FR3029083B1

FR3029083B1 - Systeme de distribution permettant de delivrer un melange de couleur variable

Info

Publication number: FR3029083B1
Application number: FR1461772A
Authority: FR
Inventors: Henri Samain; Franck Giron; Blanc
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2014-12-02
Filing date: 2014-12-02
Publication date: 2019-09-06
Anticipated expiration: 2034-12-02
Also published as: FR3029083A1

Abstract

La présente invention concerne un système de distribution (10) comportant un distributeur permettant de délivrer un mélange de couleur variable, et un système informatique (100) de pilotage du distributeur, ce système informatique comportant un écran tactile sur lequel peut être affichée la couleur du mélange et un moyen de sélection déplaçable sur l'écran, pour faire varier la couleur du mélange distribué.

Description

La présente invention concerne les procédés et systèmes de distribution, notamment d’un produit de maquillage.

De nombreuses personnes souhaitent se maquiller pour embellir leur apparence, notamment leur visage. • Les motivations de ces personnes peuvent se ranger en deux catégories :

Masquer certaines imperfections, comme des taches, des rides ou des pores, embellir le rendu du visage par des changements de couleur. Dans les deux cas, l’opération consiste à apporter une matière colorée et à en ) couvrir la peau ou une zone de peau.

Pour obtenir un effet esthétique, la personne doit réussir le choix de la matière colorée.

Dans le premier cas ci-dessus, l’opération peut être complexe car le visage comporte toute une gamme de couleurs. • Ainsi, si la personne ne veut couvrir que quelques zones du visage, en essayant de faire coïncider la couleur ajoutée à la couleur naturelle de la peau environnante, il lui est nécessaire de chercher la couleur qui convient à chaque zone du visage, ce qui est d’autant plus difficile que la couvrance du produit et l’épaisseur déposée, ainsi que la couleur et l’état de surface de la peau sous-jacente ou son caractère plus ou moins gras, peuvent ) influencer le résultat.

Compte-tenu de ces difficultés, les personnes qui veulent masquer les imperfections de leur visage, ont l’habitude de couvrir l’ensemble du visage. On contourne alors le problème du choix de la matière colorée en fonction de la zone du visage. Toutefois, le résultat s’éloigne de l’aspect naturel du visage de par l’homogénéité apportée. • Dans le deuxième cas, l’opération n’est pas simple non plus car il est difficile de trouver la matière colorée qui convient le mieux à l’aspect du visage. En particulier, il est difficile de trouver la couleur de son teint, surtout si l’on veut choisir une couleur marquée, différente de sa couleur naturelle. Certaines personnes aimeraient choisir des couleurs bronzées ou autres nuances de teint différentes, mais elles ne le font pas de peur ) que la couleur ne leur corresponde pas bien. Et si elles le font, elles abandonnent souvent, déçues. Quand elles ne sont pas déçues du résultat, elles n’osent plus changer de couleur.

Il en est de même pour le maquillage des lèvres et celui des joues et des paupières.

Pour résoudre ces problèmes, il n’existe que peu de solutions.

Une première approche consiste à acheter de nombreux produits et à tous les • essayer. Cette approche est coûteuse et génère souvent des pertes dans la mesure où l’on ne retient généralement qu’un petit nombre des matières colorées essayées.

Une seconde approche consiste à tester, en magasin, différents produits. Elle ne convient pas toujours, car il est très difficile de se figurer le résultat en quelques instants et dans un lieu dépourvu des repères habituels. En particulier, pour apprécier pleinement ) l’effet d’un maquillage dans un magasin, il faudrait pouvoir l’éclairer de la même manière que dans les conditions futures d’utilisation, ce qui est rarement possible. En général, ce n’est qu’en testant un maquillage pendant la journée, qu’on se rend compte s’il convient ou non. De plus, si certains magasins disposent de conseillers et permettent d’effectuer des essais, ce n’est pas le cas d’un grand nombre d’autres points de vente et des achats • effectués sur internet.

Une autre approche a été testée sans toutefois se développer. Elle consiste à réaliser manuellement ses produits par mélange de plusieurs produits de couleur. Cela peut s’avérer relativement difficile à mettre en œuvre, car il est peu aisé de reproduire exactement plusieurs fois le même mélange, et l’on a du mal à réaliser rapidement les ) mélanges dont on a besoin au moment du maquillage.

On connaît aussi des distributeurs permettant de délivrer une composition cosmétique de couleur variable.

La demande US2003069667 concerne des procédés et des appareils permettant de personnaliser les produits cosmétiques utilisés par un consommateur. Ce dernier fournit • des critères de choix et une formule de produit cosmétique en est dérivée. Les ingrédients de base sont mélangés conformément à la formule et un produit cosmétique personnalisé est distribué sur une surface intermédiaire, pour une application ultérieure.

