FR3053511A1 - Procede de detection d'un sujet dans un espace de danger, dispositif mettant en oeuvre ledit procede - Google Patents

Procede de detection d'un sujet dans un espace de danger, dispositif mettant en oeuvre ledit procede Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un système de dispositifs (D1, D2, D3,...,Dn) communiquant entre eux au travers d'un réseau de communication (R) déterminé. L'invention concerne en outre un procédé (100) mis en œuvre par un premier dispositif communicant (D1) en lien avec une arme (G1), permettant de générer une alarme en lien avec la présence d'un deuxième dispositif (D2) dans un espace de danger (Vd) déterminé. Un tel système est avantageusement utilisé pour prévenir des incidents de chasse notamment.

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national
053 511
56340
COURBEVOIE © Int Cl8 : G 08 B 21/22 (2017.01), F 41 A 17/08, A 01 M 31/00, G 01 S 19/19
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 01.07.16. ©) Demandeur(s) : FIND TECH Société par actions sim-
©) Priorité : pli fiée — FR.
@ Inventeur(s) : ALLEYSSON PIERRE et ALMERAS
YANNICK.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 05.01.18 Bulletin 18/01.
©) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux ©) Titulaire(s) : FIND TECH Société par actions simpli-
apparentés : fiée.
©) Demande(s) d’extension : ® Mandataire(s) : MED'INVENT CONSULTING.
fo4) PROCEDE DE DETECTION D'UN SUJET DANS UN ESPACE DE DANGER, DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE LEDIT PROCEDE.
FR 3 053 511 - A1 _ L'invention concerne un système de dispositifs (D1,
D2, D3,...,Dn) communiquant entre eux au travers d'un réseau de communication (R) déterminé. L'invention concerne en outre un procédé (100) mis en oeuvre par un premier dispositif communicant (D1) en lien avec une arme (G 1 ), permettant de générer une alarme en lien avec la présence d'un deuxième dispositif (D2) dans un espace de danger (Vd) déterminé. Un tel système est avantageusement utilisé pour prévenir des incidents de chasse notamment.
Figure FR3053511A1_D0001
Figure FR3053511A1_D0002
Figure FR3053511A1_D0003
Procédé de détection d'un sujet dans un espace de danger, dispositif mettant en œuvre ledit procédé
L'invention concerne un système de dispositifs communiquant entre eux via un réseau de communication sans fil. Plus précisément, l'invention concerne un procédé mis en œuvre par un premier dispositif communicant en lien avec une arme, ledit procédé permettant de générer une alarme en lien avec la présence d'un deuxième dispositif dans un espace de étant un espace danger déterminé, ledit espace tridimensionnel s'étendant depuis la localisation du premier dispositif vers le lointain selon une direction préférée.
A titre d'exemple d'application préférée mais non limitatif, l'invention sera décrite au travers d'un système comportant plusieurs dispositifs véhiculés par des sujets et pouvant être associé à une arme, tel qu'un fusil ou un arc, par exemple par des chasseurs lors d'une partie de chasse.
participants généralement
La chasse est un loisir qui peut se pratiquer en groupe, par exemple lors d'une chasse en battue. Les à une chasse en battue sont dès lors séparés en deux groupes distincts respectivement en traqueurs et en tireurs ou postés. Les traqueurs ont pour mission de rabattre le gibier vers les tireurs postés à des endroits déterminés.
Bien que la chasse soit une pratique réglementée, notamment et particulièrement du point de vue de la sécurité, de nombreux accidents peuvent survenir. En effet, la réglementation recommande, par exemple, aux chasseurs le port d'un vêtement de couleur orange fluorescent afin d'être facilement percevable et reconnaissable dans les bois par les chasseurs. En outre, la réglementation impose généralement que le tir doit être fichant, c'est-à-dire effectué vers le sol de manière à éviter les ricochets pouvant accidenter un participant, et de signaler avec une signalisation claire qu'une partie de chasse est en cours, afin de prévenir les promeneurs éventuels. Cependant, malgré cette réglementation, de nombreux accidents peuvent survenir dans le feu de l'action. Ainsi, il peut y avoir des accidents matériels, à titre d'exemple, un projectile qui endommagerait un véhicule, ou corporels lorsqu'un d'individu est atteint par ledit projectile. La notion d'individu englobe les participants à la chasse tels que les chasseurs, les traqueurs, les organisateurs et les éventuels animaux de chasse tels qu'à titre d'exemples des chevaux ou des chiens, mais aussi les tiers, tels que les randonneurs, les promeneurs ou les cyclistes.
Des études ont montré qu'une majorité des accidents de chasse surviennent par des tirs directs de chasseurs, les tirs par ricochets ne représentant qu'un faible pourcentage des accidents. De plus, certains accidents corporels peuvent s'avérer mortels.
Pour encadrer la pratique de la chasse, les principaux Etats prévoient généralement un examen, validant des acquis sur la réglementation, dont la réussite engendre l'octroi d'un permis de chasse. Le nombre d'accidents mortels peut dès lors être réduit lorsque les participants à la chasse possèdent un tel permis et suivent les recommandations de la réglementation. De plus, chaque partie de chasse débute généralement avec un rappel des règles de sécurité et de ladite réglementation. Des lors, les participants se vêtent généralement de vestes oranges, de gilets de sécurité jaunes ou de vêtements avec des bandes réfléchissantes. Cette méthode permet à un participant à la partie de chasse de localiser ses coéquipiers lorsqu'ils sont dans son champ de vision. Cependant lorsqu'un coéquipier se trouve par exemple derrière une rangée de buissons, ou un arbre occultant le champ de vision d'un participant, ledit participant peut ne pas voir ledit coéquipier et tirer au moyen de son arme dans la direction de ce dernier, prenant le risque de 1'atteindre.
Pour permettre d'identifier le positionnement de tous les participants d'une partie de chasse, une méthode peut consister à émettre un son audible régulier, par exemple au moyen d'un haut-parleur, afin de permettre aux participants de localiser leurs coéquipiers à l'aide de leurs oreilles. Cette méthode est cependant inappropriée lors des parties de chasse, le silence étant généralement de rigueur afin de ne pas faire fuir le gibier ou l'animal traqué. De plus un tel son redondant peut perturber le chasseur.
Une autre méthode peut consister à imposer des distances de sécurité entre les participants à la chasse. Cette méthode demande cependant de la rigueur et de la discipline de la part des chasseurs, mais aussi un terrain sensiblement plan et peu boisé. En effet, certains terrains de chasse sont escarpés ou avec beaucoup de végétation, obligeant les participants à réduire leurs distances de sécurité pour contourner par exemple un ravin ou un buisson, tout en sortant du champ de vision des autres participants.
L'invention permet de répondre à l'ensemble des inconvénients soulevés par les solutions connues.
