FR3043927A1

FR3043927A1 - Procede de jonction, agencement d'equerre transmettant une force et dispositif de reglage en longueur.

Info

Publication number: FR3043927A1
Application number: FR1670663A
Authority: FR
Inventors: Franck Goemmel; Danny Bartsch
Original assignee: Brose Fahrzeugteile SE and Co KG
Current assignee: Brose Fahrzeugteile SE and Co KG
Priority date: 2015-11-19
Filing date: 2016-11-08
Publication date: 2017-05-26
Anticipated expiration: 2036-11-08
Also published as: FR3043927B1; DE102015222823A1; CN107030383B; CN107030383A; DE102015222823B4

Abstract

Procédé de jonction : on se procure une première pièce (1) ; on se procure une deuxième pièce (5) ; on effectue un mouvement relatif linéaire d'un outil à faisceau, par rapport à la première pièce (1) et à la deuxième pièce (5) ; pendant ce mouvement, on soude à la deuxième pièce (5), au moyen d'un faisceau (7) de l'outil (8) à faisceau, la première pièce (1), à la fois dans la région du premier bord (3) et du deuxième bord (4).

Description

Procédé de jonction, agencement d'équerre transmettant une force et dispositif de réglage en longueur

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un procédé de jonction, notamment pour fabriquer un agencement d'équerre transmettant une force, de préférence d'une équerre de retenue d'une broche, ainsi qu'un agencement d'équerre transmettant une force, notamment une équerre de retenue de broche et un dispositif de réglage en longueur.

ARRIERE-PLAN TECHNIQUE

Bien que divers agencements d'équerre transmettant une force puissent être utilisés, la présente invention sera explicitée d'une manière plus précise dans ce qui suit à l'aide d'une équerre de retenue de broche. Une équerre de retenue de broche de ce genre est utilisée par exemple pour un dispositif de réglage en longueur d'un siège de véhicule. L'invention n'y est toutefois pas limitée, mais peut être transposée à de multiples liaisons de deux pièces, notamment dans un agencement d'équerre transmettant une force.

Dans un agencement d'équerre, des pièces à souder sont soudées entre elles le plus souvent, soit sur leurs bords latéraux, soit sur leurs bords intérieurs et extérieurs, par une soudure en bout ou par une soudure en congé. En règle générale, on soude deux bords opposés en choisissant les bords à souder qui ont une longueur assez grande pour procurer une surface de cordon de soudure assez grande.

Des équerres spéciales de transmission d'une force, ce que l'on appelle des équerres de retenue de broche, sont utilisées dans des entraînements par broche pour fixer un arbre de broche à un rail de guidage. Un déplacement en translation d'un dispositif à régler par l'entraînement par broche devient ainsi possible le long de l'arbre de broche. On fabrique jusqu'ici des équerres de retenue de broche de ce genre de façons différentes. Une possibilité peu coûteuse de fabrication consiste à souder une partie de bride pouvant être fixée au rail de guidage à une partie de fixation ayant un taraudage pour maintenir la broche. Une équerre de retenue de broche de ce genre est décrite par exemple dans le DE 10 2011 004 143 Al.

Dans une équerre de retenue de broche de ce genre, la partie de fixation a, dans la direction axiale, une longueur plus grande que dans une direction en largeur, s'y étendant transversalement. Deux surfaces de jonction voisines sont soudées ainsi habituellement sur les bords latéraux des surfaces de jonction, c'est-à-dire dans la direction axiale de l'arbre de broche. Mais, un soudage de ce genre n'absorbe que d'une manière limitée des couples, notamment des à-coups de couple, qui peuvent s'appliquer sur le cordon de soudure s'il se produit une force axiale en raison de la distance existant entre la partie de bride et l'arbre de broche. C'est pourquoi on donne de grandes dimensions à une équerre de retenue de broche de ce genre fabriquée par jonction de deux pièces.

RESUME DE L'INVENTION

En partant de cet arrière-plan, la présente invention vise un procédé de jonction perfectionné ainsi qu'un agencement d'équerre de transmission d'une force perfectionné.

On y parvient par un procédé de jonction et/ou par un agencement d'équerre transmettant une force et/ou par un dispositif de réglage suivant l'invention.

Il est prévu suivant cela : - un procédé de jonction pour fabriquer notamment un agencement d'équerre de transmission de force, de préférence une équerre de retenue de broche, caractérisé en ce qu'il a les stades de procédé suivants : on se procure une première pièce, qui a une première surface de jonction ayant un premier bord et un deuxième bord, le deuxième bord se raccordant au premier bord et étant en biais par rapport au premier bord; on se procure une deuxième pièce, qui a une deuxième surface de jonction ; on place la première surface de jonction sur la deuxième surface de jonction de manière à ce que le premier et le deuxième bords s'appliquent respectivement au moins par endroit à la deuxième surface de jonction ; on effectue un mouvement relatif linéaire d'un outil à faisceau par rapport à la première pièce et à la deuxième pièce, dans lequel, pendant ce mouvement relatif linéaire, on soude à la deuxième pièce, au moyen d'un faisceau de l'outil à faisceau, la première pièce à la fois dans la région du premier bord et du deuxième bord. - un agencement d'équerre transmettant une force, notamment une équerre de retenue de broche pour une entraînement par broche, fabriqué notamment par un procédé suivant l'invention, comprenant une première pièce, qui a une première surface de jonction, dans lequel il est prévu, sur la première surface de jonction, un premier bord et un deuxième bord s'étendant en biais par rapport au premier bord; et comprenant une deuxième pièce, qui a une deuxième surface de jonction, dans lequel la première pièce est disposée en ayant la première surface de jonction sur la deuxième surface de jonction de la deuxième pièce et dans lequel la première et la deuxième pièces sont prévues soudées par un cordon continu le long du premier bord et du deuxième bord. un dispositif de réglage en longueur pour un siège de véhicule comprenant un entraînement de broche, qui a une équerre de retenue de broche suivant l'invention.

