FR3038438A1 - Dispositif d'etiquette lumineuse, systeme de recipient equipe d'un tel dispositif et procede de fabrication associe - Google Patents

Abstract

Dispositif d'étiquette lumineuse, système de récipient équipé d'un tel dispositif et procédé de fabrication associé. L'invention concerne un dispositif d'étiquette lumineuse comprenant un support (1) réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, ledit support (1) comportant d'une part une face interne destinée à être apposée sur un récipient (3) et d'autre part une face externe (4) opposée, ledit dispositif comprenant une source lumineuse (5) agencée de manière à éclairer la tranche du support (1), et étant caractérisé en ce que le support (1) présente au moins une portion dont l'épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section (7) de ladite portion jusqu'à une seconde section (8) opposée de ladite portion, et en ce que la source lumineuse (5) est agencée pour éclairer ladite première section (7) de façon à illuminer la face externe (4) par conduction de la lumière depuis la première section (7) vers la deuxième section (8). Dispositifs d'étiquettes lumineuses.

Description

DISPOSITIF D’ETIQUETTE LUMINEUSE, SYSTEME DE RECIPIENT EQUIPE D’UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION ASSOCIE

La présente invention se rapporte au domaine générai des étiquettes, en particulier des étiquettes lumineuses. L’invention concerne plus précisément un dispositif d’étiquette lumineuse comprenant un support réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, ledit support comportant d’une part une face interne destinée à être apposée sur un récipient et d’autre part une face externe opposée, ledit dispositif comprenant également une source lumineuse agencée de manière à éclairer la tranche du support. L’invention concerne également un système de récipient à étiquette lumineuse comprenant - un récipient destiné à contenir un liquide et comportant un fond présentant une face intérieure située en regard de l’intérieur du récipient et une face extérieure opposée, située en regard de l’extérieur du récipient, ladite face extérieure étant sensiblement concave pour former une cavité ; - et un dispositif d’étiquette lumineuse tel que décrit ci-dessus. L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un dispositif d’étiquette lumineuse.

Il est bien connu d’apposer sur un récipient, notamment si celui-ci contient un liquide, une ou plusieurs étiquettes afin d’indiquer ce que contient le récipient. L’étiquetage est particulièrement important dans le domaine des vins et spiritueux afin d’indiquer aux consommateurs des informations utiles, voire obligatoires, telles que par exemple le millésime, le nom du producteur, la teneur en alcool, etc.

Cette fonction d’information est parfaitement réalisée par de simples étiquettes en papier qui sont collées sur la bouteille. Mais de telles étiquettes en papier présentent un aspect relativement banal et sont de ce fait peu attractives sur le plan visuel, ce qui constitue un inconvénient sur le plan du marketing, notamment pour des produits de luxe tel que le champagne.

Pour remédier à cet inconvénient, il est également connu de recourir à des étiquettes lumineuses, en vue d’obtenir une bouteille qui présente un aspect visuel particulièrement original et flatteur. A cette fin, il a été proposé de remplacer l’étiquette papier par une étiquette lumineuse formée par un écran OLED souple alimenté par des fils électriques collés à la paroi de la bouteille et reliés à un dispositif d’alimentation électrique. Un tel système d’étiquette lumineuse OLED, s’il permet de conférer à la bouteille qu’il équipe un caractère relativement original, n’en présente pas moins des inconvénients sérieux. En effet, la technologie OLED est relativement onéreuse, ce qui ne la rend pas forcément adaptée à toutes les applications ni à toutes les situations. En outre, cette technologie est également relativement fragile, de sorte qu’il existe un risque significatif de voir l’étiquette OLED être détériorée lors des opérations liées au stockage, à la manipulation du récipient, ou encore à son placement dans des milieux agressifs pour ce type d’écran comme par exemple un seau à glace.

Il a également été proposé d’utiliser une étiquette lumineuse multicouches, qui comporte notamment une couche diffusante comportant un marquage visuel, une couche lumineuse disposée sous la couche diffusante pour éclairer cette dernière, une couche d’alimentation électrique disposée sous la couche lumineuse pour alimenter électriquement cette dernière, et une couche support disposée sous la couche d’alimentation et destinée adhérer au récipient. Plus précisément, la couche lumineuse comporte, sur sa surface, une pluralité de diodes électroluminescentes (LED) à éclairage radial, destinées à venir se loger dans l’épaisseur de la couche diffusante pour en éclairer la tranche.

Ce type d’étiquette lumineuse multicouches présente de sérieux inconvénients, notamment sur le plan de la mise en oeuvre et du coût de fabrication. En effet, afin d’obtenir un éclairage homogène et uniforme sur toute la surface de la couche diffusante, il est nécessaire d’utiliser un grand nombre de LED, et de les répartir d’une manière uniforme, par exemple sur toute la périphérie de l’étiquette, ce qui complexifie la construction de l’étiquette et en renchéri le coût de fabrication.

De plus, afin de pouvoir être apposée sur la paroi cylindrique d’une bouteille de vin ou de champagne par exemple, l'étiquette lumineuse doit présenter un galbe, ce qui implique, si l’étiquette n’est pas suffisamment souple, de réaliser un galbage à chaud. Or, compte tenu du nombre important de composants utilisés dans cette étiquette lumineuse multicouches connue, le risque de détérioration d’un ou de plusieurs composants, notamment lors de l’augmentation de température est important, ce qui rend la mise en œuvre d’un tel formage à chaud relativement délicat. En outre, compte tenu du nombre important de couches constituant l'étiquette, il existe un risque de délamination des couches du fait du galbage.

Les objets assignés à l’invention visent en conséquence à porter remède aux différents inconvénients exposés dans ce qui précède et à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse qui, tout en étant d’une conception et d’une mise en œuvre particulièrement simples et bons marchés, est illuminée de façon particulièrement homogène.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse qui peut être facilement fabriqué à partir d’un nombre limité de composants.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse particulièrement robuste, simple et bon marché.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d'étiquette lumineuse qui soit particulièrement facile et simple à apposer sur le récipient, et ce, quelle que soit la forme de ce dernier.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse qui présente un aspect visuel particulièrement étonnant et original.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse qui peut être facilement fabriquée à partir de composants standards disponibles dans le commerce.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle étiquette lumineuse qui s’adapte à n’importe quel type de récipient, y compris les récipients en verre de type bouteille de vin ou de champagne.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif d’étiquette lumineuse qui est particulièrement léger, discret et esthétique.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un système de récipient à étiquette lumineuse qui est réalisable à partir d’éléments standards que l’on peut trouver facilement dans le commerce.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un procédé de fabrication d’un dispositif d’étiquette lumineuse, qui comporte un minimum d’étapes, qui peut être facilement mis en œuvre sur le plan industriel et qui ne requiert pas de compétence ou de savoir-faire spécialisés.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un dispositif d’étiquette lumineuse comprenant un support réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, ledit support comportant d’une part une face interne destinée à être apposée sur un récipient et d’autre part une face externe opposée, ledit dispositif comprenant une source lumineuse agencée de manière à éclairer la tranche du support, et étant caractérisé en ce que le support présente au moins une portion dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section de ladite portion jusqu’à une seconde section opposée de ladite portion, et en ce que la source lumineuse est agencée pour éclairer ladite première section de façon à illuminer la face externe par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section vers la deuxième section.

Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d’un système de récipient à étiquette lumineuse comprenant : - un récipient destiné à contenir un liquide et comportant un fond présentant une face intérieure située en regard de l’intérieur du récipient et une face extérieure opposée, située en regard de l'extérieur du récipient, ladite face extérieure étant sensiblement concave pour former une cavité ; - et un dispositif d’étiquette lumineuse selon l’invention décrite ci-dessus.

Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un procédé de fabrication d'un dispositif d’étiquette lumineuse caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes : - on fabrique ou on fournit un support réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, comportant d’une part une face interne destinée à être apposée sur un récipient et d'autre part une face externe opposée, et présentant au moins une portion dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section de ladite portion jusqu’à une seconde section opposée de ladite portion; - on associe audit support une source lumineuse agencée de manière à éclairer ladite première section de façon à illuminer la face externe par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section vers la deuxième section, afin d’éclairer ainsi la tranche du support. D'autres objets et avantages de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, ainsi qu’à l’aide des dessins annexés, donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs, dans lesquels : - La figure 1 illustre, selon une vue de face un récipient équipé d’une étiquette lumineuse selon l’invention, - La figure 2 illustre, selon une vue de dessus un bloc d’alimentation tel que défini par l’invention, - La figure 3 illustre, selon une vue en coupe le bloc d’alimentation de la figure 2, - La figure 4 illustre, selon une vue en coupe agrandie, l’étiquette de la figure 1, L’invention concerne un dispositif d'étiquette lumineuse destiné à équiper un récipient. Ledit récipient peut être de forme et de taille quelconques dès lors qu’il dispose de parois délimitant un volume intérieur clos. De manière préférentielle, le récipient est destiné à contenir un liquide, et par exemple un liquide alimentaire du genre eau, jus de fruits, boisson alcoolisée (vin, bière...) ou autre. Le récipient peut être de tout type connu et être réalisé en tout matériau connu (plastique, verre, aluminium ou autre). Comme illustré aux figures, le récipient 3 est un récipient à goulot et forme par exemple une bouteille, un flacon, une fiole ou tout autre récipient à goulot 34 connu. Dans les exemples illustrés aux figures, le récipient 3 est avantageusement formé par une bouteille en verre, destinée à contenir un volume compris par exemple entre 0,5 et 2 L de boisson alcoolisée ou non. De façon préférentielle, le récipient constitue une bouteille de vin ou de champagne.

Le dispositif d’étiquette lumineuse selon l’invention comprend un support 1. Le support 1 en question peut être de forme quelconque et prendre par exemple, et de manière non limitative, la forme d’un prisme, d'un parallélépipède, ou encore d’un polyèdre quelconque. Le support 1 présente en outre une tranche 9, ou un chant, constitué par sa face ayant la plus faible surface et étant située entre deux des plus grandes faces du support, et constituant ainsi l’épaisseur du support 1.

Avantageusement, le support 1 se présente sous la forme d’une plaque, c’est-à-dire d’un solide de forme sensiblement parallélépipédique et dont l’épaisseur est très largement inférieure à ses longueurs et largeurs. Dans ce cas, la tranche, ou le chant de la plaque est constituée par la surface se trouvant entre les deux surfaces parallèles de grandes dimensions.

Avantageusement, le support 1 se présente sous la forme d’une pièce, monobloc ou non, sensiblement rigide, c’est-à-dire d’une pièce qui possède une tenue mécanique suffisante pour ne pas être flasque.

Ledit support selon l’invention est réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière. Par matériau conducteur de lumière, on entend un matériau transparent et/ou translucide, c’est-à-dire un matériau au sein duquel la lumière peut se propager, par exemple par des phénomènes de réflexion et/ou réfraction et/ou diffusion internes, comme c’est par exemple le cas dans le verre, ou dans certains matériaux polymères. Selon l’invention, le support 1 est majoritairement réalisé avec ce type de matériau, c’est-à-dire que plus de la moitié de son volume, et préférentiellement, plus des trois quarts de son volume, et de préférence la totalité de son volume, est constitué par un matériau conducteur de lumière. Dans l’exemple illustré aux figures, le support 1 est intégralement réalisé en un matériau conducteur de lumière. D’autres matériaux peuvent également constituer le support, dont les propriétés peuvent notamment être choisies pour s’opposer, pour stopper, pour réfléchir, pour absorber ou encore empêcher la conduction de la lumière au sein du support, notamment pour réaliser des effets visuels et optiques particuliers, ou encore pour guider ou orienter la conduction de la lumière au sein du support. Ainsi, le support 1 peut être formé d’un seul et même matériau, qui est par exemple un matériau homogène et isotrope, ou d’un matériau composite (par exemple un matériau multicouches incluant une ou plusieurs couches conductrices de lumière ainsi qu’éventuellement une ou plusieurs couches sensiblement opaques ou réfléchissantes).

De préférence, ledit matériau conducteur de lumière comprend un ou plusieurs polymère(s). Avantageusement, le (ou lesdits) poiymère(s) est (sont) choisi(s) dans le groupe suivant : polytéréphtaiate d’éthylène (PET), polyméthylemétacrylate (PMMA). En effet, ces matériaux réunissent plusieurs qualités, comme par exemple un caractère transparent ou translucide, ainsi qu’une aptitude à conduire la lumière, c’est-à-dire à permettre à la lumière de se propager naturellement au sein du matériau. Ces matériaux présentent également une bonne résistance aux rayons ultra-violets, ce qui garantit leur tenue dans le temps, et par conséquent la fiabilité et la longévité du support objet de l’invention.

Outre leurs bonnes propriétés optiques, ces matériaux présentent également l’avantage d’être ductiles à chaud, en d’autres termes malléables sous l’effet d’une température importante, ce qui leur permet d’être mis en forme facilement, notamment par thermoformage, comme expliqué par la suite.