Dans la suite du document nous nommerons « sujet » tout matériel ou individu comportant ou coopérant avec un dispositif communicant conforme à l'invention.
Parmi les nombreux avantages apportés par l'invention, nous pouvons mentionner qu'un système conforme à l'invention permet à un premier dispositif communicant conforme à l'invention en lien avec une arme et véhiculé par un premier sujet de détecter la présence d'un deuxième dispositif communicant conforme à l'invention véhiculé par un deuxième sujet dans un espace tridimensionnel déterminé autour de la direction de tir de ladite arme.
L'invention peut permettre, en outre, de prévenir le premier sujet de la présence du deuxième sujet dans ledit espace. Le premier sujet peut dès lors changer son arme de direction afin d'éviter de blesser le deuxième sujet accidentellement. Selon une variante de l'invention, le deuxième sujet peut en outre être averti de sa présence dans un espace de danger, c'est-à-dire qu'un tiers est en train de pointer son arme sensiblement vers lui. Un tel avertissement peut découler, par exemple, de la restitution d'un message d'alerte émanant du premier dispositif. Le deuxième sujet peut dès lors se manifester et/ou sortir de lui même de ladite zone de danger du participant.
Un autre avantage de l'invention peut consister à connaître le positionnement des sujets véhiculant un dispositif communicant conforme à l'invention. En effet, en fonction de leurs positionnements, un organisateur d'une partie de chasse peut dès lors imposer un réalignement des participants et rétablir des distances de sécurité afin de minimiser les risques d'accidents, ou orienter le sens de déplacement des chasseurs de manière à s'éloigner d'éventuels promeneurs, par exemple.
L'invention peut en outre comporter des données de nature à comprendre les causes d'un accident de chasse ou pour optimiser la sensibilisation de participants aux règles de sécurité lors d'une partie de chasse, par exemple.
L'invention permet en outre de procurer aux chasseurs et/ou aux promeneurs une sensation de liberté et de sérénité, sachant qu'ils seront prévenus en cas de danger.
A cette fin, il est notamment prévu un procédé mis en œuvre par une unité de traitement d'un premier dispositif communicant en lien avec une arme, ledit dispositif étant véhiculé par un premier sujet, ledit procédé permettant de générer une alarme en lien avec la présence d'un deuxième dispositif communicant dans un espace de danger déterminé, ladite unité de traitement coopérant avec une interface homme-machine de restitution, des moyens de mémorisation et des moyens de communication. Ladite unité de traitement coopère en outre avec des moyens pour déterminer une localisation dudit dispositif et des moyens pour apprécier une direction de tir en lien avec ladite arme, et les moyens de mémorisation comportent une structure de localisation comprenant un ou plusieurs enregistrements, respectivement associés à un ou plusieurs dispositifs communicants, chaque enregistrement étant agencé pour mémoriser des valeurs de données de localisation de l'un desdits premier et deuxième dispositifs communicants.
Pour déterminer la présence dudit deuxième dispositif dans ledit espace de danger, ledit procédé comporte :
o une étape pour collecter des données de localisation produites par lesdits moyens pour déterminer une localisation dudit dispositif ;
o une étape pour collecter des données de direction produites par lesdits moyens pour apprécier la direction de tir de l'arme dudit dispositif et estimer ladite direction de tir de 1'arme ;
o une étape pour estimer un espace de danger à partir de la direction de tir estimée, des données de localisation et d'un ou plusieurs paramètres déterminés, ledit espace de danger s'étendant depuis la localisation courante dudit dispositif vers le lointain selon ladite direction de tir estimée ;
o une étape pour lire dans la localisation des données de associées à un premier enregistrement ;
o une étape pour tester l'inclusion desdites données de localisation lues dans l'espace de danger estimé ;
o une étape pour actionner l'interface hommemachine de restitution, si l'étape pour tester l'inclusion desdites données de localisation lues dans l'espace de danger, atteste une telle inclusion.
mémoire de localisation
Pour permettre l'identification du dispositif présent dans un espace de danger du premier dispositif, chaque enregistrement de la structure de localisation peut comporter en outre un identifiant de dispositif associé aux données de localisation contenues dans ledit enregistrement.
Pour avertir le sujet véhiculant le deuxième dispositif qu' il se situe dans un espace de danger dudit premier dispositif, le procédé peut comporter, postérieurement à l'étape pour tester l'inclusion de données de localisation dans l'espace de danger, si ladite étape atteste d'une inclusion :
o une étape pour lire dans la structure de
localisation et extraire, de
1' enregistrement associé auxdites données de
localisation, la valeur de l'identifiant de
dispositif ;
o une étape pour élaborer un message d'alerte comportant ledit identifiant de dispositif extrait dudit enregistrement et pour déclencher l'émission dudit message d'alerte par les moyens de communication.
Pour consigner les évènements survenus, les moyens de mémorisation peuvent comporter une structure de rapport comprenant un ou plusieurs enregistrements agencés chacun pour mémoriser un horodatage de mise à jour dudit enregistrement, un identifiant de dispositif et un attribut d'événement. Pour mettre à jour ladite structure de rapport, ledit procédé peut comporter :
- une étape postérieure à l'étape pour tester l'inclusion de données de localisation dans l'espace de danger, si ladite étape pour tester l'inclusion desdites données de localisation dans l'espace de danger, atteste d'une inclusion pour :
o lire dans la structure de localisation et extraire, de l'enregistrement de ladite structure associé auxdites données de localisation, la valeur de l'identifiant de dispositif ;
o inscrire dans la structure de rapport un enregistrement comportant les valeurs respectives dudit identifiant de dispositif extrait, d'un caractérisant un attribut d'événement danger, un horodatage caractérisant la période d'inscription dans ladite structure de rapport.
Pour consigner la présence dudit premier dispositif dans un espace de danger d'un dispositif tiers, ledit procédé peut comporter :
- une étape pour réceptionner via les moyens de communication, un message d'alerte comportant un attribut d'évènement traduisant une alerte et décoder ledit message ;
- une étape pour actionner l'interface hommemachine de restitution.
Pour consigner la présence d'un dispositif tiers dans l'espace de danger du premier dispositif, ledit procédé peut comporter une étape pour inscrire dans la structure de rapport un enregistrement comportant les valeurs respectives d'un attribut d'événement caractérisant une alerte et d'un horodatage caractérisant la période d'inscription dans ladite structure de rapport.
Pour télécharger l'historique des évènements survenus, le procédé peut comporter une étape pour élaborer un message de rapport comportant tout ou partie de la structure de rapport et pour déclencher l'émission dudit message au travers des moyens de communication vers un dispositif déterminé.
Pour localiser les dispositifs du réseau, le procédé peut comporter une étape pour recevoir via les moyens de communication, un message de localisation comportant des données de localisation d'un dispositif communicant tiers et pour extraire dudit message et enregistrer lesdites données de localisation dans la mémoire de localisation.
