FR3074582A1 - Procede de mesure d'au moins la frequence moyenne d'un signal alternatif, et circuit electronique correspondant - Google Patents

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Abstract

Le procédé de mesure d'au moins la fréquence moyenne (Fac) d'un signal alternatif (SAN), dans lequel on reçoit le signal alternatif pendant une période de mesure (PM), on déclenche un premier compteur (18) cadencé à une première fréquence (F1), on détecte, à partir du début de la période de mesure, chaque passage par zéro du signal alternatif selon un sens de passage prédéterminé, on enregistre la valeur courante du premier compteur (18) à chaque passage par zéro selon le sens de passage, on déclenche, au premier passage par zéro, un deuxième compteur (19) avec une valeur de compteur initiale (N0) et l'incrémente à chaque passage ultérieur par zéro, on calcule la fréquence moyenne (Fac) du signal alternatif en fonction de la première fréquence (F1) et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur, la valeur de compteur initiale (NO) et de la dernière valeur du deuxième compteur.

Description

® PROCEDE DE MESURE D'AU MOINS LA FREQUENCE MOYENNE D'UN SIGNAL ALTERNATIF, ET CIRCUIT ELECTRONIQUE CORRESPONDANT.
FR 3 074 582 - A1
@) Le procédé de mesure d'au moins la fréquence moyenne (Fac) d'un signal alternatif (SAN), dans lequel on reçoit le signal alternatif pendant une période de mesure (PM), on déclenche un premier compteur (18) cadencé à une première fréquence (F1 ), on détecte, à partir du début de la période de mesure, chaque passage par zéro du signal alternatif selon un sens de passage prédéterminé, on enregistre la valeur courante du premier compteur (18) à chaque passage par zéro selon le sens de passage, on déclenche, au premier passage par zéro, un deuxième compteur (19) avec une valeur de compteur initiale (NO) et l'incrémente à chaque passage ultérieur par zéro, on calcule la fréquence moyenne (Fac) du signal alternatif en fonction de la première fréquence (F1) et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur, la valeur de compteur initiale (NO) et de la dernière valeur du deuxième compteur.
Procédé de mesure d’au moins la fréquence moyenne d’un signal alternatif, et circuit électronique correspondant
Des modes de mise en œuvre et de réalisation de l’invention concernent les circuits électroniques, notamment les circuits électroniques pour au moins mesurer la fréquence moyenne d’un signal alternatif, provenant particulièrement mais non limitativement des détecteurs de niveau de luminosité, notamment les détecteurs de niveau de luminosité ambiante (« Ambient Light Sensor » : ALS en anglais) susceptibles d’être incorporés dans des dispositifs tels que des téléphones portables, des tablettes, ou des ordinateurs portables.
D’une façon générale, un détecteur de niveau de luminosité ambiante classique comprend au moins une photodiode. La diminution de la tension aux bornes de chaque photodiode est fonction de la quantité de lumière reçue par cette photodiode.
On peut généralement déduire un niveau de luminosité ambiante par la mesure de la tension aux bornes de chaque photodiode à la fin d’une période d’intégration avant et après laquelle le détecteur est réinitialisé par rechargement de la photodiode correspondante.
Néanmoins, une telle détection de niveau de luminosité est généralement sensible au scintillement (« flicker » en anglais) des sources de lumière artificielle alimentées en courant alternatif (« Alternative Current » : AC en anglais) et qui éclairent la photodiode.
Un tel scintillement peut notamment influencer négativement les résultats de la détection de niveau de luminosité ambiante, par exemple par apparence de moiré sur des images prises par un dispositif de prise de vue couplé au détecteur.
Dans un cas où les sources de lumière artificielle sont alimentées par la tension secteur à 50Hz/60Hz, une solution pour résoudre ce problème de scintillement consiste à choisir une période d’intégration de la photodiode qui soit un multiple de la demi-période de la tension secteur, c'est-à-dire un multiple de 10 ms pour une tension alternative à 50 Hz ou un multiple de 8,33 ms pour une tension alternative à 60 Hz. Une telle solution est décrite dans le document FR 2 997 496.
Durant ces dernières années, la vaste utilisation de sources de lumière artificielle notamment basées sur la technologie de diode électroluminescente (« Light-Emitting Diode » : LED en anglais) et sur des lampes à économie d’énergie apporte des sources de scintillement basées sur des fréquences alternatives autre que les fréquences classiques, à savoir 50 Hz ou 60 Hz.
De surcroît, un détecteur de niveau de luminosité ambiante classique est généralement conçu pour générer seulement des signaux de sortie continus, qui ne comportent malheureusement pas d’information relative à la ou aux fréquences aléatoires des sources de scintillement.
Une fois obtenus des signaux de sortie alternatifs correspondant à la variation du niveau de luminosité ambiante à proximité de chaque photodiode d’un détecteur de niveau de luminosité ambiante D’une façon classique, il faut ensuite prévoir un traitement de signal complexe de type transformation de Fourier rapide (« Fast Fourier Transform » : FFT en anglais) sur des signaux de sortie
Il existe ainsi un besoin de proposer une solution technique à faible complexité et à faible surface silicium permettant de générer des signaux de sortie alternatifs correspondant à la variation du niveau de luminosité ambiante à proximité de chaque photodiode d’un détecteur de niveau de luminosité ambiante.
Ces signaux de sortie alternatifs sont destinés à être délivrés à un processeur dit hôte (« host processor » en anglais), par exemple un microcontrôleur, apte à calculer des fréquences de scintillement des sources de lumière à partir de ces signaux de sortie alternatifs en utilisant par exemple un traitement de signal complexe de type transformation de Fourier rapide (« Fast Fourier Transform » : FFT en anglais).
Cependant, un tel traitement de signal complexe exige généralement une forte puissance de calcul et un temps de calcul important, qui ne sont pas souhaitables au niveau de la performance globale du détecteur et notamment au niveau de l’expérience utilisateur.
En outre, même si un tel traitement de signal complexe permet d’obtenir éventuellement plusieurs fréquences de scintillement différentes des sources de lumière, on ne peut se baser que sur une fréquence de scintillement moyenne pour choisir une durée d’exposition adaptée de façon à atténuer voire à éviter un tel problème de scintillement à des fréquences variables.
Autrement dit, il n’est pas vraiment nécessaire d’obtenir toutes les fréquences de scintillement différentes des sources de lumière pour améliorer la performance du détecteur de niveau de luminosité ambiante.
A cet égard, il existe donc un besoin de proposer une solution technique à faible complexité et à faible coût permettant d’obtenir de façon rapide et précise la fréquence de scintillement moyenne des sources de lumière à partir des signaux de sortie alternatifs.
