FR3035132B1 - Portique de coffrage et coffrage muni d'un tel portique - Google Patents

Portique de coffrage et coffrage muni d'un tel portique Download PDF

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Abstract

Le portique de coffrage comprend : - un corps de base (9), - deux branches (10, 11) mobiles par rapport au corps de base (9) entre une configuration de coffrage et - une configuration de libération, - un embiellage (20) qui comprend une portion d'actionnement (21) déplacée par rapport au corps de base (9) entre une configuration basse et une configuration haute, l'embiellage (20) étant relié aux branches (10, 11), un système de réglage (40 ; 50 ; 60) de la position de la portion d'actionnement (21) par rapport au corps de base (9) dans la configuration haute de l'embiellage.

Description

PORTIQUE DE COFFRAGE ET COFFRAGE MUNI D’UN TEL PORTIQUE L’invention concerne le domaine des portiques de coffrage et des coffrages munis de tels portiques.
Plus précisément, l’invention concerne le domaine des coffrages.
Dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, on utilise des coffrages de grandes dimensions pour réaliser des parois en béton. Ces coffrages comprennent deux éléments de coffrage, ou banches, disposés face à face, et entre lesquels est coulé le béton.
Il est difficile de maintenir bien verticaux et de manière stable pendant le coulage du béton ces structures de grande taille. Pour pallier à ce problème, la déposante a proposé dans FR 2 538 832 un portique qui relie ensemble les deux banches. Utiliser un tel portique augmente la stabilité de l’ensemble car les deux banches s’appuient indirectement l’une sur l’autre et la largeur d’ensemble du système permet une meilleure stabilité.
Une autre difficulté réside dans le fait qu’après coulage du béton, il faut écarter les deux banches l’une de l’autre et du mur formé entre elles deux. Cet écartement doit être fait en douceur pour ne pas abîmer le mur lorsque la banche se désolidarise du mur. Dans le brevet FR 2 538 832 sus-mentionné, on assemble alors à l’ensemble formé des deux banches et du portique un palonnier écarteur qui, soulevé par une grue, va conduire à un écartement des deux banches l’une de l’autre et du mur formé. Par voie de conséquence, alors, les branches du portique s’écartent.
Les deux banches peuvent alors être emmenées en un autre emplacement, par exemple pour la réalisation d’un mur ultérieur. Toutefois, les deux banches sont liées ensemble par le portique, et ne peuvent donc pas être déplacées loin du mur dans le sens de l’écartement du mur. L’ensemble des banches, du portique et du palonnier doit être déplacé verticalement ou horizontalement le long du mur, avec les banches restant proches du mur, avec précaution pour éviter tout contact ou choc entre les banches et le mur qui vient d’être formé (dans des conditions pouvant le cas échéant comprendre du vent).
La mise en oeuvre des palonniers d’écartement n’étant pas satisfaisante, la demanderesse a intégré la fonction d’écartement directement au portique. Cette invention a fait l’objet du brevet FR 2 700 158. Ce brevet, qui a connu un grand succès commercial, reste exploité aujourd’hui, et est à l’état de l’art, exception faite de l’amélioration ultérieure relative à la fixation pivotante des portiques écarteurs aux banches, objet de son brevet FR 2 808 041.
Bien que les portiques décrits dans les demandes de brevets ci-dessus présentent toute satisfaction, il existe aujourd’hui un besoin d’adapter les coffrages aux espaces de travail dans lesquels ils doivent être mis en oeuvre. En effet, tantôt les espaces de travail sont vastes, tantôt les espaces sont exigus. C’est pourquoi il est nécessaire, sur certains chantiers, de contrôler l’écartement des banches afin que, lors de la manoeuvre, aucun dégâts ne soit causé autour du portique et du mur fraîchement formé.
Selon un premier aspect, l’invention a pour objet un portique de coffrage offrant une fonction d’écartement, avec un écartement dont la valeur est prédéterminée et limitée en fonction de l’espace disponible autour du mur à réaliser.
La direction verticale est une direction de référence dans le domaine de la construction, du bâtiment et des travaux publics et, sauf mention du contraire ou évidence, il sera par la suite fait description du portique dans une configuration prenant en compte cette direction de référence.