Pour informer les dispositifs du réseau de la localisation du premier dispositif, le procédé peut comporter une étape postérieure à l'étape pour collecter des données de localisation produites par lesdits premiers moyens dudit dispositif, pour élaborer un message de localisation comportant lesdites données de localisation dudit dispositif communicant et pour déclencher l'émission dudit message par les moyens de communication à destination de tout dispositif communicant tiers situé à portée de communication.
Pour déterminer la localisation dudit premier dispositif, les moyens pour déterminer la localisation dudit dispositif peuvent consister en un système de géolocalisation.
Pour apprécier une direction de tir, les moyens pour apprécier une direction de tir peuvent avantageusement consister en un compas ou un magnétomètre.
ίο sont préalablement de programmes d'un
Selon un nouvel objet, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur comportant des instructions de programme qui, lorsqu'elles enregistrées dans une mémoire dispositif en lien avec une arme, ledit dispositif comportant outre la mémoire de programmes, une unité de traitement, une mémoire de données, des moyens pour déterminer la localisation dudit dispositif, des moyens pour apprécier une direction de tir en lien avec ladite arme, des moyens de communication assurant un mode de communication déterminé, et une interface homme-machine de restitution, ladite interface lesdites mémoires, lesdits moyens pour déterminer la localisation et pour apprécier une direction de tir ainsi que lesdits moyens de communication coopérant avec ladite unité de traitement, provoquent la mise en œuvre par ladite unité de traitement d'un procédé pour générer une alarme en lien avec la présence d'un sujet dans un espace de danger déterminé conforme à l'invention.
Selon un troisième objet, l'invention prévoit un dispositif communicant comportant une unité de traitement, une mémoire de programme, une mémoire de données, des moyens pour déterminer la localisation dudit dispositif, des moyens pour apprécier une direction de tir en lien avec une arme, des moyens de communication assurant un mode de communication déterminé, et une interface homme-machine de restitution, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte dans sa mémoire de programmes des instructions d'un produit programme d'ordinateur conforme à l'invention.
Selon un quatrième objet, l'invention concerne une arme qui comporte ou coopère avec un dispositif conforme à 1'invention.
Selon un cinquième objet, l'invention concerne un système comportant ou coopérant avec au moins un dispositif conforme à l'invention et au moins une arme conforme à l'invention.
D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :
la figure 1 décrit un système conforme à l'invention ;
la figure 2 présente un réseau de communication entre dispositifs conformes à l'invention ; la figure 3 décrit un organigramme fonctionnel d'un procédé pour générer une alarme en lien avec la présence d'un sujet dans un espace de danger déterminé conformément à l'invention ; la figure 4 décrit un exemple d'exploitation d'un tel procédé ou réseau ;
la figure 5 décrit une vue simplifiée d'un exemple d'exploitation d'un tel procédé ou réseau ;
la figure 6 décrit un exemple d'adaptation d'une arme pour l'associer à un dispositif conforme à 1'invention.
A titre d'exemple d'application préféré mais non limitatif, l'invention sera décrite au travers d'une application relative à la détection par un premier dispositif communicant en lien avec une arme véhiculée par un premier sujet, à titre d'exemple non limitatif un chasseur muni d'un fusil comportant ou coopérant avec ledit premier dispositif, de la présence dans un espace de danger déterminé d'un deuxième dispositif véhiculé par un deuxième sujet, à titre d'exemple non limitatif un promeneur ou un deuxième chasseur.
La figure 1 permet de présenter un système comportant une pluralité de dispositifs communicant Dl, Dn, référencés Di dans la suite du document par mesure de simplification, communiquant entre eux au travers d'un réseau R de communication sans fil décrit en lien avec la figure 2. Quel que soit le réseau opéré, chaque dispositif communicant Di met en œuvre un procédé de communication lui permettant d'échanger des messages avec un dispositif voisin et communiquant au sein du réseau R. Un tel réseau R peut dès lors consister en un réseau simple saut (« single-hop network » selon une terminologie anglo-saxonne), ou multisauts (« multi-hop network » selon une terminologie anglo-saxonne). Selon un réseau simple saut, la communication entre des premier et deuxième dispositifs est directe. En revanche selon un réseau multi-saut, une telle communication peut être indirecte, c'est-à-dire qu'un message peut être relayé par des dispositifs tiers afin d'acheminer ledit message vers son destinataire.
La communication au sein d'un tel réseau R peut être réalisée par voie radio, par exemple. En variante, une telle communication peut être réalisée par voie GSM (« Global System for Mobile Communication » selon une terminologie anglo-saxonne), GPRS (« General Packet Radio
Service » selon une terminologie anglo-saxonne) , ou tout autre communication sans fil appropriée.
présentant sous microprocesseurs
Un dispositif Di conforme à l'invention comporte des moyens de localisation 14, pour déterminer la localisation dudit dispositif Di. De tels moyens de localisation 14 peuvent consister en des premiers moyens de communication pour communiquer avec un système de navigation et de localisation par satellite, par exemple GPS « Global Positioning System » selon une terminologie anglo-saxonne ou DGPS « differential Global Positioning System » selon une terminologie anglo-saxonne. De tels moyens coopèrent avec une unité de traitement 11 se la forme d'un ou plusieurs ou microcontrôleurs. L'unité de traitement 11 est dès lors chargée de récolter les données transmises par le système GPS et réceptionnées au travers des premiers moyens de communication. De telles données pourront être avantageusement encodées par l'unité de traitement 11 pour être transmises à tout autre deuxième dispositif situé à portée de communication au sein du réseau R. Pour interagir ainsi avec un tel deuxième dispositif, un dispositif Di conforme à l'invention comporte des deuxièmes moyens de communication 16 pouvant consister par exemple en un modulateur-démodulateur. Par l'intermédiaire desdits deuxièmes moyens de communication 16, un dispositif Di, ou plus précisément l'unité de traitement 11, peut déclencher l'émission et/ou détecter la réception de messages à destination ou en provenance de dispositifs tiers positionnés à portée de communication. Selon l'invention, de tels messages peuvent consister de manière non limitative en des messages de localisation
MLi ou des messages d'alerte MWi. Selon une variante de l'invention, les premiers et deuxièmes moyens de communication 14 et 16 peuvent consister en une seule et même entité physique.