Ledit support comporte d’une part une face interne 2 destinée à être apposée sur le récipient 3 et d’autre part une face externe 4 opposée. La face interne 2, est destinée à être mise en contact, par quelque opération que ce soit avec le récipient. Ainsi, la première face du support peut par exemple être apposée sur le récipient 3 à l’aide de moyens d’assemblage comme par exemple des vis, ou des rivets, ou encore simplement apposée au moyen d’un adhésif qui aurait préalablement été appliqué sur ladite face. Alternativement, la face interne 2 du support peut également être apposée sur le récipient par fusion de matière, dans le cas où les matériaux constituants le support 1 et le récipient 3 seraient similaires, comme par exemple au cours d’une opération de soudage, notamment, dans le cas de polymères, par friction ou ultrasons. Avantageusement, ladite face interne 2 du support peut être apposée sur le récipient 3 à l’aide d'une opération mettant en oeuvre une réaction chimique, comme par exemple une opération de collage. L’opération de collage entre la face interne du support et le récipient peut être réalisée sur la totalité de la surface, ou avantageusement sur une partie seulement de la surface, comme de préférence sur la périphérie de la face interne 2.

La face externe est opposée à ladite face interne de sorte qu’elle est visible de l’extérieur. C’est ainsi sur cette face externe 4 que vont avantageusement figurer les différents marquages visuels à visée informative, décorative ou commerciale. De manière non exhaustive et non limitative, ces marquages peuvent comprendre des formes géométriques ou libres, des symboles, ou encore des caractères alphanumériques. Ainsi, les marquages figurant sur la face externe 4 du support 1 peuvent permettre à un consommateur de lire des informations, comme par exemple une date, un nom ou encore une adresse, ou simplement de voir des motifs décoratifs. Indifféremment, lesdits marquages visuels pourront être réalisés en couleur ou en noir et blanc.

De manière avantageuse, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend un marquage visuel directement gravé et/ou imprimé sur la face externe du support 1 et de préférence sur la face externe 4 par différentes techniques connues, comme par exemple par impression, ou par gravure, ou par une combinaison de ces techniques. Par exemple, le marquage peut être directement imprimé (par exemple par impression laser) sur la face externe 4, mais aussi être gravé à la surface du support 1, par exemple de façon chimique ou mécanique. Avantageusement, le marquage est gravé mécaniquement à la surface du support, par exemple par fraisage à plat. Bien entendu, l’invention n’est aucunement limitée à la mise en œuvre d’un marquage spécifique, ce dernier pouvant prendre toute forme utile à l’utilisateur et être par exemple constitué du nom et/ou du logo et/ou du slogan et/ou de la marque d’une entreprise, afin que l’étiquette fasse office par exemple de cadeau publicitaire.

De façon particulièrement préférentielle, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend une étiquette rétroéclaîrable destinée à être apposée sur la face externe 4 du support 1 pour être rétroéclairée par cette dernière. Une telle étiquette peut par exemple prendre la forme d’une étiquette en papier, imprimée par des techniques d’impression connues, comme par exemple une impression laser ou à jet d’encre et est réalisée de telle manière à pouvoir laisser passer la lumière, sur au moins une partie de sa surface. Avantageusement ce genre d’étiquette est disponible auprès des imprimeurs et présente l’avantage, de pouvoir reprendre la forme, la couleur, les inscriptions et les motifs d’une étiquette papier classique. En d’autres termes, dans le cas préférentiel ou le dispositif objet de l’invention s’adresse à un vigneron, ce dernier peut simplement à demander à son imprimeur de remplacer l’ancienne étiquette en papier classique par une étiquette en papier rétroéclaîrable, tous les autres paramètres précédemment cités restant inchangés. Une fois que cette étiquette rétroéclaîrable est imprimée et décorée, il suffit d’apposer cette dernière sur la face externe du support objet de l’invention, par quelque procédé connu, et préférentiellement par collage.

De manière préférentielle, le support 1 présente un galbe de manière à pouvoir être apposé sur un récipient de révolution. En effet, dans le cas où une paroi latérale 33 du récipient 3 présente une forme courbe, afin de procurer un effet visuel amélioré, le support est cintré de façon que la face externe 4 présente un rayon de courbure proche du, ou similaire au, rayon intérieur RI de la paroi latérale 33. Ledit support cintré est alors disposé sensiblement parallèlement à ladite paroi latérale 33. Dans ce mode de réalisation préférentiel, la face externe 4 présente ainsi une forme courbe qui s’étend sensiblement parallèlement à la paroi latérale 33, tandis que la tranche adjacente 9 présente quant à elle une forme de bandeau courbe qui s’étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l’axe X-X’. Avantageusement, un tel support cintré est obtenu à partir d’une plaque en polymère initialement plane et rigide, par exemple une plaque en polyméthylméthacrylate (PMMA), qui est avantageusement mise en forme par thermoformage, comme nous allons le détailler par la suite.

De manière préférentielle, le support 1 est thermoformable, c’est-à-dire qu’il peut subir une opération de mise en forme par déformation définitive sous l’effet de la chaleur, notamment afin de pouvoir suivre le contour d’un récipient 3 de forme particulière.

De manière avantageuse, une opération de thermoformage consiste à chauffer une pièce, ayant généralement la forme d’une plaque ou une feuille, tout en la plaquant sur un moule ou un support de forme particulière, par exemple sous l'effet du vide, afin de donner à ladite plaque ou feuille la forme particulière du moule. En refroidissant, ladite plaque ou feuille perd sa malléabilité et conserve alors la forme du moule. Ainsi, le support 1 peut prendre une grande diversité de forme, et notamment des formes galbées et/ou cintrées selon un ou plusieurs axes, pour pouvoir par exemple être apposée sur un récipient de type bouteille de vin.

Mais le support 1 peut également subir d’autres opérations de mise en forme, notamment par déformation plastique, comme par exemple et de manière non limitative, une opération d’emboutissage, de pliage ou de cintrage. Lesdites opérations de mise en forme du support peuvent être réalisées, en fonction du matériau et de la forme du support, à froid mais aussi à chaud.

Selon l’invention, le dispositif d’étiquette lumineuse, comprend une source lumineuse 5 agencée de manière à éclairer la tranche du support 1, comme on peut le voir sur la figure 4. La source lumineuse 5 peut être composée d’une seule source lumineuse, ou comprendre plusieurs sources lumineuses.

Avantageusement, ladite source lumineuse comprend au moins une diode électroluminescente (LED), et de préférence une pluralité de diodes électroluminescentes. De préférence, les diodes électroluminescentes formant la source lumineuse 5 sont des diodes électroluminescentes blanches, étant entendu qu’il est parfaitement envisageable de recourir à des diodes électroluminescentes d’une autre couleur (rouge, bleu, etc...) sans pour autant que l’on sorte du cadre de l’invention.

