FR3046781A1 - Pot etanche pour la distribution d'un produit cosmetique - Google Patents

Abstract

Pot destiné à contenir un produit pâteux ou solide, typiquement un produit cosmétique, comprenant : - une base se développant selon un axe principal et comprenant une cavité dotée d'une ouverture supérieure bordée par un rebord supérieur, et apte à contenir ledit produit ; - un couvercle fermant le pot, mobile en translation par rapport à la base selon l'axe principal entre une position verrouillée et une position déverrouillée et comprenant un joint apte à recouvrir ladite ouverture supérieure en étant disposé parallèlement au rebord supérieur et à être comprimé, de manière étanche, entre ledit rebord supérieur et ledit couvercle en position verrouillée, caractérisé en ce qu'il comporte une bague solidaire du couvercle et mobile entre une position d'activation où elle est en prise avec la base et comprime le joint de façon homogène, et une position de libération où elle est séparée de la base et n'exerce pas de pression sur le joint.

Description

Pot étanche pour la distribution d’un produit cosmétique Domaine de l’invention L’invention concerne le domaine des distributeurs de produits cosmétiques et typiquement de produits cosmétiques à consistance solide ou pâteuse, par exemple des crèmes.

Ces produits cosmétiques sont généralement distribués dans des pots.

Etat de la technique

On connaît les pots classiques qui comprennent un corps formant une cavité destinée à contenir le produit cosmétique avec une ouverture supérieure apte à être fermée par un moyen d’obturation. Généralement, le moyen d’obturation est un couvercle ou un capuchon apte à être vissé audit corps.

Ce type de pot vissé présente plusieurs inconvénients. D’une part, les pots traditionnels à couvercle vissé nécessitent d’être pris à deux mains pour les ouvrir et les fermer, ce qui présente des inconvénients en matière de manipulation et d’ergonomie.

En outre, le couvercle une fois dévissé doit être posé à côté du pot, avec l’inconvénient de prendre de la place et le risque de le voir s’égarer. D’autre part, les formulations des produits cosmétiques évoluent en permanence et comme certaines compositions cosmétiques comprenant au moins un constituant volatil sont de plus en plus utilisées, il importe d’avoir un distributeur étanche adapté à ces nouvelles formulations. En effet, les pots doivent répondre à des spécifications d’étanchéité sous vide qui sont rigoureuses. Pour les pots vissés, c’est l’effort de compression du joint par vissage du couvercle sur le corps qui permet au pot d’être conforme en terme d’étanchéité. Pour les pots à charnière où le couvercle pivote par rapport au corps, la compression du joint n’est pas suffisante pour répondre aux objectifs d’étanchéité fixés dans les spécifications.

Objectif de l’invention

La présente invention a pour objectif de pallier les différents inconvénients énoncés ci-dessus, en proposant un pot facile à ouvrir et à fermer, à l’aide d’une seule main, et présentant des propriétés d’étanchéité répondant aux spécifications rigoureuses d’étanchéité sous vide. Résumé de l’invention L’invention concerne un pot destiné à contenir un produit pâteux ou solide, typiquement un produit cosmétique, comprenant : une base se développant selon un axe principal et comprenant une cavité dotée d’une ouverture supérieure bordée par un rebord supérieur, et apte à contenir ledit produit ; un couvercle fermant le pot, mobile en translation par rapport à la base selon l’axe principal entre une position verrouillée et une position déverrouillée et comprenant un joint apte à recouvrir ladite ouverture supérieure en étant disposé parallèlement au rebord supérieur et à être comprimé, de manière étanche, entre ledit rebord supérieur et ledit couvercle en position verrouillée.

Le pot est donc fermé, puis verrouillé afin de réaliser l’étanchéité. Ce verrouillage n’est donc pas réalisé par vissage du couvercle, ni par pivotement du couvercle, mais par une translation du couvercle par rapport à la base pour fermer hermétiquement le pot.

Ce pot se caractérise à titre principal en ce qu’il comporte une bague solidaire du couvercle et mobile entre une position d’activation où elle est en prise avec la base et comprime le joint, et une position de libération où elle est séparée de la base et n’exerce pas de pression sur le joint.

Il existe donc une bague qui applique une pression calculée et suffisante sur le joint pour répondre aux exigences en terme d’étanchéité. Cette pression est appliquée de façon homogène sur toute la périphérie du joint, au niveau de sa zone de contact avec la base. Cette pression est notamment homogène grâce au déplacement en translation du couvercle par rapport à la base, contrairement à un déplacement en rotation (par vissage ou pivotement du couvercle), et au fait que le joint soit disposé parallèlement à sa zone de contact avec la base avant le verrouillage du pot.

Cette bague a un fonctionnement particulier dans le sens où elle s’agrippe à la base pour pouvoir assurer la compression du joint. L’idée à la base de cette invention consiste à prévoir un couvercle qui permette le positionnement parallèle du joint sur le rebord supérieur de la base, et ensuite une gestuelle pour le verrouillage du pot qui permette de transmettre un effort constant de compression sur le joint.