Suivant un premier aspect, l’invention concerne un portique de coffrage en position verticale comprenant : un corps de base définissant un plan intermédiaire de coffrage, deux branches s’étendant de part et d’autre du plan intermédiaire, chacune entre une première extrémité reliée au corps de base et une deuxième extrémité adaptée pour être reliée à un élément de coffrage, et mobiles par rapport au corps de base entre : . une configuration de coffrage dans laquelle les deuxièmes extrémités des deux branches sont proches du plan intermédiaire et vers le bas et . une configuration de libération, dans laquelle les deuxièmes extrémités des deux branches sont écartées du plan intermédiaire et vers le haut, un embiellage comprenant une portion d’actionnement adaptée pour être déplacée par rapport au corps de base entre une configuration basse et une configuration haute, l’embiellage étant relié aux branches de manière à ce qu’un placement de la portion d’actionnement depuis sa configuration basse à sa configuration haute déplace les branches de la configuration de coffrage à la configuration de libération, un système de réglage de la position de la portion d’actionnement par rapport au corps de base dans la configuration haute de l’embiellage.
Le portique conforme à l’invention peut également comporter les caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison : - la portion d’actionnement peut être montée coulissante par rapport au corps de base et le système de réglage peut comporter au moins une première surface de butée ménagée sur le corps de base, et une deuxième surface de butée ménagée sur la portion d’actionnement, la première surface de butée et la deuxième surface de butée prenant appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage ; - une des première et deuxième surfaces de butée peut être ménagée sur une butée amovible ; - la portion d’actionnement peut comporter au moins une ouverture traversante et la butée peut être réalisée par une goupille insérée dans ladite ouverture traversante ; - la butée peut être déplaçable suivant au moins deux emplacements ; - la portion d’actionnement peut comporter deux tiges entre lesquelles le corps de base est monté coulissant, et plusieurs ouvertures traversantes peuvent être réalisées dans chacune des deux tiges en se faisant face deux à deux, définissant ainsi les emplacements ; - les ouvertures traversantes peuvent être réalisées équidistantes les unes des autres suivant la direction des tiges ; - le système de réglage peut comporter en outre une vis comportant une tige filetée vissable à différents degrés, et présentant une surface de butée dont l’emplacement varie au cours du vissage ; - un premier corps et un deuxième corps peuvent être choisis parmi le corps de base et la portion d’actionnement, la tige filetée étant vissable dans ledit premier corps, la tige filetée comprenant une tête comportant une première surface de butée, le deuxième corps comprenant une deuxième surface de butée, la première surface de butée et la deuxième surface de butée venant en appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage ; - l’embiellage peut comprendre en outre une première bielle de renvoi et une deuxième bielle de renvoi, montées entre la portion d’actionnement et une branche respective ; - chaque branche peut comprendre un parallélogramme déformable par rapport à des axes horizontaux parallèles, chaque branche comprenant une portion de deuxième extrémité, une bielle supérieure et une bielle inférieure montées pivotantes toutes deux sur le corps de base d’une part et sur la portion de deuxième extrémité d’autre part ; - chaque bielle de renvoi peut être montée pivotante sur la bielle inférieure de la branche respective ; - le système de réglage peut comporter au moins une première surface de butée ménagée sur une branche, et une deuxième surface de butée ménagée sur un élément mobile par rapport à la branche, les première et deuxième surfaces de butée prenant appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage ; - le portique peut comprendre une butée sur laquelle est ménagée la première surface de butée, ladite butée est amovible et est déplaçable suivant au moins deux positions sur la bielle inférieure ; - la branche peut comporter au moins une ouverture traversante et la butée peut être réalisée par une goupille insérée dans ladite ouverture traversante ; - plusieurs ouvertures traversantes peuvent être réalisées dans la branche, les ouvertures étant équidistantes les unes des autres et réalisées suivant un arc de cercle ; - la deuxième extrémité de chaque branche peut être articulée autour d’un axe perpendiculaire au plan intermédiaire.
Selon un second aspect, l’invention concerne un coffrage comprenant une première banche verticale, une deuxième banche verticale faisant face à la première banche, et un portique conforme à l’invention (tel que défini ci-dessus), dans lequel la deuxième extrémité de chaque branche est reliée à une banche respective, le plan intermédiaire s’étendant entre les et parallèlement aux faces coffrantes des première et deuxième banches.
Le coffrage conforme à l’invention peut également comprendre un premier portique, et en outre un deuxième portique, les premier et second portiques étant conformes à l’invention (tels que définis ci-dessus), la deuxième extrémité de chaque branche du deuxième portique pouvant être reliée à une banche respective, et les premier et deuxième portiques pouvant être espacés l’un de l’autre selon une direction longitudinale horizontale du coffrage.
Selon un troisième aspect, l’invention concerne un procédé de décoffrage comprenant les étapes suivantes : a) on fournit un coffrage tel que défini ci-dessus, b) on définit, au moyen du système de réglage, la position de la portion d’actionnement par rapport au corps de base dans la configuration haute de l’embiellage, c) on actionne la portion d’actionnement de l’embiellage de la configuration basse à la configuration haute, en déplaçant la portion d’actionnement depuis sa configuration basse à sa configuration haute pour déplacer les branches de la configuration de coffrage à la configuration de libération.