Plus généralement il existe un besoin de proposer une solution techniquement simple pour déterminer la fréquence moyenne d’un signal alternatif.
Selon un aspect, il est proposé un procédé de mesure d’au moins la fréquence moyenne d’un signal alternatif.
Dans ce procédé, on reçoit le signal alternatif pendant une période de mesure, on déclenche un premier compteur cadencé à une première fréquence plus élevée que la fréquence maximale possible du signal alternatif, on détecte, à partir du début de la période de mesure, chaque passage par zéro du signal alternatif selon un sens de passage prédéterminé, par exemple depuis les valeurs positives vers les valeurs négatives, on enregistre la valeur courante du premier compteur à chaque passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, on déclenche, au premier passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, un deuxième compteur avec une valeur de compteur initiale, on incrémente le deuxième compteur à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, on calcule, à la fin de la période de mesure, la durée d’une partie du signal alternatif à prendre en compte en fonction de la première fréquence et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur, et on calcule la fréquence moyenne du signal alternatif en fonction de ladite durée, de la valeur de compteur initiale et de la dernière valeur du deuxième compteur.
Avantageusement, le premier compteur fonctionne ici comme une horloge interne pour la mesure de la fréquence moyenne du signal alternatif. La période de l’intervalle entre deux mises à jour successives du premier compteur, égale à l’inverse de la première fréquence, est utilisée comme unité de temps de référence.
Pour ce faire, la première fréquence est choisie plus élevée que la fréquence maximale possible du signal alternatif de façon à assurer la précision de la mesure.
Lors du premier passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage depuis le début de la période de mesure, la valeur courante du premier compteur est enregistrée par exemple dans un registre interne de façon à la mémoriser comme valeur initiale du premier compteur et le deuxième compteur est configuré pour être déclenché avec une valeur initiale, par exemple à zéro.
Ensuite, à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, la valeur courante du premier compteur est enregistrée et le deuxième compteur est incrémenté.
En effet, la valeur du deuxième compteur est utilisée pour comptabiliser le nombre de périodes du signal alternatif à prendre en compte pour la mesure de sa fréquence moyenne et la valeur courante enregistrée du premier compteur est utilisée avec la valeur initiale du premier compteur pour comptabiliser le nombre d’intervalles de mise à jour du premier compteur pendant le nombre de périodes du signal alternatif à prendre en compte.
Avantageusement, la durée des périodes du signal alternatif à prendre en compte peut être calculée en fonction de la période de l’intervalle et du nombre d’intervalles.
De ce fait, on peut calculer la fréquence moyenne du signal alternatif en divisant le nombre de périodes du signal alternatif à prendre en compte par la durée des périodes du signal alternatif à prendre en compte.
Comme la valeur courante du premier compteur est enregistrée et que le deuxième compteur est incrémenté seulement à chaque fois que le signal alternatif passe par zéro selon ledit sens de passage, la précision de la mesure de la fréquence moyenne peut toujours être assurée même si la période de mesure ne se termine pas au moment d’un passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage.
Selon un mode de mise en œuvre, les premier et deuxième compteurs comportent respectivement une première valeur maximale et une deuxième valeur maximale.
On stoppe l’incrémentation du deuxième compteur quand la valeur courante du premier compteur atteint la première valeur maximale.
On stoppe l’enregistrement de la valeur courante du premier compteur quand la valeur du deuxième compteur atteint la deuxième valeur maximale.
Une telle utilisation des première et deuxième valeurs maximales pour les premier et deuxième compteurs permet avantageusement un fonctionnement d’arrêt automatique de ladite mesure afin d’éviter d’éventuelles erreurs de mesure lorsque la fréquence moyenne est trop élevée ou trop faible.
A titre d’exemple non limitatif, comme indiqué ci-avant, ledit sens de passage prédéterminé peut correspondre à un passage du signal alternatif par zéro à partir de ses valeurs positives.
Selon un autre mode de mise en œuvre, le procédé peut comprendre pendant la période de mesure une détermination de l’amplitude moyenne du signal alternatif. Cette détermination comporte par exemple des mesures successives de valeurs crêtes positives du signal alternatif lorsque le signal de contrôle est dans le premier état, des mesures successives de valeurs crêtes négatives du signal alternatif lorsque le signal de contrôle est dans le premier état, et des comparaisons successives entre les valeurs crêtes positives mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives mesurées de façon à délivrer un signal d’amplitude dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne du signal alternatif, l’amplitude du signal d’amplitude correspondant aux valeurs minimales entre les valeurs crêtes positives mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives mesurées.
Avantageusement, ces étapes du procédé permettent une mesure du signal d’amplitude correspondant à l’amplitude moyenne du signal alternatif ayant convergée et stabilisée au fil du temps.
A titre indicatif non limitatif, la période de mesure est ajustable.
Une telle période de mesure ajustable permet avantageusement un contrôle sur le début, la durée et la fin d’une mesure de la fréquence moyenne du signal alternatif via par exemple le signal de contrôle.
Comme une mesure longue de la fréquence moyenne du signal alternatif peut généralement atténuer l’évolution temporelle du signal alternatif dans le domaine fréquentiel, on peut par conséquent ajuster la période de mesure pour obtenir une meilleure performance.
Selon encore un autre mode de mise en œuvre, le signal alternatif est un signal alternatif numérique représentatif du niveau d’un rayonnement lumineux ambiant. Ce signal alternatif est obtenu par les étapes suivantes une réinitialisation et un déclenchement d’un troisième compteur à chaque fois qu’au moins une photodiode illuminée par le rayonnement lumineux ambiant atteint un seuil de décharge, le troisième compteur étant alors cadencé par un signal d’horloge ayant une deuxième fréquence et délivrant un troisième signal de sortie de compteur, une génération d’un signal intermédiaire comportant un écrêtage et une inversion du troisième signal de sortie de compteur, un sous-échantillonnage du signal intermédiaire à une troisième fréquence moins élevée que la deuxième fréquence, et un filtrage passe-bande du signal intermédiaire échantillonné de façon à générer le signal alternatif.
Le filtrage passe-bande comporte une fréquence de coupure haute déterminant ladite fréquence maximale du signal alternatif.
De ce fait, on peut facilement choisir une première fréquence plus élevée que la fréquence de coupure haute de façon à assure la performance du procédé de mesure de la fréquence moyenne du signal alternatif.
En outre, un tel procédé permet avantageusement une génération dudit signal alternatif en restant compatible avec le circuit divulgué dans le document FR 2 997 496, qui est configuré pour générer un signal de sortie continu.
Un dispositif de prise de vue peut par exemple utiliser l’amplitude moyenne et la fréquence moyenne dudit signal alternatif mesurées pour éviter d’éventuels problèmes liés au scintillement du rayonnement lumineux ambiant.
