FR3046001A1 - Dispositif connecte a un reseau de communication mobile - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (1) connecté à un réseau de communication mobile (3), comprenant un module de traitement de données (11) disposé dans un boitier (10), un câble (20) souple s'étendant à l'extérieur du boitier (10) et étant relié au module de traitement de données (11), ledit câble (20) étant terminé par un connecteur (21) pour la connexion du dispositif (1) à un équipement (2a, 2b), le boitier (10) comprenant au moins un élément d'engagement (12) du connecteur (21) consistant en une cavité complémentaire de la forme du connecteur (21) dans laquelle le connecteur (21) s'engage par translation selon une première direction différente d'une deuxième direction selon laquelle le connecteur (21) peut s'engager dans un port de l'équipement (2a, 2b) pour connexion, le boitier (10) et le câble (20) étant configurés de telle sorte que lorsque le connecteur (21) est engagé dans l'élément d'engagement principal (12), le câble (20) forme une boucle définissant un espace entre le boitier (10) et le câble (20) pour la suspension du dispositif (1), le dispositif étant caractérisé en ce que la première direction selon laquelle le connecteur (21) s'engage dans l'élément d'engagement (12) n'est en outre pas coplanaire d'un plan dans lequel s'étend ladite boucle.

Description

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL

La présente invention concerne un dispositif connecté à un réseau de communication mobile, en particulier soit un dispositif de type modem 4G, soit un dispositif d’alerte.

ETAT DE L’ART

On connaît de nombreux dispositifs pour l’accès à Internet via un réseau de communication mobile. Ils permettent à un utilisateur de continuer à utiliser Internet dans tous ses déplacements.

Ces dispositifs sont couramment appelés « modem 3G/4G » (selon la technologie du réseau de communication mobile auquel ils se connectent) et se présentent sous la forme d’un boîtier de petite taille équipé d’une antenne interne, d’une carte SIM d’un opérateur du réseau de communication mobile, et disposant d’une interface de connexion avec un équipement (auquel le dispositif fournit un accès à Internet), typiquement un ordinateur portable.

Cette interface est le plus souvent une connectique filaire de type USB (« Universal Serial Bus »), d’où la dénomination « clé » 3G/4G souvent donnée à ces dispositifs, mais elle peut également être une liaison sans fil WiFi et/ou Bluetooth. Le modem cumule généralement plusieurs connectivités.

La connexion sans fil offre de nombreux avantages. En particulier, d’une part l’accès à Internet peut être fourni à une pluralité d’équipements, et d’autre part la portée moyenne du WiFi ou du Bluetooth fait qu’il possible d’éloigner le dispositif de sorte à le placer en un endroit ou la réception du réseau de communication sans fil est la meilleure (par exemple en hauteur, loin de tout objet métallique, etc.).

La connectivité USB impose quant à elle la présence d’un court câble terminé par un port mâle USB. Lorsque le modem est coupé ou utilisé sans fil, ce câble s’avère peu esthétique, voire gênant pour le rangement.

On connaît des modems pour lesquels le câble est amovible, ce qui résout les inconvénients précités, mais rajoute le risque de perdre le câble, dans la mesure où il ne faut pas l’oublier lorsque l’on transporte le modem.

Il a par conséquent été proposé dans la demande européenne EP2814209 un dispositif pour l'accès à Internet via un réseau de communication mobile équipé d’un câble USB avec l’extrémité libre (le connecteur USB mâle) pouvant être engagée dans différentes cavités du boîtier. Cela permet de disposer le câble dans diverses positions, dont une position de rangement ou le câble suit le bord du boîtier, et une position de suspension dans laquelle le câble forme une boucle permettant par exemple de l’accrocher en hauteur de sorte à placer le dispositif facilement là où la réception du réseau de communication mobile est la meilleure (pour une utilisation comme expliqué en WiFi ou Bluetooth).

