FR3042897B1 - Cadenas electronique connecte, procedes - Google Patents

Abstract

Le cadenas électronique comprend un boitier sécurisé destiné à former une zone d'accès à une liaison d'attache du cadenas et comprenant au moins une ouverture destinée à recevoir un embout, le boitier comportant: ▪ un premier système de verrouillage (SV1) comprenant un élément (C1) actionnant au moins un loquet (L1) solidarisant deux capots, la position angulaire du premier élément (C1) définissant un état de verrouillage du premier capot (10) avec le second capot (11) et ; ▪ un second système de verrouillage (SV2) permettant de maintenir un embout inséré dans ladite au moins une ouverture (01), le second système de verrouillage (SV2) comprenant un élément (C2) actionnant au moins un loquet (L2), la position angulaire du second élément (C2) définissant un état de verrouillage de l'embout, ▪ Une interface apte à recevoir une clef activant une combinaison d'un état donné de verrouillage de l'embout et des capots.

Description

CADENAS ELECTRONIQUE CONNECTE, PROCEDES

DOMAINE

Le domaine de l’invention concerne celui des cadenas électroniques permettant de sécuriser un objet tel qu’un vélo. De tels cadenas trouvent une application dans la création d’un parc d’objets connectés, lorsque chacun des cadenas sont associés à un objet. Le domaine de l’invention concerne donc la sécurisation d’un cadenas de sorte qu’il reste associé à un objet tout au long de son utilisation. En outre, le domaine de l’invention concerne plus particulièrement les cadenas permettant de verrouiller le boîtier formant ledit cadenas et une attache permettant de sécuriser l’objet ainsi lié à son cadenas.

ETAT DE L’ART

Il existe de nombreux types de cadenas. Parmi ces cadenas, les cadenas de type « connecté >> sont de plus en plus utilisés pour permettre différents usages. Un usage connu est celle de l’appairage d’un cadenas avec, par exemple, un smartphone pour permettre de verrouiller et déverrouiller ce dernier avec une authentification offrant plus de sécurité à un usager. En effet, en limitant les interfaces mécaniques conçues pour accueillir une clef, un cadenas connecté limite les possibilités d’intrusions visant à le déverrouiller. Généralement, l’usage d’un cadenas connecté permet de limiter l’accès, l’usage ou certaines fonctions d’un objet que l’on souhaite protéger ou sécuriser. Mais il existe un besoin de disposer d’un cadenas qui puisse être associé à un objet, l’objet devenant ainsi lui-même un objet connecté. Ce dernier usage est particulièrement intéressant pour les objets qui ne sont pas spécifiquement conçus en première intention comme des objets connectés ou encore pour permettre un double usage d’un objet : un usage privé sans l’association au cadenas et un usage collaboratif lorsque l’objet est associé au cadenas.

Un cadenas conçus pour être associé à un objet en vue de le rendre connecté doit permettre d’assurer une association avec un objet qui ne puisse être brisée simplement. Lorsqu’un tel cadenas peut aisément être dissocié de son objet par un utilisateur, un problème est que l’objet peut être volé. En outre, un autre problème est la perte de connexion qui ne rend plus exploitable l’objet qui était connecté.

Actuellement, il existe un besoin de définir une solution permettant de rendre un objet connecté de manière permanente grâce à un cadenas connecté tout en bénéficiant d’une fonction de cadenas pour permettre l’usage de cet objet à un utilisateur autorisé.

RESUME DE L’INVENTION L’invention permet de résoudre les inconvénients précités.

Un objet de l’invention se rapport à un cadenas électronique comprenant un boîtier sécurisé destiné à former une zone d’accès à une liaison d’une attache du cadenas, ledit boîtier comprenant un premier et un second capots destinés à coopérer ensemble, ledit boîtier comprenant au moins une ouverture destinée à recevoir un embout, caractérisé en ce que le boîtier comprend : un premier système de verrouillage du premier capot avec le second capot, ledit premier système de verrouillage comprenant un premier élément entraîné en rotation selon un premier axe par un premier moteur alimenté par une alimentation, ladite rotation du premier élément actionnant au moins un premier loquet solidarisant les deux capots l’un à l’autre, au moins une position angulaire du premier élément définissant un état de verrouillage du premier capot avec le second capot et ; un second système de verrouillage permettant de maintenir un embout inséré dans ladite au moins une ouverture dans une position fixe, le second système de verrouillage comprenant un second élément entraîné en rotation selon le premier axe par le premier moteur, la rotation du second élément actionnant au moins un second loquet, au moins une position angulaire du second élément définissant un état de verrouillage de l’embout,

Une interface d’accès à une liaison sans fil apte à recevoir une donnée d’authentification permettant d’activer automatiquement le premier moteur pour atteindre une combinaison d’un état donné de verrouillage de l’embout et d’un état donné de verrouillage des capots.

Un avantage est que l’accès à la liaison est le seul point d’accès pour déverrouiller l’attache du cadenas à l’objet auquel on souhaite le solidariser. Ainsi il est impossible de détacher le cadenas électronique, appelé aussi cadenas connecté autrement que par l’accès à la liaison de l’attache. La liaison permet d’attacher et de détacher le cadenas électronique de l’objet auquel il est attaché.

Un autre avantage est l’utilisation d’un unique moteur permettant d’activer les deux systèmes de verrouillage du cadenas.

Un autre avantage est d’utiliser une pièce unique permettant d’activer et désactiver les différents systèmes de verrouillage selon une détermination d’un angle de rotation de ladite pièce.

Selon un mode de réalisation, le second loquet comprend au moins une saillie permettant de retenir un embout ayant une aspérité. Selon un mode un mode de réalisation, le second loquet comprend deux saillies.

Selon un mode de réalisation, le moteur entraîne une vis sans fin qui entraîne à son tour en rotation un engrenage entraînant les premiers et seconds éléments.

Selon un mode de réalisation, le premier élément comprend : une première came, une première partie extérieure associée à la première came pour former une première gorge dans laquelle circule une première goupille solidaire du premier loquet, la rotation du premier élément engageant un déplacement de la première goupille dans la première gorge ;

Selon un mode de réalisation, le second élément comprend : une seconde came, une seconde partie extérieure associée à la seconde came pour former une seconde gorge dans laquelle circule une seconde goupille solidaire du second loquet, ainsi qu’une couronne extérieure définissant un profil extérieur non régulier de la partie extérieure provoquant par sa rotation des mouvements d’une butée du second loquet en contact avec une portion dudit profil extérieur.

Selon un mode de réalisation, le premier élément et le second élément sont solidaires en rotation et forme une came centrale multi-gorges.

Selon un mode de réalisation, la came centrale est solidaire de l’engrenage.

Selon un mode de réalisation, le premier élément définit au moins deux états de verrouillage et que le second élément définit au moins deux états de verrouillage.

Selon un mode de réalisation, le premier élément est superposé dans une plan parallèle vis-à-vis du second élément de sorte à définir une pluralité d’angles de fonctionnement définissant chacun un état de verrouillage correspondant à au moins quatre combinaisons de verrouillage.

Selon un mode de réalisation, le premier élément définit au moins deux états de verrouillage et que le second élément définit au moins trois états de verrouillage, un troisième état correspondant à un état cliquet du second loquet.

Selon un mode de réalisation, le premier élément est superposé dans une plan parallèle vis-à-vis du second élément de sorte à définir une pluralité d’angles de fonctionnement définissant chacun un état de verrouillage correspondant à au moins six combinaisons de verrouillage.

Selon un mode de réalisation, le premier loquet est une barre de blocage comprenant une ouverture pour être guidée par les mouvements d’une première goupille d’une part fixée à l’ouverture de la barre de blocage et d’autre part circulant dans une première gorge formée entre le profil intérieur de la première partie extérieure et le profil extérieur de la première came, les mouvements de la première goupille dans la première gorge étant guidés par la rotation de l’engrenage, ladite barre de blocage fixant une liaison glissière entre les deux capots.

Selon un mode de réalisation, le profil extérieur de la couronne extérieure en contact avec la butée du second loquet et la position de la seconde goupille dans la seconde gorge définissent un état de verrouillage du second système de verrouillage.

