FR3064790B1 - Machine et procede de fonctionnement pour identifier un recepisse de pari frauduleux - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé d'identification d'un récépissé de pari falsifié, comprenant les étapes de : -illuminer une face d'un récépissé de pari (6) comportant un identifiant individuel de pari par une source lumineuse (21) comportant une composante dans le spectre visible ; -numériser dans le spectre visible une image de ladite face du récépissé de pari, durant l'illumination dans le spectre visible ; -illuminer ladite face du récépissé de pari par une source lumineuse (22) comportant une composante dans le spectre infrarouge ; -numériser dans le spectre infrarouge une image de ladite face du récépissé de pari, durant l'illumination dans le spectre infrarouge ; -comparer automatiquement lesdites images numérisées du récépissé de pari et déterminer que le récépissé est falsifié si le contraste entre l'identifiant individuel sur ces images numérisées est inférieur à un seuil.

Description

MACHINE ET PROCEDE DE FONCTIONNEMENT POUR IDENTIFIER UN RECEPISSE DE PARI FRAUDULEUX
La présente invention concerne un procédé de sécurisation d'une transaction par récépissé de prise de pari, et une machine destinée à la mise en œuvre d’un procédé de sécurisation d’une telle transaction.
Des procédés de prise de paris utilisent généralement un serveur central mémorisant un numéro d'enregistrement individuel pour chaque pari et les conditions du pari. Ce serveur communique avec des terminaux disséminés chez des commerçants en charge de la prise de paris. Par l’intermédiaire des terminaux, les commerçants enregistrent les différents paris des clients sur le serveur central.
Lors de la prise de pari, le commerçant imprime un récépissé par l’intermédiaire de son terminal. Le récépissé est issu d’un rouleau de papier d’impression thermique. Le numéro d’enregistrement individuel est imprimé sur le récépissé. Le récépissé imprimé est remis au parieur.
Lorsque le parieur gagne son pari, il fournit son récépissé au commerçant. Le commerçant se connecte au serveur central pour vérifier que le numéro d'enregistrement individuel correspond bien à un pari gagnant. Si tel est le cas, le serveur central renvoie au commerçant le montant à verser au parieur.
Pour ce type de transaction, les paris sont anonymes. Les gains sont ainsi versés au porteur du récépissé gagnant. Un fraudeur pourrait frauduleusement reproduire un récépissé gagnant, par exemple par photocopie ou par numérisation/impression. Le fraudeur pourrait ensuite se faire verser les gains en se présentant à un commerçant avant le titulaire du récépissé gagnant.
Afin de limiter ce risque, il est connu d’imprimer les récépissés sur des rouleaux comportant des codes barres imprimés par des encres spéciales. Par vérification de la présence de ces codes barres, le commerçant peut identifier de faux récépissés. La reproduction de tels codes barres étant délicate, la fraude est rendue plus difficile. La production de tels rouleaux est toutefois relativement coûteuse. L’invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. Un but de l'invention est notamment de proposer une solution de sécurisation d'une transaction par récépissé de prise de pari, qui soit sûre et ne nécessite pas l’utilisation de codes barres imprimés avec des encres spéciales. L’invention porte ainsi sur un procédé d’identification d’un récépissé de pari falsifié, comprenant les étapes de : -illuminer une face d’un récépissé de pari comportant un identifiant individuel de pari par une source lumineuse comportant une composante dans le spectre visible ; -numériser dans le spectre visible une image de ladite face du récépissé de pari, durant l’illumination dans le spectre visible ; -illuminer ladite face du récépissé de pari par une source lumineuse comportant une composante dans le spectre infrarouge ; -numériser dans le spectre infrarouge une image de ladite face du récépissé de pari, durant l’illumination dans le spectre infrarouge ; -comparer automatiquement lesdites images numérisées du récépissé de pari et déterminer que le récépissé est falsifié si le contraste entre l’identifiant individuel sur ces images numérisées est inférieur à un seuil. L’invention porte également sur les variantes suivantes. L’homme du métier comprendra que chacune des caractéristiques des variantes suivantes peut être combinée indépendamment aux caractéristiques ci-dessus, sans pour autant constituer une généralisation intermédiaire.