Pour éviter tout décrochement intempestif du câble (ce qui pourrait conduire à une chute du dispositif), cette demande EP2814209 enseigne comme représenté par la figure 1a l’insertion du connecteur USB dans la cavité complémentaire selon une direction d’engagement au moins partiellement « latérale » et non « longitudinale » (c’est-à-dire selon une direction différente de la direction selon laquelle le connecteur s’insère dans un port USB femelle, en particulier une direction orthogonale à cette dernière : le connecteur s’insère latéralement dans la cavité). Ainsi une traction sur le câble même forte ne peut pas entraîner la sortie du connecteur de sa cavité.

Cette solution apporte pleinement satisfaction et s’avère très pratique pour les utilisateurs. Toutefois on constate que dans certaines conditions il existe toujours un risque de décrochement du câble et de perte de la boucle. Si celle-ci est passée autour d’un objet un peu trop large tel qu’un porte-manteau, les forces de cisaillements latérales couplée à l’élasticité naturelle du câble (qui tend à revenir en position droite) font que comme représenté sur la figure 1b le connecteur peut malgré tout subir une force non pas selon son axe longitudinal, mais selon la direction tangentielle, i.e. sensiblement selon la direction d’engagement (et en sens opposé). Cela peut à la longue faire que le connecteur sorte de sa cavité. L’invention vient améliorer la situation.

PRESENTATION DE L’INVENTION

La présente invention se rapporte ainsi à un dispositif connecté à un réseau de communication mobile, comprenant un module de traitement de données disposé dans un boîtier, un câble souple s’étendant à l’extérieur du boîtier et étant relié au module de traitement de données, ledit câble étant terminé par un connecteur pour la connexion du dispositif à un équipement, le boîtier comprenant au moins un élément d’engagement du connecteur consistant en une cavité complémentaire de la forme du connecteur dans laquelle le connecteur s’engage par translation selon une première direction différente d’une deuxième direction selon laquelle le connecteur peut s’engager dans un port de l’équipement pour connexion, le boîtier et le câble étant configurés de telle sorte que lorsque le connecteur est engagé dans l’élément d’engagement principal, le câble forme une boucle définissant un espace entre le boîtier et le câble pour la suspension du dispositif, le dispositif étant caractérisé en ce que la première direction selon laquelle le connecteur s’engage dans l’élément d’engagement n’est en outre pas coplanaire d’un plan dans lequel s’étend ladite boucle.

Le présent dispositif permet ainsi d’utiliser le câble USB comme moyen de suspension du dispositif sans que celui-ci puisse de détacher de lui-même, bien que cela reste très facile pour l’utilisateur.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses et non limitatives : • la première direction selon laquelle le connecteur s’engage dans l’élément d’engagement est sensiblement orthogonale à la deuxième direction selon laquelle le connecteur peut s’engager dans un port de l’équipement pour connexion ; • la première direction selon laquelle le connecteur s’engage dans l’élément d’engagement est sensiblement orthogonale audit plan dans lequel s’étend ladite boucle. • le boîtier présente une première face sensiblement plane depuis laquelle le câble s’étend hors du boîtier, l’élément d’engagement étant disposé sur cette première face ; • la première face est sensiblement coplanaire avec ledit plan dans lequel s’étend ladite boucle ; • le boîtier comprend au moins un ensemble de guides configuré pour recevoir au moins une portion du câble voisine du connecteur lorsque le connecteur est engagé dans l’élément d’engagement ; • le boîtier comprend un premier ensemble de guides et un deuxième ensemble de guide, les premier et deuxième ensembles de guides et le câble étant configurés de telle sorte que le câble forme ladite boucle définissant un espace entre le boîtier et le câble lorsque le câble est reçu par le premier ensemble de guides, mais pas lorsque le câble est reçu par le deuxième ensemble de guides ; • le premier ensemble de guides est formé de deux rainures distinctes de forme complémentaire du câble chacune d’une longueur inférieure à la moitié de la longueur du câble, le deuxième ensemble de guides étant formé d’une rainure unique de forme complémentaire du câble de longueur sensiblement égale à la longueur du câble ; • lesdites rainures formant les ensembles de guides sont ménagées dans la première face du boîtier ; • le boîtier présente une deuxième face, les rainures du premier ensemble de guides débouchant dans ladite deuxième face de sorte à former ladite boucle en vis-à-vis de la deuxième face ; • la deuxième face est sensiblement orthogonale à la première face au moins au voisinage du premier ensemble de guides ; • le dispositif est soit pour l’accès à Internet via ledit réseau de communication mobile et comprend en outre un module de connexion sans fil reliés au module de traitement de données pour la connexion sans fil du dispositif à un équipement, soit pour le déclenchement d’alertes et comprend en outre un bouton relié au module de traitement de données pour l’envoi d’une notification d’alarme via le réseau de communication mobile.