Selon un mode de réalisation, la rotation de la couronne extérieure entraîne la butée du second loquet de sorte que la au moins une saillie soit engagée dans une ouverture de l’embout retenant ainsi l’embout en position fixe vis-à-vis du boîtier.

Selon un mode de réalisation, la liaison d’attache forme un double « U >> définissant une zone de serrage d’un objet ayant une forme tubulaire ou elliptique, le double « U >> étant formé d’une première partie formant un premier « U >> solidaire du boîtier et d’une seconde partie formant un second « U >> maintenu par des moyens de fixation accessibles depuis l’intérieur du boîtier.

Un autre objet de l’invention concerne un procédé de gestion d’un droit d’accès à un cadenas électronique de l’invention comportant :

Une détection d’un signal d’accès émis dans une zone de proximité du cadenas électronique au moyen d’une interface sans contact ;

Un contrôle d’une donnée d’authentification permettant de déterminer un droit d’accès à un premier système de verrouillage et à un second système de verrouillage ;

Mesure d’une donnée d’accélération d’un accéléromètre dépassant un seuil d’accélération prédéfini ;

Corrélation de la mesure d’accélération et du droit d’accès déterminé précédemment pour générer ou non une consigne de déverrouillage ; déverrouillage automatique du second système de verrouillage lorsque la consigne de déverrouillage est émise.

Avantageusement, le procédé de gestion d’un droit d’accès à un cadenas électronique comporte les différentes caractéristiques décrites dans la présente description se rapportant au mode de fonctionnement du cadenas électronique, de sa commande ou de ses différentes configurations. L’invention concerne en outre un produit programme d’ordinateur comportant des instructions pour l’exécution des étapes d’un procédé de gestion d’un droit d’accès à un cadenas électronique. Avantageusement, ce produit programme d’ordinateur peut un être un calculateur d’un cadenas électronique ou implémenté dans un tel cadenas.

Un autre objet de l’invention concerne un procédé d’engagement d’un service d’accès à un cadenas électronique, comprenant : enregistrement d’un compte client sur un serveur de données distant au moyen d’un équipement comprenant un composant d’accès à un réseau de données ; émission d’une requête d’accès à un service auprès du serveur distant; sélection d’un cadenas électronique donné, le serveur de données référençant une pluralité de cadenas électroniques ; réception d’une clef temporaire d’accès à un cadenas électronique identifié ; émission d’un signal d’accès à l’interface d’accès sans fil d’un cadenas électronique, ledit équipement étant dans une zone de proximité du cadenas électronique.

Selon un mode de réalisation, le procédé d’accès à un service d’accès à un cadenas électronique comprend en outre un procédé d’ouverture de l’invention consécutivement à l’émission du signal d’accès pour le déverrouillage du second système de verrouillage du cadenas connecté. L’invention concerne en outre un produit programme d’ordinateur comportant des instructions pour l’exécution des étapes d’un procédé d’engagement d’un service d’accès à un cadenas électronique. Avantageusement, ce produit programme d’ordinateur peut un être un

Smartphone ou implémenté dans un Smartphone ou tout autre équipement nomade.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent : figure 1 : une représentation de l’usage d’un cadenas dans une situation opérationnelle ; figure 2 : un exemple d’interface pour l’application d’un système de gestion d’un parc de vélos grâce aux cadenas connecté de l’invention ; figure 3 : une vue en perspective d’un mode de réalisation d’un cadenas électronique de l’invention ; figure 4 : un exemple d’une liaison d’attache du cadenas de la figure 3 ; figure 5 : un exemple d’un système de verrouillage du boîtier formant le cadenas électronique de la figure 3 en vue de dessus ; figure 6 : un exemple d’un système de verrouillage du boîtier formant le cadenas électronique de la figure 3 en vue 3D ; figures 7A, 7B, 7C, 7D : des exemples de loquets activables grâce à un système de verrouillage de la figure 5.

Figure 8 : une segmentation de l’espace angulaire d’une came centrale de l’invention.

DESCRIPTION

La figure 1 représente un schéma de principe d’une utilisation possible d’un cadenas connecté de l’invention. Le cadenas de l’invention est indifféremment appelé un cadenas connecté ou un cadenas électronique.

Rendre un objet connecté

Selon un mode de réalisation de l’invention qui est décrit ci-après, le cadenas connecté 10 est positionné sur un vélo 1. Le cadenas connecté forme un boîtier 10’ dans lequel un certain nombre de pièces mécaniques et de composants électroniques coopèrent pour réaliser un cadenas connecté fonctionnel réalisant différentes tâches résolvant les problèmes de l’art antérieur.

Selon d’autres applications, le cadenas connecté 10 peut être associé à d’autres objets permettant de : rendre l’objet connecté, notamment pour une exploitation d’une géolocalisation de l’objet ; sécuriser la liaison entre le cadenas connecté et l’objet lui-même grâce à un premier système de verrouillage empêchant leur dissociation simple par un tiers ; sécuriser l’objet connecté grâce à un second système de verrouillage offrant une attache dans le cas où un utilisateur souhaite attacher l’objet à une partie fixe.

Contexte général d’usage

Selon la figure 1, le cadenas connecté 10 est fixé au vélo 1 au moyen d’une liaison d’attache dont l’accès est protégée par un premier système de verrouillage SV1, non représenté sur cette figure. D’autre part, le cadenas connecté 10 est fixé à un antivol 30, qui dans le cas de la figure 1 forme un « U >>. Le cadenas connecté 10 est fixé à l’antivol 30 grâce à un second système de verrouillage SV2.

La figure 1 représente un cas d’usage de l’invention dans lequel un utilisateur 5 possède un appareil 4 offrant une connexion à un réseau de données. Selon les modes de réalisation de l’invention, l’appareil 4 peut être une tablette, un smartphone, un assistant personnel électronique, un ordinateur ou encore une montre ou un casque. L’appareil 4 comprend des moyens de liaisons sans fil offrant : d’une part une connectivité avec le cadenas connecté grâce à une première liaison ; d’autre part, une connectivité réseau grâce à une seconde liaison avec une antenne 6, une box ou avec tout autre équipement permettant d’accéder à un réseau de données.

Selon un mode de réalisation, la première liaison permet un accès à un réseau de données tel que le réseau internet. Selon un mode de réalisation, la première liaison offre un accès à un réseau tel que les réseaux GSM, 3G, 4G, GPRS, UMTS, LTE, WIFI, WIMAX. Selon d’autres modes de réalisation, l’antenne 6 permet l’accès à d’autres réseaux de données et n’est pas limité aux seuls exemples cités.

Selon un mode de réalisation, la seconde liaison permet d’associer ou d’appairer l’appareil 4 et le cadenas connecté. La seconde liaison de données permet d’offrir une connectivité entre les deux appareils autorisant des transferts de données et l’activation de certains services tels que le la détection de proximité d’un appareil, le réveil d’un composant, le déclenchement d’une alarme, l’ouverture automatique d’un système de verrouillage ou le positionnement d’un tel système dans une position intermédiaire de verrouillage, etc.

Selon différents exemples de réalisation, la seconde liaison peut être une liaison Bluetooth, une liaison wifi ou encore une liaison NFC.

Zone de détection de la proximité d’un utilisateur

Afin d’illustrer l’une de ces options, la figure 1 représente un utilisateur 5 se déplaçant et s’approchant d’une zone 2 définissant un espace autour du vélo dans lequel le cadenas connecté 10 comprend des moyens de détection d’un signal émis par l’appareil 4. Lorsque le cadenas connecté 10 reçoit un signal après avoir détecté la seconde liaison sans fil à l’approche de l’utilisateur 5 à proximité du vélo 10, une action tel qu’un déverrouillage du second système de verrouillage SV2 peut être mis en oeuvre automatiquement. Le déverrouillage peut être engagé après qu’un composant tel qu’un calculateur du cadenas connecté 10 identifie l’utilisateur 5 grâce à la réception d’un identifiant transmis par la seconde liaison. Dans ce dernier cas, l’identifiant est déjà stocké dans une mémoire du cadenas connecté et la comparaison entre les données d’un signal reçu et des données d’un compte utilisateur permet d’engager un tel déverrouillage. Lorsqu’un identifiant est reçu par un signal transmis par une seconde liaison telle qu’une liaison Bluetooth sans que le compte client soit connu du cadenas électronique 10, alors l’invention permet de maintenir le verrouillage du cadenas électronique 10.