Le brevet US5785960 divulgue un procédé d'obtention de fonds de teint adaptés à recouvrir les imperfections de la peau humaine. Les étapes du procédé incluent la ) mesure par spectrophotomètre d'une peau normale d'un client pour obtenir des valeurs de brillance, de rouge et de jaune de coloration de la peau, respectivement dénotées en tant qu'unités L, a et b. Ensuite ces valeurs sont converties par calcul en des valeurs modifiées déterminées par un programme de correction des valeurs L, a et b. En fonction de ces valeurs modifiées, un fond de teint est formulé. Une machine de formulation à distance convertit les instructions reçues et dose et mélange une série de produits de base. Le mélange délivré par la machine est emballé et expédié au client. • La demande FR2970403 divulgue un dispositif de distribution d'un produit cosmétique, notamment d'un parfum, comportant au moins un réservoir contenant un produit à distribuer, notamment plusieurs réservoirs, et un dispositif de rinçage. Le dispositif peut être piloté à l’aide d’un micro-ordinateur ou similaire. Une interface homme machine, par exemple un clavier ou un écran, notamment tactile, permet à l'utilisateur de ) commander la distribution d'une formule de son choix. Le dispositif peut être agencé pour communiquer avec un serveur ou d'autres dispositifs similaires pour échanger des recettes ou permettre à l'utilisateur de se faire conseiller. Une mémoire d’un circuit électronique du dispositif peut enregistrer les meilleures formules, afin de les reproduire à la demande et de les échanger. Le dispositif peut aussi être utilisé pour réaliser des mélanges de produits • cosmétiques colorés. Une certaine quantité, par exemple une goutte, de composition colorée est alors produite par le dispositif et sert à se maquiller ou est à mélanger à une crème de teint ou toute autre base colorée ou non. Le dispositif permet de générer facilement la couleur voulue par l'utilisateur, lequel peut par exemple réaliser en quelques instants plusieurs mélanges de couleurs différentes. ) La demande de brevet FR2818101 concerne un dispositif pour la pulvérisation d’un produit cosmétique, notamment d’un fond de teint. Il est possible de réaliser un mélange extemporané sur le substrat traité.

La demande FR 2877819 décrit un distributeur permettant de faire varier la proportion relative de différents produits de base qui sont distribués. Il est ainsi possible de • régler la couleur. Les produits de base sont issus de différents réservoirs et distribués par des canaux distincts qui débouchent côte à côte à une extrémité du distributeur. Un inconvénient qui en résulte est que l’utilisateur doit effectuer le mélange sur la peau ou sur un support intermédiaire. De plus, si la quantité distribuée est excessive, celle-ci est perdue. ) US 5 622 692 et US5903465 décrivent d’autres exemples de distributeurs permettant de distribuer une composition cosmétique personnalisée.

Parmi les essais d’automatisation de la fabrication d’une composition cosmétique personnalisée qui ont pu être tentés, nombreux sont ceux dans lesquels les solutions proposées permettent de réaliser des mélanges dans des quantités d’environ 100 g ou parfois moins, mais pas dans les très petites proportions dont la personne qui se • maquille a généralement besoin, c’est-à-dire de l’ordre du gramme ou beaucoup moins.

Pour illustrer cette problématique, on peut imaginer le cas d’une personne qui veut cacher deux imperfections de l’ordre du cm2 sur son visage. Pour la première zone, elle a besoin de trouver le mélange correspondant, puis d’en délivrer une très petite quantité, par exemple d’environ 10 mg. Pour la seconde, elle a besoin de changer le réglage du ) distributeur, puis de délivrer une toute petite quantité également.

Par conséquent, le choix des matières colorées conférant les meilleurs résultats reste difficile pour un grand nombre de personnes.

Il existe par conséquent un besoin pour faciliter la recherche d’un produit de maquillage répondant aux attentes d’un consommateur, et permettant à celui-ci de réaliser • des mélanges dans des conditions fiables et en très petite quantité. L’invention vise ainsi, selon certains de ses aspects, à faciliter le maquillage du visage et notamment la recherche des produits les plus adaptés aux différentes zones de celui-ci.

Il existe encore un besoin pour perfectionner les systèmes de distribution ) permettant de délivrer des produits de couleur variable, afin notamment de faciliter leur utilisation et améliorer la qualité du maquillage. L’invention repose selon certains de ses aspects sur un système de distribution qui permet de générer des mélanges à partir de produits de base. Ces produits de base peuvent avoir des couleurs différentes, de telle sorte que l’on puisse faire varier la couleur • du mélange. Les produits de base peuvent encore permettre de faire varier la couvrance du mélange, de telle sorte que la couleur qui résulte de l’application du mélange sur les matières kératiniques humaines varie, en étant plus ou moins proche de celle desdites matières. Ainsi, la notion de couleur doit être comprise avec une acceptation large et englobe des mélanges dont la couleur varie après application du fait de leur couvrance plus ) ou moins élevée et de la couleur de la peau sous-jacente. L’invention permet de traiter une ou plusieurs zones du visage. Par la suite, on désigne par «zone» une partie du visage définie et assez réduite en surface, d’étendue comprise entre 1 cm2 et 100 cm2, mieux allant de 2 cm2 à 50 cm2.