PRESENTATION DES FIGURES D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d’un mode de réalisation préférentiel. Cette description sera donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels : les figures 1a-1b précédemment décrites représente un dispositif pour l’accès à un réseau de communication mobile de l’art antérieur ; la figure 2 représente un mode de réalisation avantageux d’un dispositif selon l’invention ; les figures 3a-3b sont deux vues d’un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l’invention respectivement dans les deux positions. DESCRIPTION DETAILLEE Architecture interne L’architecture du présent dispositif 1 connecté à un réseau de communication mobile 3 est illustrée par la figure 2. On comprendra que le présent dispositif 1 est soit un dispositif pour l’accès à Internet via ledit réseau de communication mobile 3 (i.e. un modem) soit un dispositif d’alerte c’est-à-dire un dispositif typiquement utilisé par les personnes âgées permettant sur appui d’un bouton 15 l’envoi d’un message d’alerte via le réseau de communication mobile 3

Dans tous les cas, ce dispositif 1 se connecte d’une part au réseau 3 de communication mobile, typiquement un réseau de téléphonie mobile de type 3G ou 4G relié au réseau Internet (on comprendra toutefois que l’invention n’est limitée à aucun type de réseau de communication mobile), et d’autre part à un ou plusieurs équipements 2a, 2b, soit pour leur apporter l’accès à Internet (cas du modem), soit pour être rechargé/commandé.

Le dispositif 1 comprend un boîtier 10, qui peut être de nombreuses formes, mais qui est avantageusement de forme sensiblement parallélépipédique ou cylindrique, l’on verra pourquoi plus tard. Ce boîtier 10, qui est par exemple en plastique, héberge les composants électroniques du dispositif 1.

Parmi ceux-ci on trouve un module de traitement de données 11, un premier module de connexion sans fil 30, et avantageusement un deuxième module de connexion sans fil 31. Une batterie peut être également présente (le câble 20 qui va être décrit permet une alimentation électrique, mais une source interne d’énergie est nécessaire lors d’un fonctionnement sans fil).

Le module de traitement de données 11, qui prend par exemple la forme d’un processeur, assure les fonctions de modem du dispositif 1.

Le premier module de connexion sans fil 30 permet la connexion au réseau de communication mobile 3, et reçoit en particulier une carte SIM (« Subscriber Identity Module ») d’un opérateur du réseau de communication mobile 3.

Ce module de connexion sans fil 30 est connecté au module de traitement de données 11, lui-même relié à un câble 20 qui s’étend à l’extérieur du boîtier 10, et qui se termine par un connecteur 21, pour la connexion du dispositif 1 à un équipement 2a. Comme l’on verra plus loin, ce câble 20 est souple.

Par connecteur 21 on entend une prise male standardisée (en particulier suivant la norme USB mentionnée précédemment, mais d’autres normes comme RJ45, IEEE1394, Lightning, etc. sont envisageables) adaptée pour s’engager dans un port femelle compatible de l’équipement 2a, 2b. Lorsque le connecteur 21 est branché (engagé dans le port de l’équipement 2a, 2b), le module de traitement de données 11 et un module de traitement de données de l’équipement 2a, 2b sont connectés, et en particulier dans le cas du modem le module de traitement de données 11 route les paquets échangés entre le réseau de communication mobile 3 et l’équipement 2a, 2b.