Selon une variante, lesdites étapes d’illumination sont mises en oeuvre séquentiellement.
Selon encore une variante, le procédé comprend une étape de recherche d’un marquage dans ladite image numérisée dans le spectre infrarouge, et une étape de détermination que le récépissé est falsifié en l’absence d’identification dudit marquage.
Selon une autre variante, le procédé comprend les étapes de : -extraction d’un motif dans l’image numérisée dans le spectre visible; -identification du motif dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge
J -détermination du rapport de contraste entre le motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible et le motif dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge ; -application du rapport de contraste au motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible pour générer un motif atténué ; -soustraction du motif atténué de l’image numérisée dans le spectre infrarouge pour générer une image corrigée ; -déterminer la présence d’un marquage résiduel dans l’image corrigée et déterminer que le récépissé est falsifié si le marquage résiduel est absent ou incorrect dans l’image corrigée.
Selon encore une autre variante, ladite numérisation dans le spectre infrarouge est réalisée en en éliminant le spectre visible. L’invention porte également sur une machine d’identification d’un récépissé de pari falsifié, comprenant : -un réceptacle de réception d’un récépissé de pari ; -une source lumineuse dans le spectre visible, susceptible d’illuminer l’intérieur du réceptacle ; -une source lumineuse dans le spectre infrarouge, susceptible d’illuminer l’intérieur du réceptacle ; -un organe de numérisation susceptible de numériser une image dans le spectre visible du contenu du réceptacle ; -un organe de numérisation susceptible de numériser une image dans le spectre infrarouge, en synchronisme avec une illumination par la source lumineuse dans le spectre infrarouge ; -un dispositif de traitement configuré pour comparer automatiquement une image du contenu du réceptacle numérisée dans le spectre infrarouge et une image du contenu du réceptacle numérisée dans le spectre visible, et pour déterminer qu’un récépissé présent dans le réceptacle est falsifié si le contraste entre un identifiant individuel sur ces images numérisées est inférieur à un seuil. L’invention porte également sur les variantes suivantes. L’homme du métier comprendra que chacune des caractéristiques des variantes suivantes peut être combinée indépendamment aux caractéristiques ci-dessus, sans pour autant constituer une généralisation intermédiaire.
Selon une variante, ledit organe de numérisation est susceptible de numériser l’image dans le spectre infrarouge en éliminant le spectre visible.
Selon encore une variante, ledit organe de numérisation dans le spectre visible comprend un capteur et un filtre optique passe bande dans le spectre visible interposé entre le réceptacle et ce capteur, et ledit organe de numérisation dans le spectre infrarouge comprend un capteur est un filtre optique passe bande dans le spectre infrarouge interposé entre le réceptacle et ce capteur.
Selon une autre variante, ledit dispositif de traitement est configuré pour identifier un marquage dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge lorsque le dit contraste est supérieur au dit seuil. L’invention porte en outre sur un système de prise de pari, comprenant une machine d’identification tel que défini précédemment, et comprenant en outre une interface de prise de pari et une imprimante thermique, ladite interface étant configurée pour valider une prise de pari et pour récupérer un identifiant individuel de prise de pari, ladite interface étant configurée pour commander l’impression de l’identifiant individuel de prise de pari par l’intermédiaire de ladite imprimante thermique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 est une illustration schématique d’un système de prise de paris selon un mode de réalisation de l’invention ; -la figure 2 est illustration d’une image d’un récépissé de pari authentique numérisé dans le spectre visible ; -la figure 3 est une illustration d’une image du récépissé de pari de la figure 2 numérisé dans le spectre infrarouge ; -la figure 4 est une illustration d’une image d’un récépissé de pari falsifié numérisé dans le spectre infrarouge ; -la figure 5 est une illustration d’une image d’un autre récépissé de pari numérisé dans le spectre visible ; -la figure 6 est une illustration d’une image du récépissé de la figure 5 numérisé dans le spectre infrarouge ; -la figure 7 est une illustration d’une image corrigée de l’image la figure 6 ; -la figure 8 est une illustration schématique d’un système de prise de pari selon un autre mode de réalisation de l’invention.
