FR3062646A1 - Installation de traitement d’une eau a usage phytosanitaire ou d’abreuvement - Google Patents

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Abstract

Installation de traitement (1) d'une eau, notamment à usage agricole tel que pour des traitements phytosanitaires et/ou d'alimentation en eau d'animaux d'élevage et/ou à usage d'alimentation en eau pour les besoins de l'être humain, comportant une entrée (11) d'arrivée d'eau non encore traitée, des moyens de déminéralisation (3) en aval de l'entrée d'arrivée d'eau, au moins un circuit d'eau (12) partant de l'entrée (11) et passant par les moyens de déminéralisation, ainsi que, agencés en aval des moyens de déminéralisation (3) et en connexion avec le circuit d'eau (12), des moyens de mesure (60) du pH de l'eau et des moyens de régulation (70) du pH de l'eau pour ajuster le pH à une valeur déterminée en fonction de la mesure du pH, caractérisée en ce qu'elle comporte, en connexion avec le circuit d'eau (12), des moyens de mesure (61) de la conductivité de l'eau et des moyens de régulation (71) de la conductivité à une valeur déterminée.

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication : 3 062 646 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national : 17 50952
COURBEVOIE
©) Int Cl8 : C 02 F1/58 (2017.01), C 02 F 1/66, 1/32, 9/04, 9/10, 9/ 12
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 03.02.17. (30) Priorité : ©) Demandeur(s) : EGB Société à responsabilité limitée — FR.
©) Inventeur(s) : MESURE CLAUDE.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 10.08.18 Bulletin 18/32.
(56) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
@) Références à d’autres documents nationaux apparentés : ©) Titulaire(s) : EGB Société à responsabilité limitée.
©) Demande(s) d’extension : ©) Mandataire(s) : IPSIDE.
164) INSTALLATION DE TRAITEMENT D'UNE EAU A USAGE PHYTOSANITAIRE OU D'ABREUVEMENT.
FR 3 062 646 - A1
16/) Installation de traitement (1) d'une eau, notamment à usage agricole tel que pour des traitements phytosanitaires et/ou d'alimentation en eau d'animaux d'élevage et/ou à usage d'alimentation en eau pour les besoins de l'être humain, comportant une entrée (11) d'arrivée d'eau non encore traitée, des moyens de déminéralisation (3) en aval de l'entrée d'arrivée d'eau, au moins un circuit d'eau (12) partant de l'entrée (11) et passant par les moyens de déminéralisation, ainsi que, agencés en aval des moyens de déminéralisation (3) et en connexion avec le circuit d'eau (12), des moyens de mesure (60) du pH de l'eau et des moyens de régulation (70) du pH de l'eau pour ajuster le pH à une valeur déterminée en fonction de la mesure du pH, caractérisée en ce qu'elle comporte, en connexion avec le circuit d'eau (12), des moyens de mesure (61) de la conductivité de l'eau et des moyens de régulation (71) de la conductivité à une valeur déterminée.
Figure FR3062646A1_D0001
Figure FR3062646A1_D0002
L’invention concerne le domaine du traitement de l’eau, notamment à usage agricole tel que pour des traitements phytosanitaires et/ou d’alimentation en eau d’animaux d’élevage, et/ou à usage d’alimentation en eau pour les besoins de l’être humain.
L’invention sera décrite plus particulièrement au regard d’une installation unitaire de traitement d’une eau destinée à être utilisée soit pour diluer des produits phytosanitaires, soit pour être distribuée à des animaux d’élevage ou destinée à une consommation humaine. Ainsi, à partir d’une unique installation, l’installation de l’invention permet de sélectionner un îo traitement pour une application particulière parmi avantageusement trois choix possibles de traitement. Toutefois, l’invention pourrait concevoir trois installations indépendantes les unes des autres, chacune attitrée à une application particulière.
Concernant une application dans les traitements phytosanitaires de sols et/ou cultures, de manière usuelle, les produits phytosanitaires commercialisés sont à diluer préalablement dans de l’eau. Afin d’assurer une bonne dissolution ou dilution du produit phytosanitaire dans l’eau, les fabricants de produits ont établi des préconisations pour chaque produit phytosanitaire quant à la quantité maximale de produit à mélanger par litre d’eau, du pH de l’eau et de la température de l’eau pour assurer le mélange.
Il est en effet reconnu que le pH de l’eau a une incidence sur la capacité des matières actives du produit, à se dissoudre dans l’eau. Or, le pH de l’eau est variable selon le type d’eau utilisée (eau de forage, de puits, de source, du réseau de distribution d’eau courante, etc.), et de l’endroit de provenance.
Afin de fournir une eau dont le pH est maîtrisé pour assurer un mélange approprié de produits phytosanitaires dans l’eau, le brevet européen
EP 2 089 158 B1 propose un dispositif comportant des moyens de déminéralisation de l’eau et d’ajustement du pH.
Cependant, malgré une bonne dissolution du produit, il s’avère très souvent que le cultivateur utilise bien trop d’eau et parfois même des doses excessives de produit phytosanitaire, pour rendre, selon lui, plus efficace l’absorption par les végétaux du mélange phytosanitaire.
Afin d’optimiser la quantité d’eau à utiliser pour le mélange phytosanitaire, on a récemment mis en évidence que la grosseur des gouttelettes de projection du mélange sur les cultures avait une influence sur la qualité îo d’absorption des végétaux. Dans ce but, il convient alors d’adapter le diamètre des buses de distribution du mélange lors de l’épandage du traitement phytosanitaire. Néanmoins, cette technique efficace est mise en œuvre après la dissolution du produit dans l’eau. Pour optimiser encore davantage la quantité d’eau nécessaire à un traitement phytosanitaire, l’invention a pour but de proposer une solution technique en amont de la dissolution du produit et au regard de l’eau utilisée pour cette dissolution.
Par ailleurs, le dispositif de déminéralisation de l’eau et d’ajustement du pH, proposé par le brevet européen précité est uniquement dédié au traitement de l’eau à un usage phytosanitaire.
