FR3070243A1

FR3070243A1 - Applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils.

Info

Publication number: FR3070243A1
Application number: FR1757795A
Authority: FR
Inventors: Alain Berhault; Camille Schreiber; Audrey Thenin; Eirc Caulier
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2017-08-22
Filing date: 2017-08-22
Publication date: 2019-03-01
Anticipated expiration: 2037-08-22
Also published as: FR3070243B1

Abstract

La présente invention concerne un applicateur pour l'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant : - une brosse (30) comportant : - une âme s'étendant selon un axe longitudinal, et - des poils maintenus par l'âme dans une portion de l'âme portant les poils, les poils ayant des extrémités libres définissant une surface enveloppe, la surface enveloppe présentant au moins un sillon (45), et - un peigne (50) comportant une pluralité de picots (51) portés par un support (52), le support étant engagé sur l'âme de la brosse.

Description

Domaine de l’invention

La présente invention concerne les applicateurs pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, notamment du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application comportant un récipient contenant le produit à appliquer et l’applicateur.

Art antérieur et objectifs de l’invention

On connaît de très nombreux applicateurs comportant une brosse ayant une âme formée de deux branches d’un fil métallique, torsadées entre elles et enserrant des poils. Les poils utilisés étant généralement de même longueur, la brosse présente, une fois les branches torsadées, une surface enveloppe de forme cylindrique de révolution. Une telle forme cylindrique de révolution présente une efficacité limitée en termes de chargement des cils en produit et de séparation de ceux-ci.

Des brosses à âme courbe et/ou avec des encoches ou facettes usinées ont été proposées.

On connaît de FR 2 821 536 une brosse à âme courbe présentant une section transversale qui varie sur au moins une portion de la longueur de la brosse de manière non homothétique.

On connaît de FR 2 836 800 une brosse comportant au moins une encoche, une section transversale de la brosse dans un plan coupant l’encoche étant non circulaire.

On connaît de US 2009/0199862 une brosse courbe présentant une surface enveloppe avec des facettes.

Il existe un besoin pour perfectionner les brosses, notamment pour bénéficier de brosses capables de maquiller de façon satisfaisante les cils et les sourcils, en apportant une charge de produit suffisante et un peignage satisfaisant.

Afin d’améliorer le peignage des cils, on a cherché à pourvoir des applicateurs avec une partie de peigne réalisée par injection de matière plastique. De tels applicateurs peuvent ainsi comporter un organe d’application comportant d’une part une partie de brosse, comportant une âme torsadée portant des poils et d’autre part une partie de peigne comportant des picots ou des dents sur un support. De tels applicateurs peuvent être appelés « brosses hybrides ».

On connaît par le brevet US 3 921 650 un applicateur de produit cosmétique comportant d’une part un peigne pour appliquer le mascara sur les cils et d’autre part une brosse utilisée pour séparer ceux-ci. Lorsqu’observé en section transversale, le peigne comporte une unique rangée de dents et la brosse s’étend continûment sur une étendue angulaire d’environ 180 degrés à l’opposé du peigne.

Par ailleurs, les demandes EP 1 475 013, US 2004/0221865 et WO 2008/069363 portent sur un applicateur de mascara comportant une partie de brosse pour appliquer le mascara sur les cils et une partie de peigne pour peigner les cils. La partie de brosse présente une ou plusieurs étendues angulaires dépourvues de poils, de manière à permettre la mise en place de la partie de peigne dans une étendue angulaire dépourvue de poils.

Il existe un besoin pour améliorer ces applicateurs et en particulier leur charge en produit après essorage. En effet, le récipient auquel est associé Γapplicateur est classiquement pourvu d’un organe d’essorage qui essuie la tige de l’applicateur lors de son extraction du récipient. Un compromis doit être trouvé concernant la quantité de produit qui est laissée sur l’organe d’application pour le maquillage. Un essorage trop vigoureux de l’organe d’application rend ce dernier trop peu chargeant et oblige l’utilisateur à replonger fréquemment l’applicateur dans le récipient. Un essorage insuffisant laisse un excès de produit difficile à gérer et peut conduire à des paquets de produit présents sur des cils mal séparés.

Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leurs performances, et plus particulièrement pour favoriser la création sur l’organe d’application de zones chargées en produit, qui permettent un maquillage aisé et une charge rapide et abondante des cils et/ou des sourcils, pour leur donner du volume dans un premier temps, tout en gardant une capacité élevée de séparation des cils et/ou des sourcils en seconde étape de maquillage.

L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour l’application d’un produit C sur les cils et/ou les sourcils, comportant :

- une brosse comportant :

une âme s’étendant selon un axe longitudinal X, et des poils maintenus par l’âme dans une portion de l’âme portant les poils, les poils ayant des extrémités libres définissant une surface enveloppe S, la surface enveloppe S présentant au moins un sillon, et

- un peigne comportant une pluralité de picots portés par un support, le support étant engagé sur l’âme de la brosse.