Selon un premier mode de réalisation, voici différentes caractéristiques techniques de l’invention, qui pourront être prises ensemble ou séparément : - la bague comprend des moyens de compression du joint contre le rebord supérieur de la base. - la bague comprend des moyens d’accroche à la base. - lesdits moyens de compression du joint contre le rebord supérieur de la base consistent en une portion de compression se développant selon un plan parallèle au plan du joint et disposée dans le couvercle de manière à se superposer au joint. - lesdits moyens d’accroche à la base consistent en une portion d’accroche se développant selon une direction parallèle à l’axe principal et disposée de manière à accrocher la partie supérieure de la base en position d’activation. - le couvercle se compose d’un ensemble de verrouillage et d’un ensemble de déverrouillage. - l’ensemble de verrouillage comporte un bouton poussoir périphérique actionnable manuellement et mobile en translation par rapport à la base entre une position relâchée dans laquelle le couvercle est déverrouillé et une position enfoncée dans laquelle le couvercle est verrouillé. Ce bouton poussoir permet d’améliorer la gestuelle de fermeture du pot en pressant sur le couvercle. - ledit bouton poussoir périphérique comporte des moyens d’encliquetage avec la base. - lesdits moyens d’encliquetage du bouton poussoir périphérique avec la base consistent en au moins un ergot s’étendant du bouton poussoir périphérique et apte à venir se glisser par déformation élastique sous un renflement prévu à cet effet sur la base lors du passage de la position relâchée à la position enfoncée du bouton poussoir périphérique. - l’ensemble de verrouillage comporte des moyens de mise en position d’activation de la bague. - lesdits moyens de mise en position d’activation de la bague consistent en élément flexible disposé entre le bouton poussoir périphérique et la bague, apte à venir exercer une pression sur la portion de compression de la bague de manière à ce que la portion d’accroche de la bague viennent s’emboîter élastiquement dans le bâti. - ledit ensemble de déverrouillage comporte un bouton poussoir central actionnable manuellement et mobile en translation par rapport à la base entre une position relâchée dans laquelle le couvercle est déverrouillé, une position intermédiaire dans laquelle le couvercle est verrouillé, et une position enfoncée dans laquelle le couvercle est désencliqueté de la base. Ce bouton poussoir permet d’améliorer la gestuelle d’ouverture du pot en pressant sur le couvercle. - ledit bouton poussoir central comporte des moyens de mise en position de libération de la bague. - lesdits moyens de mise en position de libération de la bague consistent en au moins un ergot s’étendant du bouton poussoir central et apte à venir écarter par déformation élastique la portion d’accroche de la bague par rapport au bâti. - ledit bouton poussoir central comporte des moyens de désencliquetage du bouton poussoir périphérique par rapport à la base. - lesdits moyens de désencliquetage du bouton poussoir périphérique par rapport à la base consistent en au moins une protubérance s’étendant du bouton poussoir central et apte à exercer une pression axiale sur la base de manière à mettre en retrait par déformation élastique les renflements de la base par rapport aux ergots du bouton poussoir périphérique, décliquetant ce dernier par rapport à la base. - le bouton poussoir central est mobile en translation par rapport à la base entre la position relâchée et la position intermédiaire sous l’action du déplacement du bouton poussoir périphérique entre sa position relâchée et sa position enfoncée. - le couvercle comporte des moyens de rappel des boutons poussoirs en positions relâchées. - le joint consiste en un disque d’allure plane. Le joint est donc simple à fabriquer, sans surmoulage. - le joint est torique.

Selon un second mode de réalisation, voici différentes caractéristiques techniques de l’invention, qui pourront être prises ensemble ou séparément : - la bague comprend des moyens de compression du joint contre le rebord supérieur de la base. - la bague comprend des moyens d’accroche à la base. - lesdits moyens de compression du joint contre le rebord supérieur de la base consistent en une portion de compression se développant selon un plan parallèle au plan du joint et disposée dans le couvercle de manière à se superposer au joint. - lesdits moyens d’accroche à la base consistent en une portion d’accroche se développant selon une direction parallèle à l’axe principal et disposée de manière à accrocher la partie supérieure de la base en position d’activation. - le couvercle comporte un bouton poussoir actionnable manuellement et mobile en translation par rapport à la base à l’encontre d’un moyen de rappel, entre une position relevée dans laquelle le couvercle est en position déverrouillée et une position enfoncée dans laquelle le couvercle est en position verrouillée. Ce bouton poussoir permet d’améliorer la gestuelle de fermeture du pot en pressant sur le couvercle. - ledit bouton poussoir comporte des moyens d’activation et de désactivation de la portion d’accroche de la bague. - la portion d’accroche de la bague se décompose en une pluralité de mâchoires pivotantes. - lesdits moyens d’activation et de désactivation de la portion d’accroche consistent en une pluralité de saillies s’étendant depuis la face interne du bouton poussoir et disposées en correspondance avec lesdites mâchoires, de manière à entrer en contact avec les mâchoires lors de la translation du bouton poussoir en direction de la base, la bague se trouvant alors en position d’activation, et à s’éloigner des mâchoires lors de la translation du bouton poussoir à distance de la base, la bague se trouvant alors en position de libération. lesdites mâchoires comportent des moyens d’enclenchement séquentiel lors du verrouillage du couvercle. - lesdits moyens d’enclenchement séquentiel consistent, pour chaque mâchoire, en au moins un palier externe s’étendant depuis la face extérieure de la mâchoire et étant apte à entrer en contact avec une saillie correspondante du bouton poussoir, la hauteur du palier externe variant d’une mâchoire à l’autre. - le couvercle comporte un élément rotatif mobile en rotation par rapport au bouton poussoir, ledit élément rotatif et le bouton poussoir comprenant des moyens pour se déplacer l’un par rapport à l’autre selon une trajectoire en boucle autour de l’axe principal X lors de la translation du bouton poussoir, ladite trajectoire comportant des points d’équilibre où le bouton poussoir est successivement en position enfoncée avec activation de la portion d’accroche de la bague et en position relevée avec désactivation de la portion d’accroche de la bague, le passage d’une position à l’autre résultant d’une pression suivi d’un relâchement sur le bouton poussoir. - ladite trajectoire comporte une succession de portions orientées obliquement par rapport à l’axe principal, deux portions obliques successives ayant une orientation opposée selon ledit axe principal, des extrémités des portions obliques correspondant auxdits points d’équilibre. - l’élément rotatif consiste en un anneau présentant sur une surface latérale externe une rainure formant la trajectoire en boucle, un ergot situé sur une surface latérale interne du bouton poussoir étant apte à coulisser dans ladite rainure. - la base comporte des moyens de mise en prise du bouton poussoir. - lesdits moyens de mise en prise du bouton poussoir consistent en au moins un actionneur disposé dans la base et apte à coopérer avec une zone de verrouillage prévue sur le bouton poussoir, de manière à le retenir en position enfoncée, et à le relâcher vers sa position relevée. - le joint consiste en un disque d’allure plane. Le joint est donc simple à fabriquer, sans surmoulage. - le joint est torique.