Application Web

La figure 1 représente, en outre, des équipements 7 tels que des ordinateurs permettant à une pluralité d’utilisateurs d’accéder à une application WEB hébergée sur un serveur de données distant 8. Une application peut, par exemple, référencer les vélos connectés et offrir une interface permettant de présenter des informations relatives à ces vélos.

La figure 2 représente une carte interactive 9 offrant une géolocalisation d’une pluralité de vélos 1 auxquels sont fixés des cadenas de l’invention 10. La carte interactive permet d’offrir un certain nombre de services, tels que la géolocalisation de vélos, leur modèle, la taille ou la catégorie homme / femme du vélo. En outre, la carte interactive 9 permet d’afficher un certain nombre d’informations relatives à chaque vélo : une fiche de propriétaire, les préférences de lieux où garer le vélo, des prix indicatifs de location, l’état du vélo comme par exemple : « à réparer >>, « fonctionne », ou encore : « léger dysfonctionnement >>.

Lorsqu’un utilisateur est connecté, des services peuvent lui être proposés selon ses droits. Les données utilisateurs peuvent être regroupées dans une base de données selon leurs droits relatifs à leur profil comme par exemple : « simple visiteur >>, « abonné au service >>, « propriétaire de vélo >>.

Selon un mode de réalisation, un serveur de données distant 8 stocke des données d’une population comprend une pluralité de propriétaires et une pluralité d’utilisateurs. Les propriétaires mettent à disposition un ou plusieurs vélo(s) rendu(s) connecté(s) grâce au cadenas de l’invention. Ils ont donc les droits pour verrouiller et déverrouiller les deux systèmes de verrouillage SV1, SV2. Les utilisateurs accèdent aux vélos, les utilisent et peuvent utiliser l’antivol grâce à l’obtention de droits leurs permettant de verrouiller et déverrouiller uniquement le second système de verrouillage SV2.

Caractéristiques du cadenas connecté

Un cadenas connecté de l’invention comprend un ensemble de composants permettant de réaliser une pluralité de fonctions. L’ensemble des composants sont intégrés dans un boîtier 10’ comportant deux capots coopérants ensemble et destinés à être fixés au moyen du premier système de verrouillage SV1.

Un cadenas connecté 10 comprend un dispositif électronique comportant au moins un calculateur, une mémoire et une interface de liaison sans fil. Selon un mode de réalisation, le dispositif électronique comprend les composants électroniques du cadenas de l’invention décrits dans la présente invention, possiblement également la batterie à l’exception des systèmes de verrouillage SV1, SV2. Le moteur est préférentiellement non compris dans le dispositif électronique mais selon u monde de réalisation, il peut l’être.

Batterie

En outre, le dispositif électronique comprend un moyen d’alimentation permettant de rendre le cadenas autonome en énergie pendant une certaine durée. Selon un mode de réalisation, le moyen d’alimentation est une batterie rechargeable, selon un autre mode de réalisation, le moyen d’alimentation est un ensemble de piles. La batterie alimente notamment l’interface de liaison sans fil et le calculateur ainsi que le ou les moteur(s) actionnant les systèmes de verrouillage du cadenas connecté. Le moyen d’alimentation peut être rechargé par un accès au boîtier 10’ formant, par exemple, une ouverture dans le boîtier. Selon un mode de réalisation, la batterie est uniquement accessible par le déverrouillage du premier système de verrouillage SV1 des capots les solidarisant. La batterie peut comprendre une interface de type USB pour être rechargée.

Une mémoire

Le cadenas connecté 10 de l’invention comprend une mémoire dans laquelle sont enregistrées des informations liées à l’identification d’au moins un utilisateur. Un premier utilisateur, appelé le propriétaire, peut être identifié grâce à des données d’un compte propriétaire lui permettant d’obtenir des droits prédéfinis. Selon un mode de réalisation, une étape de configuration ou d’initialisation du cadenas connecté 10 permet de sauvegarder dans la mémoire les données d’un compte propriétaire. Parmi les données du compte propriétaire un identifiant et un mot de passe peuvent être définis. Selon un autre exemple de réalisation, un identifiant et un couple de clefs asymétriques sont définis.

Selon un autre exemple de réalisation, un identifiant du cadenas tel qu’un numéro de série est sauvegardé sur le serveur distant par un propriétaire lors de l’initialisation du cadenas connecté, c’est-à-dire lors de sa déclaration au serveur proposant les services.

Le serveur de données est alors capable de générer une clef temporaire à partir d’une date et de l’identifiant du cadenas lors d’une demande d’un utilisateur pour accéder au vélo. Un utilisateur qui demande l’accès au vélo obtient les droits de verrouillage et de déverrouillage du second système de verrouillage SV2.

La clef temporaire peut être générée pour une durée prédéfinie selon le service choisi par un utilisateur.

Parmi les droits d’un propriétaire, l’invention permet de définir des droits de déverrouillage du premier système de verrouillage SV1 du cadenas connecté 10 de l’invention. La mémoire permet donc de stocker des informations relatives à l’identification d’un propriétaire parmi les autres utilisateurs.

La mémoire comprend une information permettant l’identification d’un utilisateur ayant des droits d’accès au second système de verrouillage SV2 sans avoir accès au premier système de verrouillage SV1. Les informations peuvent être un secret, tel qu’une clef. Selon un mode de réalisation, un secret commun permet de définir les accès au premier et au second systèmes de verrouillage selon l’identifiant de l’utilisateur ou selon une information émise par un utilisateur à destination du cadenas connecté 10.

Calculateur

Selon un mode de réalisation, un premier calculateur est dédié à la gestion de certaines fonctions du cadenas connecté telles qu’une fonction de veille, d’alarme, la gestion des systèmes de verrouillage par la génération de consignes émises au moteur d’actionnement des systèmes de verrouillage ou encore du traitement de certaines données de la batterie.

Selon un mode de réalisation, le premier calculateur est un calculateur déjà intégré dans le composant gérant la liaison sans fil du cadenas connecté, tel qu’un composant Bluetooth.

Accéléromètre

Selon un mode de réalisation de l’invention, le cadenas connecté comprend un accéléromètre permettant de générer un paramètre relatif à l’accélération du cadenas connecté 10 et donc du vélo 1 lorsqu’ils sont fixés l’un à l’autre. La présence d’un accéléromètre permet notamment d’améliorer la sécurité du cadenas connecté de l’invention. Lorsqu’un mouvement est engagé, le paramètre d’accélération est corrélé avec un état de verrouillage du second système de verrouillage SV2 et optionnellement avec le premier système de verrouillage SV1.

Lorsque le second de verrouillage SV2 est dans une position verrouillé et que l’accéléromètre émet un paramètre d’accélération dont la valeur dépasse un seuil prédéfini, une alarme est configurée pour être émise. Selon un exemple de réalisation, une alarme sonore est émise au moyen d’un composant piézoélectrique. Dans ce dernier cas, le cadenas connecté 10 comprend des moyens d’émission d’un signal sonore préconfiguré dont le volume est également prédéfini. Selon un autre mode de réalisation, une alarme radio est émise dans le cas où le cadenas connecté 10 comprend un composant radio permettant d’établir directement une liaison avec un réseau de données. Dans ce cas le propriétaire du vélo peut être averti par l’envoi d’un message, tel qu’un message SMS, sur son appareil 4. Selon un mode de réalisation, différentes alarmes peuvent être émises.

Selon un mode de réalisation, le calculateur corréle également une donnée d’identification reçue d’un signal par la première liaison de données en provenance d’un appareil 4 d’un utilisateur situé à proximité du cadenas connecté 10. Une comparaison de la donnée d’identification et d’une donnée stockée en mémoire permet de valider les droits d’accès au cadenas ou de maintenir le cadenas connecté dans un état verrouillé. Lorsque la comparaison aboutit à l’identification d’un utilisateur ayant des droits d’accès, selon un mode de réalisation, le cadenas connecté engage un déverrouillage du second système de verrouillage SV2. Ainsi, la simple manipulation du vélo auquel est fixé le cadenas connecté 10 permet un déverrouillage du cadenas.