Système de distribution • Le système de distribution peut être constitué par un seul appareil fonctionnant de manière autonome, de préférence manipulable d’une main, ou par un appareil qui fonctionne en interagissant avec d’autres pièces ou appareils. Il peut s’agir par exemple de différentes interfaces de sorties qui sont montées sur le distributeur en fonction du type de maquillage à réaliser, comme cela sera précisé plus loin. Il peut s’agir également d’un ) système informatique qui échange des informations avec le distributeur pour le piloter, ce système informatique comportant par exemple un terminal portable tel qu’un téléphone intelligent, un photophone, une tablette, un ordinateur personnel, ou un terminal dédié.

De préférence, le distributeur est agencé pour mettre sous pression un ou plusieurs compartiments contenant le ou les produits de base, par le biais de dispositifs de • dosage volumétrique, de préférence un moteur entraînant en déplacement un piston dans le compartiment correspondant.

Le distributeur peut être formé d’un boîtier et d’au moins deux ou trois compartiments, et de préférence d’autant de moteurs. Par exemple, la rotation des moteurs entraîne des vis sans fin, lesquelles poussent les pistons de chaque compartiment. L’avance ) des pistons est par exemple contrôlée par le nombre d’impulsions de commande envoyées aux moteurs et/ou par la durée de fonctionnement de ces derniers. Les moteurs peuvent être alimentés séquentiellement, ou de préférence simultanément.

Par exemple, les moteurs sont alimentés durant un cycle élémentaire de fonctionnement pendant une courte durée les uns après les autres, ou les uns en même • temps que les autres, de façon à distribuer des microdoses correspondantes.

Les cycles élémentaires sont répétés, avec éventuellement un temps d’arrêt entre eux, qui laisse le temps aux produits de base de s’écouler hors des compartiments.

Les compartiments peuvent être définis par des cartouches qui se retirent lorsqu’elles sont vides. En variante, les compartiments sont présents à demeure et remplis à ) nouveau une fois vide.

Chaque cartouche peut être fermée par un bouchon démontable pour permettre le nettoyage de la cartouche.

De préférence, le boîtier du distributeur est de forme allongée selon un axe longitudinal, ce qui peut faciliter sa manipulation, et les cartouches sont disposées autour de cet axe, dans le boîtier.

De préférence, les cartouches sont mises en place par l’arrière, et le mélange • est délivré par l’avant. La mise en place des cartouches peut s’effectuer individuellement, ou en variante les cartouches constituent un ensemble monobloc lors de leur mise en place.

Les cartouches peuvent comporter chacune un mécanisme de dosage volumétrique, comportant un piston mû par un mécanisme d’entraînement du distributeur, dans une direction s’accompagnant d’une diminution du volume intérieur contenant le ) produit de base et d’une expulsion du produit. Il peut être intéressant que les cartouches aient une région de leur paroi au moins qui soit transparente, afin de permettre de voir la couleur du produit contenu à l’intérieur.

Le mécanisme d’entraînement peut comporter un système de motorisation formé de moteurs couplés à des réducteurs, de forme allongée parallèlement à l’axe • longitudinal du distributeur, et disposés entre les cartouches. Ce positionnement des moteurs et cartouches rend le distributeur particulièrement compact.

Le produit de base peut sortir de façon étanche de la cartouche correspondante puis circuler dans un canal prévu à cet effet dans le boîtier du distributeur, avant de sortir de celui-ci. ) Les cartouches se terminent avantageusement par un embout réalisé de telle sorte que, une fois la cartouche insérée dans le boîtier du distributeur, l’extrémité de l’embout débouche au ras du boîtier. En variante, l’embout est suffisamment long pour dépasser du boîtier et connecter ainsi différentes interfaces de sortie susceptibles d’être rapportées sur le boîtier du distributeur. • Grâce au mécanisme d’entraînement comportant des moteurs pour faire avancer des pistons, il est possible de délivrer de façon précise des mélanges en de très petites quantités. Ainsi, on peut délivrer les produits de base avec des débits pouvant descendre jusqu’à 10pL/s, et de préférence avec des débits allant de 20 à 100 pL/s. Il est donc possible de réaliser facilement un mélange d’environ 10 mg. Un tel système de ) distribution est alors idéal pour réaliser de petites touches de maquillage, pour couvrir par exemple une petite zone de 1 cm2 ou moins.