Présentation des figures L’invention sera mieux comprise, et d’autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d’au moins un mode de réalisation de l’invention donné à titre d’exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue éclatée en perspective d’un pot selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - les figures 2a et 2b sont des vues en perspective du pot assemblé de la figure 1, avec respectivement le couvercle fermé et ouvert - la figure 3a est une vue en coupe du pot assemblé de la figure 1, avec le couvercle fermé et non verrouillé - la figure 3b est une vue agrandie du coin en haut à gauche de la figure 3a la figure 3c est une vue agrandie du coin en haut à droite de la figure 3a la figure 4 est une vue en coupe du pot assemblé de la figure 1, avec le couvercle fermé et en cours de verrouillage la figure 5 est une vue en coupe du pot assemblé de la figure 1, avec le couvercle fermé et verrouillé - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe du pot assemblé de la figure 1, avec le couvercle fermé et en cours de déverrouillage - la figure 8 est une vue en coupe du pot assemblé de la figure 1 avec le couvercle ouvert - la figure 9 est une vue éclatée en perspective d’un pot selon un second mode de réalisation de l’invention ; - les figures 10a à 10f montrent les étapes successives pour le déverrouillage, l’ouverture, la fermeture et le verrouillage du pot assemblé selon la figure 9 - la figure 11 représente en perspective l’extérieur d’une bague appartenant au couvercle du pot selon le second mode de réalisation - la figure 12 représente en coupe en perspective l’intérieur de la bague selon la figure 11 - les figures 13a à 13d sont des vues en perspective montrant le passage de la position de libération à la position d’activation de la bague selon la figure 11 - les figures 14a à 14d montrent les étapes successives pour le passage de la position de libération à la position d’activation de la bague selon la figure 11, avec une coupe horizontale en vue de dessous du pot et une coupe verticale en vue de face du pot - les figures 15 et 16 sont des vues en perspective du pot assemblé selon le second mode de réalisation, avec le couvercle en position relevée puis enfoncée, et avec un premier système de verrouillage/déverrouillage du couvercle - la figure 17 est une vue en perspective du pot assemblé selon le second mode de réalisation, avec le couvercle en position enfoncée, et avec un second système de verrouillage/déverrouillage du couvercle - la figure 18 est une vue agrandie en perspective d’un loquet appartenant au second système de verrouillage/déverrouillage du couvercle selon la figure 17 - la figure 19 est une vue en coupe en perspective du pot assemblé selon le second mode de réalisation, selon la figure 17.

Description détaillée 1er mode de réalisation : figures 1 à 8

Comme illustré aux figures 2a et 2b, le pot est constitué d’une base 1 et d’un couvercle 2 mobile par rapport à la base 1, de manière à pouvoir être dissocié de la base 1 pour l’application du produit.

En position fermée (figure 2a), le couvercle 2 repose sur la base 1, et en position ouverte (figure 2b), le couvercle 2 est emmené à distance de la base 1. Le couvercle 2 peut être optionnellement attaché à la base 1 via une charnière.

En référence à la figure 1, la base 1 comporte principalement un bâti 3, une couronne 4 de verrouillage et une cupule 5. Le couvercle 2 se compose principalement d’un joint 8, d’une bague 9, d’un ensemble de verrouillage (13,12), et d’un ensemble de déverrouillage (11,10).

Comme représenté en figure 3a, la base 1 se développe selon un axe principal X et comprend un bâti 3 présentant une cavité 14 dotée d’une ouverture supérieure.

Dans l’exemple présenté, une cupule 5 est disposée au sein de la cavité 14, et accueille le produit cosmétique. La cupule 5 est fermée par un disque 6 de protection, et scellée ensuite par un opercule 7 amovible afin de conserver au mieux le produit cosmétique avant la première utilisation du pot.

Le bâti 3 et la cupule 5 forment chacun une pièce distincte, typiquement une pièce moulée en matière plastique, et sont assemblés axialement par encliquetage. En effet, comme illustré plus précisément aux figures 3b et 3c, la cupule 5 est bordée par un rebord supérieur 15 se prolongeant par un retour 16 présentant une surépaisseur radiale 17 dirigée vers l’intérieur de la cupule 5 et apte à venir se placer sous une première surépaisseur 18 radiale correspondante disposée sur la périphérie extérieure du bâti 3, de manière à emboîter la cupule 5 dans le bâti 3.

Le bâti 3 comporte quatre surépaisseurs 18,19, 20, 21 radiales dont les fonctions seront décrites plus loin dans la description.

Selon une autre modalité de l’invention, ladite cupule 5 et le bâti 3 peuvent former une seule pièce, typiquement une pièce moulée en matière plastique, et reprenant les formes générales intérieures et extérieures de l’ensemble bâti 3 et cupule 5.

Une couronne 4 de verrouillage est disposée autour du bâti 4 et bloquée en translation selon l’axe X par les troisième et quatrième surépaisseurs 20, 21 radiales. Cette couronne 4 de verrouillage est mise en place par emboîtage élastique.

Le couvercle 2 est sensiblement disposé selon l’axe X sur la base 1 lorsque le pot est fermé. Il est ensuite mobile en translation par rapport à la base 1 pour le verrouillage et le déverrouillage du pot. Le pot est verrouillé lorsque le joint 8 réalise une étanchéité de la base 1, afin de conserver le produit cosmétique dans des conditions optimales.

Le joint 8 consiste en un disque apte à venir reposer sur le rebord supérieur 15 de la cupule 5 lorsque le pot est fermé.

La bague 9 porte ce joint 8 et comporte : - des moyens de compression du joint 8 contre le rebord supérieur 15 de la base 1, consistant en une portion de compression 22 se développant selon un plan parallèle au plan du joint 8 et venant se superposer au joint 8 ; - des moyens d’accroche à la base 1 consistant en une portion d’accroche 23 se développant selon une direction parallèle à l’axe principal X et disposée de manière à entourer la partie supérieure de la base 1, et dont l’extrémité libre 41 est apte à venir se glisser sous la deuxième surépaisseur 19 radiale du bâti 1 afin de s’emboîter élastiquement dans la base 1. La portion d’accroche 23 se compose concrètement d’une pluralité de pattes 51 flexibles réparties de manière régulière sur la circonférence de la bague 9, comme cela est visible en figure 1.

La bague 9 et le joint 8 sont emboîtés l’un dans l’autre, au niveau de l’extrémité intérieure 24 de la portion de compression, afin que le joint 8 suive les déplacements de la bague 9.

Lorsque la bague 9 est emboîtée dans la base 1, la portion de compression 22 exerce une pression sur la zone périphérique 25 du joint 8 reposant sur le rebord supérieur 15 de la base 1, de manière à écraser le joint 8. Le pot est alors fermé de manière étanche. L’ensemble de verrouillage comporte une coiffe périphérique 13 présentant une zone supérieure 26 d’allure perpendiculaire à l’axe X et sur laquelle un utilisateur peut exercer une pression axiale pour actionner le verrouillage du couvercle 2 sur la base 1, et une zone inférieure 27 d’allure parallèle à l’axe X dotée d’ergots 29 aptes à venir se glisser sous des renflements 30 prévus à cet effet sur la couronne 4 de verrouillage, afin d’encliqueter la coiffe périphérique 13 sur la couronne 4, et a fortiori sur la base 1. La coiffe périphérique 13 peut donc être déplacée en translation selon l’axe X afin de verrouiller le couvercle 2 sur la base 1.