Interface sans fil de proximité

Selon un mode de réalisation, le cadenas connecté 10 comprend une interface d’accès à une première liaison sans fil. Selon un exemple de réalisation, cette interface d’accès comprend un émetteur et un récepteur et un calculateur pour traiter les messages émis et reçus par cette interface. EN outre, cette interface peut comprendre une mémoire. La mémoire du cadenas connecté peut donc être la mémoire de l’interface sans fil lorsqu’elle en possède une.

Selon un mode de réalisation l’interface d’accès à une première liaison sans fil se présente comme un composant Bluetooth ou un composant NFC. L’interface d’accès à une liaison sans fil peut être réveillée par une consigne d’un calculateur générée lorsqu’une accélération dépasse un certain seuil. Dans ce cas, un signal est émis à destination d’un potentiel équipement 4 à proximité du cadenas connecté 10. Lorsqu’une réponse est reçue en provenance de l’équipement 4 et qu’elle comprend des données d’identification valides, alors une consigne peut être générée à partir du calculateur pour désactiver le second système de verrouillage SV2. Le calculateur peut être soit celui de l’interface sans fil, soit un autre calculateur du cadenas connecté 10.

- GPS

Selon un mode de réalisation, le cadenas connecté comprend des moyens de géolocalisation. Selon différents modes de réalisation, un composant GPS, Galileo ou Wifi permet de recevoir au moins une donnée de géolocalisation. Le calculateur du cadenas connecté ou encore le calculateur du composant de géolocalisation est configuré pour émettre une position via la première liaison sans fil à un équipement 4 pour transmettre la position du cadenas connecté à un serveur du réseau. Dans ce cas, l’équipement 4, tel qu’un Smartphone, est configuré pour transmettre cette donnée au travers le réseau de données.

Selon un mode de réalisation, lorsque le cadenas connecté comprend un composant réseau, il peut être configuré pour émettre sa position spontanément à destination d’un serveur de données 8 du réseau à partir d’un point d’accès au réseau.

Lorsque le composant est un composant Wifi, un calculateur du cadenas connecté 10 est configuré pour corréler des informations de différents réseaux wifi à partir d’un algorithme de triangulation afin de définir une position locale du cadenas connecté 10. Dans ce cas de figure, la position du cadenas connecté peut être transmise via un réseau WIFI au serveur de données distant 8.

Moteur

Selon un mode de réalisation, le cadenas connecté comprend au moins un moteur 13 permettant d’activer le verrouillage et le déverrouillage du premier et du second système de verrouillage SV1, SV2.

Selon un mode de réalisation, le cadenas connecté 10 comprend qu’un seul moteur permettant d’activer les deux systèmes de verrouillage SV1, SV2 selon des positions mécaniques des systèmes liées entre elles pour définir différentes configurations de verrouillage et de déverrouillage.

Selon un mode de réalisation, le moteur 13 est un groupe motoréducteur comprenant un petit moteur couplé à un étage de démultiplication qui entraîne lui-même une vis sans fin 14.

Le moteur 13 et la vis sans fin 14 sont agencés pour entraîner une route dentée 21, c’est-à-dire comprenant des dents formant un engrenage pour activer certaines positions du premier et du second système de verrouillage SV1, SV2.

Le moteur 13 est alimenté par le moyen d’alimentation du cadenas connecté 10.

Dispositif électronique

La figure 3 représente un cadenas connecté 10 dont le capot supérieur 12 n’est pas représenté pour la compréhension du mécanisme. Le capot inférieur 11 est représenté. Selon un mode de réalisation de l’invention, le cadenas connecté 10 comprend une première zone 13 adaptée pour recevoir le dispositif électronique.

Selon un mode de réalisation, le dispositif électronique comprend : l’interface sans fil, telle qu’une interface Bluetooth le calculateur, la mémoire, un accéléromètre, une alarme, par exemple une sonde piézoélectrique,

Une horloge, et un composant de géolocalisation, tel qu’un composant GPS, ainsi que les interfaces électroniques des différents composants entre eux.

Selon les modes de réalisation, la batterie peut être agencée dans la zone 13 ou dans la zone adjacente 14. Selon un mode de réalisation, la batterie est comprise dans le dispositif électronique. Dans ce derniers cas, le dispositif électronique est amovible.

Un propriétaire d’un cadenas connecté, qui comprend donc les droits d’accès au premier et au second systèmes de verrouillage SV1, SV2, peut accéder simplement à l’intérieur du boîtier 10’. L’accès à l’intérieur du boîtier est réalisé en désolidarisant les deux capots grâce au déverrouillage du premier système de verrouillage SV1. Le propriétaire accède donc :

Soit à un moyen de fixation d’une attache du boîtier 10’ du cadenas connecté 10 pour le défaire du vélo. Il est alors en mesure de récupérer le boîtier 10’ ;

Soit au dispositif électronique qu’il peut ôter du boîtier tout en laissant le boîtier attaché sur le vélo.

Dans le premier cas, cela permet à un propriétaire de fixer le cadenas connecté à un autre vélo ou un autre objet. Il est aussi possible de remplacer le dispositif électronique par un autre dispositif facilitant ainsi la maintenance du cadenas. Dans le second cas, cela permet de recharger la batterie ou le dispositif électronique lorsque la batterie est intégrée au dit dispositif électronique.

Selon un mode de réalisation, une seconde zone 14 , adjacente à la zone 13, comprend le moteur et les systèmes de verrouillage SV1, SV2.

Systèmes de verrouillage

Dans la suite de la description nous décrivons un premier système de verrouillage SV1 conçu coaxialement à un second système de verrouillage SV2 autour d’un axe A1. Chacun des systèmes de verrouillage comprend une came associée à une partie extérieure formant une enveloppe de guidage, chaque came associée à sa partie extérieure forme une gorge de guidage d’un loquet d’ouverture du système de verrouillage considéré.

Ainsi comme cela est représenté sur la figure 6, le premier système de verrouillage SV1 comprend une première came C1 associée à une première partie extérieure PE1 formant une première gorge G1. La première gorge G1 est adaptée au guidage d’un premier loquet L1 d’ouverture du premier système de guidage SV1.

Identiquement le second système de verrouillage SV2 comprend une seconde came C2 associée à une seconde partie extérieure PE2 formant une première gorge G2. La seconde gorge G2 est adaptée au guidage d’un second loquet L2 d’ouverture du second système de guidage SV2. En outre, une couronne extérieure C3 comportant un profil non régulier et correspondant au profil extérieur de la seconde partie extérieure PE2 du second système de verrouillage SV2 permet d’actionner le second système de verrouillage selon un état de verrouillage donné en fonction de la position angulaire.

Second système de verrouillage SV2

Le second système de verrouillage SV2 comprend un dispositif mécanique L2, appelé loquet L2, entraîné par le moteur 13, par exemple au moyen d’une vis sans fin 14. L’actionnant du loquet L2 permet d’actionner différentes positions de verrouillage.

Le second système de verrouillage SV2 est conçu pour maintenir au moins un embout 31 formant l’extrémité d’une pièce 30 à l’intérieur du boîtier 10’. L’embout 31 pénètre librement dans une première ouverture 01 du boîtier 10’ et est retenu par un dispositif mécanique maintenant l’embout 31 à l’intérieur du boîtier 10’. Le cadenas connecté de l’invention comprend au moins une ouverture 01 pour recevoir un premier embout 31. Selon un autre mode de réalisation, le cadenas connecté 10 comprend deux embouts 01, 02 permettant de recevoir deux embouts, par exemple formant un antivol en forme de « U >>. D’autres variantes permettent de définir un cadenas connecté comportant une pluralité d’ouvertures pour recevoir différents embouts. Cette dernière possibilité permet de concevoir des cadenas complexes ou de fixer différents degrés de liberté d’une pièce 30.

Selon un mode de réalisation, l’embout 31 possède une aspérité formant une irrégularité à sa surface. L’invention permet de déterminer un second loquet L2 du second système de verrouillage SV2 permettant de retenir l’embout 31 grâce à l’exploitation de cette aspérité. Lorsque l’aspérité est une ouverture ou un trou ou encore forme une butée intérieure formant un creux à la surface de l’embout, alors le loquet L2 comprend au moins une saillie 43 telle que celle de l’exemple représenté à la figure 7A.

