FR3056650B1 - Procede de detection de fuite d'une servocommande, et aeronef associe - Google Patents

Procede de detection de fuite d'une servocommande, et aeronef associe Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un procédé pour détecter une fuite hydraulique interne dans une servocommande (20), la servocommande (20) comprenant un vérin (30) muni d'au moins un corps (31) ainsi que d'une tige de puissance (40), la tige de puissance (40) portant un piston (45) partageant un espace interne (33) du corps en une chambre de rétraction (35) et une chambre d'extension (34). La servocommande (20) comprend un distributeur hydraulique (50) muni d'un logement (52) et d'au moins un tiroir (53) mobile par rapport au logement (52). Le procédé comporte une étape de génération d'une consigne constante prédéterminée pour déplacer ledit tiroir (53), une étape de mesure d'une position dite « position à l'équilibre » du tiroir ou du vérin, une étape de détermination d'un écart de position entre ladite position à l'équilibre et une position de référence prédéterminée, une étape de conversion dudit écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique et une étape de comparaison de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil.

Description

Procédé de détection de fuite d’une servocommande, et aéronef associé
La présente invention concerne un procédé de détection de fuite d’une servocommande, ainsi qu’un aéronef associé.
Classiquement, un aéronef comporte des organes de pilotage dénommés par commodité « organe de manœuvre ». Les organes de manœuvre permettent de contrôler le déplacement de l’aéronef dans l’espace. Ces organes de manœuvre peuvent comprendre des pales d’un rotor et notamment d’un rotor de sustentation d’un giravion, ou encore des gouvernes de direction ou de profondeur par exemple.
Les organes de manœuvre de l’aéronef sont pilotés par des organes dénommés par commodité « organe de commande ». Par exemple, des organes de commande peuvent comprendre un système de pilotage automatique et/ou des commandes de vol manœuvrées par un pilote.
Sur les aéronefs de première génération, les organes de commande sont reliés par des liaisons complètement mécaniques aux organes de manœuvre, à l’aide de timoneries mécaniques à base de bielles et/ou de câbles.
Les aéronefs de deuxième génération possèdent un organe d’assistance pour amplifier l’effort exercé par un pilote ou par un système de pilotage automatique. Sur un hélicoptère, des servocommandes hydrauliques sont classiquement utilisées à cet effet, chaque servocommande étant pilotée par une chaîne de commande mécanique. Les commandes de vol manœuvrées par un pilote sont ainsi reliées mécaniquement aux distributeurs hydrauliques des servocommandes.
Sur les aéronefs de troisième génération, les commandes de vol transmettent des instructions à des calculateurs. Les calculateurs transmettent alors des signaux de commande à des actionneurs qui sont reliés mécaniquement aux distributeurs hydrauliques.
Une telle architecture de troisième génération peut présenter une masse optimisée. De plus, une architecture de troisième génération peut permettre de multiplier le nombre de voies de cheminement des commandes, et donc de disposer des liaisons électriques dans des endroits différents de l’aéronef. La sécurité de l’aéronef peut ainsi être augmentée.
Dans ce contexte, les architectures de deuxième génération et de troisième génération peuvent donc comprendre toutes deux une servocommande.
De façon usuelle, les servocommandes comportent un vérin muni d’au moins un corps et d’une tige de puissance.
Parmi les différents types de vérin, un vérin à simple corps est pourvu d’un unique corps dans lequel se déplace un piston porté par la tige de puissance. La tige de puissance peut comporter un ou plusieurs tubes.
Un vérin multicorps est pourvu d’une pluralité de corps enserrant chacun un piston porté par la tige de puissance. Un vérin à double corps est couramment utilisé dans le domaine aéronautique.
Lorsque la servocommande est munie de plusieurs corps, ces corps sont solidaires les uns des autres.
Par ailleurs, les corps et la tige de puissance sont mobiles en translation relativement l’un à l’autre.
Par exemple, la tige de puissance est articulée à un point fixe dans le référentiel de l’aéronef, les corps étant articulés à un organe de manœuvre mobile dans ce référentiel. Dès lors, chaque corps coulisse le long de la tige de puissance. Une telle servocommande est dite à « corps mobile ».
Alternativement, la tige de puissance est articulée à un organe de manœuvre mobile, les corps étant articulés à un point fixe dans le référentiel de l’aéronef. Dès lors, la tige de puissance coulisse le long de chaque corps. Une telle servocommande est dite à « corps fixe ».
Quelle que soit l’alternative, le vérin de la servocommande comprend donc un organe mobile et un organe sensiblement immobile pour pouvoir être étendue ou rétractée.
Par ailleurs, chaque corps comprend une enveloppe extérieure délimitant un espace interne. Dès lors, chaque piston de commande partage l’espace interne d’un corps en une chambre de rétraction et une chambre d’extension. L’expression « chambre de rétraction » désigne une chambre provoquant la rétraction de la servocommande lorsque ladite chambre est remplie par un fluide. A l’inverse, l’expression « chambre d’extension » désigne une chambre provoquant l’extension de la servocommande lorsque ladite chambre est remplie par un fluide.
De plus, la servocommande comporte un distributeur hydraulique par corps. Le distributeur hydraulique injecte un fluide hydraulique dans la chambre de rétraction ou la chambre d’extension du corps suivant l’ordre reçu, et permet l’extraction du fluide en dehors de l’autre chambre.
Lorsqu’un organe de commande requiert le déplacement d’un organe de manœuvre, un ordre est alors transmis au distributeur hydraulique de chaque corps, par exemple directement via une chaîne de puissance mécanique sur un aéronef de deuxième génération ou indirectement via un calculateur et un actionneur sur un aéronef de troisième génération. Le distributeur hydraulique injecte alors le fluide hydraulique dans la chambre hydraulique appropriée. En fonction des ordres donnés, le distributeur hydraulique injecte donc le fluide hydraulique dans la chambre de rétraction ou la chambre d’extension d’un corps et induit par suite la rétraction ou l’extension de la servocommande. Le distributeur hydraulique permet aussi l’évacuation du fluide à partir de l’autre chambre. L’admission d’un fluide sous pression dans l’une des chambres d’un corps génère une différence de pression entre les pressions régnant dans la chambre de rétraction et la chambre d’extension d’un corps. Cette différence de pression tend à déplacer le corps du vérin ou la tige de puissance en fonction de la nature de la servocommande jusqu’à une position d’équilibre. Lorsque la position d’équilibre requise de la servocommande est atteinte, le distributeur hydraulique est fermé. A cet effet, un distributeur hydraulique peut comporter au moins un tiroir mobile au sein d’un logement. Les commandes d’un aéronef sont alors agencées pour induire un déplacement du tiroir par rapport au logement. En fonction de la position du tiroir dans le logement, le tiroir autorise ou interdit la circulation de fluide au travers du distributeur hydraulique entre un circuit hydraulique et le vérin de la servocommande.
Eventuellement, un distributeur hydraulique peut comporter un unique tiroir dénommé « tiroir principal » par commodité. De manière alternative, un distributeur hydraulique peut comporter un tiroir principal mobile au sein d’un tiroir secondaire disposé dans le logement. Dans des conditions normales, le tiroir principal est mobile par rapport au tiroir secondaire, ce tiroir secondaire étant immobile par rapport au logement. En cas de grippage du tiroir principal dans le tiroir secondaire, le tiroir principal et le tiroir secondaire se déplacent conjointement par rapport au logement.
