FR3043258A1 - Support d’au moins deux antennes de radiocommunication - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un support (1) d'au moins deux antennes (2) comprenant une première portion (4) configurée pour être solidarisée à une structure d'accueil et une deuxième portion (6) apte à recevoir les antennes. La deuxième portion (6) comprend au moins une paroi de liaison (12) apte à être disposée entre les deux antennes (2) et au moins un moyen de réglage radial (63) de ladite paroi de liaison.

Description

SUPPORT D’AU MOINS DEUX ANTENNES DE RADIOCOMMUNICATION

Le domaine de la présente invention est celui des supports et antennes pour réseaux de radiocommunications mobiles.

La communication mobile implique une couverture du territoire au moyen d’antennes disposées sur celui-ci. Le nombre de ces antennes détermine le taux de couverture d’un opérateur de radiocommunication et ces antennes doivent être installées à la fois en milieu rural et en milieu urbain. Les supports d’antennes utilisées présentent la particularité de devoir se fondre dans le paysage urbain, en prenant en compte un aspect environnemental ainsi que visuel.

Selon la zone d’implantation et la couverture à réaliser, c’est-à-dire l’étendue de la zone géographique dans laquelle on souhaite pouvoir émettre à partir des antennes du dispositif implanté, les antennes peuvent présenter des dimensions différentes et de fait des poids différents. Il est notamment connu des antennes panneaux, présentant une forme de parallélépipède, qui sont fixées sur le support pour être disposées verticalement dans la configuration opérationnelle d’émission des antennes. On comprend que la possibilité d’avoir des antennes de dimensions différentes d’une application à l’autre implique pour le fabricant de support d’antennes de proposer un nombre conséquent de supports aptes à permettre respectivement la fixation d’antennes d’un certain type.

Par ailleurs, ces antennes forment des ensembles volumineux et lourds, qui notamment en milieu urbain sont difficiles à installer. En effet, l’installation de ce type d’ensemble intervient souvent au sommet d’immeuble ou de bâtiment. Compte tenu de leur poids et de leur volume, ces ensembles doivent être grutés. Cette opération de grutage complique grandement l’installation puisque l’utilisation d’une grue en milieu urbain impose des préalables et des mesures de sécurité contraignantes. A titre d’exemple, l’utilisation de certaines grues requiert l’obtention d’autorisation publique ou privé et il peut être nécessaire, parfois, de dévier la circulation urbaine. On comprend donc que ces préalables imposent une organisation compliquée à mettre en œuvre qui a un impact sur la planification et donc le budget du chantier.

De même, l’utilisation de ces grues nécessite la mise en place de dispositif de sécurité pour protéger les biens et les personnes situés autour du lieu d’installation. Ces dispositifs de sécurité sont coûteux et long à mettre en place, et finalement cela complique l’organisation lors d’un montage d’un ensemble au sommet d’un bâtiment urbain.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à proposer une standardisation des supports d’antennes pour que chaque support, conçu de manière modulaire afin de permettre un transport aisé de ses sous-composants, permette la fixation d’antennes quelles que soient leurs dimensions, avec un aspect esthétique constant. L'invention a donc pour objet un support d’au moins deux antennes de radiocommunication qui comporte une première portion configurée pour être solidarisée à une structure et une deuxième portion apte à recevoir les antennes, la deuxième portion comprenant au moins une paroi apte à être disposée entre les deux antennes et un moyen de réglage radial de ladite paroi.

La présente invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seule ou en combinaison les unes avec les autres : - la paroi de liaison comprend au moins une partie souple destinée à venir en contact sur l’antenne ; - la paroi de liaison comprend une portion centrale rigide et au moins deux parties souples, chacune des parties souples étant reliée à au moins des bords opposés de la portion centrale rigide ; - le au moins un moyen de réglage radial de la paroi de liaison comprend un logement dans lequel une barre coulisse ; - le moyen de réglage radial de la paroi comprend un dispositif de blocage de la barre dans le logement ; - le dispositif de blocage est agencé pour bloquer la barre dans le logement en au moins deux positions prédéterminées ; - un premier moyen de réglage radial présente un logement en forme de fourreau, de section fermée, et un deuxième moyen de réglage radial présente un logement en forme d’un réceptacle ouvert en regard du premier logement, les deux moyens de réglage étant agencés séparément l’un de l’autre sur la hauteur d’un mât, cette hauteur étant définie le long de la direction d’allongement perpendiculaire à la direction de réglage radial de ladite paroi ; - le support comprend un mât sur lequel est ménagé le logement, la barre comprenant à une de ses extrémités une plaquette sur laquelle est fixée la paroi ; - le mât comprend au moins un dispositif d’accrochage des antennes, au moins un desdits dispositifs d’accrochage étant ménagé entre deux logements adjacents ; - le support est agencé pour recevoir des lots d’antennes de largeurs différentes, ladite paroi étant identique pour des lots d’antennes de largeurs différentes ; et la position radiale de la paroi est ajustée en fonction de la largeur des antennes par le moyen de réglage radial.

Selon d’autres aspects d’un support d’antennes tel qu’il vient d’être présenté, on pourra prévoir que : - la première portion et la deuxième portion s’étendent chacune selon une direction d’allongement, la deuxième portion étant articulée par rapport à la première portion autour d’un arbre constitutif de l’articulation, ledit arbre s’étendant selon une direction transversale à la direction d’allongement de l’une ou l’autre des portions ; - l’articulation comprend une première platine solidaire de la première portion, une deuxième platine solidaire de la deuxième portion et reliée au premier plateau par l’arbre de sorte à former une charnière ; - la deuxième portion comprend un élément apte à recevoir un moyen d’actionnement de la deuxième portion ; - la première portion comprend un appui apte à recevoir le moyen d’actionnement de la deuxième portion ; - la première portion comprend une embase agencée pour répartir les efforts sur la structure, ladite embase étant solidaire d’une première partie d’un mât au bout de laquelle est disposé la première platine de l’articulation ; - la deuxième portion comprend une deuxième partie du mât qui comporte à une première extrémité la deuxième platine de l’articulation et, à l’extrémité opposée, un dispositif d’accrochage de la au moins une antenne ; - un dispositif de reprise d’efforts est prévu entre la première portion et la deuxième portion ; - le dispositif de reprise d’efforts s’étend au moins en partie autour de la première partie du mât ; - le dispositif de reprise d’efforts comprend au moins deux montants solidaires de l’embase, au moins deux premiers bras de fixation reliant les montants à la première partie de mât et au moins deux seconds bras de fixation reliant les montants à la deuxième partie du mât ; - la liaison entre au moins un montant et un second bras de fixation comprend un moyen escamotable apte, dans un premier état, à participer à la fixation du second bras de fixation sur le montant et autorisant, dans un deuxième état, un pivotement du second bras de fixation vis-à-vis du montant sur lequel il est fixé.