Dans un papier dit thermique, le recto du papier est imprégné d'une couche thermosensible contenant un précurseur incolore d’un colorant et un révélateur acide, le tout dans une matrice.
De la chaleur est générée par la tête thermique de l'imprimante, correspondant à un alignement de résistances électriques. L'information à imprimer est traduite par une impulsion électrique qui fait chauffer les résistances électriques positionnées en contact avec le papier.
Quand la matrice est chauffée à une température supérieure à son point de fusion, le colorant devenu liquide réagit avec l'acide et se révèle (noir). Cette réaction chimique se situe à l'endroit chauffé par les résistances de la tête thermique. Le recto du papier thermique est donc sensible à l’impression thermique. Le verso du papier thermique est généralement insensible à l’impression thermique.
Les encres pour du papier thermique sont usuellement de type inactinique.
La figure 1 est une illustration schématique d’un système de prise de paris 1 selon un mode de réalisation de l’invention. Le système 1 comprend une machine d’identification d’un récépissé de pari falsifié 2. Le système 1 comprend ici également une interface de prise de pari 3 et une imprimante thermique 4. L’interface 3 est configurée pour valider une prise de pari et pour récupérer un identifiant individuel de prise de pari, par des commandes saisies par exemple par un commerçant. L’interface 3 est par exemple configurée pour se connecter à un serveur central pour saisir des informations liées au pari et récupérer l’identifiant individuel auprès de ce serveur central (par exemple par le réseau internet). Le serveur central est connu en soi et est par exemple hébergé dans les locaux de l'organisateur des paris. L’interface 3 peut comporter une interface homme/machine telle qu’un écran tactile. L’interface 3 est configurée pour commander l’impression de l’identifiant individuel de prise de pari récupéré, par l’intermédiaire de l’imprimante thermique 4.
Selon un autre mode de fonctionnement de l’interface 3, celle-ci est configurée pour vérifier la validité d’un récépissé de pari lors de la mise en paiement de celui-ci. L’interface 3 est ainsi connectée à la machine d’identification 2, qui est typiquement configurée pour lire un identifiant individuel d’un récépissé de pari et le transmettre à l’interface 3.
La machine d’identification 2 comprend ainsi un dispositif de numérisation et un dispositif de calcul, configurés pour numériser une image d’un récépissé de pari et en extrapoler un identifiant individuel de récépissé de pari, de façon connue en soi.
La machine d’identification 2 comprend un réceptacle 20, destiné à recevoir un ou plusieurs récépissés de paris 6. On considérera qu’un récépissé de pari valide est notamment imprimé sur du papier thermique, avec un recto comportant une encre thermosensible. Le commerçant est supposé positionner un récépissé de pari dans le réceptacle 20 sur son verso, avec son recto visible.
La machine d’identification 2 selon ce mode de réalisation comporte une source lumineuse 21. La source lumineuse 21 émet avantageusement plus de 50 % de sa puissance lumineuse dans le spectre visible, en particulier dans les longueurs d’ondes comprises entre 350 et 650 nm. La source lumineuse 21 est configurée pour illuminer l’intérieur du réceptacle 20. La source lumineuse 21 comprend par exemple une LED d’éclairage en lumière blanche.