Indépendamment de la variante, chaque tiroir peut être mobile en translation ou en rotation par rapport au logement.
Les organes de commandes permettent donc de contrôler la position d’au moins un tiroir dans le logement, par exemple pour mettre en relation un orifice d’alimentation en fluide du logement avec une chambre d’un corps d’une servocommande, et un orifice d’évacuation de fluide du logement avec l’autre chambre de ce corps.
Pour que la circulation de fluide soit interrompue lorsque le vérin atteint la position requise, la position du tiroir par rapport au logement est asservie à la position du vérin, à savoir la position de la tige de puissance par rapport à chaque corps de la servocommande. Cet asservissement peut être réalisé mécaniquement. Selon un exemple une bielle dite « bielle de recopie » relie l’organe mobile du vérin au logement, notamment avec une servocommande à corps fixes. Sur certaines servocommandes, le logement d’un distributeur hydraulique peut être fixé à un corps.
Selon un autre aspect, une servocommande comprend de fait un piston par corps porté une tige de puissance. Le piston s’étend en épaisseur selon la direction d’extension de la tige de puissance d’une première face vers une deuxième face. La première face est en contact avec le fluide contenu dans la chambre d’extension sur une première surface présentant une première aire. La deuxième face est en contact avec le fluide contenu dans la chambre de rétraction sur une deuxième surface présentant une deuxième aire.
La chambre de rétraction et la chambre d’extension d’un corps peuvent avoir des formes dissimilaires. Un tel corps est alors dit « dissymétrique » ou « dissimilaire » par commodité. Dans un corps dissymétrique la première aire est différente de la deuxième aire.
Par exemple, la tige de puissance peut éventuellement ne pas traverser de part en part longitudinalement le corps en s’étendant dans une unique chambre. Dès lors, la première surface de piston en contact avec un fluide au niveau de la chambre d’extension est différente de la deuxième surface de piston en contact avec un fluide au niveau de la chambre de rétraction, à cause de la section de la tige de puissance. Si aucun effort n’est appliqué sur la servocommande, la pression régnant dans la chambre d’extension d’un corps est donc différente de la pression régnant dans la chambre de rétraction de ce corps. Cette caractéristique technique ne s’applique évidemment pas aux servocommandes pourvues de corps symétriques.
Lorsque la tige de puissance traverse de part en part le piston, le corps peut aussi être dissymétrique si la tige de puissance présente des sections différentes de part et d’autre du piston.
Selon un autre aspect, le vérin comporte un organe mobile et un organe fixe, à savoir respectivement les corps et la tige de puissance sur une servocommande à corps mobiles ou respectivement la tige de puissance et les corps sur une servocommande à corps fixes. Dès lors, la servocommande comporte de multiples joints dynamiques agencés entre l’organe mobile et l’organe fixe.
Un premier joint dynamique peut être agencé sur chaque piston de commande, entre le piston de commande et l’enveloppe du corps. Un tel joint dynamique a pour fonction d’empêcher un passage non désiré de fluide entre la chambre de rétraction et la chambre d’extension d’un corps.
Un deuxième joint dynamique est aussi agencé entre la tige de puissance et chaque corps de la servocommande.
Cependant, ces joints peuvent avoir des performances dégradées liées à l’usure induisant des fuites internes et externes à la servocommande. Ces deux types de fuites réduisent les performances de la servocommande et ont donc un impact sur la maintenance de cette servocommande.
Une fuite d’un deuxième joint dynamique induit un échappement de fluide vers l’extérieur de la servocommande. La fuite est détectable par un contrôle visuel et induit la réparation de la servocommande. A l’inverse, les fuites internes entre deux chambres d’un même corps ne sont pas détectables visuellement. Ces fuites internes résultent d’une dégradation des premiers joints dynamiques.
Une panne dite « dormante » peut alors apparaître dans l’hypothèse d’une fuite non détectée d’un premier joint dynamique.
Pour détecter de telles pannes dormantes, un constructeur peut prévoir des opérations de maintenance complètes effectuées à des intervalles de temps réguliers. Ces opérations de maintenance consistent à démonter les servocommandes de l’aéronef ou à utiliser un outillage spécifique complexe et difficile à implémenter. Ces opérations ont donc un coût non négligeable. L’invention vise à optimiser la détection d’une fuite d’un premier joint dynamique.
Sur avion, les servocommandes sont souvent au nombre de deux par organe de manœuvre. Les servocommandes ont deux fonctions : une fonction positionnement de l’organe de manœuvre et une fonction amortissement. Des tests « pré-vols » sont donc envisageables en comparant la réponse d’une servocommande en termes d’amortissement lorsqu’une deuxième servocommande sollicite l’organe de manœuvre. Le brevet US2013/0104991 A1 en est un exemple. Selon ce brevet US 2013/0104991 A1, une valve est activée pour contrôler un actionneur, et l’autre actionneur est amorti. La distance parcourue par la valve pour requérir un aller-retour de l’actionneur contrôlé est comparée à une distance espérée calculée, une différence entre la distance mesurée et la distance espérée supérieure à un seuil révélant un dysfonctionnement.
Cet enseignement est éloigné de la problématique rencontrée avec une servocommande non redondée d’un hélicoptère par exemple.
Les documents US2011190965 et FR2893911 sont aussi connus.
Le document US2011190965 décrit un système de commande de vol ne répondant pas aux préoccupations de l’invention
Le document FR2893911 décrit un procédé et un dispositif de détection de pannes oscillatoires dans une chaîne d’asservissement en position d’une gouverne d’aéronef.
Selon ce procédé, une position théorique d’une gouverne est comparée à une position effective de cette gouverne.
Dans ce contexte, l’invention vise à optimiser la détection de fuite interne au niveau du piston d’un corps d’une servocommande. L’invention a donc pour objet un procédé pour détecter une fuite interne dans une servocommande, ladite servocommande comprenant un vérin, ledit vérin étant muni d’au moins un corps ainsi que d’une tige de puissance. La tige de puissance peut comprendre un unique organe allongé ou une pluralité d’organes allongés fixés les uns aux autres. Chaque corps comprend une enveloppe délimitant un espace interne, ladite tige de puissance saillant partiellement en dehors du corps et portant un piston partageant ledit espace interne en une chambre de rétraction et une chambre d’extension. La servocommande comprend un distributeur hydraulique par corps, le distributeur hydraulique étant par exemple fixé au vérin, le distributeur hydraulique comprenant un logement relié à un circuit d’alimentation hydraulique et un circuit de retour hydraulique, le distributeur hydraulique comprenant au moins un tiroir mobile par rapport au logement pour relier sur requête le circuit d’alimentation à l’une desdits chambres de rétraction et d’extension et le circuit de retour hydraulique à l’une desdits chambres de rétraction et d’extension non reliée au circuit d’alimentation ou pour isoler lesdites chambres de rétraction et d’extension du circuit d’alimentation hydraulique et du circuit de retour hydraulique.