Selon un quatrième aspect, l’invention concerne également un procédé de fabrication d’une portion de mur comprenant une étape de coffrage, une étape de coulage du béton dans le coffrage et une étape de décoffrage mettant en œuvre le procédé défini ci-dessus.
Selon un cinquième aspect, l’invention concerne un procédé de fabrication d’un bâtiment dans lequel on met en œuvre de manière répétée en divers emplacements le procédé de fabrication d’un mur tel que défini ci-dessus avec un même coffrage.
On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.
La figure 1 est une vue partielle en perspective d’un coffrage.
La figure 2 est un agrandissement d’une partie du coffrage montré en figure 1.
La figure 3 est une vue partielle en perspective d’une partie du coffrage suivant un second mode de réalisation.
La figure 4 est une autre vue partielle en perspective de la partie du coffrage montré en figure 3.
La figure 5 est une vue partielle en perspective d’une partie du coffrage suivant un troisième mode de réalisation.
Ci-après un exposé détaillé d’un mode de réalisation de l’invention assorti d’exemples et de référence aux dessins.
On utilise sur les chantiers des banches 1,2 entre les faces desquelles est coulé un voile de béton.
Dans une configuration de coffrage, représentée sur la figure 1, les deux banches 1, 2 sont disposées sur le sol 4 du chantier. Chaque banche de coffrage comporte une face de coffrage 1a, 2a. Les deux faces de coffrage 1a, 2a sont tournées l’une vers l’autre, et définissent entre elles un espace 5 dans lequel du béton est destiné à être coulé en vue de solidifier et former un mur. Les deux faces de coffrage sont chacune sensiblement planes et parallèles l’une de l’autre.
Les banches 1, 2 comportent chacune une structure coffrante 6, 7, proprement dite, comportant la surface coffrante, mais peuvent présenter également un certain nombre d’accessoires tels que des moyens de renforcement (raidisseurs, poutres, ...), des dispositifs de sécurité, des dispositifs de circulation du personnel (tels que passerelle, garde-corps ou échelle d’accès), des dispositifs de stabilisation, des accessoires de mise à l’aplomb et de mise à niveau entre autres.
Les banches pour la réalisation de murs de bâtiment sont des produits lourds qu’il n’est pas facile de manoeuvrer sur le chantier, ce qui nécessite des engins de levage perfectionnés et du personnel au sol.
Les banches sont réutilisables et leur manutention est importante, d’autant qu’il est nécessaire de procéder à des mises à l’aplomb et à des mises à niveau et au retrait des banches après la prise du béton.
Sur un même chantier, on procède donc de manière répétée, en des endroits différents, à une suite d’opérations au cours desquelles on place deux banches en regard l’une de l’autre à l’aplomb et de niveau en l’endroit où un mur est à réaliser, les banches étant stabilisées. Puis, on coule du béton entre les faces de coffrage 1a, 2a des banches pour former un mur en cet endroit. Puis, on retire les banches en vue de les placer en un autre endroit où un mur est à réaliser.
La stabilisation des banches peut être réalisée de diverses manières. Une réalisation possible pour la stabilisation est la mise en oeuvre d’un portique 3 supérieur qui relie ensemble deux banches 1,2 se faisant face.
Lorsque l’on coule le béton, les banches se trouvent en position rapprochée. Pour libérer le voile de béton, les banches sont écartées.
On prévoit un agencement destiné aux banches dans lequel, d’une part, la stabilisation des deux banches verticales face à face en configuration de coffrage et de libération est assurée par un dispositif de type compas, ciseaux ou portique et, d’autre part, la préhension et l’écartement des deux banches sont assurés.
Pour fixer les idées, on considère donc que la surface coffrante de chaque banche s’étend verticalement selon une direction Z, et horizontalement selon une direction dite longitudinale Y, la direction X correspondant à la direction de la largeur du coffrage. Les notions de « bas », de « haut », de « au-dessus » et « en dessous » sont donc données par référence à la direction verticale Z, le bas étant près du sol.
Le portique 3 est assemblé aux banches 1 et 2 au-dessus de celles-ci. Le portique est montré dans sa configuration ouverte en figure 1.
Le portique 3 comprend un compas 8 ayant une tête 9 (ou corps de base) et deux branches 10 et 11 articulées chacune sur la tête 9. La tête 9 se situe latéralement entre les deux banches 1 et 2, et au-dessus de celles-ci. Ainsi, la tête 9 se situe dans une zone médiane, ou intermédiaire, de part et d’autre de laquelle s’étendent les deux branches 10 et 11, chacune en direction d’une banche respective. Un plan intermédiaire peut être défini comme un plan parallèle aux surfaces coffrantes et passant par la tête 9. Les branches 10 et 11 peuvent être réalisées symétriques l’une de l’autre par rapport au plan intermédiaire, comme dans l’exemple présenté. En variante, le plan intermédiaire n’est pas nécessairement exactement au milieu entre les surfaces coffrantes, et les deux branches ne sont pas symétriques l’une de l’autre.