Or de nombreuses exploitations agricoles combinent la culture (terres et/ou arbres fruitiers, vignes) et l’élevage d’animaux. Au regard de l’élevage d’animaux, l’abreuvement est un élément clé dans la réussite d’une production animale, la qualité de l'eau ayant des répercussions importantes sur la santé d'un animal et la production. Les problèmes les plus souvent rencontrés quant à la qualité de l'eau sont la trop forte concentration de minéraux, de sulfates, de nitrates ou de nitrites, une contamination de l’eau par des bactéries, et une présence de biofilms (algues vertes) avec le risque de leur prolifération importante. De plus, il a été démontré que le degré du pH de l’eau et le taux de minéralisation avaient un impact sur la qualité de la production, et qu’en outre ces paramètres étaient de préférence à adapter selon l’espèce élevée.
L’invention a donc pour but de proposer une installation de traitement d’une eau, dont l’eau une fois traitée présente des caractéristiques optimales pour assurer non seulement une bonne dissolution des produits phytosanitaires, mais également puisse conduire à réduire au mieux la quantité d’eau nécessaire à un traitement phytosanitaire efficace. Accessoirement, l’invention a pour but de fournir une installation dédiée à îo plusieurs utilisations de l’eau traitée qui seront mis en œuvre sélectivement et individuellement à la demande, l’eau traitée étant adaptée à chacune des utilisations telles qu’à usage phytosanitaire ou à usage d’abreuvement.
Selon l’invention, l’installation de traitement d’une eau, notamment à usage agricole tel que pour des traitements phytosanitaires et/ou d’alimentation en eau d’animaux d’élevage et/ou à usage d’alimentation en eau pour les besoins de l’être humain, comporte une entrée d’arrivée d’eau non encore traitée, des moyens de déminéralisation en aval de l’entrée d’arrivée d’eau, au moins un circuit d’eau partant de l’entrée et passant par les moyens de déminéralisation, ainsi que, agencés en aval des moyens de déminéralisation et en connexion avec le circuit d’eau, des moyens de mesure du pH de l’eau et des moyens de régulation du pH de l’eau pour ajuster le pH à une valeur déterminée en fonction de la mesure du pH. L’installation est caractérisée en ce qu’elle comporte, en connexion avec le circuit d’eau, des moyens de mesure de la conductivité de l’eau et des moyens de régulation de la conductivité à une valeur déterminée.
Dans la suite de la description les termes « amont >> et « aval >> s’entendent en qualifiant les éléments de l’installation selon le sens de circulation de l’eau depuis une entrée d’alimentation en eau non traitée jusqu’à une sortie d’évacuation de l’eau traitée ou un élément recevant l’eau traitée.
Par conséquent, l’installation de traitement d’eau de l’invention est apte à 5 fournir une eau déminéralisée et traitée en présentant non seulement un pH adapté mais également une conductivité maîtrisée.
Ainsi, dans une application phytosanitaire, il s’est avéré que la maîtrise de la conductivité de l’eau permet lors de l’épandage du mélange eau/produit phytosanitaire d’optimiser la pénétration à travers les végétaux du produit îo phytosanitaire dilué dans l’eau, et de minimiser l’évaporation du mélange.
La conséquence est la minimisation du volume d’eau utilisé pour un traitement phytosanitaire efficace. A titre d’exemple, on parvient grâce à l’installation de l’invention de réduire d’un facteur trois, voire quatre, la quantité d’eau nécessaire à un traitement phytosanitaire par rapport à la quantité d’eau utilisée à partir d’une eau non traitée, c’est-à-dire d’une eau dont au moins le pH et la conductivité ne sont pas maîtrisées.
L’installation de traitement de l’invention permet donc de maîtriser la consommation d’eau utile à un traitement phytosanitaire, la consommation d’eau étant aujourd’hui une préoccupation majeure dans le cadre du développement durable.
Dans une application d’abreuvement des animaux, la mesure et la régulation de la conductivité conduisent avantageusement à fournir une eau suffisamment chlorée pour éviter le développement de biofilms.
A noter que le terme « conductivité » de l’eau dans une application 25 d’abreuvement est le plus souvent dénommée « électrolyse » de l’eau, les valeurs dites d’électrolyse (application d’abreuvement) étant bien inférieures aux valeurs de conductivité (application de traitement phytosanitaire). « L’électrolyse >> de l’eau pour l’abreuvement est notamment généralement d’au plus 1000 Siemens alors qu’elle atteint par exemple 1500, voire 2000 Siemens pour un traitement phytosanitaire.
Enfin, l’installation peut accessoirement servir à traiter l’eau pour l’être humain, l’eau étant désinfectée pour être potable par des moyens bactéricides, en particulier par ultraviolets.
Selon une caractéristique, l’installation comporte, en connexion avec le circuit d’eau, des moyens de mesure de la température de l’eau et des moyens de chauffage de la température de l’eau à une valeur déterminée.
Ainsi, dans une application phytosanitaire, on garantit de fournir une eau à la température ad hoc pour assurer un mélange optimal du produit phytosanitaire avec l’eau traitée, la température étant celle préconisée pour ledit produit.
De manière avantageuse, l’installation comporte au moins une cuve de stockage d’eau reliée en aval sur le circuit d’eau, auxdits moyens de déminéralisation, de préférence l’installation comportant en outre, agencés entre les moyens de déminéralisation et la cuve, des moyens d’ouverture/fermeture du circuit d’eau tels qu’une électrovanne, et un compteur volumétrique de la quantité d’eau à acheminer dans la cuve, et en ce que le circuit d’eau réalise une boucle fermée à partir de la cuve.
Le compteur volumétrique permet de prélever le volume d’eau juste nécessaire au traitement phytosanitaire qu’envisage le cultivateur, et seul le volume stocké dans la cuve sera traité en boucle fermée.
Avantageusement, l’installation de traitement de l’invention comporte en outre
- une pompe connectée en sortie de la cuve pour acheminer l’eau de la cuve dans la boucle fermée,
- les moyens de chauffage de l’eau tels qu’une chaudière, qui sont agencés en aval de la pompe,
- les moyens de mesure du pH, de la conductivité et de la température qui sont disposés sur la boucle fermée en aval des moyens de chauffage, et
- les moyens de régulation du pH et de la conductivité qui sont connectés à la boucle fermée en aval desdits moyens de mesure du pH, de la conductivité et de la température, l’eau étant destinée à être traitée via lesdits moyens de régulation du pH et de la conductivité avant de retourner dans la cuve.