L'unité de traitement 11 peut comporter avantageusement un ou plusieurs microcontrôleurs ou processeurs coopérant par couplage et/ou par bus filaires, représentés par des flèches doubles en figure 1, avec lesdits moyens de localisation 14 et lesdits moyens de communication 16.
programmes ensembles
Avantageusement mais de manière non obligatoire, un dispositif Di peut en outre comporter des moyens de mémorisation coopérant par couplage et/ou par bus filaire avec l'unité de traitement 11. De tels moyens de mémorisation peuvent consister en une mémoire de programmes 12 agencée pour enregistrer un ou plusieurs P, ou plus généralement un ou plusieurs d'instructions de programmes, lesdites instructions de programmes étant intelligibles par l'unité de traitement 11. L'exécution ou l'interprétation desdites instructions par l'unité de traitement 11 provoque la mise en œuvre d'un procédé de traitement de données ou de fonctionnement du dispositif Di conforme à l'invention comme nous le détaillerons plus loin.
Les moyens de mémorisation peuvent en outre comprendre une ou plusieurs mémoires de données 13, à titre d'exemple non limitatif, sous la forme d'un tableau ou structure de localisation StL et agencé pour enregistrer les données transmises par le système GPS, tel qu'à titre d'exemple des données de localisation DLi comportant à titre d'exemple la latitude, la longitude et l'altitude dudit dispositif Di, ainsi qu'une donnée d'horodatage caractérisant la réception desdites données de localisation DLi, par exemple. La mémoire de données 13 est généralement électriquement effaçable et inscriptible. La mémoire de données 13 peut avantageusement comporter une section non effaçable, physiquement isolée ou simplement agencée pour qu'un accès en écriture ou en effacement soit proscrit, ou requérant la satisfaction d'un procédure d'authentification. Une telle section avantageuse de la mémoire de données 13, dont l'accès en modification est restreint, permet d'y consigner notamment un identifiant de dispositif IDi dédié au dispositif Di et/ou une structure de données, dite structure de rapport StR, par exemple sous la forme d'un tableau retraçant un historique d'évènements associés audit dispositif Di. Ladite structure de rapport StR peut dès lors être sécurisée pour garantir l'intégrité des données qu'elle contient, par exemple par l'exploitation d'un haché ou de tout autre code de redondance, afin de prévenir tout risque de modification des données ou d'usurpation d'identité. Toute autre solution cryptographique pourrait être, en variante ou en complément, utilisée. Une telle sécurité peut également être complétée par un mécanisme de verrouillage physique, prévenant tout accès malveillant à ladite mémoire.
Selon une variante de l'invention, lesdits moyens de mémorisation 12, 13, ainsi que les différentes structures StL, StR de la mémoire de données 13, peuvent être dissociés ou former éventuellement une seule et même entité physique.
source
Avantageusement, un tel dispositif Di peut disposer d'une batterie ou plus généralement toute électrique interne, afin d'y puiser l'énergie électrique nécessaire à son fonctionnement. Un tel dispositif Di peut en outre comporter une horloge lui permettant d'horodater, à titre d'exemple non limitatif, la réception ou l'émission de messages d'alerte MWi ou de messages de localisation MLi.
Un dispositif Di conforme à l'invention peut en outre comporter avantageusement une ou plusieurs interfaces homme-machine de restitution 17 coopérant par couplage et/ou par bus filaire avec l'unité de traitement
11. Lesdites interfaces 17 permettent de déclencher la restitution d'un signal ou d'une information perceptible par l'humain traduisant un danger, une alarme ou une alerte. A titre d'exemples non limitatifs, de telles interfaces 17 peuvent consister en un vibreur, une diode électroluminescente, un écran et/ou un haut-parleur. Lesdites interfaces 17 peuvent être dissociées ou former éventuellement une seule et même entité physique.
Un dispositif Di peut être en lien avec une arme Gl, G2, G3 utilisée par exemple lors d'une partie de chasse par un sujet SI, S2, S3. Une arme Gl, G2, G3, référencée Gj dans la suite du document, par mesure de simplification, peut à titre d'exemple consister en une arme à feu ou un arc.
Lorsque un dispositif Di est en lien avec une arme Gj, ledit dispositif Di comporte des moyens 15 pour apprécier une direction de tir en lien avec ladite arme Gj. On entend par direction de tir Dt, la direction de la trajectoire théorique potentiellement décrite par un projectile projeté par l'arme Gj considérée. La direction de tir Dt d'une telle arme Gj peut dès lors consister respectivement en la direction de pointage ou cap d'un canon s'il s'agit d'une arme à feu ou la direction de pointage ou cap d'une flèche s'il s'agit d'un arc. A titre d'exemple non limitatif une telle direction de tir peut être symbolisée par une droite Dt représentée en figure 4 par un trait discontinu.
Le dispositif Di peut dès lors comporter des moyens 15 pour apprécier une direction de tir. Lesdits moyens 15 peuvent consister, à titre d'exemples non limitatifs, en un magnétomètre et/ou une boussole et/ou un compas et/ou en un accéléromètre et/ou tout autre moyen pour apprécier une direction de tir coopérant avec l'unité de traitement 11 du dispositif Di et produisant respectivement des données qui, prises unitairement ou conjuguées, constituent des données de direction DD permettant d'apprécier la direction de tir Dt de l'arme Gj.
Un tel dispositif Di en lien avec une arme Gj peut dès lors être inséré dans une arme Gj ou être distinct et simplement coopérer avec celle-ci comme l'indique à titre d'exemple non limitatif la figure 6. Toutefois, lesdits magnétomètre, boussole, compas et accéléromètre sont avantageusement positionnés sur l'arme Gj, à titre d'exemple non limitatif sur la crosse de ladite arme à feu Gj . Selon cette dernière variante, le dispositif Di peut dès lors consister en une chaussette Cx ou bandeau qui se place autour ou sur ladite crosse.
Pour illustrer l'apport de l'invention étudions un cas d'exploitation selon lequel un premier dispositif Dl en lien avec une arme G1 véhiculée par un sujet SI, estime la présence d'un deuxième dispositif D2 en lien avec une arme G2 véhiculée par un sujet S2, dans un espace de danger Vd déterminé par ledit premier dispositif, tel que représenté en lien avec les figures 3, 4 et 5.
Un procédé 100 conforme à l'invention et mis en œuvre par une unité de traitement 11 d'un dispositif Di tel que le dispositif Dl décrit en liaison avec la figure 1, comporte une première étape 101 pour collecter des données de localisation DL1 décrivant son positionnement dans l'espace. Ladite étape 101 peut consister à requérir auprès des moyens de localisation 14 le positionnement terrestre dudit dispositif Dl, à titre d'exemple non limitatif, en élaborant et encodant une requête de localisation comportant un identifiant de dispositif Idl et un attribut caractérisant ladite requête vers un système de géolocalisation, tel qu'à titre d'exemple un système GPS. Le dispositif Dl peut dès lors réceptionner et décoder un message émanant dudit système de géolocalisation comportant des données de localisation DL1 dudit dispositif Dl. De telles données DL1 peuvent, à titre d'exemple non limitatif, consister en une ou plusieurs valeurs traduisant la longitude, la latitude et/ou l'altitude dudit dispositif Dl. Les données de localisation DL1 ainsi décodées peuvent dès lors être enregistrées sous la forme d'un tableau de données en mémoire 13. Ladite mémoire de données 13 peut, à titre d'exemple non limitatif, comporter une structure de données de localisation StL sous la forme d'un tableau de données comportant un enregistrement dédié au dispositif Dl et agencé pour enregistrer les données de localisation DL1. Une telle structure de données StL peut en outre comporter des métadonnées liées au dispositif Dl, telles qu'à titre d'exemples, un horodatage de l'émission de ladite requête de localisation et/ou de la mise à jour de ladite structure StL par l'unité de traitement 11. Une telle étape 101 peut être mise en œuvre périodiquement, à titre d'exemple non limitatif toutes les secondes.