De plus, même si le recours à des diodes électroluminescentes est préféré pour former la source lumineuse 5, il est parfaitement envisageable que cette dernière comprenne, en lieu et place des diodes électroluminescentes envisagées précédemment, des ampoules à filament ou tout autre dispositif de conversion d'énergie électrique, mécanique, ou chimique, en lumière.

Selon l’invention, la source lumineuse est agencée de telle manière à éclairer le support 1 par sa tranche 9. En d’autres termes, le support 1 est éclairé par sa face de la plus faible surface, c’est-à-dire que les rayons lumineux émis par la source lumineuse 5 viennent pénétrer le support 1 par la face qui présente le moins de surface susceptible d’être éclairée : sa tranche ou son chant.

En d’autres termes, la source lumineuse 5 est agencée pour éclairer le chant adjacent à la face externe 4 de façon à illuminer la face externe 4 par conduction de la lumière au sein dudit support sensiblement parallèlement à ladite face externe 4. Ainsi, la source lumineuse 5 est disposée en regard du chant de façon à faire pénétrer un flux lumineux dans le support 1 par le chant de sorte que ledit flux lumineux se propage ensuite à l’intérieur du support 1 selon une direction de propagation principale sensiblement parallèle à la face externe 4, laquelle est ainsi « rétro-éclairée » par la lumière qui circule au sein du support 1 de façon sensiblement tangentielle à ladite face externe 4. La mise en oeuvre d’un tel éclairement par la tranche selon une incidence majoritairement, sinon essentiellement, parallèle à la face externe 4 permet, grâce aux propriétés de conduction lumineuse directionnelle du matériau formant le support 1, d’obtenir une étiquette lumineuse particulièrement attractive, tout en limitant le nombre de sources lumineuses et/ou leur intensité. La mise en oeuvre d’un tel effet de « rétro-éclairage » par la tranche permet en outre de faciliter la dissimulation de la source lumineuse 5 (laquelle peut avantageusement être disposée au sein du support, comme cela est expliqué plus en détails dans ce qui suit).

Par exemple, dans le mode de réalisation préférentiel où le support 1 est réalisé à partir d’une plaque, ledit support comprend au moins une face externe 4, ou face apparente, ou face d’affichage, portant un marquage visuel et/ou une étiquette à caractère décoratif et/ou informatif ainsi qu’un chant ou tranche adjacent à ladite face externe 4. De préférence, le support 1 se présente sous la forme d’une plaque présentant une face avant 4 et une face arrière 2 séparées par l’épaisseur 9 de la plaque, ladite tranche 9 susvisée se présentant en l’espèce sous la forme d’une bande périphérique dont la longueur correspond à la largeur de la face avant (qui forme en l'espèce la face externe) et la largeur correspond à l’épaisseur de la plaque. Par exemple, ladite plaque présente une forme à quatre côtés avec un petit côté inférieur correspondant à la tranche adjacente 9 susvisée, un petit côté supérieur opposé audit petit côté inférieur, et deux grands côtés latéraux reliant lesdits petits côtés inférieur et supérieur par leurs extrémités respectives. Avantageusement, et comme illustré aux figures, les grands côtés en question s’étendent sensiblement verticalement tandis que les petits côtés s’étendent sensiblement horizontalement, ce qui signifie en particulier que la dite tranche adjacente 9 s’étend sensiblement dans un plan horizontal. Avantageusement, c'est par cette tranche susvisée que l’on éclaire la plaque. De préférence, l’épaisseur de la plaque est comprise entre 0,5 et 20 mm, et de façon plus préférentielle entre 0,5 et 10 mm, et de façon encore plus préférentielle entre 1 et 3 mm, et par exemple de 2 mm.

Selon l’invention, le support 1 présente au moins une portion 6 dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section 7 de ladite portion 6 jusqu'à une seconde section 8 opposée de ladite portion 6, comme on peut le voir sur la figure 4. Lesdites sections permettant de délimiter ladite portion 6 sont définies comme étant des plans de coupe sensiblement perpendiculaires à la face externe 4 et/ou à la face interne 2 du support 1. De manière avantageuse, lesdites sections peuvent correspondre à l’une des tranches 9 du support 1, et/ou à plusieurs de ses tranches, et/ou également correspondre à l’une des bordures du support et/ou à plusieurs de ses bordures.

Ainsi, au moins une portion 6 du support 1 présente une épaisseur progressivement variable, et préférentiellement une épaisseur qui décroît continûment de manière progressive et linéaire, depuis une première section 7 où l’épaisseur est maximale, vers une seconde section 8 où l’épaisseur est minimale. Lesdites première et seconde sections peuvent indifféremment être positionnées sur les bordures du support, ou à l’intérieur de celui-ci. Compte tenu des dimensions du support, et tout particulièrement dans le cas préférentiel où le support 1 est de faible épaisseur et prend la forme d’une plaque, la variation régulière et progressive d’épaisseur est tellement faible par rapport aux autres dimensions du support qu’elle peut s'avérer être difficilement visible, voir invisible à l’œil nu. Cette particularité présente l’avantage de ne pas remettre en cause la symétrie du support 1, si toutefois cette particularité est recherchée, et de ne pas remettre en cause l’aspect global extérieur du support. A l’inverse, cette variation d’épaisseur peut être accentuée au maximum afin de donner un effet particulier au support et renforcer ainsi son originalité.

De manière préférentielle, ladite portion 6 ainsi définie, se situe en dessous et en regard de la face externe, c’est-à-dire, que les sections 7 et 8 définissant ladite portion 6 sont placées de telle manière à ce que la face destinée à recevoir le décor et/ou le marquage visuel et/ou l’étiquette rétroéclairable est au-dessus et en regard de la dite portion d'épaisseur variable.

De manière avantageuse, l’épaisseur est graduellement décroissante selon une valeur comprise entre 10mm et 0.2mm, et préférentiellement entre 5mm et 1mm. De manière avantageuse, la distance entre la première section 7 et la seconde section 8, définissant ainsi une portion 6 dont l’épaisseur est graduellement décroissante est comprise entre 200 mm et 10 mm, et préférentiellement entre 120 mm et 40 mm.

Dans le cas où lesdites première et seconde sections coïncident avec les bordures du support, cela signifie que deux des faces opposées du support ne sont pas parfaitement parallèles entre elles, et que par conséquent l’une des faces du support n’est pas parallèle au récipient 3 sur lequel il est apposé. Indifféremment il peut s’agir de la face intérieure 2 ou de la face externe 4 ou des deux faces.