Il est aussi possible de réaliser des plus grandes quantités de mélange comme celles nécessaires au maquillage d’une joue, ou d’un visage. Ces quantités restent néanmoins relativement faibles, par exemple de 100 à 500 mg. L’invention a ainsi pour objet, selon l’un de ses aspects, un système de • distribution comportant un distributeur présentant un boîtier, et au moins une cartouche reçue dans le boîtier du ditributeur, cette cartouche comportant un corps et un piston mobile dans le corps, le boîtier comportant un mécanisme d’entraînement motorisé pour déplacer le piston de la cartouche.

De préférence, la cartouche comporte un embout de distribution par lequel ) s’effectue la sortie du produit, et cet embout de distribution est entraîné en rotation par le mécanisme d’entraînement pour déplacer le piston. L’embout peut comporter au moins un relief d’anti-rotation, mieux deux ergots d’anti-rotation diamétralement opposés L’embout peut porter un joint d’étanchéité, notamment un joint torique. Ainsi, au changement de cartouche, le joint est également changé, ce qui permet de s’affranchir • de l’usure du joint.

Le distributeur peut comporter une carte électronique de pilotage du mécanisme d’entraînement motorisé, cette carte électronique étant traversée par le ou les embouts. Cela peut permettre de réaliser une carte s’étendant sensiblement sur toute la section du distributeur, donc de regrouper sur une seule carte tous les composants ) électroniques du distributeur, et ainsi de gagner en compacité et fiabilité. La carte peut s’étendre sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal du boîtier. La carte peut porter un interrupteur de commande du fonctionnement du distributeur.

Le système de distribution peut être agencé pour fonctionner selon au moins deux modes de distribution. • Dans un premier mode, dit « continu », le mélange est distribué tant qu’une pression est exercée sur l’interrupteur de commande.

Dans un deuxième mode, dit « dose », une quantité prédéfinie du mélange est distribuée à chaque pression sur l’interrupteur.

Le ou les embouts peuvent déboucher à une extrémité du boîtier. Cela peut ) permettre de réduire le volume mort, comme cela sera détaillé dans la suite.

Le ou les embouts peuvent présenter à leur extrémité un système d’obturation pour éviter le sechage des produits dans le conduit, par exemple une membrane cicatrisante

La cartouche peut comporter une vis creuse sur laquelle le piston est vissé, le piston pouvant se déplacer axialement sur la vis lorsque celle-ci tourne ; le piston est empêché de tourner dans le corps de la cartouche. Par exemple, la friction du piston sur le corps de la cartouche peut suffire à l’empêcher de tourner quand la vis tourne. • Préférentiellement, la rotation est rendue impossible avec un corps de cartouche de section non circulaire et un piston non déformable.

Le couple des moteurs peut être déterminé électroniquement en fonction du courant absorbé, et servir par exemple à détecter une fin de course du piston. Une information concernant le couple peut être transmise à distance à un système informatique ) présentant une interface homme machine, pour permettre de surveiller le bon fonctionnement du distributeur.

Afin d’ajuster la teinte, le système de distribution selon l’invention doit permettre à l’utilisateur de faire varier le volume délivré provenant de chaque compartiment. i De façon préférée, le distributeur est piloté par un système informatique, qui est intégré au distributeur, ou externe à celui-ci, le distributeur étant alors apte à échanger avec le système informatique des informations par protocole sans fil ou câblé.

Le distributeur peut ainsi être piloté pour permettre l’ajustement de la teinte par distribution simultanée ou séquentielle, et contrôlée, de plusieurs produits de base de ) couleurs différentes.

La distribution des produits de base peut être continue ; si dans ce cas, les volumes de chacun des produits de base sont distribués d’une seule traite, simultanément ou successivement.

Dans le cas d’une distribution simultanée, il est utile de pouvoir ajuster les i débit respectifs des différents produits de base pour que le mélange distribué corresponde à celui souhaité à chaque instant. Un tel mode de distribution peut convenir en particulier lors de la distribution du mélange par pulvérisation, à l’aide d’un aérographe. Pour ajuster les débits il est possible par exemple de jouer sur la vitesse de déplacement des pistons, par exemple, dans le cas d’un entrainement des pistons par une vis sans fin en faisant varier la ) vitesse de rotation des moteurs qui entraînent la vis. Les produits peuvent aussi être distribués de façon impulsionnelle avec un temps de distribution et un temps d’arrêt à chaque cycle. En jouant sur le rapport cyclique, il est possible d’agir sur le débit.