Le procédé 100 peut comporter une étape 102a pour déterminer si l'arme G1 coopérant avec le dispositif Dl est en situation ou capacité de tir, par exemple en exploitant un ou plusieurs capteurs coopérant avec l'unité de traitement 11 ou communicant au travers d'un réseau de communication sans fil ou filaire avec ledit dispositif Dl et détectant la présence d'un doigt proche d'une gâchette, jaugeant la présence de munition etc. Si ladite étape 102a atteste que l'arme est en situation de tir, situation symbolisée par le lien 102a-y en figure 3, alors le procédé 100 comporte une étape 102 pour collecter des données de direction DD et estimer une direction de tir Dt. Dans la négative, situation symbolisée par le lien 102a-n en lien avec la figure 3, le procédé 100 est interrompu. Ladite étape 102 consiste à requérir auprès des moyens 15 pour apprécier une direction de tir Dt, l'acquisition de données qui, conjuguées ou unitairement, constituent des données de directions DD. A titre d'exemple non limitatif, lesdits moyens 15 peuvent consister en un magnétomètre. Lesdites données collectées peuvent consister en la valeur de l'intensité du champ magnétique à l'emplacement terrestre du dispositif Dl. Cette mesure peut dès lors être exploitée pour estimer un angle β formé entre un axe de référence du magnétomètre, à titre d'exemple l'axe géographique ou magnétique Nord-Sud représenté en figure 5 par la double flèche NS et ladite direction de tir Dt. L'angle β peut consister à titre d'exemple en l'azimut, c'est-à-dire l'angle dans un plan horizontal de la direction de l'arme G1 et l'axe géographique Nord Sud, considéré comme la direction de référence. L'angle β peut être estimé par l'unité de traitement 11 du dispositif DI ou au sein même dudit magnétomètre et être restitué à ladite unité de traitement 11.
Pour estimer la présence ou l'absence d'un dispositif tiers G2 ou Di à portée de communication dans un espace de danger Vd du dispositif Dl, ledit dispositif DI comporte une étape 103 pour estimer ledit espace de danger Vd. Ladite étape 103 peut consister à estimer un espace tridimensionnel à partir des données de localisation DL1 du dispositif Dl, de la direction de tir Dt et de paramètres déterminés tels qu'à titre d'exemples non limitatif deux angles +Δ et -Δ par rapport à la direction de tir Dt caractérisant l'espace de danger Vd comme représenté un figure 5. Celui-ci, dans ce cas, peut être considéré comme une section ou tranche d'une sphère dont le centre est déterminé par les données de localisation DL1 et de rayon déterminé ou infini, formant un angle de valeur 2Δ dont la direction de tir Dt serait la bissectrice.
Un tel espace de danger Vd s'étend de la localisation du dispositif Dl, déterminé à partir des données de localisation DL1, vers le lointain, tel que représenté en figure 5.
Selon une variante, on peut limiter l'ouverture verticale ou longitudinale d'un tel espace de danger Vd par un paramètre déterminé Ψ.
Une fois un espace de danger Vd estimé, le procédé 100 comporte une étape 104 pour lire et extraire de la structure de localisation StL, des données de localisation DL2 d'un premier enregistrement associé à un dispositif tiers D2.
Une étape 105 consiste dès lors à tester l'inclusion desdites données de localisation DL2 dans l'espace de danger précédemment défini. A titre d'exemple non limitatif, une telle étape 105 peut consister premièrement en une sous étape 105-a pour estimer une distance dist_i entre le dispositif DI et le dispositif tiers D2, afin d'exclure ledit dispositif tiers D2, si celui-ci se trouve hors de portée du projectile de l'arme G1. Dans ce cas, l'espace de danger Vd est borné par une telle distance. En variante, un tel filtre prédéterminé peut ne pas être mis en œuvre, considérant que l'on ne souhaite pas limiter la portée de tir des armes considérées. Le calcul de la distance dist_i entre le dispositif DI et le dispositif tiers D2 peut être effectué par l'unité de traitement 11 dudit dispositif Dl, par exemple en utilisant les données de localisation DL1 et DL2 respectivement associés dans la mémoire de données 13 aux dispositifs Dl et D2 et en appliquant une formule dite de « formule de Haversine » permettant de déterminer la distance entre deux points d'une sphère à partir de leur latitude et longitude respectives. Dans le cas où l'espace de danger Vd est borné, la sous étape 105-a peut donc consister à comparer ladite distance estimée dist_i à une valeur prédéterminée dist_p enregistrée dans la mémoire de données 13 du dispositif Dl. Si la valeur de la distance estimée dist_i est inférieure à la distance prédéterminée dist_p alors l'étape 105 comporte une deuxième sous-étape 105-b pour estimer un angle ai correspondant à l'angle azimut du dispositif tiers Di par rapport à l'axe de référence Nord-sud, tel que représenté en figure 5. La sous-étape 105-b consiste dès lors à soustraire l'angle ai de l'angle β précédemment déterminé. Selon une première situation, si le résultat ainsi obtenu est inférieur en valeur absolue à l'angle Δ prédéterminé alors l'étape 105 atteste de l'inclusion du dispositif tiers Di dans l'espace de danger Vd du dispositif Dl, situation symbolisée par le lien 105-y en figure 3. Selon une deuxième situation, si le résultat obtenu est supérieur en valeur absolue à l'angle Δ, alors, l'étape 105 atteste de l'exclusion du dispositif tiers Di de l'espace de danger Vd, situation symbolisée par le lien 105-n en figure 3. Ainsi, comme le décrit l'exemple de la figure 5 le dispositif Di n'est pas en danger, car la valeur absolue de la soustraction de l'angle ai à l'angle β est supérieure à l'angle Δ, soit mathématiquement |β-αί|>Δ. En revanche, le dispositif D2, lui, est considéré comme indu dans l'espace de danger Vd car la valeur absolue de la soustraction de l'angle ai à l'angle β est inférieure à l'angle Δ, soit mathématiquement |β-αί|<Δ.