La présence du ou des sillons dans la brosse permet d’améliorer la charge en produit de l’applicateur, procurant pour le maquillage un surplus de produit dans le ou les sillons, ainsi que des zones relativement bien essorées, notamment les picots et les poils à l’extérieur des sillons. Le surplus de produit permet, dès la première application, une charge importante et satisfaisante en produit des cils et/ou des sourcils. Les zones plus essorées facilitent le peignage et la séparation des cils.

Dans l’invention, le sillon est visible lorsque le peigne est engagé sur la brosse. Dans un mode de réalisation, le sillon n’est pas ménagé sous le support du peigne.

L'axe longitudinal précité peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour la brosse, notamment lorsque la brosse présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de la brosse. De préférence, l'axe longitudinal est rectiligne. En variante, il est courbe.

Support

Le support peut comporter au moins une ouverture pour le passage des poils de la brosse et au moins une branche portant les picots. Le support peut notamment comporter entre une et six ouvertures, par exemple comporter deux ouvertures, voire trois ou quatre ouvertures.

Le support peut notamment comporter entre une et six branches, par exemple comporter deux branches, voire trois ou quatre branches.

Les ouvertures et les branches peuvent se succéder lorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal X. Une ouverture est alors située entre deux branches, et/ou une branche entre deux ouvertures.

Dans un mode de réalisation le support comporte une seule ouverture et une seule branche. Dans ce cas, l’ouverture peut s’étendre sur une étendue angulaire comprise entre 90° et 360°, mieux entre 120° et 350°, étant par exemple de l’ordre de 210°, par exemple 210° ± 10°.

Dans une variante de réalisation le support comporte deux ouvertures et deux branches. Dans ce cas, la ou les ouvertures peuvent s’étendre sur une étendue angulaire comprise entre 60° et 180°, mieux entre 90° et 160°, étant par exemple de l’ordre de 150°, par exemple 150° ± 10°.

Dans une variante de réalisation le support comporte trois ouvertures et trois branches. Dans ce cas, la ou les ouvertures peuvent s’étendre sur une étendue angulaire comprise entre 40° et 120°, mieux entre 50° et 100°, étant par exemple de l’ordre de 75°, par exemple 75° ± 5°.

Dans une variante de réalisation le support comporte quatre ouvertures et quatre branches. Dans ce cas, la ou les ouvertures peuvent s’étendre sur une étendue angulaire comprise entre 20° et 90°, mieux entre 30° et 80°, étant par exemple de l’ordre de 45°, par exemple 45° ± 5°.

Dans ce qui précède, l’étendue angulaire est mesurée dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X.

Les picots peuvent être disposés en au moins une rangée de picots, notamment une rangée longitudinale. Par « rangée longitudinale », on entend que les picots sont alignés le long ou de part et d’autre d’un axe de la rangée parallèle à l’axe longitudinal de la brosse. Une ou toutes les rangées de l’applicateur peuvent être longitudinales.

L’applicateur peut comporter une seule rangée de picots. En variante, l’applicateur comporte plusieurs rangées de picots. L’applicateur peut par exemple comporter deux rangées de picots, voire trois ou quatre rangées de picots.

Les rangées peuvent être disposées de manière régulière autour de l’axe longitudinal X. Dans le cas où l’applicateur comporte deux rangées de picots, celles-ci peuvent être disposées à 180° l’une de l’autre. Dans le cas où l’applicateur comporte trois rangées de picots, celles-ci peuvent être disposées à 120° les unes des autres. Dans le cas où l’applicateur comporte quatre rangées de picots, celles-ci peuvent être disposées à 90° les unes des autres.

La ou les rangée(s) de picots peuvent comporter entre 8 et 50 picots. Une rangée de picots peut comporter entre 10 et 45 picots, mieux entre 12 et 40 picots, notamment entre 15 et 35 picots. L’applicateur peut comporter entre 8 et 200 picots, mieux entre 10 et 160 picots, notamment entre 12 et 120 picots.

Sillon

L’applicateur peut ne comporter qu’un seul sillon unique. Dans le cas où l’applicateur comporte une seule rangée de picots, le sillon peut être disposé à l’opposé de celle-ci par rapport à l’axe longitudinal X. Dans ce cas, le sillon est par exemple disposé à 180° des picots.

En variante ou additionnellement, l’applicateur comporte au moins une étendue angulaire de poils pourvue d’un sillon et au moins une étendue angulaire de poils dépourvue de sillon, lorsqu’observé en section transversale.

L’applicateur peut comporter au moins un sillon disposé à égale distance de deux rangées de picots, lorsque l’applicateur est observé en section transversale. Dans le cas où l’applicateur comporte deux rangées de picots, un sillon peut être disposé à égale distance des deux rangées de picots. Dans ce cas, le sillon est par exemple à 90° des picots.

En variante, l’applicateur comporte plusieurs sillons. Ceux-ci peuvent être longitudinaux. L’applicateur peut comporter deux sillons, voire trois ou quatre sillons.

Les sillons peuvent être disposés de manière régulière autour de l’axe longitudinal X. Dans le cas où l’applicateur comporte deux sillons, ceux-ci peuvent être disposés à 180° l’un de l’autre. Dans le cas où l’applicateur comporte trois sillons, ceux-ci peuvent être disposés à 120° les uns des autres. Dans le cas où l’applicateur comporte quatre sillons, ceux-ci peuvent être disposés à 90° les uns des autres.