Selon une caractéristique, l’installation comporte des moyens supplémentaires de déminéralisation par rapport aux premiers moyens de déminéralisation, les moyens supplémentaires étant mis en œuvre complémentairement aux premiers moyens de déminéralisation lorsque le volume d’eau à traiter simultanément est supérieur au volume qui est apte à être traiter par lesdits premiers moyens de déminéralisation.
Selon une autre caractéristique, l’installation est dédiée au traitement de l’eau pour une utilisation de l’eau traitée en vue d’un mélange avec un produit phytosanitaire, et accessoirement et en remplacement (d’un traitement pour une application phytosanitaire) dédiée à un traitement pour une alimentation en eau pour animaux d’élevage, l’installation pour l’abreuvement des animaux pouvant accessoirement servir à l’alimentation en eau pour les besoins humains.
Dans cette dernière application pour l’eau d’abreuvement (élevage), l’installation comporte en outre en aval des moyens de déminéralisation,
- des moyens de reminéralisation,
- de préférence un organe d’ouverture/fermeture du circuit d’eau qui est agencé entre les moyens de déminéralisation et les moyens de reminéralisation,
- des moyens bactéricides, tels que des moyens de traitement par ultraviolets, et l’installation est caractérisée en ce que
- les moyens de mesure du pH et de la conductivité sont agencés en aval des moyens bactéricides, et
- les moyens de régulation du pH et de la conductivité de l’eau sont îo agencés en aval des moyens de mesure du pH et de la conductivité.
Selon une caractéristique de l’installation de traitement d’une eau d’abreuvement, le circuit d’eau comporte une boucle, éventuellement mise en œuvre (c’est-à-dire pas nécessairement mise en œuvre selon le type de besoin), de retour de l’eau entre les moyens de régulation du pH et de la conductivité et les moyens de mesure du pH et de la conductivité, la boucle étant mise en œuvre seulement s’il est besoin que l’eau présente un pH et une conductivité déterminées et tant que les valeurs du pH et de la conductivité n’ont pas atteintes les valeurs déterminées. Cette boucle de retour est mise en œuvre selon le type d’abreuvement pour les animaux, c’est-à-dire selon le type d’élevage. Elle n’est par exemple pas mise en œuvre pour les bovins. De plus, elle n’est jamais mise en œuvre pour les besoins humains.
Cette dernière installation comporte une sortie d’évacuation de l’eau traitée en aval de la boucle de retour. Des moyens d’ouverture de la sortie d’évacuation sont prévus et sont mis en œuvre (pour engendrer l’ouverture) lorsque les mesures du pH et de la conductivité correspondent aux valeurs attendues. La commande de ces moyens d’ouverture est assurée via les interfaces de programmation et contrôle du pH et de la conductivité qui ont reçu et traité les informations de mesures du pH et de conductivité. Si la boucle de retour n’est pas mise en œuvre, le respect de pH et de conductivité n’étant pas nécessaire pour l’application visée (besoin humain par exemple ou abreuvement de bovins), les moyens d’ouverture sont automatiquement mis en œuvre pour ouvrir la sortie d’évacuation lorsque qu’aucune valeur de pH et de conductivité n’est programmée.
Dans un mode de réalisation particulier de l’installation de traitement d’une îo eau, l’installation comporte au moins deux circuits d’eau en aval des moyens de déminéralisation, les deux circuits d’eau n’étant pas mis en œuvre concomitamment, et l’installation comportant sur le premier circuit une cuve de stockage d’eau reliée auxdits moyens de déminéralisation, ledit premier circuit formant une boucle fermée de traitement de l’eau à partir de ladite cuve, tandis que le second circuit comporte des moyens de reminéralisation, des moyens bactéricides tels que des moyens de traitement par ultraviolets, et en extrémité aval une sortie d’évacuation de l’eau traitée.
Selon une caractéristique de l’installation précitée à deux fonctions indépendantes, les deux circuits de circulation d’eau comportent (se rejoignent pour comporter) une partie commune sur laquelle sont connectés d’une part les moyens de mesure du pH et de la conductivité et éventuellement des moyens de mesure de la température, et d’autre part les moyens de régulation du pH et de la conductivité. La partie commune se trouve juste après les moyens de chauffage du premier circuit et les moyens bactéricides du second circuit.
En aval des moyens de régulation du pH et de la conductivité et en amont de la sortie d’évacuation de l’eau traitée, le premier circuit se poursuit par une boucle fermée pour rejoindre la cuve de stockage, tandis que le second circuit se poursuit par une boucle de retour éventuellement mise en œuvre et connectée entre les moyens bactéricides et les moyens de mesure du pH et de la conductivité.
Par ailleurs les moyens de déminéralisation de l’installation comportent des résines échangeuses d’ions cationiques notamment pour retirer les cations Ca2+, Mg 2+, Fe 2+, Fe 3+, Al3+, Zn2+.
Avantageusement, l’installation comporte des moyens supplémentaires de déminéralisation qui sont mis en œuvre en remplacement des premiers îo moyens de déminéralisation lorsque ces derniers doivent être nettoyés.
De préférence, l’installation comporte, en amont des moyens de déminéralisation, des moyens de filtration possédant un pouvoir de filtration de l’ordre d’au moins 25pm, de préférence d’au moins 3 à 5 pm, tel qu’un filtre du type à sable.
L’installation comporte des interfaces avec l’utilisateur comprenant des moyens de programmation du volume d’eau, de programmation et de contrôle du pH, des moyens de programmation et de contrôle de la conductivité, et éventuellement des moyens de programmation et de contrôle de la température, lesdits moyens e programmation et de contrôle comprenant des moyens d’affichage pour l’utilisateur sous forme d’écrans de visualisation avec des boutons et/ou des touches tactiles de programmation.
Avantageusement, l’installation est logée dans un container ou local, isolé thermiquement, apte à être fermé, et comprenant des interfaces de programmation et de contrôle du pH de l’eau, de la conductivité de l’eau, et éventuellement de la programmation du volume d’eau à traiter, et éventuellement de programmation et de contrôle de la température, de ίο préférence au moins lesdites interfaces de programmation et de contrôle du pH de l’eau, de la conductivité de l’eau, et éventuellement de la programmation du volume d’eau à traiter sont regroupées sur un panneau pour l’utilisateur, et de préférence l’installation comportant un interrupteur général de mise en marche et d’arrêt de l’installation.