La présente invention couvre également un ensemble comprenant un support comprenant l’une quelconques des caractéristiques présentées ci-dessus et au moins deux antennes disposées périphériquement sur le support, et à titre d’exemple trois antennes.

Un tel ensemble pourra comprendre autant de parois que d’antennes, chacune des parois étant disposée de sorte à fermer un espace périphérique qui sépare deux antennes immédiatement contigües.

Et on peut notamment prévoir que dans la coopération d’une antenne et d’une paroi voisine, la partie souple de cette paroi est en contact avec une face latérale de l’antenne, notamment grâce à sa section en forme de boucle. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un support d’antennes, ici au nombre de trois, selon un mode de réalisation de l’invention, une première portion du support étant sous une deuxième portion de ce support ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, dans laquelle les éléments constitutifs du support sont représentés en vue éclatée, les antennes n’étant ici pas visibles ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale du support d’antenne au niveau de sa deuxième portion, rendant visible le support et les trois antennes ; - les figures 4 à 7 sont des vues illustrant le mouvement d’articulation de la deuxième portion par rapport à la première portion du support d’antennes selon l’invention, depuis une configuration d’émission (figure 4) à une configuration de montage (figure 7), la deuxième portion étant représentée nue d’antennes et de moyens d’étanchéité entre les antennes ; - les figures 8 et 9 sont des vues similaires à celle de la figure 7, dans lesquelles on a représenté respectivement, en une vue éclatée puis en une vue assemblée, lesdites antennes et lesdits moyens d’étanchéité sur la deuxième portion dans sa configuration de montage ; - la figure 10 est une vue détaillant plus précisément la première portion de fixation du support d’antennes et le moyen de levage mettant en œuvre l’articulation entre les deux portions ; - la figure lia est vue en perspective de la deuxième portion de fixation du support d’antennes, rendant notamment particulièrement visible des moyens de réglage en position radiale des parois de liaison ; - la figure 11b est une vue en coupe transversale d’une des trois parois de liaison de la figure 1 la ; - les figures 12 et 13 sont des vues en coupes, similaires à celle de la figure 3, illustrant la modularité du support d’antennes, avec des parois réglables radialement pour s’ajuster aux différentes tailles d’antennes ; et - les figures 14 à 16 sont des vues en coupe transversale d’antennes aux dimensions correspondantes à celles illustrées respectivement sur les figures 12, 3 et 13, afin d’illustrer la modularité du support d’antennes apte à recevoir plusieurs types d’antennes.

Dans la description qui va suivre, on va détailler la réalisation d’une portion d’émission d’un ensemble formé d’un support d’antennes et des antennes associées, notamment comprenant une paroi disposée entre deux antennes successives et dont la position est réglable radialement pour s’ajuster d’un ensemble à l’autre selon la taille des antennes à supporter. Tel que cela sera décrit, un tel support d’antennes comporte une première portion configurée pour être solidarisée à une structure et une deuxième portion apte à recevoir les antennes, et on peut prévoir, selon la zone d’implantation, les contraintes environnementales pour l’émission et/ou l’installation, que ces deux portions du support d’antennes soient distinctement réalisées et assemblées sur site, ou que ces deux portions soient d’un seul tenant. On comprend que le réglage en position radial des parois de la deuxième portion peut être prévu quelle que soit la réalisation des deux portions, et dans le cas où les deux portions sont réalisées distinctement, quel que soit le mode d’assemblage des portions entre elles. On va décrire plus particulièrement un cas où les deux portions sont articulées l’une par rapport à l’autre, étant entendu que le réglage radial de la paroi s’applique selon l’invention quel que soit la conception générale du support d’antennes.

En se référant tout d’abord à la figure 1, on voit un support d’antennes 1, le support étant ici agencé pour recevoir trois antennes 2, régulièrement réparties angulairement autour d’un axe d’allongement général 3 du support d’antennes 1 lorsque celui-ci est dans la position assemblée illustrée sur cette figure 1, avantageusement verticale.

Le support d’antennes 1 comporte deux portions distinctes, que l’on peut différencier fonctionnellement comme l’une étant une première portion 4, dite de fixation, s’étendant selon une première direction d’allongement 5 (visible notamment sur la figure 6), et l’autre étant une deuxième portion 6, dite d émission, s’étendant selon une deuxième direction d’allongement 7 (également visible sur la figure 6).

Les deux portions 4, 6 distinctes du support d’antennes 1 sont articulées l’une par rapport à l’autre, de sorte qu’elles peuvent par exemple pivoter relativement l’une par rapport à l’autre, autour d’un axe 8 de l’articulation 9 prévue entre les deux portions (notamment visible sur les figures 7 et 10) transversal à l’axe d’allongement général du support d’antennes. On décrira par la suite plus précisément ces moyens d’articulation.

Les deux portions présentent chacune une forme sensiblement cylindrique de révolution autour de leur direction d’allongement propre. Afin de donner un ordre d’idée des efforts nécessaires pour articuler les portions du support d’antennes l’une par rapport à l’autre, on pourra estimer la hauteur de la deuxième portion, d’une face d’extrémité à l’autre le long de la deuxième direction d’allongement 7, à environ 3 mètres, pour un diamètre d’environ 70 centimètres. On comprendra que ces valeurs sont données à titre d’exemple, et que les figures réalisées pour illustrer l’invention ne sont pas forcément à l’échelle. Le diamètre de la première portion 4 est prévu sensiblement égal au diamètre de la deuxième portion 6 pour donner impression d’un tube continu lorsque le support d’antennes 1 est dans sa position assemblée telle qu’illustrée sur la figure 1.