Durant une phase de test, le procédé comporte les étapes suivantes, et éventuellement successives : - génération d’une consigne constante prédéterminée pour déplacer ledit tiroir par rapport à une référence dudit distributeur hydraulique, - attente que la tige de puissance et ladite enveloppe soient considérées immobiles l’une par rapport à l’autre, - mesure avec un premier capteur d’une position dite « position à l’équilibre », ladite position à l’équilibre étant une information représentant la position atteinte par ledit tiroir par rapport à une référence dudit distributeur hydraulique ou une information représentant une position relative de la tige de puissance par rapport à ladite enveloppe, - détermination d’un écart de position entre ladite position à l’équilibre et une position de référence prédéterminée, - conversion, par exemple mais non exclusivement avec un calculateur, dudit écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon une loi prédéterminée, - comparaison, par exemple mais non exclusivement avec le calculateur, de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil, une fuite jugée intolérable étant identifiée si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil.
Le procédé peut être mis en œuvre au moins partiellement par un système de surveillance muni d’un calculateur. L’expression « calculateur » désigne une unité apte à réaliser les étapes associées du procédé. Le calculateur peut comprendre par exemple au moins un processeur, au moins un circuit intégré, au moins un système programmable, au moins un circuit logique, ces exemples ne limitant pas la portée donnée à l’expression « calculateur ». Le calculateur peut comprendre un ou plusieurs équipements.
Ce calculateur peut alors communiquer avec le premier capteur configuré pour déterminer une information relative à une position.
Par exemple, le premier capteur peut être un capteur connu sous l’acronyme « LVDT » de l'anglais « Linear Variable Differential Transformer ». La position mesurée est par exemple exprimée sous la forme d’un signal électrique présentant une certaine tension électrique. Ce signal peut être transformé en une valeur de position. Dès lors l’expression « information représentant la position » fait référence à une information transmise par un capteur de position usuel qui délivre un signal variant en fonction de la position mesurée. Certaines servocommandes connues peuvent posséder des capteurs de ce type, notamment à des fins d’asservissement.
Le cas échéant, le calculateur peut communiquer en outre avec un organe de signalisation. Cet organe de signalisation peut comprendre un moyen d’alerte visuelle et/ou sonore pour signaler si une servocommande présente une fuite hydraulique interne inacceptable. Par exemple, un organe d’alerte peut afficher la valeur d’un débit de fuite hydraulique voire d’au moins un seuil, allumer un organe électronique particulier de type LED en cas de fuite inacceptable, générer un message sonore....
Le système muni d’au moins du premier capteur voire du calculateur et de l’organe de signalisation peut être embarqué dans l’aéronef en permanence. Eventuellement, le calculateur et/ou l’organe de signalisation peuvent être branchés sur le réseau électrique de l’aéronef de manière ponctuelle.
Ainsi, le calculateur peut être embarqué à demeure sur l’aéronef. Par exemple et sur un aéronef à commande de vol électrique, le calculateur peut être l’unité commandant les actionneurs qui sont reliés mécaniquement aux distributeurs hydrauliques des servocommandes.
Sur un aéronef à commande mécanique, un calculateur peut être déporté en dehors de l’aéronef, et peut être utilisé pour traiter les données et afficher les résultats à un opérateur de maintenance. Un tel calculateur peut prendre la forme d’un calculateur d’ordinateur, d’une tablette...
Selon le procédé appliqué et indépendamment de l’implémentation d’un calculateur pour surveiller la servocommande, une consigne constante est transmise à la servocommande par un organe de commande. L’expression « consigne constante » signifie qu’une consigne qui ne varie pas dans le temps est donnée par un organe de commande pour placer la servocommande testée dans une position prédéterminée, et non pas pour requérir un aller-retour de la servocommande entre une position initiale et une position intermédiaire.
Sur une servocommande à corps dissimilaires, la servocommande peut être placée dans une position où l’organe de manœuvre commandé exerce un effort nul sur la servocommande. La différence de pression régnant de fait entre la chambre de rétraction et la chambre d’extension d’un corps de la servocommande suffit alors pour observer une éventuelle fuite hydraulique entre ces chambres. A l’inverse, sur une servocommande à corps similaires, la servocommande peut être placée dans une position où l’organe de manœuvre commandé exerce un effort prédéterminé sur la servocommande. Cet effort prédéterminé engendre alors un débit de fuite hydraulique en cas de fuite hydraulique interne entre la chambre de rétraction et la chambre d’extension d’un corps de la servocommande.
Indépendamment de la variante, la consigne constante doit induire une différence de pression entre la chambre de rétraction et la chambre d’extension du corps testé.
Lorsque la consigne constante est émise, le procédé comporte une étape d’attente que la tige de puissance et l’enveloppe d’un corps soient considérées immobiles l’une par rapport à l’autre. L’expression « considérées immobiles » signifie que le vérin a atteint une position d’équilibre dans laquelle la tige de puissance et l’enveloppe sont sensiblement immobiles dans le référentiel de l’aéronef.
Le premier capteur mesure alors une position dite « position à l’équilibre » d’un organe de la servocommande.
Cette position à l’équilibre est convertie en un débit de fuite hydraulique qui est comparé à au moins un seuil. Cette étape est réalisée à l’aide d’une loi, établie par exemple par essais et/ou simulations. Pour chaque servocommande, une loi peut permettre de quantifier le débit de fuite hydraulique en fonction de la position à l’équilibre mesurée lorsque qu’une consigne prédéterminée est émise, en fonction d’une position de référence voire d’une température du fluide circulant dans la servocommande.
En effet et en cas d’usure d’un premier joint dynamique d’un corps d’une servocommande, la différence de pression présente entre les chambres de rétraction et d’extension de ce corps, induit une circulation de fluide non désirée d’une chambre à l’autre chambre de ce corps. La pression régnant dans une chambre tend donc à baisser, alors que la pression régnant dans l’autre chambre augmente. Dès lors, la fuite interne induit à terme un déplacement de la tige de puissance relativement au corps. En raison de l’asservissement de la position de chaque tiroir du distributeur hydraulique associé, ce déplacement provoque un déplacement du tiroir du distributeur hydraulique. Le tiroir du distributeur hydraulique et le vérin ne sont donc plus positionnés dans les positions requises. A l’équilibre, la position atteinte par le vérin sera proche de la position théorique commandée mais légèrement différente de cette position théorique. Le distributeur hydraulique reste ouvert et alimente en permanence le vérin.
Le procédé selon l’invention permet donc de détecter une différence de position, puis de convertir cette différence de position en un débit de fuite hydraulique par une loi prédéterminée et de déterminer alors si le débit de fuite hydraulique mesuré est acceptable.
La position à l’équilibre sera donc proche de celle commandée mais légèrement différente en cas de fuite hydraulique interne. Cette position à l’équilibre peut représenter la position relative de la tige de puissance du vérin par rapport au corps. Toutefois, l’écart de position peut être difficilement mesurable au niveau du vérin au regard de la pleine échelle de mesure du premier capteur. En revanche, cet écart de position correspond à un décalage de position du tiroir du distributeur hydraulique aisément mesurable.
Ce procédé peut être mis en œuvre dans des conditions prédéterminées sur un aéronef, sans démonter les servocommandes. Ce procédé permet ainsi d’assurer une maintenance sur les besoins réels des servocommandes, et non plus une maintenance préventive coûteuse.
Le procédé peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.