Le deuxième module de connexion sans fil 31 (qui peut être éventuellement partiellement confondu avec le premier module de connexion sans fil 30, par exemple en partageant son antenne) offre une alternative à la connexion filaire via le câble 30. Dans la suite de la présente description, on prendra l’exemple d’un module de connexion Wi-Fi, mais on comprendra que l’invention n’est pas limitée à cette technologie (on pense par exemple au Bluetooth).

Sur la figure 1, l’équipement 2a est un poste de travail de type PC connecté au dispositif 1 via le câble 20, et l’équipement 2b est un terminal de type smartphone connecté au dispositif 1 via le Wi-Fi. Les deux connexions peuvent être alternatives ou simultanées.

De façon générale, on comprendra que l’homme du métier saura adapter les composants internes du boitier 10 selon l’utilisation prévue du dispositif 1.

Architecture externe - Position Boucle

Le dispositif 1 comprend un élément d’engagement 12 du connecteur 21, représenté sur la figure 2 mais dont la spécificité est visible plus particulièrement sur la figure 3a. Cet élément d’engagement 12 est avantageusement unique, par contraste avec l’art antérieur.

Le boitier 10 et le câble 20 sont en effet configurés de telle sorte que lorsque le connecteur 21 est engagé dans l’élément d’engagement 12, le câble 20 forme une boucle définissant un espace entre le boitier 10 et le câble 20 pour la suspension du dispositif 1. L’élément d’engagement 12 peut être n’importe quelle pièce pouvant recevoir de façon amovible le connecteur 21, l’engagement étant suffisamment fort pour pouvoir suspendre le dispositif 1 par le câble 20 sans risque de chute.

Le maintien de l’engagement est assuré par les forces de frottement entre l’élément d’engagement et le connecteur 21, mais alternativement on peut par exemple utiliser un connecteur clipsable.

Comme l’on voit sur les figures, l’élément d’engagement 12 consiste en une cavité complémentaire de la forme du connecteur 21 dans laquelle le connecteur 21 s’engage par translation. Cela est le moyen le plus simple, le plus efficace et le plus esthétique pour obtenir l’engagement.

Toutefois, contrairement à ce que l’on a pu voir par exemple sur certains disques durs, la translation qui permet l’engagement ne se fait pas selon la direction dans laquelle le connecteur 21 peut s’engager dans un port de l’équipement 2a, 2b pour connexion (en d’autres termes l’axe du connecteur 21, dite « deuxième direction »).

Au contraire, la direction selon laquelle le connecteur 21 s’engage dans le ou les éléments d’engagement 12 (dite « première direction ») est choisie différente de cette direction selon laquelle le connecteur 21 peut s’engager dans un port de l’équipement 2a, 2b pour connexion, voire sensiblement orthogonale. Cela est visible par exemple sur la figure 3a.

Cette première direction d’engagement au moins partiellement « latérale » et non « longitudinale » a de nombreux avantages : le connecteur 21 ne risque pas de se détacher en cas de traction sur le câble 20 (puisque qu’une telle traction est selon l’axe du connecteur 21, en d’autres termes dans la direction selon laquelle le connecteur 21 peut s’engager dans un port). Cela est important lorsque le dispositif 1 est en position suspendue et pend : une force de traction égale à son poids vient s’appliquer sur le câble 20, et le dispositif viendrait chuter (et serait probablement endommagé) si cette traction entraînait le détachement du connecteur 21 ; le câble 20 est tangent à la paroi du boîtier 10, facilitant la forme de boucle et améliorant l’esthétisme ; il n’y a pas de risque de tordre le connecteur 21 en cas d’impact sur le côté du boîtier 10 ou de tension un peu forte sur la boucle du câble 20 ; la faible profondeur de la cavité requise facilite l’organisation interne des composants. Lorsque la première direction est orthogonale à la deuxième direction (la direction selon laquelle le connecteur 21 peut s’engager dans un port), i.e. l’axe du connecteur 21, les effets ci-dessus sont maximaux.