La première portion 4, dite de fixation est capotée, ici notamment par trois capots 10 articulés aptes à prendre une position de recouvrement dans laquelle les capots 10 forment, lorsqu’ils sont tous dans cette position de recouvrement, un capotage continu sur tout le pourtour de la première portion 4.

La deuxième portion 6, dite d’émission, comporte un agencement alterné d’antennes 2, ici des antennes dites panneaux, et de parois 12 de liaison entre les antennes. Une paroi de liaison 12 s’étend entre deux antennes 2 et sa constitution sera décrite plus en détails ci-après. Il importe de noter ici que l’on cherche à proposer une deuxième portion, dite d’émission, donnant l’image d’un ensemble compact. A son extrémité supérieure 13, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la première portion 4, dite de fixation, le support d’antennes 1 comporte une plaque de fermeture 14 sensiblement transversale à l’axe d’allongement général du support d’antennes 1.

Une ceinture annulaire 16 peut être disposée verticalement entre la première portion 4 et la deuxième portion 6, ou bien en recouvrement de la zone de jonction des deux portions, pour assurer l’étanchéité entre les deux portions lorsque celles-ci sont dans une configuration assemblée, c’est-à-dire que le support d’antennes 1 s’étend entièrement selon l’axe général d’allongement. Cette ceinture annulaire 16 peut avantageusement être formée d’au moins deux parties rassemblées l’une contre l’autre pour entourer le support d’antennes, au niveau de l’extrémité supérieure de la première portion 4 et de l’extrémité inférieure de la deuxième portion 6 qui sont toutes deux en regard. La ceinture annulaire 16 a un rôle esthétique et d’étanchéité à la jonction des deux portions du support d’antennes, et elle permet un accès simplifié aux connecteurs situés en partie basse de chacune des antennes 2 du support 1. La ceinture annulaire 16 est notamment visible sur la figure 2, où les antennes ont été retirées et les capots 10 représentés dans une position d’ouverture, pour rendre visible un mât 18 s’étendant à l’intérieur de chacune deux portions 4 et 6.

Les capots 10 sont articulés par des charnières formant un axe de rotation sensiblement parallèle à l’axe d’allongement général du support d’antennes 1, et ils sont ainsi aptes à prendre une position d’ouverture (visible sur la figure 2) pour laisser accès à un opérateur aux éléments constitutifs de la première portion 4 et une position de fermeture (visible sur la figure 1) lorsque le support d’antennes 1 est dans une position opérationnelle d’émission.

Sur la figure 2, la première portion 4 comprend une armature 20 agencée notamment pour répartir les efforts sur une structure d’accueil (ici non représentée) sur laquelle est fixée la première portion 4. L’armature 20 comporte une embase 22 et une pluralité de montants 24, ici par exemple au nombre de trois, qui s’étendent selon la première direction d’allongement 5 depuis cette embase 22. L’embase 22 comporte une pluralité de branches 26, ici par exemple au nombre de trois, s’étendant radialement, dans une disposition en étoile, depuis un socle central 28 jusqu’à un élément de cerclage périphérique 30 qui assure la stabilité de l’ensemble sur la structure d’accueil. On pourra noter qu’avantageusement, les branches 26 sont réparties angulairement de la même manière que les montants 24 de sorte que ces derniers s’étendent depuis le cerclage périphérique 30 dans la continuité des branches 26, pour offrir une bonne reprise d’efforts.

Au niveau du socle central 28 (référence visible sur la figure 7), l’embase 22 est solidaire d’une première partie 32 du mât 18, qui s’étend centré sur la première direction d’allongement 5 de la première portion 4. A l’extrémité distale de cette première partie 32 du mât 18, c’est-à-dire à l’extrémité opposée de l’embase 22, la première partie 32 du mât 18 porte une première platine 34 qui s’étend sensiblement perpendiculairement à la première direction d’allongement. La première platine 34 présente une forme de quadrilatère, ici un carré, sur un côté duquel sont agencées deux éléments de charnière apte à recevoir une tige 35 formant l’axe d’articulation 8 de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4, la tige 35 s’étendant selon une direction transversale à la direction d’allongement de l’une ou l’autre des portions.

La première partie 32 du mât s’étend entre les montants 24 et des premiers bras de fixation 36 s’étendent transversalement à la première direction d’allongement 5 de la première portion pour relier les montants à cette première partie du mât et rigidifier l’ensemble de l’armature.

La deuxième portion 6 du support d’antennes 1 s’étend autour d’une deuxième partie 38 du mât 18, qui est montée articulée par rapport à la première partie 32 du mât, au moyen de l’articulation 9. A cet effet, la deuxième partie 38 du mât présente à l’une de ses extrémités, celle amenée à être au voisinage de la première partie 32 du mât, une deuxième platine 40 qui s’étend sensiblement perpendiculairement à la deuxième direction d’allongement 7. La deuxième platine 40 présente une forme de quadrilatère, ici un carré, sur un côté duquel sont agencées au moins un élément de charnière apte à recevoir la tige 35 formant une articulation de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4. L’élément de charnière ménagé sur la deuxième platine 40 est par exemple reçu entre les deux éléments de charnière de la première platine 34. La première platine 34, la deuxième platine 40, et la tige 35 forment l’articulation 9 au sens de l’invention. On comprend que lorsque le support d’antennes 1 est dans sa configuration opérationnelle d’émission, c’est-à-dire avec une première portion 4 et une deuxième portion 6 qui s’étendent verticalement dans la continuité l’une de l’autre, l’articulation est dans un état tel que les deux platines 34, 40 sont plaquées l’une contre l’autre, de sorte que le mât 18 s’étend de façon rectiligne sur toute la hauteur formée par la première partie 32 de mât 18 et la deuxième partie 38 de mât 18.