Le concept à la base de la présente invention réside dans le fait de prévoir, dans une partie particulièrement pertinente pour l'absorption d'à-coups de couple, de deux pièces disposées dans un agencement d'équerre transmettant une force, notamment dans la région d'une courbure de l'agencement d'équerre transmettant une force, supplémentairement à un premier bord latéral, au lieu de cela, d'un deuxième bord s'étendant transversalement et en biais et de munir le premier et le deuxième bord d'un coup d'un cordon de soudure par un outil à faisceau. Dans la fabrication, on effectue, pour la bonne jonction des pièces, un mouvement relatif linéaire d'un outil à faisceau par rapport à la première pièce et à la deuxième pièce, la première pièce étant, pendant ce mouvement relatif linéaire, soudée à la deuxième pièce au moyen d'un faisceau de l'outil à faisceau, à la fois dans la région du premier bord et du deuxième bord.

Le guidage d'un faisceau d'un outil à faisceau s'effectue notamment d'abord le long du premier bord, la première pièce étant, dans la région du premier bord, soudée à la deuxième pièce au moyen du faisceau. Ensuite, le faisceau continue son chemin dans le prolongement du premier bord ou du mouvement relatif linéaire effectué lors du soudage du premier bord, le faisceau arrivant sur le deuxième bord et soudant, dans la région du deuxième bord, la première pièce à la deuxième pièce.

Le faisceau de l'outil à faisceau peut, par exemple, être guidé en étant dirigé sensiblement parallèlement à la première et/ou à la deuxième surface de jonction. Des réglages angulaires constants du faisceau par rapport à une normale au premier bord, qui permettent toutefois d'atteindre le premier et le deuxième bord, sont possibles.

Le faisceau peut se déplacer linéairement par rapport aux pièces, par exemple par translation d'une tête de soudage et/ou par translation des pièces et/ou par une déviation appropriée du faisceau (ce que l'on appelle soudage-remote), par exemple par ce que l'on appelle une tête de soudage scanner, en étant notamment guidé le long du premier bord et en poursuivant son chemin dans le prolongement du premier bord.

Par une poursuite du chemin du faisceau dans le prolongement du premier bord, on entend qu'un mouvement relatif, pour le soudage du premier bord par l'outil à faisceau et/ou effectué par les pièces et/ou une déviation du faisceau effectuée par l'outil à faisceau, se prolonge au-delà du premier bord. Cela se poursuit notamment d'une manière continue, c'est-à-dire sans variation des paramètres opératoires déterminants pour le guidage le long du premier bord. On peut conserver, le cas échéant, l'ensemble des paramètres opératoires du soudage du premier bord. Mais, on pourrait songer aussi, pour le soudage sur le deuxième bord, à régler ou à adapter des paramètres opératoires ne concernant pas individuellement le guidage proprement dit du faisceau. On pourrait songer, par exemple, dans le cas d'un trajet du faisceau réglable d'une tête de soudage, à régler la position du foyer ou, dans le cas d'une source de rayonnement pouvant être commandée en puissance, à régler la puissance du faisceau. D'une manière particulièrement avantageuse, on tire ainsi un cordon de soudure sur un premier bord, qui représente notamment un bord latéral, et, en poursuivant simplement le mouvement relatif dans un prolongement imaginaire du premier bord, on munit également d'un cordon de soudure un deuxième bord s'étendant en biais par rapport au premier bord, sans interrompre l'opération de soudage.

Par rapport à une simple soudure du premier bord, on n'a pas besoin d'une technique de système supplémentaire. Le procédé suivant l'invention peut ainsi être intégré, sans coût supplémentaire, dans des opérations de fabrication existantes. A l'aide du cordon de soudure le long du deuxième bord, on agrandit avantageusement la partie portante du cordon de soudure sur la largeur de la pièce. On augmente ainsi la solidité de l'agencement d'équerre transmettant une force, notamment en ce qui concerne l'absorption de couples ou d'à-coups de couple, s'appliquant à l'équerre. Cela peut être pris en compte à nouveau lors de la conception de l'agencement d'équerre, par exemple par un dimensionnement plus petit. L'utilisation de matière et ainsi également les coûts et le poids de l'agencement d'équerre peuvent ainsi être réduits avantageusement.

On peut empêcher, notamment dans le cas d'une structure de matière stratifiée, pour des aciers très résistants, le dommage de ce que l'on appelle une rupture de croûte. On évite, par la surface de liaison plus grande, qu'il se crée, dans la région du début ou de la sortie du cordon de soudure ou des cordons de soudure, une fissure partielle des couches supérieures du matériau, qui peut s'étendre alors dans la largeur de la pièce et dans les couches du matériau. L'invention n'est toutefois pas limitée à une structure de matériau stratifié et/ou à l'utilisation d'aciers très résistants. On peut utiliser aussi nombre d'autres matériaux.

On peut ainsi avantageusement assurer, notamment pour une équerre de retenue de broche, une propagation plus sure du flux de force entre l'arbre de broche et le rail de guidage relié à l'équerre de retenue de broche, même s'il se produit des charges extérieures, notamment des forces axiales intenses.

Cela est possible en outre avantageusement, sans avoir besoin, par rapport à un soudage de seulement les bords latéraux, d'installation supplémentaire ou d'une modification de la technique de système existante et/ou des matériels.

Des modes de réalisation et des perfectionnements avantageux ressortent de la description en se reportant aux figures du dessin.

Suivant un mode de réalisation préféré, il est prévu un stade de mise à disposition de la première pièce pour fabriquer le deuxième bord, en prévoyant notamment un biseau. Mais on pourrait songer aussi à fabriquer un bord en biais d'une autre façon, par exemple par un sciage en biais ou par un meulage de la première pièce. Une préparation de la première pièce, pour la fabrication du deuxième bord, peut être prévue aussi déjà lors de la formation d'origine de la première pièce. En plus du deuxième bord, on peut constituer aussi le premier bord en lui donnant un biseau. Le biseau peut être prévu sur le deuxième bord, pour orienter le deuxième bord, en biais par rapport au premier bord. Le biseau emporte en outre des avantages, lors de l'usinage des pièces au moyen d'un outil à faisceau, si on prévoit une zone de processus du soudage dans la région du biseau. Si le faisceau arrive sur le biseau et y est en partie réfléchi, il arrive sur une autre surface dans la région du biseau, par exemple dans ce cas, sur la deuxième surface de jonction. Le faisceau réfléchi est ainsi absorbé également dans la zone opératoire. On assure ainsi une injection rapide du faisceau dans le matériau. Le faisceau offre en outre la possibilité d'introduire d'une manière simple un matériau supplémentaire dans la zone opératoire, par exemple sous la forme d'une brasure insérée dans le faisceau ou apportée d'une autre façon. Suivant un perfectionnement préféré, on biseaute, pour la fabrication du deuxième bord, un coin, notamment un coin rectangulaire, de la première pièce dans une direction s'étendant en biais par rapport au premier bord. On entend par là une coupe en biais du coin. On ménage notamment un biseau dans une plage angulaire par rapport à la première surface de jonction, de 20° à 45°, de préférence de 25° à 35°.