Selon un autre mode de réalisation non représenté, l’embout comprend une aspérité définissant une saillie à sa surface ou une encoche dépassant de la surface de l’embout. Dans ce cas de figure, l’ouverture 01 comprend une forme adaptée au passage de la saillie. Dans ce mode de réalisation le loquet L2 comprend une ouverture ou un trou adapté à coopérer avec la saillie de l’embout et permettant de retenir ce dernier en position fixe dans le cadenas connecté 10.

Le second loquet L2 comprend une ouverture 41 permettant de solidariser une goupille ou un pion P2 circulant dans la seconde gorge G2. Le second loquet L2 comprend une ouverture 44 permettant le passage d’une pièce offrant un axe de rotation du loquet. Ainsi, le loquet L2 évolue selon un mouvement de rotation autour de l’axe de l’ouverture 44, les mouvements étant commandés par les mouvements de la goupille maintenue dans l’ouverture 41 et circulant dans la gorge G2. La pièce L2 est conçue sur deux épaisseurs de sorte qu’une butée 46, dans un plan superposé au plan comprenant l’ouverture 41, offre un moyen de maintien du loquet dans une position de fermeture du second système de verrouillage SV2. Une couronne extérieure C3 représentée à la figure 6 et à la figure 8 permet de piloter les mouvements de la butée 46 par l’application d’une force de contact appliquée grâce aux mouvements de la couronne extérieure C3. La butée 46 permet donc d’engager le verrouillage du second système de verrouillage SV2. Dans ce cas, une seconde saillie 43 est alors maintenue au contact d’une seconde aspérité de l’embout 31. La couronne extérieure C3 comprend des ouvertures circonférentielles agencées de sorte à soit libérer la butée 46 en position de déblocage de l’embout, soit maintenir la butée 46 de sorte à engager les deux saillies 42 et 43 dans les aspérités de l’embout 31 pour le fixer au boîtier 10’.

La position angulaire de la couronne C3 extérieure est commandée par une consigne du moteur.

Dans tous les modes de réalisation, les aspérités de l’embout 31 sont exploitées pour le retenir à l’intérieur du cadenas connecté 10 soit dans une position dite « cliquet >>, soit dans une position verrouillée. La position cliquet du second système de verrouillage SV2 permet à un embout 31 de rentrer dans au moins une ouverture 01 du cadenas connecté 10 mais ne permet pas de libérer l’embout 31 du cadenas. L’appellation « cliquet >> fait référence au principe portant le même nom et permettant un mouvement d’un objet dans un sens tout en retenant son mouvement dans le sens opposé. La position verrouillée du second système de verrouillage SV2 empêche l’embout 31 de rentrer et de sortir du cadenas connecté 10.

Dans un mode de réalisation le moteur permet d’activer le premier système de verrouillage SV2 de sorte que loquet L2 change de position pour engager une position de verrouillage ou de déverrouillage ou encore de une position cliquet.

Dans le mode de réalisation dans lequel le loquet L2 comprend deux saillies pour coopérer avec deux trous à la surface de l’embout 31. Une première saillie 42 et une seconde saillie 43 assurent la fermeture/ le verrouillage ou le maintien dans une position cliquet du loquet L2 dans l’embout 31. Dans la suite de la description, nous décrirons le cas où le loquet L2 comprend une ou plusieurs saillies et l’embout un ou plusieurs trous et non la configuration inverse.

La butée 46 en contact avec la couronne circonférentielle C3 dont le profil est irrégulier permet le passage d’une position cliquet à une position verrouillée du second système de verrouillage SV2. En effet, la couronne extérieure C3 comme cela est représentée sur la figure 8 comprend un profil permettant d’entrainée la butée 46 vers l’embout. Le loquet L2 est donc maintenu dans une position de verrouillage du second système de verrouillage SV2. L’embout qui est inséré dans le trou 01 ne peut plus sortir. Si un utilisateur cherche à insérer un embout 31 dans une ouverture 01 dans cette position, il ne pourra pas enfoncer l’embout 31 puisqu’il butera sur les dents 42, 43. Dans cette configuration-là, le ressort de rappel ne pourra plus permettre un mouvement du second loquet L2.

Lorsque deux saillies 42, 43, ou dents, sont engagées dans deux trous de l’embout 31 avec un maintien de la butée en position « haute >> au regard du dessin, cela permet de définir une position verrouillé. Lorsqu’aucune saillie n’est engagée dans aucun trou de l’embout 31, cela permet de définir une position de déverrouillage de l’embout 31 qui est libre d’être retirée de l’ouverture 01.

Selon un mode de réalisation, le loquet L2 est activé selon un mouvement obtenu grâce à la circulation d’une goupille solidaire dudit loquet L2 lorsque la gorge G2 est en mouvement. L’invention offre une configuration dans laquelle la forme extérieure de la couronne C3 et la forme de la gorge G2 permettent de coopérer pour définir les différents états de verrouillage du second système de verrouillage SV2 : verrouillé, cliquet, déverrouillé.

Les figures 5 et 6 permettent de représenter un mode de réalisation de l’invention. Le second système de verrouillage SV2 comprend une gorge de guidage G2 agencée entre une seconde came C2 et une partie extérieure P2. La forme de la gorge de guidage G2 et la forme de la couronne extérieure C3 sont conçues pour entraîner le jeton dans différentes positions permettant de : libérer uniquement la saillie 42 de l’aspérité de l’embout 31 ; libérer les deux saillies 42 et 43 des deux aspérités de l’embout 31 ; maintenir les deux saillies au contact des deux aspérités de l’embout 31, grâce au maintien de la butée 46 qui est assurée par la couronne extérieure C3

La gorge G2 comprend des portions plus larges, notées G2I sur la figure 8, qui permettent une latitude de mouvements de la goupille P2 dans la gorge G2 dans la position cliquet. En effet, lorsque l’on enfonce un embout 31 dans une ouverture 01, 02, en position cliquet, le loquet L2 est capable de se mouvoir de sorte que les dents 42, 43 sous l’effort e l’embout 31 soient repousser, le loquet L2 étant alors en mouvement de rotation autour de l’axe du trou 44. Le ressort de rappel R1 permet de ramener ensuite les dents 42, 43 dans les trous/ les aspérités de l’embout 31 grâce à la force de rappel du ressort. En conséquence, la position cliquet autorise un mouvement du loquet L2 permettant l’insertion d’un embout 31 dans l’ouverture 01, 02 tout en empêchant le mouvement inverse visant à extraire l’embout 31 de l’ouverture 01,02.

Ces différentes positions peuvent être engagées par une rotation du moteur qui fera tourner, par l’intermédiaire d’une vis sans fin, une roue dentée solidaire de la seconde came C2 et de la partie extérieure PE2.

Le second loquet L2 comprend une ouverture extrémale 44 permettant d’être fixée à l’intérieur du boîtier 10’. Cette ouverture 44 permet le passage d’une pièce permettant une rotation du second loquet L2 autour de l’axe de cette ouverture. Selon un mode de réalisation représenté à la figure 7C, un ressort de rappel R1 permet de ramener le second loquet I2 dans une position par défaut de fermeture du second système de verrouillage SV2.

Ainsi, le bras 45 du loquet L2 effectue des mouvements permettant d’insérer ou retirer les saillies dans les aspérités de l’embout 31 tout en subissant une force de rappel pour maintenir le ressort dans les aspérités de l’embout 31. Selon un mode de réalisation, les saillies 42, 43 forment des dents.

Le Loquet L2 empêche donc la sortie d’un câble dont l’embout est inséré dans l’ouverture 01 par insertion de ses dents dans les rainures ou les ouvertures de l’embout du câble.

La pression d’un câble tentant de sortir s’exerce sur les dents de telle manière que: - la résultante des efforts sur le loquet L2 par rapport à l’axe de rotation tende à resserrer le loquet contre l’extrémité du l’embout 31 du câble. - les surfaces de contact des dents présentent une orientation telle que l’appui sur celles-ci tend à les engager plus profondément dans les ouvertures de l’embout du câble.

Cinématique L2 D’un point de vue cinématique des mouvements, le second loquet L2 est mobile autour de son axe de rotation et contraint dans les autres degrés de liberté grâce à seconde gorge dans laquelle la goupille est limitée dans ses mouvements. Une culée en pied du loquet L2 peut renforcer l’action de l’axe de rotation dans la résistance au déplacement du loquet sollicité en translation par une traction sur l’embout 31 lorsqu’une tentative de sortie de l’embout est opérée.