De manière préférentielle, ledit support 1 présente une épaisseur constante sur toute la périphérie de sa face intérieure 2. En effet, dans le cas où, comme sur la figure 4, lesdites sections 7 et 8 ne correspondent pas avec une bordure du support, il subsiste un contour, une périphérie, sur l’une des faces, de préférence la face intérieure 2, dont l’épaisseur ne varie pas. Ainsi, de manière préférentielle, c'est sur cette périphérie que l’on pourra appliquer la colle pour apposer le support 1 au récipient 3, comme cela a précédemment été décrit.

Cette périphérie d'épaisseur constante va avantageusement permettre de délimiter, avec ladite première section 7, un espace, une cavité 10, ou un trou dans lequel il est possible de dissimuler avantageusement la source lumineuse 5, comme on peut le voir sur la figure 4. Ainsi, la source lumineuse 5 est intégrée au support 1, ce qui facilite sa manipulation et renforce sa protection, tout en étant dissimulée aux yeux de l’observateur, renforçant alors l’esthétisme du produit.

Dans le cas avantageux où la source lumineuse 5 est agencée au sein du support 1, celle-ci peut être fixée sur une face sensiblement parallèle à la face externe 4 où à la face interne, ou fixée à une section sensiblement parallèle à la tranche par laquelle le support 1 est éclairé. Selon l’emplacement où l’on fixe la source lumineuse 5, il faut alors choisir préférentiellement une source lumineuse radiale ou une source lumineuse frontale, plus classique et plus courante, afin de correctement éclairer la tranche du support. De manière avantageuse, la cavité 10 dans laquelle est dissimulée la source lumineuse 5 est suffisamment vaste pour intégrer non seulement la source lumineuse 5 mais également le ou les moyens de contrôle et d’alimentation de ladite source, telle que par exemple de manière non exhaustive et non limitative, des fils, des résistances, des circuits imprimés, ou des piles. Préférentiellement, la cavité 10 est réalisée telle qu'elle comporte au moins quatre côtés et une surface, ladite surface étant constituée par la face externe 4 du support. De manière avantageuse, au moins un des côtés de la cavité 10 est réalisé par la tranche selon laquelle le support 1 est éclairé. D’une manière préférentielle la cavité 10 ainsi réalisée s’étend sur une plage allant de 1% à 40% de la largeur du support, et sur une plage allant de 10% à 75% de l’épaisseur du support, de manière à ne pas trop altérer la tenue mécanique du support 1.

Selon l’invention, la source lumineuse 5 est agencée pour éclairer ladite première section 7 de façon à illuminer la face externe 4 par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section 7 vers la deuxième section 8. Ainsi, la conduction de la lumière au sein du matériau s’effectue selon une direction précise, allant de la première section 7, c'est-à-dire de la section où l'épaisseur du support est, sinon la plus importante, importante, vers la seconde section 8, c'est-à-dire la section où l’épaisseur du support est, sinon la moins importante, de moindre épaisseur. L’épaisseur graduellement décroissante du matériau conducteur de lumière constituant le support 1 à partir de la source lumineuse 5 va alors assurer une conduction de lumière de manière homogène et optimale, et ce même loin de la source lumineuse 5, En effet, grâce à l’épaisseur graduellement décroissante du support, la conduction de la lumière est optimisée de sorte que, grâce à l’invention, le rétroéclairage de la face externe 4 du support est parfaitement homogène et ce quelle que soit la distance par rapport à la source lumineuse 5. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de multiplier les sources lumineuses pour obtenir un éclairage satisfaisant de la face externe 4.

Ainsi, de manière préférentielle, la source lumineuse 5 comprend une pluralité de diodes électroluminescentes agencées pour former une rangée s’étendant parallèlement et en regard de la première section 7 du support 1, afin d’éclairer ce dernier de façon sensiblement uniforme et continue. Dans le cas préférentiel où le support 1 est formé par une plaque cintrée, de sorte que la première section 7 s’étend selon une direction en arc de cercle, la rangée de diodes électroluminescentes s’étend avantageusement elle aussi selon une forme en arc de cercle conjuguée à celle de la première section 7, de façon à éclairer sensiblement continûment la première section 7 sur toute sa surface et favoriser ainsi un rétro-éclairage efficace de la face externe 4 adjacente.

Avantageusement, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend une première couche destinée à réfléchir la lumière, de préférence de couleur blanche, la première couche étant apposée sur au moins une partie de la face interne 2 du support 1. Ainsi le dispositif d’étiquette lumineuse comprend un ou plusieurs matériaux destiné(s) à contenir ou diriger les rayons lumineux au sein du support. Un exemple de matériau réfléchissant la lumière est une peinture blanche. En effet, la couleur blanche a la propriété de réfléchir les rayons lumineux. Ainsi, d’une manière particulièrement avantageuse, il peut être appliqué sur le support, et plus particulièrement sur au moins une partie, sinon la totalité, de la face intérieure 2 du support, afin de réfléchir la lumière vers la face externe, une telle couche de peinture. Grâce à cette couche, les rayons lumineux circulant dans le support 1 ne peuvent sortir de ce dernier que par la face externe 4, renforçant alors l’illumination de cette dernière. La dite couche peut être appliquée par quelques procédés et outils connus que ce soient, sur la face interne 2 du support 1, comme par exemple sous forme de peinture appliquée par pulvérisation ou par trempage. Son épaisseur est telle qu’elle est suffisante pour réfléchir la lumière à l’intérieur du support.

De manière complémentaire, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend une seconde couche destinée à absorber la lumière, de préférence de couleur noire, la seconde couche étant apposée sur ladite première couche. Ainsi, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend une couche destinée à absorber la lumière, par exemple sous la forme d’une couche de peinture noire. En effet, il est connu que la couleur noire a la faculté d’absorber la lumière. Ainsi, en plaçant avantageusement une telle couche de peinture sur au moins une partie, sinon la totalité, de la face intérieure du support 2, derrière la couche de peinture blanche, la conduction de la lumière est encore optimisée, notamment en absorbant la lumière qui pourrait venir du récipient. Cette seconde couche peut avantageusement être appliquée par les mêmes moyens que ceux utilisés lors de l’application de la première couche définie ci-dessus.