Dès lors le procédé 100 comporte une étape 104 pour lire les données de localisation DLi d'un deuxième enregistrement dédié à un deuxième dispositif tiers Di, par exemple, celles associées aux dispositif D3, et ainsi de suite, tant qu'il existe un enregistrement en mémoire de données 13 associé à un dispositif tiers.
A chaque lecture, l'étape 105 est mise en œuvre. Lorsque ladite étape 105 atteste de l'inclusion d'un dispositif Di dans l'espace de danger du dispositif Dl, le procédé 100 met en œuvre une étape 106 pour actionner l'interface de restitution 17 du dispositif Dl afin d'avertir le sujet SI véhiculant ledit dispositif Dl d'un danger. Une telle étape 106 peut consister à élaborer une commande d'actionnement de l'interface 17 comportant, à titre d'exemple non limitatif, un attribut d'évènement caractérisant un danger et de transmettre ladite commande à ladite interface 17. A titre d'exemple non limitatif, une telle interface 17 peut consister en une diode électroluminescente et/ou en des moyens vibrants. La commande ainsi transmise peut dès lors déclencher le clignotement de ladite diode, à titre d'exemple non limitatif, selon une fréquence de 50Hz ou la vibration desdits moyens vibrants.
L'invention ne serait être limitée à ce seul exemple d'implémentation, toutes autres méthodes de test et de calculs pourraient, en variante ou en complément, être mises en œuvre notamment, à titre d'exemple non limitatif, dans les étapes 102a, 102, 103, 116, 104, 105 et 106.
En complément selon l'invention, lorsque l'étape 105 atteste de la présence d'un dispositif tiers Di dans l'espace de danger du dispositif Dl, le procédé 100 peut comporter une étape 109 pour lire et extraire de l'enregistrement de la structure de localisation StL associé audit dispositif tiers Di, l'identifiant de dispositif ldi. Une étape 110 consiste dès lors à élaborer un message d'alerte MWi à destination dudit dispositif Di et à déclencher l'émission dudit message par les moyens de communication 16 du dispositif Dl . Un tel message d'alerte MWi comporte avantageusement un attribut d'évènement traduisant une alerte et l'identifiant de dispositif ldi précédemment extrait.
destination dudit du réseau R,
Ledit message MWi est acheminé à dispositif tiers Di au travers éventuellement, si le réseau le permet de manière relayé, c'est-à-dire par l'un ou plusieurs dispositifs tiers situés à portée de communication.
En outre, le procédé 100 peut comporter une étape 112 pour réceptionner au travers des moyens de communication 16, un message d'alerte MW1 comportant un attribut d'évènement traduisant une alerte et l'identifiant du dispositif destinataire dudit message et éventuellement l'identifiant du dispositif émetteur, puis décoder ledit message MW1. Le procédé 100 peut alors mettre en œuvre une étape 113 pour élaborer une commande d'alerte à destination de l'interface homme-machine de restitution 17 du dispositif Dl comportant un attribut d'évènement traduisant une alerte, c'est-à-dire traduisant la situation dans laquelle le dispositif Dl serait dans un espace de danger Vd du dispositif tiers Di. A titre d'exemple non limitatif, ladite commande d'alerte peut dès lors déclencher le clignotement d'une diode électroluminescente selon une fréquence différente de celle déclenchée lors d'une alarme provoquée à l'étape 106 du procédé 100, par exemple à une fréquence de 25Hz ou tout autre moyen apte à alerter de manière visuelle, sonore et/ou kinesthésique l'utilisateur du dispositif Dl. Une telle interface 17 pour déclencher un signal d'alerte, peut en outre consister en une deuxième interface homme-machine de restitution 17 distincte de celle actionnée pour restituer un signal d'alarme ou de danger provoquée à l'étape 106 du procédé 100. Elle peut en variante comprendre un dispositif tiers coopérant avec l'unité de traitement 11 par voie filaire ou sans fil, par exemple consistant en une oreillette en communication selon un procédé, tel que le protocole de proximité sans fil Bluetooth.
En complément de l'invention, pour constituer un historique des évènements survenus durant une partie de chasse en lien avec un dispositif mettant en œuvre un procédé 100 selon l'invention, ce dernier peut comporter une étape 118 pour inscrire, au sein d'un enregistrement de la structure de rapport StR de la mémoire de données dudit dispositif Dl, un d'événement caractérisant, à limitatifs, la détection d'un dispositif Di dans un espace de danger Vd du dispositif Dl ou la réception d'un message d'alerte MW1 émis par un dispositif tiers.
Par exemple, lors de la détection d'un dispositif Di dans l'espace de danger Vd du dispositif Dl selon l'étape 105 du procédé 100, l'étape 118 peut consister à inscrire un attribut d'événement caractérisant un danger, un attribut caractérisant 1'horodatage de la détection et l'identifiant de dispositif du dispositif détecté ldi dans un enregistrement de la structure de rapport StR. L'identifiant du dispositif détecté peut avoir été préalablement recherché et lu dans un enregistrement associé aux données de localisation DLi de la structure de localisation StL. Selon un deuxième exemple, lors de la réception d'un message d'alerte MW1 selon l'étape 112 du procédé 100, l'étape 118 peut consister à inscrire un attribut d'événement caractérisant une alerte, un deuxième attribut caractérisant 1'horodatage de la réception dudit message MW1 et l'identifiant de dispositif ldi du dispositif émetteur dudit message MW1.
Ainsi, chaque risque détecté par le dispositif Dl est horodaté, permettant ainsi de tracer le comportement du sujet SI véhiculant le dispositif Dl. Un procédé 100 peut en outre comporter une étape 111 pour élaborer un message de rapport MR et déclencher l'émission dudit message à destination d'un dispositif tiers de sauvegarde tel qu'un serveur, au travers du réseau de communication ou plusieurs attributs titre d'exemples non
R. Un tel message comporte tout ou partie de la structure de rapport StP et l'identifiant du dispositif émetteur, par exemple le dispositif DI. En variante, le contenu dudit historique peut être lu sur requête RR transmise depuis un dispositif tiers, si et seulement si, ce dernier satisfait à des conditions cryptographiques autorisant une telle lecture. Une telle situation est respectivement représentée en figure 3 par les étapes 119 et 120. Un tel historique peut être mis à profit à la suite d'un incident de chasse pour comprendre la cause dudit incident ou à des fins pédagogiques pour un instructeur.
Selon une variante, les enregistrements de la structure de rapport StR peuvent être simplifiés afin de en contenir que la valeur de l'attribut d'événement caractérisant ledit évènement.