Le Loquet L2 est mu par 2 dispositifs: - une butée 46 glissant sur l’extérieur de la couronne extérieure C3 pour engager la fermeture du loquet L2 contre l’embout 31. Cette butée 46 est robuste et doit permettre de transmettre les éventuels efforts d’une tentative de violation du cadenas connecté 10. - une goupille de guidage permet le même mouvement vers le sens de fermeture que la butée 46, en plus d’offrir un mouvement d’ouverture. La goupille circulant dans la seconde gorge G2 recule et entraîne le loquet L2. A noter que le recul de cette goupille se fait plus tard que le recul de la came sur la butée 46, offrant une période de déplacement libre pour le loquet L2 qui ne sera plus soumis qu’au ressort de rappel R1, ce qui correspond à l’état cliquet. premier système de verrouillage SV1

Le premier système de verrouillage permet de solidariser les deux capots l’un avec l’autre. Selon un mode de réalisation, les deux capots réaliser une liaison glissière de sorte à se déplacer l’un vis-à-vis de l’autre selon un mouvement de translation. Afin de réaliser cette liaison glissière des rainures peuvent être réalisées à l’intérieur du capot inférieur le long du boîtier 10’ de sorte que le capot supérieur s’insère dans la rainure de part et d’autre du boîtier.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le premier système de verrouillage SV1 comporte un loquet L1 amovible se déplaçant de sorte à bloquer ou libérer la liaison glissière entre les deux capots. Les mouvements du loquet amovible sont entraînés grâce aux commandes du moteur.

Selon un mode de réalisation, le premier système de verrouillage SV1 comprend un premier loquet L1 représenté à la figure 7B. Ce mode de réalisation propose un exemple de loquet formant une barre parallélépipédique ayant une ouverture extrémale 45. L’ouverture 45 permet d’insérer la goupille P2 qui est en mouvement dans la première gorge G1. Le premier loquet L1 effectue des mouvements permettant d’insérer ou retirer son autre extrémité dans une ouverture ou un trou commun des deux capots. DE manière préférentielle, le trou de transperce pas le boîtier de sorte qu’on limite les accès au cadenas connecté 10 de l’extérieur.

La figure 5 représente un exemple de réalisation dans lequel le loquet L1 est enfoncé dans une portion 12’ du capot 12 et dans une portion 11 ’ du capot 11. Les portions présentes des espaces dans les capots permettant de les solidariser en bloquant la liaison glissière.

Selon un mode de réalisation, les capots coopèrent au moyen d’une liaison glissière formée par exemple par un rail agencé sur un premier capot coopérant avec une rainure du second capot.

La figure 6 permet de représenter la gorge G1 formée par la forme intérieure de la première came C1 et de la forme intérieure la première partie extérieure PE1 formant une enveloppe autour de la première came C1. Une goupille P1 solidarisée au premier loquet L1 circule dans le gorge G1 en fonction des mouvements de rotation de la première came C1 et de la première partie extérieure PE1. La goupille P1 est maintenue dans le premier loquet L1. Elle peut être insérée par frettage dans la pièce tout comme la goupille P2 du second loquet L2.

Dans le présent mode de réalisation, le second loquet peut atteindre deux positions : une position de verrouillage et une position de déverrouillage des capots entre eux.

Solidarisation des deux systèmes de verrouillage L’invention permet de solidariser les deux systèmes de verrouillage par un dispositif 20, appelé came centrale multi-gorges ou encore « came centrale >>, formé de la superposition des deux systèmes de verrouillage dans des plans parallèles. La came centrale comprend la première came C1, la première gorge G1, la première partie extérieure PE1, la seconde came C2, la seconde partie extérieure PE2 et la seconde gorge G2, ainsi que la couronne extérieure C3. Selon un mode de réalisation, on peut considérer que la route dentée 21 fait partie de la came centrale 20.

La came centrale 20 tourne sur son axe sous l’effet de la motorisation évoquée précédemment. Cette motorisation implique un bord cranté tel un engrenage, également appelé roue dentée, pour accepter le contact avec la vis sans fin, ou avec un pignon dans une solution variante.

La came centrale 20 présente un fond plat permettant un appui sans jeu sur le fond du boîtier 10’. Etant donné que la came centrale 20 peut reprendre les efforts d’une tentative d’ouverture forcée via le loquet L2, celle-ci ne doit laisser aucun jeu susceptible de la fragiliser.

La came centrale 20 présente une première surface de contact extérieure via la couronne extérieure C3 permettant de pousser le loquet L2 dans sa position fermée. Quand cette surface extérieure tourne, le loquet L2 arrive dans une position libéré et peut reculer.

La came centrale 20 présente ensuite une gorge G2 offrant différentes positions du loquet L2 grâce aux mouvements de la goupille P2. Une zone plus large dans cette gorge G2 permet à la goupille de prendre plusieurs positions, soit haute soit basse, ce qui correspond au mode “Cliquet” évoqué précédemment.

Enfin, surélevée par rapport à la seconde gorge G2, une dernière piste commande l’ouverture / fermeture du boîtier, en guidant la goupille de la barre de blocage du capot. Cette surélévation correspond à l’épaisseur du bras du loquet qui vient chercher son guidage dans sa gorge associée.

Sur la figure 6, la première gorge G1 et la seconde gorge G2 sont superposées dans des plans parallèles de sorte que les mouvements des goupilles P1, P2 sont compris respectivement dans deux plans parallèles. Selon un mode de réalisation, les mouvements des deux loquets L1, L2 sont donc également provoqués dans deux plans parallèles. A cet effet, les deux cames C1, C2 et respectivement leur partie extérieure associée PE1, PE2 sont montées de manière superposée. Ainsi, la première came C1 et la première partie extérieure sont agencés sur le bâti de la seconde came C2. Un avantage de cette disposition est d’utiliser qu’un seul moteur entraînant la seconde came C2 et par conséquent entraînant la première came, ainsi que leur partie extérieure associée PE1, PE2 et la couronne extérieure C3.

La couronne extérieure C3 et la seconde came C2 sont montées sur la roue dentée 21 qui est elle-même entraînée en rotation par le moteur. Ainsi, la came centrale forme une seule entité dont la rotation est entraînée par le moteur.

Configuration du moteur

Selon un mode de réalisation, le calculateur est configuré pour générer des consignes d’engagement du moteur de manière à définir des angles de rotation prédéfinis de la roue dentée 21, également considéré plus généralement comme un engrenage.

La figure 8 représente un exemple de réalisation représentant une segmentation de l’orientation angulaire des cames C1, C2 de sorte à permettre différentes configurations d’ouverture et de fermeture des systèmes de verrouillage SV1, SV2 de l’invention. Les orientations des cames ainsi que leur partie extérieure PE1, PE2 associée sont définies selon une consigne activant le moteur et la rotation de la roue dentée 21. On rappelle que le moteur dans un mode de réalisation engage la rotation de la roue dentée par l’intérimaire d’une vis sans fin. D’autres modes de réalisation sont possibles.

Dans cet exemple, le second loquet L2 comprend une aspérité 46 permettant d’engager la position de verrouillage du second système de verrouillage SV2. La butée 46 est entraînée grâce à la rotation d’une couronne extérieure C3 comportant un profil non régulier et solidaire en rotation de la roue dentée 21. Le profil non régulier de la couronne extérieure C3 est obtenu, par exemple, au moyen d’au moins une portion 51 de la couronne extérieure C3 ayant un diamètre supérieur à un autre portion 52 de ladite couronne. La figure 8 représente un exemple de réalisation dans lequel quatre portions dont les diamètres adjacents sont différents. La partie noire extérieure forme la couronne extérieure ayant de portions de diamètre différents. Selon un mode de réalisation, la jonction entre deux portions est assurée par une portion intermédiaire 53 dont le diamètre évolue entre celui de la portion 51 et celui de la portion 52. Cette portion dessine une pente permettant de réaliser un profil extérieur de la couronne extérieure C3 non régulier et dont les portions aux diamètres différents sont jointes progressivement. Cette portion intermédiaire permet en outre d’appliquer un effort progressif sur la butée 46 du second loquet de sorte que le loquet permet un verrouillage progressif du second système de verrouillage SV2.

