FR3029402B1 - Pince d'orthodontie - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une pince (1) comprenant une première branche (2) et une deuxième branche (3) reliées entre elles au niveau d'un axe (A), lesdites première branche (2) et deuxième branche (3) présentant respectivement des première et deuxième parties basses (21, 31) de préhension et des première et deuxième parties hautes (22, 32), lesdites première (2) et deuxième (3) branches étant réalisées en matière plastique ou composite.

Description

Pince d'orthodontie. 1. Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine général de la médecine et de l'instrumentation médical.

Plus particulièrement, l'invention concerne une pince, notamment une pince d'orthodontie, mais plus généralement une pince utilisable dans le domaine médical ou paramédical. 2. Solutions de l'art antérieur

Il est connu, dans le domaine médical, voire paramédical, d'utiliser des pinces pour réaliser de nombreuses opérations.

De telles pinces sont classiquement réalisées en métal et comportent deux branches, reliées entre elles au niveau d'un axe de rotation, et qui sont composées de deux parties principales : - une partie basse dite de préhension ; et - une partie haute dite opérationnelle.

De telles pinces sont, la plupart du temps, soumises à des contraintes relativement élevées. En effet, ces pinces peuvent, par exemple, être destinées à plier et à couper les fils des appareils dentaires. D'autre part, ce sont des outils potentiellement en contact avec des zones sensibles du corps humain.

Toutefois, ces pinces n'étant pas à usage unique pour des raisons principalement économiques, il est nécessaire qu'elles soient stérilisées préalablement à une utilisation. De tels procédés de stérilisation utilisent des techniques qui sont variées (chimique, température, rayonnement) mais qui s'avèrent, en tous les cas, très contraignantes pour les pinces.

En outre, les pinces peuvent être soumises à des chocs voire des chutes ce qui nécessite une résistance relativement élevée et qui dégrade de toute façon les pinces. En outre, au fil du temps, le grippage de l'axe lié à l'apparition d'oxydation n'est pas satisfaisant pour la résistance de la pince ni pour des conditions d'hygiène qui sont évidentes.

De telles contraintes ont amené les fabricants à concevoir des pinces en acier avec des branches en un seul morceau, reliées par un axe.

Toutefois, de telles pinces présentent l'inconvénient de ne pas être personnalisables, par exemple par coloration avec de la peinture, du fait que cela n'est pas suffisamment résistant au cours du temps et peut poser des problèmes de biocompatibilité de telles peinture. Il est de plus très difficile de réaliser des inventaires d'un stock de pinces du fait de leur grande ressemblance et de la grande difficulté de réaliser un marquage lisible et résistant aux différentes contraintes.

En outre, la résistance à l'oxydation reste relativement limitée ce qui n'est pas satisfaisant.

Par ailleurs, le bruit généré par 1 'entrechoquement d'un groupe de pinces peut être très gênant pour les utilisateurs ainsi que les patients.

Enfin, le fait que les branches soient réalisées en une seule partie, c'est-à-dire que la partie opérationnelle soit solidaire de la partie de préhension, implique que lorsque la partie est usée, il est nécessaire de racheter une pince complète, ce qui n'est pas économiquement intéressant pour l'utilisateur, ni positif pour la préservation de l'environnement. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de résoudre au moins en partie les inconvénients de l'art antérieur.

Notamment, un objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une pince permettant de répondre aux critères de résistance en regard des contraintes auxquelles elle est soumise.

Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation est de fournir une telle pince qui respecte les normes d'hygiène dû à l'environnement dans lequel elle est susceptible d'être utilisée.

Encore un autre objectif d'au moins un mode de réalisation est de fournir une telle pince qui soit simple d'utilisation et peu coûteuse à mettre en œuvre. 4. Résumé de l'invention

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une pince comprenant une première branche et une deuxième branche reliées entre elles au niveau d'un axe, lesdites première branche et deuxième branche présentant respectivement des première et deuxième parties basses de préhension et des première et deuxième parties hautes, ladite pince comportant en outre un premier embout et un deuxième embout amovibles reliés respectivement à ladite première branche et à ladite deuxième branche au niveau desdites parties hautes.

Ainsi, l'invention propose une approche nouvelle et inventive permettant de résoudre au moins en partie certains des inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, le fait que la partie opérationnelle (embout) de chaque branche ne soit pas solidaire de la partie de préhension, implique que lorsque la partie est usée, il n'est pas nécessaire de racheter une pince complète, ce qui permet de mettre en œuvre une pince relativement économique.

Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits premier et deuxième embouts comprennent respectivement une première et une deuxième têtes, et une première et une deuxième bases, lesdits embouts étant reliés auxdites parties hautes au niveau desdites bases.

De ce fait, cela permet de faciliter la solidarisation de tels embouts avec le reste de la pince.

Selon une variante de l'invention, lesdites première et deuxième bases viennent se loger respectivement dans une première et une deuxième encoches ménagées à une extrémité respective desdites première et deuxième parties hautes.

Dans un autre mode de réalisation, chacune desdites première et deuxième parties hautes s'étend respectivement selon une première direction longitudinale et une deuxième direction longitudinale, en ce que ledit premier embout est monté à coulissement dans ladite première encoche suivant une première direction orthogonale audit axe et à ladite première direction longitudinale, et en ce que ledit deuxième embout est monté à coulissement dans ladite deuxième encoche suivant une deuxième direction orthogonale audit axe et à ladite deuxième direction longitudinale.

Ainsi, cela permet que les embouts ne se détachent pas lorsque la pince est utilisée.

Selon une autre variante, lesdites encoches et lesdites bases présentent un profil complémentaire de sorte à maintenir les embouts dans les encoches selon l'axe et selon les première et deuxième directions longitudinales.

Dans ce cas de figure, une des première et deuxième bases peut présenter une forme en queue d'aronde.

Selon une caractéristique de l'invention, lesdites première et deuxième encoches présentent des moyens de retenue desdits embouts.

De ce fait, cela permet de bloquer les embouts lorsqu'ils sont installés au niveau des parties hautes de chacune des branches.

Dans une variante, lesdites première et deuxième branches sont réalisées en matière plastique ou composite.

Dans un autre mode de réalisation, lesdits premier et deuxième embouts peuvent être réalisés en matériau composite ou en métal.

La pince peut également comprendre une puce RFID. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'une pince selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue de côté d'une pince selon le mode de réalisation de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de face d'une pince selon le mode de réalisation de la figure 1, munie d'embouts ; - la figure 4 est une vue de côté de la pince de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une pince ouverte et en vue éclatée ; et - la figure 6 est une vue de face en demi-coupe d'une variante de réalisation de la pince selon 1'invention. 6. Description détaillée

Nous présentons par la suite, en relation avec les figures 1 à 5, un mode de réalisation de l'invention.

Comme illustré sur ces figures, la pince 1 comprend une première branche 2 et une deuxième branche 3 reliées entre elles selon un axe Δ. Chacune de ces branches présente une partie basse de préhension et une partie haute. Plus précisément, la première branche 2 présente une première partie basse 21 de préhension et une première partie haute 22. La deuxième branche 3 présente, quant à elle, une deuxième partie basse 31 et une deuxième partie haute 32. Il est à noter que ces première 2 et deuxième 3 branches sont reliées entre elles, selon l'axe Δ, sensiblement au niveau des parties hautes 22, 32.

Cette pince comporte en outre un premier embout 4 et un deuxième embout 5 amovibles reliés respectivement à la première branche 2 et à la deuxième branche 3 au niveau des parties hautes 22, 32.

Dans ce mode de réalisation, chacun des premier et deuxième embouts 4, 5 comprend une tête et une base, les bases permettant de relier les embouts aux branches au niveau des parties hautes. Plus précisément, les embouts présentent respectivement : - une première tête 41 et une première base 42, et - une deuxième tête 51 et une deuxième base 52

Ces premier et deuxième embouts sont donc respectivement reliés aux première et deuxième parties hautes 22, 32 au niveau des première et deuxième bases 42, 52.

Concernant la première base 42, et comme illustré sur la figure 5, elle vient plus particulièrement se loger dans une première encoche 220 ménagée à une extrémité de la première partie haute 22. Il est à noter que la première partie haute s'étend selon une première direction longitudinale γ. En se rapportant à cette direction, le premier embout 4 est donc monté à coulissement dans la première encoche 220 suivant une première direction a orthogonale à l'axe Δ et à la première direction longitudinale γ. La première encoche 220 présente en outre des moyens de retenue permettant de maintenir l'embout 4 en place lorsqu'il est monté dedans. Ces moyens de retenue peuvent par exemple prendre la forme de vis ou de goupilles.