Les sillons peuvent être alignés entre eux. Dans le cas d’une pluralité de sillons, on additionne les longueurs des sillons pour déterminer la longueur totale dudit au moins un sillon.

Ledit au moins un sillon peut présenter une étendue angulaire a, dans un plan de coupe transversal à l’âme, comprise entre 20° et 90°, étant par exemple comprise entre 30° et 80°, mieux entre 40° et 70°, étant notamment de l’ordre de 45°, par exemple 45° ± 5°.

Au moins un sillon peut présenter une section transversale sensiblement en forme de V. En variante, la section transversale dudit au moins un sillon forme sensiblement un U.

Dans un mode de réalisation, ledit au moins un sillon peut être continu longitudinalement. En variante, un sillon peut être non-continu. Autrement dit, un sillon peut comporter une succession de tronçons de sillon alignés entre eux, le long de l’axe longitudinal X.

L’applicateur peut être dépourvu de sillon ou de découpe dans les poils de la brosse au droit des picots. Autrement dit, la brosse comporte des poils au niveau des picots, lesquels peuvent être écrasés par le support portant les picots.

En variante, la brosse peut comporter une ou plusieurs découpes au droit du support portant les picots. Dans ce cas, la ou les découpe(s) au droit des picots s’ajoute(nt) au(x) sillon(s) de la brosse.

Brosse

La brosse peut comporter entre 100 et 300 poils, mieux entre 150 et 250 poils, par exemple environ 200 poils. Ainsi, la brosse comporte un nombre de poils relativement faible, ce qui permet de favoriser l’écrasement de ceux-ci lors de l’engagement du support du peigne sur l’âme de la brosse. Les poils de la brosse peuvent être en partie écrasés entre l’âme et le support. En particulier, les poils de la brosse disposés sous des branches du support peuvent être écrasés sous celles-ci.

L’âme de la brosse peut être constituée d’un fil replié en U et torsadé pour former des spires, l’âme comportant entre 10 et 30 spires, mieux entre 15 et 25 spires, par exemple environ 17 spires.

Lorsque l’âme est torsadée, le nombre de poils par spire peut ainsi être supérieur à 5, mieux entre 10 et 30 poils par spire, étant par exemple de l'ordre de 12 poils par spire de l’âme. Par « nombre de poils par spire », on désigne le nombre d’extrémités de poils dénombré pour une rotation de 180° autour de l’axe longitudinal de l’âme.

L’âme peut être torsadée à gauche ou à droite. Les poils peuvent s’étendre à partir de l’âme selon deux nappes hélicoïdales. Le nombre de spires correspond à la somme des révolutions autour de l’âme des deux nappes. Les poils peuvent être en une matière naturelle ou synthétique, par exemple choisie parmi PP, PA, PET, PS, PE ou PVC. Les poils peuvent comporter une charge magnétique ou visant à améliorer le glissement, par exemple du graphite, du PTFE ou du bisulfure de molybdène.

Ledit au moins un sillon se distingue de la gorge hélicoïdale créée (dite « effet de spire ») lorsque l’âme est torsadée.

Le support du peigne peut comporter un logement à l’une de ses extrémités. Le logement permet l’insertion de l’âme de la brosse dans le support du peigne. Le logement peut être de forme générale cylindrique.

La brosse peut s’étendre selon un axe longitudinal X courbe, dans un plan de courbure P. La surface enveloppe S de la brosse peut présenter une portion convexe et une portion concave opposée à la portion convexe du fait de la courbure de l’âme. Par « portion convexe » et « portion concave », on entend, au sens de l’invention, une « portion convexe vers l’extérieur » et une « portion concave vers l’extérieur », respectivement, c’est-à-dire telle que vue par un observateur de la brosse, lorsqu'observée selon une direction perpendiculaire au plan de courbure.

Au moins un sillon peut présenter une symétrie par rapport au plan de courbure P. Le sillon peut être centré sur un plan médian pour la courbure de l’âme.

Le sillon peut être disposé dans la partie concave de la surface enveloppe S. On peut ainsi créer une zone de charge à l’intérieur de la zone de la brosse courbe qui est la moins accessible pour le produit, c’est-à-dire du côté concave dans lequel les poils sont resserrés du fait de la courbure de la brosse.

En effet, quand on courbe les brosses, les poils s’écartent du côté convexe et se rapprochent du côté concave dans le creux de la brosse. Les poils rapprochés laissent moins de place au produit. Ainsi, on crée un espace entre les poils dans la zone du sillon, qui est rempli par les poils lors de la courbure de l’âme. Le ou les sillons formés dans la brosse permettent d’aérer le côté concave de la brosse. Us améliorent les propriétés de chargement et de courbure des cils du côté concave de la brosse.

Dans un mode de réalisation, l’applicateur peut être dépourvu de sillon dans la portion concave de la surface enveloppe et comporter un sillon dans la portion convexe de la surface enveloppe.

En variante, l’applicateur peut être dépourvu de sillon dans la portion convexe de la surface enveloppe.