Les deux branches 10 et 11 sont articulées sur la tête 9 autour d’axes de rotation respectifs parallèles aux surfaces coffrantes, c’est-à-dire, dans le cas présent, des axes de rotation s’étendant selon la direction Y. La branche 10 s’étend donc d’une extrémité raccordée à la tête 9 à une autre extrémité raccordée à la banche 1. La branche 10 s’étend dans ce sens vers le bas et vers l’extérieur. La branche 11 s’étend donc d’une extrémité raccordée à la tête 9 à une autre extrémité raccordée à la banche 2. La branche 11 s’étend dans ce sens vers le bas et vers l’extérieur.
Les branches 10, 11 sont elles-mêmes formées par des systèmes de parallélogrammes déformables, de manière à améliorer la stabilité verticale des banches.
La branche 10 comprend une bielle supérieure 12 et une bielle inférieure 13. Les bielles supérieure 12 et inférieure 13 s’étendent sensiblement parallèlement l’une à l’autre. Les premières extrémités 12a, 13a des bielles supérieure 12 et inférieure 13 sont montées sur la tête 9. Les deuxièmes extrémités 12b, 13b des bielles supérieure 12 et inférieure 13 sont montées sur une portion d’extrémité 14 de la branche 10. Les montages dont il est question sont des montages pivotant autour d’axes parallèles entre eux et parallèles à l’axe Y, en chacune des extrémités 12a, 13a, 13b, 12b, de manière à conserver une orientation stable de la portion d’extrémité 14 lors du mouvement.
La branche 11 comprend une bielle supérieure 17 et une bielle inférieure 18. Les bielles supérieure 17 et inférieure 18 s’étendent sensiblement parallèlement l’une à l’autre. Les premières extrémités 17a, 18a des bielles supérieure 17 et inférieure 18 sont montées sur la tête 9. Les deuxièmes extrémités 17b, 18b des bielles supérieure 17 et inférieure 18 sont montées sur une portion d’extrémité 19 de la branche 11. Les montages dont il est question sont des montages pivotant autour d’axes parallèles entre eux et parallèles à l’axe Y, en chacune des extrémités 17a, 18a, 18b, 17b, de manière à conserver une orientation stable de la portion d’extrémité 19 lors du mouvement.
Un embiellage 20 est utilisé pour faire passer les branches de leur configuration de coffrage à leur configuration de libération. L’embiellage 20 comprend une portion d’actionnement 21 et deux bielles de renvoi 22, 23. Les bielles de renvoi 22, 23 sont montées pivotantes chacune sur la portion d’actionnement 21, et sont disposées de part et d’autre du plan médian. Elles sont par exemple symétriques l’une de l’autre par rapport à ce plan.
La portion d’actionnement 21 est réalisée en deux parties. La portion d’actionnement 21 comprend une partie fixe 24 et une partie mobile (non représentée) dont l’utilité sera exposé ci-après.
La partie fixe 24 comprend deux tiges 26 et 26’ qui s’étendent sensiblement verticalement de part et d’autre de la tête 9. C’est sur la partie fixe 24 que sont montées les deux bielles de renvoi 22, 23. Elles sont montées pivotantes par rapport à la partie fixe, par exemple autour d’un même axe de pivot, lui-même également parallèle à la direction Y. Les bielles de renvoi 22, 23 sont donc raccordées en une première extrémité 22a, 23a, à une tige 26 et, en une deuxième extrémité 22b, 23b, à une branche respective 10, 11. Dans le cas où les branches 10, 11, sont réalisées comme des parallélogrammes déformables, les bielles de renvoi 22, 23 sont raccordées, respectivement, à la bielle inférieure 13, 18, de chaque branche 10, 11. Ces raccords sont des montages pivotants d’axe parallèle à l’axe Y.
La partie fixe 24 de la portion d’actionnement 21 est disposée de manière coulissante par rapport à la tête 9 : La tige 26 est guidée verticalement en coulissement par rapport à la tête 9 entre des positions haute et basse. La partie mobile (non montrée) est montée mobile par rapport à la partie fixe 24 et peut être captée par un engin de levage qui entraîne également automatiquement et simultanément l’écartement des branches 10 et 11, et par conséquent des banches 1 et 2.
La portion d’extrémité 14 est assemblée à la banche 1. Par exemple, la portion d’extrémité 14 peut être rigide et fixée à la banche. En variante, comme dans l’exemple présenté, la portion d’extrémité 14 peut comprendre deux portions articulées l’une par rapport à l’autre selon un axe 29 de pivotement horizontal perpendiculaire au plan médian (c’est-à-dire s’étendant selon la direction X).