La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, et à partir des illustrations ci-jointes, dans lesquelles :
- La figure 1 représente un schéma de principe d’une installation de îo traitement d’une eau selon l’invention pour l’utilisation de l’eau traitée dans une application phytosanitaire ;
- La figure 2 illustre un schéma de principe d’une installation de l’invention pour une utilisation d’abreuvement d’animaux d’élevage ou pour des besoins humains ;
- La figure 3 illustre un schéma de principe d’une installation de l’invention qui reprend les éléments de l’installation de la figure 1 et comprenant en sus, des éléments pour une utilisation subsidiaire d’abreuvement d’animaux d’élevage ou pour des besoins humains telle celle de la figure 2 ;
- La figure 4 montre un container fermé logeant l’installation de la figure 3 et dont les moyens de chauffage de l’eau à traiter sont extérieurs au container ainsi que plusieurs réservoirs de stockage de l’eau en cours de traitement ou traitée ;
- La figure 5 montre le container de la figure 3, ouvert ;
- La figure 6 illustre schématiquement un panneau de programmation et de contrôle de l’installation de l’invention des figures 1 à 3.
L’installation 1 de l’invention de traitement d’une eau, qui est schématiquement illustrée sur la figure 1, est dédiée exclusivement au traitement d’une eau destinée à être utilisée pour être mélangée selon des π
conditions optimales avec un produit phytosanitaire, l’eau devant présenter au moins un pH et une conductivité adaptés au type de produit phytosanitaire, et de préférence également présenter une température ad hoc pour favoriser le mélange.
L’utilisateur (l’agriculteur), en fonction du type de produit sanitaire, programmera au niveau de l’installation les valeurs souhaitées du pH, de la conductivité et de la température, pour obtenir en sortie de l’installation une eau traitée possédant les valeurs programmées de pH, de conductivité et de température.
Le pH et la température sont des paramètres dont les valeurs varient en fonction de la nature du produit phytosanitaire et sont fournies par les fabricants de produits. L’agriculteur sait ainsi les valeurs du pH et de la température à programmer.
La conductivité est fournie à l’agriculteur par des tableaux de données mentionnant la valeur préférée de la conductivité en fonction notamment du type de masse foliaire ou du type de végétal à traiter, de la température et de l’hygrométrie de l’environnement extérieur. La conductivité à programmer sera par exemple différente pour un milieu tempéré et un milieu bien plus chaud, voire aride. De tels tableaux de données ont en particulier été établis par le demandeur lui-même.
L’installation de traitement 1 schématisée sur la figure 2 permet de réaliser un traitement de l’eau pour une utilisation d’abreuvement d’animaux ou des besoins humains.
L’installation de traitement 1 schématisée sur la figure 3 permet de réaliser un traitement de l’eau soit pour l’application phytosanitaire, soit pour une utilisation d’abreuvement d’animaux ou des besoins humains. Par conséquent, l’installation de la figure 3 correspond à l’installation de la figure 1 avec des moyens supplémentaires de traitement dédiés à l’application d’abreuvement d’animaux ou de l’homme (moyens que l’on retrouve sur l’installation de la figure 2), la mise en œuvre des deux applications n’étant pas concomitante mais chacune d’elles étant apte à être sélectionnée indépendamment l’une de l’autre.
Selon l’invention, l’installation 1 peut être agencée dans un local isolé thermiquement.
Dans un mode de réalisation préféré, l’installation est logée dans un container C livrable prêt à son utilisation, comme illustré sur les figures 4 îo et 5.
Le plus souvent, le container C sera installé dans une exploitation agricole en extérieur. Aussi, le container est de préférence isolé thermiquement et peut comprendre des moyens de chauffage 10 (figure 5) pour chauffer l’air ambiant intérieur au container lorsque celui-ci est fermé afin de préserver du froid toute l’installation, en particulier les éléments/appareillages électriques et/ou électroniques.
En regard des figures 1 et 5, l’installation de traitement de l’eau 1 de l’invention pour une utilisation phytosanitaire comporte une entrée d’arrivée d’eau non traitée 11, un circuit de cheminement de l’eau 12 à travers différents éléments décrits ci-après pour assurer le traitement de l’eau.
A partir de l’entrée 11, l’installation 1 comporte sur le circuit 12
- des moyens de filtration 2 de l’eau ;
- des moyens de déminéralisation 3 de l’eau connectés à la sortie des moyens de filtration 2 ;
- éventuellement des moyens supplémentaires 30 de déminéralisation similaires aux premiers moyens de déminéralisation 3 d’eau pour traiter un plus grand volume d’eau ;
- des moyens d’ouverture/fermeture 13 du circuit 12 tels qu’une électrovanne, situés en aval des moyens de déminéralisation 3 et des moyens supplémentaires de déminéralisation 30 ;
- des moyens de comptage 14 du volume d’eau à traiter, tels qu’un compteur volumétrique, agencés juste après l’électrovanne 13 ;
- une cuve de stockage 4 de l’eau à traiter et stockant également l’eau une fois traitée, la cuve étant placée juste après le compteur 14;
- une pompe 40 pour pomper l’eau de la cuve de stockage 4 ;
- des moyens de chauffage 5 de l’eau qui sont connectés en aval de la pompe 40, et qui constituent des moyens de régulation de la température ;
- en aval des moyens de chauffage 5, des moyens de mesure 60 du pH, des moyens de mesure 61 de la conductivité (μ), des moyens de mesure 62 de la température (Θ) ;
- en aval des moyens de mesure 60 à 62, des moyens de régulation 70 du pH de l’eau et des moyens de régulation 71 de la conductivité de l’eau.
En outre, l’installation 1 de l’invention comporte comme illustré sur la figure 6, un panneau P sur lequel sont agencés avantageusement un organe de commande 15 pour la mise en route et l’arrêt de l’installation, tel qu’un interrupteur Marche/Arrêt, et des interfaces de programmation et de contrôle 16 à 18 pour l’utilisateur, qui seront détaillées plus loin afin de programmer le volume d’eau à traiter, et contrôler le pH et la conductivité voulus pour l’eau à traiter.
Le panneau P sera accessible par l’utilisateur à l’intérieur ou à l’extérieur du container C selon l’emplacement du container dans son utilisation finale.