Par ailleurs, cette portion intermédiaire permet de limiter les efforts du moteur pour entraîner la butée et donc le loquet L2 en position de verrouillage.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la came centrale 20 comprend un agencement des cames C1, C2 et des parties extérieures PE1, PE2 et une forme des gorges G1, G2 de sorte à former des positions d’engagement des loquets L1, L2 dans différents états.

Selon un mode de réalisation, une configuration des cames C1, C2, des gorges G1, G2 et des parties extérieures PE1, PE2 permet de segmenter l’espace angulaire en des portions angulaires sensiblement égales et définissant chacune une configuration d’ouverture, de fermeture ou d’état cliquet des systèmes de verrouillage SV1, SV2. Lorsque le second système de verrouillage SV2 comprend une position intermédiaire cliquet, l’ensemble des combinaisons possibles de verrouillage définit 6 états de verrouillage :

Un premier état est défini par un embout fixé et un capot fermé, c’est-à-dire le SV2 verrouillé et le SV1 verrouillé ;

Un second état est défini par un embout cliquet et un capot fermé, c’est-à-dire le SV2 cliquet et le SV1 verrouillé ;

Un troisième état est défini par un embout libre et un capot fermé, c’est-à-dire le SV2 déverrouillé et le SV1 verrouillé ;

Un quatrième état est défini par un embout libre et un capot ouvert, c’est-à-dire le SV2 déverrouillé et le SV1 déverrouillé ;

Un cinquième état est défini par un embout cliquet et un capot ouvert, c’est-à-dire le SV2 cliquet et le SV1 déverrouillé ;

Un sixième état est défini par un embout fixé et un capot ouvert, c’est-à-dire le SV2 verrouillé et le SV1 déverrouillé.

La géométrie des gorges est donc dictée par l’usage du cadenas connecté 10 et donc de ses 6 différents modes de fonctionnement.

Selon un mode de réalisation, le cadenas connecté 10 comprend deux loquets L2 et deux loquets L1 formant chacune une barre de blocage des capots. Dans ce mode de réalisation, les symétries du système imposent une organisation de la came centrale 20 pour offrir les différents modes de verrouillage possibles. La came centrale 20 présente donc une symétrie centrale. La description du fonctionnement d’un côté de 180° de la came centrale 20 décrit donc aussi l’autre partie de l’espace formée de l’angle complémentaire de 180°.

Il y a 6 états possibles, décrits plus haut et on considère, du fait de la symétrie que ces états sont doublés. En conséquence, 12 positions angulaires peuvent être définies selon un exemple de réalisation. Chacune de ses positions correspond donc à une position de la came centrale 20 dans une portion angulaire de 30°.

Selon un mode de réalisation, les goupilles de guidages P1, P2 font approximativement 1/36 du tour de la came centrale 20, et ont besoin d’espaces de transition entre les 12 différents états.

Selon un mode de réalisation représenté à la figure 8, la came est donc divisée comme suit : 36 secteurs de 10° sont segmentés par groupe de 3 œ qui permet d’obtenir 12 états de verrouillage. Dans chacun de ces groupes, une portion angulaire de 10° est consacrée à l’état souhaité de verrouillage et les deux autres portions angulaires de 10° offrent une latiLide à la transition avec l’état suivant.

Lorsque l’embout 31 est fermé et que le capot est fermé, la couronne extérieure C3 pousse le second loquet L2 vers l’extérieur par l’intermédiaire de la portion 51 repoussant la butée 46. Le sens « vers l’extérieur de la came >> est le sens visant à faire s’éloigner l’extrémité du loquet L2 de la came centrale 20. L’état capot fermé signifie que les deux capots sont fixés l’un à l’autre grâce au premier système de verrouillage SV1.

La goupille P2 est alors également éloignée du centre de la came centrale 20 en position de fermeture. Dans ce cas la came C2 est entraînée en rotation ainsi que la came C1. Dans cette position, les goupilles P1 et P2 sont à leurs positions les plus excentrées du centre de la came centrale 20 sur la figure 8, c’est-à-dire le plus proche de la partie intérieure du boîtier 10’.

La barre de blocage, ou le premier loquet L1, est poussée par la goupille P1, en position fermée.

Lorsque l’embout 31 est cliquet et le capot est fermé, la couronne extérieure C3 s’oriente de sorte à libérer la butée 46. La butée est en vis-à-vis d’une portion 52 de la couronne extérieure C3 ayant un diamètre plus petit que celui de la portion 51. La seconde gorge G2 tourne également et la goupille P2 y circule. Rien n’entraine ni la goupille P2 ni le loquet L2 à sortir de la position cliquet. Le loquet L2 reste en position haute, c’est-à-dire dans la position la plus excentrée vis-à-vis du centre de la came centrale 20. Le second loquet n’effectue pas à priori de rotation autour de son axe au niveau de l’ouverture 44, puisqu’il est maintenu par l’action du ressort de rappel R1. La rotation du loquet L2 peut alors être engagée que si l’embout 31 est enfoncé dans l’ouverture 01 et que le second système de verrouillage est en position cliquet. Dans cette configuration la première gorge G1 est toujours orientée de telle sorte à maintenir la goupille P1 éloignée du centre de la came centrale 20. En conséquence, les capots du boîtier 10’ sont maintenus solidaires, c’est-à-dire fermés.

Lorsque la gorge G2 entraîne dans sa rotation la goupille P2 vers le centre de la came centrale 20, elle engage l’ouverture du loquet L2. L’embout 31 est alors libre, c’est-à-dire non retenu par les dents du loquet L2. En effet, le loquet L2 a effectué une rotation sous l’effort de la rotation de la came centrale entraînant la goupille P2 vers le centre de la came centrale. En revanche, la goupille P1 est toujours maintenue approximativement à la même distance du centre de la came centrale 20 et les capots sont donc toujours maintenus en position fermée.

Lorsque la seconde gorge G2 continue à tourner sous l’effet de la rotation de la roue dentée, elle entraîne ensuite la goupille P2 vers le centre de la came centrale 20. Ceci entraîne également un mouvement de la première goupille P1 vers le centre de la came centrale 20. La barre de blocage, soit le premier loquet L1, est alors entraînée selon un mouvement de translation permettant son désengagement dans les trous des capots 11, 12. Les capots se libèrent alors de leur liaison les fixant l’un à l’autre et la liaison glissière entre deux capots est libre.

Lorsque la première came C1 continue sa rotation, les capots 11,12 restent en position ouverte étant donné la position de la goupille P1 rapprochée du centre de la came centrale 20. La seconde gorge G2 s’élargit et revient donc en configuration cliquet.

Lorsque la première gorge G1 est orientée de sorte que sa dimension la plus longue est sensiblement parallèle au second loquet L2, les capots 11,12 restent ouverts l’un vis-à-vis de l’autre.

La butée 46 est maintenue en contact de la surface extérieure de la couronne extérieure C3. Le loquet L2 maintient alors à nouveau l’embout 31 dans une position verrouillée.

Accès à l’attache intérieure

Lorsque le boîtier 10’ est en position ouverte, c’est-à-dire que les capots inférieurs et supérieurs 11, 12 ne sont plus rendus solidaires par le premier système de verrouille SV1, il est possible d’accéder à une fixation de la liaison d’attache.

La figure 4 représente un exemple de réalisation de la liaison d’attache du cadenas connecté 10. La liaison d’attache est formée par deux parties U1, U2. Selon un exemple de réalisation chaque partie forme un « U >>. Les deux parties formant chacune un U sont rendues solidaires grâce deux vis 16. Les deux parties formant un U comprennent un perçage 17 pour l’insertion et le vissage des deux vis. Selon un exemple de réalisation, les deux parties U1, U2 s’encastrent l’une dans l’autre selon la flèche 19 représentée à la figure 4. Par exemple, la partie inférieure U2 comprend une largeur plus petite que la largeur de la partie U1. Les deux U peuvent former une portion cylindrique de différents rayons de sorte qu’ils coopèrent mécaniquement. La surface latérale extérieure de la partie U2 étant alors en contact avec la surface latérale intérieure de la partie U1.

Chacune des vis 16 est accessible grâce à l’ouverture du boîtier 10’. Ainsi le cadenas connecté 10 peut être attaché à un objet ayant une portion 3, par exemple présentant une section tubulaire ou elliptique.