En variante, l’applicateur peut comporter un sillon dans la portion concave et un sillon dans la portion convexe.

En variante encore, la brosse est dépourvue de courbure et s’étend de manière rectiligne.

Le sillon peut être rectiligne ou non rectiligne. Dans un mode de réalisation, le sillon est hélicoïdal autour de l’axe longitudinal X.

Le sillon peut s’étendre longitudinalement, sur au moins une partie de la longueur L de la portion de l’âme portant les poils.

Le sillon peut s’étendre longitudinalement, dans la partie concave de la surface enveloppe (S), sur au moins une partie de la longueur de la portion de l’âme portant les poils, ledit au moins un sillon présentant une longueur totale supérieure ou égale à 50%, mieux au moins 60%, voire au moins 70%, de la longueur de la portion de l’âme portant les poils. Les longueurs sont mesurées après redressement de l’âme pour la rendre rectiligne ou sur une ébauche de la brosse avant courbure de l’âme.

Ledit au moins un sillon peut être configuré de telle sorte qu’il n’est sensiblement pas visible au moins lorsque la brosse est observée selon une direction perpendiculaire au plan de courbure de l’âme. En particulier, moins de 10% de la surface totale du sillon peut être visible selon cette direction.

La longueur de la portion de l’âme portant les poils peut être comprise entre 15 mm et 45 mm, mieux entre 20 mm et 40 mm, par exemple entre 25 mm et 35 mm. Ledit au moins un sillon peut s’étendre, le long de la brosse, sur une longueur totale comprise entre 8 mm et 23 mm, notamment comprise entre 11 mm et 21 mm, voire comprise entre 13 mm et 18 mm.

Au moins une partie du fond dudit au moins un sillon peut être confondue avec l’âme. Par «fond du sillon », on entend la partie du sillon la plus proche de l’âme. Le fond peut être formé par une ligne ou un point. Le sillon, outre le fond, comporte des flancs, s’étendant à partir du fond du sillon. L’ensemble de la surface formée par les flancs et le fond forme la surface totale du sillon. Le fond du sillon peut être non visible lorsque la brosse est observée selon une direction perpendiculaire au plan de courbure de l’âme.

Le fond dudit au moins un sillon peut être à une distance minimale de l’âme comprise entre 0 et 5 mm, de préférence entre 1 mm et 4 mm. Le fond dudit au moins un sillon peut être courbe ou plan. Le cas échéant, il présente avantageusement une courbure sensiblement similaire à celle de l’âme, étant alors parallèle à l’axe longitudinal courbe de celle-ci. En variante, on peut prévoir que la courbure du fond du sillon soit différente de la courbure de l’âme.

Ledit au moins un sillon présente, par exemple, une profondeur maximale comprise entre 1 mm et 5 mm. La largeur maximale dudit au moins un sillon eut être inférieure à 6 mm, notamment être comprise entre 1 mm et 5 mm.

Ledit au moins un sillon peut présenter une symétrie par rapport au plan de courbure et/ou par rapport au plan médian perpendiculaire au plan de courbure. Lorsqu’il y a au moins deux sillons, ceux-ci peuvent être sensiblement identiques entre eux et présenter une symétrie par rapport au plan de courbure et/ou au par rapport à un plan médian perpendiculaire au plan de courbure.

Ledit au moins un sillon peut être plus profond que large. La largeur du sillon peut être constante ou variable. De même, la profondeur du sillon peut être constante ou variable.

L’âme peut être sans coude ponctuel, c’est-à-dire que sa courbure est répartie sur sa longueur.

Le rayon de courbure de l’axe longitudinal de l’âme peut être compris entre 20 mm et 60 mm, par exemple de l’ordre de 45 mm.

Peigne

Par « picot », on désigne un élément en saillie individualisable destiné à venir en engagement avec les cils et/ou les sourcils. Les picots peuvent être réalisés dans la même matière que le support ou dans une matière différente.

On peut notamment jouer, lors de la fabrication de l'organe d'application, sur la hauteur et la forme des picots pour ajuster le niveau de charge en produit de l’applicateur après essorage.

La distribution des picots et notamment des picots d’une rangée de picots peut permettre d’obtenir un bon compromis entre la possibilité d’accumuler du produit entre les picots et créer ainsi des réserves de produit, et de bonnes performances en termes de séparation des cils.

Les rangées longitudinales sont de préférence rectilignes. L’axe de chaque rangée longitudinale est de préférence parallèle à l’axe longitudinal X.

Les picots de deux rangées longitudinales adjacentes sont de préférence non jointifs à leur base.

Les picots s’étendent avantageusement à partir du support et tout autour de celui-ci.

Au moins un picot peut s’étendre à partir de l’âme selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface du support, au point de raccordement du picot au support. De préférence, les picots s’étendent chacun à partir du support selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface du support, au point de raccordement des picots au support.

Cet axe d'élongation peut être radial ou non radial, par rapport à l’axe longitudinal X de la brosse.

En variante, l’axe d’élongation des picots forme un angle différent de 90° avec la surface du support au point de raccordement des picots au support.

