FR3057519A1

FR3057519A1 - Procede d'antivol de vehicule automobile

Info

Publication number: FR3057519A1
Application number: FR1660071A
Authority: FR
Inventors: Xavier Sullet
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2016-10-18
Filing date: 2016-10-18
Publication date: 2018-04-20
Anticipated expiration: 2036-10-18
Also published as: FR3057519B1

Abstract

L'invention concerne un procédé d'antivol de véhicule automobile, utilisant des données relatives à l'état du véhicule, de son habitacle et de son moteur d'entraînement, et qui consiste à: activer une fonction anti car-jacking (étape 11); blocage du moteur (étape 15) lorsque la fonction anti car-jacking est activée et que les conditions suivantes sont réunies: vitesse de déplacement du véhicule nulle (étape 12) alors que le moteur du véhicule est en marche ou en état « stop », dans le cas d'intervention d'une fonction de type « stop and go » ou encore en état arrêté par coupure de l'alimentation du moteur, intégrité du véhicule mise en cause par une ouverture d'ouvrant de l'habitacle du véhicule (étape 13), et détection de changement de conducteur (étape 14). Le moteur est redémarré après la saisie d'un code secret (étape 17).

Description

Titulaire(s) : PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA Société anonyme.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA Société anonyme.

164) PROCEDE D'ANTIVOL DE VEHICULE AUTOMOBILE.

FR 3 057 519 - A1

16/) L'invention concerne un procédé d'antivol de véhicule automobile, utilisant des données relatives à l'état du véhicule, de son habitacle et de son moteur d'entraînement, et qui consiste à: activer une fonction anti car-jacking (étape

11) ; blocage du moteur (étape 15) lorsque la fonction anti car-jacking est activée et que les conditions suivantes sont réunies: vitesse de déplacement du véhicule nulle (étape

12) alors que le moteur du véhicule est en marche ou en état « stop », dans le cas d'intervention d'une fonction de type « stop and go » ou encore en état arrêté par coupure de l'alimentation du moteur, intégrité du véhicule mise en cause par une ouverture d'ouvrant de l'habitacle du véhicule (étape 13), et détection de changement de conducteur (étape 14). Le moteur est redémarré après la saisie d'un code secret (étape 17).

PROCÉDÉ D’ANTIVOL DE VÉHICULE AUTOMOBILE

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE ET ÉTAT DE LA TECHNIQUE [0001] L’invention se rapporte à un procédé d’antivol de véhicule automobile, plus particulièrement destiné au vol de véhicule en présence de son conducteur, et donc sous l’effet d’une menace physique en vue d’une intrusion forcée. Ce type de vol de véhicule est appelé « car-jacking » en terminologie anglaise et le fauteur de trouble est appelé « car-jacker ».

[0002] Dans le domaine de la lutte contre le vol de véhicule sous menace physique, les constructeurs automobiles ont apporté des solutions palliatives. Une première solution consiste à déclencher un verrouillage automatique de toutes portières dès le démarrage du véhicule. De plus, dans le cas où une vitre est brisée par le car-jacker alors que le conducteur est au volant, une solution appelée « super-condamnation » bloque les serrures d’ouverture des portières et/ou de la colonne de direction.

[0003] Dans le cas de vol sous menace physique sans bris de vitre, des solutions ont également été apportées dans le cas où le conducteur est contraint sous la menace d’ouvrir sa porte par une détection appropriée. Le document FR 2 856 357 présente par exemple un dispositif comprenant un détecteur de présence installé sous le siège du conducteur et deux électro-rupteurs actionnant la fermeture centralisée des portes et provoquant l’arrêt du moteur lorsque ledit siège se libère, ce qui emprisonne le car-jacker.

[0004] Un autre document, FR 2 839 690, présente dans le même but un procédé provoquant l'arrêt immédiat du moteur lorsque la portière du conducteur est ouverte ou que le conducteur quitte son siège, alors que le contact est enclenché. Ce procédé utilise les fonctionnalités d’un dispositif électronique et de deux relais.