Dans l’exemple présenté, les éléments les plus centraux sont les bielles 12 et 13. La tête 9 comprend deux plaques parallèles 30 et 31 faiblement espacées selon la direction Y, de sorte que les arbres de rotation des bielles 12, 13 par rapport à la tête 9 s’étendent entre ces deux plaques parallèles 30, 31. Les deux tiges 26, 26’ sont reliées entre elles par l’arbre de rotation des bielles de renvoi 22, 23. Selon la direction Y, la bielle de renvoi 22 s’étend entre la tige 26 et la bielle inférieure 13. On peut le cas échéant prévoir une bielle de renvoi 22’, parallèle de la bielle de renvoi 22, s’étendant, selon la direction Y, entre la tige 26’ et la bielle inférieure 13. La même description s’applique à la bielle de renvoi 23, avec un léger décalage latéral de la bielle de renvoi 23 par rapport à la bielle de renvoi 22 selon la direction Y, puisqu’elles sont montées sur le même axe. En portion supérieure, les deux tiges 26, 26’ sont reliées ensemble par une bride 32. Celle-ci peut porter l’arbre de rotation 27 par rapport à laquelle la partie mobile est montée pivotante.
Conformément à l’invention, le portique 3 est équipé d’un système de réglage de la position de la portion d’actionnement 21 par rapport au corps de base 9 (ou tête 9) dans la configuration haute de l’embiellage 20. Autrement dit, le portique comporte un système de réglage qui détermine la position de la tête 9 par rapport à la portion d’actionnement 21 quand l’embiellage 20 est en configuration haute : cela permet de limiter l’écartement entre les deux portions d’extrémité 14 et 19 à une valeur maximale. De cette façon, lorsque l’on procède à l’écartement des banches 1 et 2, cet écartement est limité à une valeur prédéterminée correspondant à l’écartement maximal prédéfini entre les deux portions d’extrémités 14 et 19.
Le système de réglage peut être réalisé de différentes façons, parmi lesquelles trois façons vont maintenant être exposées.
Un premier système de réglage 40 est montré en figures 1 à 3 et il limite le coulissement de la portion d’actionnement 21 par rapport à la tête 9 quand la portion d’actionnement 21 remonte.
Pour ce faire, le premier système de réglage comporte quatre ouvertures traversantes 41 ménagées dans chacune des tiges 26 et 26’. On définit ainsi quatre positions différentes en configuration haute. Les ouvertures traversantes 41 sont ménagées à égales distances les unes des autres sur chaque tige 26 et 26’ et en face l’une de l’autre deux à deux sur chaque tige 26 et 26’. Le cas échéant, on définit un nombre différent de positions possibles, par l’intermédiaire d’un nombre différent d’ouvertures traversantes.
Une goupille amovible 42 est placée de sorte à traverser deux ouvertures traversantes 41 se faisant face sur chacune des tiges 26 et 26’. La goupille forme ainsi une butée au passage d’un élément pouvant se déplacer entre les deux tiges 26 et 26’.
Plus précisément, la goupille amovible 42 prend appui contre les bords inférieurs 43 des deux plaques parallèles 30 et 31 quand la portion d’actionnement 21 est remontée. Dans cette configuration haute de l’embiellage, l’écartement entre les portions d’extrémité 14 et 19 du portique est maximum et il est défini par la position de la goupille 42 sur la portion d’actionnement 21.
Ainsi, selon l’emplacement dans lequel la goupille est placée, l’écartement maximal entre les portions d’extrémité 14 et 19 du portique est différent. Sur la figure 1, cet écartement maximal est maximal. Si la goupille est placée dans l’ouverture traversante la plus haute, cet écartement maximal est minimal.
Ce système définit un nombre limité, prédéfini, de positions discontinues de la portion d’actionnement 21 par rapport à la tête 9.
En variante, on pourra prévoir que les différentes positions soient définies dans la tête 9 par une butée réglable dans la tête 9 coopérant avec une butée fixe de la portion d’actionnement 21.
Un second système de réglage 50 est montré en figures 3 et 4. Il consiste, comme le premier système de réglage 40, à limiter le coulissement de la portion d’actionnement 21 par rapport à la tête 9 en prévoyant une butée sur la portion d’actionnement 21 apte à venir en contact avec la tête 9 lors du coulissement. A la différence du système de réglage 40 comportant une butée amovible réalisée par une goupille 42 que l’on peut déplacer, le système de réglage 50 comporte une butée fixe 51 réalisée par un élément transversal reliant les deux tiges 26 et 26’.