Durant une phase de préparation réalisée avant la phase de test, le procédé peut comporter une étape de mise en pression d’un circuit d’alimentation pour acheminer un fluide hydraulique vers le distributeur hydraulique d’un seul corps à tester de la servocommande.
Par exemple, un seul corps de servocommande est testé durant la phase de test.
Une servocommande peut comprendre plusieurs corps reliés respectivement à plusieurs réseaux hydrauliques. Un seul réseau hydraulique est par exemple mis sous pression pour tester un seul corps. Par contre, toutes les servocommandes d’un même système mécanique peuvent être alimentées par ce réseau hydraulique. Si nécessaire, l’aéronef peut comprendre des vannes ou des circuits de déviation dits « by-pass » en langue anglaise pour réaliser cette étape.
Durant l’étape de mise en pression d’un circuit d’alimentation hydraulique, au moins une pompe peut être mise en fonctionnement pour acheminer le fluide hydraulique vers le distributeur hydraulique.
Sur un giravion muni de pompes mises en mouvement par une boîte de transmission de puissance, le procédé peut être réalisé moteur(s) et rotor(s) tournants.
De manière alternative, le procédé peut être réalisé rotor(s) à l’arrêt, par exemple en utilisant des pompes électromécaniques ou un groupe hydraulique externe.
Selon un autre aspect, durant une phase de préparation, le procédé peut comporter une étape de mise en température d’un fluide circulant dans le distributeur hydraulique pour chauffer le fluide à une température comprise dans une plage de températures prédéterminée.
Cette caractéristique permet d’avoir des conditions de test reproductibles. En effet, le débit de fuite hydraulique dépend non seulement de l’usure d’un joint dynamique mais aussi de la viscosité du fluide hydraulique. Dès lors, cette caractéristique permet de fixer la température du fluide hydraulique pour obtenir la viscosité adéquate.
Par exemple, le procédé peut être réalisé après un vol. En effet, le fluide tend à toujours avoir sensiblement la même température après un vol, à savoir une température de l’ordre de 120 degrés Celsius par exemple. Un groupe hydraulique externe peut aussi être utilisé. La loi de conversion utilisée peut varier en fonction du moyen de chauffage utilisé voire de la température du fluide.
Selon un autre aspect, l’étape de génération d’une consigne constante comporte au moins une des étapes suivantes : - calage d’une commande de vol, ladite commande de vol étant manœuvrable par un pilote et générant un déplacement d’un levier relié audit tiroir, - génération d’un signal de commande avionique transmis à un actionneur destiné à déplacer ledit levier.
Sur un aéronef, une commande de vol peut être calée avec une cale prédéterminée pour atteindre une position prédéterminée. Cette position prédéterminée permet d’atteindre la consigne requise.
Sur un aéronef de troisième génération, une unité de calcul, de type calculateur, peut transmettre à un actionneur de commande d’une servocommande, une consigne constante prenant la forme d’un signal avionique. Un tel signal avionique peut être un signal analogique, un courant électrique ou un signal numérique par exemple.
Selon un autre aspect, le procédé peut déterminer si la tige de puissance et ladite enveloppe sont immobiles de multiples manières.
Selon une première variante et durant la phase de test, une position dite « position d’extension » relative de la tige de puissance par rapport à ladite enveloppe étant mesurée avec un deuxième capteur, la tige de puissance et ladite enveloppe sont considérées immobiles l’une par rapport à l’autre lorsque cette position d’extension est maintenue dans une plage prédéterminée de positions.
Le deuxième capteur est configuré pour déterminer une information relative à une position. Par exemple, le deuxième capteur peut être un capteur connu sous l’acronyme « LVDT ». La position d’extension mesurée est par exemple exprimée sous la forme d’un signal électrique présentant une certaine tension électrique. Certaines servocommandes connues peuvent posséder des capteurs de ce type, notamment à des fins d’asservissement.
Selon une deuxième variante et durant la phase de test, une position dite « position d’extension » relative de la tige de puissance par rapport à ladite enveloppe étant mesurée avec un deuxième capteur durant des points de mesure successifs, ledit procédé comporte une étape de mesure déterminant, par exemple avec un calculateur et ledit deuxième capteur, une distance entre deux positions d’extension déterminées durant deux points de mesure successifs, la tige de puissance et ladite enveloppe étant considérées immobiles l’une par rapport à l’autre lorsque ladite distance est maintenue dans une plage prédéterminée pendant une durée prédéterminée.
Selon une troisième variante et durant la phase de test, la tige de puissance et ladite enveloppe sont considérées immobiles l’une par rapport à l’autre, par exemple par ledit calculateur, à l’issue d’une durée prédéterminée qui s’écoule par exemple à partir de ladite génération d’une consigne constante.
Selon un autre aspect, ladite loi peut fournir ladite valeur de débit de fuite hydraulique en fonction au moins dudit écart de position.
Indépendamment de l’alternative, ladite loi peut fournir ladite valeur de débit de fuite hydraulique en fonction d’une température mesurée dudit fluide.
Cette loi peut prendre la forme d’au moins une relation mathématique, d’un tableau de valeurs, d’une base de données, d’outils de comparaison logiques...
Par exemple, la loi comporte plusieurs relations mathématiques. Chaque relation mathématique peut éventuellement fournir la valeur de débit de fuite en fonction de l’écart de position pour une température de fluide particulière.
Selon un autre aspect, suite à ladite comparaison de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil, ledit procédé comporte une étape de signalisation avec un organe de signalisation d’un résultat de ladite comparaison, ledit organe de signalisation signalant une fuite jugée intolérable si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil. L’étape de signalisation peut comporter l’émission d’une alerte avec l’organe de signalisation lorsque la valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure audit seuil.
Par suite, si la valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure audit seuil, par exemple de l’ordre d’un vingtième du débit d’alimentation maximale d’injection du fluide dans une chambre du vérin, la fuite hydraulique est considérée intolérable et la servocommande doit être réparée.
Si la valeur de débit de fuite hydraulique est nulle, la servocommande ne présente aucune fuite hydraulique et aucun entretien n’est à programmer.
Eventuellement, l’étape de signalisation peut comporter l’émission d’une information de fuite hydraulique avec ledit organe de signalisation lorsque ladite valeur de débit de fuite hydraulique est non nulle et inférieure ou égale audit seuil. Dans ce cas de figure, une information de fuite hydraulique tolérable peut être émise et aucun entretien n’est à programmer.
Par ailleurs, lorsque ladite servocommande est montée sur un véhicule, la servocommande peut être démontée du véhicule lorsque l’organe de signalisation signale une fuite hydraulique jugée intolérable.