[0005] Un autre exemple, présenté dans le document WO0108943, propose un dispositif utilisant des moyens de reconnaissance des empreintes digitales du conducteur. Cette reconnaissance physique est mise en place lorsque le moteur du véhicule a démarré et que la portière du conducteur a été ouverte. La non-reconnaissance physique du conducteur habituel stoppe le véhicule automobile.

[0006]Toutes ces solutions apportées au problème de vol de véhicule, en particulier avec menace, s’appuient sur l’installation dans le véhicule d’équipements spécifiques supplémentaires, ces équipements apportant alors une complexification à l’installation électrique ou électronique des véhicules, ce qui peut conduire à une diminution de fiabilité de cette installation.

EXPOSÉ DE L’INVENTION [0007] L’invention vise donc à simplifier les moyens de lutte contre le vol de véhicule, tout en renforçant la sécurité du dispositif utilisé. Pour ce faire, l’invention prévoit de réorganiser des fonctionnalités en général présentes dans les véhicules pour provoquer l’arrêt du moteur lors d’une atteinte d’intégrité du véhicule à vitesse nulle.

[0008] Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé d’antivol de véhicule automobile utilisant des données relatives à l’état et/ou au changement d’état du véhicule, de son habitacle et de son moteur d’entraînement et consistant à:

- activer une fonction anti car-jacking dès le démarrage du moteur;

- bloquer le moteur lorsque la fonction anti car-jacking est activée et que les conditions suivantes sont réunies:

- vitesse de déplacement du véhicule nulle correspondant à un état du moteur choisi entre moteur en marche, en état « stop » dans le cas d’intervention d’une fonction de type « stop and go » et en état arrêté par coupure de l’alimentation du moteur;

- intégrité du véhicule mise en cause par une ouverture d’ouvrant de l’habitacle du véhicule, et

- détection de changement de conducteur;

- et redémarrer le moteur après la saisie d’un code secret.

[0001]Avantageusement, le démarrage et l’arrêt de ce procédé peuvent être déclenchés par une même commande, par exemple sur un écran tactile d’aide à la conduite. En outre, un tel procédé fonctionne même dans le cas où aucun bris de glace ne se produit.

[0002] Un autre avantage réside dans le fait que les actions à réaliser font intervenir des équipements en général déjà montés dans les véhicules automobiles : en particulier, un boitier électronique - qui peut être le boitier connu sous la dénomination « Boitier de Servitude Intelligent >> (en abrégé « BSI ») -, destiné à gérer de nombreux équipements du véhicule (sièges, ceintures de sécurité, serrures de portière, etc.) via des contacts électriques raccordés à ce boitier BSI.

[0003] Selon des modes de réalisation particulièrement avantageux :

- l’activation de la fonction anti car-jacking est paramétrée entre un mode manuel d’activation différée de cette fonction et un mode automatique d’activation immédiate;

- une interruption temporaire de la fonction anti car-jacking est possible dans le cas d’une activation automatique de cette fonction, en particulier pour permettre un changement de conducteur;

- l’atteinte à l’intégrité du véhicule est définie par au moins l’une des actions suivantes: une ouverture de portière, une ouverture de vitre et un bris de vitre ;

- la détection d’un changement de conducteur est choisie parmi au moins l’une des conditions suivantes: un déverrouillage de ceinture de sécurité, le nonverrouillage de cette ceinture, une détection d’une absence temporaire sur le siège du conducteur, une détection d’un changement de conducteur et une absence temporaire de mains sur le volant ;

- l’arrêt du moteur par la fonction anti car-jacking est prévu pour se produire lors de l’intervention d’un premier événement pris entre l’expiration d’une durée prédéterminée, et le passage à vitesse nulle du moteur;

- la durée prédéterminée correspond à un paramétrage choisi entre une distance suffisante entre le conducteur et le véhicule, un nombre prédéterminé de redémarrages successifs et une vitesse prédéterminée de déplacement du véhicule;

- après l’activation automatique de la fonction anti car-jacking, une interruption temporaire de ce mode peut être déclenchée et la fonction anti carjacking passe en mode manuel.