Le dispositif d'étiquette lumineuse selon l’invention comporte un bloc d’alimentation 20 séparé du support 1, dont la fonction principale est de fournir de l’énergie, et préférentiellement de l’énergie électrique à la source lumineuse 5 qui illumine le support 1. De manière avantageuse, cette énergie électrique est fournie à l’aide de dispositifs mettant en oeuvre une réaction électrochimique, telle qu’une pile ou une batterie. Ces dispositifs de production d'énergie électrique sont bien connus et présentent l’avantage d’avoir une bonne autonomie, mais sont souvent disgracieux et volumineux, surtout comparé aux dimensions du support constituant le dispositif d’étiquette lumineuse. Il est cependant connu d’utiliser des piles de faible dimension, du type pile bouton, voire également des piles souples telles qu'utilisées dans l’art antérieur, mais ces dernières, de par leur faible taille, présentent une puissance et/ou une autonomie très limitée, si bien que le dispositif lumineux peut cesser de fonctionner après seulement quelques minutes ; voire ne pas fonctionner du tout si la pile a par exemple été stockée (notamment avec la bouteille de vin) pendant une très longue période. Il est donc préférable d’utiliser des piles plus volumineuses qui présenteront une plus grande puissance et/ou une plus grande autonomie afin de garantir la meilleure durée de vie possible au dispositif d’étiquette lumineuse. Afin de permettre l’utilisation de ce type de piles, il est alors judicieux, afin de ne pas dégrader l’esthétique du dispositif d’étiquette lumineuse, de séparer la source d’alimentation du support 1 et de l’intégrer dans un bloc d’alimentation 20 déporté, et de tenter de le dissimuler dans une autre partie du récipient 3, comme nous l’expliquerons par la suite.

En outre, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend un moyen de connexion 15 reliant la source lumineuse 5 audit bloc d’alimentation 20 pour alimenter la source lumineuse 5 en énergie, de façon que le bloc d’alimentation 20 puisse être attaché au récipient 3 de façon déportée par rapport au support 1. Ledit moyen de connexion 15 peut notamment prendre la forme d'un câble plus ou moins souple, lui-même composé de plusieurs fils électriques (généralement au minium deux) et d’une ou plusieurs couches de matériaux isolants visant à isoler les fils entre eux et à les protéger du milieu extérieur. Mais il est également envisageable de relier la source d’énergie et la source lumineuse 5 par une connexion rigide qui intégrerait en son sein un ou plusieurs dispositifs qui permettraient de transférer l’énergie, par exemple à partir d’une ou de plusieurs couches métalliques, et préférentiellement en cuivre. Enfin, compte tenu de la faible intensité et tension nécessaire pour alimenter la source lumineuse 5, et particulièrement une LED, il est également envisageable de d’alimenter cette dernière par l’intermédiaire d’une connexion sans fil, mettant en oeuvre une conduction de courant par induction notamment.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, ledit bloc d’alimentation 20 comprend un porte pile 21 destiné à recevoir une pile et à transmettre son énergie par l’intermédiaire de contacts électriques 22. Le porte pile 21 est constitué d’une pièce dont les dimensions et la forme sont adaptées à recevoir une pile spécifiquement sélectionnée. De manière préférentielle, ledit porte pile 21 peut être de forme parallélépipédique ouverte sur une de ses faces, afin d’accueillir une pile de forme cylindrique, ce type de pile étant l’un des plus répandu. Le porte pile 21 comprend également un ou plusieurs contacts électriques 22, réalisés au moyen d’un matériau conducteur de courant, comme par exemple du métal. Le nombre de contacts électriques 22 est adapté au nombre de pôles de la pile en question, si bien que de manière avantageuse, le porte pile comporte deux contacts électriques 22, l’un destiné à être en contact avec le pôle positif de la pile et l’autre avec le pôle négatif de la pile. De plus, le ou les contacts électriques 22 du porte pile 21 traversent une ou plusieurs faces de ce dernier, de manière à transporter l’électricité de la pile contenue à l’intérieur du porte pile 21 à l’extérieur du porte pile, et de préférence au socle 23. De manière avantageuse, un des contacts électrique 22 pourra prendre la forme d’un ressort afin d'assurer une immobilisation de la pile au sein du porte pile 21. Le porte pile 21 peut prendre une forme quelconque dès lors que celle-ci lui permet d’accueillir la source d’énergie. Le porte pile 21 peut être réalisé en matériau quelconque, préférentiellement et majoritairement en matériau non conducteur d’électricité, à l’exception desdits contacts électriques 22.

Selon ce même mode de réalisation, le bloc d’alimentation comprend également un socle 23 destiné à être apposé au récipient 3 et à recevoir l’énergie de la pile transmise par les contacts 22 du porte pile 21 par l’intermédiaire de contacts électriques 25. Le socle dispose ainsi de ses propres contacts électriques 25, dont le nombre correspond au nombre de contacts électriques 22 du porte pile 21. Lesdits contacts 25 du socle 23 étant en contact avec les contacts 22 du porte pile 21, l’électricité issue du la pile peut circuler entre la pile, le porte pile 21 et le socle 23.

De manière avantageuse, le bloc d’alimentation 20 réalise une fonction d’interrupteur par rotation du porte pile 21 au sein du socle 23. En effet, la disposition de ces contacts 25, par exemple selon un arc de cercle, peut permettre, grâce à un mouvement relatif entre le porte pile 21 et le socle 23 et un contact temporaire entre les contacts électriques 22 et 25, de réaliser une fonction d’interrupteur, c’est-à-dire de commander l’ouverture et la fermeture du circuit électrique et ainsi la circulation ou non du courant. Ainsi de manière avantageuse, le socle 23 peut prendre la forme visible sur les figures 2 et 3, et présenter sensiblement une forme de disque sur lequel sont rapportés deux demi-anneaux 231, à l’intérieur desquels le porte pile 21 peut effectuer un mouvement de rotation.

De manière avantageuse, ce mouvement de rotation, en combinaison avec une fente 232 réalisée au sein du disque constituant la base du socle 23, visible sur les figures 2 et 3, permet de bloquer le porte pile 21 à l’intérieur du socle 23. Préalablement, un mouvement de translation préférentiellement vertical, permet d’insérer le porte pile 21 au sein du socle 23.

De manière préférentielle, le bloc d’alimentation comprend un câble d’alimentation 15 destiné à transmettre l’énergie de la pile depuis le socle 23 jusqu’à la source lumineuse 5. L’une des extrémités dudit câble d’alimentation 15 est reliée à chacun des contacts électriques du socle 23, par autant de fils que nécessaire (c’est-à-dire autant de fils que de contacts électriques, soit généralement deux). L’autre extrémité du câble d’alimentation 15 est reliée à la source lumineuse 5 ou à tout autre élément destiné à transmettre et/ou moduler et/ou modifier le courant entre la source d’énergie et la source lumineuse 5, comme par exemple de manière non exhaustive et non limitative une résistance, un condensateur, un variateur, un interrupteur, etc. De manière avantageuse, le câble d’alimentation 15 peut être connecté à un circuit imprimé qui se charge ensuite de répartir le courant fourni par la source d’énergie aux différents composants électroniques constituants le dispositif d’étiquette lumineuse.