Tous les produits peuvent être délivrés simultanément lors du temps de distribution ; en variante, les cycles des différents produits sont déphasés, de sorte qu’un produit est distribué pendant un temps d’arrêt des autres produits. • Dans un mode particulier de l’invention, le mélange est délivré dans une cavité d’un contenant, pouvant fermer de façon hermétique ou non, par exemple en forme de coupelle, dans lequel on peut faire glisser un applicateur, en particulier un stylet ou une brosse. Un tel système de distribution est spécialement adapté aux liners, gloss et autres formules appliquées sans contact direct avec les mains. Ce contenant peut être amovible. ) Par exemple, il sert de distributeur de rouge à lèvres et dispose d’un système de distribution, à vis par exemple. Lorsqu’il n’est pas amovible, le contenant peut être réalisé avec le corps du distributeur. Lorsqu’il est amovible, il peut constituer une interface de sortie parmi d’autres pouvant être montées sur le distributeur.

Les compartiments, et en particulier les cartouches, peuvent contenir tout ou • partie du mécanisme d’entraînement, et par exemple le système de motorisation, ou mieux, une partie du système de motorisation, et ce, afin de réduire le nombre de pièces en mouvement dans le corps du distributeur à l’extérieur des cartouches. Par exemple, les cartouches comportent le rotor du moteur. Une fois les cartouches installées dans le corps du distributeur, les rotors sont mis en interaction avec les stators. ) Le système de distribution est avantageusement agencé pour permettre de lancer des séquences préprogrammées dans lesquelles le mélange délivré par celui-ci est modifié de façon continue ou discontinue. Un mode « dégradé » permet par exemple passer progressivement d’un mélange A à un mélange B. Dans le cas d’une application par pulvérisation, notamment à l’aide d’un aérographe, cela permet de réaliser simplement les • dégradés. Un mode « Alternatif » permet par exemple de passer rapidement d’un mélange A à un mélange B plusieurs fois de suite. Dans le cas d’une application par pulvérisation, on peut ainsi réaliser un dépôt multicouche, avec des formulations différentes pour deux couches adjacentes superposées. Un autre mode permet par exemple de proposer plusieurs mélanges successifs préprogrammés, le système informatique indiquant à chaque fois ) l’usage qu’il faut en faire à l’utilisateur, par exemple par affichage sur un écran.

Dans le cas d’une application manuelle, les mélanges sont distribués par exemple dans une coupelle. La personne se maquille à l’endroit recommandé avec un mélange correspondant prélevé dans la coupelle, puis nettoie éventuellement la coupelle et commande la délivrance d’un nouveau mélange ; l’opération est répétée autant de fois que nécessaire pour se maquiller complètement. L’homogénisation des mélanges distribué peut se faire de différentes façons • selon les cas d’utilisation. Dans le cas d’une application manuelle, elle peut se faire directement sur la zone d’application au moment de l’application ou dans la coupelle avant prélèvement ; dans le cas d’une application à l’aérographe, c’est la tuyère de l’aérographe qui sert de chambre de mélange ; dans le cas ou le mélange est distribué dans un contenant en vue d’une utilisation ultérieure, l’homogénéisation peut être faite à la main ou en faisant ) passer les produits distribués dans une chambre de mélange, située entre le distributeur et le contenant ou directement intégrée au contenant, comme détaillé par la suite.

Le produit peut être délivré par le système de distribution et utilisé extemporanément. En variante, le produit délivré par le système de distribution est conditionné et utilisé ultérieurement, par exemple à plusieurs reprises, avec par exemple un i jour d’intervalle au moins entre deux utilisations.

Utilisation pour le maquillage d’une ou plusieurs zones précises de peau

Le système de distribution permet de se maquiller jour après jour, en ne traitant que les zones à masquer. Pour ce faire, on délivre de petites doses de maquillage, qu’on applique précisément et séquentiellement sur les zones correspondantes. Chaque petite ) dose est réalisée selon le mélange qui convient à la zone.

Dans un mode préféré de mise en œuvre de l’invention, le système de distribution attend qu’on le renseigne sur une zone à traiter puis délivre le mélange correspondant. Il peut faire appel à une table de correspondance préprogrammée pour cela, cette table résultant par exemple d’un procédé d’apprentissage tel que défini plus loin. En i variante, le système de distribution renseigne la personne, tout en délivrant un mélange, sur la zone sur laquelle celle-ci doit appliquer le mélange. Ainsi, le système de distribution peut suivre un programme d’application où il délivre dans un ordre donné, les différents mélanges à appliquer.

Dans un mode particulier de mise en œuvre de l’invention, le système de ) distribution est renseigné sur les quantités à délivrer. Pour cela, il mémorise la correspondance entre la couleur, la zone du visage et la quantité nécessaire, ce qui permet de réduire les coûts et les pertes de produit, et de ne couvrir que faiblement la peau, évitant ainsi des effets d’occlusion. Ce faisant, il est possible d’utiliser des produits très couvrants et trop couvrants pour être appliqués sur l’ensemble du visage. Ainsi, il est possible d’obtenir des maquillages d’aspects naturels, voire indétectables.

Le système de distribution peut aussi permettre, en facilitant la distribution de • petites quantités et leur usage rapide, de réduire la durée de conservation des produits, permettant ainsi de réduire les risques d’évolution et/ou les quantités de conservateurs à employer.