La machine d’identification 2 selon ce mode de réalisation comporte une source lumineuse 22. La source lumineuse 22 émet avantageusement plus de 50% de sa puissance lumineuse dans le spectre infrarouge, en particulier avec un pic situé à 850nm. La source lumineuse 22 est configurée pour illuminer l’intérieur du réceptacle 20. La source lumineuse 22 comprend par exemple une LED d’éclairage infrarouge.
La machine d’identification 2 selon ce mode de réalisation comporte un dispositif de numérisation, comprenant un capteur optique 23 et un filtre optique 24. Le capteur optique 23 est ici configuré pour pouvoir numériser une image dans le spectre visible et dans le spectre infrarouge. Une lentille (par exemple le modèle commercialisé sous la référence DSL355) est ici interposée entre le capteur optique 23 et le filtre optique 24. Le filtre optique 24 peut par exemple être celui commercialisé sous la référence IRC40, dont la courbe de transmission comprend un filtrage passe-bande entre 350 et 650nm et un filtrage passe-bande autour de 850nm (typiquement entre 800 et 900nm), avec donc une coupure sur le reste du spectre. Ainsi, le capteur optique 23 reçoit l’illumination du réceptacle dans le spectre visible et dans le spectre infrarouge.
La machine d’identification 2 comporte un circuit de commande et de traitement 25. Le circuit 25 commande notamment de façon indépendante l’illumination par la source lumineuse 21 et par la source lumineuse 22. Le circuit 25 commande une illumination de l’intérieur du réceptacle 20 par la source 21 pendant un intervalle temporel, et une illumination de l’intérieur par la source lumineuse 22 (en l’absence d’illumination par la source 21) pendant un autre intervalle temporel. Les illuminations sont ainsi réalisées séquentiellement. L’ordre de ces illuminations est indifférent.
Pendant l’illumination par la source 21, le circuit 25 commande une numérisation par le capteur optique 23, de façon à numériser une image du recto du récépissé 6 dans le spectre visible.
Pendant l’illumination par la source 22, le circuit 25 commande une numérisation par le capteur optique 23, de façon à numériser une image du recto du récépissé 6 dans le spectre infrarouge. En l’absence d’illumination par la source 21 pendant cette numérisation, l’image numérisée est dépourvue de composante dans le spectre visible, ou celle-ci présente une amplitude très réduite.
La figure 2 illustre un exemple d’image numérisée du récépissé 6, dans le spectre visible. Le récépissé 6 est ici authentique et formé à partir d’un rouleau de papier thermique. On distingue ici un identifiant individuel 61 et un marquage 62 (ici une illustration), imprimés sur le recto du récépissé 6, par impression thermique. L’identifiant individuel 61 et le marquage 62 obtenus par impression thermique sont ici discernables dans l’image numérisée dans le spectre visible.
La figure 3 illustre un exemple d’image numérisée du récépissé 6, dans le spectre infrarouge. L’identifiant individuel 61 et le marquage 62 obtenus par impression thermique sont ici non discernables dans le spectre infrarouge, l’encre du papier thermique étant par exemple de type inactinique.
Si le récépissé 6 était falsifié, par reproduction de l’identifiant individuel 61 et du marquage 62 sur un papier non thermique, l’image numérisée dans le spectre infrarouge correspondrait à l'exemple illustré à la figure 4 : l’identifiant individuel 61 et le marquage 62 sont alors parfaitement discernables dans le spectre infrarouge.
Le circuit 25 est configuré pour comparer automatiquement les images numérisées du récépissé 6, d’une part dans le spectre visible, d’autre part dans le spectre infrarouge. En particulier, le circuit 25 compare le contraste entre l’identifiant individuel 61 sur l’image numérisée dans le spectre visible, et cet identification individuel 61 sur l’image numérisée dans le spectre infrarouge (et qui devrait donc être indiscernable). Si le contraste entre les images numérisées comparées est suffisant, le circuit 25 détermine que le récépissé 6 n’est pas falsifié. C’est notamment le cas pour les figures 2 et 3, qui présentent un contraste très élevé. Si le contraste entre les images numérisées comparées est inférieur à un seuil, le circuit 25 détermine que le récépissé 6 est falsifié. C’est notamment le cas pour les figures 2 et 4, qui présentent un contraste très faible entre leurs identifiants individuels 61 et marquages 62 respectifs. L’invention permet donc d’identifier des fraudes par reproduction d’un récépissé gagnant sur du papier non thermique.