Suivant un mode de réalisation avantageux, on utilise comme outil à faisceau un outil à faisceau laser. Par outil à faisceau laser, on entend notamment une combinaison d'une source de faisceau laser et d'une optique de faisceau laser. C'est notamment un outil à faisceau laser qui a une qualité du faisceau suffisante pour effectuer une opération de soudure profonde dans le matériau des pièces. En d'autres termes, l'outil à faisceau laser est conçu pour mettre à disposition un faisceau laser d'une intensité (puissance par unité de surface) suffisante pour la soudure profonde dans le matériau des pièces. Dans ce cas, le soudage peut être prévu en ayant ce que l'on appelle une opération de soudure profonde. On forme à cet effet dans le bain de soudure, par évaporation partielle du produit de soudure et par la tension de vapeur qui se crée ainsi, une capillarité à la vapeur s'étendant dans la direction du faisceau laser, dénommée aussi keyhole. Au sein de la capillarité à la vapeur a lieu une réflexion multiple du faisceau laser, de manière à pouvoir absorber une proportion très augmentée de la puissance du faisceau laser et à absorber notamment également, dans des régions assez profondes, du bain de soudure. On obtient ainsi avantageusement une profondeur de soudure plus grande. On peut produire ainsi, notamment dans le cas d'un faisceau laser dirigé parallèlement aux surfaces de jonction, un cordon qui relie les deux surfaces de jonction dans leur plan jusqu'à profondément à l'intérieur des pièces. La présence d'un intervalle petit entre les surfaces de jonction peut contribuer supplémentairement à une profondeur de soudure plus grande. De préférence, la grande intensité du faisceau à l'extérieur de la position du foyer, notamment lorsque le faisceau arrive sur le deuxième bord s'étendant en biais, diminue dans la mesure où, comme auparavant, de préférence jusqu'à la fin du deuxième bord, une soudure profonde est permise.

Dans un autre mode de réalisation, on pourrait songer aussi à prévoir, dans la région du deuxième bord, au moins en partie, un cordon au moyen d'une soudure à conduction de la chaleur, c'est-à-dire sans formation d'une capillarité à la vapeur. On prévoirait, en conséquence, un passage de la soudure profonde à la soudure à conduction de la chaleur. Cela serait avantageux, par exemple pour un intervalle assez grand entre la première et la deuxième surface de jonction, en raison de la meilleure possibilité de recouvrir l'intervalle à l'aide de la soudure par conduction de la chaleur.

Dans un autre mode de réalisation, on pourrait utiliser, au lieu d'un outil de soudage à faisceau laser, par exemple également un outil de soudage à faisceau d'électrons.

Suivant un mode de réalisation, il est prévu une avance ou un retard du faisceau, qui se trouve dans une plage angulaire comprise entre une normale au premier bord et une normale au deuxième bord. C'est notamment un réglage du faisceau qui, par rapport à une normale du premier bord, donne une avance et, au deuxième bord, un retard ou un retard au premier bord et une avance au deuxième bord. On obtient ainsi avantageusement qu'un angle d'avance ou de retard subsiste, à la fois sur le premier et sur le deuxième bord, en dépit de leur orientation différente, dans une mesure appropriée pour l'opération de soudure souhaitée, notamment la soudure profonde au faisceau laser. On peut ainsi améliorer la stabilité de l'opération de soudure. On règle notamment un réglage angulaire du faisceau, qui donne, sur le premier bord, une traînée et sur le deuxième bord, un piquage du faisceau. Tant le piquage que la traînée se trouvent dans une fenêtre de paramètres de fonctionnement, de manière à produire sans adaptation des paramètres, un cordon stable d'une manière continue le long du premier bord et du deuxième bord.

Suivant un mode de réalisation, on modifie, pour le soudage dans la région du deuxième bord, une position du foyer du faisceau. Cela peut être réalisé par exemple par une possibilité variable de réglage du foyer d'une optique de faisceau laser. On peut ainsi avantageusement mettre à disposition, même dans la région du deuxième bord le long de laquelle la distance entre l'outil à faisceau et la zone opératoire se modifie, une intensité du faisceau suffisante pour la soudure profonde en ajustant la position du foyer.

Suivant un perfectionnement, la première surface de jonction a un troisième bord qui s'étend parallèlement au premier bord. Il est prévu un stade dans lequel on effectue un mouvement relatif linéaire de l'outil à faisceau ou d'un autre outil à faisceau, par rapport à la première pièce et à la deuxième pièce le long du troisième bord, dans lequel on soude à la deuxième pièce dans la région du troisième bord la première pièce au moyen d'un faisceau de l'outil à faisceau ou de l'autre outil à faisceau. Le soudage dans la région du troisième bord peut s'effectuer notamment parallèlement au soudage dans la région du premier bord. On rend possible ainsi avantageusement des temps de cycle plus petits pour fabriquer des agencements d'équerre soudés des deux côtés.

Suivant un perfectionnement préféré, la première surface de jonction a un quatrième bord qui s'étend en biais par rapport au troisième bord. Dans ce cas, pendant le mouvement relatif linéaire de l'outil à faisceau ou de l'autre outil à faisceau, on soude à la deuxième pièce la première pièce à la fois dans la région du troisième bord et du quatrième bord au moyen du faisceau de l'outil à faisceau ou de l'autre outil à faisceau. On ménage ainsi un cordon de soudure continu du troisième au quatrième bord. Le soudage dans la région du quatrième bord peut s'effectuer notamment parallèlement au soudage dans la région du deuxième bord.

