FR3053149A1 - Procede de fonctionnement d'un systeme d'alarme comprenant un dispositif deporte - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un système d'alarme domestique comportant une centrale de commande munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, un moyen de sélection principal permettant de sélectionner un mode de fonctionnement parmi la pluralité de modes de fonctionnement, un moyen de détection apte à transmettre un signal de détection à la centrale de commande en réponse à une sollicitation, un moyen d'alerte principal apte à émettre un signal d'alerte et un dispositif déporté comprenant un moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d'alarme et un moyen d'alerte secondaire apte à émettre un signal d'alerte, et, lorsque le premier mode de fonctionnement est sélectionné, et qu'un signal d'activation d'alarme doit être émis par la centrale de commande, la centrale de commande envoyant un signal d'activation d'alarme au moyen d'alerte secondaire.

Description

La présente invention concerne le domaine des systèmes d’alarmes, notamment les systèmes d’alarmes domestiques. L’architecture classique d’un système d’alarme domestique est illustrée en Fig. 1. Un tel système d’alarme est dit domestique quand il est utilisé pour détecter une intrusion éventuelle dans un domicile d’une famille. Une architecture de système d’alarme similaire peut être utilisée pour détecter une intrusion dans tout autre bâtiment, local, ou espace préalablement délimité. Le système d’alarme domestique illustré en Fig. 1 comprend les éléments suivants : une centrale de commande 100, un moyen de sélection principal 110, un moyen d’alerte principal 120 et une pluralité de moyens de détection 101, 102 à 10N. Le moyen d’alerte principal 120 peut être compris dans la centrale de commande 100. Ces différents éléments peuvent être connectés à la centrale de commande 100, ou entre eux, via une technologie de communication sans fil de type WiFi (« Wireless Fidelity » en anglais) ou une norme propriétaire propre au fabricant du système d’alarme. Toute autre technologie de communication, une technologie filaire par exemple, peut être utilisée. La centrale de commande 100 comprend une fonction d’alarme, la fonction d’alarme comprenant une pluralité de modes de fonctionnement. Un mode de fonctionnement particulier correspond à la désactivation du système d’alarme, les éléments étant alors inactifs. Un autre mode de fonctionnement particulier correspond à une activation du système d’alarme. Tous les moyens de détection 101, 102 à 10N sont alors actifs et susceptibles de recevoir une sollicitation déclenchant l’envoi d’un signal de détection à la centrale de commande 100. En réponse à un signal de détection reçu en provenance d’un moyen de détection, la centrale de commande 100 est adaptée pour envoyer un signal d’activation d’alerte au moyen d’alerte principal 120. En réponse à la réception d’un signal d’activation, le moyen d’alerte principal 120 est adapté pour émettre un signal d’alerte, lequel signal d’alerte permet de signifier à des utilisateurs du système d’alarme qu’une intrusion a possiblement été détectée par un moyen de détection 101, 102 ou 10N. Un moyen de détection 101, 102 ou 10N est par exemple un capteur de présence, un capteur volumétrique, un capteur infrarouge ou tout autre capteur classiquement utilisé dans un système d’alarme domestique. Chaque moyen de détection est adapté pour recevoir une sollicitation possiblement indicatrice d’une intrusion, c’est-à-dire détecter une possible intrusion, et envoyer à la centrale de commande 100 un signal de détection. La centrale de commande 100 en réponse à la réception d’un signal de détection, possiblement après une ou plusieurs étapes de traitement du ou de signaux de détection reçus, est adaptée pour envoyer au moyen d’alerte principal un signal d’alerte. Le moyen d’alerte principal peut être tout dispositif pouvant émettre un signal sonore, visuel ou autre. Le moyen d’alerte principal est par exemple une sirène, un flash ou encore un dispositif pouvant émettre des messages de type SMS (« Short Message Service » en anglais). En réponse à un signal d’alerte, le moyen d’alerte principal peut donc émettre un signal sonore, lumineux ou émettre un message prédéfini, par exemple un SMS, afin de prévenir de la détection d’une possible intrusion par le système d’alarme. La configuration ou sélection d’un mode de fonctionnement donné du système d’alarme domestique est faite par un utilisateur du système d’alarme au travers du moyen de sélection principal 110 ou console de commande, possiblement intégré dans la centrale de commande 100. Typiquement, le moyen de sélection principal 110 comprend un clavier permettant à un utilisateur de saisir un code afin d’activer ou de désactiver le système d’alarme domestique. Le moyen de sélection principal 110 est ainsi fréquemment installé à proximité d’une entrée d’un domicile afin de faciliter l’activation du système d’alarme lors d’un départ du domicile ou sa désactivation lors du retour au domicile. Il a été remarqué qu’un tel système d’alarme domestique tel qu’illustré en Fig. 1 n’est pas utilisé, c’est-à-dire activé ou « mis en marche », par les utilisateurs lorsque ceux-ci sont dans le domicile protégé par le système d’alarme. Ceci est notamment le cas la nuit, alors même qu’il serait particulièrement judicieux de pouvoir prévenir ces utilisateurs de toute intrusion dans leur domicile détectée pendant leur sommeil. Les inconvénients qui font qu’un système d’alarme domestique n’est pas utilisé la nuit sont : la localisation du moyen de sélection principal 110, qui est généralement situé hors - et loin - d’une chambre, le désir de ne pas être réveillé par une sirène d’alarme en plein milieu de la nuit, possiblement par une fausse alarme, le risque de déclenchement par erreur par un membre de la famille, avec pour résultat de réveiller toute la famille, - la complexité de l’activation ou de la désactivation du système d’alarme, qui nécessite fréquemment la saisie d’un code numérique sur un clavier présent sur le moyen de sélection principal, ce qui est fastidieux.