Par ailleurs la première direction selon laquelle le connecteur 21 s’engage dans l’élément d’engagement 12 n’est en outre pas coplanaire d’un plan dans lequel s’étend ladite boucle, et est avantageusement orthogonale à ce plan.

Dans le mode de réalisation préféré représenté par la figure 3a, la deuxième direction est coplanaire de la boucle, et la première direction est orthogonale à la boucle.

Le fait que la première direction soit non-parallèle à la fois de la deuxième direction et du plan de la boucle garantit un blocage intégral du câble 20 sans risque d’endommager le connecteur 21. En effet, toute tension appliquée la boucle est nécessairement selon le plan qu’elle forme. Dans la mesure où la première direction est différente voire orthogonale à ce plan il est impossible qu’une tension, y compris une tension de cisaillement, puisse faire sortie le connecteur 21 de l’élément d’engagement 21. Par ailleurs, si la première direction est coplanaire de ce plan, toute tension appliquée la boucle se transmettra selon l’axe du câble 20 et donc dans la deuxième direction (au lieu d’être dans la première direction), ce qui empêche que le connecteur 21 puisse subir des dégâts même en cas de tension forte.

La forme de boucle est définie par différents paramètres : la position du point du boîtier 10 à partir duquel le câble 20 s’étend, la position de l’élément d’engagement 12, d’éventuels guides qui seront décrits plus loin, et la longueur du câble 20.

Le boîtier 10 présente avantageusement une première face F1 frontale. Cette face sensiblement plane est une face depuis laquelle le câble 20 s’étend hors du boîtier 10, l’élément d’engagement 12 étant disposé sur cette première face F1. En d’autres termes, le point de fixation du câble 20 au boîtier 21 et l’élément d’engagement 12 sont situés sur la même face F1. A partir de cette première face F1, le câble 20 s’étend tangentiellement jusqu’à atteindre une deuxième face F2 latérale. Ce simple fait garantit que ledit plan dans lequel s’étend la boucle est parallèle à la première face F1, et donc que la première direction ne soit pas coplanaire du plan de la boucle (car le connecteur 21 ne peut être engagé dans la première cavité 12 que selon une direction non coplanaire avec la première face F1).

Lorsqu’il est parallélépipédique, le boîtier 10 comprend quatre faces latérales sensiblement places et orthogonales à la première face F1, l’une étant la deuxième face F2 (par exemple la face du dessus).

Dans l’exemple représente où le boitier 10 est cylindrique, la deuxième face F2 est une face circulaire qui occupe la circonférence de la première face F1. Elle est toujours orthogonale à cette dernière mais non plane.

Dans l’une ou l’autre de ces configurations, la boucle s’étend en vis-à-vis de la deuxième face F2, et s’étend selon un plan non-coplanaire avec cette deuxième face F2.

La condition pour que le boitier 10 soit configuré de telle sorte que le câble 20 forme une boucle définissant un espace entre le boitier 10 et le câble 20 pour la suspension du dispositif 1 est alors que la longueur du câble 20 soit supérieure à la somme des distances du point du boitier 10 à partir duquel le câble 20 s’étend et de l’élément d’engagement 12 avec la deuxième face F2. Plus particulièrement, doit être vérifiée l’équation (distance F2/point de fixation du câble) + (distance F2/élément d’engagement) < longueur du câble.

On comprendra que l’homme du métier saura adapter selon la forme du boitier 10, la position du point du boitier 10 à partir duquel le câble 20 s’étend, la position de l’élément d’engagement principal 12, et la longueur du câble 20, pour obtenir la boucle.