Outre un procédé, l’invention vise un aéronef appliquant ce procédé. Dès lors, l’invention vise un aéronef muni d’une servocommande, ladite servocommande comprenant un vérin, ledit vérin étant muni d’au moins un corps ainsi que d’une tige de puissance, ledit corps comprenant une enveloppe délimitant un espace interne, ladite tige de puissance saillant partiellement en dehors du corps et portant un piston partageant ledit espace interne en une chambre de rétraction et une chambre d’extension, ladite servocommande comprenant un distributeur hydraulique par corps, le distributeur hydraulique étant par exemple fixé au vérin, le distributeur hydraulique comprenant un logement relié à un circuit d’alimentation hydraulique et un circuit de retour hydraulique, ledit distributeur hydraulique comprenant au moins un tiroir mobile par rapport au logement pour relier sur requête le circuit d’alimentation à l’une desdits chambres de rétraction et d’extension et le circuit de retour hydraulique à l’une desdits chambres de rétraction et d’extension non reliée au circuit d’alimentation ou pour isoler lesdites chambres de rétraction et d’extension du circuit d’alimentation hydraulique et du circuit de retour hydraulique,
Cet aéronef comporte alors un système de surveillance configuré pour appliquer le procédé décrit précédemment, ledit système de surveillance comprenant ledit calculateur relié au premier capteur, ledit calculateur étant configuré au moins pour mettre en œuvre ladite étape de détermination d’un écart de position ainsi que ladite étape de conversion de l’écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon une loi prédéterminée et ladite étape de comparaison de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil.
Selon un autre aspect, le calculateur peut être relié à un deuxième capteur mesurant ladite position d’extension et/ou à un organe de signalisation qui est configuré pour signaler une fuite jugée intolérable si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil. L’invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue partielle d’un véhicule selon l’invention, et notamment d’un aéronef, - les figures 2 à 4, des vues de servocommandes selon l’invention, et - la figure 5, une vue explicitant le procédé selon l’invention.
Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d’une seule et même référence.
La figure 1 présente un véhicule 1 selon l’invention. En particulier, ce véhicule 1 peut être un aéronef.
Le véhicule 1 est muni d’organes de manœuvre 2 qui sont mobiles pour contrôler les évolutions de ce véhicule 1. Le déplacement de chaque organe de manœuvre 2 est piloté par un organe de commande 15.
Par exemple, des organes de manœuvre 2 prennent la forme de pales 3 d’un rotor 4, en particulier d’un rotor participant au moins partiellement à la sustentation voire à la propulsion de l’aéronef. Ces pales 3 effectuent conjointement un mouvement rotatif autour d’un axe de rotation AX sous l’impulsion d’une installation motrice 5. Cette installation motrice 5 comprend au moins un moteur 7 et une chaîne de transmission de puissance 8, la chaîne de transmission de puissance 8 pouvant être munie d’au moins une boîte de transmission de puissance 6.
Par ailleurs, chaque pale 3 est notamment mobile autour d’un axe de pas AXPAS qui lui est propre. Le mouvement rotatif de chaque pale 3 autour de son axe de pas AXPAS est commandé par un ensemble de plateaux cycliques 10. Cet ensemble de plateaux cycliques 10 inclut un plateau non tournant 11 dont la position est pilotée par les organes de commandes 15 et un plateau tournant 12 relié à chaque pale par une bielle de pas 13.
En particulier, la position du plateau non tournant 11 est ajustée par une pluralité de servocommandes 20. Chaque servocommande 20 est articulée au plateau non tournant 11 et à un point 100 sensiblement immobile dans le référentiel du véhicule 1.
Chaque servocommande 20 est plus particulièrement contrôlée par un levier 19 mobile. Sur un aéronef de première ou deuxième génération, chaque levier 19 peut être relié par une chaîne de puissance mécanique à au moins un organe de commande 15. Un organe de commande 15 peut prendre la forme d’un système de pilotage automatique ou d’une commande de vol 16 manœuvrable par un pilote. Par exemple mais non exclusivement, une commande de vol 16 peut être un manche cyclique et/ou un levier de pas collectif et/ou un palonnier.
Sur un aéronef de troisième génération, chaque levier 19 peut être relié par une chaîne de puissance mécanique à un actionneur 18 qui est piloté par une unité de traitement 17. Par exemple mais non exclusivement, cette unité de traitement peut être pilotée par un système de pilotage automatique ou un organe manœuvrable par un pilote, tel qu’un manche cyclique et/ou un levier de pas collectif et/ou un palonnier. L’unité de traitement est du type calculateur et peut comprendre au moins un processeur, au moins un circuit intégré, au moins un système programmable, au moins un circuit logique...
Bien que le véhicule présenté soit un aéronef à voilure tournante, le véhicule peut être d’un autre type. Le procédé selon l’invention peut en effet être appliqué sur un véhicule muni d’une servocommande, voire sur un système mécanique muni d’une servocommande.
Les figures 2 à 4 illustrent des servocommandes de diverses natures susceptibles d’être surveillées en appliquant ce procédé.
Quelle que soit sa nature et en référence à la figure 2, une servocommande 20 comprend un vérin 30 et au moins un distributeur hydraulique 50 porté par le vérin 30.
Le vérin 30 est muni d’au moins un corps 31. Chaque corps 31 possède une enveloppe 32 extérieure délimitant un espace interne 33 susceptible d’accueillir de manière étanche un fluide 400 hydraulique, tel que de l’huile par exemple. Cette enveloppe peut être solidaire d’un organe de liaison 36 permettant d’articuler la servocommande à un organe mobile dans le cadre d’une servocommande à corps mobile ou à un point fixe 100 dans le cadre d’une servocommande à corps fixe.
De plus, le vérin 30 comprend une tige de puissance 40 saillant partiellement en dehors de chaque corps 31. Cette tige de puissance 40 peut comprendre une unique tige ou plusieurs tiges 41, 42 solidaires les unes des autres. En outre, la tige de puissance porte un piston 45 par corps 31.
Chaque piston 45 coulisse dans un cylindre formé par l’enveloppe 32 du corps correspondant au sein de l’espace interne 33 de ce corps. Dès lors, le piston partage l’espace interne 33 d’un corps 31 en une chambre d’extension 34 et une chambre de rétraction 35 isolées hydrauliquement l’une de l’autre, hors cas de fuite. Pour éviter une fuite de fluide hydraulique entre la chambre d’extension et la chambre de rétraction, un joint dynamique peut être disposé périphériquement entre le piston 45 et l’enveloppe 32.
Le corps peut être un corps symétrique ou dissymétrique.
Ainsi, la figure 2 illustre une servocommande mono-corps à corps mobile et symétrique. Néanmoins, l’invention s’applique aussi à des vérins comprenant plusieurs corps et/ou à des vérins à corps fixe et/ou à des vérins à corps dissymétrique.
Quelle que soit la nature du vérin 30, la servocommande 20 est munie d’un distributeur hydraulique 50 par corps 31.
Le distributeur hydraulique 50 est en communication fluidique avec la chambre d’extension 34 et la chambre de rétraction 35, par le biais d’orifices de communication débouchant sur ces chambres voire de tuyauteries.
De plus, le distributeur hydraulique 50 est en communication fluidique avec un circuit d’alimentation hydraulique 200 et un circuit de retour hydraulique 300.
Le circuit d’alimentation hydraulique 200 peut comprendre un réservoir 202 contenant un fluide 400. De plus, le circuit d’alimentation hydraulique 200 peut comprendre au moins une tuyauterie 203 et au moins une pompe 201 pour acheminer le fluide 400 du réservoir 202 au distributeur hydraulique 50. La pompe peut être une pompe électromécanique susceptible d’être mise en mouvement électriquement, ou une pompe mécanique mise en mouvement par l’installation motrice par exemple.