Lorsque le support d’antennes 1 est en configuration opérationnelle, on prévoit des seconds bras de fixation 42, ici trois, agencés entre les montants 24 de la première portion 4 et la deuxième partie 38 du mât 18, pour rigidifier l’ensemble. On comprend que contrairement aux premiers bras de fixation 36 qui restent immobiles entre les montants 24 fixes et la première partie 32 du mât 18 fixe, les seconds bras de fixation 42, qui relient, en configuration opérationnelle, les montants 24 restés fixes et la deuxième partie 38 du mât 18 qui, elle, pivote pour passer d’une configuration de montage à cette configuration opérationnelle, doivent suivre cette deuxième partie ou bien rester à demeure sur les montants.

Les seconds bras de fixation 42 sont solidaires de la deuxième partie 38 du mât 18 de manière à suivre le déplacement en pivotement, et ils présentent avantageusement une forme de fourche 44 à leur extrémité libre opposée au mât 18 pour venir s’engager autour du montant correspondant 24 et pouvoir être boulonné au montant.

Au moins une liaison entre un second bras de fixation 42 et un montant 24 comprend un moyen autorisant un pivotement du second bras vis-à-vis du montant sur lequel il est fixé. En d’autres termes, on peut distinguer parmi ces seconds bras de fixation un bras de fixation principal qui s’étend à l’opposé du sens de basculement par rapport à la deuxième partie 38 du mât 18, c’est-à-dire de l’autre côté du mat par rapport à l’articulation des deux portions, et deux bras de fixation ajustables, disposés ici sensiblement à 120° du bras de fixation principal. La fourche du bras de fixation principal s’engage naturellement autour du montant correspondant et peut être boulonnée directement sur le montant. Les bras de fixation ajustables présentent une fourche 44 particulière en ce que l’une des ailes 46 de cette fourche est pivotable pour être, dans un premier état, rabattue contre une paroi du montant lorsque l’aile opposée de la fourche est plaquée autour du montant correspondant dans la configuration d’émission, et pour être, dans un deuxième état, escamotée et ne pas gêner le pivotement de la deuxième portion 6. On comprend que l’aile 46 escamotable est l’aile de la fourche tournée à l’opposé du sens de basculement.

On forme ainsi, par la présence de ces bras de fixation 38, 42, des montants 24 et de l’embase 22 apte à être solidarisée à une structure d’accueil, un dispositif de reprise d’efforts 47 entre la première portion 4 et la deuxième portion 6, le dispositif de reprise d’efforts s’étendant au moins entre l’armature de la première portion 4 et la deuxième partie 38 du mât 18 de la deuxième portion 6.

On peut se référer à la vue en coupe de la figure 3 pour continuer à décrire cette deuxième portion 6. Tel que précisé précédemment, cette deuxième portion 6, dite d’émission, comporte un agencement alterné d’antennes 2 et de parois 12 de liaison entre les antennes. Une pluralité d’antennes 2 est agencée parallèlement à la deuxième direction d’allongement de la deuxième portion ces antennes étant régulièrement réparties angulairement autour de l’axe de révolution de la deuxième portion 6 et espacées de manière à pouvoir loger entre deux antennes 2 successives une paroi de liaison 12. La conformation des antennes et des parois de liaison et leur agencement alterné permettent de délimiter un périmètre fermé de la deuxième portion 6 du support d’antennes, qui présente en section un profil sensiblement circulaire.

Les antennes 2 sont des antennes panneaux, qui consistent en des blocs s’étendant sur sensiblement toute la hauteur de la deuxième portion 6 et présentant une section sensiblement rectangulaire, la hauteur de la deuxième portion 6 étant définie comme la dimension s’étendant le long de la deuxième direction d’allongement 7 de la deuxième partie 38 du mât 18. Chaque antenne 2 présente une face avant 48 ou face extérieure, car tournée vers l’extérieur du support d’antennes, et faisant notamment office de face d’émission, une face arrière 50 opposée et faisant notamment office de face de fixation au mât 18, et deux faces latérales 52. Les antennes sont fixées à la deuxième partie 38 du mât 18 par l’intermédiaire de plaques de fixation 54, 56 rendues solidaires du mât et qui forment un dispositif d’accrochage sur lequel les antennes 2 sont rapportées et accrochées, notamment par boulonnage. Il est intéressant de prévoir que les plaques de fixation hautes 54, qui permettent l’accrochage des antennes au voisinage de l’extrémité supérieure 13 du support d’antennes 1, sont montées articulées sur le mât pour faciliter la mise en place de l’antenne 2, et opérer différents réglages de position des antennes 2, notamment un réglage indépendant en azimut de chaque antenne.

Sur les figures 14 à 16, on a illustré trois antennes panneaux de dimensions différentes, en largeur 11, 12, 13 et/ou en épaisseur el, e2, e3. On comprend que le support d’antennes selon l’invention permet une utilisation quel que soit le type d’antennes utilisé. A cet effet, la deuxième portion 6 du support 1 d’antennes prévoit de disposer des parois de liaison 12 dont la position radiale est réglable par rapport à la deuxième partie 38 du mât 18.

Les parois de liaison 12 sont disposées entre les antennes 2 de manière à alterner une antenne 2 et une paroi de liaison 12 sur le pourtour de la deuxième portion 6 du support d’antennes 1. On peut notamment se référer à la figure 11, et aux figures 8 à 10, pour la description des parois qui va suivre. Chaque paroi de liaison 12 comporte une portion centrale rigide 58, par exemple en résine, dont la face extérieure 59 est tourné vers l’extérieur du support d’antennes 1 en présentant une section, dans un plan perpendiculaire au mât, sensiblement courbe, afin d’épouser un profil circulaire du deuxième support centré sur la deuxième partie 38 du mât 18. La portion centrale rigide 58 est prolongée latéralement par deux lèvres élastiquement déformables 60, de type lèvre en caoutchouc, disposées de part et d’autre de cette portion centrale 58. Les lèvres 60 sont des bandes souples s’étendant sensiblement sur toute la hauteur de la paroi de liaison 12. Le joint à lèvres ainsi formé par chacune des bandes peut être fixé par collage sur une extrémité latérale du panneau correspondant formé par la portion centrale rigide. Tel qu’illustré sur la vue de détail en coupe de la figure 11b, une extrémité latérale d’une lèvre 60 peut être logée dans une gorge 61 formée latéralement sur la portion centrale rigide 58, partiellement ou sur toute la hauteur de celle-ci, afin d’v être collée par exemple.