Tous les picots peuvent être identiques.

En variante, les picots peuvent comporter des picots de tailles inégales, notamment de hauteurs inégales et/ou de sections à leur base inégales, de préférence au moins trois picots de tailles inégales, notamment de hauteurs inégales et/ou de sections à leur base inégales.

Chacune desdites rangées peut comporter une succession de picots de tailles inégales.

Picots

La hauteur d’au moins un picot, mieux de chaque picot ou de la majorité des picots, mesurée à partir du support jusqu’à l’extrémité libre du picot, et perpendiculairement à l’axe longitudinal, peut être comprise entre 0,5 mm et 4 mm.

De préférence, la hauteur des picots varie lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal.

Les picots sont avantageusement de forme conique. Dans des variantes, les picots sont de toute autre forme, notamment de forme semi-conique, cylindrique ou effilée, tronconique ou pyramidale, notamment à base hexagonale. Les picots peuvent être tels que décrit dans la demande EP3010367. Lorsque les picots sont de forme effilée, par exemple conique ou semi-conique, le degré de convergence en direction du sommet, c’est-à-dire l’angle au sommet du cône dans le cas de surfaces coniques ou semi-conique, peut varier entre deux picots au moins de la rangée.

Tous les picots des rangées peuvent avoir une forme similaire, par exemple conique. En variante, plusieurs picots d’une même rangée au moins présentent des formes non similaires, avec par exemple des picots semi-coniques et des picots coniques.

La section transversale des picots peut être de forme sensiblement semicirculaire (dite demi-lune), circulaire, elliptique ou semi-elliptique, ou être autre encore, par exemple polygonale, notamment hexagonale.

Au moins un picot peut être terminé par une extrémité libre arrondie, notamment hémisphérique ou demi-hémisphérique, dont le rayon de courbure est par exemple compris entre 0,08 mm et 0,2 mm.

Les picots peuvent avoir une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 0,9 mm, mieux entre 0,3 mm et 0,8 mm. Par « épaisseur d'un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, perpendiculairement à l'axe d'élongation du picot et à l’axe longitudinal de l’âme.

Les picots peuvent avoir une largeur comprise entre 0,2 mm et 1,2 mm, mieux entre 0,3 mm et 1 mm. Par « largeur d’un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, selon l’axe longitudinal de l’âme.

Le support et/ou les picots peuvent être moulés dans une même matière, ou en variante peuvent être réalisés dans au moins deux matières différentes. Dans des variantes, les picots sont surmoulés sur le support, ou réalisés par bi-injection.

Le support et/ou les picots sont de préférence réalisés dans une matière thermoplastique, notamment dans une matière thermoplastique élastomère.

Applicateur

L’applicateur peut comporter une tige portant à une première extrémité l’organe d’application comportant la brosse sur laquelle est engagé le peigne, la tige pouvant être fixée à une deuxième extrémité à un organe de préhension.

L’organe d’application peut être fixé sur la tige par encliquetage, collage, soudage, sertissage, matriçage, agrafage, insertion à force, à froid ou à chaud, par exemple par montage d'un embout de l’organe d’application dans un logement de la tige. En variante, la tige est reçue dans un logement prévu dans l’organe d’application.

Dans un mode de réalisation, c’est la brosse qui est fixée à la tige, le peigne étant engagé sur la brosse.

La tige et le peigne peuvent encore être moulés d’une seule pièce, dans la même matière thermoplastique ou non.

Les picots du peigne peuvent être réalisés dans une matière plus ou moins rigide qu’une matière utilisée pour réaliser la tige de l’applicateur.

L’organe d’application peut s’étendre selon un axe longitudinal faisant en au moins un point de sa longueur un angle non nul avec l’axe longitudinal de la tige à laquelle est fixé l’organe d’application. L’organe d’application peut être coudé au niveau de son raccordement à la tige.

La tige peut comporter une première portion, rigide, prolongée du côté distal par une deuxième portion, plus souple, par exemple en élastomère, portant l’organe d’application.

La longueur apparente de l’organe d’application peut être comprise entre 18 mm et 35 mm, mieux entre 22 mm et 30 mm, étant par exemple égale à 27 mm environ.

Dispositif de conditionnement et d’application

L’invention porte également sur un dispositif de conditionnement et d’application, comportant :

- un récipient contenant un produit à appliquer,

- un applicateur selon l'invention, tel que défini plus haut.

L’organe de préhension de l’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient.

Le récipient peut être pourvu d’un organe d’essorage pour retirer l’excès de produit présent sur la tige et sur l'organe d'application. Cet organe d’essorage comporte par exemple une lèvre réalisée dans un matériau élastomère, définissant un orifice d’essorage qui est de préférence de section circulaire, dont le diamètre correspond sensiblement à celui de la tige.

Le produit est de préférence un mascara.

Procédé de fabrication

Selon un autre de ses aspects, l’invention porte sur un procédé de fabrication d’un applicateur tel que défini ci-dessus, comportant les étapes suivantes :

i. prendre une ébauche de brosse comportant une âme et des poils, s’étendant selon un axe longitudinal X, ii. former au moins un sillon s’étendant longitudinalement, sur au moins une partie de la longueur L de la portion de l’âme portant les poils, iii. insérer la brosse dans un peigne.