Pour toutes ces raisons, il est souhaitable de pallier ces inconvénients de l’état de la technique. L’invention concerne un système d’alarme domestique comportant une centrale de commande munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, au moins un moyen de sélection principal, chaque moyen de sélection principal permettant de sélectionner un mode de fonctionnement parmi la pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, au moins un moyen de détection, chaque moyen de détection étant apte à transmettre un signal de détection à la centrale de commande en réponse à une sollicitation dudit moyen de détection, au moins un moyen d’alerte principal, chaque moyen d’alerte principal étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande, le système d’alarme étant caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif déporté, le dispositif déporté comportant un moyen de sélection secondaire, le moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d’alarme, un moyen d’alerte secondaire, le moyen d’alerte secondaire étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation en provenance de la centrale de commande, et, la centrale de commande refusant la sélection du premier mode de fonctionnement lorsqu’un mode de fonctionnement compris dans une première liste prédéfinie de modes de fonctionnement est préalablement sélectionné, et, lorsque le premier mode de fonctionnement est sélectionné, et qu’un signal d’activation d’alarme doit être émis par la centrale de commande, la centrale de commande envoyant un premier signal d’activation d’alarme au moyen d’alerte secondaire.

Avantageusement, lorsqu’une intrusion est détectée, le moyen d’alerte secondaire, plus discret et placé proche d’un utilisateur, est activé à la place du moyen d’alerte principal.

Selon un mode de réalisation complémentaire de l’invention, la centrale de commande est en outre adaptée pour envoyer, après un délai de temporisation prédéterminé, un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen d’alerte principal suite à l’envoi du premier signal d’activation au moyen d’alerte secondaire.

Avantageusement, après une première alerte via le moyen d’alerte secondaire, et sans action d’un utilisateur, le moyen d’alerte principal est activé automatiquement passé un certain délai. L’invention concerne aussi un dispositif déporté, destiné à être compris dans un système d’alarme domestique, le système d’alarme domestique comprenant une centrale de commande munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, et un moyen d’alerte principal apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande, le dispositif déporté comportant un moyen de sélection secondaire, le moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d’alarme, un moyen d’alerte secondaire, le moyen d’alerte secondaire étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation envoyé par la centrale de commande lorsque le premier mode fonctionnement est sélectionné.

Avantageusement, le dispositif déporté peut être installé au plus proche d’un utilisateur, par exemple dans une chambre. Le dispositif déporté permet à un utilisateur une activation ou désactivation aisée d’un mode nuit, et offre une alarme locale plus discrète, non traumatisante comme peut l’être une sirène habituellement.