Les lèvres élastiquement déformables 60 sont conformées pour présenter à leur extrémité libre, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la portion centrale 58 de la paroi de liaison 12, une forme courbée en section vers l’intérieur du support d’antennes 1, lorsque la paroi de liaison 12 correspondante est montée sur le support d’antennes 1, pour former une boucle 62. Lorsqu’une paroi de liaison 12 est montée entre deux antennes 2, une boucle 62 de la lèvre élastiquement déformable 60 située d’un côté de la paroi de liaison 12 est en appui contre la face latérale 52 de l’antenne 2 disposée de ce côté de la paroi. Ce contact forme un moyen d’étanchéité du support d’antennes 1, évitant une intrusion de saletés et d’eau de pluie notamment, et évitant également la prise au vent du support d’antennes 1. Pour illustrer ce contact entre l’antenne 2 et la lèvre 60 de la paroi de liaison 12, on a représenté en figures 12 et 13 deux exemples de réalisation d’un support d’antennes avec des antennes de tailles differentes. Dans chacun de ces cas, la boucle 62 est en appui sur la face latérale 52 correspondante, plus ou moins déformée selon la distance existante entre l’extrémité latérale de la paroi de liaison 12 et la face latérale de l’antenne. Dans ce contexte d’adaptabilité du support d’antennes à différentes dimensions d’antennes, le support selon l’invention prévoit des moyens de réglage 63 de la position radiale des parois de liaison 12. Ainsi, il est clair que dans le cas illustré sur la figure 12, le profil de la face extérieure des parois de liaison, lorsqu’elles sont en position opérationnelle contre les antennes voisines (sur la figure 12, une paroi a été représentée en position de retrait par rapport à la position assemblée dans laquelle sont représentées les deux autres parois de liaison) s’étend à une distance RI inférieure à la distance R2 à laquelle s’étend la face extérieure des parois de liaison dans le cas illustré sur la figure 13 où les antennes supportées sont de plus grandes dimensions que celles des antennes supportées dans le cas illustré sur la figure 12.

La paroi de liaison 12 est fixée sur la deuxième partie 38 du mât 18 par l’intermédiaire d’une pluralité de barres 64 s’étendant sensiblement perpendiculairement au mât 18 et fixées respectivement à leur extrémité libre sur la face arrière de la portion centrale rigide 58. Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, la paroi de liaison 12 est fixée sur la deuxième partie 38 du mât 18 par l’intermédiaire de moyens réglables pour contrôler l’écartement radial de la paroi de liaison 12. Les barres 64 sont fixées sur la face arrière de la paroi de liaison 12 de manière à la prolonger sensiblement perpendiculairement, et elles sont disposées respectivement dans un fourreau formant logement 66 solidaire du mât. La fixation des barres 64 sur la paroi de liaison se fait par l’intermédiaire d’une plaquette 64b s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’extrémité libre de la barre 64, c’est-à-dire à l’extrémité opposée de l’extrémité configurée pour coulisser à l’intérieur du logement 66. Cette plaquette peut présenter une forme incurvée pour épouser le profil de la face intérieure de la paroi de liaison contre laquelle elle vient être plaquée.

Chaque barre et chaque fourreau présentent une pluralité d’orifices 65 (notamment visibles sur la figure lia) disposés respectivement le long de la barre et du fourreau dans la direction de réglage radial de la paroi par rapport au mât, que l’opérateur peut faire correspondre les uns en face des autres pour augmenter la distance séparant le mât 18 et la paroi de liaison 12. Lorsque l’utilisateur a positionné à la distance souhaitée la barre 64, des moyens de fixation, par exemple par boulonnage, ici non représentés, sont insérés à travers les orifices 65 en regard pour fixer cette position. Les orifices et les moyens de boulonnage forment un dispositif de blocage de la barre dans le logement dans au moins deux positions déterminées. On comprend que par pluralités d’orifices 65 sur les tubes et les logements, on entend qu’au moins un parmi le tube et le logement correspondant comprend une série radiale d’orifice, l’autre parmi le tube et le logement pouvant ne comprendre qu’un seul orifice que l’on aligne avec l’orifice souhaité pour obtenir le bon réglage en position radiale. Tel que cela a été précisé précédemment, on comprend que ce moyen de réglage radial 63 permet de positionner plus ou moins à distance du mât 18 les parois de liaison 12 et les boucles 62 des lèvres élastiques déformables 60 associées, et donc de s’adapter à des antennes de largeurs différentes d’un mât à l’autre en s’assurant que les boucles 62 reposent bien sur les faces latérales 52 des antennes 2. Un même mat 18 et de mêmes parois de liaison 12 peuvent être utilisés pour étanchéifier une deuxième portion 6 utilisant des antennes 2 de largeurs différentes. Ceci contribue à standardiser les composants du support d’antennes et ainsi d’en maintenir le coût aussi bas que possible.