Un tel écrêtage permet avantageusement d’éliminer des périodes où le niveau de luminosité est trop faible et l’amplitude du signal intermédiaire généré est avantageusement proportionnelle au niveau de luminosité détecté à l’issue de l’inversion.
Il convient de noter que la fréquence du déclenchement du compteur est variable et dépend du rayonnement lumineux ambiant reçu par ladite au moins une photodiode.
Ainsi, il est souhaitable d’effectuer un tel sous-échantillonnage à la deuxième fréquence connue et si possible constante de façon à permettre un éventuel filtrage numérique sur le signal intermédiaire.
Avantageusement, un tel sous-échantillonnage permet aussi de réduire la puissance de calcul nécessaire pour des traitements suivants tout en conservant une précision satisfaisante et une flexibilité de conception.
Avantageusement, un tel filtrage passe-bande permet de filtrer des fréquences de scintillement peu communes dans la vie quotidienne de façon à encore améliorer la performance du procédé.
Il convient de noter que la première fréquence est par conséquent plus élevée que la fréquence de coupure haute, à savoir par exemple de l’ordre de 2KHz, du filtrage passe-bande.
Selon un autre aspect, il est proposé un circuit électronique. Ce circuit comprend un premier compteur cadencé à une première fréquence, un deuxième compteur, des moyens de contrôle destinés à recevoir pendant une période de mesure un signal alternatif dont la fréquence maximale possible est moins élevée que la première fréquence, et configurés pour déclencher le premier compteur, détecter, à partir du début de la période de mesure, chaque passage par zéro du signal alternatif selon un sens de passage prédéterminé, enregistrer la valeur courante du premier compteur à chaque passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, déclencher, au premier passage par zéro du signal alternatif selon le sens de passage, un deuxième compteur avec une valeur de compteur initiale, et des moyens de calcul configurés pour calculer, à la fin de la période de mesure, la durée d’une partie du signal alternatif à prendre en compte en fonction de la première fréquence et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur et pour calculer la fréquence moyenne du signal alternatif en fonction ladite durée, la valeur de compteur initiale, et de la dernière valeur du deuxième compteur.
Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième compteurs comportent respectivement une première valeur maximale et une deuxième valeur maximale, les moyens de contrôle sont configurés pour stopper l’incrémentation du deuxième compteur quand la valeur courante du premier compteur atteint la première valeur maximale, et les moyens de contrôle sont configurés pour stopper l’enregistrement de la valeur courante du premier compteur quand la valeur du deuxième compteur atteint la deuxième valeur maximale.
A titre indicatif non limitatif, ledit sens de passage prédéterminé peut par exemple correspondre à un passage du signal alternatif par zéro à partir de ses valeurs positives.
Selon un autre mode de réalisation, le circuit comprend en outre des moyens de détermination de l’amplitude moyenne du signal alternatif. Ces moyens de détermination comportent un premier moyen de mesure configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes positives du signal alternatif, un deuxième moyen de mesure configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes négatives du signal alternatif, et un moyen de comparaison configuré pour comparer successivement les valeurs crêtes positives mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives mesurées et pour délivrer un signal d’amplitude dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne du signal alternatif, l’amplitude du signal d’amplitude correspond aux valeurs minimales entre les valeurs crêtes positives mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives mesurées.
La période de mesure peut par exemple être ajustable.
Selon encore un autre mode de réalisation, le signal alternatif est représentatif du niveau d’un rayonnement lumineux ambiant et le circuit comprend en outre au moins une photodiode, un troisième compteur configuré pour être cadencé par un signal d’horloge ayant une deuxième fréquence de façon à délivrer un troisième signal de sortie de compteur, un module de contrôle configuré pour réinitialiser et déclencher le troisième compteur lorsque ladite au moins une photodiode illuminée par un rayonnement lumineux ambiant atteint un seuil de décharge, et un étage de traitement comportant un module de traitement configuré pour générer un signal intermédiaire par un écrêtage et une inversion du signal de sortie de compteur, un module d’échantillonnage configuré pour sous-échantillonner le signal intermédiaire à une deuxième fréquence moins élevée que la première fréquence, et un module de filtrage configuré pour effectuer un filtrage passe-bande du signal intermédiaire échantillonné de façon à générer le signal alternatif.
Le filtrage passe-bande comporte une fréquence de coupure haute déterminant ladite fréquence maximale du signal alternatif.
Avantageusement, ce circuit électronique est compatible avec le circuit divulgué dans le document FR 2 997 496, qui est configuré pour générer un signal de sortie continu.
En d’autres termes, on peut simultanément générer un signal de sortie alternatif et un signal de sortie continu sans utiliser deux circuits complètement séparés, ce qui avantageusement économise la surface d’implémentation sur le silicium.
Selon un autre aspect, il est proposé un détecteur de niveau de luminosité ambiante, comprenant au moins un circuit tel que défini cidessus.
Selon un autre aspect, il est proposé un appareil électronique, tel que téléphone portable cellulaire, tablette, et ordinateur portable, comprenant au moins un détecteur tel que défini ci-dessus.
Selon toujours un autre aspect, il est proposé un véhicule automobile, comprenant au moins un détecteur tel que défini ci-dessus.
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée de modes de mise en œuvre et de réalisation, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels :
- les figures 1 à 10 illustrent schématiquement des modes de mise en œuvre et de réalisation de l’invention.
La référence 1 dans la figure 1 illustre un véhicule automobile, ici par exemple une voiture 1, équipé d’au moins un détecteur de niveau de luminosité ambiante, ici par exemple un détecteur ALS disposé à l’arrière de la voiture et à proximité d’un système de caméra de recul CAM de la voiture 1.
Le détecteur de niveau de luminosité ambiante ALS est configuré pour mesurer le niveau de luminosité à proximité du détecteur ALS et pour délivrer au système de caméra de recul CAM un ou des signaux représentatifs de la ou des fréquences de scintillement de sources de lumière artificielle SLA à proximité de la voiture 1.
Il convient de noter que des sources de lumière artificielles SLA basées sur la technologie LED (« Light-Emitting Diode » : LED en anglais), par exemple des feux arrières et des phares de voiture en LED, sont largement utilisées dans la vie quotidienne depuis ces dernières années.
Par conséquent, la ou les fréquences de scintillement des sources de lumière artificielle SLA ne sont plus limitées à des fréquences classiques, c'est-à-dire 50 Hz et 60 Hz. A titre indicatif, les fréquences de scintillement peuvent être variées entre quelques Hz et 2 kHz.