Enfin, de manière préférentielle, le bloc d’alimentation 20 comprend un bouchon 24 solidaire du porte pile 21 et destiné à entraîner en rotation le porte pile 21. De manière préférentielle, le bouchon prend la forme visible sur les figures 2 et 3, c’est-à-dire la forme d'une plaque, dont certains des côtés peuvent avantageusement être des portions de cercle, et qui dispose au centre de sa surface supérieure, d’un disque 241 en surépaisseur, le dit disque 241 réalisant le rôle d’axe de rotation en coïncident avec un trou central réalisé dans le socle 23. Le bouchon 24 est de plus fixé, par quelque moyen connu que ce soit, comme par exemple par collage, au porte pile, avantageusement par l'intermédiaire du disque 241, si bien que la rotation du bouchon 24 entraîne la rotation du porte pile 21, pour réaliser le maintien du porte pile 21 au sein du socle 23, comme expliqué précédemment, mais également avantageusement pour réaliser la fonction d’interrupteur précédemment décrite.

En outre, le bouchon 24 réalise la fonction d’étanchéité du socle 23, grâce à la forme de ce dernier et au positionnement selon un axe perpendiculaire à la longueur la plus importante de la plaque constituant le bouchon 24, du porte pile 21, réalisant ainsi une forme de croix, vu du dessus. Ainsi, il est possible d’insérer le porte pile 21 au sein du socle 23 grâce à la fente 232 de ce dernier par un mouvement de translation, et dès que l’on tourne le bouchon 24, le porte pile 21 n’est plus aligné avec la fente 232, si bien que d’une part, il n’est plus possible d’extraire le porte pile 21 du socle 23 et que d’autre part, la forme allongée du bouchon 24 recouvre la fente 232 du socle, conférant ainsi au socle 23 son étanchéité. Avantageusement, les contacts électriques situés à l'intérieur du socle 23 sont disposés de telle manière que le circuit électrique est fermé lorsque le porte pile 21 n’est plus retirable et lorsque le socle 23 est étanche au milieu extérieur, c’est-à-dire à l’intérieur des demi-anneaux 231.

De manière avantageuse, le dispositif d’étiquette lumineuse comprend une pièce monobloc intégrant ledit support 1 et le bloc d'alimentation 20 précédemment définis. Cette pièce monobloc peut par exemple être entièrement ou partiellement réalisée dans un matériau transparent afin de laisser apparaître le récipient 3. De manière avantageuse, cette pièce peut être réalisée dans le même matériau que le support 1, constituant ainsi le prolongement de ce dernier jusqu’au bloc d’alimentation 20. De manière préférentielle, ladite pièce peut être mise en forme au moyen de procédés connus afin de s’adapter au mieux aux formes du récipient 3. Avantageusement cette pièce peut également intégrer la fonction de conduction d'énergie, par exemple en intégrant le câble 15 précédemment mentionné ou en comportant un ou plusieurs matériaux conducteurs d'électricité. L’invention concerne également en tant que te! un système de récipient à étiquette lumineuse comprenant un dispositif d’étiquette lumineuse selon l'invention précédemment décrite et un récipient 3 destiné à contenir un liquide et comportant un fond 30 présentant une face intérieure 31 située en regard de l’intérieur du récipient 3 et une face extérieure 32 opposée, située en regard de l’extérieur du récipient 3, ladite face extérieure 32 étant sensiblement concave pour former une cavité 321.

De manière avantageuse et comme dans l’exemple illustré aux figures, le récipient 3 comporte une paroi latérale 33 qui s’élève à partir et à la périphérie dudit fond 30 tel que le support 1 est apposé sur la paroi latérale 33. La dite paroi latérale 33 contribue à délimiter ledit volume interne et qui présente avantageusement (comme c’est le cas dans l’exemple illustré aux figures qui concerne une bouteille) une forme de révolution selon un axe de révolution X-X’ (qui correspond en l’espèce à la direction verticale). Ladite paroi latérale 33 offre ainsi une surface suffisamment vaste et visible pour y apposer le support 1 objet de l’invention.

Plus précisément, le récipient comporte avantageusement un fond 30 (correspondant au cul de bouteille dans le cas où le récipient est une bouteille) à partir et à la périphérie duquel s’élève la paroi latérale 33, laquelle se termine en un goulot 34. Avantageusement, le fond du récipient est réalisé par une surface non plane, et de préférence qui présente une forme de tronc de cône, avec une face convexe 31, orientée vers l’intérieur du récipient 3 et une face concave 32 orientée vers l’extérieur du récipient 3. Le fond 30 présente ainsi une cavité 321 par rapport à un plan perpendiculaire qui passe par les extrémités basses de Sa paroi latérale 33.

De manière avantageuse, ledit bloc d’alimentation 20 est positionné dans ladite cavité 321, sous la face concave 32 du fond 30. Ledit bloc d’alimentation 20 est alors apposé au cul de la bouteille grâce à la surface annulaire interne de son socle 23, et avantageusement de manière définitive et étanche par l’intermédiaire d’une opération de collage, par exemple du même type que celle précédemment définie. Ainsi, l’ensemble des composants du bloc d’alimentation 20, hormis la face externe du socle 23 qui constitue la barrière, se trouvent isolés de l'extérieur, et le système objet de l’invention peut par exemple être plongé dans un seau à glace sans crainte. L’invention concerne également en tant que tel un procédé de fabrication d un dispositif d’étiquette lumineuse qui comporte les étapes suivantes : - une étape dans laquelle on fabrique ou on fournit un support 1 réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, comportant d’une part une face interne 2 destinée à être apposée sur un récipient 3 et d’autre part une face externe 4 opposée, et présentant au moins une portion 6 dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section 7 de ladite portion 6 jusqu’à une seconde section 8 opposée de ladite portion 6. La réalisation d'un tel support peut par exemple faire appel à des étapes connues telles que le moulage et/ou l’usinage par enlèvement de matière, notamment à partir d’opérations de fraisage. - éventuellement une étape complémentaire dans laquelle, après l’étape de fabrication du support, on réalise la mise en forme du support par thermoformage, comme expliqué dans ce qui précède ; - une étape dans laquelle on associe audit support 1 une source lumineuse 5 agencée de manière à éclairer ladite première section de façon à illuminer la face externe 4 par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section vers la deuxième section, afin d’éclairer ainsi la tranche du support, selon les termes et procédés précédemment explicités ; - éventuellement une étape dans laquelle on appose sur la face externe 4 dudit support 1 une étiquette rétroéclairable, comme décrit auparavant ; - une étape dans laquelle on fabrique ou on fournit, par exemple par des moyens de fabrication connus comme du moulage, de l'usinage, ou encore de l’impression 3D, une ou plusieurs des pièces constituants le bloc d’alimentation 10; - une étape où on assemble les différentes pièces du bloc d’alimentation 10 entre elles et avec la source d’alimentation, selon l’agencement précédemment décrit ; - une étape où on connecte le bloc d’alimentation 10 avec la source lumineuse 5 à l’aide du moyen de connexion 15 ; - une étape où on insère le bloc d’alimentation contenant la source d’alimentation dans la cavité 321 du récipient, préférentiellement constituée par le cul de la bouteille, selon l’agencement précédemment décrit.