Suivant un mode de réalisation avantageux, le deuxième bord et le quatrième bord se rencontrent. Un point de rencontre des bords est prévu sur un côté frontal de la première pièce. On forme ainsi notamment une pointe de la première pièce. Dans ce cas, on effectue, par l'outil à faisceau ou par les outils à faisceau, un soudage continu du premier bord au troisième bord en passant par les deuxième et quatrième bords. Le soudage continu peut s'effectuer, pour un soudage parallèle de deux côtés sur les premier, troisième et respectivement deuxième et quatrième bords, dans un stade opératoire unique, les deux soudures se rencontrant dans la région de la pointe. Dans un autre mode de réalisation, on pourrait songer aussi à tirer d'abord un premier cordon sur les premier et deuxième bords et ensuite un deuxième cordon sur les troisième et quatrième bords, le deuxième cordon rencontrant le premier cordon dans la région de la pointe. Pour des bords qui se rencontrent, il peut être avantageux de ne pas ajuster ou de n'ajuster que peu, lors du soudage dans la région des deuxième et/ou quatrième bords, une position du foyer du faisceau laser. L'intensité du faisceau diminuant, lorsque l'on parcourt le deuxième bord en raison de la distance qui s'agrandit, peut être souhaitée pour ne pas brûler la première pièce dans la région de la pointe. Cela vaut notamment pour la variante de la soudure parallèle de deux côtés.

Suivant un mode de réalisation d'un agencement d'équerre, la première pièce est constituée en prolongement d'équerre, notamment en prolongement d'écrou de broche

La deuxième pièce est constituée en au moins une dimension plus grande que la partie plane prévue comme première pièce. En conséquence, la deuxième surface de jonction est formée en ayant un côté plan.

Suivant un autre mode de réalisation d'un agencement d'équerre, le deuxième bord est formé dans la région d'un coin de la première pièce, notamment d'un coin rectangulaire, au moyen d'un biseau coupant le coin en biais.

Suivant un autre mode de réalisation de l'agencement d'équerre, la première surface de jonction a un troisième bord et un quatrième bord s'étendant en biais par rapport au troisième bord, la première pièce ayant la première surface de jonction étant prévue soudée sur la deuxième surface de jonction de la deuxième pièce, par un cordon continu le long du troisième bord et le long du quatrième bord.

Suivant un perfectionnement de l'agencement d'équerre, le deuxième bord et le quatrième bord se rencontrent. Le deuxième et le quatrième bords forment notamment une pointe. En conséquence, les cordons prévus sur le deuxième et le quatrième bords se rencontrent aussi. De préférence, il est prévu un soudage continu du premier bord au troisième bord en passant par les deuxième et quatrième bords.

Le cordon peut, suivant un mode de réalisation de l'agencement d'équerre, être constitué en cordon de soudure à faisceau laser à soudure profonde.

Les modes de réalisation et perfectionnements ci-dessus peuvent être combinés entre eux à volonté dans la mesure où cela est utile. L'ensemble des caractéristiques du procédé de jonction peuvent être combinées, notamment avec l'agencement d'équerre transmettant une force et inversement. D'autres modes de réalisation, perfectionnements et mises en œuvre possibles de l'invention comprennent aussi des combinaisons non mentionnées explicitement de caractéristiques de l'invention décrites précédemment ou dans ce qui suit en se rapportant aux exemples de réalisation. Des facettes individuelles apparaîtront notamment à l'homme du métier comme des perfectionnements ou des compléments à ajouter au mode de base respectif de la présente invention.

ENONCE DU DESSIN

La présente invention sera explicitée d'une manière plus précise dans ce qui suit à l'aide des exemples de réalisation indiqués dans les figures schématiques du dessin. Au dessin : la figure 1 est une vue de côté schématique d'une première pièce et d'une deuxième pièce ; la figure 2 est une vue en plan partiel de la première et de la deuxième pièces suivant un agencement d'équerre ; la figure 3A représente l'agencement d'équerre de la figure 2 lors du soudage de la première pièce à la deuxième pièce dans la région d'un premier bord ; la figure 3B représente l'agencement d'équerre suivant la figure 3B lorsque le faisceau continue son chemin dans le prolongement du premier bord, le faisceau arrivant sur le deuxième bord ; la figure 4 est une vue en plan schématique d'un agencement d'équerre lors d'un soudage parallèle de deux côtés ; la figure 5 est une vue en plan schématique de l'agencement d'équerre de la figure 4 à l'état soudé ; les figures 6A et 6B représentent l'agencement d'équerre suivant la figure 2 lors du soudage de la première pièce à la deuxième pièce suivant un autre mode de réalisation ; la figure 7 est une vue de côté schématique d'un entraînement par broche ; la figure 8A est une vue en perspective d'une pièce plane et d'un prolongement d'équerre pour une équerre de retenue de broche suivant un autre mode de réalisation ; la figure 8B est une représentation en perspective de l'équerre de retenue de broche à l'état joint ; et la figure 9 représente un dispositif de réglage en longueur d'un siège de véhicule.

Les figures annexées du dessin cherchent à faciliter une meilleure compréhension des modes de réalisation de 1'invention.

Elles illustrent des modes de réalisation et servent, en liaison avec la description, à l'explicitation des principes et des concepts de l'invention. D'autres modes de réalisation et nombre des avantages mentionnés ressortent des dessins. Les éléments des dessins ne sont pas représentés à l'échelle les uns par rapport aux autres.

Dans les figures du dessin, des éléments, caractéristiques et composants identiques ayant la même fonction et équivalents sont pourvus, sauf mention contraire, des mêmes repères.

DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION

La figure 1 est une vue de côté schématique d'une première pièce 1 et d'une deuxième pièce 5.

La première pièce 1 a une surface 2 de jonction prévue pour la jonction à la deuxième pièce 5. Il est prévu, sur la première surface 2 de jonction, un premier bord 3, terminant latéralement la première surface 2 de jonction et un deuxième bord 4, s'étendant en biais par rapport au premier bord 3 et qui termine également par endroit la surface de jonction.

La deuxième pièce 5 a une deuxième surface 6 de jonction, qui a une forme correspondant à la première surface 2 de jonction. Dans l'exemple de réalisation représenté, tant la première surface 2 de jonction qu'également la deuxième surface 6 de jonction sont planes.