Selon une variante de l'invention, le réseau de communication R peut être multi-saut. Lors de la réception d'un message, par exemple un message d'alerte MWi ou un message de localisation MLi, le procédé 100 peut comporter une étape 114 pour décoder l'identifiant de dispositif ldi destinataire dudit message, puis pour comparer la valeur dudit identifiant ldi à la valeur de son propre identifiant Idl. Si lesdits identifiants ldi et Idl sont identiques alors l'unité de traitement 11 du dispositif DI décode le reste du message et met en œuvre l'étape du procédé 100 décrit précédemment déclenchée par le contenu dudit message, à titre d'exemple l'étape 113 si ledit message est un message d'alerte MWi. En revanche, si les valeurs desdits identifiants ldi et Idl sont différents alors le procédé 100 peut comporter une étape 115 pour relayer ledit message aux dispositifs tiers situés à portée de communication. Une telle étape 115 consiste à déclencher la réémission dudit message par les moyens de communication 16, ledit message pouvant être complété par l'identifiant du dispositif relayeur.
Pour mettre à jour la structure de localisation StL, le procédé 100 comporte une étape 107 pour réceptionner au travers des moyens de communication 16 un message de localisation MLi d'un dispositif tiers Di comportant les données de localisation DLi dudit dispositif tiers Di et avantageusement mais non obligatoirement l'identifiant de dispositif ldi dudit dispositif tiers Di. L'étape 107 consiste alors à enregistrer dans un enregistrement de la structure de localisation StL du dispositif Dl, lesdites données de localisation DLi voire ledit identifiant ldi, si celui-ci a été transmis. Une telle étape 107 peut en outre consister à inscrire un horodate d'une telle mise à jour de la mémoire 13, voire toute autre donnée complémentaire optionnellement véhiculée dans ledit message.
Le procédé 100 peut prévoir une étape pour estimer la sortie d'un dispositif tiers Di de l'environnement surveillé du dispositif Dl et éliminer éventuellement les informations de localisation non pertinents ou obsolètes de la structure de localisation StL. On entend par environnement surveillé un espace situé autour de la localisation courante du dispositif Dl, à titre d'exemple non limitatif, une sphère centrée sur ladite localisation courante du dispositif Dl et de rayon prédéterminé. A titre d'information, un tel rayon peut correspondre à la distance prédéterminée dist_p évoquée précédemment majorée d'un facteur multiplicateur supérieur ou égal à 1 ou toute autre valeur prédéterminée.
Une telle étape peut consister à comparer deux données de localisation DLi(t) et DLi(t+l) successives d'un dispositif tiers Di, t et t+1 étant un attribut caractérisant des horodatages successifs de la réception des messages de localisation MLi comportant lesdites données de localisation DLi(t) et DLi(t+1). Une telle comparaison permet dès lors d'estimer une sortie physique du sujet Si véhiculant ledit dispositif Di.
En variante ou en complément, le procédé 100 peut être adapté pour que l'étape 107 déclenche un effacement d'un ou plusieurs enregistrements de la structure de localisation StL, si lesdits enregistrements n'ont pas été mis à jour depuis une durée prédéterminée, par exemple lh.
Un dispositif Dl conforme à l'invention, lorsqu'il coopère avec une arme, peut également servir à informer un dispositif tiers Di de sa localisation courante. Un chasseur peut en effet être à son tour dans un espace de danger d'un autre chasseur. A cette fin, le procédé 100 peut comporter une étape 108 pour élaborer et déclencher l'émission par les moyens de communication 16 au travers du réseau R, un message de localisation MLI à destination des dispositifs tiers dudit réseau R positionnés à portée de communication. Un tel message de localisation MLI peut comporter les données de localisation DLI du dispositif Dl et l'identifiant Idl dudit dispositif Dl. L'étape 108 peut consister dès lors préalablement à l'élaboration du message MLI, à rechercher dans la structure de localisation StL l'enregistrement dédié au dispositif Dl et en extraire les valeurs des données de localisation traitement 11 destination de communication.
DL1. Un tel message ML1 peut avantageusement être émis via les moyens de communication 16 par l'unité de en mode broadcast, c'est-à-dire à tout dispositif situé à portée de Ainsi, tout dispositif à même de réceptionner et décoder un tel message de localisation ML1 peut connaître la localisation du dispositif Dl. Les étapes 101 et 108 peuvent être régulièrement mises en œuvre toutes les secondes par exemple, ou selon toute autre périodicité déterminée.
Un dispositif Di conforme à l'invention peut ne pas être obligatoirement associé à une arme Gj selon certains modes de réalisation. Ainsi, on peut prévoir des dispositifs Di qui n'ont pas toutes les fonctionnalités précédemment évoquées et qui ne mettent en œuvre que certaines étapes du procédé 100, tel que décrit à titre d'exemple en figure 5. Ainsi, on pourrait implanter dans un tel dispositif D3, par exemple destiné à un promeneur S3, un procédé 100 qui ne comporterait pas les étapes 102 à 106, 109 et 110, par exemple.

Claims (4)

  1. REVENDICATIONS
    Procédé (100) mis en œuvre par une unité de traitement (11) d'un premier dispositif communicant (Dl) en lien avec une arme (Gl), ledit dispositif (Dl) étant véhiculé par un premier sujet (SI), ledit procédé (100) permettant de générer une alarme en lien avec la présence d'un deuxième dispositif communicant (D2) dans un espace de danger (Vd) déterminé, ladite unité de traitement (11) coopérant avec une interface homme-machine de restitution (17), des moyens de mémorisation (12, 13) et des moyens de communication (16), ledit procédé (100) étant caractérisé en ce que :
    - ladite unité de traitement (11) coopère en outre avec des moyens (14) pour déterminer une localisation dudit dispositif (Dl) et des moyens (15) pour apprécier une direction de tir (Dt) en lien avec ladite arme (Gl) ;
    - les moyens de mémorisation (12, 13) comportent une structure de localisation (StL) comprenant un ou plusieurs enregistrements, respectivement associés à un ou plusieurs dispositifs communicants, chaque enregistrement étant agencé pour mémoriser des valeurs de données de localisation de l'un desdits premier et deuxième dispositifs communicants ;
    - ledit procédé (100) comporte :
    o une étape (101) pour collecter des données de localisation (DL1) produites par lesdits moyens (14) pour déterminer une localisation dudit dispositif (Dl) ;
    o une étape (102) pour collecter des données de direction (DD) produites par lesdits moyens (15) pour apprécier la direction de tir de l'arme dudit dispositif (Dl) et estimer ladite direction de tir (Dt, β) de l'arme (Gl) ;
    o une étape (103) pour estimer un espace de danger (Vd) à partir de la direction de tir (Dt, β) estimée, des données de localisation (DLi) et d'un ou plusieurs paramètres déterminés (Δ, dist_p), ledit espace de danger (Vd) s'étendant depuis la localisation courante dudit dispositif (Dl) vers le lointain selon ladite direction de tir (Dt, β) estimée ;
    o une étape (104) pour lire dans la mémoire de localisation (StL) des données de localisation (DLi) associées à un premier enregistrement ;
    o une étape (105) pour tester l'inclusion desdites données de localisation (DLi) lues dans l'espace de danger (Vd) estimé ;
    o une étape (106) pour actionner l'interface homme-machine de restitution (17), si l'étape (105) pour tester l'inclusion desdites données de localisation (DLi) lues dans l'espace de danger (Vd), atteste une telle inclusion (105— y) ·
  2. 2. Procédé (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel :
    - chaque enregistrement de la structure de localisation (StL) comporte en outre un identifiant de dispositif (ldi) associé aux données de localisation (DLi) contenues dans ledit enregistrement ;
    - ledit procédé (100) comporte, postérieurement à l'étape (105) pour tester l'inclusion de données de localisation (DLi) dans l'espace de danger (Vd) , si ladite étape (105) atteste d'une inclusion (105-y) :
    o une étape (109) pour lire dans la structure de localisation (StL) et extraire, de l'enregistrement associé auxdites données de localisation (DLi), la valeur de l'identifiant de dispositif (ldi) ;
    o une étape (110) pour élaborer un message d'alerte (MWi) comportant ledit identifiant de dispositif (ldi) extrait dudit enregistrement et pour déclencher l'émission dudit message d'alerte (MWi) par les moyens de communication (16).