Ainsi, l’utilisateur peut effectuer aisément ses programmations quant au moins au pH et à la conductivité de l’eau à traiter.
Les moyens de filtration 2 de l’eau sont destinés à retenir les impuretés. Ils se présentent par exemple sous la forme d’un filtre à sable, ou encore îo d’un filtre dit « à chaussette ». La coupure de filtration présente un seuil de l’ordre de 5 à 25pm, de préférence est de l’ordre de 3 à 5 pm. Sont en outre prévus des moyens de rinçage 20 du filtre à sable, qui sont reliés audit filtre 2, le filtre 2 étant connecté à une évacuation extérieure (non illustrée) pour évacuer l’eau de rinçage. Les moyens de rinçage 20 du filtre sont du type connus en soi.
Les moyens de déminéralisation 3 de l’eau sont constitués par exemple d’un contenant possédant un filtre sur lit de résines échangeuses d’ions cationiques qui sont aptes à retirer plusieurs éléments chimiques dont au moins les cations suivants Ca2+, Mg 2+, Fe 2+, Fe 3+, Al3+, Zn 2+.
Les moyens supplémentaires 30 de déminéralisation constituent un deuxième contenant identique au contenant des premiers moyens de déminéralisation 3. Une dérivation du circuit 12 est prévue au niveau des moyens de déminéralisation 3 et connectée aux moyens supplémentaires 30 de déminéralisation. Les moyens supplémentaires 30 de déminéralisation sont mis en œuvre lorsqu’il est nécessaire de traiter un volume d’eau supérieur à celui que peut traiter le contenant des premiers moyens 3 de déminéralisation. Le contenant des premiers moyens 3 de déminéralisation est alors mis hors circuit une fois qu’un premier volume d’eau a été traité et est nettoyé pendant que le contenant des moyens supplémentaires 30 joue son rôle.
La pompe 40 permet de pomper l’eau de la cuve 4 et de l’injecter sur la suite du circuit 12, qui forme une boucle de circulation fermée 12A à partir de la cuve 4.
Les moyens de chauffage 5 de l’eau sont à titre d’exemple une chaudière. Un thermostat 50 est prévu associé aux moyens de chauffage pour réguler la température. Le thermostat 50 et les moyens de chauffage 5 îo forment les moyens de régulation de la température de l’eau à traiter.
Les moyens de chauffage 5 fonctionnent tant que la température mesurée par les moyens de mesure 62 sur le circuit d’eau n’a pas atteinte celle programmée dans le thermostat 50.
Le thermostat 50 constitue directement l’interface de programmation de la température souhaitée par l’utilisateur. Ce thermostat pourrait être relié à une interface d’affichage pour l’utilisateur sur le panneau P sur lequel sont agencés les autres interfaces pour le pH et la conductivité.
Les moyens de mesure 60 du pH (une sonde 60A de mesure pH+ et une sonde 60B de mesure du pH ), les moyens de mesure 61 de la conductivité (une sonde de mesure de la conductivité), les moyens de mesure 62 de la température (une sonde de mesure de la température), sont de préférence regroupés localement sur la boucle de circulation 12A. Les sondes de mesure sont connues en soi.
Les moyens de régulation 70 du pH et les moyens de régulation 71 de la conductivité sont placés juste après les moyens de mesure 60 du pH, 61 de la conductivité, et 62 de la température.
Les moyens de mesure 60 du pH sont reliés à l’interface de programmation, de calcul et de commande 17 du pH qui eux-mêmes sont reliés aux moyens de régulation 70 du pH.
Selon le traitement de l’eau, le pH de l’eau doit être neutre (pH=7), ou basique (pH>7) ou acide (pH<7). Les moyens de régulation 70 du pH comportent de manière connue deux réservoirs 70A et 70B, respectivement d’un acide et d’une base, et des pompes doseuses et d’injection 70C et 70D, d’une part reliées à chaque réservoir, respectivement 70A et 70B, et d’autre part connectées à la boucle 12A du îo circuit d’eau 12 pour injecter dans le circuit, de l’acide si le pH mesuré est basique ou pas assez acide, ou de la base si le pH mesuré est acide ou pas assez basique, ou encore pour adapter le pH à 7.
Les moyens de mesure 70 de la conductivité de l’eau sont reliés à l’interface de programmation et de contrôle 18 de la conductivité qui reçoit l’information de la mesure, ladite interface 18 étant reliée aux moyens de régulation 71 de la conductivité de l’eau.
Les moyens de régulation 71 de la conductivité de l’eau comportent une pompe doseuse et d’injection 71A connectée à la boucle 12A du circuit 12, des moyens de délivrance de chlore 71B qui sont reliés à la pompe doseuse 71 A. De préférence, les moyens de délivrance 71B du chlore font partie d’un appareil de transformation telle que par électrolyse, de chlorure de sodium en chlore. Un tel appareil est connu en soi. Un réservoir de chlorure de sodium est prévu pour alimenter l’appareil de transformation du chlorure de sodium en chlore.
Une fois l’injection de base ou d’acide effectuée pour la régulation du pH en fonction de la mesure du pH, puis l’injection si besoin de chlore sur la boucle de circulation 12A de l’eau en fonction de la mesure de la conductivité, l’eau traitée revient dans la cuve de stockage 4 et est re3062646 pompée via la pompe 40 pour continuer à être chauffée si besoin et subir à nouveau les mesures successives de pH, de conductivité et de température. Tant que les mesures du pH, de la conductivité et de la température ne correspondent pas à des valeurs déterminées, la boucle de circulation 12A est opérationnelle.
Lorsque les valeurs déterminées de pH, de conductivité et de température sont atteintes, la pompe 40 est coupée et l’eau traitée reste dans la cuve de stockage 4. L’eau traitée de la cuve 4 présente alors les caractéristiques ad hoc de pH, de conductivité et de température pour être îo directement utilisée en vue d’être mélangée à un produit phytosanitaire pour lequel les préconisations de pH, conductivité et température de l’eau de mélange sont identiques.
Hormis la cuve de stockage 4 et les moyens de chauffage 5 de l’eau qui sont agencés à l’extérieur du local ou container C, l’ensemble des autres éléments précités de l’installation 1 sont agencés dans le local ou container C.