L’étape de formation dudit au moins un sillon peut être réalisée par fusion de poils, notamment par rayonnement laser, ou par usinage, notamment par fraisage. Ledit au moins un sillon peut être réalisé encore en les amenant au contact d’une forme chaude, le matériau des poils étant alors choisi de manière à permettre aux poils de fondre au contact de celle-ci. Ledit au moins un sillon peut également être réalisé par usinage de la brosse, notamment par fraisage.

Dans un mode de réalisation particulier, ledit au moins un sillon est formé au moins en partie jusqu’à l’âme.

Ledit au moins un sillon peut être partiellement effacé lors de la courbure de ame.

Procédé de maquillage

L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils ou sourcils dans lequel on utilise la brosse de l’applicateur selon l’invention en particulier pour charger les cils ou sourcils et le peigne en particulier pour les séparer.

Description détaillée

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 représente, en couple longitudinale, schématique et partielle, un exemple de dispositif de conditionnement et d’application selon l’invention,

- la figure 2 est une vue de côté d’un exemple d’organe d’application selon l’invention,

- la figure 3 est une vue de la brosse de la figure 2 selon la flèche III,

- la figure 4 est une vue schématique de côté de la brosse de la figure 2,

- la figure 5 en est une vue selon la flèche V de la figure 4,

- la figure 6 est une vue schématique de côté du peigne de la figure 2,

- les figures 7 et 8 en sont des vues respectivement selon les flèches VII et VIII de la figure 6,

- la figure 9 en est une vue du détail IX de la figure 6,

- les figures 10a et 10b sont respectivement des vues de côté selon les flèches A et B d’une variante de réalisation,

- la figure 10c en est une vue selon la flèche C de la figure 10b,

- les figures lia et 11b sont respectivement des vues de côté selon les flèches A et B du peigne des figures 10a-10c,

- la figure 1 le en est une vue selon la flèche C de la figure 1 lb,

- les figures 12a et 12b sont respectivement des vues de côté selon les flèches A et B de la brosse des figures 10a-10c,

- la figure 12c en est une vue selon la flèche C de la figure 12b,

- la figure 13a est une vue schématique de côté d’une variante de réalisation,

- la figure 13b en est une vue selon la flèche B de la figure 13 a,

- la figure 14a est une vue schématique de côté du peigne de la figure 13 a, et

- la figure 14b en est une vue selon la flèche B de la figure 14a.

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. Leur description n’est pas reprise en regard de chacune des figures, seules les principales différences entre les modes de réalisation étant mentionnées.

Le dispositif 1 de conditionnement et d’application représenté à la figure 1 comporte un récipient 2 contenant un produit C à appliquer sur les cils ou les sourcils, et un applicateur 3 pouvant, dans l’exemple considéré, se fixer de façon amovible sur le récipient 2. Le produit C comporte par exemple un ou plusieurs pigments, notamment un oxyde de fer. Il s’agit par exemple d’un mascara.

L’applicateur 3 comporte une tige 5 d’axe longitudinal Y, munie à une extrémité distale 5a d’un organe d’application 10 selon l’invention, et à l’autre extrémité d’un organe de préhension 11, constituant également un capuchon de fermeture étanche du récipient 2. Ce dernier comporte, comme on peut le voir notamment à la figure 1, un corps 13 pourvu supérieurement d’un col fileté 14, sur lequel l’organe de préhension 11 peut se visser pour fermer de façon étanche le récipient 2. En variante, la fixation de l’applicateur sur le récipient peut s’effectuer autrement, notamment par le biais d’un dispositif d’encliquetage ou d’un système à baïonnette.

Le col 14 peut accueillir, comme illustré, un organe d’essorage 20, qui est par exemple rapporté dans le col 14. Cet organe d’essorage 20 comporte une lèvre 26 définissant un orifice d’essorage de diamètre adapté à celui de la tige 5.

L’organe d’application 10 peut être fixé, de façon conventionnelle, dans un logement prévu à l’extrémité distale 5a de la tige 5, laquelle est avantageusement réalisée dans une matière thermoplastique.

L’organe d’application 10, représenté aux figures 2 et 3, comporte d’une part une brosse 30 comportant une âme 40 s’étendant selon un axe longitudinal X, et des poils maintenus par l’âme, les poils 41 ayant des extrémités libres définissant une surface enveloppe S, et d’autre part un peigne 50 comportant une pluralité de picots 51 portés par un support 52, le support 52 étant engagé sur l’âme 40 de la brosse.

On a représenté isolément la brosse 30 aux figures 4 et 5. Elle comporte une âme métallique torsadée 40 comportant une portion 43 portant des poils 41. L’âme est fixée à une extrémité proximale 40a dans le logement correspondant de la tige 5, par une portion dépourvue de poils, laquelle peut être d’une longueur de l’ordre de 8 mm. La portion 43 de l’âme portant les poils présente une extrémité libre 40b.