Ce déplacement en translation de la coiffe périphérique 13 vers la base 1 s’effectue à l’encontre d’un ressort annulaire 12 de rappel dont une extrémité 31 prend toujours appui sous la zone supérieure 26 de la coiffe périphérique 13, et dont l’autre extrémité 32 est libre lorsque le ressort annulaire 12 n’est pas sollicité, et prend appui sur la portion de compression 22 de la bague 9 lorsque le ressort annulaire 12 est sollicité.

Ce ressort annulaire 12 consiste en particulier en une surface 33 annulaire plane et continue venant au contact de la zone supérieure 26 de la coiffe périphérique 13 et en plusieurs pattes 34 flexibles s’étendant depuis la surface annulaire 33 en direction de la bague 9, et au bout desquelles se trouvent l’extrémité libre 32.

Ces pattes 34 sont réparties de manière régulière sur la circonférence de la surface annulaire 33. L’ensemble de déverrouillage comporte une coiffe centrale 11 présentant une zone supérieure 35 d’allure perpendiculaire à l’axe X et sur laquelle un utilisateur peut exercer une pression axiale pour actionner le déverrouillage du couvercle 2 sur la base 1, et une zone inférieure 36 d’allure parallèle à l’axe X dotée à la fois : - de protubérances 37 aptes à venir au contact de rampes 38 prévues à cet effet sur la couronne 4 de verrouillage ; - d’ergots 39 situés sous des renflements 40 prévus sur la bague 9.

Ce déplacement en translation de la coiffe centrale 11 vers la base 1 s’effectue à l’encontre d’un ressort 10 de rappel dont une extrémité 42 prend appui sous la zone supérieure 26 de la coiffe centrale 11, et dont l’autre extrémité 43 prend appui sur la portion de compression 22 de la bague 9.

Afin de centrer le ressort 10 par rapport à la bague 9, cette dernière comporte un tronçon cylindrique 44 s’étendant selon l’axe X à partir de l’extrémité intérieure 24 de sa portion de compression 22, et autour duquel vient se loger le ressort 10.

Ce ressort 10 consiste en particulier à un ressort 10 spiralé classique.

La coiffe périphérique 13 et la coiffe centrale 11 consistent ainsi toutes deux en un bouton poussoir. L’ensemble de verrouillage entoure l’ensemble de déverrouillage. L’ensemble de déverrouillage peut translater par rapport à l’ensemble de verrouillage.

Des moyens de limitation de cette translation sont prévus et consistent en : - une lèvre 47 s’étendant sur la périphérie de la face externe de la zone inférieure 36 de la coiffe centrale 11 ; - des butées 46 saillant de la face interne de la zone inférieure 27 de la coiffe périphérique 13.

La translation de la coiffe centrale 11 par rapport à la coiffe périphérique 13 est limitée par la lèvre 47 venant au contact des butées 46.

Lorsque l’ensemble de verrouillage translate, il emmène avec lui l’ensemble de déverrouillage. En effet, la coiffe centrale 11 comporte un épaulement 48 réalisant la jonction entre sa zone supérieure 35 et sa zone inférieure 27, ledit épaulement 48 étant pressé contre la surface annulaire 33 du ressort annulaire 12, et donc a fortiori contre la zone supérieure 26 de la coiffe périphérique 13, et ce sous l’action du ressort 10 de rappel spiralé. La translation de la coiffe périphérique 13 en direction de la base 1 entraîne ainsi la translation de la coiffe centrale 11 en direction de la base 1.

Les ensembles de verrouillage et de déverrouillage ne peuvent pas tourner l’un par rapport à l’autre. Des saillies 45 présentes dans la paroi intérieure de la zone intérieure 37 de la coiffe périphérique 13 viennent coulisser dans des fentes 50 prévues à cet effet dans la paroi extérieure de la zone intérieure 16 de la coiffe centrale 11, afin de bloquer en rotation les deux coiffes 11,13 l’une par rapport à l’autre.

Voici maintenant le fonctionnement du verrouillage/déverrouillage du pot revu plus en détail.

En figure 3a à 3c, le couvercle 2 est simplement posé sur la base 1, sans être encliqueté. Le pot est donc fermé mais non verrouillé, le joint 8 n’étant pas comprimé.

En effet, la bague 9 n’est pas emboîtée dans le bâti 3 et sa portion de compression 22 ne comprime donc pas le joint 8. La bague 9 est en position de libération, les coiffes périphérique 13 et centrale 11 sont en position relâchée.

Comme illustré en figure 4, une pression sur la coiffe périphérique 13 la fait translater en direction de la base 1, jusqu’à ce que les ergots 29 se glissent sous les renflements 30 de la couronne 4. La coiffe périphérique 13 est alors encliquetée dans la couronne 4, c’est-à-dire dans la base 1, et l’extrémité libre 32 du ressort annulaire 12 vient exercer une pression sur la portion de compression 22 de la bague 9, de manière à ce que cette dernière viennent s’emboîter dans le bâti 3 et se retrouver en position d’activation pour ainsi comprimer le joint 8.

La coiffe périphérique 13 entraîne également en translation la coiffe centrale 11 en direction de la base 1 à l’encontre de la force de rappel du ressort spiralé 10. Tandis que la coiffe périphérique 13 atteint une position enfoncée, la coiffe centrale 11 atteint une position intermédiaire.

Le pot est alors en position fermée verrouillée.

Pour déverrouiller le pot, il faut appuyer sur la coiffe centrale 11, comme illustré en figure 5. La coiffe centrale 11 translate alors en direction de la base 1 à l’encontre de la force du ressort spiralé 10, jusqu’à atteindre une position enfoncée, la coiffe périphérique 13 restant immobile lors de cette action.