L’installation peut comprendre plusieurs cuves de stockage 4 comme illustré sur la figure 4, des moyens de dérivation étant prévus pour alimenter et traiter en boucle l’eau d’une deuxième cuve lorsque l’eau de la première cuve a été traitée, et ainsi de suite pour les autres cuves.
L’organe de commande 15 (figure 6) pour la mise en route et l’arrêt de l’installation, tel qu’un interrupteur Marche/Arrêt permet le fonctionnement de tous les éléments de l’installation fonctionnant à l’électricité, hormis le contrôle de marche/arrêt de la platine d’affichage et de programmation 16 du volume d’eau à traiter.
Les interfaces de programmation et de contrôle 16 à 18 de l’installation comprennent des moyens d’affichage et de programmation 16 du volume d’eau à traiter, des moyens d’affichage et de programmation 17 pour le pH souhaité de l’eau après traitement, et des moyens d’affichage et de programmation 18 de la conductivité souhaitées de l’eau après traitement.
Les moyens d’affichage et de programmation 16 du volume d’eau à traiter sont reliés au compteur volumétrique 14. En fonction du volume d’eau programmé à traiter, l’électrovanne 13 sera ouverte pour remplir la cuve 4 puis fermée lorsque le compteur volumétrique 14 aura atteint le volume souhaité.
Les moyens d’affichage et de programmation 17 du pH reçoivent les îo mesures des moyens de mesure du pH 60 et sont reliés aux moyens de régulation 70 du pH, plus particulièrement aux pompes doseuses 70C et
70D du pH. De préférence, deux platines 17A et 17B sont prévues pour régler indépendamment le pH, lorsque respectivement il faut réguler soit un pH basique (pH+), soit un pH acide (phT). Chaque platine 17A, 17B est respectivement reliée à chacune des pompes doseuses 70C et 70D.
Une seule des deux platines 17A et 17B est utilisée puisqu’il s’agit de régler l’eau, soit à un pH basique, soit à un pH acide.
La présence de deux platines fournit une sécurité pour l’utilisateur en cas de panne de l’une des deux platines. En effet, en cas de panne, par exemple de la platine de pH basique, l’autre platine de pH acide pourra être mise en œuvre en programmant le pH voulu à une valeur basique (et non acide), tout en veillant à déconnecter cette platine de la pompe doseuse et d’injection d’acide, et à la reconnecter à la pompe doseuse et d’injection de base.
Quant à la programmation de la conductivité, la platine 18 permet d’afficher et de programmer la conductivité voulue. Elle reçoit la mesure de la conductivité effectuée par les moyens de mesure 61, traite l’information en fonction de la conductivité à atteindre et contrôle les moyens de régulation de la conductivité 71.
Lorsque les valeurs déterminées de pH, de conductivité et de température sont atteintes, les interfaces de contrôle 16 à 18 et le thermostat 50 déclenchent l’arrêt de la pompe 40, l’arrêt des pompes doseuses et d’injection de pH 70C, 70D et de chlore 71 A, l’arrêt de l’appareil de traitement par électrolyse, et des moyens de chauffage 5.
Le fonctionnement de l’installation de traitement de la figure 1 dédiée à une application phytosanitaire est la suivante. L’utilisateur programme sur îo la platine 16 le volume d’eau à traiter, puis appuie sur le bouton marche/arrêt 15 pour mettre en marche l’installation 1, programme la valeur souhaitée du pH soit sur la platine 17A, soit sur la platine 17B selon la valeur voulue basique ou acide du pH, programme la valeur voulue de conductivité sur la platine 18, programme la température voulue de l’eau sur le thermostat 50, et enfin appuie sur un interrupteur de mise en marche 19 de la pompe 40 qui peut être programmée à départ différé. La cuve 4 se remplit selon le volume programmé, le pH et la conductivité sont ajustés en fonction des valeurs souhaitées, la chaudière permet de réguler la température selon la valeur souhaitée, et la pompe 40 permet à l’eau de circuler dans l’installation.
La pompe 40 et la chaudière s’arrêtent dès que les sondes de pH et de conductivité détectent que les valeurs atteintes correspondent à la programmation demandée.
L’installation 1 de l’invention décrite ci-dessus en regard de la figure 1 était exclusivement réservée à un traitement de l’eau pour un usage phytosanitaire.
En regard du schéma de la figure 2, est à présent décrite une installation à fonction exclusive d’abreuvement.
On retrouve de manière commune à l’installation de traitement de la figure 1, l’arrivée d’eau 11, un circuit d’acheminement de l’eau 12, les moyens de filtrations 2 avec les moyens de rinçage 20, les moyens de déminéralisation 3 et éventuellement ceux supplémentaires 30, ainsi que les moyens de mesure 60 du pH, les moyens de mesure 61 de la conductivité μ, et les moyens de régulation 70 du pH et 71 de la conductivité.
îo Par ailleurs, l’installation de la figure 2 comporte de manière commune à l’installation de la figure 1, les interfaces que sont l’organe de commande 15 (figure 6) pour la mise en route et l’arrêt de l’installation, tel qu’un interrupteur Marche/Arrêt, les platines d’affichage et de programmation 17 du pH et 18 de la conductivité.
A noter que la programmation de la conductivité peut être fixe en étant réalisée en usine lors de la fabrication de l’installation, ou bien par un technicien lors de la mise en service de l’installation chez l’agriculteur, ou bien encore être réglée par l’agriculteur.
En outre, l’installation de traitement de la figure 2 à usage d’abreuvement, comporte juste après des moyens de déminéralisation 3, un organe d’ouverture/fermeture 8 du circuit d’eau 12, tel qu’un robinet manuel, des moyens de reminéralisation 9, des moyens bactéricides 90 permettant de détruire les bactéries présentes dans l’eau, tels que des moyens de traitement par ultraviolets, et une sortie 11A de l’eau traitée.
Avantageusement, l’installation comporte une boucle de retour 12B du circuit d’eau 12 qui part d’un point de connexion 12C situé entre les moyens de régulation 71 de la conductivité et la sortie 11 A, et qui rejoint le circuit d’eau en un point de connexion situé entre les moyens bactéricides 90 et les moyens de mesure 60 du pH et 61 de la conductivité.