Quant à la deuxième base 52, et toujours comme illustré sur la figure 5, elle vient se loger dans une deuxième encoche 320 ménagée à une extrémité de la deuxième partie haute 32. Il est à noter que, comme pour la première partie haute, la deuxième partie haute s'étend également selon une deuxième direction longitudinale δ. En se rapportant à cette direction, le deuxième embout 5 est donc monté à coulissement dans la deuxième encoche 320 suivant une deuxième direction β orthogonale à l'axe Δ et à la deuxième direction longitudinale δ. De même que pour la première encoche 220, la deuxième encoche 320 présente des moyens de retenue permettant de maintenir le deuxième embout 5 en place lorsqu'il est monté dedans.

Pour chacun de ces « binômes encoche-base », l'encoche et la base présentent un profil sensiblement complémentaire de sorte à faciliter l'insertion de la base dans l'encoche et à favoriser également le maintien de celle-ci, et plus particulièrement selon l'axe Δ et selon les première γ et deuxième δ directions longitudinales. Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 5, les première et deuxième bases 42, 52 présentent une forme en queue d'aronde avec les première et deuxième encoches 220, 320. De cette manière, la complémentarité est obtenue par des profils favorisant le maintien. D'autre part, des moyens de sécurisation 43,221,44 et 53,321,54 de chacun des binômes encoche-base sont prévus. Par exemple, ces moyens de sécurisation comprennent un axe 43 (resp. 53) qui est emmanché à travers un orifice 221 (resp. 321) traversant, selon un direction parallèle à l'axe Δ, l'extrémité de la partie haute 22 (resp.32) de la branche 2 (resp. 3) au droit de l'encoche 220 (resp. 320), et à travers un trou 44 (resp. 54) réalisé dans la base 42 (resp. 52) de l'embout 4 (resp. 5) . L'axe 43 (resp. 53) peut être du type goupille élastique Mécanindus.

Bien évidemment, il est possible d'imaginer d'autres modes de réalisation dans lesquels le profil des bases et des encoches est différent de celui présenté dans cet exemple, sans toutefois sortir du cadre de l'invention présentée. L'assemblage des deux branches 2 et 3 pour former la pince 1, 10 est assurée par la présence d'encoches 23, 24 réalisées entre les parties haute 22,32 et basse 21,31 respectivement des branches 2 et 3. L'encoche 23 comporte une portion cylindrique de révolution 24 d'axe parallèle à l'axe Δ, creuse, s'étendant en saillie depuis un fond de l'encoche 23. L'encoche 34 de la branche 3 comporte un trou traversant 35 depuis le fond de l'encoche 34 et comportant un lamage sur une face opposée. Lors d'un montage de la pince 1,10, les deux encoches 23, 34 coopèrent l'une avec l'autre, leurs fonds respectifs s'étendant en regard l'un de l'autre tout en étant en contact, la portion 24 étant reçue à translation et à rotation selon l'axe Δ dans le trou 35. Une vis 36 est alors introduite par vissage dans la partie creuse de la portion 24, une tête de la vis 36 étant reçu dans le lamage du trou 35. La vis 36 permet de maintenir l'assemblage tout en permettant une rotation relative selon l'axe Δ de la première branche 2 par rapport à la deuxième branche 3.

Afin de favoriser la légèreté de la pince, la réduction voire suppression de bruit lors de chocs éventuels, et la possibilité de personnalisation de ces pinces, les première 2 et deuxième 3 branches sont avantageusement réalisées en matière plastique ou composite, tel que de la céramique. Il est possible, par exemple, de privilégier des moulages, mettant en œuvre des procédés par thermocompression, RTM (pour « Resin Transfert Molding » selon la terminologie anglo-saxonne pour moulage par injection de résine liquide) ou injection. Les matières plastiques, et en particulier les thermoplastiques PEEK (Poly Ether Ether Ketone) à fort taux de charge de fibres longues peuvent également être choisis pour leur compatibilité aux contacts humains ainsi que leurs excellentes résistances aux environnements sévères dans lesquels ils sont susceptibles d'évoluer. Ces matériaux peuvent également être teintés dans la masse préalablement au moulage afin de personnaliser les pinces.

Pour leur part, et dans le but de favoriser la résistance aux différentes contraintes ainsi qu'au temps, les premier 4 et deuxième 5 embouts sont préférablement réalisés en matériau plastique, composite, céramique ou en métal. Lorsque de tels embouts seront usés, il ne sera nécessaire de changer que ces embouts et non pas toute la pince, ce qui engendre des économies de fonctionnement relativement importantes, et qui réduit également l'empreinte carbone sur l'environnement.