Le système de distribution est adapté à traiter les zones qu’on veut masquer, sans avoir à masquer l’ensemble du visage. ) Lorsque l’utilisateur recherche la couleur à appliquer sur une zone du visage, il est intéressant de mémoriser la couleur qui va bien pour chaque zone, et le système de distribution est ainsi avantageusement agencé pour mémoriser cette couleur et la zone correspondante. Ainsi, en utilisant les informations mémorisées, à chaque utilisation, on peut obtenir la délivrance du même mélange pour chaque zone, ou, si l’on traite plusieurs • zones, la même série de mélanges pour une même série de zones.

Le système de distribution peut aussi être agencé pour permettre de traiter une zone en faisant varier les couleurs application après application. Ainsi, la personne peut maquiller les lèvres avec différentes couleurs, qu’elle choisit au jour le jour selon ses goûts. Cette approche est aussi adaptée aux paupières ou aux cils, ainsi qu’au maquillage ) du visage car la personne peut avoir envie de changer de couleur de teint. Par exemple, les jours de la semaine, la personne réalise un fond de teint couleur claire, et le weekend, un fond de teint de couleur hâlée, ou un maquillage des yeux d’une couleur un jour, et d’une autre couleur un autre jour.

Le système de distribution peut être agencé pour permettre à l’utilisateur de • changer de couleur selon ses goûts du jour, du moment, de ses tenues, du climat. Ainsi, on prévoit avantageusement un système d’aide à la décision pour guider l’utilisateur dans ses choix de couleur.

On peut prévoir aussi un système d’aide pour équilibrer les couleurs sur un même visage et participer à la réalisation d’un maquillage global réussi. ) Il peut être souhaitable que plusieurs personnes d’un même groupe, par exemple une famille, puissent utiliser le système de distribution, réduisant ainsi les coûts et minimisant la place occupée. Cette solution est spécialement adaptée aux voyages ou aux hôtels, campings, avions, campings cars, boutiques, écoles... Pour ce faire, on peut prévoir que le système de distribution puisse être renseigné sur la personne qui l’utilise, afin d’accéder à des données personnelles préalablement mémorisées.

Utilisation en continu pour un maquillage en dégradé • Dans cette application, le système de distribution, pendant qu’il délivre le produit, change la formulation du mélange. De plus, on déplace la sortie des produits de base ou du mélange relativement à un contenant ou un support définissant une surface d’application. Dans un mode particulier de mise en œuvre de l’invention, le système de distribution est agencé pour calculer l’évolution du mélange en fonction de la couleur Cl ) d’une zone à traiter et de la couleur C2 d’une autre zoneà traiter. Par exemple, sachant que le menton nécessite une couleur Cl et que la joue nécessite une couleur C2, le système de distribution peut faire varier la formulation du mélange pendant qu’il le délivre pour réaliser un dégradé de couleur entre ces deux couleurs. Cela permet par exemple de mieux masquer les imperfections du visage en faisant en sorte que le résultat final soit réaliste, ou • de faire des dégradés de couleur à des fins d’embellissement. Le système de distribution peut encore être agencé de telle sorte que l’utilisateur puisse commander une variation de couleur du mélange distribué sans que les couleurs de départ et/ou d’arrivée n’aient été préalablement fixées. Pour ce faire, le système de distribution peut disposer d’un système de localisation, ou d’auto-localisation, et déduire d’une table de correspondance les ) couleurs Cl et C2 qu’il doit réaliser, et donc les évolutions de mélange qu’il doit réaliser.

Le système de distribution peut comporter une tête de sortie, en particulier dans le cas d’un aérographe, qui est mobile et pilotée. Cette option permet alors, sans bouger le reste du système de distribution, de réaliser des dégradés. Par exemple, on localise le système de distribution près de la joue, puis on déclenche un système de commande qui va • piloter automatiquement la variation de la formulation du mélange et le mouvement de la tête de sortie, de façon à par exemple avoir le centre de la joue plus rouge que sa périphérie, avec un dégradé entre les deux.

Le système de distribution peut encore être utilisé pour réaliser des produits sur mesure, que l’on conserve pour réaliser plusieurs applications. ) Il est aussi possible de réaliser des produits solides ou semi-solides.

Fabrication de compacts « à façon » ou autres produits solides ou semi-solides

Le système de distribution peut être agencé pour permettre de choisir un mélange et de le délivrer dans un contenant tel qu’une coupelle. Le mélange comporte de préférence des composés qui sont tels que le mélange puisse prendre en masse. • Plus préférentiellement, on utilise des composés qui rendent la prise en masse spécialement rapide. Ces composés sont soit déposés dans le contenant avant ou après son remplissage avec les autres constituants, soit sont prévus dans les compartiments du distributeur avec les autres constituants des produits de base, soit sont compris dans le distributeur dans un compartiment spécialement prévu pour les contenir. ) On peut ainsi distribuer des compositions spécifiques qui peuvent par réaction chimique, biochimique ou physicochimique, durcir de façon accélérée après évacuation. Ces compositions sont spécialement adaptées à la réalisation des compacts, c’est-à-dire : • Prennent en masse, • donnent un matériau qui peut se déliter en cas de frottement, et sont i · préférentiellement colorées.