Dans certains cas, le rouleau de papier thermique (utilisé pour imprimer des récépissés 6) comporte des impressions sur son verso, son verso ne permettant pas d’impression thermique. L’impression ainsi présente au verso est ainsi discernable en illumination infrarouge. L’impression au verso peut par exemple être réalisée en encre magnétique. L’impression présente au verso peut présenter un marquage, par exemple un code barre ou un QR-code.
La figure 5 est une illustration d’une image d’un récépissé 6 imprimé sur un tel rouleau de papier thermique. L’image est ici numérisée dans le spectre visible. Comme pour le récépissé illustré précédemment, le récépissé 6 comporte ici un identifiant individuel 61 et un marquage 62, imprimés sur le recto du récépissé 6, par impression thermique. L’identifiant individuel 61 et le marquage 62 obtenus par impression thermique sont ici discernables dans l’image numérisée dans le spectre visible.
La figure 6 illustre l’image numérisée du récépissé 6, dans le spectre infrarouge. Un marquage 63 présent au verso (ici un code-barres) est ici discernable par transparence dans le spectre infrarouge.
Le circuit 25 peut ainsi rechercher le marquage 63 dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge. Si le circuit 25 identifie un marquage 63 dans cette image numérisée, il peut déterminer que le récépissé 6 est authentique. Si au contraire le circuit 25 n’identifie pas de marquage 63 dans cette image numérisée, il peut déterminer que le récépissé 6 est falsifié.
Le marquage 63 discernable par transparence peut également être utilisé pour vérifier qu’il correspond bien au marquage attendu, en vue de renforcer la vérification de l’authenticité du récépissé 6. Comme illustré sur la figure 6, l’identifiant individuel 61 et le marquage 62 peuvent être superposés au marquage 63 discernable par transparence, par exemple du fait d’une sensibilité du capteur 23 au spectre visible, et du fait d’une illumination par la lumière ambiante. Ainsi, la présence de l’identifiant individuel 61 et du marquage 62, même avec un très faible niveau de contraste par rapport à un fond blanc du papier, peuvent perturber la vérification du marquage 63. Dans le cas illustré, l’identifiant individuel 61 et le marquage 62 viennent en outre en superposition du marquage 63 et perturbent d’autant la vérification de celui-ci.
Afin de favoriser la vérification du marquage 63, on peut réaliser une extraction d’un motif incluant l’identifiant individuel 61 et le marquage 62 dans l’image numérisée dans le spectre visible (correspondant à la figure 5). On réalise ensuite une identification de ce motif dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge (correspondant à la figure 6). On détermine ensuite le rapport de contraste entre le motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible et le motif dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge. On applique ensuite ce rapport de contraste au motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible, pour générer un motif atténué. En soustrait ensuite ce motif atténué de l’image numérisée dans le spectre infrarouge. On obtient alors une image corrigée, telle qu’illustrée à la figure 7. Une telle image corrigée rend le marquage 63 plus facilement discernable pour sa vérification par le circuit 25.
Une lentille interposée entre le filtre 24 et le capteur 23 peut être utilisée pour réaliser une mise au point pour la numérisation des images. Les rayons lumineux n’étant pas déviés de la même façon en fonction de leur longueur d’onde, la mise au point avec la lentille peut être un intermédiaire entre une mise au point pour un spectre visible et une mise au point pour un spectre infrarouge. On évite ainsi que l’image numérisée dans le spectre visible ou l’image numérisée dans le spectre infrarouge soit trop floue pour une analyse par le circuit 25.
