FR3050926A1 - Appareil d'orthodontie a double arc anterieur realise sur un modele prefigurant la position de fin de traitement, coulissant sur les bras lateraux d'un appareil fixe d'expansion, scelle sur molaires - Google Patents

Abstract

appareil d'orthodontie fixé sur deux bagues scellées (1) sur les molaires et comprenant : un dispositif d'expansion transversale par boucle, type bihélix (2), et deux bras mésiaux (3) longeant les faces internes des dents des secteurs latéraux. Sur chacun de ces bras, un tube coulissant(4) est solidaire d'un arc double(5), qui aura été ajusté à la face linguale des dents préalablement alignées, soit par découpage d'un modèle d'étude dent par dent, et repositionnement, dans l'alignement, soit par numérisation du modèle de départ, et préfiguration assistée par ordinateur de l'alignement final souhaité en fin de traitement, puis impression en trois dimensions du modèle de fin de traitement. Le double arc coulissant par les tubes sur la partie fixée aux bagues, est poussé par des élastiques(6), placés par le praticien entre partie fixe et double arc. Des crochets(7) fixés sur la face externe des bagues molaires, et dont l'extrémité est au niveau de la face vestibulaire des prémolaires, permettent au patient d'accrocher de chaque coté un élastique(8) passant sur la face externe, et comprimant donc les dents contre le double arc. La position de chaque dent est donc précisément déterminée, par deux points en lingual, et un point en vestibulaire. Le problème technique posé est de réaliser un appareil fixe, donc d'action continue, agissant de manière précise sur le positionnement de chaque dent, sans attache fixée sur la partie externe visible des dents (demande récurrente des patients) et sans la complexité technique du collage d'attaches sur leur face linguale.

Description

V

Le présent appareil est destiné, au cours d'un traitement d'orthodontie, à modifier la position des dents, dans le but d'améliorer leur alignement et leur occlusion, (c'est-à-dire la manière dont les dents rentrent en rapport avec l'arcade antagoniste), de manière physiologique et esthétique.

Les traitements d'orthodontie se composent généralement de deux phases pouvant être distinctes dans le temps , ou s'imbriquer, selon le stade d'évolution osseuse ou dentaire du patient, ou l'âge auquel le traitement est inicié.

La première phase est l'orthopédie;

Elle consiste à adapter résoudre les problèmes fonctionnels (ventilation, déglutition, habitudes de succion , ou de posture , etc. ), et agir sur les bases osseuses afin d'adapter la taille et la forme des maxillaires, et leur rapport entre elles.

La deuxième phase est l'orthodontie proprement dite.

Il s'agit de déplacer les dents définitives, afin de les placer dans une position, qui soit le plus fonctionnelle et esthétique possible, les deux allant de pair. Ce déplacement est sélectif, dans le sens ou il est nécessaire de déplacer certaines dents plus que d'autre pour aboutir à la position idéale.

Ce déplacement est physiologique, dans le sens ou, pour qu'il ne soit traumatisant ni pour le parondonte, (tissus entourant les dents : os alvéolaire, ligament alvéolo-dentaire, gencives, vaisseaux et nerfs), ni pour les dents elles-même, il doit être initié et provoqué par des forces légères et bien contrôlées.

Ces forces orthodontiques peuvent être dispensées: * par des appareils amovibles, conçu par le praticien, et réalisés en laboratoire, appareils installés par le patient lui même, généralement en dehors des repas. * par des appareils fixes, utilisant des moyens d'ancrage collés sur la surface dentaire. * Ces appareils sont en place et délivrent donc leurs forces de manière permanente et continue, il est fréquent, au cours d'un traitement, que le praticien demande au patient de poser un élastique sur un des ancrages collés afin d'appliquer une force donc amovible sur ancrage fixe. * Qu'elles soient constantes ou non, les forces orthodontiques ne peuvent s'appliquer que sur la couronne de la dent. Cependant une force exercée ainsi sur la couronne, a pour incidence de verser la dent, en raison de l'ancrage de la racine , environ deux fois plus longue que la couronne

Les déplacements devant se faire en translation, et éviter la version, les appareillages comprenant des attaches collées permettent un contrôle dans les trois dimensions, nivellement, inclinaison mésio-distale, et force de torsion. les déplacements dentaires par gouttières successives, très attrayants pour les patients, car permettant des traitements sans brackets, trouvent leurs limites dans cette difficulté à obtenir des mouvements en translation pure, même en multipliant les gouttières. l'apport de notre appareil est de permettre ce contrôle des trois dimensions de l'espace sur des dents antérieures, sans attaches collées sur celles -ci. La position des dents des secteurs latéraux et le rapport sagittal des arcades entre elles est considéré comme correct, pour avoir été préalablement corrigé au besoin par l'orthopédie.