Le circuit de retour hydraulique 300 peut comprendre au moins une tuyauterie pour transférer le fluide 400 du distributeur hydraulique 50 vers le réservoir 202.
Pour modifier la longueur d’extension 150 de la servocommande, le distributeur hydraulique 50 met en relation fluidique le circuit d’alimentation hydraulique 200 à l’une desdites chambre de rétraction 35 et chambre d’extension 34 du corps correspondant. De plus, le distributeur hydraulique 50 met en relation fluidique le circuit de retour hydraulique 300 à l’une desdites chambre de rétraction 35 et chambre d’extension 34 non reliées au circuit d’alimentation hydraulique 200.
Pour maintenir la longueur d’extension 150 constante et dans des conditions normales de fonctionnement, le distributeur hydraulique 50 ne met pas en communication fluidique la chambre de rétraction 35 et la chambre d’extension 34 avec le circuit d’alimentation hydraulique 200 et le circuit de retour hydraulique 300.
Pour contrôler la circulation de fluide hydraulique dans la servocommande, le distributeur hydraulique 50 comprend un logement 52 qui est relié au circuit d’alimentation hydraulique 200 et au circuit de retour hydraulique 300. Ce logement 52 représente une enveloppe extérieure, tel qu’un carter. Le logement 52 peut comprendre une ou plusieurs pièces mécaniques fixées les unes aux autres.
De plus, le distributeur hydraulique 50 comprend au moins un tiroir 53 qui est mobile par rapport au logement 52.
Selon la réalisation de la figure 2, le distributeur hydraulique 50 comprend un unique tiroir 53 dénommé principal par commodité. Néanmoins, un distributeur hydraulique 50 peut comprendre un tiroir principal 53 et un tiroir secondaire 54 de secours.
En outre, le distributeur hydraulique 50 de la figure 2 comprend un tiroir principal mobile en translation dans le logement 52. Néanmoins, un distributeur hydraulique 50 peut comprendre un tiroir principal mobile en rotation.
Ainsi, la figure 2 présente un distributeur hydraulique muni uniquement d’un tiroir principal mobile en translation. Cependant, les autres types de distributeurs hydrauliques connus sont envisageables sans sortir du cadre de l’invention.
Quelle que soit la réalisation, la position du tiroir dans le logement est pilotée sur requête par le levier 19 qui est relié aux organes de commande 15. En fonction de sa position, le tiroir : - met en communication fluidique le circuit d’alimentation hydraulique 200 et la chambre d’extension 34, ainsi que le circuit de retour hydraulique 300 et la chambre de rétraction 35, ou - met en communication fluidique le circuit d’alimentation hydraulique 200 et la chambre de rétraction 35, ainsi que le circuit de retour hydraulique 300 et la chambre d’extension 34, ou - met en communication fluidique ni la chambre d’extension 34 ni la chambre de rétraction 35 avec le circuit d’alimentation hydraulique 200 et le circuit de retour hydraulique 300.
Par ailleurs, la position du tiroir principal 53 dans le logement 52 est asservie à la position relative de la tige de puissance 40 et d’un corps du vérin. Selon la figure 2, cet asservissement peut être réalisé en solidarisant le logement 52 au corps 31 sur une servocommande à corps mobile. Le corps 31 et le logement 32 peuvent alors par exemple comprendre des pièces communes.
De manière alternative, des bielles de recopie de position peuvent être employées.
En cas de fuite hydraulique du joint dynamique 450 porté par le piston, le fluide peut s’écouler au sein d’un corps d’une chambre à l’autre chambre. Avec une servocommande à corps dissymétrique, l’écoulement peut se produire même si l’organe de manœuvre n’exerce aucun effort sur la servocommande. L’écoulement génère une extension ou une rétraction du vérin que le distributeur hydraulique tend à éviter en déplaçant le tiroir principal pour alimenter en fluide une chambre du vérin. En cas de fuite hydraulique du joint dynamique 450, le distributeur hydraulique 50 peut donc mettre en communication fluidique la chambre de rétraction 35 et la chambre d’extension 34 avec respectivement le circuit d’alimentation hydraulique 200 et le circuit de retour hydraulique 300 pour maintenir le vérin dans une position à l’équilibre, relativement proche mais différente de la position requise.
Pour détecter une telle fuite, le véhicule 1 comporte un système de surveillance 60 configuré pour appliquer le procédé selon l’invention.
Ce système de surveillance 60 comprend un premier capteur 70 voire un calculateur 65. Le calculateur illustré est muni d’un processeur 67 exécutant des instructions mémorisées sur une unité de mémoire 66. Toutefois, le calculateur peut comprendre par exemple au moins un processeur, au moins un circuit intégré, au moins un système programmable, au moins un circuit logique ces exemples ne limitant pas la portée donnée à l’expression « calculateur ».
Ce calculateur 65 communique par une liaison filaire ou non filaire avec au moins le premier capteur 70. Un seul premier capteur 70 est représenté, mais plusieurs premiers capteurs peuvent être agencés.
Le premier capteur 70 est configuré pour mesurer une position à l’équilibre d’un organe mobile de la servocommande. Ainsi, le premier capteur 70 peut soit mesurer la position du tiroir principal 53 par rapport à une référence, tel que le logement 52, soit mesurer la position du corps 31 du vérin par rapport à la tige de puissance 40, soit mesurer la position de la tige de puissance par rapport au corps 31 du vérin. La position mesurée peut être exprimée de multiples manières. Par exemple, la position mesurée par le premier capteur est transmise sous la forme d’un signal électrique au calculateur, le signal électrique présentant une tension électrique qui varie en fonction de ladite position.
Lorsque le premier capteur mesure la position du tiroir principal 53, le système de surveillance 60 peut comprendre un deuxième capteur 75. Le deuxième capteur 75 est éventuellement relié au calculateur par une liaison filaire ou non filaire. Le deuxième capteur 75 mesure une position dite « position d’extension » relative de la tige de puissance 40 par rapport à l’enveloppe 32.
Selon une alternative, le système de surveillance 60 peut par contre comporter uniquement le premier capteur 70.
Par ailleurs, le système de surveillance 60 peut comprendre un organe de signalisation 80 relié par une liaison filaire ou non filaire au calculateur.
Cet organe de signalisation 80 peut comprendre un moyen sonore 85 pour signaler que la servocommande 20 doit être réparée. De manière alternative ou complémentaire, l’organe de signalisation 80 peut comprendre un écran affichant des données pour éventuellement signaler que la servocommande 20 doit être réparée. De manière alternative ou complémentaire, l’organe de signalisation 80 peut comprendre une diode électroluminescente 82 allumée ou éteinte pour signaler que la servocommande n’a pas de fuite hydraulique, et/ou une diode électroluminescente 83 allumée ou éteinte pour signaler que la servocommande a une fuite hydraulique ne nécessitant pas la réparation de la servocommande, et/ou une diode électroluminescente 84 allumée ou éteinte pour signaler que la servocommande a une fuite hydraulique nécessitant la réparation de la servocommande.
Pour illustrer différents types de servocommandes munies d’un système de surveillance 60 selon l’invention, la figure 3 présente une servocommande munie d’au moins un corps coopérant avec un distributeur hydraulique ayant un tiroir principal 53 et un tiroir secondaire 54 mobile en rotation.