La tête 9 est équipée d’une vis 52 comportant une tige filetée 53, vissée dans une traverse 54 reliant les deux plaques 30 et 31 de la tête 9, et orientée sur la direction Z. La vis 52 comporte également une tête de vis 55 contre laquelle la butée fixe 51 de la portion d’actionnement 21 prend appui quand elle remonte. L’écartement entre la butée fixe 51 et la tête 9 est réglable en vissant plus ou moins la vis 52 dans la tête 9.
Ce système définit un nombre illimité de positions continues de la portion d’actionnement 21 par rapport à la tête 9.
En variante, on pourra prévoir que les différentes positions soient définies par une vis vissée dans la portion d’actionnement 21 et coopérant avec une butée fixe de la tête 9.
Encore un autre mode de réalisation d’un système de réglage 60 est montré en figure 5. A la différence des deux autres systèmes de réglage 40 et 50 décrit ci-dessus, le système de réglage 60 limite le pivot d’une bielle de renvoi 22 ou 23 par rapport à une bielle inférieure 13 ou 18. Seules les bielles de renvoi 22 et inférieure 13 ont été représentées en figure 5.
Pour ce faire, des ouvertures traversantes 61 ont été ménagées dans la bielle inférieure 13, à égales distances les unes des autres et réparties suivant un arc de cercle C.
Une goupille 62 est placée dans une ouverture 61. La goupille 62 forme une butée au pivot de la bielle de renvoi 22, ce qui limite le pivot de la bielle de renvoi 22 par rapport à la bielle inférieure 13. Dans cette position, la position de la tête 9 est fixée par rapport à la portion d’actionnement 21.
Cette position est réglable : en plaçant la goupille 62 dans l’une ou l’autre des ouvertures traversantes 61, on limite plus ou moins le pivot de la bielle de renvoi 22. On fixe ainsi une ouverture maximale entre les deux portions d’extrémité 14 et 19 du portique 3.
En variante, le système de réglage n’est pas nécessairement monté entre une bielle de renvoi et la bielle inférieure. On pourrait prévoir tout système de réglage permettant de régler le débattement angulaire maximal d’une des bielles en regard d’un élément du portique vis-à-vis duquel elle est mobile. Cet élément est par exemple la tête 9, la portion d’actionnement 21, une portion d’extrémité 14 ou 19.
En variante encore, ce système de réglage discontinu au niveau d’une bielle pourrait être remplacé par un système continu à vis comme décrit ci-dessus.
On va maintenant décrire la mise en oeuvre d’un tel système.
Pour commencer, les banches et les portiques sont livrés sur le chantier, et les banches sont assemblées deux à deux à un portique sur le chantier. On peut utiliser plusieurs portiques par paire de banches, les portiques, identiques ou différents mais compatibles, étant espacés les uns des autres selon la direction Y.
Cet assemblage est fait par exemple en l’emplacement d’un premier mur à fabriquer. Les banches sont posées au sol avec l’écartement souhaité correspondant à la largeur souhaitée pour le mur. Les portiques sont alors en configuration dite de coffrage (on peut remarquer que diverses largeurs de mur sont possibles à mettre en oeuvre avec les banches, le portique étant plus ou moins ouvert, mais ceci correspond de toute façon à la configuration dite de coffrage).
Puis du béton est coulé entre les banches, et est laissé solidifier.
On procède alors à l’écartement des banches l’une de l’autre et du mur.
La situation de départ est celle où les deux banches parallèles et verticales reposent sur le sol ou une surface d’appui dans la configuration fermée rapprochée, parce que, par exemple, un mur de béton a été réalisé et le voile de béton est suffisamment durci, de sorte que l’on peut procéder au décoffrage en vue d’une nouvelle utilisation.
On peut alors accoupler un crochet de grue à la partie mobile de la portion d’actionnement 21 (portion mobile non montrée). Cet accouplement peut se faire à la main par un opérateur monté sur la passerelle (non représentée) au-dessus de la banche et assemblant manuellement le crochet de grue à la partie mobile.
Selon l’espace dont on dispose, on règle l’écartement maximal autorisé des banches à l’aide du système de réglage. S’il y a peu d’espace, on définit à l’aide du système de réglage un faible écartement maximal des banches. Dans le cas contraire, on peut définir un écartement maximal élevé des banches.
Le crochet de grue va générer un mouvement vertical vers le haut de la portion mobile, qui va conduire à un déplacement de la partie fixe 24 vers le haut, de sorte que la tête 9 va coulisser vers le bas par rapport à la partie fixe 24 sous l’effet de la gravité, jusqu’à être arrêtée par coopération des surfaces de butée (par exemple la butée formée par la goupille 42 ou bien par la butée 51 suivant le mode de réalisation mis en oeuvre). Ce coulissement vers le bas de la tête 9 entraîne automatiquement un déplacement des branches 10, 11 vers leur configuration de libération par l’intermédiaire des bielles de renvoi 22, 23.