Tel qu’illustré, et notamment sur la figure lia, l’extrémité libre 67 de la deuxième partie 38 du mât 18, c’est-à-dire l’extrémité opposée à la platine d’articulation avec la première partie 32 du mât 18, présente une première pièce de fixation 68 qui présente trois fourreaux 66, par exemple de section sensiblement carrée, et dans lesquels on peut respectivement disposer une barre 64 de section équivalente à celle des fourreaux et de dimension légèrement inférieure pour pouvoir plus ou moins éloigner la barre du centre du support d’antenne 1 par un agencement télescopique de la barre dans le fourreau. On comprendra que la section de chaque fourreau, fermée, peut être obtenue indifféremment par la fermeture d’une pièce en U par la pièce de fixation venant en recouvrement, ou par un fourreau formé d’une seule pièce. La coopération de la barre 64 dans le fourreau 66, et le dispositif de blocage associé, forment un moyen de réglage radial 63. L’extrémité inférieure de la deuxième partie du mât, opposée à l’extrémité libre, présente également des moyens de réglage de la position radiale des parois tel que décrit précédemment. Il peut être intéressant que ces moyens de réglage au niveau de l’extrémité inférieure diffère de la forme de fourreau plein de l’extrémité libre, en ce que les moyens de réglage prennent la forme de réceptacles 70, également configurés pour coopérer avec des barres cette fois portées à l’extrémité inférieure correspondante des parois de liaison 12 et permettre la fixation par boulonnage lorsque la position radiale adéquate est trouvée, mais présentant une section en forme de U ouvert vers l’extrémité libre opposée. Chaque réceptacle présente ainsi une section en U avec une base tournée vers la première portion 4 du support d’antennes et deux parois latérales 71 parallèles entre elles et formant moyen de tenue latérale de la barre 64 lorsque celle-ci est engagée dans le logement. Ainsi, on réalise la fonction de réglage radial, les réceptacles comportant sur leurs parois latérales 71 des orifices 65 pour recevoir des moyens de boulonnage, tout en s’autorisant un jeu de positionnement axial, c’est-à-dire dans la direction d’allongement du mât, de premiers moyens de réglage 63a en partie haute du mât et de deuxièmes moyens de réglage 63b en partie basse du mât. On comprend par premiers moyens de réglage en partie haute et deuxièmes moyens de réglage en partie basse les fourreaux et barres associées à l’extrémité libre de la deuxième partie du mat d’une part et les réceptacles et barres associées à l’extrémité inférieure de la deuxième partie du mat d’autre part. Les orifices 65 formés dans les parois latérales des réceptacles 70 présenteront avantageusement une forme oblongue, avec le grand axe sensiblement parallèle à la direction d’allongement du mât, pour permettre un jeu de montage entre la paroi de liaison et le mât.

Bien entendu, la position évoquée ci-dessus des fourreaux et des réceptacles d’une part, et des barres d’autre part, peut être inversée, les parois de liaison portant en saillie d’une face interne des éléments femelles formant fourreau et le mât portant des éléments mâles formant barre.

Sur les figures 14 à 16, on a illustré trois types d’antennes panneaux, distinctes les unes des autres par leurs dimensions. Le moyen de réglage radial selon l’invention permet à la paroi de liaison de prendre des positions radiales prédéterminées, de sorte que les parties souples 60 formant lèvre d’étanchéité viennent porter, par la boucle 62 réalisée à leur extrémité libre, sur la face latérale d’une antenne. La forme de ces antennes peut varier, notamment leur face avant, selon les configurations d’émission de radiocommunication requises, mais il convient de noter que les faces latérales servent de face d’appui pour les parties souples. Le réglage en position radiale permet d’écarter plus ou moins la paroi de liaison du mât et donc s’assurer que les boucles sont au contact, sans être trop contraintes, de la face latérale de l’antenne. A titre d’exemple, on pourra prévoir : - un premier cas extrême d’utilisation du support pour un jeu d’antennes, dont la largeur 13 peut être à titre d’exemple de 600 millimètres pour une épaisseur e3 de 200 millimètres (figure 16), la position radiale prédéterminée des parois de liaison étant alors la plus éloignée possible du mât (figure 13) ; - un deuxième cas extrême d’utilisation du support pour un jeu d’antennes, dont la largeur Il peut être à titre d’exemple de 300 millimètres pour une épaisseur el de 140 millimètres (figure 14), la position radiale prédéterminée des parois de liaison étant alors la plus proche possible du mât (figure 12) ; - un ou plusieurs cas intermédiaires d’utilisation, rendus possible dans ce cas par le nombre d’orifices 65 agencés le long de la barre et/ou du logement dans le moyen de réglage radial 63, pour des jeux d’antennes dont les dimensions sont comprises entre les cas extrêmes donnés ci-dessus, et par exemple une largeur 12 de 400 millimètres pour une épaisseur e2 de 150 millimètres (figure 15). A titre d’exemple, on peut ainsi prévoir que le périmètre fermé du support d’antennes, formé par l’alternance d’antennes et de parois de liaison, s’inscrit dans un diamètre compris entre 550 mm et 800mm, avantageusement compris entre 600mm et 725mm.

Sur les figures 4 à 7, on a illustré le support d’antennes 1 dans quatre positions successives rendues possibles par l’articulation de la première portion 4 par rapport à la deuxième portion 6, entre deux positions extrêmes. Une première position extrême (figure 4), dite position d’émission et dans laquelle les deux portions 4, 6 sont alignées de sorte que leurs directions d’allongement sont confondues, correspond à une configuration opérationnelle d’émission. Une deuxième position extrême (figure 7), dite position de montage et dans laquelle la deuxième portion 6 est transversale, et sensiblement perpendiculaire, à la première portion 4, correspond à une configuration de montage. On comprend que l’on passe de l’une à l’autre par le pivotement de la deuxième portion 6 mobile par rapport à la première portion 4 fixe, dans la direction de basculement B visible sur les figures 4 à 7, autour de la tige 35 constitutive de l’articulation 9 . Les figures 5 et 6 illustrent des positions intermédiaires entre les deux positions extrêmes décrites ci-dessus, dans lesquelles la deuxième direction d’allongement 7 de la deuxième portion 6 est inclinée par rapport à la première direction d’allongement 5 de la première portion 4.

Un moyen d’actionnement 72, notamment hydraulique, est associé au support d’antennes 1 pour faciliter le passage de la deuxième portion d’une position à l’autre, et pour retenir cette deuxième portion contre l’effet de gravité, aussi bien pour la maintenir dans la position extrême de la configuration de montage que pour la maintenir dans des positions intermédiaires stables.