Selon un mode de réalisation complémentaire de l’invention, le moyen de sélection secondaire permet de déclencher l’envoi, par le dispositif déporté, d’un message vers la centrale de commande, le message comprenant une commande d’activation du moyen d’alerte principal. L’invention concerne aussi un procédé de fonctionnement, selon un premier mode de fonctionnement, d’une fonction d’alarme d’une centrale de commande d’un système d’alarme domestique, la fonction d’alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, le système d’alarme domestique comprenant un moyen d’alerte principale apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande, le procédé étant exécuté par la centrale de commande et comprenant les étapes de recevoir un message comprenant une commande de sélection du premier mode de fonctionnement, le message provenant d’un dispositif déporté, valider la sélection du premier mode de fonctionnement, recevoir au moins un signal de détection en provenance d’un moyen de détection et envoyer un premier signal d’activation d’alarme à un moyen d’alerte secondaire compris dans le dispositif déporté.

Selon un mode de réalisation complémentaire de l’invention, le procédé comprend l’étape ultérieure d’envoyer un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen principal d’alerte lorsqu’un message comprenant une commande d’activation du moyen d’alerte principal est reçu en provenance du dispositif déporté.

Selon un mode de réalisation complémentaire de l’invention, le procédé comprend l’étape ultérieure d’envoyer un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen principal d’alerte lorsqu’un délai de temporisation prédéterminé expire suite à l’envoi du premier signal d’activation.

La présente invention concerne également un programme d’ordinateur, comprenant des instructions pour mettre en œuvre, par un processeur, le procédé de fonctionnement d’un système d’alarme comprenant un dispositif déporté selon l’invention, lorsque ledit programme d’ordinateur est exécuté par ledit processeur.

La présente invention concerne également des moyens de stockage stockant ledit programme d’ordinateur.

Les caractéristiques de l’invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d’autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : - la Fig. 1 illustre schématiquement une architecture classique d’un système d’alarme domestique ; - la Fig. 2 illustre schématiquement une architecture d’un système d’alarme domestique selon un mode de réalisation de l’invention ; - la Fig. 3 illustre schématiquement une architecture matérielle d’un dispositif déporté utilisé dans un système d’alarme selon un mode de réalisation de l’invention ; - la Fig. 4 illustre schématiquement une architecture matérielle d’une centrale de commande utilisée dans un système d’alarme selon un mode de réalisation de l’invention ; - la Fig. 5 illustre schématiquement un procédé de fonctionnement, selon un mode de fonctionnement dit « nuit », d’une fonction d’alarme d’une centrale de commande d’un système d’alarme domestique selon un mode de réalisation de l’invention.

La Fig. 2 illustre schématiquement une architecture d’un système d’alarme domestique selon un mode de réalisation de l’invention. En plus des éléments précédemment décrits dans la Fig. 1, un système d’alarme selon un mode de réalisation de l’invention comprend un nouvel élément appelé dispositif déporté 200. Le dispositif déporté 200 comprend : - un moyen de sélection secondaire, le moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d’alarme, - un moyen d’alerte secondaire, le moyen d’alerte secondaire étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation en provenance de la centrale de commande.

Le dispositif déporté 200 peut être connecté à la centrale de commande 100 via une technologie de communication identique à celle qui permet de connecter les autres éléments à la centrale de commande 100. Le dispositif déporté 200 peut aussi être connecté à la centrale de commande 100 via une technologie différente, ce qui peut nécessiter de modifier la centrale de commande 100 (ajout d’un module de communication par exemple). Le dispositif déporté 200 est destiné à être installé par exemple dans une chambre, idéalement à portée de main d’un lit. Le dispositif déporté 200 peut intégrer d’autres fonctions, particulièrement si le système d’alarme est compris dans un système domotique. Le dispositif déporté 200 peut comprendre un interrupteur permettant de commander par exemple l’éclairage de la chambre dans lequel il est placé. Le moyen de sélection secondaire peut comprendre une ou plusieurs touches. Le dispositif déporté 200 comprend par exemple une première touche permettant la sélection du premier mode de fonctionnement dit « nuit » et une deuxième touche permettant d’annuler ladite sélection. Dit autrement, le dispositif déporté 200 peut comprendre une touche pour activer le premier mode de fonctionnement dit « nuit » et une deuxième touche pour le désactiver. Le dispositif déporté 200 peut comprendre d’autres touches. Une des touches peut permettre de commander l’activation immédiate du ou des moyens d’alerte du système d’alarme dans un mode de fonctionnement dit « panique », « détresse » ou « SOS ». Le moyen d’alerte secondaire peut comprendre un avertisseur sonore ou visuel, par exemple un bipeur (ou « buzzer » en anglais) ou un flash. Le moyen d’alerte local a pour objectif de pouvoir n’alerter que les occupants de la pièce dans laquelle il est placé, il n’est pas utile que le moyen d’alerte secondaire soit une puissante sirène. Le moyen d’alerte secondaire est activé en réponse à un signal d’activation d’alerte envoyé par la centrale de commande 100.