La figure 2 illustre très schématiquement plusieurs sources de lumière artificielle SLA et un appareil électronique 2, ici par exemple un téléphone portable intelligent 2 (« Smart Phone » en anglais) comportant un détecteur de niveau de luminosité ambiante ALS disposé à proximité d’un module de caméra CAM, ici par exemple un module de caméra frontale CAM, et une unité de traitement 3, ici par exemple un processeur d’images 3.
Le détecteur de niveau de luminosité ambiante ALS est configuré pour délivrer au processeur d’images 3, l’amplitude moyenne et la fréquence moyenne d’au moins un signal de sortie alternatif de façon à permettre audit processeur 3 de choisir une durée d’exposition (« exposure time » en anglais) adaptée pour le module de caméra frontale CAM, ce qui peut aider à rendre le module de caméra CAM moins sensible à la ou aux fréquences de scintillement des sources de lumière artificielle SLA et à augmenter donc la qualité d’images prises par le module de caméra CAM.
On se réfère maintenant à la figure 3 pour illustrer schématiquement un exemple de réalisation du détecteur de niveau de luminosité ambiante ALS.
Le détecteur ALS comprend un premier circuit 4 comportant au moins une photodiode, ici par exemple trois photodiodes PDR, PDG, et PDB, chacune destinée à recevoir des lumières d’une couleur distincte (rouge R, vert G, bleu B) et reliée à un module de contrôle correspondant MCR, MCG, et MCB.
A titre d’exemple, le premier circuit 4 peut également comporter d’autres photodiodes destinées à recevoir par exemple des rayonnements infrarouges ayant une longueur d’onde supérieure à 850 nm, des lumières.
Comme les structures de chaque photodiode PDR, PDG ou PDB et son module de contrôle correspondant MCR, MCG ou MCB sont identiques, on se focalise pour des raisons de simplification sur le schéma électrique simplifié de la photodiode PDR et de son module de contrôle MCR correspondant.
L’anode de la photodiode PDR est couplée à la masse GND et la cathode K de la photodiode PDR est couplée à une broche d’alimentation positive VDD du premier circuit 4 via un commutateur de réinitialisation 5, ici par exemple réalisé par un transistor MOS.
Le module de contrôle MCR comprend un comparateur COMR comportant une première entrée E1R couplée à la cathode K de la photodiode PDR, une deuxième entrée E2R couplée à une tension de référence Vref et une sortie SR, et un étage de contrôle 6 couplé à la sortie SR et au commutateur 5.
Le comparateur COMR est connu en soi de l’homme du métier et configuré pour délivrer un signal de comparaison SCR à la sortie SR en fonction des tensions présentées sur la première entrée E1R et la deuxième entrée E2R.
La figure 4 présente un chronogramme pour illustrer le fonctionnement de la photodiode PDR et du module de contrôle correspondant MCR.
Lorsque la tension présentée sur la première entrée E1R, autrement dit, la tension Vk de la cathode de la photodiode PDR, est supérieure à la tension de référence Vref, le signal de comparaison SCR est dans un premier état, ici par exemple un état bas.
Lorsque la tension Vk est inférieure à la tension de référence Vref, le signal de comparaison SCR est dans un deuxième état, ici par exemple un état haut.
La tension de référence Vref fonctionne ici comme un seuil de décharge pouvant servir à régler le temps de décharge Tdi de la photodiode PDR. Il convient de noter qu’afin de détecter une fréquence à 2 kHz, le temps de décharge Tdi ne doit pas dépasser l/(2*2k) ps, soit 250 ps.
L’étage de contrôle 6 est destiné à recevoir le signal de comparaison SCR et configuré pour délivrer au commutateur 5 un signal de réinitialisation SRER en fonction du signal de comparaison SCR de façon à contrôler le rechargement de la photodiode PDR.
Lorsque le signal de réinitialisation SRER est dans l’état bas, le commutateur 5 est ouvert, et donc la cathode K de la photodiode PDR n’est pas couplée à la broche d’alimentation positive VDD.
Comme la photodiode PDR est sensible à la lumière, la tension Vk diminue à une vitesse qui dépend de l’intensité lumineuse reçue par la photodiode PDR.
Lorsque le signal de comparaison SCR est dans son état haut, l’étage de contrôle 6 est configuré pour délivrer le signal de réinitialisation SRER dans son état haut de façon à rendre le commutateur 5 dans l’état fermé.
De ce fait, la cathode K de la photodiode PDR est reliée de nouveau à la broche d’alimentation positive VDD. La tension Vk est sensiblement égale à la tension de la broche d’alimentation VDD qui est supérieure à la tension de référence Vref. Le signal de comparaison SCR est de nouveau dans l’état bas.
L’étage de contrôle 6 comprend en outre ici une sortie OUT et est configuré pour fournir une valeur représentative d’un niveau de luminosité mesuré par le détecteur ALS. Cette valeur représentative est générée ici sous forme d’un signal continu SDC.
Le fonctionnement et la structure détaillés de l’étage de contrôle 6 peuvent être trouvés dans le document FR 2 997 496.
Comme on va le voir maintenant plus en détails, le détecteur ALS est également configuré pour fournir une valeur représentative d’un niveau de luminosité sous forme d’un signal alternatif. A cet égard, le détecteur ALS comprend en outre un module de sélection 7 destiné à recevoir tous les signaux de comparaison SCR, SCG et SCB des photodiodes PDR, PDG et PDB et configuré pour sélectivement fournir un des signaux de comparaison SCR, SCG et SCB en fonction d’un signal de sélection SS, et un deuxième circuit 8 destiné à recevoir le signal de comparaison SCi, i = R, G, ou B sélectionné et configuré pour générer un signal alternatif SAC représentatif du niveau de luminosité et de fréquences du rayonnement lumineux ambiant illuminant par le détecteur ALS.
A titre d’exemple, le module de sélection 7 peut comprendre un multiplexeur classique connu en soi de l’homme du métier.
On se réfère maintenant à la figure 5 pour illustrer un exemple de réalisation du deuxième circuit 8.
Le deuxième circuit 8 comporte un compteur préliminaire 9 destiné à recevoir le signal de comparaison sélectionné par le multiplexeur, ici par exemple le signal de comparaison SCR et configuré pour être réinitialisé lorsque la photodiode correspondante, ici par exemple la photodiode PDR, atteint son seuil de décharge.
Une fois réinitialisé et déclenché, le compteur préliminaire 9 est alors cadencé par un signal d’horloge CLK ayant une fréquence d’horloge FH, ici par exemple à 10 MHz, et configuré pour délivrer un signal de sortie de compteur préliminaire SSCP.