La figure 8 est une illustration schématique d’un système de prise de paris 1 selon un autre mode de réalisation de l’invention. Le système 1 comprend une machine d’identification d’un récépissé de pari falsifié 2, une interface de prise de pari 3 et une imprimante thermique 4. Comme pour le précédent mode de réalisation, la machine d’identification 2 comprend un dispositif de numérisation et un dispositif de calcul, configuré pour numériser une image d’un récépissé de pari et en extrapoler un identifiant individuel des récépissés de pari, de façon connue en soi. La machine d’identification 2 comprend également un réceptacle 20 pour recevoir un ou plusieurs récépissés de pari 6. La machine d’identification 2 selon ce mode de réalisation comporte une source lumineuse 21 est une source lumineuse 22, identiques à celles du premier mode de réalisation.
La machine d’identification 2 selon ce mode de réalisation comporte un dispositif de numérisation, comprenant : -un capteur optique 231 et un filtre optique 241. Le filtre optique 241 est par exemple de type passe bande dans le spectre visible (par exemple un filtrage passe bande entre 350 et 650 nm). Le capteur optique 231 est ici configuré pour pouvoir numériser une image dans le spectre visible ; - un capteur optique 232 et un filtre optique 242. Le filtre optique 242 est par exemple de type passe bande dans le spectre infrarouge. Le filtre optique 242 est configuré pour éliminer le spectre visible (par exemple un filtrage passe bande entre 800 et 900 nm). Le capteur optique 232 est ici configuré pour pouvoir numériser une image dans le spectre infrarouge.
Dans ce mode de réalisation, l’utilisation de deux capteurs indépendants permet de réaliser une mise au point indépendante dans le spectre visible et dans le spectre infrarouge. Un autre avantage est de permettre une illumination simultanée par les sources lumineuses 21 et 22, la source lumineuse 21 ne perturbant pas la numérisation par le capteur 232, du fait de la présence du filtre 242. On peut notamment éviter des scintillements désagréables à l’extérieur, qui seraient générés par des allumages séquentiels de la source lumineuse 21.
La machine d’identification 2 comprend un circuit de commande et de traitement 25. Le circuit 25 commande les sources lumineuses 21 et 22, pour illuminer l’intérieur du réceptacle 20 durant des étapes de numérisation.
Pendant l’illumination par la source 21, le circuit 25 commande une numérisation par le capteur optique 231, de façon à numériser une image dans le spectre visible du recto du récépissé 6. Pendant l’illumination par la source 22, le circuit 25 commande une numérisation par le capteur optique 232, de façon à numériser une image dans le spectre infrarouge du recto du récépissé 6. Du fait du filtrage par le filtre 242, l’image numérisée par le capteur 232 n’est pas altérée par une illumination dans le spectre visible.
Le circuit 25 est configuré pour comparer automatiquement les images numérisées du récépissé 6, d’une part dans le spectre visible, d’autre part dans le spectre infrarouge. En particulier, le circuit 25 compare le contraste entre l’identifiant individuel sur l’image numérisée dans le spectre visible, et cet identification individuel sur l’image numérisée dans le spectre infrarouge (et qui devrait donc être indiscernable). Si le contraste entre les images numérisées comparées est suffisant, le circuit 25 détermine que le récépissé 6 n’est pas falsifié. Si le contraste entre les images numérisées comparées est inférieur à un seuil, le circuit 25 détermine que le récépissé 6 est falsifié.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé d’identification d’un récépissé de pari falsifié, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes de : -illuminer une face d’un récépissé de pari (6) comportant un identifiant individuel de pari (61) par une source lumineuse (21) comportant une composante dans le spectre visible ; -numériser dans le spectre visible une image de ladite face du récépissé de pari, durant l’illumination dans le spectre visible ; -illuminer ladite face du récépissé de pari par une source lumineuse (22) comportant une composante dans le spectre infrarouge ; -numériser dans le spectre infrarouge une image de ladite face du récépissé de pari, durant l’illumination dans le spectre infrarouge ; -comparer automatiquement lesdites images numérisées du récépissé de pari et déterminer que le récépissé est falsifié si le contraste entre l’identifiant individuel sur ces images numérisées est inférieur à un seuil.