La Fig. 3 illustre schématiquement une architecture matérielle d’un dispositif déporté 200 utilisé dans un système d’alarme selon un mode de réalisation de l’invention. Le dispositif déporté 200 comprend, reliés par un bus de communication : un processeur ou CPU (Central Processing Unit) 301 ; une mémoire vive RAM (Random Access Memory) 302 ; une mémoire morte ROM (Read Only Memory) 303 ; une unité de stockage ou un lecteur de support de stockage, tel qu’un lecteur de cartes SD (Secure Digital) ou un disque dur HDD {Hard Disk Drive) 304 ; une interface de communication NET 205 ; un moyen de sélection secondaire 306 et un moyen d’alerte secondaire 307. L’interface de communication NET 305 permet de connecter le dispositif déporté 200 au système d’alarme, c’est-à-dire à la centrale de commande 100. L’interface de communication peut être de type WiFi, Ethernet ou toute autre technologie de communication. Le moyen de sélection secondaire peut comprendre une ou plusieurs touches, un écran tactile, un clavier numérique ou toute autre technologie permettant à un utilisateur du système d’alarme de saisir une sélection. Le moyen d’alerte secondaire peut être un bipeur, un flash ou tout autre élément permettant d’attirer l’attention d’un utilisateur, particulièrement quand celui-ci est endormi. Le processeur 301 est capable d’exécuter des instructions chargées dans la RAM 302 à partir de la ROM 303, de l’unité de stockage STCK 404 ou d’un réseau de communication via l’interface de communication NET 305. Lorsque le dispositif déporté 200 est mis sous tension, le processeur 301 est capable de lire dans la RAM 302 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d’ordinateur permettant la mise en œuvre ou l’exécution, par le processeur 301, de tout ou partie des procédés et étapes décrits dans le présent document. Ainsi, tout ou partie des procédés et étapes décrits dans le présent document peut être implémenté sous forme logicielle par exécution d’un ensemble d’instructions par une machine programmable, telle qu’un DSP (Digital Signal Processor) ou un microcontrôleur. Tout ou partie des modules, procédés et étapes décrits ci-après peut aussi être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu’un FPGA {Field-Programmable Gâte Array en anglais) ou un ASIC (Application-Spécifie Integrated Circuit en anglais).

La Fig. 4 illustre schématiquement une architecture matérielle d’une centrale de commande 100 utilisée dans un système d’alarme selon un mode de réalisation de l’invention. La centrale de commande 100 comprend, reliés par un bus de communication : un processeur ou CPU (Central Processing Unit) 401 ; une mémoire vive RAM (Random Access Memory) 402 ; une mémoire morte ROM (Read Only Memory) 403 ; une unité de stockage ou un lecteur de support de stockage, tel qu’un lecteur de cartes SD (Secure Digital) ou un disque dur HDD {Hard Disk Drive) 404 et au moins une interface de communication NET 405. L’interface de communication NET 405 permet de connecter les différents éléments du système d’alarme à la centrale de commande 100. L’interface de communication NET 405 peut être de type

WiFi, Ethernet ou toute autre technologie de communication. Le processeur 401 est capable d’exécuter des instructions chargées dans la RAM 402 à partir de la ROM 403, de l’unité de stockage STCK 404 ou d’un réseau de communication via l’interface de communication NET 405. Lorsque la centrale de commande 100 est mise sous tension, le processeur 401 est capable de lire dans la RAM des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment un programme d’ordinateur permettant la mise en œuvre ou l’exécution, par le processeur 401, de tout ou partie des procédés et étapes décrits dans le présent document. Ainsi, tout ou partie des procédés et étapes décrits dans le présent document peut être implémenté sous forme logicielle par exécution d’un ensemble d’instructions par une machine programmable, telle qu’un DSP (Digital Signal Processor) ou un microcontrôleur. Tout ou partie des modules, procédés et étapes décrits ci-après peut aussi être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un composant dédié, tel qu’un FPGA (Field-Programmable Gâte Array en anglais) ou un ASIC (Application-Specific Integrated Circuit en anglais).