La figure 4 présente une servocommande munie de deux corps coopérant chacun avec un distributeur hydraulique ayant un tiroir principal 53 et un tiroir secondaire 54 mobiles en translation. Chaque distributeur hydraulique peut être solidaire du corps associé.
Quelle que soit le type de la servocommande 20, la figure 5 illustre le procédé selon l’invention. Ce procédé peut être mis en œuvre par une servocommande selon l’invention qui coopère avec un système de surveillance éventuellement muni d’un calculateur 65.
Ce procédé peut comporter une phase de préparation STPO pour préparer le test à réaliser.
Durant une étape de mise en pression STP01 éventuelle de la phase de préparation STPO, le circuit d’alimentation hydraulique 200 est mis sous pression pour acheminer un fluide hydraulique 400 vers le distributeur hydraulique 50 d’un corps 31 à tester de la servocommande 20. Si la servocommande comporte plusieurs corps, un seul corps est favorablement alimenté, notamment pour localiser précisément une fuite hydraulique. A cet effet, au moins une pompe 201 peut être mise en fonctionnement.
Durant une étape de mise en température STP02 éventuelle de la phase de préparation STPO, le fluide hydraulique 400 destiné à alimenter le distributeur hydraulique 50 est chauffé à une température comprise dans une plage de températures prédéterminées. Par exemple, le test est réalisé à cet effet après un vol du véhicule. La plage de température peut s’étendre de 110 degrés Celsius à 130 degrés Celsius par exemple. L’étape de mise en température STP02 peut le cas échéant être réalisée avant l’étape de mise en pression STP01.
Durant une phase de test, le procédé comporte une étape de génération STP1 d’une consigne constante prédéterminée. La consigne constante peut être émise pour uniquement étendre ou rétracter la servocommande, et non pas pour requérir un aller-retour en étendant puis en rétractant la servocommande ou inversement. Cette consigne constante est émise pour déplacer le tiroir principal 53 par rapport à une référence du distributeur hydraulique 50 dans une position théorique. Cette position théorique doit amener le vérin dans une configuration prédéterminée.
La consigne constante peut être générée en mettant en œuvre une étape de calage STP11 d’une commande de vol 16. Le calage est réalisable à l’aide d’une cale prédéfinie positionnant la commande de vol dans la position souhaitée. La cale peut par exemple prendre la forme d’une barre ou équivalent s’étendant entre la commande de vol et un organe immobile.
La consigne constante peut aussi être générée en mettant en œuvre une étape de génération d’un signal de commande avionique STP12 à l’aide d’une unité de traitement 17, le signal de commande étant transmis à un actionneur 18 destiné à déplacer le levier 19 de commande du distributeur hydraulique.
La phase de test comporte alors une étape d’attente STP2 que la tige de puissance 40 et l’enveloppe 32 du corps de la servocommande soient sensiblement immobiles l’une par rapport à l’autre.
Pour vérifier cet aspect, le calculateur 65 peut le cas échéant solliciter un capteur mesurant la position d’extension relative de la tige de puissance 40 par rapport à ladite enveloppe 32. Le calculateur sollicite alors la mesure effectuée par le premier capteur ou le deuxième capteur selon la variante. Dès lors, le calculateur 65 ou un opérateur peut considérer que l’étape d’attente STP2 est terminée lorsque la position d’extension est maintenue dans une plage prédéterminée de positions, par exemple durant une durée minimale.
De manière alternative ou complémentaire, le calculateur 65 ou un opérateur peut déterminer une distance séparant deux positions d’extension déterminées durant deux points de mesure successifs. Dès lors, le calculateur ou un opérateur peut considérer que l’étape d’attente STP2 est terminée lorsque cette distance est maintenue dans une plage prédéterminée pendant une durée prédéterminée, par exemple durant une durée minimale.
De manière alternative ou complémentaire, le calculateur ou un opérateur peut considérer que l’étape d’attente STP2 est terminée à l’issue d’une durée prédéterminée s’écoulant à partir ladite génération STP1 d’une consigne constante. A l’issue de l’étape d’attente STP2, le procédé comporte une étape de mesure STP3 avec le premier capteur 70 d’une position dite « position à l’équilibre » qui représente soit la position atteinte par le tiroir 53 par rapport à une référence dudit distributeur hydraulique 50 soit la position relative de la tige de puissance 40 par rapport à l’enveloppe 32 du corps. Dès lors, le calculateur ou un opérateur utilise la mesure de la position à l’équilibre durant une étape de détermination STP4 visant à déterminer un écart de position entre la position à l’équilibre mesurée et une position de référence prédéterminée. La position de référence peut être choisie arbitrairement. Cette position de référence peut correspondre à la position atteinte par un tiroir lorsque le distributeur hydraulique n’alimente aucune chambre du corps, et le cas échéant à une position centrée du distributeur hydraulique. Cette valeur est fixe (par exemple, donnée avec la servocommande neuve). L’écart de position représente la distance séparant la position à l’équilibre à la position de référence. Cet écart de position peut être obtenu par exemple en soustrayant une valeur associée à la position de référence à la valeur de la position à l’équilibre mesurée.
Durant une étape de conversion STP5, le calculateur 65 ou un opérateur, convertit l’écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon la loi prédéterminée.
Cette loi peut le cas échéant être mémorisée dans le calculateur. Cette loi peut prendre diverses formes, ou encore peut être appliquée par un circuit logique, par exemple, pour fournir la valeur de débit de fuite hydraulique en fonction de l’écart de position.
Par suite, durant une étape de comparaison STP6, le calculateur 65 ou un opérateur compare la valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil.
Durant une étape de signalisation STP71 optionnelle, l’organe de signalisation 80 peut signaler à un opérateur de maintenance si la servocommande doit être démontée. En particulier, la servocommande doit être démontée si l’organe de signalisation 80 signale que la valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil. Dès lors, l’organe de signalisation 80 peut générer une alerte visuelle ou sonore lorsque ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure audit seuil.
Par contre, l’organe de signalisation 80 peut simplement émettre visuellement ou de manière sonore une information de fuite hydraulique lorsque ladite valeur de débit de fuite hydraulique est non nulle et inférieure ou égale audit seuil.
Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en œuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu’il n’est pas concevable d’identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (18)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé pour détecter une fuite interne dans une servocommande (20), ladite servocommande (20) comprenant un vérin (30), ledit vérin (30) étant muni d’au moins un corps (31) ainsi que d’une tige de puissance (40), ledit corps (31) comprenant une enveloppe (32) délimitant un espace interne (33), ladite tige de puissance (40) saillant partiellement en dehors du corps (31) et portant un piston (45) partageant ledit espace interne (33) en une chambre de rétraction (35) et une chambre d’extension (34), ladite servocommande (20) comprenant un distributeur hydraulique (50) par corps (31), le distributeur hydraulique (50) comprenant un logement (52) relié à un circuit d’alimentation hydraulique (200) et un circuit de retour hydraulique (300), ledit distributeur hydraulique (50) comprenant au moins un tiroir (53) mobile par rapport au logement (52) pour relier sur requête le circuit d’alimentation hydraulique (200) à l’une desdites chambre de rétraction (35) et chambre d’extension (34) et le circuit de retour hydraulique (300) à l’une desdites chambre de rétraction (35) et chambre d’extension (34) non reliée au circuit d’alimentation hydraulique (200) ou pour isoler lesdites chambre de rétraction (35) et chambre d’extension (34) du circuit d’alimentation hydraulique (200) et du circuit de retour hydraulique (300), une position du tiroir (53) par rapport au logement (52) étant asservie à une position de la tige de puissance (40) par rapport au dit corps (31), caractérisé en ce que durant une phase de test, le procédé comporte les étapes suivantes : - génération (STP1) d’une consigne constante prédéterminée pour déplacer ledit tiroir (53) par rapport à une référence dudit distributeur hydraulique (50), - attente (STP2) que la tige de puissance (40) et ladite enveloppe (32) soient considérées immobiles Tune par rapport à l’autre, - mesure (STP3) avec un premier capteur (70) d’une position dite « position à l’équilibre », ladite position à l’équilibre étant une information représentant la position atteinte par ledit tiroir (53) par rapport à une référence dudit distributeur hydraulique (50) ou une information représentant une position relative de la tige de puissance (40) par rapport à ladite enveloppe (32), - détermination (STP4) d’un écart de position entre ladite position à l’équilibre et une position de référence prédéterminée, - conversion (STP5)) dudit écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon une loi prédéterminée, - comparaison (STP6) de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil, une fuite jugée intolérable étant identifiée si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que durant une phase de préparation (STPO), le procédé comporte une étape de mise en pression (STP01) d’un circuit d’alimentation hydraulique (200) pour acheminer un fluide hydraulique vers le distributeur hydraulique (50) d’un seul corps (31) à tester de la servocommande (20).
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que, durant ladite étape de mise en pression (STP01) d’un circuit d’alimentation hydraulique (200), au moins une pompe (201) est mise en fonctionnement pour acheminer ledit fluide hydraulique (400) vers le distributeur hydraulique (50).
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que durant une phase de préparation (STPO), le procédé comporte une étape de mise en température (STP02) d’un fluide hydraulique circulant dans ledit distributeur hydraulique (50) pour chauffer ledit fluide à une température comprise dans une plage de températures prédéterminée.
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étape de génération (STP1) d’une consigne constante comporte au moins une des étapes suivantes : - calage (STP11) d’une commande de vol (16), ladite commande de vol (16) étant manœuvrable par un pilote et générant un déplacement d’un levier (19) relié audit tiroir (53), - génération d’un signal de commande avionique (STP12) transmis à un actionneur (18) destiné à déplacer ledit levier (19).
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que durant la phase de test, une position dite « position d’extension » relative de la tige de puissance (40) par rapport à ladite enveloppe (32) étant mesurée avec un deuxième capteur (75), la tige de puissance (40) et ladite enveloppe (32) sont considérées immobiles l’une par rapport à l’autre lorsque cette position d’extension est maintenue dans une plage prédéterminée de positions.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que durant la phase de test, une position dite « position d’extension » relative de la tige de puissance (40) par rapport à ladite enveloppe (32) étant mesurée avec un deuxième capteur (75) durant des points de mesure successifs, ledit procédé comporte une étape de mesure déterminant une distance entre deux positions d’extension déterminées durant deux points de mesure successifs, la tige de puissance (40) et ladite enveloppe (32) étant considérées immobiles l’une par rapport à l’autre lorsque ladite distance est maintenue dans une plage prédéterminée pendant une durée prédéterminée.
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que durant la phase de test, la tige de puissance (40) et ladite enveloppe (32) sont considérées immobiles l’une par rapport à l’autre à l’issue d’une durée prédéterminée s’écoulant à partir ladite génération (STP1) d’une consigne constante.
  9. 9. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite loi fournit ladite valeur de débit de fuite hydraulique en fonction dudit écart de position.
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite loi fournit ladite valeur de débit de fuite hydraulique en fonction d’une température mesurée dudit fluide.
  11. 11. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que suite à ladite comparaison (STP6) de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil, ledit procédé comporte une étape de signalisation (STP71) avec un organe de signalisation (80) d’un résultat de ladite comparaison, ledit organe de signalisation (80) signalant une fuite jugée intolérable si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil.
  12. 12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite étape de signalisation (STP71) comporte l’émission d’une alerte avec ledit organe de signalisation (80) lorsque ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure audit seuil.
  13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications 11 à 12, caractérisé en ce que ladite étape de signalisation (STP71) comporte l’émission d’une information de fuite avec ledit organe de signalisation (80) lorsque ladite valeur de débit de fuite hydraulique est non nulle et inférieure ou égale audit seuil.
  14. 14. Procédé selon Tune quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ladite servocommande (20) étant montée sur un véhicule (1), ladite servocommande (20) est démontée dudit véhicule (1) lorsqu’une fuite hydraulique jugée intolérable est identifiée.
  15. 15. Procédé selon Tune quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que ladite étape de détermination (STP4) d’un écart de position ainsi que ladite étape de conversion (STP5) de l’écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon une loi prédéterminée et ladite étape de comparaison (STP6) de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil sont mises en œuvres par un calculateur.
  16. 16. Aéronef (1) muni d’une servocommande (20), ladite servocommande (20) comprenant un vérin (30), ledit vérin (30) étant muni d’au moins un corps (31) ainsi que d’une tige de puissance (40), ledit corps (31) comprenant une enveloppe (32) délimitant un espace interne (33), ladite tige de puissance (40) saillant partiellement en dehors du corps (31) et portant un piston (45) partageant ledit espace interne (33) en une chambre de rétraction (35) et une chambre d’extension (34), ladite servocommande (20) comprenant un distributeur hydraulique (50) par corps (31), le distributeur hydraulique (50) comprenant un logement (52) relié à un circuit d’alimentation hydraulique (200) et un circuit de retour hydraulique (300), ledit distributeur hydraulique (50) comprenant au moins un tiroir (53) mobile par rapport au logement (52) pour relier sur requête le circuit d’alimentation hydraulique (200) à l’une desdites chambre de rétraction (35) et chambre d’extension (34) et le circuit de retour hydraulique (300) à l’une desdits chambre de rétraction et chambre d’extension (34) non reliée au circuit d’alimentation hydraulique (200) pour isoler lesdites chambre de rétraction (35) et chambre d’extension (34) du circuit d’alimentation hydraulique (200) et du circuit de retour hydraulique (300), caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte un système de surveillance (60) configuré pour appliquer le procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, ledit système de surveillance (60) comprenant un calculateur (65) relié au premier capteur (70), ledit calculateur étant configuré au moins pour mettre en œuvre ladite étape de détermination (STP4) d’un écart de position ainsi que ladite étape de conversion (STP5) de I’ écart de position en une valeur de débit de fuite hydraulique selon une loi prédéterminée et ladite étape de comparaison (STP6) de ladite valeur de débit de fuite hydraulique à au moins un seuil.
  17. 17. Aéronef selon la revendication 16, caractérisé en ce que ledit calculateur (65) est relié à un deuxième capteur (75) mesurant ladite position d’extension.
  18. 18. Aéronef selon la revendication 16, caractérisé en ce que ledit calculateur (65) est relié à un organe de signalisation (80) qui est configuré pour signaler une fuite jugée intolérable si ladite valeur de débit de fuite hydraulique est supérieure à un seuil.
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