De préférence, ces compositions sont très riches en particules solides, avec par exemple plus de 30% en masse de particules solides par rapport au poids total de la composition.

Ces compositions peuvent contenir des particules absorbantes, ou des ) composés réactifs, tels que ceux qui réagissent en contact avec l’air, par exemple du cyanoacrylate ou des alphasilanes, ou qui réagissent à la lumière, notamment UV.

Le contenant dans lequel le mélange est distribué peut comporter un composé A et les compositions distribuées un composé B, A et B étant choisis pour réagir entre eux et solidifier le mélange. • Dans un mode particulier de mise en œuvre de l’invention, le système de distribution intègre un moyen de chauffage, par exemple à résistance électrique, pour la réalisation de rouges à lèvres ou autres produits cireux. Dans ce cas, les produits de base sont chauffés avant d’être délivrés.

Le système de distribution peut aussi comporter un moyen pour apporter de ) l’énergie, thermique et/ou lumineuse, après distribution du mélange dans un contenant, par exemple une résistance électrique ou une diode LED, notamment UV. Cette énergie peut accélérer la prise en masse du mélange distribué.

Préférentiellement, le mélange est homogénéisé avant la prise en masse. Réalisation de palettes de couleurs

Le système de distribution peut comporter un support, ayant plusieurs régions, et être agencé pour générer automatiquement plusieurs mélanges déposés dans lesdites • régions, par exemple une série de couleurs adaptées à différentes parties du visage.

Le support peuvent définir plusieurs cavités pour recevoir les mélanges ou porter plusieurs contenants, par exemple sous forme de coupelles, éventuellement séparables du support.

Dans un cas particulier, le support prend la forme d’un visage avec des régions ) pour recevoir les mélanges pour des zones d’applications ciblées.

Le support être mobile, notamment rotatif, par rapport au corps du distributeur, et par exemple entraîné en déplacement par le distributeur, pour remplir successivement différents logements ou contenants.

Distributeur à coupelle • Il existe un intérêt pour bénéficier d’un système de distribution capable de délivrer un mélange pouvant être facilement prélevé par l’utilisateur. Par ailleurs, dans le cas où les produits de base délivrés par le système de distribution ne sont pas déjà mélangés, il existe un besoin pour permettre à l’utilisateur d’effectuer aisément le mélange.

Selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec les autres ) aspects de celle-ci, et notamment avec ce qui précède, l’invention a pour objet un système de distribution d’au moins un produit de maquillage, comportant une coupelle, et un distributeur pour remplir la coupelle avec au moins un produit, la coupelle étant solidaire du distributeur au moins pendant son remplissage.

La coupelle est parfois encore appelée « creuset » et ce terme doit être compris • avec une acceptation large.

Par « coupelle solidaire du distributeur » il faut comprendre que la coupelle est retenue, notamment immobilisée, au moins temporairement sur le distributeur, étant par exemple fixée sur celui-ci par des vis, par aimantation, par encliquetage, par verrouillage baïonnette, par serrage, ou réalisée avec une partie du corps du distributeur par moulage de ) matière. La coupelle lorsqu’elle est solidaire du distributeur permet de manipuler celui-ci d’une main, la coupelle restant en place sur le distributeur au cours des mouvements de ce dernier.

Le distributeur peut être proposé à l’utilisateur avec la coupelle déjà en place. En variante, celle-ci est installée par l’utilisateur à la première utilisation du système de distribution.

De préférence la coupelle est moins profonde que large, ce qui facilite l’accès à • celle-ci, et permet de prélever le produit, notamment le mélange avec un applicateur ou le doigt.

De préférence, la coupelle est séparable du distributeur, et constitue une interface de sortie qui peut être choisie parmi un ensemble d’interfaces de sortie pouvant être montées sur le distributeur, au choix de l’utilisateur en fonction du maquillage à ) réaliser, comme détaillé plus loin.

De préférence, le système de distribution comporte plusieurs orifices de remplissage en des produits de base différents, débouchant dans la coupelle. Ainsi, le mélange de ces produits peut avoir lieu dans la coupelle.

La coupelle a de préférence un fond de forme concave vers l’extérieur, ce qui • peut faciliter son nettoyage par l’utilisateur entre deux utilisations.

De plus, cela peut faciliter le prélèvement du produit par l’utilisateur, et le mélange des produits de base.