La Fig. 5 illustre schématiquement un procédé de fonctionnement, selon un mode de fonctionnement dit « nuit », d’une fonction d’alarme d’une centrale de commande 100 d’un système d’alarme domestique selon un mode de réalisation de l’invention. La centrale de commande 100 est munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables.

Par fonction d’alarme, on entend que la centrale de commande 100 peut gérer un système d’alarme. Une architecture d’un système d’alarme que peut gérer la centrale de commande 100 est illustrée en Fig. 2. Ledit système d’alarme peut donc, suite à la détection d’une intrusion, par une sollicitation d’un moyen de détection 101, 102 ou 10N, déclencher une activation d’un moyen d’alerte principal tel une sirène. Un système d’alarme peut fonctionner selon plusieurs modes de fonctionnement. Un de ces modes est le mode désactivé ou « OFF » dans lequel le système d’alarme est inactif. Dans cet état, le système d’alarme, c’est-à-dire la centrale de commande 100, n’activera pas le moyen d’alerte principal, même en cas de détection d’une intrusion. Un des modes est le mode actif ou « ON ». En cas de détection d’une intrusion par un moyen de détection 101, 102 ou 10N, une alerte est émise par le moyen d’alerte principal (émission d’un signal sonore de forte puissance par exemple). Un autre mode de fonctionnement possible est celui du mode « panique » ou « SOS ». Dans ce mode, suite à la réception d’une sélection de ce mode par un utilisateur, le moyen d’alerte principal est immédiatement activé par la centrale de commande 100 sans tenir compte des états des moyens de détection. D’autres modes sont possibles, particulièrement des modes permettant d’activer partiellement le système d’alarme, seuls certains moyens de détection étant actifs par exemple. Ainsi, selon le mode de fonctionnement sélectionné, seules certaines zones peuvent être protégées.

Dans une étape 500, le système d’alarme, c’est-à-dire la centrale de commande 100, se trouve dans un mode de fonctionnement « N ».

Dans une étape 505, la centrale de commande 100 reçoit un message comprenant une commande de sélection d’un mode de fonctionnement dit « nuit », le message provenant du dispositif déporté 200.

Dans une étape 510, la centrale de commande 100 valide la sélection du mode de fonctionnement « nuit ». Dit autrement, la centrale de commande 100 vérifie que le mode de fonctionnement « nuit » peut bien être activé. En effet, il peut être judicieux de n’autoriser la sélection du mode de fonctionnement « nuit » qu’à partir du moment où la centrale de commande 100 est dans un mode de fonctionnement désactivé (ou « OFF »). Dit autrement, il est judicieux de refuser l’activation du mode de fonctionnement dit «nuit» si la centrale de commande 100 est dans un mode de fonctionnement autre que désactivé (« OFF »). En effet, il est fréquent que la saisie d’un code PIN soit nécessaire pour désactiver un mode de fonctionnement d’un système d’alarme. Sans l’étape de vérification 510, il serait alors possible de désactiver un autre mode de fonctionnement aisément en utilisant le dispositif déporté 200. Dit autrement, la centrale de commande 100 refuse, c’est à dire ignore, la commande de sélection du premier mode de fonctionnement lorsqu’un mode de fonctionnement compris dans une première liste est préalablement sélectionné. La première liste comprend préférentiellement tout mode de fonctionnement devant être activé par une saisie d’un code PIN.

Selon un mode de réalisation de l’invention, tous les modes de fonctionnement sont compris dans la première liste, sauf le mode de fonctionnement dit « OFF », correspondant à la désactivation du système d’alarme. Dans ce cas, le premier mode de fonctionnement ne peut être sélectionné que lorsque la centrale de commande 100 est dans un mode désactivé. Dans tous les autres modes de fonctionnement, la commande de sélection du premier mode de fonctionnement est ignorée.