Cet appareil est constitué de deux parties associées entre elles.

La première partie est un bihélix ou un quadhélix,(2) procédé d'expansion maxillaire, principalement utilisé à l'arcade supérieure(maxillaire) ; à l'arcade inférieure, une barre palatine est utilisée comme partie fixe selon le même principe.

La deuxième partie consiste en un double arc(5) qui sera fixé sur les bras internes de la première partie ci-dessus décrite, et prolongera ceux-ci en s'appliquant sur la face linguale des dents antérieures, incisives et canines, auxquelles elle aura été ajustée sur un modèle issu d'un positionnement idéal des dents préalablement séparées sur le plâtre réalisé au laboratoire ou pouvant être une impression numérique, issue de la modélisation du moulage de départ.

Ce double arc subira une traction élastique exerçant une force vestibulaire (antérieure) destinée à le plaquer contre les faces linguales, traction exercée par un élastique(6), tendu entre la partie la plus postérieure du tube solidaire du double arc mobile, et la partie la plus antérieure du bras de la partie fixe, et ce de chaque coté, de manière à exercer une force droite et gauche équivalente, de poussée du double arc vers l'avant.

Le quadhélix étant fixe, accroché par des bagues scellées(l) sur les molaires, une liaison ou articulation entre les bras de celui-ci et le double arc permettra le déplacement de l'un par rapport à l'autre.

Une attache palatine(9) fixée sur la face interne de la prémolaire de chaque coté, permet d'éviter les mouvements de l'extrémité des bras du quadhélix.

Le double arc étant formé sur l'arcade évaluée de fin de traitement, donc avec les dents antérieures alignées, Il ne rentrera en contact au début de l'activation, qu'avec peu de dents antérieures, qu'il poussera sélectivement, laissant un jour dans les premiers temps avec les autres dents.

Cet espace qui pourra être gênant au début se réduit assez rapidement, d'autant que le quadhélix par l'expansion augmente l'espace antérieur, donc favorise l'alignement des incisives et canines.

La gêne provoquée par le contact, lors des mouvements de mastication, des dents inférieures avec le double arc supérieur,pourra etre atténuée par la pose de cales en composite sur les faces occlusales des dents postérieures.

Un effet de torsion corono-lingual (torque) est nécessaire pour éviter la version vestibulaire, (vers l'avant) des dents du fait de la poussée antérieure . Cela est obtenu par le port d'un élastique(8), installé par le patient horizontalement, sur les faces vestibulaires (externes) des dents antérieures.

Un crochet(7) fixé sur la face externe des bagues molaires(l), et qui peut se dissimuler entre la première et la deuxième prémolaire, permet d'accrocher cet élastique, dont la position devra permettre que le moment de la force exercée en direction palatine (vers l'arrière, donc) passe entre l'arc palatin supérieur et l'inférieur, du double arc. l'élastique est donc la seule partie amovible et installée par le patient lui même , donc soumise à sa coopération.

Le port nocturne de cet élastique, c'est à dire entre huit et dix heures est suffisant car la force qu'il délivre sur les faces vestibulaires des dents antérieures effectue un contrôle de torque et permet de refermer des espaces interdentaires (diastèmes)

La correction de hauteur nécessaire au nivellement est effectuée selon le besoin, par un taquet(lO) collé sur les dents devant égresser (descendre dans le cas d'une dent du haut), et au-dessus du quel le patient veillera à faire passer l'élastique lors de son installation. De même une dent devant ingresser ( remonter dans le cas d'une dent supérieure) imposera de faire passer l'élastique en dessous du taquet, par le patient.

Le même dispositif corrige les malpositions à l'arcade inférieure, la partie fixe étant alors une barre linguale mandibulaire. La partie mobile antérieure étant basée sur le même principe, c'est à dire un double arc confectionné pour être fidèle à la face linguale ( postérieure) des dents antérieures dans la position de fin de traitement, donc correctement alignées. L'appareil est réalisable industriellement à partir d'une empreinte de départ de chaque arcade, après l'étude des examens complémentaire et clinique du patient par le praticien, afin de valider le plan de traitement. l'empreinte numérisée permet l'élaboration d'une impression en trois dimensions d'un modèle fidèle à l'état actuel donc de début de traitement, et aussi par le positionnement idéal des dents par conception assistée par ordinateur numérique,une impression en trois dimensions de l'état souhaité de fin de traitement.