[0004] L’invention se rapporte également à un véhicule automobile comportant un moteur principal d’entraînement de roues, un habitacle avec des ouvrants et un siège conducteur, un boitier électronique relié à des détecteurs de vitesse du véhicule, de rotation du moteur, d’état des ouvrants et de présence de conducteur, et dans lequel le boitier électronique, de préférence un BSI, est apte à fonctionner selon le procédé de l’invention, à partir de données fournies par les détecteurs en liaison avec une commande, de préférence par l’intermédiaire un écran tactile, du boitier électronique intégrant une commande d’arrêt du moteur.

[0005] L’invention concerne en particulier les véhicules à moteur d’entraînement électrique par la prise en compte des états du véhicule.

PRÉSENTATION DES FIGURES [0006] D’autres données, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description non limitée qui suit, en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement:

- la figure 1, un exemple de logigramme de mise en œuvre du procédé d’antivol selon l’invention, et

- la figure 2, un écran tactile d’aide à la conduite en liaison avec un boitier BSI de gestion de données fournies par des détecteurs d’équipements liés à l’état du véhicule.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0007] En référence au logigramme de la figure 1, un exemple d’implémentation du procédé d’antivol d’un véhicule selon l’invention commence à l’étape 10 par un actionnement du contact ou « START >> de démarrage du moteur du véhicule automobile. Ce contact met en marche un boitier électronique 2 de gestion des données provenant d’équipements du véhicule (cf. figure 2).

[0008] Le test de l’étape 11 qui suit l’étape 10 de démarrage du moteur se rapporte au déclenchement de la fonction anti car-jacking dite « ACJ », en mode automatique ou manuel. L’étape 11 est ici préalablement paramétrée pour rendre l’activation automatique de cette fonction ACJ dès la mise eu sous tension du boitier électronique 2. Alternativement, le conducteur peut choisir à l’étape 11 d’activer en mode manuel la fonction ACJ (flèche « O»). La fonction ACJ est alors en veille avant une activation manuelle différée, cette activation manuelle pouvant intervenir à tout instant après le démarrage du véhicule, par exemple dans des zones considérées à risque, comme un centre-ville avec embouteillage.

[0009] La mise en veille est activée par une commande manuelle, à savoir un contact dédié « X >> sur un écran tactile d’aide à la conduite 2, placé à portée de main du conducteur et schématisé en figure 2. La mise en veille de la fonction ACJ est avantageusement rappelée au conducteur par une source de lumière clignotante 21 en mode manuel. Lors de l’arrêt moteur du véhicule, le mode automatique est de nouveau enclenché. La source lumineuse est allumée en continu lorsque le mode automatique est opérationnel, après démarrage ou redémarrage du véhicule.

[0010] Le test 11 bis constitue une option d’interruption temporaire « I >> du processus dans le cas où la fonction ACJ est automatiquement lancée. Cette désactivation temporaire permet par exemple un changement de conducteur sans déclencher les étapes actives de la fonction ACJ décrites ci-après. L’interruption temporaire « I >> est activée et désactivée par un autre contact dédié « Y >> sur l’écran tactile 2. Lorsque l’interruption temporaire « I >> est activée, la fonction ACJ passe en mode manuel et la source lumineuse 21 passe en mode clignotant. Si le conducteur ne déclenche pas d’interruption « I >> en mode automatique ou si la fonction ACJ est en mode manuel, le processus enchaîne sur les étapes 12 à 14 décrites ci-après.

[0011] Lorsque la fonction ACJ est initialement mise en veille en mode manuel à l’étape 11, l’étape de test 11 bis ne s’applique pas et, lorsque le conducteur supprime le mode veille de la fonction ACJ pour rendre cette fonction active de manière différée, le processus enchaîne alors sur les étapes qui suivent sans passer par l‘étape 11 bis (flèche d’enchaînement en traits pointillés « A >>).

Pour ce faire, le conducteur appuie de nouveau sur le contact « X » et la source lumineuse 21 passe en mode d’éclairage continu. Le conducteur peut repasser en mode veille en ré-appuyant sur le contact « X », la source lumineuse 21 repasse alors en mode clignotant: le retour au mode veille reste possible à tout instant.

[0012] Lorsque la fonction ACJ est activée, que ce soit en mode automatique ou manuel, trois tests (étapes 12, 13 et 14) sont déclenchés, et les trois tests doivent avoir une réponse positive « O » pour que le procédé passe à l’étape 15 « STOP » d’arrêt du moteur.