Si la centrale de fonctionnement est dans un mode désactivé (ou tout autre mode de fonctionnement prédéfini pour lequel il est autorisé de basculer en mode de fonctionnement « nuit », c’est-à-dire un mode de fonctionnement non compris dans la première liste), alors la centrale de fonctionnement passe à l’étape 515. Sinon, le message de sélection est ignoré. Selon un mode de réalisation de l’invention, plutôt que d’être ignoré, le message de sélection peut être considéré comme un signal de détection d’une intrusion.

Dans une étape 515, le mode de fonctionnement de la centrale de commande 100 est activé. Dans ce mode de fonctionnement, tous les moyens de détection 101, 102 à ION sont activés. Selon un mode de réalisation particulier, seuls certains moyens de détections sont activés (définition d’une zone de surveillance restreinte). Par « activé », on entend que le moyen de détection « activé » est susceptible de détecter une sollicitation et d’envoyer alors un signal de détection à la centrale de commande 100. Selon un mode de réalisation de l’invention, l’activation ou la désactivation d’un moyen de détection est gérée au niveau de la centrale de commande 100, qui peut alors ignorer certains signaux de détection provenant de moyens de détection considérés comme désactivés. Une fois le mode de fonctionnement « nuit » activé, la centrale de commande 100 est en mode de surveillance, en attente d’un éventuel signal de détection en provenance d’un moyen de détection.

Dans une étape 520, la centrale de commande 100 est donc en attente d’un éventuel signal de détection. Si un signal de détection est reçu par la centrale de commande, la centrale de commande 100 passe à l’étape 525. Sinon, la centrale de commande 100 reste dans le mode de fonctionnement « nuit » jusqu’à la réception d’une éventuelle commande de désactivation de ce mode de fonctionnement. La centrale de commande 100 passe alors dans le mode de fonctionnement qu’elle avait lors de l’étape 500. Selon un mode de réalisation, la centrale repasse directement dans un mode de fonctionnement désactivé.

Dans une étape 525, la centrale de commande 100 envoie un premier signal d’activation au moyen d’alerte secondaire 307 compris dans le dispositif déporté 200. Dit autrement, la centrale de commande 100 envoie une commande d’activation d’une alerte au dispositif déporté 200. En réponse à ce signal d’activation d’alerte, le dispositif déporté 200 activera le moyen d’alerte secondaire 307, par exemple un bipeur. Ce moyen d’alerte secondaire 307, et non le moyen d’alerte principal 120, étant activé, ce qui évite de réveiller toute la maisonnée en cas d’alerte nocturne. De plus, pour un utilisateur présent dans la maison surveillée, être réveillé par le son d’un bipeur est moins traumatisant qu’être réveillé par une sirène en plein milieu de la nuit.

Selon un mode de réalisation complémentaire, le moyen d’alerte secondaire 307 peut être possiblement activé pour une durée prédéterminée seulement.

Dans un mode de réalisation principal, le moyen d’alerte secondaire 307 est actif - c’est-à-dire qu’il émet un signal sonore par exemple - tant que le dispositif déporté 200 ne reçoit pas un signal de désactivation d’alerte envoyé par la centrale de commande 100. De même, la centrale de commande 100 n’envoie le signal de désactivation d’alerte au dispositif déporté 200 que si elle reçoit un message comprenant une commande de désactivation de l’alerte, suite par exemple à une sélection d’un utilisateur sur le moyen de sélection 306 du dispositif déporté 200. Selon un mode de réalisation, la sélection par un utilisateur de la désactivation de l’alerte sur le moyen de sélection 306 du dispositif déporté 100 permet à la fois de désactiver directement l’alerte sur le moyen d’alerte secondaire 307 et l’envoi d’un message à la centrale de commande 100 indiquant la désactivation de l’alerte.

Dans une étape 530, suite à la désactivation de l’alerte, la centrale de commande peut, selon le mode de réalisation choisi : - retourner au mode de fonctionnement « N » correspondant à l’étape 500, - retourner au mode de fonctionnement dit « nuit », correspondant à l’étape 515.

Sans désactivation de l’alerte, et sans temporisation, le moyen d’alerte secondaire 307 reste actif (retour à l’étape 525).