Pour fabriquer un agencement d'équerre, on joint la première pièce 1 à la deuxième pièce 5. A cet effet, on met d'abord la première pièce 1, comme indiqué par la flèche en gras, en position par sa première surface 2 de jonction sur la deuxième surface 6 de jonction de la deuxième pièce 5.

La figure 2 est une vue en plan partielle d'une première et deuxième pièces 1, 5 suivant un agencement d'équerre.

Dans la vue en plan représentée, on peut voir la position en biais du deuxième bord 4 par rapport au premier bord 3.

La première surface 2 de jonction s'applique dans l'agencement d'équerre sur la deuxième surface 6 de jonction. Les pièces 1, 5 sont mises dans cet agencement pour être jointes.

La figure 3A représente l'agencement d'équerre de la figure 2 lors du soudage de la première pièce à la deuxième pièce dans la région du premier bord 3.

Pour le soudage, on fait passer un faisceau 7 d'un outil 8 à faisceau le long du premier bord 3. Dans l'exemple de réalisation représenté, on déplace à cet effet une tête de soudage, comme représenté par la flèche en gras, parallèlement au premier bord 3 par rapport aux pièces 1, 5. On effectue ainsi un mouvement relatif linéaire de l'outil 8 à faisceau, par rapport à la première pièce 1 et à la deuxième pièce 5, dans lequel, pendant ce mouvement relatif linéaire, la première pièce 1 est soudée à la deuxième pièce 5 au moyen du faisceau 7 de l'outil 8 à faisceau, à la fois dans la région du premier bord 3 et du deuxième bord 4. L'outil 8 à faisceau est par exemple un outil à faisceau laser. On a représenté seulement schématiquement la tête de soudage mobile de l'outil à faisceau laser. Une source de rayonnement, qui n'est pas représentée de manière distincte, alimente la tête de soudage, par exemple par une fibre optique, qui n'est pas représentée non plus par souci de clarté, en rayons laser. Les rayons laser sont focalisés et dirigés dans la tête de soudage au moyen d'une optique qui y est prévue, d'une façon appropriée au soudage. On établit de préférence une distance entre la tête de soudage et le premier bord 3 de manière à ce qu'un foyer du faisceau 7, dans ce cas le faisceau laser, se trouve dans la région du premier bord 3.

Le faisceau 7 produit ainsi, en passant le long du même premier bord 3, dans la région du premier bord 3, un cordon 5 produit au moyen d'un soudage par faisceau, ici d'un soudage par faisceau laser.

La figure 3B représente l'agencement d'équerre suivant la figure 3A, lorsque le faisceau 7 continue son trajet dans le prolongement du premier bord 3, le faisceau 7 rencontrant le deuxième bord 4.

La tête de soudage poursuit son chemin, dans son mouvement linéaire par rapport aux pièces 1, 5, le long de la flèche en trait gras, qui s'étend parallèlement au premier bord 3. Le faisceau 7 arrive sur le deuxième bord 4, de sorte que le faisceau 5 se continue sans interruption dans la région du deuxième bord 4.

Le faisceau 7 est dirigé par exemple parallèlement à la première surface 2 de jonction et/ou à la deuxième surface 6 de jonction. Le faisceau 7 arrive ainsi, lorsqu'il continue son chemin, dans le prolongement du premier bord 3, automatiquement directement sur le deuxième bord 4.

Dans un autre mode de réalisation, on pourrait songer à régler le faisceau laser en une position angulaire, s'écartant de la normale au premier bord 3, autour d'un axe parallèlement au premier bord 3. Le faisceau laser rencontrerait en conséquence, de manière inclinée, l'aboutement entre la première surface 2 de jonction et la deuxième surface 6 de jonction. Cela pourrait être utile, notamment pour produire une soudure en congé dans un joint en T sur le premier bord si la première surface 2 de jonction ne ferme pas la deuxième surface 6 de jonction conjointement dans la région du premier bord 3. Dans ce cas, l'angle de réglage, lors de l'arrivée du faisceau sur le deuxième bord 4, devrait être réglé constamment pour, lorsque le mouvement relatif linéaire de la tête de soudage se continue, arriver sur le deuxième bord 4. Dès que le faisceau 7 arrive sur le deuxième bord 4, il est défocalisé au point d'arrivée du faisceau sur le deuxième bord 4. On peut éviter cela par un réglage de la position du foyer ou, le cas échéant, également le souhaiter. Par la défocalisation du faisceau 7, celui-ci varie en intensité (puissance par unité de surface), de sorte que, lors du parcours du deuxième bord 4, on obtient une profondeur de soudure devenant de plus en plus petite alors qu'augmente la largeur du cordon ou même un passage d'un processus de soudure profonde à un processus de soudure à conduction de la chaleur. Cela peut éventuellement être souhaité dans certains modes de réalisation de l'agencement d'équerre et on l'explicitera d'une manière plus précise en se reportant aux figures 4 et 5 qui suivent.

La figure 4 est une vue en plan schématique d'un dispositif d'équerre dans un soudage parallèle des deux côtés.

Dans cet agencement d'équerre, la première pièce 1 a, supplémentairement au premier bord 3 et au deuxième bord 4, un troisième bord 13, qui s'étend parallèlement au premier bord 3. Il est prévu en outre un quatrième bord 14, qui s'étend en biais par rapport au troisième bord 13.

La première pièce 1 est formée dans le mode de réalisation représenté en ayant une forme de base rectangulaire. Dans l'exemple de réalisation représenté, le deuxième bord 4 et le quatrième bord 14 sont donc formés en ayant un biseau 9 coupant en biais un coin 10 de la première pièce 1. Dans la vue en plan représentée, le deuxième bord 4 et le quatrième bord 14 sont recouverts de la première pièce 1 et c'est pourquoi ils sont représentés en tiret.

Les biseaux 9 correspondants sont prévus en une profondeur qui permet au deuxième bord 4 de rencontrer le quatrième bord 14 sur un côté frontal de la première pièce 1 afin de former une pointe 16.

Le biseau 9 sur le deuxième bord 4 et sur le quatrième bord 14 ont notamment chacun des dimensions telles qu'ils se terminent à la pointe 15.