En tant que solution alternative, le deuxième circuit 8 peut également comporter un étage de traitement ET comportant un module de conversion 13 configuré pour effectuer une conversion numérique analogique d’un signal alternatif numérique SAN tiré du signal de sortie de compteur préliminaire SSCP de façon à délivrer un signal alternatif analogique SAA représentatif du niveau et de la ou des fréquences du rayonnement lumineux ambiant à un processeur dit hôte (« host processor » en anglais) du détecteur ALS, par exemple un microcontrôleur, apte à effectuer des traitements de signal comme une transformation de Fourier rapide (« Fast Fourier Transformation » en anglais) et une modulation de largeur d’impulsion (« Puise Width Modulation » : PMW en anglais) de façon à extraire des informations concernant les niveaux et la ou les fréquences de scintillement du rayonnement lumineux ambiant à partir du signal alternatif SAC.
Comme indiqué ci-avant, il est avantageux d’obtenir directement une amplitude moyenne et une fréquence moyenne du rayonnement lumineux ambiant sans exiger un traitement de signal complexe par le processeur dit hôte de façon à augmenter la vitesse de traitement et à réduire le coût du détecteur ALS.
Il convient de noter que le module de conversion 13 illustré sur la figure 5 n’est donc pas indispensable pour le détecteur ALS.
Ainsi, l’étage de traitement ET comporte en outre un module de traitement 10 configuré pour générer un signal intermédiaire SI par un écrêtage CLIP et une inversion INV du signal de sortie de compteur préliminaire SSCP, un module d’échantillonnage 11 configuré pour souséchantillonner le signal intermédiaire SI à une fréquence d’échantillonnage FE moins élevée que la fréquence d’horloge FH, un module de filtrage 12 configuré pour effectuer un filtrage passe-bande du signal intermédiaire échantillonné SIE de façon à générer le signal alternatif numérique SAN, et un module de mesure 14 destiné à recevoir le signal alternatif numérique SAN et configuré pour mesurer l’amplitude moyenne et la fréquence moyenne du signal alternatif numérique SAN.
Il convient de noter que l’échantillonnage du signal intermédiaire SI à la fréquence d’échantillonnage F2 connue permet avantageusement un filtrage numérique ultérieur, ici le filtrage passe bande, tout en s’affranchissant de la variabilité de la fréquence du déclenchement du compteur préliminaire 9, fréquence qui varie en fonction du rayonnement lumineux ambiant reçu par les photodiodes PDR, PDG, et PDB.
A titre indicatif, le deuxième circuit 8 est implémenté complètement en technologie numérique afin de permettre avantageusement une plus grande flexibilité de conception et une précision plus élevée sur la génération du signal alternatif analogique S AA.
On se réfère maintenant à la figure 6 pour présenter un exemple d’un chronogramme illustrant le fonctionnement du deuxième circuit
8.
Comme décrit ci-avant, le signal de comparaison SCR est dans l’état haut lorsque la photodiode atteint son seuil de décharge, autrement dit la tension Vk est inférieure à la tension de référence Vref.
De ce fait, le compteur préliminaire 9 est réinitialisé et déclenché sur les fronts montants du signal de comparaison sélectionné, ici par exemple le signal SCR.
Le compteur préliminaire 9 est cadencé par le signal d’horloge CLK à haute fréquence de façon à bien discriminer le temps de décharge Tdi variant en fonction de l’intensité lumineuse reçue par la photodiode PDR.
Lorsque l’intensité lumineuse reçue est faible, le temps de décharge Tdi devient plus long, ce qui permet une plus longue période entre deux réinitialisations du compteur préliminaire 9.
Par conséquent, une faible intensité lumineuse reçue entraîne un temps de décharge prolongé ainsi qu’une valeur plus élevée à la sortie du compteur préliminaire 9.
Après réinitialisation, le compteur préliminaire 9 s’incrémente à chaque front montant du signal d’horloge CLK. Plus la durée entre deux réinitialisations est grande, plus la valeur du compteur avant la réinitialisation suivante sera élevée.
Le signal de sortie du compteur SSC est formé par les valeurs du compteur obtenues avant chaque réinitialisation du compteur préliminaire 9. Plus l’intensité lumineuse reçue par la photodiode PDR est faible, plus la valeur du signal de sortie du compteur SSC est élevée.
Afin d’éliminer des temps de décharge Tdi trop longs, le module de traitement 10 est configuré pour effectuer un écrêtage CLIP (« Clipping » en anglais), ici par exemple à 216, sur le signal de sortie de compteur SSC.
De surcroît, le module de traitement 10 est configuré pour effectuer une inversion INV du signal de sortie de compteur SSC à la suite de l’écrêtage de façon à générer un signal intermédiaire SI dont l’amplitude est proportionnelle à l’intensité lumineuse reçue par la photodiode PDR, comme illustré sur la figure 6.
Afin d’équilibrer la performance et la consommation énergétique du deuxième circuit 8 tout en gardant la flexibilité de conception, le module d’échantillonnage 11 est configuré pour générer le signal intermédiaire échantillonné SIE en sous-échantillonnant le signal intermédiaire SI à une fréquence d’échantillonnage FE moins élevée que la fréquence d’horloge FH.
A titre d’exemple non limitatif, cette fréquence d’échantillonnage FE peut être 16 KHz et obtenue à partir du signal d’horloge CLK.
Comme on peut voir sur la figure 6, l’amplitude du signal intermédiaire échantillonné SIE est proportionnelle à l’intensité lumineuse reçue par la photodiode PDR tout comme le signal intermédiaire SI.
En pratique, la fréquence de scintillement d’une source de lumière artificielle ne dépasse généralement pas à 2 kHz. Pour encore améliorer la performance et réduire la consommation du détecteur, le module de filtrage 12 est configuré pour effectuer un filtrage passebande sur le signal intermédiaire échantillonné SIE.
A titre d’exemple, le filtrage passe bande comprend une fréquence de coupure basse de l’ordre de 66 Hz et une fréquence de coupure haute de l’ordre de 2 kHz. La fréquence de coupure basse est choisie à 66 Hz parce que les fréquences classiques de 50 Hz/60 Hz sont prises en compte dans l’étage de contrôle 6 pour générer le signal continu SDC.
Comme illustré sur la figure 5, le module de filtrage 12 peut être réalisé par l’utilisation d’un premier filtre passe-bas FPB1 ayant une fréquence de coupure à 2 kHz couplé en série avec un deuxième filtre passe-bas FPB2 ayant une fréquence de coupure à 66 Hz. Le signal numérique SN est obtenu par une soustraction du signal à la sortie du premier filtre passe-bas FPB1 et du signal à la sortie du deuxième filtre passe-bas FPB2.
Les premier et deuxième filtres passe-bas FPB1 et FPB2 peuvent par exemple être des filtres à réponse impulsionnelle infinie (« Infinité Impulse Response filter » : IIR en anglais).