Selon des modes de réalisation complémentaires, les étapes 535, 540 et 545 peuvent être exécutées par la centrale de commande 100. L’étape 535 correspond à la réception, par la centrale de commande 100 d’une commande d’activation du mode « panique ». Dans ce cas, la centrale de commande 100 envoie immédiatement un message d’activation d’alarme au moyen d’alerte principal 120. Cette situation correspond à celle d’un utilisateur qui, étant réveillé par le moyen d’alerte secondaire 307, suite à la détection d’une intrusion, décide d’activer le moyen d’alerte principal 120 en utilisant possiblement le moyen de sélection secondaire 306 du dispositif déporté 200. Dit autrement, un utilisateur réveillé par l’alerte d’un bipeur307, et constatant la réalité de l’intrusion, peut appuyer sur une touche « panique » ou « SOS » du dispositif déporté 200 afin de provoquer l’alerte via le moyen d’alerte principal 120.

Selon un mode de réalisation, si la centrale de commande 100 ne reçoit pas de désactivation (étape 530), et si le mode «panique» n’est pas déclenché entretemps (étape 535), alors, passé un délai de temporisation prédéterminé, la centrale de commande 100 envoie un deuxième signal d’activation d’alerte au moyen d’alerte principal. Dit autrement, si un utilisateur n’acquitte pas l’alarme (désactivation lors de l’étape 530) alors, passé un délai de temporisation, l’alarme est donnée via le moyen d’alerte principal 120, c’est-à-dire par exemple une sirène.

Selon les modes de réalisations, à tout moment entre les étapes 515 et 540, la réception d’un message comprenant une commande de désactivation de l’alarme permet de désactiver le mode de fonctionnement « nuit » et de repasser au mode de fonctionnement correspondant à celui de l’étape 500. Par contre, une fois atteinte l’étape 545, seule la saisie d’un code PIN par exemple permet la désactivation de l’alarme principale. Selon un autre mode de réalisation, le mode de fonctionnement « nuit » est désactivable à tout moment (étapes 515 à 545 incluses).

Selon un mode de réalisation de l’invention, la centrale de commande 100, lorsqu’elle reçoit une commande d’activation ou de désactivation en provenance du dispositif déporté 200, peut envoyer en retour au dispositif déporté 200 une commande d’activation du moyen d’alerte secondaire 307, suivie dans un délai bref d’une commande de désactivation, afin de signaler la bonne prise en compte ou au contraire le refus de la commande reçue. Ainsi, un bref signal sonore ou visuel émis par le moyen d’alerte secondaire 307 permet de signaler la bonne prise en compte d’une commande. Le bref délai entre la commande d’activation et la commande de désactivation est par exemple de l’ordre de la dizaine de millisecondes. Alternativement, une commande d’activation spécifique permet l’émission par le moyen d’alerte secondaire 307 d’un bref signal.

Lorsque le premier mode de fonctionnement dit nuit est sélectionné, si la centrale de commande 100 reçoit une commande d’activation d’un mode de fonctionnement compris dans la première liste, alors la centrale de commande 100 bascule vers ce mode de fonctionnement. Dit autrement, à tout moment lorsque le mode de fonctionnement dit nuit est activé, la sélection par un utilisateur d’un mode de fonctionnement compris dans le première liste désactive le mode de fonctionnement dit nuit au profit du mode de fonctionnement sélectionné par l’utilisateur.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le dispositif déporté 200 est un dispositif électronique, par exemple de type « smartphone », ledit dispositif électronique exécutant une application (ou logiciel) dédiée pour la gestion du système d’alarme. Le procédé précédemment décrit peut être intégré dans une fonction de l’application de gestion du système d’alarme. Dans ce cas, le moyen de sélection est un écran tactile du smartphone et le moyen d’alerte principal peut être un hautparleur. Possiblement, le smartphone peut avoir téléchargé l’application sur un serveur de téléchargement ou un magasin d’application de type « Google Play™ ».