Pour la jonction de la première pièce 1 à la deuxième pièce 5, on soude des deux côtés parallèlement, d'abord un cordon 15 au premier bord 3 et un cordon 15' au troisième bord 13. A cet effet, on guide, le long du premier bord 3, un outil 8 à faisceau comme déjà décrit en relation à la figure 3A. On guide, le long du troisième bord 13, parallèlement à cela, un autre outil 8' à faisceau de la même façon. L'autre outil 8' à faisceau est de préférence un outil à faisceau semblable à l'outil 8 à faisceau. C'est notamment également un outil à faisceau laser.

Mais on pourrait songer aussi, pour obtenir deux outils 8, 8' à faisceau, à subdiviser les rayons laser d'une source de faisceau laser commune et à souder parallèlement par deux têtes de soudage.

On déplace les outils 8, 8' à faisceau au-delà du premier et du troisième bord 3, 13 par rapport aux pièces 1, 5. En effectuant un mouvement relatif linéaire des outils 8, 8' à faisceau par rapport à la première pièce 1 et à la deuxième pièce 2, on soude, à la deuxième pièce 5, la première pièce 1, à la fois dans la région du premier bord 3 et du deuxième bord 4, au moyen des faisceaux 7, 7' des outils 8, 8' à faisceau. On continue à cet effet à déplacer les faisceaux 7, 7' dans le prolongement du premier bord 3 et du troisième bord 13 et ils arrivent ainsi sur le deuxième bord 4 et le quatrième bord 14. Cela s'effectue de la même façon que cela a été déjà décrit en ce qui concerne les premier et deuxième bords 3, 4 en relation avec la figure 3B.

La figure 5 est une vue en plan schématique du dispositif d'équerre suivant la figure 4 à l'état soudé. L'état soudé représenté concerne un dispositif 20 d'équerre transmettant une force.

Les cordons 15, 15' passent, dans l'état soudé représenté complètement, le long des premier et deuxième bords ainsi que le long des troisième et quatrième bords jusqu'à la pointe 15. En conséquence, les cordons 15, 15' se rencontrent à la pointe 16. On ménage ainsi une soudure continue du premier bord 3 au troisième bord 13 en passant par le deuxième bord 4 et le quatrième bord 14.

Dans la mesure où un réglage du foyer du faisceau 7 et 7' reste constant, l'intensité du faisceau 7 et 7' diminue le long du deuxième bord 4 et du quatrième bord 14. Cela est avantageux parce que, dans la région de la pointe 16, la puissance focalisée au maximum du faisceau 7 et du faisceau 7' pourrait donner une intensité trop grande de sorte que la pointe 16 pourrait être brûlée. Cet effet peut être empêché, notamment lors du soudage parallèle par deux faisceaux 7, 7', en conservant la position du foyer, de sorte que le deuxième bord 4 et le quatrième bord 14 sortent du foyer du faisceau 7 et 7'. On obtient ainsi un passage doux dans la région de la pointe 16, du cordon 15 au cordon 15', tout en ayant une bonne qualité du cordon.

On peut absorber avantageusement ainsi des forces et notamment des couples supplémentaires dans la région du côté frontal. On ménage ainsi, par rapport à un simple soudage du premier et du troisième bords, par rapport à des forces axiales, une liaison nettement plus solide entre la première pièce 1 et la deuxième pièce 5.

La figure 6A et la figure 6B représentent l'agencement d'équerre suivant la figure 2 alors que la première pièce 1 est soudée à la deuxième pièce 5 suivant un autre mode de réalisation. A la différence du mode de réalisation de la figure 3A et de la figure 3B, le faisceau 7 est dirigé dans ce cas sur le premier bord avec un angle 11 de retard par rapport à une normale 12. Le réglage angulaire du faisceau 7 subsiste pendant le mouvement relatif linéaire de l'outil 8 de soudage, c'est-à-dire lorsque le faisceau 7 continue son chemin dans le prolongement du premier bord 3, comme cela est représenté à la figure 6B.

En raison de la position en biais par rapport au premier bord 3 du deuxième bord 4, il se produit, lors de l'arrivée du faisceau sur le deuxième bord 4, ainsi un angle 11' d'avance plus petit que pour un faisceau 7 dirigé perpendiculairement au premier bord 3. Avantageusement, le faisceau 7 arrive sur le deuxième bord 4 par rapport à une normale 12' du deuxième bord 4, donc avec un angle d'avance plus petit dans la zone de processus de sorte que la stabilité de l'opération de soudage est améliorée.

On établit ainsi un réglage angulaire de compromis du faisceau 7, qui donne, sur le premier bord 3, une avance et sur le deuxième bord 4, un retard du faisceau 7, à la fois le retard et l'avance se trouvant chacun dans une fenêtre de paramètres fonctionnels. On produit ainsi, sans adaptation des paramètres de l'angle d'avance ou de retard, un cordon 15 stable continu le long du premier bord 3 et du deuxième bord 4. On n'a pas ainsi à modifier la direction du faisceau 7, 7' pendant le soudage. Avantageusement, on évite ainsi, lors d'un réglage de la direction du faisceau, des erreurs de soudage ou des interruptions se produisant souvent, sans interruption d'un passage du premier au deuxième bord et du troisième au quatrième bord.

La figure 7 est une vue de côté schématique d'un entraînement par broche 100. L'entraînement par broche 100 est représenté en vue de côté. L'entraînement par broche 100 a un dispositif 20 d'équerre transmettant une force qui est constitué ici sous la forme d'une équerre 120 de retenue de broche. Il est prévu en outre un dispositif 121 d'entraînement, notamment sous la forme d'un entraînement à vis, ainsi qu'une broche 122 retenue sur la première pièce 1 de l'équerre 120 de retenue de broche au moyen d'un taraudage 123. L'entraînement par broche 100 sert au déplacement axial d'un dispositif non représenté et relié au dispositif 121 d'entraînement, par rapport à un rail de guidage non représenté sur lequel l'équerre 120 de retenue de broche est fixée par le boulon 124 représenté schématiquement. Le dispositif peut ainsi être guidé sur le rail de guidage non représenté et s'étendant de préférence parallèlement à la broche 122.

Lors d'un déplacement du dispositif, un entraînement à vis du dispositif d'entraînement engrène avec la broche. La force de réaction ainsi créée est supportée par l'équerre 120 de retenue de broche.