Comme déjà expliqué, la boucle permet de ranger le dispositif 1 en position verticale, et surtout d’améliorer la Qualité de Service (QoS), en permettant de placer le dispositif 1 facilement là où la réception du réseau de communication mobile 3 est la meilleure (en hauteur, près des ouvertures, etc.).

Cette position du câble 20 correspond dans le cas d’un dispositif pour l’accès à Internet à une « position Wi-Fi », car elle est adaptée à un fonctionnement du dispositif en connexion sans fil (typiquement Wi-Fi) avec le ou les équipements 2a, 2b via le deuxième module 31. Dans ce mode de fonctionnement, le dispositif n’a pas besoin d’être à proximité immédiate de l’équipement 2a, 2b, et il devient intéressant de placer astucieusement le dispositif 1 pour optimiser la qualité de réception du réseau 3.

Une surface du boitier 10 peut comprendre un affichage représentant dynamiquement la qualité de réception du réseau 3 via l’affichage d’un indicateur.

Ici, l’indicateur de qualité prend la forme de barres : plus celles-ci sont nombreuses, meilleur est le signal reçu. Cela permet de faciliter la recherche de la position optimale du dispositif 1. L’affichage peut également représenter le niveau de batterie du dispositif 1, et si le module de connexion Wi-Fi 31 est activé. Dans le cas d’un dispositif d’alerte, un bouton 15 permet le déclenchement d’une alarme, et éventuellement l’allumage/extinction du dispositif 1 (par exemple en appuyant longtemps sur ce bouton 15).

Guides

De façon préférée le boîtier 10 comprend au moins un ensemble de guides 13a, 13b, 14 configuré pour recevoir au moins une portion du câble 20 voisine du connecteur 21 lorsque le connecteur 21 est engagé dans l’élément d’engagement 12, dont au moins un premier ensemble de guides 13a, 13b dans lequel est engagé le câble 20 dans la figure 3a.

Plus précisément, le premier ensemble de guides 13a, 13b et le câble 20 sont configurés de telle sorte que le câble 20 forme ladite boucle définissant un espace entre le boîtier 10 et le câble 20 lorsque le câble 20 est reçu par le premier ensemble de guides 13a, 13b (et comme on le verra pas lorsque le câble 20 est reçu par le deuxième ensemble de guides 14).

Ce premier ensemble de guides 13a, 13b est formé d’au moins deux guides, chacun étant une rainure distincte de forme complémentaire du câble 20. Le premier guide 13a du premier ensemble de guides reçoit une portion du câble 20 voisine du point de fixation du câble 20 au boîtier 10, et le deuxième guide 13a du premier ensemble de guides reçoit la portion du câble 20 voisine du connecteur 21. Sous réserve que chaque guide 13a, 13b du premier ensemble soit d’une longueur inférieure à la moitié de la longueur du câble 20 (on est ainsi dans la condition évoquée ci-avant), une portion médiane du câble 20 est libre (i.e. non engagée dans un guide 13a, 13b), et forme la boucle.

Les rainures formant les guides 13a, 13b sont ménagées dans la première face F1 du boîtier 10 et débouchent dans la deuxième face F2 (la deuxième face F2 est avantageusement sensiblement orthogonale à la première face F1 au moins au voisinage du premier ensemble de guides 13a, 13b, ce qui fait que le câble 20 s’étend sensiblement orthogonalement de la deuxième face F1). Les deux guides 13a, 13b du premier ensemble sont avantageusement sensiblement rectilignes et parallèles, encore plus avantageusement selon la deuxième direction (direction longitudinale du connecteur 21). De par leur forme de rainure, les guides 13a, 13b présentent des flancs qui préviennent les déplacements latéraux du câble 20 selon une troisième direction qui s’avère dans le mode de réalisation préféré à la fois orthogonale aux première et deuxième directions, d’où son maintien total (le câble 20 ne peut bouger que selon la première direction, i.e. la direction d’engagement qui comme expliqué est différente voire orthogonale du plan de la boucle, puisque le déplacement selon la deuxième direction est prévenu par l’élément d’engagement).