Claims (9)

1. REVENDICATIONS 1) Système d’alarme domestique comportant : une centrale de commande (100) munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, au moins un moyen de sélection principal (110), chaque moyen de sélection principal permettant de sélectionner un mode de fonctionnement parmi la pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, au moins un moyen de détection (101, 102, 10N), chaque moyen de détection étant apte à transmettre un signal de détection à la centrale de commande (100) en réponse à une sollicitation dudit moyen de détection, au moins un moyen d’alerte principal (120), chaque moyen d’alerte principal étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande (100), le système d’alarme étant caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif déporté (200), le dispositif déporté comportant : un moyen de sélection secondaire (306), le moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d’alarme, un moyen d’alerte secondaire (307), le moyen d’alerte secondaire étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation en provenance de la centrale de commande, et, la centrale de commande (100) refusant la sélection du premier mode de fonctionnement lorsqu’un mode de fonctionnement compris dans une première liste prédéfinie de modes de fonctionnement est préalablement sélectionné, et, lorsque le premier mode de fonctionnement est sélectionné, et qu’un signal d’activation d’alarme doit être émis par la centrale de commande suite à la réception (520) d’au moins un signal de détection en provenance d’un moyen de détection, la centrale de commande (100) envoyant un premier signal d’activation d’alarme au moyen d’alerte secondaire.
2. 2) Système d’alarme domestique selon la revendication précédente, la centrale de commande (100) étant en outre adaptée pour envoyer, après un délai de temporisation prédéterminé, un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen d’alerte principal (120) suite à l’envoi du premier signal d'activation au moyen d’alerte secondaire (307).
3. 3) Dispositif déporté (200), destiné à être compris dans un système d’alarme domestique, le système d’alarme domestique comprenant une centrale de commande (100) munie d'une fonction d'alarme, la fonction d'alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, et un moyen d’alerte principal (120) apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande ( 100), le dispositif déporté comportant : un moyen de sélection secondaire (306), le moyen de sélection secondaire permettant de sélectionner un premier mode de fonctionnement dit « nuit » de la fonction d’alarme, un moyen d’alerte secondaire (307), le moyen d’alerte secondaire étant apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation envoyé par la centrale de commande (100) lorsque le premier mode fonctionnement est sélectionné.
4. 4) Dispositif déporté selon la revendication 3, le moyen de sélection secondaire (306) permettant de déclencher l’envoi, par le dispositif déporté (200), d’un message vers la centrale de commande (100), le message comprenant une commande d’activation du moyen d’alerte principal.
5. 5) Procédé de fonctionnement d’une fonction d’alarme d’une centrale de commande (100) d’un système d’alarme domestique, la fonction d’alarme ayant une pluralité de modes de fonctionnement sélectionnables, le système d’alarme domestique comprenant un moyen d’alerte principale (120) apte à émettre un signal d’alerte en réponse à un signal d’activation d’alarme en provenance de la centrale de commande (100), le procédé étant exécuté par la centrale de commande (100) et comprenant les étapes de : recevoir (505) un message comprenant une commande de sélection d’un premier mode de fonctionnement, le message provenant d’un dispositif déporté 200, valider (510) la sélection du premier mode de fonctionnement, la sélection du premier mode de fonctionnement étant refusée lorsqu’un mode de fonctionnement compris dans une première liste prédéfinie de modes de fonctionnement est préalablement sélectionné, et, lorsque le premier mode de fonctionnement est sélectionné, les étapes de : recevoir (520) au moins un signal de détection en provenance d’un moyen de détection, envoyer (525) un premier signal d’activation d’alarme à un moyen d’alerte secondaire (307) compris dans lé dispositif déporté (200).
6. 6) Procédé de fonctionnement selon la revendication 5, le procédé comprenant l’étape ultérieure de : envoyer (545) un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen principal d’alerte, lorsqu’un message (535) comprenant une commande d’activation du moyen d’alerte principal est reçu en provenance du dispositif déporté.
7. 7) Procédé de fonctionnement selon l’une des revendications 5 ou 6, le procédé comprenant l’étape ultérieure de : envoyer un deuxième signal d’activation d’alarme au moyen principal d’alerte, lorsqu’un délai de temporisation prédéterminé (540) expire suite à l’envoi du premier signal d’activation.
8. 8) Programme d’ordinateur, caractérisé en ce qu’il comprend des instructions pour mettre en œuvre, par un processeur d’une centrale de commande d’un système d’alarme domestique, un procédé de fonctionnement, selon un premier mode de fonctionnement, d’une fonction d’alarme de la centrale de commande selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, lorsque ledit programme d’ordinateur est exécuté par ledit processeur.
9. 9) Moyens de stockage, caractérisés en ce qu’ils stockent un programme d’ordinateur selon la revendication précédente.