Claims (22)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif d'étiquette lumineuse comprenant un support (1) réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, ledit support (1) comportant d’une part une face interne (2) destinée à être apposée sur un récipient (3) et d’autre part une face externe (4) opposée, ledit dispositif comprenant une source lumineuse (5) agencée de manière à éclairer la tranche du support (1), et étant caractérisé en ce que le support (1) présente au moins une portion (6) dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section (7) de ladite portion jusqu’à une seconde section (8) opposée de ladite portion, et en ce que la source lumineuse (5) est agencée pour éclairer ladite première section (7) de façon à illuminer la face externe (4) par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section (7) vers la deuxième section (8).
2. 2 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit support (1) se présente sous la forme d'une plaque sensiblement rigide.
3. 3 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit matériau conducteur de lumière comprend un ou plusieurs polymère(s).
4. 4 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le support (1) est thermoformable.
5. 5 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le ou lesdits polymère(s) est (sont) choisi(s) dans le groupe suivant : polytéréphtalate d'éthylène (PET), polyméthylméthacrylate (PMMA).
6. 6 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite source lumineuse (5) comprend au moins une diode électroluminescente (LED), et de préférence une pluralité de diodes électroluminescentes agencées pour former une rangée s’étendant parallèlement et en regard de ladite première section (7).
7. 7 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit support (1) présente une épaisseur constante sur toute la périphérie de sa face intérieure (2).
8. 8 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une étiquette rétroéclairable destinée à être apposée sur la face externe (4) du support (1) pour être rétroéclairée par cette dernière.
9. 9 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend un marquage visuel directement gravé et/ou imprimé sur la face externe (4) du support (1).
10. 10 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une première couche destinée à réfléchir la lumière, de préférence de couleur blanche, la première couche étant apposée sur au moins une partie de la face interne (2) du support (1).
11. 11 - Dispositif d'étiquette lumineuse selon la revendication 10 caractérisé en ce qu’il comprend une seconde couche destinée à absorber la lumière, de préférence de couleur noire, la seconde couche étant apposée sur ladite première couche.
12. 12- Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le support (1) présente un galbe de manière à pouvoir être apposé sur un récipient (3) de révolution.
13. 13- Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte un bloc d’alimentation (20) séparé du support (1), un moyen de connexion (15) reliant la source lumineuse audit bloc d’alimentation pour alimenter la source lumineuse en énergie, de façon que le bloc d’alimentation (20) puisse être attaché au récipient (3) de façon déportée par rapport au support (1).
14. 14-Dispositif d’étiquette lumineuse selon la revendication 13 caractérisé en ce que ledit bloc d’alimentation (20) comprend : - un porte pile (21) destiné à recevoir une pile et à transmettre son énergie par l’intermédiaire de contacts électriques (22), - un socle (23) destiné à être apposé au récipient (3) et à recevoir l’énergie de la pile transmise par les contacts (22) du porte pile (21) par l’intermédiaire de contacts électriques (25), - un bouchon (24) solidaire du porte pile (21) et destiné à entraîner en rotation le porte pile (21), - un câble d’alimentation (15) destiné à transmettre l’énergie de la pile depuis le socle (23) jusqu’à la source lumineuse.
15. 15 - Dispositif d’étiquette lumineuse selon la revendication 14 caractérisé en ce que le bloc d’alimentation (20) réalise une fonction d’interrupteur par rotation du porte pile (21) au sein du socle (23).
16. 16-Dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une quelconque des revendications 13 ou suivantes caractérisé en ce qu’il comprend une pièce monobloc intégrant ledit support (1) et ledit bloc d’alimentation (20).
17. 17 - Système de récipient à étiquette lumineuse comprenant : - un récipient (3) destiné à contenir un liquide et comportant un fond (30) présentant une face intérieure (31) située en regard de l’intérieur du récipient (3) et une face extérieure (32) opposée, située en regard de l’extérieur du récipient, ladite face extérieure (32) étant sensiblement concave pour former une cavité (321); - et un dispositif d’étiquette lumineuse selon l’une des revendications 1 à 16.
18. 18-Système de récipient à étiquette lumineuse selon la revendication 17 caractérisé en ce que ledit dispositif d’étiquette lumineuse est conforme à l’une des revendications 13 à 16, ledit bloc d’alimentation (20) étant positionné dans ladite cavité (321), sous la face concave (32) du fond (30).
19. 19-Système de récipient à étiquette lumineuse selon la revendication 17 caractérisé en ce que le récipient (3) comporte une paroi latérale (33) qui s'élève à partir et à la périphérie dudit fond (30) et en ce que le support (1) est apposé sur la paroi latérale (33).
20. 20 - Procédé de fabrication d’un dispositif d’étiquette lumineuse caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes : - on fabrique ou on fournit un support (1) réalisé majoritairement en un matériau conducteur de lumière, comportant d’une part une face interne (2) destinée à être apposée sur un récipient (3) et d’autre part une face externe (4) opposée, et présentant au moins une portion (6) dont l’épaisseur est graduellement décroissante depuis une première section (7) de ladite portion (6) jusqu’à une seconde section (8) opposée de ladite portion (6); - on associe audit support (1) une source lumineuse (5) agencée de manière à éclairer ladite première section (7) de façon à illuminer la face externe (2) par conduction de la lumière au sein du matériau depuis la première section (7) vers la deuxième section (8), afin d’éclairer ainsi la tranche du support.
21. 21-Procédé de fabrication d’un dispositif d’étiquette lumineuse selon la revendication 20 caractérisé en ce que le procédé comporte, après l’étape de fabrication du support (1), l’étape suivante : - on réalise la mise en forme du support (1) par thermoformage.
22. 22 - Procédé de fabrication d’un dispositif d’étiquette lumineuse selon la revendication 20 ou 21 caractérisé en ce que le procédé comporte en plus l’étape suivante : - on appose sur la face externe dudit support (1) une étiquette rétroéclairable.