Dans l’exemple de réalisation illustré, le moyen d’actionnement 72 est logé principalement à l’intérieur de la première portion 4 du support d’antennes 1, en étant accessible lorsque les capots 10 sont ouverts. Ce moyen d’actionnement 72 consiste par exemple en un vérin comportant un piston, prolongé d’une tige 74 et apte à coulisser à l’intérieur d’un cylindre 76 sous l'effet d’une alimentation hydraulique ici non représentée. On comprend qu’une pompe formant des moyens d’alimentation hydraulique pourra être rapportée près de la première portion 4 et raccordée aux orifices d’alimentation du cylindre pour qu’un opérateur puisse réaliser la manœuvre de pivotement ou d’élévation de la deuxième portion 6 du support d’antennes 1, ou bien que des moyens d’asservissement du vérin pourront être intégrés dans le support d’antennes 1 pour piloter à la demande de l’opérateur la pression hydraulique dans les chambres du vérin, et ainsi la position correspondante de la deuxième portion 6 en pivotement par rapport à la première portion 4.

Avantageusement, le moyen d’actionnement 72 est un vérin hydraulique à double effet. L’utilisation d’un vérin à double effet, et qui plus est hydraulique, permet d’assurer une position stable du piston dans le corps de cylindre sans mouvement oscillant autour de la position souhaitée, ce qui est ici particulièrement important du fait du poids et de la taille de la deuxième portion 6 à articuler par rapport à la première portion 4.

La deuxième partie 38 du mât 18, associée à la deuxième portion 6, comporte, au voisinage de son extrémité inférieure, un élément, à savoir ici une première chape 77, apte à recevoir l’extrémité libre de la tige 74, notamment par l’intermédiaire d’un premier axe 78 libre en rotation dans des paliers de cette première chape. La première partie 32 du mât 18 comprend le même type d’élément, à savoir une deuxième chape 80 apte à recevoir l’extrémité du cylindre opposée au piston, également par l’intermédiaire d’un deuxième axe 82 libre en rotation dans des paliers de cette deuxième chape 80.

On comprend que, dans le cas d’un vérin alimenté par une pompe manuelle, l’utilisateur réalisera le pivotement de la deuxième portion 6 en activant la pompe, soit en augmentant la pression dans une première chambre du cylindre et en diminuant la pression dans une deuxième chambre du cylindre, de manière à pousser le piston plus avant dans la deuxième chambre et hors du cylindre et en générant de la sorte un pivotement de la configuration de montage vers la configuration d’émission, soit en diminuant progressivement la pression dans la première chambre et en augmentant la pression dans la première chambre, de manière à aspirer le piston à l’intérieur du cylindre et tirer sur la deuxième partie 38 du mât 18 pour le forcer à pivoter autour de l’axe de l’articulation objet de l’invention. Il est entendu que pour réaliser ces pivotements par l’intermédiaire du moyen d’actionnement 72, la tige 35 de l’articulation 9 pour le pivotement relatif des deux portions 4, 6 du support d’antennes 1 est disposée sur le côté des platines 34, 40 le plus proche du moyen d’actionnement.

Le moyen d’actionnement 72 a ainsi une double fonction qui est d’une part de permettre la mise en mouvement de la deuxième portion 6 par rapport à la première portion 4, lorsque le montage est effectué et que l’on souhaite que le support d’antennes 1 prenne une configuration d’émission, sensiblement verticale, et d’autre part de retenir la deuxième portion 6 lorsqu’on la fait pivoter pour prendre une position de montage, par exemple pour réaliser le montage initiale des antennes et des composants associés à celles-ci, ou pour réaliser une opération de maintenance sur les antennes 2, alors que cette deuxième portion 6 est entraînée par son poids.

Tel que cela vient d’être précisé, la première portion 4, outre sa fonction de fixation à la structure d’accueil, permet de loger des équipements annexes parmi lesquels, en plus de la pompe associée au moyen d’actionnement 72 que l’on peut rapporter occasionnellement ou laisser à demeure, l’ensemble des moyens techniques associées à la réception et la diffusion des données de radiocommunications reçues et/ou transmises par les antennes portées par le support d’antennes 1.

On va maintenant décrire les différentes opérations d’un procédé de montage du support d’antennes.

Dans un premier temps, un opérateur fixe l’embase 22 de la première portion 4 sur une structure d’accueil prévue préalablement, sur le toit d’un immeuble par exemple. A titre d’exemple, l’embase 22 est boulonnée sur des tiges filetées solidaires de la structure d’accueil. L’embase 22 est fixée avec la première partie 32 du mât 18 solidaire de cette embase et la première platine 34 correspondante.

Dans un deuxième temps, l’opérateur pose la deuxième partie 38 du mât 18 au sol, en rapprochant la deuxième platine 40, que cette deuxième partie 38 porte à l’une de ses extrémités, de la première platine 34, et en insérant la tige 35 formant l’axe de l’articulation dans les charnières de ces deux platines. L’opérateur installe alors le vérin hydraulique par insertion des premier 78 et deuxième 82 axes dans les chapes 77, 80 correspondantes, et il met en pression le vérin pour soulever la deuxième partie 38 du mât 18 et le maintenir dans un plan tel que l’extrémité libre 67 de la deuxième portion est située au-dessus du plan horizontal passant par l’axe de l’articulation 9. L’opérateur rapporte par ailleurs sur la première portion 4 d’une part les premiers bras de fixation 36, solidarisés autour de la première partie du mât, et d’autre part les montants 24 sur l’embase 22, avant de les solidariser les uns aux autres. Dans un autre temps, il fixe sur la deuxième partie 38 du mât les plaques de fixation 54,56 qui vont accueillir les antennes 2. L’opérateur doit alors réaliser le montage des antennes 2 et des parois de liaison 12 sur la deuxième partie 38 du mât 18. Les parois de liaison 12 étant montées par des moyens de fixation réglables radialement, on peut dans un premier temps rapporter les parois de liaison 12 dans une position radiale la plus éloignée possible du mât 18, puis fixer les antennes 2 sur le mât 18 sans contraindre les lèvres et enfin ajuster la position radiale des parois de liaison 12 pour que les joints à lèvres 60 soient, dans une position radiale de fonctionnement, correctement en appui sur les faces latérales 52 des antennes 2. Cette séquence d’installation, particulièrement avantageuse pour la correcte mise en tension des lèvres sur les antennes et donc la parfaite étanchéité de l’ensemble, peut notamment être comprise au regard de l’illustration de la figure 12, sur laquelle on a représenté une paroi de liaison 12a en position de retrait, semblable à la position radiale la plus éloignée évoquée ci-dessus, et les deux autres parois de liaison dans ladite position radiale de fonctionnement.