Ainsi tout cisaillement de la boucle, qui serait selon ladite troisième direction, ne peut mener au décrochement du connecteur 21 de l’élément d’engagement 12. Pour autant, l’engagement/désengagement du câble 20 reste très facile pour un utilisateur.

Architecture externe - Position rangement

De façon particulièrement préférée, la position Wi-Fi est une première position du câble 20, le boîtier 10 étant configuré pour permettre en outre une deuxième position du câble 20, la « position rangement », représenté sur la figure 3b.

Pour cela, le boîtier 10 comprend en outre un deuxième ensemble de guides 14. Le deuxième ensemble de guides 14 est avantageusement formé d’une rainure (de façon préférée toujours ménagée dans la première face F1) de forme complémentaire du câble 20 et de longueur sensiblement égale à la longueur du câble 20. On comprendra que le deuxième ensemble 14 peut être constitué de plusieurs rainures disjointes à la suite, chacune maintenant le câble 20 sur une fraction de sa longueur.

En d’autres termes, le deuxième ensemble de guides 14 est plus long que le premier ensemble de guides 13a, 13b, et ne débouche pas hors du boîtier 10 (il reste le long de la première face F1).

Pour cela, les deux ensembles de guides 13a, 13b d’une part et 14 d’autre part peuvent présenter deux brèves parties communes au voisinage immédiat de point de fixation du câble 20 avec le boîtier 10, et au voisinage immédiat de l’élément d’engagement 12. Deux bifurcations permettent de faire passer le câble 20 dans l’un ou l’autre des ensembles de guides 13a, 13b, 14 sans changer l’élément d’engagement 12.

Ensuite, là où les guides 13a, 13b du premier ensemble de guides sont deux segments plutôt courts, le guide 14 du deuxième ensemble présente une forme courbe, en particulier de cardioïde (toujours dans le plan de la face F1), qui fait le tour de l’élément d’engagement 12 et du point de fixation du câble 20. Cela permet d’avoir un chemin suffisamment long pour pouvoir accueillir tout le câble 20, tout en minimisant les torsions appliquées sur le câble 20.

Le câble 20 étant souple, il est possible de passer aisément de l’une à l’autre des positions boucle et rangement en déformant le câble 20. A ce titre, la rainure du deuxième ensemble de guides 14 peut être interrompue à un ou plusieurs endroits par des échancrures 16 (des enfoncements dans la face F1) permettant à un utilisateur de passer un doigt de sorte à pouvoir sortir le câble 20 s’il le souhaite. A niveau de chacune des échancrures 16 un flanc de la rainure est manquant. Dans la mesure où l’autre flanc est interrompu, on considérera qu’une telle solution concerne toujours une rainure unique maintenant le câble 20 sur toute sa longueur. Alternativement, comme expliqué ci-avant, il n’est pas exclu que la rainure soit interrompue plusieurs fois, de sorte à maintenir le câble 20 sur plusieurs petites longueurs (par exemple plusieurs fois sur un centimètre de long). Une telle solution permettra de maintenir correctement le câble 20 en position rangement, mais sera moins esthétique et ergonomique qu’une rainure unique qui permet de faire disparaître tout le câble 20 dans l’épaisseur de la face F1.

Il est à noter que dans le cas d’un dispositif pour l’accès à Internet, cette position rangement n’exclut en rien un fonctionnement en mode Wi-Fi, bien qu’il ne soit pas possible dans cette position de suspendre le dispositif 1 (il peut être simplement posé sur un meuble).