Lors de cette translation, les protubérances 37 de la coiffe centrale 11 glissent sur les rampes 38 de la couronne 4 et y exercent une pression selon l’axe X de manière à les pousser perpendiculairement vers le bâti 3, un jeu 28 de fonctionnement (visible en figure 3c) étant prévu entre le bâti 3 et la couronne 4 pour autoriser ce déplacement des rampes 38. Ce déplacement des rampes 38 de la couronne 4 vers le bâti 3 entraîne un retrait du renflement 30 de la couronne 4 par rapport à l’ergot 29 de la coiffe périphérique 13, décliquetant cette dernière par rapport à la couronne 4, et donc par rapport à la base 1.

La coiffe périphérique 13 étant ainsi libérée, elle remonte automatiquement sous l’action du ressort annulaire 12, comme illustré en figure 6. Sur cette figure, la coiffe centrale 11 est toujours en position enfoncée car l’utilisateur n’a pas encore relâché la pression exercée sur elle.

Le fait de relâcher la pression sur la coiffe centrale 11 permet aux deux coiffes centrale 11 et périphérique 13 de remonter simultanément, comme illustré en figure 7, sous l’action du ressort spiralé 10.

Les ergots 39 de la coiffe centrale 11 viennent alors en butée sous les renflements 40 de la bague 9, et toujours sous l’action du ressort spiralé 10 viennent écarter les extrémités libres 41 des portions d’accroche 23 de la bague 9 et ainsi la libérer du bâti 3 pour décomprimer le joint 8, comme illustré en figure 3a. Les coiffes centrale 11 et périphérique 13 se retrouvent alors en position initiale relâchée, la bague 9 se retrouve en position de libération, et le joint 8 n’est plus comprimé. Le pot est alors à nouveau fermé et non verrouillé.

Le pot peut alors être ouvert par pivotement du couvercle 2 via la charnière 49, comme illustré en figure 8. 2e mode de réalisation

Comme illustré aux figures 9 et 10a à 10f, le pot est constitué d’une base 1 et d’un couvercle 2 mobile par rapport à la base 1, de manière à être dissocié de la base 1 pour l’application du produit. En position fermée, le couvercle 2 repose sur la base 1, et en position ouverte, le couvercle 2 est emmené à distance de la base 1. Le couvercle 2 peut être optionnellement attaché à la base 1 via une charnière.

En figure 10a, le couvercle 2 est en position enfoncée, et le pot est fermé et verrouillé. Le fait d’appuyer sur le couvercle 2 fait remonter ce dernier en position relevée, et le pot est alors fermé mais non verrouillé, comme en figure 10b. Le couvercle 2 peut alors s’ouvrir par pivotement comme en figure 10c. Le pot est alors ouvert et non verrouillé. Pour fermer le pot, il suffit de refermer le couvercle 2, comme illustré aux figures 10d et 10e. Le pot est alors à nouveau fermé mais non verrouillé. En appuyant sur le couvercle 2, ce dernier descend jusqu’à la position enfoncée, et le pot est alors fermé et verrouillé, comme en figure 10f.

Comme dans le mode de réalisation précédent, la base 1 se développe selon un axe principal X et comprend un bâti 3 et une cupule 5.

Le couvercle 2 est sensiblement disposé selon l’axe X sur la base 1 lorsque le pot est fermé. Il est ensuite mobile en translation par rapport à la base 1 pour le verrouillage et le déverrouillage du pot.

Si le couvercle 2 est attaché à la base 1 via une charnière, le couvercle 2 aura alors successivement un mouvement de pivotement pour sa fermeture et un mouvement de translation pour son verrouillage. La charnière prévue entre le couvercle 2 et la base 1 doit donc autoriser un mouvement de pivotement du couvercle 2 lorsque le couvercle 2 est en position déverrouillée, et autoriser un mouvement de translation du couvercle 2 pour qu’il puisse passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage et inversement.

En référence à la figure 9, le couvercle 2 se compose principalement d’un joint 8, d’une bague 9, d’un bouton poussoir 100, d’un anneau rotatif 101, et d’au moins un ressort de rappel 10.

Le pot est verrouillé lorsque le joint 8 réalise une étanchéité de la base 1, afin de conserver le produit cosmétique dans des conditions optimales.

Le joint 8 consiste en un disque d’allure plane, apte à venir reposer sur un rebord supérieur 15 de la cupule 5 lorsque le pot est fermé. Ce joint 8 est monté dans la bague 9 par collage.

La bague 9 porte ainsi ce joint 8 et est plus particulièrement représentée aux figures 11 et 12. Cette bague 9 comporte : - des moyens de compression du joint 8 contre le rebord supérieur 15 de la base 1, consistant en une portion de compression 22 se développant selon un plan parallèle au plan du joint 8 et venant se superposer au joint 8 ; - des moyens d’accroche à la base 1 consistant en une portion d’accroche 23 se développant selon une direction parallèle à l’axe principal X et disposé de manière à entourer la partie supérieure de la base 1.

La portion d’accroche 23 se compose d’une pluralité de mâchoires 103 disposées sur toute la périphérie de la bague 9, et qui viennent entourer la partie supérieure de la base 1 lorsque le pot est fermé, puis s’accrocher dans la partie supérieure de la base 1 lorsque le pot est verrouillé.

Ces mâchoires 103 sont montées de façon pivotante autour d’un arbre de rotation logé dans une partie fixe 106 de la bague. Chaque mâchoire 103 a une forme en U, avec une base 105 et deux bras 104 parallèles dotés chacun d’un orifice traversant apte à accueillir ledit arbre de rotation de part et d’autre de la partie fixe 106.

Chaque mâchoire 103 comporte deux paliers externes 107, 108, 109 s’étendant depuis la face extérieure de la mâchoire 103 et localisés au niveau des deux bras 104. Chaque palier externe 107, 108, 109 comprend une première surface oblique 107a 108a 109a proximale de l’arbre de rotation, se prolongeant par une seconde surface 107b 108b 109b d’allure parallèle à l’axe principal X et distale de l’arbre de rotation.

Chaque mâchoire 103 comporte également un palier interne 110 111 112 saillant depuis la face intérieure de la mâchoire 103 et s’étendant sur toute la longueur de la mâchoire 103.

Les paliers internes 110 111 112 des mâchoires 103 sont aptes, suite à leur pivotement, à venir se glisser sous une surépaisseur 19 du bâti 3, de manière à venir s’accrocher à la base 1.

Chaque mâchoire 103 comporte ainsi une paire de paliers externes et internes 109,110 - 108,111 - 107,112.