Sur le modèle de départ, est réalisé en fil orthodontique Elgiloy en 09 mm, l'appareil fixe qui sera relié fermement par des bagues ajustées aux molaires du patient que le praticien aura choisies pour les avoir essayées en bouche. Selon la technique déjà éprouvée pour la conception des quadhélix le praticien adresse au laboratoire de prothèse une empreinte ou sont replacées les bagues molaires essayées en bouche. Le laboratoire réalise donc la partie fixe de l'appareil par façonnage, ou par un procédé de Conception Assistée par Ordinateur, pliage par machine à commande numérique, ou par usinage numérisé.

Sur le modèle préfigurant la fin de traitement, le double arc est réalisé en contact avec les dents antérieures, avec les tubes au calibre adapté au diamètre des bras de la première partie. Cette première partie est placée seule en bouche, par scellement sur les molaires avec un ciment au verre-ionomère, durant une première période à évaluer selon le cas et la quantité d'expansion nécessaire, généralement moins de six mois. Lorsque le praticien juge suffisante l'expansion réalisée, il procède au placement de la deuxième partie, en faisant coulisser les tubes sur les bras. Il est parfois nécessaire de déposer la première partie pour cet assemblage.

Un tube fermé à son extrémité(ll), et muni d'un crochet, est alors serti par le praticien à l'extrémité de chaque bras, empêchant la séparation par désemboitement des deux éléments.

Ce tube aura été réglé au laboratoire de telle façon à constituer une butée, afin de limiter l'avancée du double arc.

Enfin le praticien active l'appareil en installant un chaînon élastique qui pourra être doublé, entre le crochet (12)solidaire du tube du double arc et le crochet (13)du tube serti sur le bras du premier appareil.

Le praticien explique ensuite au patient comment placer lui même l'élastique qui passe sur la face vestibulaire des incisives et canines. figure représentant l'appareil posé sur l'arcade supérieure

Claims (7)

1. Revendications 1/ Dispositif pour aligner et disposer les dents des maxillaires dans une position idéale, correspondant à un rapport fonctionnel et esthétique avec les dents voisines et antagonistes, caractérisé en ce qu'il comporte une partie fixe consistant en un dispositif d'expansion transversale par boucle(2) destiné à être fixée sur des bagues scellées sur les molaires(l), reliant ces deux bagues entre elles et comprenant des bras(3) destinés à longer les faces palatines des secteurs latéraux, et une partie mobile antérieure(5),destinée à être fixée sur les bras internes de la partie fixe.
2. 2/ Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie mobile antérieure de l'appareil comporte un double arc(5), ajusté à la partie postérieure (linguale ou palatine) des dents antérieures d'un modèle préalablement réalisé par set up numérique ou non, et préfigurant la position idéale des dents, donc de fin de traitement.
3. 3/ Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que la partie mobile antérieure(5) comporte des tubes(4) solidaires du double arc, pour s'insérer de chaque coté, sur les bras(3) de la partie fixe.
4. 4/ Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des tubes(ll) comportant un crochet(13), et placés après emboîtement de la partie mobile et de la partie fixe, qui Sont sertis sur l'extrémité des bras de la partie fixe, et permettent l'activation du système par pose d'élastiques(6), entre des crochets(12)solidaires des tubes(4) du double arc et les crochets (13) solidaires des tubes (ll)du bras de la partie fixe.
5. 5/ Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce que les tubes(ll) sertis à l'extrémité des bras de la partie fixe, constituent une butée de sécurité, afin de limiter la course en avant du double arc, évitant ainsi le risque d'une vestibulo-version trop importante des dents antérieures.
6. 6/dispositif selon selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des crochets(7) fixés aux bagues molaires(l) du coté externe de chaque coté, allant jusqu'à l'espace interdentaire entre la première et la deuxième prémolaire, et un élastique(8) destiné à être fixés entre les deux crochets afin que l'élastique exerce une force poussant les dents contre le double arc.
7. 7/Dispositif selon la revendication 6 caractérisé par le fait qu'il comporte des taquets(lO), pour le guidage de l'élastique vestibulaire destinés à être collés sur la surface de la dent afin que la direction de la force délivrée par l'élastique soit optimale,de manière à ingresser ou égresser individuellement chaque dent, voire de modifier son axe en fixant deux taquets sur la dent.