Suivant le mode de réalisation montré en figure 5, c’est en bloquant la rotation des bielles de renvoi 22 et/ou 23 que le déplacement de la tête 9 va être stoppé, limitant ainsi le déplacement des branches 10 et 11 et l’écartement des banches 1 et 2.
On obtient ainsi un écartement maximal contrôlé, prédéterminé, des branches 10, 11, et par conséquent des banches 1, 2 l’une de l’autre et du mur, et un éloignement du sol. Quand l’écartement maximal autorisé est minimal, on procède avec grande attention au retrait des banches, car l’espacement d’avec le mur qui vient d’être formé est faible. L’ensemble peut alors être emmené en direction d’un nouvel emplacement. En ce nouvel emplacement, les banches sont posées au sol, une première banche étant placée en position prête au coffrage d’un nouveau mur. Le compas est ouvert à son écartement maximal autorisé. Suite aux opérations préalables à la réalisation du coffrage, une fois le coffrage prêt à être refermé, l’écartement des banches est ajusté par des opérateurs au sol poussant sur la deuxième banche pour la rapprocher de la première, et la placer dans la position souhaitée correspondant à la largeur du mur. Cette opération s’accompagne d’une remontée d’un corps de base 9.
Les opérations qui viennent d’être exposées sont réalisées à chaque rotation des banches.
Dans les exemples ci-dessus, les bielles sont des dispositifs de longueur constante, présentant deux extrémités montables de manière pivotante.
Dans le présent document, on entend par « reposer sur le sol » une configuration dans laquelle le sol exerce sur l’objet une réaction correspondant à au moins une partie substantielle, et notamment à la totalité, du poids de l’objet.
On a présenté ici de manière schématique trois exemples de systèmes de réglage 40, 50 et 60. Il devra toutefois être compris que d’autres variantes de systèmes de réglage sont envisageables dans le cadre de l’invention.

Claims (22)

  1. Revendications
    1. Portique de coffrage en position verticale comprenant : un corps de base (9) définissant un plan intermédiaire de coffrage, deux branches (10, 11) s’étendant de part et d’autre du plan intermédiaire, chacune entre une première extrémité reliée au corps de base (9) et une deuxième extrémité adaptée pour être reliée à un élément de coffrage (1,2), et mobiles par rapport au corps de base (9) entre : . une configuration de coffrage dans laquelle les deuxièmes extrémités des deux branches (10, 11) sont proches du plan intermédiaire et vers le bas et . une configuration de libération, dans laquelle les deuxièmes extrémités des deux branches (10, 11) sont écartées du plan intermédiaire et vers le haut, un embiellage (20) comprenant une portion d’actionnement (21 ) adaptée pour être déplacée par rapport au corps de base (9) entre une configuration basse et une configuration haute, l’embiellage (20) étant relié aux branches (10, 11) de manière à ce qu’un placement de la portion d’actionnement (21) depuis sa configuration basse à sa configuration haute déplace les branches (10,11 ) de la configuration de coffrage à la configuration de libération, un système de réglage (40 ; 50 ; 60) de la position de la portion d’actionnement (21) par rapport au corps de base (9) dans la configuration haute de l’embiellage, le système de réglage étant pourvu de plusieurs positions prédéterminées distinctes.
  2. 2. Portique de coffrage selon la revendication 1, dans lequel la portion d’actionnement (21) est montée coulissante par rapport au corps de base (9) et dans lequel le système de réglage comporte au moins une première surface de butée ménagée sur le corps de base, et une deuxième surface de butée (42 ; 51, 52 ; 62) ménagée sur la portion d’actionnement, la première surface de butée et la deuxième surface de butée prenant appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage.
  3. 3. Portique de coffrage selon la revendication 2, dans lequel une des première et deuxième surfaces de butée est ménagée sur une butée (42) amovible.
  4. 4. Portique de coffrage selon la revendication 3, dans lequel la portion d’actionnement (21) comporte au moins une ouverture traversante (41) et dans lequel la butée est réalisée par une goupille (42) insérée dans ladite ouverture traversante (41 ).
  5. 5. Portique de coffrage selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la butée est déplaçable suivant au moins deux emplacements.
  6. 6. Portique selon la revendication 5, dans lequel la portion d’actionnement comporte deux tiges (26, 26’) entre lesquelles le corps de base (9) est monté coulissant, et dans lequel plusieurs ouvertures traversantes (41) sont réalisées dans chacune des deux tiges (26, 26') en se faisant face deux à deux, définissant ainsi les emplacements.