Le signal alternatif numérique SAN possède par conséquent une bande passante inférieure à 2 kHz. La gamme dynamique à 100 Hz est inférieure à 11 bits.
De ce fait, comme illustré sur la figure 5, le module de conversion 13 peut par exemple comprendre un modulateur Sigma-Delta MSD connu en soi de l’homme du métier et configuré pour effectuer une modulation Sigma-Delta de premier ordre ayant une gamme dynamique de 12 bits à 10 MHz, et un convertisseur numérique-analogique CNA à 1 bit connu en soi et configuré pour effectuer une conversion numérique analogique à 1 bit et pour générer le signal alternatif analogique SAA.
On se réfère maintenant à la figure 7 pour illustrer schématiquement un exemple de réalisation du module de mesure 14.
Le module de mesure 14 est destiné à recevoir en entrée un signal alternatif, ici par exemple le signal alternatif numérique SAN et un signal de contrôle SC.
Le signal de contrôle SC peut par exemple être soit un signal interne automatique et programmable, ou manuel via écriture de registre par le processeur dit hôte (« Host Processor » en anglais), soit un signal externe du détecteur ALS.
Le signal de contrôle SC est destiné à ajuster une période de mesure PM du module de mesure 14.
Une période de mesure PM commence lorsque le signal de contrôle SC est dans un premier état, ici par exemple son état haut et cette période de mesure PM est arrêtée lorsque le signal de contrôle SC est dans un deuxième état, ici par exemple son état bas.
Le module de mesure 14 comprend un premier étage El configuré pour générer un signal d’amplitude SAM dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne Aac du signal alternatif numérique SAN dans une période de mesure PM et comportant un premier moyen de mesure 15, un deuxième moyen de mesure 16, et un moyen de comparaison 17, un deuxième étage E2 configuré pour générer un signal de fréquence moyenne SFM dont la valeur correspond à la fréquence moyenne Fac du signal alternatif numérique SAN pendant la période de mesure PM et comportant un premier compteur 18, un deuxième compteur 19, des moyens de contrôle 20, et des moyens de calcul 21.
Le premier moyen de mesure 15 est destiné à recevoir le signal alternatif numérique SAN et le signal de contrôle SC et configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes positives VCP du signal alternatif numérique SAN lorsque le signal de contrôle SC est dans son état haut.
Le deuxième moyen de mesure 16 est également destiné à recevoir le signal alternatif numérique SAN et le signal de contrôle SC et configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes négatives VCN du signal alternatif numérique SAN lorsque le signal de contrôle SC est dans son état haut.
Le moyen de comparaison 17 est destiné à recevoir lesdites valeurs crêtes positives et négatives VCP et VCN et configuré pour comparer successivement les valeurs crêtes positives VCP et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives |VCN| de façon à générer le signal d’amplitude SAM dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne Aac du signal alternatif SAN.
L’amplitude du signal d’amplitude SAM correspond aux valeurs absolues minimales entre les valeurs crêtes positives VCP mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives |VCN| mesurées.
De ce fait, le premier étage El peut avantageusement suivre l’évolution temporelle du signal alternatif numérique SAN en ignorant des pics brutaux et en gardant les valeurs des amplitudes moyennes convergées et stabilisées.
Les figures 8 à 10 illustrent schématiquement des exemples de chronogrammes illustrant le fonctionnement du deuxième étage E2 du module de mesure 14.
A chaque fois que le signal de contrôle SC est dans son état haut, autrement dit au début de chaque période de mesure PM, les moyens de contrôle 20 du deuxième étage E2 sont destinés à recevoir le signal alternatif numérique SAN et configuré pour déclencher le premier compteur cadencé à une première fréquence Fl, détecter, à partir du début de la période de mesure PM, chaque passage par zéro du signal alternatif SAN selon un sens de passage, ici par exemple correspondant à un passage du signal alternatif SAN par zéro à partir de ses valeurs positives, enregistrer la valeur courante du premier compteur 18 à chaque passage par zéro du signal alternatif SAN selon le sens de passage, déclencher, au premier passage par zéro du signal alternatif SAN selon le sens de passage, un deuxième compteur 19 avec une valeur de compteur initiale N0, ici par exemple à 0, et on incrémente le deuxième compteur 19 à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif SAN selon le sens de passage,
La première fréquence Fl est plus élevée que la fréquence maximale possible du signal alternatif numérique SAN, à savoir 2KHz après le filtrage passe-bande.
A titre d’exemple non limitatif, la première fréquence Fl peut être 16 KHz. Si on augmente cette fréquence Fl, on peut avantageusement augmenter la précision de la mesure de la fréquence moyenne Fac du signal alternatif numérique SAN car la période de l’intervalle entre deux mises à jour successives du premier compteur est en effet utilisée comme unité de temps de référence pour la mesure de la fréquence moyenne Fac du signal alternatif numérique SAN.
Le premier compteur 18 comporte également une première valeur maximale Vmaxl, ici par exemple à 65535.
La valeur du premier compteur 18 continue à incrémenter au rythme de la première fréquence Fl jusqu’à la fin de la période de mesure PM (figure 8) ou jusqu’au moment où la valeur courante du premier compteur 18 atteint la première valeur maximale Vmaxl (figure 9).
Le deuxième compteur 19 est en effet utilisé comme compteur de nombre de périodes du signal alternatif numérique SAN à prendre en compte pour la mesure de la fréquence moyenne.
Le deuxième compteur 19 comporte aussi une deuxième valeur maximale Vmax2, ici par exemple à 255.
La valeur du deuxième compteur 19 continue à incrémenter à chaque fois le signal alternatif SAN passe par zéro à partir de ses valeurs positives jusqu’au moment où la valeur du deuxième compteur atteint la deuxième valeur maximale Vmax2 (figure 10) ou jusqu’à la fin de la période de mesure PM (figure 8).
Les moyens de contrôle 20 sont en outre configurés pour enregistrer la valeur courante du premier compteur 18 à chaque passage par zéro du signal alternatif SAN via un signal interne SINT.
Plus précisément, lors du premier passage par zéro du signal alternatif numérique SAN selon ledit sens de passage, les moyens de contrôle 20 sont configurés pour enregistrer la valeur courante du premier compteur 18 dans le signal interne SINT et mémoriser cette valeur comme une valeur initiale V0.
Ensuite, à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif numérique SAN selon le sens de passage, les moyens de contrôle 20 sont configurés pour mettre à jour le signal interne SINT avec la valeur courante du premier compteur 18.
Lorsque le signal de contrôle SC est dans son état bas, les moyens de calcul 21 sont destiné à recevoir les dernières valeurs des premier et deuxième compteurs 18 et 19 et les premier et dernière valeurs du signal interne SINT.