Lorsque toutes les mâchoires 103 de la bague 9 sont accrochées dans la base 1, la portion de compression 22 de la bague 9 exerce une pression sur la zone périphérique 25 du joint 8 reposant sur le rebord supérieur 15 de la base 1, de manière à écraser le joint 8. La fermeture de la base 1 est alors étanche. La prise des mâchoires 103 sur toute la périphérie du pot permet d’assurer que le joint 8 ne peut se soulever sous l’effet d’une dépression.

Selon la figure 9, le couvercle 2 est doté d’un bouton poussoir 100 présentant une zone supérieure 117 d’allure perpendiculaire à l’axe X et sur laquelle un utilisateur peut exercer une pression axiale pour actionner le verrouillage du couvercle 2 sur la base 1, et une zone inférieure 118 d’allure parallèle à l’axe X dotée de saillies 116 s’étendant depuis sa face interne et disposées en correspondance avec les mâchoires 103.

Ces saillies 116 sont illustrées en transparence aux figures 10, 13, 15 et 16 par exemple. Plus précisément, pour chaque palier externe 107, 108, 109 de la bague 9 correspond une saillie 116 du bouton poussoir 100.

Comme illustré aux figures 10e et 10f, ainsi qu’aux figures 15 et 16, lors du déplacement axial du bouton poussoir 100 vers la base 1, les saillies 116 descendent jusqu’à entrer en contact avec les premières surfaces obliques 107a 108a 109a des paliers externes 107, 108, 109, puis continuent de descendre en glissant le long de ces surfaces obliques 107a 108a 109a entraînant le pivotement des mâchoires 103 en direction de la base 1. Les saillies 116 glissent ensuite le long des secondes surfaces 107b 108b 109b des paliers externes 107, 108, 109, jusqu’à ce que le bouton poussoir 100 arrive en position enfoncée. Dans cette position, toutes les mâchoires 103 ont pivoté et tous les paliers internes 110 111 112 sont accrochés avec la base 1, en se trouvant sous la surépaisseur 19 du bâti 3, comme illustré en figure 13d par exemple. Les saillies 116 du bouton poussoir 100 ceinturent les paliers externes 107, 108, 109 pour maintenir les mâchoires 103 en position d’activation.

Selon un exemple possible, le pivotement des mâchoires 103 est limité par une butée s’étendant depuis chaque bras 104 de la mâchoire 103 en direction de la bague 9, et apte à venir se coincer sous la bague 9.

Lorsque le bouton poussoir 100 remonte, les saillies 116 s’éloignent des paliers externes 107, 108, 109, et les mâchoires 103 ne sont plus ceinturées et se retrouvent alors en position de désactivation, ce qui signifie que la bague 9 est en position de libération et que le pot n’est plus verrouillé. Ainsi lorsque le couvercle 2 remonte progressivement, les paliers internes 110 111 112 des mâchoires glissent sur la surface inférieure oblique de la surépaisseur 19, agissant comme une rampe, ce qui fait pivoter les mâchoires 103 jusqu’à ce qu’elles soient libérées du bâti 3 et de retour en position initiale (c’est-à-dire avant le ceinturage). Le couvercle 2 termine ensuite sa course de remontée.

Les paires de paliers 109,110 - 108,111 - 107,112 présentent différentes hauteurs d’une mâchoire 103 à l’autre. Comme illustré en figure 11, la mâchoire 103 la plus à gauche comporte des paliers externes 107 ayant une hauteur minimale. La mâchoire 103 adjacente en allant vers la droite comporte respectivement des paliers externes 108 ayant une hauteur moyenne, puis la mâchoire 103 suivante comporte des paliers externes 109 ayant une hauteur maximale, puis la mâchoire 103 suivante comporte des paliers externes 107 ayant à nouveau une hauteur minimale, les suivants 108 ont une hauteur moyenne, et ainsi de suite, tout autour de la bague 9.

Par conséquent, puisque les saillies 116 du bouton poussoir 100 sont toutes de dimensions identiques, la première série de mâchoires 103 qui pivoteront, lors de la translation du bouton 100 vers la base 1, sera les trois mâchoires 103 ayant les paliers externes 109 présentant la hauteur maximale, puisqu’ils seront les premiers à entrer en contact avec les saillies 116. Ce pivotement est illustré aux figures 13a et 13b, ainsi que 14a et 14b. Pour que les paliers internes 110 correspondants puissent immédiatement se glisser sous la surépaisseur 19 du bâti 3, ils présentent à leur tour une hauteur minimale. La hauteur spécifique des paliers internes est mieux représentée en figure 12.

Ainsi, sur une même mâchoire 103, les paliers externes 109 ont une hauteur maximale, et le palier interne 110 correspondant a une hauteur minimale.

La seconde série de mâchoires 103 qui pivoteront sera les quatre mâchoires 103 ayant les paliers externes 108 présentant la hauteur moyenne, puisqu’ils seront les seconds à entrer en contact avec les saillies 116, comme illustré en figures 13c et 14c. Les paliers internes 111 correspondants présentent une hauteur moyenne de manière à se glisser correctement sous la surépaisseur 19 du bâti 3.

Ainsi, sur une même mâchoire 103, les paliers externes 108 ont une hauteur moyenne, et le palier interne 111 correspondant à une hauteur moyenne également.

Enfin, la troisième série de mâchoires 103 qui pivoteront sera les trois mâchoires 103 ayant les paliers externes 107 présentant la hauteur minimale, puisqu’ils seront les derniers à entrer en contact avec les saillies 116, comme illustré en figures 13d et 14d. Les paliers internes 112 correspondants présentent une hauteur maximale de manière à se glisser correctement sous la surépaisseur 19 du bâti 3 tout en restant en contact avec la surface inférieure de la surépaisseur 19.

Ainsi, sur une même mâchoire 103, les paliers externes 107 ont une hauteur minimale, et le palier interne 112 correspondant a une hauteur maximale.

Lorsque toutes les mâchoires 103 sont ainsi pivotées la bague 9 est alors descendue en position d’activation et comprime le joint 8.

Tandis que les paliers internes 112 sont plaqués contre la surface inférieure de la surépaisseur 19 du bâti 3 avec un contact plan 120 illustré en figure 13d, un jeu 119 est présent entre les paliers internes 110 111 des premières et secondes mâchoires 103 et la surface inférieure de la surépaisseur 19 du bâti 3.