Comme il y a, entre la broche 122 ou le taraudage 123 et le point de liaison du boulon 124 à l'équerre 120 de retenue de broche, une distance, il se crée, lors de la transmission de force, un couple représenté schématiquement par la flèche incurvée en gras dans la région du cordon 15. Ce couple est absorbé au moyen du cordon 15 ou 15' prolongé sur le deuxième bord 4 et/ou sur le quatrième bord 114, de sorte qu'il est mis à disposition, entre la première et la deuxième pièce, une liaison absorbant le couple avec une grande résistance.

La figure 8A est une représentation en perspective d'une pièce 105 plane et d'un prolongement 101 en équerre pour une équerre 120 de retenue de broche suivant un autre mode de réalisation.

La surface 102 de jonction est recouverte, dans la représentation représentée, par un prolongement 101 d'équerre et a latéralement le premier bord 103 et le deuxième bord 104 en biais par rapport à celui-ci. Du côté opposé est prévu un troisième bord 113 s'étendant parallèlement au premier bord 103 ainsi qu'un quatrième bord 114 en biais par rapport à celui-ci. Le deuxième bord 104 et le quatrième bord 114 sont formés respectivement par un coin 110 coupé par un biseau 109 en biais.

Il est prévu par exemple un angle du biseau d'environ 30°.

Pour autant, la structure de base du prolongement 101 d'équerre est la même que la structure de la première pièce suivant la figure 4.

En outre, le prolongement 101 d'équerre est constitué dans ce cas sous la forme d'un prolongement d'écrou de broche ayant un alésage, qui est muni d'un taraudage 123 et qui est conçu pour guider une broche. D'un côté du prolongement 11 d'équerre éloigné de la surface 102 de jonction, ce prolongement a des coins 118 arrondis.

La pièce 105 plane est constituée dans ce cas sous la forme d'une bride de liaison à un rail de guidage et a, en conséquence, des évidements ou des alésages 117 de réception d'un ou de plusieurs écrous 124 de fixation. La deuxième surface 106 de jonction est prévue du côté supérieur plan.

Dans l'agencement représenté, la première surface 102 de jonction s'applique à la deuxième surface 106 de jonction. En conséquence, l'adaptateur 101 en équerre et la pièce 105 plane sont joints en cette position.

La figure 8B est une vue en perspective d'une équerre de retenue de broche à l'état joint.

Il est prévu ainsi un cordon 115 passant le long du premier bord 103 et continuant le long du deuxième bord 104, ainsi qu'un cordon 115' passant le long du troisième bord 113 et continuant le long du quatrième bord 114. Les cordons 115 et 115' se rencontrent dans la région de la pointe 116.

La figure 9 représente un dispositif 200 de réglage en longueur d'un siège de véhicule.

Le dispositif 200 de réglage en longueur a un entraînement par broche 100 ainsi qu'un rail 201 de guidage. L'entraînement par broche 100 comprend une équerre 120 de retenue de broche, une broche 22, un dispositif 121 d'entraînement ainsi qu'une équerre 202 de retenue radiale montée sur la broche 22 en face de l'équerre 120 de retenue de broche.

Le dispositif d'entraînement est conçu pour déplacer un siège de véhicule, accouplé ainsi mécaniquement et qui n'est pas représenté par souci de clarté, dans une direction longitudinale qui correspond à la direction axiale de la broche 22. L'équerre 120 de retenu de broche est fixée au rail 201 de guidage au moyen d'un boulon 24. La broche 22 est montée dans l'équerre 120 de retenue de broche et est soutenue dans la direction axiale par l'équerre 120 de retenue de broche. L'équerre 202 de retenue radiale a une bride 203 qui soutient radialement la broche 22 et qui n'absorbe pas notamment de force axiale. L'équerre 202 de retenue radiale est fixée également par un boulon 204 au rail 201 de guidage.

Lorsque le dispositif 121 d'entraînement effectue un mouvement de déplacement le long de la broche 22, des forces de réaction sur la broche 22 agissent axialement et sont absorbées par l'équerre 120 de retenue de broche. En outre, des forces de réaction, se produisant d'une autre façon sur le siège de véhicule, sont absorbées dans la direction axiale par l'équerre 120 de retenue de broche, par exemple s'il se produit des influences dues à une dynamique de marche d'un véhicule, comme une opération de freinage brusque ou une collision éventuelle.

Bien que la présente invention ait été décrite complètement ci-dessus à l'aide d'exemples de réalisation préférés, elle n'y est pas limitée mais peut être modifiée de diverses façons.

En variante au biseautage en biais d'un coin 10, une première pièce 1 peut, pour former le deuxième bord 4, être coupée en biais aussi complètement comme indiqué aux figures 1 et 2. Ceci peut être transposé d'une manière analogue à la formation du quatrième bord 14.

La première et la deuxième pièces 1, 5 peuvent, comme cela est représenté à la figure 3, être soudées aussi seulement d'un côté. Une dissymétrie ainsi créée peut éventuellement être souhaitée.

Enumération des repères 1 première pièce 2, 102 première surface de jonction 3, 103 premier bord 4, 104 deuxième bord 5 deuxième pièce 6, 106 deuxième surface de jonction 7, 7 ' faisceau 8, 8' outil à faisceau 9, 109 biseau 10, 110 coin 11, 11' angle d'avance ou de retard 12, 12 ' normale 13, 113 troisième bord 14, 114 quatrième bord 15, 115 cordon 15', 115 ' cordon 16, 116 pointe 20 agencement d'équerre 100 entraînement par broche 101 prolongement d'équerre 105 partie plane 117 évidement ou alésage 118 coin arrondi 120 angle de retenu de broche 121 dispositif d'entraînement 122 broche 123 taraudage 124 boulon 200 dispositif de réglage en longueur 201 rail de guidage 202 angle de retenue radiale 203 bride 204 boulon

Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de jonction pour fabriquer notamment un agencement (20) d'équerre de transmission de force, de préférence une équerre (120) de retenue de broche, caractérisé en ce qu'il a les stades de procédé suivants : on se procure une première pièce (1; 101), qui a une première surface (2; 102) de jonction ayant un premier bord (3; 103) et un deuxième bord (4; 104), le deuxième bord (4; 104) se raccordant au premier bord (3; 103) et étant en biais par rapport au premier bord (3; 103); on se procure une deuxième pièce (5; 105), qui a une deuxième surface (6; 106) de jonction; on place la première surface (2; 102) de jonction sur la deuxième surface (6; 106) de jonction de manière à ce que le premier et le deuxième bords (3; 103, 4; 104) s'appliquent respectivement, au moins par endroit, à la deuxième surface (6; 106) de jonction; on effectue un mouvement relatif linéaire d'un outil (8) à faisceau, par rapport à la première pièce (1; 101) et à la deuxième pièce (5; 105), dans lequel, pendant ce mouvement relatif linéaire, on soude à la deuxième pièce (5; 105), au moyen d'un faisceau (7) de l'outil (8) à faisceau, la première pièce (1; 101), à la fois dans la région du premier bord (3; 103) et du deuxième bord (4; 104).
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu un stade de mise à disposition de la première pièce (1; 101) pour fabriquer le deuxième bord (4; 104), en prévoyant notamment un biseau (9 ; 109).
3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, pour fabriquer le deuxième bord (4; 104), on biseaute un coin (10; 110), notamment un coin rectangulaire, de la première pièce (1; 101) dans une direction en biais par rapport au premier bord (3; 103), notamment par un biseau (9; 109) dans une plage angulaire par rapport à la première surface (2; 102) de jonction de 20° à 45°, de préférence de 25° à 35°.
4. Procédé suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise comme outil (8) à faisceau un outil à faisceau laser, notamment un outil à faisceau laser ayant une qualité du faisceau suffisante pour le soudage profond dans le matériau des pièces (1; 101, 5; 105), le soudage s'effectuant notamment par une opération de soudage profond.
5. Procédé suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on prévoit un angle (11; 11') d'avance ou de retard du faisceau (7), qui est dans une plage angulaire comprise entre une normale (12) au premier bord (3; 103) et une normale (12') au deuxième bord (4; 104).
6. Procédé suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour le soudage dans la région du deuxième bord (4; 104) on modifie une position du foyer du faisceau (7) .
7. Procédé suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première surface (2; 102) de jonction a un troisième bord (13; 113) qui s'étend parallèlement au premier bord (3; 103) et il est prévu un stade dans lequel on effectue un mouvement relatif linéaire de l'outil (8) à faisceau ou d'un autre outil (8') à faisceau, par rapport à la première pièce (1; 101) et à la deuxième pièce (5; 105), le long du troisième bord (13; 113), dans lequel on soude à la deuxième pièce (5; 105) dans la région du troisième bord (13; 113) la première pièce (1; 101) au moyen d'un faisceau (7; 7 ' ) de l'outil (8) à faisceau ou de l'autre outil (8') à faisceau.
8. Procédé suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la première surface (2; 102) de jonction a un quatrième bord (14; 114), qui s'étend en biais par rapport au troisième bord (13; 113), dans lequel, pendant le mouvement relatif linéaire de l'outil (8) à faisceau ou de l'autre outil (8') à faisceau, on soude à la deuxième pièce (5; 105) la première pièce (1; 101), à la fois dans la région du troisième bord (13; 113) et du quatrième bord (14; 114) au moyen du faisceau (7; 7') de l'outil (8) à faisceau ou de l'autre outil (8') à faisceau.
9. Procédé suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le premier bord (4; 104) et le quatrième bord (14; 114) se rencontrent en formant notamment une pointe (16; 116) dans lequel il est prévu, par l'outil (7; 7') à faisceau ou par les outils (7; 7') à faisceau, un soudage continu du premier bord (3; 103) au troisième bord (13; 113) en passant par les deuxième et quatrième bords (4; 104, 14; 114).
10. Agencement (20) d'équerre de transmission de force, notamment équerre de retenue de broche pour une entraînement par broche, fabriqué notamment par un procédé suivant l'une des revendications précédentes, comprenant une première pièce (1; 101), qui a une première surface (2; 102) de jonction, dans lequel il est prévu, sur la première surface (2; 102) de jonction, un premier bord (3; 103) et un deuxième bord (4; 104) s'étendant en biais par rapport au premier bord (3; 103); et comprenant une deuxième pièce (5; 105), qui a une deuxième surface (6; 106) de jonction, dans lequel la première pièce (1; 101) est disposée en ayant la première surface (2; 102) de jonction sur la deuxième surface (6; 106) de jonction de la deuxième pièce (5; 105) et dans lequel la première et la deuxième pièces (1; 101, 5; 105) sont prévues soudées par un cordon (15; 15) continu le long du premier bord (3; 103) et du deuxième bord (4; 104) .
11. Agencement d'équerre suivant la revendication 10, caractérisé en ce que la première pièce est constituée sous la forme d'un prolongement (101) d'équerre, notamment sous la forme d'un prolongement d'écrou de broche et la deuxième pièce sous la forme d'une partie (105) plane prévue en au moins une dimension plus grande que la première pièce (1; 101), la deuxième surface de jonction étant formée en ayant un côté plan.
12. Agencement d'équerre suivant la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le deuxième bord (4; 104) est formé dans la région d'un coin (10; 110) de la première pièce (1; 101), notamment d'un coin rectangulaire, au moyen d'un biseau (9; 109) coupant en biais le coin (10; 110).
13. Agencement d'équerre suivant l'une des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que la première surface (2; 102) de jonction a un troisième bord (13; 113) et un quatrième bord (14; 114) s'étendant en biais par rapport au troisième bord (13; 113) dans lequel la première pièce (1; 101) est prévue soudée en ayant la première surface (2; 102) de jonction sur la deuxième surface (6; 106) de jonction de la deuxième pièce (5) par un cordon (15'; 115') continu le long du troisième bord (13; 113) et du quatrième bord (14; 114).
14. Agencement d'équerre suivant la revendication 13, caractérisé en ce que le deuxième bord (4; 104) et le quatrième bord (14; 114) se rencontrent, en formant notamment une pointe (16; 116) où se rencontrent les cordons (15; 115, 15'; 115') prévus sur le deuxième et le quatrième bord (4; 104, 14; 114).
15. Dispositif (200) de réglage en longueur pour un siège de véhicule ayant un entraînement par broche (100) qui a une équerre (120) de retenue de broche suivant l'une des revendications précédentes 10 à 14.