Les moyens de calcul 21 sont configurés pour calculer la durée T d’une partie du signal alternatif SAN à prendre en compte en fonction de la première fréquence Fl et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur 18, c'est-à-dire la valeur initiale V0 et la dernière valeur Vd du signal interne SINT.
A titre d’exemple non limitatif, les moyens de contrôle SC peuvent être configurés pour initialiser et déclencher le premier compteur 18 au premier passage par zéro du signal alternatif numérique SAN selon ledit sens de passage de façon à éliminer le besoin de soustraire la valeur initiale V0 par la suite.
La période de l’intervalle entre deux mises à jour successives du premier compteur 18 peut être calculée comme suit : Tl = 1/F1 = 1/16K. On peut obtenir le nombre de périodes du signal alternatif SAN à prendre en compte pour la mesure de la fréquence moyenne en soustrayant la valeur initiale V0 de la dernière valeur Vd du signal interne SINT. On obtient ainsi T = (Vd-VO)*T1.
Les moyens de calcul 21 sont en outre configurés pour calculer la fréquence moyenne Fac du signal alternatif SAN en fonction de ladite durée T, la valeur de compteur initiale NO et de la dernière valeur Nd du deuxième compteur 19, à savoir Fac = (Nd-N0)/T.
Dans l’exemple illustré sur la figure 8, lorsque le signal de contrôle SC passe dans son état bas, les valeurs courantes des premier et deuxième compteurs 18 et 19 n’atteignent respectivement pas encore les première et deuxième valeurs maximales Vmaxl et Vmax2.
Dans ce cas-là, les valeurs à prendre en compte pour la mesure de la fréquence moyenne sont donc les dernières valeurs Vd et Nd du signal interne SINT et du deuxième compteur 19 avant que le signal de contrôle SC soit dans son état bas.
Quant à l’exemple illustré sur la figure 9, la valeur du premier compteur 18 atteint en premier la première valeur maximale Vmaxl avant que le signal de contrôle SC soit dans l’état bas. Les moyens de contrôle 20 sont configuré pour stopper les mises à jour ultérieures du signal interne SINT et du deuxième compteur 19.
Il convient de noter que si le premier compteur 18 n’atteint pas la première valeur maximale Vmaxl au moment d’un passage par zéro du signal alternatif SAN selon ledit sens de passage, le signal interne SINT garde sa dernière valeur Vd, c'est-à-dire la valeur qu’il avait lors du dernier passage par zéro, selon ledit sens de passage, du signal SAN.
Dans cette circonstance, les valeurs à prendre en compte pour la mesure de la fréquence moyenne sont donc la dernière valeur du signal interne SINT moins la valeur initiale V0 et la dernière valeur Nd correspondante du deuxième compteur 19.
Il convient de noter que l’exemple illustré sur la figure 9 correspond à un cas où la fréquence moyenne Fac à mesurer est trop faible.
Dans l’exemple illustré sur la figure 10, la valeur du deuxième compteur 19 atteint la deuxième valeur maximale Vmax2 avant que le signal de contrôle SC soit dans l’état bas. Les moyens de contrôle 20 sont configurés pour stopper les mises à jour ultérieures du signal interne SINT et du premier compteur 18.
Dans cet exemple, les valeurs à prendre en compte pour la mesure de la fréquence moyenne sont donc la valeur du premier compteur 18 correspondant au moment où la valeur du deuxième compteur 19 atteint la deuxième valeur maximale Vmax2 et la deuxième valeur maximale Vmax2.
Il convient de noter que l’exemple illustré sur la figure 10 correspond à un cas où la fréquence moyenne Fac à mesurer est trop élevée.
Les moyens de calcul 14 sont en outre configurés pour générer le signal de fréquence moyenne SFM dont la valeur correspond à la fréquence moyenne Fac du signal alternatif numérique SAN.
Comme le signal interne SINT et la valeur du deuxième compteur 19 sont tous mis à jour au moment où le signal alternatif numérique SAN passe par zéro à partir de ses valeurs positives, la mesure de la fréquence moyenne Fac est toujours correcte même si le signal de contrôle SC ne passe pas dans son état bas au moment d’un passage par zéro du signal alternatif numérique SAN.
Il convient de noter que lorsque le module de mesure 14 est également adapté pour recevoir un signal alternatif analogique et pour mesure l’amplitude moyenne et la fréquence moyenne de ce signal alternatif analogique (veuillez confirmer SVP).
Ainsi, on obtient de façon simple et rapide l’amplitude moyenne et la fréquence moyenne du signal alternatif représentatif du niveau et de la ou des fréquences de scintillement des sources de lumière artificielles à proximité du détecteur de niveau de luminosité ambiante.
A titre indicatif non limitatif, le signal d’amplitude SAM et le signal de fréquence moyenne SFM peuvent être délivrés à un bus informatique communément connu sous l’acronyme anglosaxon I2C (« Inter-Integrated Circuit » en anglais) et/ou au processeur dit hôte (« Host Processor » en anglais) pour des traitements ultérieurs de façon à améliorer la performance du module de caméra CAM.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de mesure d’au moins la fréquence moyenne (Fac) d’un signal alternatif (SAN), dans lequel on reçoit le signal alternatif (SAN) pendant une période de mesure (PM), on déclenche un premier compteur (18) cadencé à une première fréquence (Fl) plus élevée que la fréquence maximale possible du signal alternatif (SAN), on détecte, à partir du début de la période de mesure (PM), chaque passage par zéro du signal alternatif selon un sens de passage prédéterminé, on enregistre la valeur courante du premier compteur (18) à chaque passage par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, on déclenche, au premier passage par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, un deuxième compteur (19) avec une valeur de compteur initiale (NO), on incrémente le deuxième compteur (19) à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, on calcule, à la fin de la période de mesure (PM), la durée (T) d’une partie du signal alternatif (SAN) à prendre en compte en fonction de la première fréquence (Fl) et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur (18), et on calcule la fréquence moyenne (Fac) du signal alternatif en fonction de ladite durée (T), la valeur de compteur initiale (NO) et de la dernière valeur du deuxième compteur (19).
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel les premier et deuxième compteurs (18, 19) comportent respectivement une première valeur maximale (Vmaxl) et une deuxième valeur maximale (Vmax2), dans lequel on stoppe l’incrémentation du deuxième compteur (19) quand la valeur courante du premier compteur (18) atteint la première valeur maximale (Vmaxl), et dans lequel on stoppe l’enregistrement de la valeur courante du premier compteur (18) quand la valeur du deuxième compteur (19) atteint la deuxième valeur maximale (Vmax2).
  3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ledit sens de passage prédéterminé correspond à un passage du signal alternatif (SAN) par zéro à partir de ses valeurs positives.