  7. 7. Portique selon la revendication 6, dans lequel les ouvertures traversantes (41 ) sont réalisées équidistantes les unes des autres suivant la direction des tiges (26, 26’).
  8. 8. Portique selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le système de réglage comporte en outre une vis (52) comportant une tige filetée (53) vissable à différents degrés, et présentant une surface de butée dont l’emplacement varie au cours du vissage.
  9. 9. Portique selon la revendication 8 dans lequel un premier corps et un deuxième corps sont choisis parmi le corps de base (9) et la portion d’actionnement, dans lequel la tige filetée est vissable dans ledit premier corps, la tige filetée comprenant une tête (55) comportant une première surface de butée, le deuxième corps comprenant une deuxième surface de butée, la première surface de butée et la deuxième surface de butée venant en appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage (20).
  10. 10 Portique de coffrage selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel l’embiellage (20) comprend en outre une première bielle de renvoi (22) et une deuxième bielle de renvoi (23), montées entre la portion d’actionnement (21 ) et une branche (10,11) respective.
  11. 11. Portique de coffrage selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel chaque branche (10,11) comprend un parallélogramme déformable par rapport à des axes horizontaux parallèles, chaque branche (10, 11) comprenant une portion de deuxième extrémité (14, 19), une bielle supérieure (12, 17) et une bielle inférieure (13, 18) montées pivotantes toutes deux sur le corps de base (9) d’une part et sur la portion de deuxième extrémité (14, 19) d’autre part.
  12. 12. Portique de coffrage selon la revendication 10 et la revendication 11, dans lequel chaque bielle de renvoi (22, 23) est montée pivotante sur la bielle inférieure (13, 18) de la branche (10,11) respective.
  13. 13. Portique de coffrage selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le système de réglage (60) comporte au moins une première surface de butée (62) ménagée sur une branche, et une deuxième surface de butée ménagée sur un élément mobile par rapport à la branche, les première et deuxième surfaces de butée prenant appui l’une sur l’autre en configuration haute de l’embiellage (20).
  14. 14. Portique de coffrage selon la revendication 13, comprenant une butée sur laquelle est ménagée la première surface de butée (62), ladite butée est amovible et est déplaçable suivant au moins deux positions sur la bielle inférieure (13,18).
  15. 15. Portique de coffrage selon la revendication 14, dans lequel la branche comporte au moins une ouverture traversante (61) et dans lequel la butée est réalisée par une goupille (62) insérée dans ladite ouverture traversante (61).
  16. 16. Portique selon la revendication 15, dans lequel plusieurs ouvertures traversantes (61) sont réalisées dans la branche, les ouvertures (61) étant équidistantes les unes des autres et réalisées suivant un arc de cercle.
  17. 17. Portique de coffrage selon l’une des revendications 1 à 16, dans lequel la deuxième extrémité (14, 19) de chaque branche est articulée autour d’un axe (29) perpendiculaire au plan intermédiaire.
  18. 18. Coffrage comprenant une première banche (1) verticale, une deuxième banche (2) verticale faisant face à la première banche (1), et un portique (3) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel la deuxième extrémité (14, 19) de chaque branche (10, 11) est reliée à une banche (1, 2) respective, le plan intermédiaire s’étendant entre les et parallèlement aux faces coffrantes (1a, 2a) des première et deuxième banches (1,2).
  19. 19. Coffrage selon la revendication 18, dans lequel le portique (3) est un premier portique, et comprenant en outre un deuxième portique selon l’une des revendications 1 à 17, dans lequel la deuxième extrémité de chaque branche du deuxième portique est reliée à une banche (1,2) respective, et dans lequel les premier et deuxième portiques sont espacés l’un de l’autre selon une direction longitudinale horizontale du coffrage.
  20. 20. Procédé de décoffrage comprenant les étapes suivantes : a) on fournit un coffrage selon la revendication 18 ou 19, b) on définit, au moyen du système de réglage (40 ; 50 ; 60), la position de la portion d’actionnement (21) par rapport au corps de base (9) dans la configuration haute de l’embiellage (20), c) on actionne la portion d’actionnement (21) de l’embiellage (20) de la configuration basse à la configuration haute, en déplaçant la portion d’actionnement (21) depuis sa configuration basse à sa configuration haute pour déplacer les branches (10, 11) de la configuration de coffrage à la configuration de libération.
  21. 21. Procédé de fabrication d’une portion de mur comprenant une étape de coffrage, une étape de coulage du béton dans le coffrage et une étape de décoffrage mettant en oeuvre le procédé conforme à la revendication 20.
  22. 22. Procédé de fabrication d’un bâtiment dans lequel on met en œuvre de manière répétée en divers emplacements le procédé de fabrication d’un mur de la revendication 21 avec un même coffrage.
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