Selon d’autres modes de réalisation, le système d’attache U1, U2 peut être maintenu par d’autres moyens de fixation tels qu’une charnière ou un système de clippage des deux parties formant un U.

Selon d’autres modes de réalisation, les deux parties U1, U2 formant l’attache du cadenas connecté 10 coopèrent pour former une zone d’attache parallélépipédique ou encore toute autre forme s’adaptant à une portion d’un objet que l’on souhaite rendre connecté par un tel cadenas électronique.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Cadenas électronique (10) comprenant un boîtier (10’) sécurisé destiné à former une zone d’accès à une liaison (16) d’une attache (U1, U2) du cadenas, ledit boîtier comprenant un premier et un second capots (11, 12) destinés à coopérer ensemble, ledit boîtier (10’) comprenant au moins une ouverture (01, 02) destinée à recevoir un embout (31), caractérisé en ce que le boîtier (10’) comprend : un premier système de verrouillage (SV1) du premier capot (12) avec le second capot (11), ledit premier système de verrouillage (SV1) comprenant un premier élément (C1, PE1, G1) entraîné en rotation selon un premier axe (A-ι) par un premier moteur (13) alimenté par une alimentation (B), ladite rotation du premier élément (C1, PE1, G1 ) actionnant au moins un premier loquet (L1) solidarisant les deux capots l’un à l’autre, au moins une position angulaire du premier élément (C1) définissant un état de verrouillage du premier capot (10) avec le second capot (11 ) et ; un second système de verrouillage (SV2) permettant de maintenir un embout (31) inséré dans ladite au moins une ouverture (01, 02) dans une position fixe, le second système de verrouillage (SV2) comprenant un second élément (C2, PE2, G2, C3) entraîné en rotation selon le premier axe (A-ι) par le premier moteur (M), la rotation du second élément (C2) actionnant au moins un second loquet (L2), au moins une position angulaire du second élément (C2) définissant un état de verrouillage de l’embout (31), Une interface d’accès à une liaison sans fil apte à recevoir une donnée d’authentification permettant d’activer automatiquement le premier moteur (13) pour atteindre une combinaison d’un état donné de verrouillage de l’embout (31) et d’un état donné de verrouillage des capots (11,12).
2. 2. Cadenas électronique (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second loquet (L2) comprend au moins une saillie (42, 43) permettant de retenir un embout (31) ayant une aspérité.
3. 3. Cadenas électronique (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moteur (13) actionne une vis sans fin (14) entraînant en rotation un engrenage (21) entraînant les premiers et seconds éléments (C1, C2, C3).
4. 4. Cadenas électronique (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1 ) comprend : une première came (C1), une première partie extérieure (PE1) associée à la première came (C1) pour former une première gorge (G1) dans laquelle circule une première goupille (G1) solidaire du premier loquet (L1), la rotation du premier élément (C1, PE1, G1) engageant un déplacement de la première goupille (G1) dans la première gorge (G1) ; et en ce que le second élément (C2, PE2, G2, C3) comprend : une seconde came (C2), une seconde partie extérieure (PE2) associée à la seconde came (C2) pour former une seconde gorge (G2) dans laquelle circule une seconde goupille (G2) solidaire du second loquet (L2), ainsi qu’une couronne extérieure (C3) définissant un profil extérieur non régulier de la partie extérieure (PE2) provoquant par sa rotation des mouvements d’une butée (46) du second loquet (L2) en contact avec une portion dudit profil extérieur.
5. 5. Cadenas électronique (10) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1 ) et le second élément (C2, PE2, G2, C3) sont solidaires en rotation et forme une came centrale (20) multi-gorges.
6. 6. Cadenas électronique (10) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la came centrale (20) est solidaire de l’engrenage (21).
7. 7. Cadenas électronique selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1) définit au moins deux états de verrouillage (F1, 01) et que le second élément (C2, PE2, G2, C3) définit au moins deux états de verrouillage (F2, 02).
8. 8. Cadenas électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1) est superposé dans une plan parallèle vis-à-vis du second élément (C2, PE2, G2, C3) de sorte à définir une pluralité d’angles de fonctionnement définissant chacun un état de verrouillage correspondant à au moins quatre combinaisons de verrouillage (F1/F2, 01/F2, F1/02, 01/02).
9. 9. Cadenas électronique selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1) définit au moins deux états de verrouillage (F1, 01) et que le second élément (C2, PE2, G2, C3) définit au moins trois états de verrouillage (F2, 02, C2), un troisième état correspondant à un état cliquet (C2) du second loquet (L2).
10. 10. Cadenas électronique selon la revendication 9, caractérisé en ce que le premier élément (C1, PE1, G1) est superposé dans une plan parallèle vis-à-vis du second élément (C2, PE2, G2, C3) de sorte à définir une pluralité d’angles de fonctionnement définissant chacun un état de verrouillage correspondant à au moins six combinaisons de verrouillage (F1/F2, 01/02, F1/02, 01/F2, F1/C2, 01/C2).
11. 11. Cadenas électronique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier loquet (L1) est une barre de blocage comprenant une ouverture (45) pour être guidée par les mouvements d’une première goupille (P1) d’une part fixée à l’ouverture (45) de la barre de blocage (L1) et d’autre part circulant dans une première gorge (G1) formée entre le profil intérieur de la première partie extérieure (PE1) et le profil extérieur de la première came (C1), les mouvements de la première goupille (P1 ) dans la première gorge (G1 ) étant guidés par la rotation de l’engrenage (21), ladite barre de blocage (L1) fixant une liaison glissière entre les deux capots (11,12).
12. 12. Cadenas électronique selon l’une quelconque des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que le profil extérieur de la couronne extérieure (C3) en contact avec la butée (46) du second loquet (L2) et la position de la seconde goupille (P2) dans la seconde gorge (G2) définissent un état de verrouillage du second système de verrouillage (SV2).
13. 13. Cadenas électronique selon l’une quelconque des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que la rotation de la couronne extérieure (C3) entraîne la butée (46) du second loquet (L2) de sorte que la au moins une saillie (42, 43) soit engagée dans une ouverture de l’embout (31) retenant ainsi l’embout (31) en position fixe vis-à-vis du boîtier (10’).
14. 14. Cadenas électronique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison d’attache (U1, U2) forme un double « U >> définissant une zone de serrage d’un objet ayant une forme tubulaire ou elliptique, le double « U >> étant formé d’une première partie (U1) formant un premier « U >> solidaire du boîtier et d’une seconde partie (U2) formant un second « U » maintenu par des moyens de fixation accessibles depuis l’intérieur du boîtier (10’).
15. 15. Procédé de gestion d’un droit d’accès à un cadenas électronique selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte : Une détection d’un signal d’accès émis dans une zone de proximité du cadenas électronique au moyen d’une interface sans contact ; Un contrôle d’une donnée d’authentification permettant de déterminer un droit d’accès à un premier système de verrouillage (SV1) et à un second système de verrouillage ; Mesure d’une donnée d’accélération d’un accéléromètre dépassant un seuil d’accélération prédéfini ; Corrélation de la mesure d’accélération et du droit d’accès déterminé précédemment pour générer ou non une consigne de déverrouillage ; déverrouillage automatique du second système de verrouillage (SV2) lorsque la consigne de déverrouillage est émise.
16. 16. Procédé d’engagement d’un service d’accès à un cadenas électronique (10) selon l’une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu’il comprend : enregistrement d’un compte client sur un serveur de données distant au moyen d’un équipement (4) comprenant un composant d’accès à un réseau de données ; émission d’une requête d’accès à un service auprès du serveur distant (8) ; sélection d’un cadenas électronique (10) donné, le serveur de données référençant une pluralité de cadenas électroniques (10); réception d’une clef temporaire d’accès à un cadenas électronique identifié ; émission d’un signal d’accès à l’interface d’accès sans fil d’un cadenas électronique, ledit équipement (4) étant dans une zone de proximité du cadenas électronique (10).
17. 17. Procédé d’accès à un service d’accès à un cadenas électronique (10) selon la revendication 16, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un procédé d’ouverture selon la revendication 15 consécutivement à l’émission du signal d’accès pour le déverrouillage du second système de verrouillage (SV2) du cadenas connecté (10).