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant pendant la période de mesure (PM) une détermination de l’amplitude moyenne (Aac) du signal alternatif (SAN), comportant, des mesures successives de valeurs crêtes positives (VCP) du signal alternatif (SAN), des mesures successives de valeurs crêtes négatives (VCN) du signal alternatif (SAN, et des comparaisons successives entre les valeurs crêtes positives (VCP) mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives (|VCN|) mesurées de façon à délivrer un signal d’amplitude (SAM) dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne (Aac) du signal alternatif (SAN), l’amplitude du signal d’amplitude (SAM) correspond aux valeurs minimales entre les valeurs crêtes positives (VCP) mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives (|VCN|) mesurées.
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la période de mesure (PM) est ajustable.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le signal alternatif (SAN) est un signal alternatif numérique représentatif du niveau d’un rayonnement lumineux ambiant, obtenu par les étapes suivantes une réinitialisation et un déclenchement d’un troisième compteur (9) à chaque fois qu’au moins une photodiode (PDR, PDG, PDB) illuminée par le rayonnement lumineux ambiant atteint un seuil de décharge, le troisième compteur (9) étant alors cadencé par un signal d’horloge (CLK) ayant une deuxième fréquence (FH) et délivrant un troisième signal de sortie de compteur (SSCP), une génération d’un signal intermédiaire (SI) comportant un écrêtage (CLIP) et une inversion (INV) du troisième signal de sortie de compteur (SSCP), un sous-échantillonnage du signal intermédiaire (SI) à une troisième fréquence (FE) moins élevée que la deuxième fréquence (FH), et un filtrage passe-bande du signal intermédiaire échantillonné (SIE) de façon à générer le signal alternatif (SAN), le filtrage passe-bande comportant une fréquence de coupure haute déterminant ladite fréquence maximale du signal alternatif.
  7. 7. Circuit électronique, comprenant un premier compteur (18) cadencé à une première fréquence (Fl), un deuxième compteur (19), des moyens de contrôle (20) destinés à recevoir pendant un période de mesure un signal alternatif (SAN) dont la fréquence maximale possible est moins élevée que la première fréquence (Fl), et configurés pour déclencher le premier compteur (18), détecter, à partir du début de la période de mesure (PM), chaque passage par zéro du signal alternatif (SAN) selon un sens de passage prédéterminé, enregistrer la valeur courante du premier compteur (18) à chaque passage par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, déclencher, au premier passage par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, un deuxième compteur (19) avec une valeur de compteur initiale (NO), et incrémenter le deuxième compteur (19) à chaque passage ultérieur par zéro du signal alternatif (SAN) selon le sens de passage, et des moyens de calcul (21) configurés pour calculer, à la fin de la période de mesure (PM), la durée (T) d’une partie du signal alternatif (SAN) à prendre en compte en fonction de la première fréquence (Fl) et des première et dernière valeurs courantes enregistrées du premier compteur (18) et pour calculer la fréquence moyenne (Fac) du signal alternatif (SAN) en fonction ladite durée (T), la valeur de compteur initiale (NO) et de la dernière valeur du deuxième compteur (19).
  8. 8. Circuit électronique selon la revendication 7, dans lequel les premier et deuxième compteurs (18, 19) comportent respectivement une première valeur maximale (Vmaxl) et une deuxième valeur maximale (Vmax2), les moyens de contrôle (20) sont configurés pour stopper l’incrémentation du deuxième compteur (19) quand la valeur courante du premier compteur (18) atteint la première valeur maximale (Vmaxl), et les moyens de contrôle (20) sont configurés pour stopper l’enregistrement de la valeur courante du premier compteur quand la valeur du deuxième compteur (19) atteint la deuxième valeur maximale (Vmax2).
  9. 9. Circuit électronique selon la revendication 7 ou 8, dans lequel ledit sens de passage prédéterminé correspond à un passage du signal alternatif (SAN) par zéro à partir de ses valeurs positives.
  10. 10. Circuit électronique selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, comprenant en outre des moyens de détermination (El) de l’amplitude moyenne du signal alternatif, comportant un premier moyen de mesure (15) configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes positives (VCP) du signal alternatif (SAN), un deuxième moyen de mesure (16) configuré pour mesurer successivement des valeurs crêtes négatives du signal alternatif (SAN), et un moyen de comparaison (17) configuré pour comparer successivement les valeurs crêtes positives (VCP) mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives (|VCN|) mesurées et pour délivrer un signal d’amplitude (SAM) dont l’amplitude correspond à l’amplitude moyenne (Aac) du signal alternatif (SAN), l’amplitude du signal d’amplitude (SAM) correspond aux valeurs minimales entre les valeurs crêtes positives (VCP) mesurées et les valeurs absolues des valeurs crêtes négatives (|VCN|) mesurées.
  11. 11. Circuit selon l’une quelconque des revendications 7 à 10, dans lequel la période de mesure (PM) est ajustable.
  12. 12. Circuit électronique selon l’une quelconque des revendications 7 à 11, dans lequel le signal alternatif (SAN) est un signal alternatif numérique représentatif du niveau d’un rayonnement lumineux ambiant, et le circuit comprend en outre au moins une photodiode (PDR, PDG, PDB), un troisième compteur (9) configuré pour être cadencé par un signal d’horloge (CLK) ayant une deuxième fréquence (FH) de façon à délivrer un troisième signal de sortie de compteur (SSC), un module de contrôle (MCR, MCG, MCB) configuré pour réinitialiser et déclencher le troisième compteur (9) lorsque ladite au moins une photodiode (PDR, PDG, PDB) illuminée par un rayonnement lumineux ambiant atteint un seuil de décharge (VREF), et un étage de traitement (ET) comportant un module de traitement (10) configuré pour générer un signal intermédiaire (SI) par un écrêtage (CLIP) et une inversion (INV) du signal de sortie de compteur (SSC), un module d’échantillonnage (11) configuré pour sous-échantillonner le signal intermédiaire (SI) à une deuxième fréquence (F2) moins élevée que la première fréquence (Fl), et un module de filtrage (12) configuré pour effectuer un filtrage passebande du signal intermédiaire échantillonné (SIE) de façon à générer le signal alternatif (SAN), le filtrage passe-bande comportant une fréquence de coupure haute déterminant ladite fréquence maximale du signal alternatif.
  13. 13. Détecteur de niveau de luminosité ambiante (ALS), comprenant au moins un circuit (8) selon la revendication 12.
  14. 14. Appareil électronique (2), tel que téléphone portable cellulaire, tablette, ou ordinateur portable, comprenant au moins un détecteur (ALS) selon la revendication 13.
  15. 15. Véhicule automobile (1), comprenant au moins un détecteur (ALS) selon la revendication 13.
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