    Procédé (100 ) selon 1 ' une quelconque des revendications précédentes, pour lequel : - chaque enregistrement de la structure de localisation (StL) comporte en outre un identifiant de dispositif (ldi ) associé aux données de localisation (DLi) contenues dans
    ledit enregistrement ;
    - les moyens de mémorisation (12, 13) comportent en outre une structure de rapport (StR) comprenant un ou plusieurs enregistrements agencés chacun pour mémoriser un horodatage de mise à jour dudit enregistrement, un identifiant de dispositif et un attribut d'évènement ;
    - une étape (118) postérieure à l'étape (105) pour tester l'inclusion de données de localisation (DLi) dans l'espace de danger (Vd) , si ladite étape (105) pour tester l'inclusion desdites données de localisation (DLi) dans l'espace de danger (Vd), atteste d'une inclusion (105-y) pour :
    o lire dans la structure de localisation (StL) et extraire, de l'enregistrement de ladite structure (StR) associé auxdites données de localisation (DLi), la valeur de l'identifiant de dispositif (ldi) ;
    o inscrire dans la structure de rapport (StR) un enregistrement comportant les valeurs respectives dudit identifiant de dispositif (ldi) extrait, d'un attribut d'événement caractérisant un danger, un horodatage caractérisant la période d'inscription dans ladite structure de rapport (StR).
    4. Procédé (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes comportant:
    - une étape (112) pour réceptionner via les moyens de communication (16), un message d'alerte (MW1) comportant un attribut d'évènement traduisant une alerte et décoder ledit message MW1 ;
    - une étape (113) pour actionner l'interface hommemachine de restitution (17).
    5. Procédé (100) selon la revendication précédente pour lequel :
    - les moyens de mémorisation (12, 13) comportent une structure de rapport (StR) comprenant un ou plusieurs enregistrements agencés pour mémoriser un horodatage de mise à jour dudit enregistrement, un identifiant de dispositif et un attribut d'évènement ;
    - ledit procédé (100) comporte une étape (118) pour inscrire dans la structure de rapport (StR) un enregistrement comportant les valeurs respectives d'un attribut d'événement caractérisant une alerte et d'un horodatage caractérisant la période d'inscription dans ladite structure de rapport (StR).
    6. Procédé (100) selon la revendication 3 ou 5, pour lequel ledit procédé comporte une étape (111) pour élaborer un message de rapport (MR) comportant tout ou partie de la structure de rapport (StR) et pour déclencher l'émission dudit message au travers des moyens de communication (16) vers un dispositif déterminé.
    7. Procédé (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes comportant une étape (107) pour recevoir via les moyens de communication (16), un message de localisation (MLi) comportant des données de localisation (DLi) d'un dispositif communicant tiers et pour extraire dudit message et enregistrer lesdites données de localisation (DLi) dans la mémoire de localisation (StL).
    8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes comportant une étape (108), postérieure à l'étape (101) pour collecter des données de localisation (DLi) produites par lesdits premiers moyens (14) dudit dispositif (Dl), pour élaborer un message de localisation (MLI) comportant lesdites données de localisation (DLI) dudit dispositif communicant (Dl) et pour déclencher l'émission dudit message par les moyens de communication (16) à destination de tout dispositif communicant tiers situé à portée de communication.
    9. Procédé (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel les moyens (14) pour déterminer la localisation dudit dispositif (Dl) consistent en un système de géolocalisation.
    10. Procédé (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel les moyens (15) pour apprécier une direction de tir (15) consistent en un compas ou un magnétomètre.
    11. Produit programme d'ordinateur comportant des instructions de programme qui, lorsqu'elles sont préalablement enregistrées dans une mémoire de programmes (12) d'un dispositif (Dl) en lien avec une arme (Gl), ledit dispositif (Dl) comportant outre la mémoire de programmes, une unité de traitement (11), une mémoire de données (13), des moyens (14) pour déterminer la localisation dudit dispositif (Dl), des moyens (15) pour apprécier une direction de tir en lien avec ladite arme (Gl), des moyens de communication (16) assurant un mode de communication déterminé, et une interface hommemachine de restitution (17), ladite interface (17) lesdites mémoires (12, 13), lesdits moyens (14, 15) pour déterminer la localisation et pour apprécier une direction de tir ainsi que lesdits moyens de communication (16) coopérant avec ladite unité de traitement (11), provoquent la mise en œuvre par ladite unité de traitement (11) d'un procédé (100) pour générer une alarme en lien avec la présence d'un sujet dans un espace de danger déterminé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10.
    12. Dispositif communicant (Dl) comportant une unité de traitement (11), une mémoire de programme (12), une mémoire de données (13), des moyens (14) pour déterminer la localisation dudit dispositif (Dl), des moyens (15) pour apprécier une direction de tir en lien avec une arme, des moyens de communication (16) assurant un mode de communication déterminé, et une interface homme-machine de restitution (17),
    5 ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte dans sa mémoire de programmes (12) des instructions d'un produit programme d'ordinateur selon la revendication précédente.
    10 13.Arme qui comporte ou coopère avec un dispositif (Dl, Di) selon la revendication précédente.
    14.Système comportant dispositif (Dl, Di) moins une arme (Gl, ou coopérant avec au moins un selon la revendication 12 et au Gj) selon la revendication 13.
    1/4
    Fie.3
  3. 3/4
    Vd
    G2
    D2
    S2
    S3
  4. 4/4
    Fie.6
    Cx
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