Dans le mode de réalisation présenté, la pince comporte en outre des moyens de communication passifs ou actifs, comme une puce RFID (pour « Radio Frequency Identification » selon la terminologie anglo-saxonne pour identification par fréquence radio). Cette puce RFID peut, par exemple, être intégrée dans une branche lors du procédé de moulage, dans un bossage 33 prévue à cet effet comme cela est illustré à la figure 5. Les fonctions offertes par l'intégration d'un tel moyen de communication peuvent être nombreuses : - réalisation d'inventaires en masse, sans contact ni visuel nécessaire ; - certificat de traçabilité pour le patient ou assureur en cas de litige ; ou - suivi du nombre de stérilisations de chacune des pinces permettant notamment d'anticiper le renouvellement des pinces.

Bien évidemment, il est également possible de prévoir d'autres modes de réalisation dans lesquels les moyens de communication seraient différents. Il est possible par exemple de prévoir la mise en œuvre de moyens se basant sur la technologie NFC (pour « Near Field

Communication » selon la terminologie anglo-saxonne pour communication en champ proche).

En référence à la figure 6, nous allons brièvement décrire une variante de réalisation d'une pince selon l'invention. La pince 100 se différencie des pinces 1 et 10 précédemment décrites par le fait que les parties basses des branches 20 et 30 comprennent chacune un insert métallique formant une âme de la branche, pour venir renforcer celle-ci.

Par exemple, la branche 30 comporte un insert métallique 311 qui est surmoulé dans la matière plastique ou composite formant le revêtement externe 312 de la branche 30. L'insert métallique 311 s'étend depuis une extrémité libre de la branche 30 jusqu'à la partie haute 32 de la branche 3. La branche 20 est réalisée de la même manière.

Au surplus, la branche 30 comporte un bossage 330 au niveau de l'extrémité libre de la branche 30. Ce bossage 330 « suit » un bossage réalisé à l'extrémité correspondante de 1'insert métallique 311 et comprenant un évidemment pour recevoir une puce RFID 331 par exemple. Un avantage de cette réalisation est de permettre de connecté l'antenne de la puce RFID à l'insert métallique pour augmenter et améliorer les capacités de ladite antenne.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. Pince (1;10;100) comprenant : une première branche (2;20} et une deuxième branche (3;30) reliées entre elles selon un axe (Δ) et réalisées en matière plastique ou composite, lesdites première branche (2;20) et deuxième branche (3;30) présentant respectivement des première et deuxième parties basses (21,31;310) de préhension et des première et deuxième parties hautes (22, 32), un premier embout (4) et un deuxième embout (5) amovibles reliés respectivement à ladite première branche et à ladite deuxième branche au niveau desdites parties hautes (22, 32) et .comprenant respectivement une première et une deuxième têtes (41, 51) , et une première et une deuxième bases (42, 52), lesdits embouts (4, 5) étant reliés auxdites parties hautes (22, 32) au niveau desdites bases (42, 52), caractérisée en ce que lesdites première et deuxième bases (42, 52) viennent se loger respectivement dans une première et une deuxième encoches (220, 320) ménagées à une extrémité respective desdites première et deuxième parties hautes (22, 32).
2. 2. Pince selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits premier (4) et deuxième (5), embouts sont réalisés en matériau plastique, composite, céramique ou en métal.
3. 3. Pince selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que chacune desdites première et deuxième parties hautes (22, 32) s'étend respectivement selon une première direction longitudinale (γ) et une deuxième direction longitudinale (δ), en ce que ledit premier embout (4) est monté à coulissement dans ladite première encoche (220) suivant une première direction (a) orthogonale audit axe (Δ) et à ladite première direction longitudinale (y) , et en ce que ledit deuxième embout (5) est monté à. coulissement dans ladite deuxième encoche (320) suivant une deuxième direction (β) orthogonale audit axe (Δ) et à ladite deuxième direction longitudinale (δ).
4. 4. Pince selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lesdites encoches (220, 320) et lesdites bases (42, 52) présentent un profil complémentaire de sorte à maintenir les embouts dans les encoches (220, 320) selon l'axe (Δ) et selon les première (γ) et deuxième directions longitudinales (δ).
5. 5. Pince selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'au moins une des première et deuxième bases (42, 52) présente une forme en queue d'aronde.
6. 6. Pince selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième encoches (220, 320) présentent des moyens de retenue desdits embouts.
7. 7. Pince selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une puce RFID--
8. 8. Pince selon l'une des revendications 1 à Ί, caractérisé en ce que les première et deuxième branches ¢20,30) comprennent un insert (311).