L’âme 40 est formée classiquement par deux branches d’un fil métallique replié en U, les poils 41 étant pris entre les spires de l’âme 40 ainsi torsadée. Le diamètre du fil métallique est par exemple compris entre 0,1 et 1 mm. Le diamètre des poils est par exemple compris entre 0,06 et 0,35 mm.

Les extrémités libres des poils 41 définissent, comme illustré sur la figure 5, une surface enveloppe S de la brosse 30.

Les poils 41 s’étendent sur la portion 43 de l’âme présentant une longueur L de l’âme de préférence comprise entre 25 mm et 35 mm, par exemple égale à 30 mm, mesurée après redressement de l’âme 40 ou sur une ébauche de la brosse avant courbure de l’âme comme visible sur la figure 3.

Dans l’exemple illustré, la surface enveloppe S présente en outre une forme tronconique à proximité de l’extrémité distale 40b de l’âme.

La surface enveloppe S présente selon l’invention un sillon 45, représenté en pointillés sur les figures 3 et 5, s’étendant longitudinalement.

Dans l’exemple décrit, l’applicateur comporte un sillon 45 unique. Le sillon 45 présente une étendue angulaire a, dans un plan de coupe transversal à l’âme, de l’ordre de 43°. La section transversale dudit au moins un sillon forme sensiblement un U.

Dans l’exemple illustré, le sillon 45 ne s’étend pas sur toute la longueur L de la portion 43 de l’âme portant les poils 4L Le fond 46 du sillon 45 est par exemple à une distance d de l’âme 40 égale à 3 mm dans la partie centrale du sillon 45 la plus profonde de celui-ci.

Pour réaliser la brosse 30, on prend une ébauche de brosse comportant une âme 40 et des poils 41 s’étendant selon un axe longitudinal rectiligne Y, puis on forme, avantageusement par fusion des poils 41 à l’aide d’un rayonnement laser ou par usinage des poils 41, notamment par fraisage, au moins un sillon 45 s’étendant longitudinalement sur au moins une partie de la longueur de la portion 43 de l’âme 40 portant les poils 41, comme visible sur la figure 5.

Lorsqu’observé de côté, dans une direction perpendiculaire au plan de la figure 4, le sillon 45 n’est sensiblement pas visible.

Par ailleurs, on a représenté isolément le peigne 50 aux figures 6 à 9.

Le support 52 du peigne 50 comporte dans l’exemple décrit trois ouvertures 54 pour le passage des poils de la brosse et trois branches 55 portant les picots 51.

Dans le mode de réalisation illustré, les ouvertures 54 s’étendent sur une étendue angulaire γι de l’ordre de 76°. Les branches 55 s’étendent sur une étendue angulaire “p de l’ordre de 44°.

Une ouverture succède à une branche, et une branche à une ouverture. Les ouvertures et les branches se succèdent lorsque l’on se déplace autour de l’axe longitudinal X. Une ouverture est située entre deux branches, et une branche entre deux ouvertures.

L’applicateur est dans l’exemple décrit dépourvu de sillon ou découpe dans les poils de la brosse au droit des picots. Autrement dit, la brosse comporte des poils au niveau des picots, lesquels sont écrasés par le support 52 portant les picots.

Chaque branche 54 porte une rangée longitudinale de picots 51. Les rangées sont disposées de manière régulière autour de l’axe longitudinal X. Celles-ci sont ici disposées à 120° les unes des autres.

Le support du peigne comporte en outre un logement 60 à l’une de ses extrémités libres. Ce logement permet l’insertion de l’âme de la brosse dans le support du peigne et peut être de forme générale cylindrique.

On peut utiliser pour mouler le peigne 50 toute matière thermoplastique, relativement rigide ou non, par exemple du SEBS, une silicone, du latex, un matériau à glissement renforcé, du butyle, de l'EPDM, un nitrile, un élastomère thermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle, une polyoléfine telle que du PE ou PP, du PVC, de l’EVA, du PS, SEBS, SIS, du PET, du POM, du PU, SAM, du PA, du PMMA. On peut aussi utiliser une céramique, par exemple à base d’alumine, une résine, par exemple de type urée-formol, éventuellement une matière chargée de graphite. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous les marques Teflon®,

Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, Pollobas®, cette liste n'étant pas limitative. Dans un mode de réalisation, le peigne est réalisé en SEBS.

Dans l’exemple qui vient d’être décrit, l’axe longitudinal X est rectiligne. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention s’il en est autrement.

Dans l’exemple illustré aux figures 10a à 10c, l’organe d’application s’étend selon un axe longitudinal X courbe, dans un plan de courbure P qui est le plan de la figure 10a. Ce plan de courbure P est un plan de symétrie pour l’organe d’application dans cet exemple. L’organe d’application est courbé sur toute la longueur de la portion 43.

La surface enveloppe S, illustrée aux figures 12a-12c, présente une portion convexe 33 vers l’extérieur et une portion concave 34 vers l’extérieur, opposée à la portion convexe 33, du fait de la courbure de l’âme 40.

Dans l’exemple illustré, le sillon 45 est centré sur le plan P pour la courbure de l’âme 40. Dans l’exemple illustré, le plan de courbure P est un plan de symétrie pour le sillon 45.