Les moyens de reminéralisation 9 sont par exemple un contenant dans lequel est injecté à l’eau déminéralisée, une partie de l’eau brute filtrée avant l’étape de déminéralisation (symbolisée sur les figures 2 et 3 par la canalisation 91).
Les moyens bactéricides 90 sont par exemple un appareil avec des lampes à ultraviolets. Un tel appareil est connu en soi.
Des moyens de dérivation, avec une double canalisation, sont prévus au îo niveau du point de connexion 12C pour laisser passer l’eau soit vers la boucle de retour 12B, soit vers la sortie 11 A.
Le fonctionnement de l’installation de la figure 2 est le suivant.
L’utilisateur programme le pH de l’eau et la conductivité en fonction du type d’abreuvement. Par exemple, les valeurs seront différentes pour l’élevage de poussins et l’élevage de veaux.
L’utilisateur ouvre l’organe 8 pour le passage de l’eau qui a subi une déminéralisation via les moyens de déminéralisation 3. L’eau passe alors dans les moyens de reminéralisation 9 puis à travers les moyens bactéricides 90. Les mesures de pH et de la conductivité sont alors effectuées par les moyens de mesure 60 et 61 pour être transmises aux interfaces de programmation et de contrôle 17 et respectivement 18, qui à leur tour commandent les moyens de régulation 70 du pH et 71 de la conductivité.
En sortie des moyens de régulation 70 du pH et 71 de la conductivité, l’eau circule (si besoin) à travers la boucle de retour 12B, tant que les valeurs de pH et de conductivité déterminées ne sont pas atteintes.
Lorsque les valeurs sont atteintes, l’eau est dirigée vers la sortie 11 A. Lorsque les valeurs sont atteintes, les interfaces de programmation et de contrôle 17 et 18 stoppent les moyens de régulation 70 du pH et 71 de l’électrolyse, et les moyens de mesure 60 et 61.
S’il n’y a besoin d’aucune régulation du pH et de la conductivité, les moyens de régulation 70 du pH et 71 de la conductivité, et les moyens de mesure 60 et 61 ne sont pas mis en œuvre ; l’eau en 12 C est dirigée vers la sortie 11A.
Enfin, en regard du schéma de la figure 3, l’installation 1 de l’invention îo comprend la fonction à usage phytosanitaire et la fonction à usage d’abreuvement, les deux fonctions ne pouvant être mises en œuvre concomitamment.
Les éléments communs aux installations des figures 1 et 2 sont référencés de la même façon.
En aval des moyens de déminéralisation 3 et 30, le circuit 12 se divise en deux circuits 120 et 121, dits respectivement circuit d’application phytosanitaire et circuit d’application d’abreuvement, pour se rejoindre en amont des moyens de mesure 60 du pH, 61 de la conductivité et 62 de la température.
Sur le premier circuit d’application phytosanitaire 120, sont disposés l’électrovanne 13, le compteur 14, la cuve de stockage 4, la pompe 40 et les moyens de chauffage 5 associés au thermostat 50.
Sur le second circuit d’application d’abreuvement 121, sont disposés l’organe d’ouverture/fermeture 8, les moyens de reminéralisation 9 et les moyens bactéricides 90.
Les deux circuits 120 et 121 se rejoignent car les sondes de mesure sont communes aux deux circuits. L’eau passe par l’un ou l’autre circuit selon l’application visée, puis les paramètres de pH, de conductivité et éventuellement de température sont mesurés par les mêmes moyens 60 à
62 quelle que soit l’application.
Les moyens de régulation 70 et 71 sont en aval des moyens de mesure 60 à 62 en étant sur le circuit d’eau commun. Ils sont contrôlés de la même manière qu’explicité ci-dessus pour chacune des applications.
En sortie des moyens de régulation 70 et 71, le circuit d’eau 12 se redivise îo en deux pour d’une part former la boucle fermée 12A qui retourne à la cuve de stockage 4, et d’autre part former la boucle de retour 12B qui rejoint le circuit 121 entre les moyens bactéricides 90 et les moyens de mesure 60 du pH et 61 de la conductivité.
Deux canalisations sont agencées en sortie des moyens de régulation 71 pour former les boucles respectives 12A du circuit d’eau de traitement phytosanitaire et 12B du circuit d’eau d’abreuvement. Sur la canalisation du circuit 12 A, et immédiatement en aval des moyens de régulation 71 est disposée la sortie 11A pour l’eau traitée d’abreuvement.
En fonction de l’utilisation souhaitée, l’utilisateur mettra en œuvre l’une ou l’autre des applications, chacune d’elle fonctionnant comme indiqué plus haut.
Accessoirement, l’installation des figures 2 et 3 permet lorsqu’elle n’est pas utilisée pour une application phytosanitaire, ni pour l’abreuvement des animaux, d’être utilisée pour les besoins humains. L’organe 8 est alors ouvert, la boucle de retour 12B n’a pas besoin d’être mise en œuvre. Il n’y a aucun besoin de contrôle du pH, de la conductivité, ni de la température, l’eau après reminéralisation passe à travers les moyens de traitement bactéricide 90 (ultraviolets) et sort directement de l’installation via la sortie
A.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Installation de traitement (1) d’une eau, notamment à usage agricole tel que pour des traitements phytosanitaires et/ou d’alimentation en eau d’animaux d’élevage et/ou à usage
    5 d’alimentation en eau pour les besoins de l’être humain, comportant une entrée (11) d’arrivée d’eau non encore traitée, des moyens de déminéralisation (3) en aval de l’entrée d’arrivée d’eau, au moins un circuit d’eau (12) partant de l’entrée (11) et passant par les moyens de déminéralisation, ainsi que, agencés en aval des moyens de îo déminéralisation (3) et en connexion avec le circuit d’eau (12), des moyens de mesure (60) du pH de l’eau et des moyens de régulation (70) du pH de l’eau pour ajuster le pH à une valeur déterminée en fonction de la mesure du pH, caractérisée en ce qu’elle comporte, en connexion avec le circuit d’eau (12), des moyens de mesure (61) de la
    15 conductivité de l’eau et des moyens de régulation (71) de la conductivité à une valeur déterminée.
  2. 2. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte, en connexion avec le circuit d’eau (12), des moyens de mesure de la température de l’eau (62) et des moyens de chauffage
    20 de la température (5) de l’eau à une valeur déterminée.