Lorsque chacune des parois de liaison est dans sa position radiale de fonctionnement, l’opérateur a formé un ensemble dont la deuxième portion, en section perpendiculaire à la direction d’allongement du mât, présente un périmètre fermé, régulier sur tout le pourtour. Ceci donne d’une part un aspect esthétique régulier à la portion du support d’antennes destinée à être le plus visible, ce qui facilite son intégration dans un environnement qu’il soit urbain ou rural. Et ceci permet d’autre part la coopération de cette deuxième portion avec une ceinture annulaire faisant jonction, notamment pour l’étanchéité de l’ensemble, entre les deux portions du mât, de sorte que cette ceinture annulaire peut porter sur le profil de la face extérieure des parois de liaison.

Dans sa configuration assemblée, le périmètre fermé de l’ensemble, ou tout au moins de la deuxième portion, du support d’antennes est formé par le profil des faces extérieures des parois et des antennes, en alternance. Ainsi, selon la forme des antennes, on pourra avoir, en section perpendiculaire à la direction d’allongement du mât, un périmètre qui présente un profil circulaire, polygonale, ou une pluralité de secteurs rectilignes formés par les antennes et une pluralité de secteurs courbés formés par les parois. L’opérateur pose enfin la plaque de fermeture 14 en couverture de l’extrémité supérieure des antennes 2 pour compléter la fermeture de la deuxième portion, et il peut alors réaliser la mise en mouvement de la deuxième portion du support d’antennes pour le disposer à la verticale, c’est-à-dire dans le prolongement de la première portion 4. Pour cela, l’opérateur s’assure de la bonne liaison de la pompe hydraulique avec le moyen d’actionnement 72, notamment le vérin à double effet, et il s’assure de la fixation correcte du vérin et de la pompe par rapport à l’embase 22, notamment.

Une fois le support d’antennes 1 dans sa configuration assemblée, l’opérateur solidarise l’ensemble par le boulonnage des seconds bras de fixation 42 autour des montants 24. Le second bras principal, disposé à l’opposé de la tige 35 formant l’axe d’articulation, est boulonné directement sur le montant 24, alors que sa fourche s’est engagée directement autour du montant, et les deux bras ajustables sont manipulés de sorte à rabattre l’aile amovible de la fourche autour du montant correspondant, puis boulonnés sur ce montant. L’opérateur ferme alors les capots 10, puis pose enfin sur le support d’antennes 1 la ceinture annulaire 16, qui peut avantageusement être fixée sur l’extrémité supérieure des montants 24.

Claims (13)

1. Revendications

   1. Support (i) d’au moins deux antennes (2) de radiocommunication comprenant une première portion (4) configurée pour être solidarisée à une structure d’accueil et une deuxième portion (6) apte à recevoir les aritennes, caractérisé en que la deuxième portion (6) comprend au moins une paroi de liaison (12) apte à être disposée entre les deux antennes (2) et au moins un moyen de réglage radial (63) de ladite paroi de liaison.
2. 2. Support selon la revendication I, dans lequel la paroi de liaison (12) comprend au moins une partie souple (60) destinée à venir en contact sur une antenne (2).
3. 3. Support selon Tune quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi de liaison (12) comprend une portion centrale rigide (58) et au moins deux parties souples (60), efiaetme des parties souples étant reliée à au moins des bords opposés de la portion centrale rigide,
4. 4. Support selonl’une des revendications précédentes, dans lequel le au moins un moyen de réglage radial (63) delà paroi de liaison (12) comprend un logement (66,70) dans lequel une baffe (64) coulisse,
5. 5. Support selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de réglage radial (63) de la paroi comprend un dispositif de blocage (65) de la barre (64) dans le logement (66, 70).
6. 6. Support selon la revendicat ion précédente, dans lequel le dispositif de blocage (65) est agencé pour bloquer la barre (64) dans le logement (66, 70) en au moins deux positions prédéterminées.
7. 7. Support sçiôn l’une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel un premier moyen de réglage radial (63a) présente un logement en forme de fourreau (66), de section fermée, et un deuxième moyen de réglage radial (63b) présente un logement en forme d’un réceptacle (70) ouvert en regard du premier logement, les deux moyens de réglage étant agencés séparément l’un de l’autre sur la hauteur d'un mât (18), cette hauteur étant définie le loîïg de la direction d’allongement perpendicükîre à la direction de réglage radiai de ladite paipb
8. 8, Support selon l’une quelconques des revendications 4 à 7, comprenant un mat (18) sur lequel est ménagé le logement (66,70), la barre (64) Comprenant à une de ses extrémités une plaquette (64b) sur laquelle esc fixée la paroi de liaison (12). SL Support selon la revendication 8, dans lequel le mât (18) comprend au moins mi dispositif d’accrochage (54, 56) des antennes (2), au moins un desdits dispositifs d’accrochage étant ménagé encre deux logements adjacents (66, 70).
9. 10. Support selon Tune quelconque des revendications précédentes, agencé pour recevoir des lots dantettnes (2) de largeurs différentes, ladite paroi de liaison (12) étant identique pour des lots d’antennes de largeurs différentes.
10. 11. Support selon la revendication 10, dans lequel la position radiale de la paroi dé liaison (12) est ajustée en fonction de la largeur des antennes (2) par le moyen de réglage radial m.
11. 12. Ensemble comprenant un support (1) selon l’une quelconques des revendications précédenteset au moins deux antennes (2) disposées périphériquement sur le support. 13. (Ensemble selon la revendication 12, comprenant autant de parois (12) que d’antennes (2), Chacune des parois de liaison (12) émut disposée dé sorte à fermer un espace périphérique qui sépare deux antennes immédiatement contiguës.
12. 14. Ensemble selon l’une quelconque des revendications 12 ou 13 en combinaison avec les revendications 2 ou 3, dans lequel la partie souple (60) est èft contact avec une face latérale (52) de l’antenne (2),
13. 15. Ensemble selon la revendication 14, dans lequel la partie souple (60) présence une section en forme de boucle (62).