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif (1) connecté à un réseau de communication mobile (3), comprenant un module de traitement de données (11) disposé dans un boîtier (10), un câble (20) souple s’étendant à l’extérieur du boîtier (10) et étant relié au module de traitement de données (11), ledit câble (20) étant terminé par un connecteur (21) pour la connexion du dispositif (1) à un équipement (2a, 2b), le boîtier (10) comprenant au moins un élément d’engagement (12) du connecteur (21) consistant en une cavité complémentaire de la forme du connecteur (21) dans laquelle le connecteur (21) s’engage par translation selon une première direction différente d’une deuxième direction selon laquelle le connecteur (21) peut s’engager dans un port de l’équipement (2a, 2b) pour connexion, le boîtier (10) et le câble (20) étant configurés de telle sorte que lorsque le connecteur (21) est engagé dans l’élément d’engagement principal (12), le câble (20) forme une boucle définissant un espace entre le boîtier (10) et le câble (20) pour la suspension du dispositif (1), le dispositif étant caractérisé en ce que la première direction selon laquelle le connecteur (21) s’engage dans l’élément d’engagement (12) n’est en outre pas coplanaire d’un plan dans lequel s’étend ladite boucle.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la première direction selon laquelle le connecteur (21) s’engage dans l’élément d’engagement (12) est sensiblement orthogonale à la deuxième direction selon laquelle le connecteur (21) peut s’engager dans un port de l’équipement (2a, 2b) pour connexion.
3. 3. Dispositif selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel la première direction selon laquelle le connecteur (21) s’engage dans l’élément d’engagement (12) est sensiblement orthogonale audit plan dans lequel s’étend ladite boucle.
4. 4. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le boîtier (10) présente une première face (F1) sensiblement plane depuis laquelle le câble (20) s’étend hors du boîtier (10), l’élément d’engagement (12) étant disposé sur cette première face (F1).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel la première face (F1) est sensiblement coplanaire avec ledit plan dans lequel s’étend ladite boucle.
6. 6. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel le boîtier (10) comprend au moins un ensemble de guides (13a, 13b, 14) configuré pour recevoir au moins une portion du câble (20) voisine du connecteur (21) lorsque le connecteur (21) est engagé dans l’élément d’engagement (12).
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel le boîtier (10) comprend un premier ensemble de guides (13a, 13b) et un deuxième ensemble de guide (14), les premier et deuxième ensembles de guides (13a, 13b 14) et le câble (20) étant configurés de telle sorte que le câble (20) forme ladite boucle définissant un espace entre le boîtier (10) et le câble (20) lorsque le câble (20) est reçu par le premier ensemble de guides (13a, 13b), mais pas lorsque le câble (20) est reçu par le deuxième ensemble de guides (14).
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, dans laquelle le premier ensemble de guides (13a, 13b) est formé de deux rainures distinctes de forme complémentaire du câble (20) chacune d’une longueur inférieure à la moitié de la longueur du câble (20), le deuxième ensemble de guides (14) étant formé d’une rainure unique de forme complémentaire du câble (20) de longueur sensiblement égale à la longueur du câble (20).
9. 9. Dispositif selon la revendication 8 en combinaison avec l’une des revendications 4 et 5, dans lequel lesdites rainures formant les ensembles de guides (13a, 13b, 14) sont ménagées dans la première face (F1) du boîtier (10).
10. 10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel dans le boîtier (10) présente une deuxième face (F2), les rainures du premier ensemble de guides (13a, 13b) débouchant dans ladite deuxième face (F2) de sorte à former ladite boucle en vis-à-vis de la deuxième face (F2).
11. 11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel dans la deuxième face (F2) est sensiblement orthogonale à la première face (F1) au moins au voisinage du premier ensemble de guides (13a, 13b).
12. 12. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 11, soit pour l’accès à Internet via ledit réseau de communication mobile (3) et comprenant en outre un module de connexion sans fil (31) relié au module de traitement de données (11) pour la connexion sans fil du dispositif (1) à un équipement (2a, 2b), soit pour le déclenchement d’alertes et comprenant en outre un bouton (15) relié au module de traitement de données (11) pour l’envoi d’une notification d’alarme via le réseau de communication mobile (3).