Le sillon 45 est disposé dans la partie concave 34 de la surface enveloppe S. On peut ainsi créer une zone de charge à l’intérieur de la zone de la brosse courbe qui est la moins accessible pour le produit, c’est-à-dire du côté concave dans lequel les poils sont resserrés du fait de la courbure de la brosse.

En outre, l’applicateur est dépourvu de sillon dans la portion convexe 33 de la surface enveloppe.

En ce qui concerne la fabrication de l’applicateur, après avoir réalisé l’ébauche avec le sillon 45, on courbe l’âme 40 selon le plan de courbure P, de telle sorte que, dans cet exemple, le plan de courbure P forme un plan de symétrie pour le sillon 45, et que celui-ci se trouve dans la portion concave 31 de la surface-enveloppe S.

Par ailleurs, ce mode de réalisation diffère du précédent par le nombre de branches et d’ouvertures du support.

Le support 52 comporte ici deux ouvertures 54 et deux branches 55. Dans ce cas, la ou les ouvertures peuvent s’étendre sur une étendue angulaire qui est de l’ordre de 150°. Le peigne comporte deux rangées de picots, disposées à 180° l’une de l’autre. Le sillon 45 est disposé à égale distance des deux rangées de picots. Dans ce cas, le sillon est à 90° des picots.

Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le support comporte un nombre de branche(s) et d’ouverture/s) différent.

Dans une variante de réalisation illustrée aux figures 13a à 14b, le support comporte quatre ouvertures 54 et quatre branches 55. Dans ce cas, la ou les ouvertures est par exemple de l’ordre de 45°. Le peigne comporte quatre rangées de picots, disposées à 90° les unes des autres. L’applicateur comporte une étendue angulaire de poils pourvue d’un sillon et trois étendue angulaire de poils dépourvue de sillon, lorsqu’observé en section transversale.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées. La surface enveloppe peut présenter des formes générales variées.

La brosse peut comporter tout agent bactéricide comme des sels d’argent, de cuivre, des conservateurs ainsi qu’au moins un agent conservateur du produit C.

Le support et/ou les picots peuvent, en outre, comporter des particules, par exemple une charge, notamment un composé magnétique, bactériostatique ou absorbeur d’humidité, ou encore un composé destiné à créer à la surface des picots une rugosité ou à favoriser le glissement des cils et/ou des sourcils sur les picots. L'un au moins du support et d’un picot peut être floqué, ou recevoir tout traitement à chaud ou mécanique.

D’autres agencements de picots peuvent être réalisés.

Les picots peuvent être autres que des picots droits de section semi-circulaire.

Claims

REVENDICATIONS

1. Applicateur (3) pour l’application d’un produit C sur les cils et/ou les sourcils, comportant :

- une brosse (30) comportant :

une âme (40) s’étendant selon un axe longitudinal (X), et des poils (41) maintenus par l’âme (40) dans une portion (43) de l’âme portant les poils, les poils (41) ayant des extrémités libres définissant une surface enveloppe (S), la surface enveloppe (S) présentant au moins un sillon (45), et

- un peigne (50) comportant une pluralité de picots (51) portés par un support (52), le support étant engagé sur l’âme de la brosse.
2. Applicateur selon la revendication précédente, le support (52) comportant au moins une ouverture (54) pour le passage des poils de la brosse et au moins une branche (55) portant les picots (51).
3. Applicateur selon l’une des revendications précédentes, les picots (51) étant disposés en au moins une rangée de picots, notamment une rangée longitudinale.
4. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, la ou les rangée(s) de picots comportant entre 8 et 50 picots (51 ).
5. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, ne comportant qu’un seul sillon (45) unique.
6. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, la brosse s’étendant selon un axe longitudinal (X) courbe, dans un plan de courbure (P).
7. Applicateur selon la revendication précédente, dans laquelle ledit au moins un sillon (45) présente une symétrie par rapport au plan de courbure (P).
8. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit au moins un sillon (45) étant continu longitudinalement.
9. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, la brosse (30) comportant entre 100 et 300 poils, mieux entre 150 et 250 poils.
10. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’âme (40) de la brosse (30) étant constituée d’un fil replié en U et torsadé pour former des spires, l’âme comportant entre 10 et 30 spires, mieux entre 15 et 25 spires.
11. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, le support (52) du peigne comportant un logement (60) à l’une de ses extrémités.
12. Dispositif de conditionnement et d’application, comportant :

- un récipient contenant un produit (C) à appliquer,

- un applicateur (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes.
13. Procédé de fabrication d’un applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, comportant les étapes suivantes :

i. prendre une ébauche de brosse comportant une âme (40) et des poils (41), s’étendant selon un axe longitudinal (X), ii. former au moins un sillon (45) s’étendant longitudinalement, sur au moins une partie de la longueur (L) de la portion (43) de l’âme (40) portant les poils (41), iii. insérer la brosse (30) dans un peigne (50).
14. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel l’étape de formation dudit au moins un sillon (45) est réalisée par fusion de poils, notamment par rayonnement laser, ou par usinage, notamment par fraisage.