  2. 2. Procédé d’identification selon la revendication 1, dans lequel lesdites étapes d’illumination sont mises en œuvre séquentiellement.
  3. 3. Procédé d’identification selon la revendication 1 ou 2, comprenant une étape de recherche d’un marquage (63) dans ladite image numérisée dans le spectre infrarouge, et une étape de détermination que le récépissé (6) est falsifié en l’absence d’identification dudit marquage.
  4. 4. Procédé d’identification selon la revendication 3, comprenant les étapes de : -extraction d’un motif (61,62) dans l’image numérisée dans le spectre visible ; -identification du motif (61,62) dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge ; -détermination du rapport de contraste entre le motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible et le motif dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge ; -application du rapport de contraste au motif extrait de l’image numérisée dans le spectre visible pour générer un motif atténué ; -soustraction du motif atténué de l’image numérisée dans le spectre infrarouge pour générer une image corrigée ; -déterminer la présence d’un marquage résiduel (63) dans l’image corrigée et déterminer que le récépissé (6) est falsifié si le marquage résiduel (63) est absent ou incorrect dans l’image corrigée.
  5. 5. Procédé d’identification selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite numérisation dans le spectre infrarouge est réalisée en en éliminant le spectre visible.
  6. 6. Machine d’identification (2) d’un récépissé de pari falsifié, caractérisée en ce qu’elle comprend : -un réceptacle de réception d’un récépissé de pari (20) ; -une source lumineuse dans le spectre visible (21), susceptible d’illuminer l’intérieur du réceptacle ; -une source lumineuse dans le spectre infrarouge (22), susceptible d’illuminer l’intérieur du réceptacle ; -un organe de numérisation (231,241) susceptible de numériser une image dans le spectre visible du contenu du réceptacle ; -un organe de numérisation (232,242) susceptible de numériser une image dans le spectre infrarouge, en synchronisme avec une illumination par la source lumineuse dans le spectre infrarouge (22) ; -un dispositif de traitement (25) configuré pour comparer automatiquement une image du contenu du réceptacle numérisée dans le spectre infrarouge et une image du contenu du réceptacle numérisée dans le spectre visible, et pour déterminer qu’un récépissé (6) présent dans le réceptacle (20) est falsifié si le contraste entre un identifiant individuel sur ces images numérisées est inférieur à un seuil.
  7. 7. Machine d’identification (2) selon la revendication 6, dans laquelle ledit organe de numérisation (232, 242) est susceptible de numériser l’image dans le spectre infrarouge en éliminant le spectre visible.
  8. 8. Machine d’identification selon la revendication 6 ou 7, dans lequel ledit organe de numérisation dans le spectre visible comprend un capteur et un filtre optique passe bande dans le spectre visible interposé entre le réceptacle et ce capteur, et dans lequel ledit organe de numérisation dans le spectre infrarouge comprend un capteur est un filtre optique passe bande dans le spectre infrarouge interposé entre le réceptacle et ce capteur.
  9. 9. Machine d’identification selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel ledit dispositif de traitement (25) est configuré pour identifier un marquage (63) dans l’image numérisée dans le spectre infrarouge lorsque le dit contraste est supérieur au dit seuil.
  10. 10.Système de prise de pari (1), comprenant une machine d’identification (2) selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une interface de prise de pari (3) et une imprimante thermique (4), ladite interface étant configurée pour valider une prise de pari et pour récupérer un identifiant individuel de prise de pari, ladite interface étant configurée pour commander l’impression de l’identifiant individuel de prise de pari par l’intermédiaire de ladite imprimante thermique.
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