  3. 3. Installation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins une cuve (4) de stockage d’eau reliée en aval sur le circuit d’eau, auxdits moyens de déminéralisation (3), de préférence l’installation comportant en outre, agencés entre les
    25 moyens de déminéralisation (3) et la cuve (4), des moyens d’ouverture/fermeture (13) du circuit d’eau tels qu’une électrovanne, et un compteur volumétrique (14) de la quantité d’eau à acheminer dans la cuve, et en ce que le circuit d’eau (12) réalise une boucle fermée (12A) à partir de la cuve.
  4. 4. Installation selon les revendications 2 et 3, caractérisée en ce qu’elle comporte
  5. 5 - une pompe (40) connectée en sortie de la cuve (4) (pour acheminer l’eau de la cuve dans la boucle fermée) et
    - les moyens de chauffage (5) de l’eau tels qu’une chaudière, qui sont agencés en aval de la pompe, et en ce que îo - les moyens de mesure du pH, de la conductivité et de la température (60, 61, 62) sont disposés sur la boucle fermée (12A) en aval des moyens de chauffage (5), et
    - les moyens de régulation du pH et de la conductivité (70, 71) sont connectés à la boucle fermée (12A) en aval desdits moyens de
    15 mesure du pH, de la conductivité et de la température (60, 61,62), l’eau étant destinée à être traitée via lesdits moyens de régulation du pH et de la conductivité (70, 71) avant de retourner dans la cuve (4).
    5. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle
    20 comporte en aval des moyens de déminéralisation (3),
    - des moyens de reminéralisation (9),
    - de préférence un organe d’ouverture/fermeture (8) du circuit d’eau qui est agencé entre les moyens de déminéralisation (3) et les moyens de reminéralisation (9),
    25 - des moyens bactéricides (90), tels que des moyens de traitement par ultraviolets, et en ce que
    - les moyens de mesure du pH et de la conductivité (60, 61) sont agencés en aval des moyens bactéricides (90), et
    - les moyens de régulation du pH et de la conductivité (70, 71) de l’eau sont agencés en aval des moyens de mesure du pH et de la
    5 conductivité (60, 61).
  6. 6. Installation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le circuit d’eau (12) comporte un boucle de retour (12B) de l’eau entre les moyens de régulation du pH et de la conductivité (60, 61) et les moyens de mesure du pH et de la conductivité (70, 71), la îo boucle étant mise en œuvre seulement s’il est besoin que l’eau présente un pH et une conductivité déterminées et tant que les valeurs du pH et de la conductivité n’ont pas atteintes les valeurs déterminées.
  7. 7. Installation selon la revendication précédente, caractérisée en
    15 ce qu’elle comporte une sortie d’évacuation de l’eau traitée en aval de la boucle de retour (12B).
  8. 8. Installation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu’elle comporte au moins deux circuits d’eau (120, 121) en aval des moyens de déminéralisation (3), les deux circuits d’eau n’étant pas
    20 mis en œuvre concomitamment, et l’installation comportant sur le premier circuit (120) une cuve (4) de stockage d’eau reliée auxdits moyens de déminéralisation (3), ledit premier circuit formant une boucle fermée (12A) de traitement de l’eau à partir de ladite cuve (4), tandis que le second circuit comporte des moyens de reminéralisation
    25 (9), des moyens bactéricides (90) tels que des moyens de traitement par ultraviolets, et en extrémité aval une sortie d’évacuation (11 A) de l’eau traitée.
  9. 9. Installation selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les deux circuits de circulation d’eau (120, 121) comportent une partie commune sur laquelle sont connectés d’une part les moyens de mesure du pH et de la conductivité (60, 61) et
    5 éventuellement des moyens de mesure de la température (62), et d’autre part les moyens de régulation du pH et de la conductivité (70, 71), et en ce que, en aval des moyens de régulation du pH et de la conductivité ( 60, 61) et en amont de la sortie d’évacuation (11 A) de l’eau traitée, le premier circuit (120) se poursuit par une boucle fermée ίο (12A) pour rejoindre la cuve de stockage (4), tandis que le second circuit (121) se poursuit par une boucle de retour (12B) connectée entre les moyens bactéricides (90) et les moyens de mesure du pH et de la conductivité (60, 61).
  10. 10. Installation selon l’une quelconque des revendications
    15 précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déminéralisation (30) comportent des résines échangeuses d’ions cationiques notamment pour retirer les cations Ca2+, Mg 2+, Fe 2+, Fe 3+, Al 3+, Zn2+.
  11. 11. Installation selon l’une quelconque des revendications
    20 précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens supplémentaires (30) de déminéralisation qui sont mis en œuvre en remplacement des premiers moyens de déminéralisation (3) lorsque ces derniers doivent être nettoyés.
  12. 12. Installation selon l’une quelconque des revendications
    25 précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte, en amont des moyens de déminéralisation (3), des moyens de filtration (2) possédant un pouvoir de filtration de l’ordre d’au moins 25pm, de préférence d’au moins 3 à 5 pm, tel qu’un filtre du type à sable.
  13. 13. Installation selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des interfaces avec l’utilisateur comprenant des moyens de programmation (16) du volume d’eau, des moyens de programmation et de contrôle (17) du pH, des
    5 moyens de programmation et de contrôle (18) de la conductivité, et éventuellement des moyens de programmation et de contrôle de la température, lesdits moyens de programmation et de contrôle comprenant des moyens d’affichage pour l’utilisateur sous forme d’écrans de visualisation avec des boutons et/ou des touches tactiles îo de programmation.
  14. 14. Installation selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est logée dans un local ou un container (C), isolé thermiquement, apte à être fermé, et comprenant des interfaces de programmation et de contrôle du pH de l’eau (17),
  15. 15 de la conductivité de l’eau (18), et éventuellement de la programmation du volume d’eau à traiter (16), et éventuellement de programmation et de contrôle de la température (50), de préférence au moins lesdites interfaces de programmation et de contrôle du pH de l’eau (17), de la conductivité de l’eau (18), et éventuellement de la
  16. 20 programmation du volume (16) d’eau à traiter sont regroupées sur un panneau pour l’utilisateur, et de préférence l’installation comportant un interrupteur général (15) de mise en marche et d’arrêt de l’installation.
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