Ainsi, en fermant le couvercle 2, la pression exercée sur celui-ci verrouille la première série de mâchoires 103, puis la seconde série, et enfin la troisième série.

Cette descente du couvercle 2, combinée à la fermeture graduelle des mâchoires 103, permet de comprimer le joint 8 de manière progressive, et la force à exercer sur le couvercle 2 reste ainsi linéaire.

De préférence, la bague 9 consiste en une seule pièce réalisée par injection. Dans ce cas, les mâchoires 103 sont moulées intégralement avec la bague 9, et peuvent consister en des portions flexibles pouvant être déformées élastiquement afin de venir enserrer le bâti 3 lors de la fermeture du pot, puis de revenir en position initiale à distance du bâti 3 lors de l’ouverture du pot.

Le bouton poussoir 100 actionnable manuellement est mobile en translation par rapport à la base 1 à l’encontre d’un ressort 10 de rappel, entre une position relevée et une position enfoncée. Ce bouton poussoir 100 permet d’améliorer la gestuelle de fermeture du pot en pressant sur le couvercle 2.

Une extrémité du ressort 10 prend appui sous la zone supérieure 117 du bouton poussoir 100, et l’autre extrémité prend appui sur une portion centrale bombée 113 de la bague 9.

Il peut n’y avoir qu’un seul ressort 10, dans ce cas ce dernier est centré par rapport à la portion centrale bombée 113, et contenu dans un espace délimité par des parois 130.

Dans le cas où il y a plusieurs ressorts 10, chaque ressort 10 est alors positionné autour d’un guide 129 cylindrique saillant depuis la portion centrale bombée 113 de la bague 9. Les guides 129 sont répartis uniformément et disposés de manière à former un cercle.

Ces ressorts 10 consistent en particulier en des ressorts 10 spiralés classiques.

Selon une première configuration possible, le maintien du bouton poussoir 100 en position enfoncée, puis sa remontée vers sa position relevée, pour le verrouillage et le déverrouillage du couvercle 2, sont réalisés au moyen d’un dispositif de came/chemin de came, mieux représenté en figures 15 et 16.

Pour se faire, le couvercle 2 comporte un élément rotatif 101 mobile en rotation par rapport au bouton poussoir 100, ledit élément rotatif 101 et le bouton poussoir 100 comprenant des moyens pour se déplacer l’un par rapport à l’autre selon une trajectoire en boucle autour de l’axe principal X lors de la translation du bouton poussoir 100, ladite trajectoire comportant des points d’équilibre où le bouton poussoir 100 est successivement en position enfoncée avec activation de la portion d’accroche 23 de la bague 9 et en position relevée avec désactivation de la portion d’accroche 23 de la bague 9, le passage d’une position à l’autre résultant d’une pression suivi d’un relâchement sur le bouton poussoir 100.

La trajectoire comporte une succession de portions 123,124 orientées obliquement par rapport à l’axe principal X, deux portions obliques 123,124 successives ayant une orientation opposée selon ledit axe principal X, des extrémités 125,126 des portions obliques 123,124 correspondant auxdits points d’équilibre. L’élément rotatif 101 consiste en un anneau présentant sur une surface latérale externe une rainure 122 formant la trajectoire en boucle, une pluralité d’ergots 121 situés sur une surface latérale interne du bouton poussoir 100 étant aptes à coulisser dans ladite rainure. Par analogie, les ergots 121 consistent en des cames circulant dans un chemin de came représenté par la rainure 122. L’élément rotatif 101 et/ou le bouton poussoir 100 comprennent des moyens autorisant un unique sens de parcours de la trajectoire en boucle autour de l’axe principal X.

Ainsi, sur la figure 15, les ergots 121 sont localisés dans des extrémités supérieures 125 de la rainure 122, ce qui permet au bouton poussoir 100 d’être dans une position stable relevée. En appuyant sur le bouton poussoir 100, les ergots 121 coulissent alors dans les portions obliques 123 jusqu’à atteindre des points bas 127, puis le relâchement de la pression sur le bouton 100 fait remonter les ergots 121 jusqu’aux extrémités inférieures 126 de la rainure 122, comme illustré en figure 16. Le bouton poussoir 100 est alors dans une position stable enfoncée, et le couvercle est verrouillé.

Le fait d’appuyer à nouveau sur le bouton poussoir 100 fait descendre les ergots 121 jusqu’aux points bas 128, puis le relâchement de la pression sur le bouton 100 fait remonter les ergots 121 le long des portions obliques 124 jusqu’aux extrémités supérieures 125 de la rainure 122. Le bouton poussoir 100 se retrouve alors de nouveau en position stable relevée, et le couvercle est déverrouillé.

Selon une deuxième configuration possible, le maintien du bouton poussoir 100 en position enfoncée, puis sa remontée vers sa position relevée, pour le verrouillage et le déverrouillage du couvercle 2, sont réalisés au moyen d’au moins un actionneur, consistant en un loquet 131 latéral, mieux représenté en figures 17 à 19.

Sur la figure 17, le pot est fermé et verrouillé, au moyen d’un loquet 131 latéral disposé en partie supérieure du bâti 3.

Il est possible de prévoir deux loquets 131 diamétralement opposés sur le bâti 3, comme illustré en figure 19.

Le loquet 131 consiste en une pièce moulée en matière plastique. Il a une forme en U, avec une base 137 et deux bras parallèles 136. Deux pattes 134 flexibles s’étendent depuis les deux bras 136.

La base 137 constitue la face avant du loquet 131, visible depuis l’extérieur du bâti 3.

Les deux bras 136 comprennent chacun une extrémité libre dotée d’un épaulement biseauté 135 permettant au loquet 131 d’être encliqueté dans un renfoncement intérieur 140 du bâti 3.

Une fois encliqueté dans le bâti 3, le loquet est en position initiale avec sa base 137 affleurant la paroi périphérique externe du bâti 3.

Les pattes 134 flexibles sont détendues et touchent la paroi de fond du renfoncement intérieur 140 du bâti 3.

Le loquet 131 est mobile en translation au sein du bâti 3. En effet, le loquet 131 peut être enfoncé au sein du renfoncement 140 selon une course latérale le long de ses bras 136, grâce à la compression des pattes 134 flexibles qui se déforment élastiquement.

Les pattes 134 flexibles agissent ensuite comme des moyens de rappel pour faire revenir le loquet 131 en position initiale affleurant la paroi périphérique externe du bâti 3.