[0013]L’étape 12 concerne la vitesse du véhicule « Vt ». Lorsque la vitesse devient nulle, le test est positif (flèche « O »). La vitesse peut devenir nulle alors que le moteur tourne encore ou lorsque le moteur ne tourne plus, soit que le moteur se met en état stop dans le cas où le véhicule est équipé de la fonction « stop and go » soit, suivant la stratégie du conducteur, par coupure de l’alimentation du moteur (par le bouton ou la clef de contact).

[0014] L’intégrité du véhicule est visée à l’étape 13, l’intégrité se rapporte à l’état et au changement d’état des ouvrants de l’habitacle du véhicule, portières et vitres: si une portière est ouverte, en particulier la portière du conducteur, et/ou en cas d’ouverture de vitre (ouverture électrique ou manuelle) ou de bris de vitre (le bris étant considéré comme une ouverture forcée), le test « OPEN » est positif (flèche « O »).

[0015] Et l’étape 14 se rapporte à la détection d’un changement de conducteur dans l’habitacle du véhicule: lorsque la ceinture de sécurité du siège conducteur n’est pas fermée, le test « NO BELT » est positif (flèche « O »). Alternativement ou cumulativement, la détection d’un changement de conducteur peut s’effectuer par l’absence temporaire sur le siège du conducteur et/ou par l’absence temporaire de mains sur le volant.

[0016] Afin de mettre en œuvre les tests aux étapes 12 à 14, le boîtier électronique du véhicule automobile est avantageusement un Boîtier de Servitude Intelligent ou BSI 3, qui est apte à délivrer une commande d’arrêt du moteur « M », et qui collecte et traite les données pertinentes acquises par des équipements montés sur le véhicule par des liaisons Lx adaptées (liaisons électriques, électroniques, optiques, hertziennes, etc.). Dans le cadre de l’invention, ces équipements sont des détecteurs Dx d’état du véhicule, à savoir : un détecteur de vitesse de déplacement du véhicule, de rotation du moteur, d’ouverture/fermeture des ouvrants - portières et vitres -, et d’ouverture/fermeture des ceintures de sécurité. Alternativement ou cumulativement, un détecteur en forme de nappe est intégré dans le siège conducteur et/ou dans le volant pour détecter le changement d’état d’occupation du siège conducteur.

[0017] Lorsque les trois tests 12 à 14 sont positifs (flèches «O») l’ordre des tests étant indifférents, seul le cumul de réponses positives aux trois tests est alors à considérer - un signal de blocage est transmis au moteur « M >> par le BSI 3 à l’étape 15 après une durée prédéterminée, de trois minutes dans cet exemple. Cette durée permet au conducteur de se mettre à l’abri, c’est-à-dire hors de portée du car-jacker qui prend en main le véhicule. Le blocage du moteur interdit son redémarrage jusqu’à l’introduction d’un code secret.

[0018] Dans le cas où au moins l’un des trois tests 12 à 14 est négatif (flèches « N »), le procédé retourne au début de ces tests par les bouclages « B1 >> ou « B2 >> du logigramme - avant ou après la possibilité d’interruption temporaire « I >> de l’étape 11 bis, selon que la fonction ACJ est respectivement en mode automatique ou manuel.

[0019] L’étape 16 est une étape d’attente « T >> correspondant à un délai de temporisation entre l’arrêt du moteur « M >> provoqué à l’étape 15 et l’instant où le conducteur peut reprendre possession de son véhicule dans des conditions d’utilisation habituelles. Cette étape 16 est d’une durée non déterminable a priori et se termine par le redémarrage du véhicule effectué à l’étape 17. Ce redémarrage est conditionné par la saisie, lors de cette étape 17, du code secret dans la zone de contact « Z >> de l’écran tactile 2. Ensuite, le procédé recommence à l’étape 11 (cf. flèche « R »).

[0020] L’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation décrits et représentés. Ainsi, le boîtier électronique de gestion des informations et commandes des équipements du véhicule peut être d’un autre type de boîtier électronique que le BSI, par exemple un processeur dédié ou l’ordinateur de bord.