La base 137 comprend une zone de verrouillage consistant en une rainure 132 s’étendant sur toute la longueur de la face avant, et délimitée en partie supérieure par un épaulement biseauté 133.

De la même manière, la zone inférieure 118 du bouton poussoir 100 comporte, pour chaque loquet 131, une zone de verrouillage consistant en une rainure 139 s’étendant sur une longueur au moins égale à celle de la base 137 du loquet 131, et délimitée en partie inférieure par un épaulement biseauté 138.

La zone de verrouillage appartenant au loquet 131 coopère avec la zone de verrouillage correspondante appartenant au bouton poussoir 100 par leurs formes concordantes, de manière à encliqueter le bouton poussoir 100 dans le(s) loquet(s) 131, verrouillant ainsi le couvercle 2 sur la base 1.

Dans ce cas, l’épaulement 138 du bouton poussoir 100 vient se loger dans la rainure 132 du loquet 131, et l’épaulement 133 du loquet 131 vient se loger dans la rainure 139 du bouton poussoir 100.

Pour déverrouiller le couvercle 2, l’utilisateur appuie sur la base 137 du loquet 131 (ou simultanément sur les bases 137 des deux loquets 131 opposés), afin d’enfoncer le loquet 131, ce qui a pour effet de séparer les deux zones de verrouillage et de libérer le bouton poussoir 100 du loquet 131.

Sous l’effet du ressort 10, le bouton poussoir 100 remonte en position relevée, et le couvercle 2 est ainsi déverrouillé par rapport à la base 1.

Les configurations montrées aux figures citées ne sont que des exemples possibles, nullement limitatifs, de l’invention qui englobe au contraire les variantes de formes et de conceptions à la portée de l’homme de l’art.

Claims (15)

1. Revendications

   1. Pot destiné à contenir un produit pâteux ou solide, typiquement un produit cosmétique, comprenant : - une base (1) se développant selon un axe principal (X) et comprenant une cavité (14) dotée d’une ouverture supérieure bordée par un rebord supérieur (15), et apte à contenir ledit produit ; un couvercle (2) fermant le pot, mobile en translation par rapport à la base (1) selon l’axe principal (X) entre une position verrouillée et une position déverrouillée et comprenant un joint (8) apte à recouvrir ladite ouverture supérieure en étant disposé parallèlement au rebord supérieur et à être comprimé, de manière étanche, entre ledit rebord supérieur (15) et ledit couvercle (2) en position verrouillée, caractérisé en ce qu’il comporte une bague (9) solidaire du couvercle (2) et mobile entre une position d’activation où elle est en prise avec la base (1) et comprime le joint (8) de façon homogène, et une position de libération où elle est séparée de la base (1) et n’exerce pas de pression sur le joint (8).
2. 2. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la bague (9) comprend des moyens de compression du joint (8) contre le rebord supérieur (15) de la base (1)·
3. 3. Pot selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la bague (9) comprend des moyens d’accroche à la base (1).
4. 4. Pot selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de compression du joint (8) contre le rebord supérieur (15) de la base (1) consistent en une portion de compression (22) se développant selon un plan parallèle au plan du joint (8) et disposée dans le couvercle (2) de manière à se superposer au joint (8).
5. 5. Pot selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d’accroche à la base (1) consistent en une portion d’accroche (23) se développant selon une direction parallèle à l’axe principal (X) et disposée de manière à accrocher la partie supérieure de la base (1) en position d’activation.
6. 6. Pot selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle comporte un bouton poussoir (100) actionnable manuellement et mobile en translation par rapport à la base (1) à l’encontre d’un moyen de rappel (10), entre une position relevée dans laquelle le couvercle (2) est en position déverrouillée et une position enfoncée dans laquelle le couvercle (2) est en position verrouillée.
7. 7. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit bouton poussoir (100) comporte des moyens d’activation et de désactivation de la portion d’accroche (23) de la bague (9).
8. 8. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la portion d’accroche (23) de la bague (9) se décompose en une pluralité de mâchoires (103) pivotantes.
9. 9. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d’activation et de désactivation de la portion d’accroche (23) consistent en une pluralité de saillies (116) s’étendant depuis la face interne du bouton poussoir (100) et disposées en correspondance avec lesdites mâchoires (103), de manière à entrer en contact avec les mâchoires (103) lors de la translation du bouton poussoir (100) en direction de la base (1), la bague (9) se trouvant alors en position d’activation, et à s’éloigner des mâchoires (103) lors de la translation du bouton poussoir (100) à distance de la base (1), la bague (9) se trouvant alors en position de libération.
10. 10. Pot selon l’une des revendications 8 à 9, caractérisé en ce que lesdites mâchoires (103) comportent des moyens d’enclenchement séquentiel lors du verrouillage du couvercle (2).
11. 11. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d’enclenchement séquentiel consistent, pour chaque mâchoire (103), en au moins un palier externe (107,108,109) s’étendant depuis la face extérieure de la mâchoire (103) et étant apte à entrer en contact avec une saillie (106) correspondante du bouton poussoir (100), la hauteur du palier externe (107,108,109) variant d’une mâchoire (103) à l’autre.
12. 12. Pot selon l’une des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que le couvercle (2) comporte un élément rotatif (101) mobile en rotation par rapport au bouton poussoir (100), ledit élément rotatif (101) et le bouton poussoir (100) comprenant des moyens pour se déplacer l’un par rapport à l’autre selon une trajectoire en boucle autour de l’axe principal (X) lors de la translation du bouton poussoir (100), ladite trajectoire comportant des points d’équilibre (126,125) où le bouton poussoir (100) est successivement en position enfoncée avec activation de la portion d’accroche (23) de la bague (9) et en position relevée avec désactivation de la portion d’accroche (23) de la bague (9), le passage d’une position à l’autre résultant d’une pression suivi d’un relâchement sur le bouton poussoir (100).
13. 13. Pot selon l’une des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que la base 1 comporte des moyens de mise en prise du bouton poussoir (100).
14. 14. Pot selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de mise en prise du bouton poussoir (100) consistent en au moins un actionneur (131) disposé dans la base (1 ) et apte à coopérer avec une zone de verrouillage prévue sur le bouton poussoir (100), de manière à le retenir en position enfoncée, et à le relâcher vers sa position relevée.
15. 15. Pot selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le joint (8) consiste en un disque d’allure plane.