[0021] En outre, la commande manuelle peut être exercée via des boutons dédiés ou d’autres organes en liaison avec le boîtier électronique. Par ailleurs, l’absence ou la présence d’un conducteur peut être détectée par une ou plusieurs caméras.

[0022] De plus, le blocage du moteur par la fonction anti car-jacking peut également se produire après l’expiration d’une durée correspondant à une distance suffisante entre le conducteur et le véhicule, un nombre prédéterminé de redémarrages successifs, à une vitesse prédéterminée prise par le véhicule, ou encore à tout paramètre du même type (accélération, maintien d’une vitesse minimale, etc.).

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé d’antivol de véhicule automobile comportant un habitacle et un moteur d’entraînement dudit véhicule, ce procédé utilisant des données relatives à l’état et/ou au changement d’état du véhicule, de son habitacle et de son moteur d’entraînement et est caractérisé en ce qu’il consiste à :

- activer une fonction anti car-jacking (étape 11) dès le démarrage du moteur (étape 10);

- bloquer le moteur (étape 15) lorsque la fonction anti car-jacking est activée et que les conditions suivantes sont réunies:

- vitesse de déplacement du véhicule nulle (étape 12) correspondant à un état du moteur du véhicule choisi entre moteur en marche, en état « stop >> dans le cas d’intervention d’une fonction de type « stop and go >> et en état arrêté par coupure de l’alimentation du moteur;

- intégrité du véhicule mise en cause par une ouverture d’ouvrant de l’habitacle du véhicule (étape 13), et

- détection de changement de conducteur (14);

- et redémarrer le moteur après la saisie d’un code secret (étape 17).
2. Procédé d’antivol selon la revendication 1, dans lequel l’activation de la fonction anti car-jacking est paramétrée entre un mode manuel d’activation différée de cette fonction et un mode automatique d’activation immédiate (étape 10).
3. Procédé d’antivol selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel une interruption temporaire (I) de la fonction anti car-jacking est possible (étape 11 bis) dans le cas d’une activation automatique de cette fonction.
4. Procédé d’antivol selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la condition d’atteinte à l’intégrité du véhicule (13) est définie par au moins l’une des conditions suivantes: une ouverture de portière, une ouverture de vitre et un bris de vitre.
5. Procédé d’antivol selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la détection d’un changement de conducteur (14) est choisie parmi au moins l’une des conditions suivantes: un déverrouillage de la ceinture de sécurité, un non-verrouillage de cette ceinture, une détection d’une absence temporaire sur le siège du conducteur, une détection d’un changement de conducteur et une absence temporaire de mains sur le volant.
6. Procédé d’antivol selon l’une quelconque des revendications 1 à 5,

5 dans lequel le blocage du moteur (15) par la fonction anti car-jacking est prévu pour se produire lors de l’intervention d’un premier événement pris entre l’expiration d’une durée prédéterminée (T) et le passage à vitesse nulle du moteur.
7. Procédé d’antivol selon la revendication précédente, dans lequel la durée prédéterminée (T) correspond à un paramétrage choisi entre une

10 distance suffisante entre le conducteur et le véhicule, un nombre prédéterminé de redémarrages successifs et une vitesse prédéterminée de déplacement du véhicule.
8. Procédé d’antivol selon l’une quelconque des revendications 2 à 7, dans lequel, après l’activation automatique de la fonction anti car-jacking, une

15 interruption temporaire (I) de ce mode peut être déclenchée et la fonction anti carjacking passe en mode manuel (étape 11 bis).
9. Véhicule automobile comportant un moteur principal d’entraînement de roues, un habitacle avec des ouvrants, un boîtier électronique (3) relié à des détecteurs (Dx) de vitesse du véhicule, de rotation du moteur (M),

20 d’état des ouvrants et de présence du conducteur, caractérisé en ce que le boîtier électronique (3) est apte à fonctionner selon le procédé défini par l’une quelconque des revendications précédentes, à partir de données fournies par les détecteurs (Dx) et d’une commande (2) du boîtier électronique (3) intégrant une commande d’arrêt du moteur (M).

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10. Véhicule automobile selon la revendication précédente, dans le quel le moteur d’entraînement (M) est un moteur électrique.

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