De préférence, le distributeur permet de délivrer au moins deux produits de base dans la coupelle, dans des proportions réglables, et mieux au moins trois produits. ) Dans un exemple de mise en œuvre, le système de distribution comporte au moins deux coupelles pouvant être sélectivement alimentées par le distributeur. Cela peut permettre à l’utilisateur de remplir rapidement ces deux coupelles avec des mélanges dont les caractéristiques sont différentes. Cela peut faciliter les essais de matières colorées, et/ou permettre de préparer plusieurs mélanges de couleurs différentes destinées au maquillage • de zones respectives du visage. Les coupelles peuvent être associées à des identifiants rappelant à l’utilisateur à quelle zone du visage un mélange contenu dans une coupelle donnée est destiné.

Les coupelles peuvent être mobiles relativement au distributeur, étant par exemple portées par un support mobile, tel qu’une tourelle mobile en rotation par rapport ) au distributeur, ou par un tiroir mobile en translation par rapport au distributeur.

Le système de distribution peut comporter un couvercle de fermeture de la coupelle. Ce couvercle de fermeture est de préférence transparent pour permettre à l’utilisateur de visualiser la couleur du mélange contenu à l’intérieur.

Lorsque la coupelle est séparable du distributeur, elle peut être introduite le cas i échéant dans un boîtier permettant de la transporter plus facilement, ce boîtier pouvant comporter le cas échéant un miroir et/ou un applicateur. Le couvercle du boîtier peut dans ce cas servir de couvercle pour la coupelle.

Le volume de la coupelle peut être compris entre 2 et 1000 mm3.

Le ou les produits de base délivrés dans la coupelle sont de préférence des ) fonds de teint, mais en variante il s’agit de produits de maquillage des lèvres ou des paupières.

La coupelle est de préférence de forme symétrique de révolution. En variante, elle est de contour polygonal ou autre. Son plus grand diamètre intérieur, ou celui du cercle inscrit dans le cas d’un contour non circulaire, est de préférence compris entre 2 et 100 i mm, préférentiellement 5 à 40 mm. Sa profondeur est de préférence comprise entre 1 et 10 mm. De préférence, la taille et la forme de la coupelle permettent soit une application directe du mélange sur la peau, soit une préhension au doigt ou avec un applicateur. La coupelle peut être réalisée avec un matériau élastiquement déformable, ce qui permet par exemple d’inverser la concavité du fond de la coupelle et de vider celle-ci plus facilement ) ou de l’utiliser pour appliquer le produit.

La coupelle peut être dépourvue de mélangeur; dans ce cas, les produits de base peuvent arriver du distributeur dans la coupelle à l’état non mélangé, par des orifices de distribution respectifs distincts. En variante, le distributeur intègre un mélangeur et les produits de base arrivent déjà mélangés dans la coupelle. i La coupelle peut aussi intégrer un mélangeur statique, comme détaillé plus loin, qui est alimenté par des orifices de remplissage distincts du distributeur, et qui délivre de préférence le mélange dans une cavité de la coupelle située au-dessus du mélangeur. L’invention a encore pour objet un procédé de préparation d’un produit de maquillage, comportant l’étape consistant à remplir une coupelle d’un système de ) distribution tel que défini plus haut avec au moins un produit de base provenant du distributeur.

Plusieurs produits peuvent être délivrés dans le fond de la coupelle, puis élangés à l’aide du doigt ou d’un applicateur, ou d’un mélangeur statique intégré à la jupelle.

La coupelle est de préférence remplie par le dessous.

Il a été proposé dans le passé des systèmes de distribution à l’aide d’une inotrode.

La coupelle selon l’invention n’est pas destinée à entrer en vibration pour stribuer le ou les produits amenés par le ou les canaux d’alimentation de celle-ci. Elle est fférente d’une sonotrode. De préférence, la coupelle est réalisée en matière plastique. lélangeur intégré à l’interface de sortie

Il existe un intérêt pour bénéficier d’un système de distribution capable de ilivrer un mélange pouvant être facilement utilisé, notamment prélevé par l’utilisateur, ns nécessiter une action additionnelle de mélange de la part de celui-ci.

Selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec les autres pects de celle-ci, et notamment ce qui précède, l’invention a pour objet un système de stribution comportant un distributeur ayant des canaux de sortie de produits de base et îe interface de sortie séparable du distributeur, cette interface ayant un mélangeur atique, délivrant de préférence le mélange dans une cavité où il peut être prélevé.

Le mélangeur statique peut être situé sous la cavité précitée. Le système de stribution est alors particulièrement adapté à la création de compacts, en utilisant comme terfaces de sortie des coupelles à mélangeur statique intégré. Dans ce cas, on vient mplir la cavité de la coupelle en produit par le dessous. Après passage dans le mélangeur atique, les produits de base mélangés viennent recouvrir le mélangeur.

Selon cet aspect de l’invention, il est possible d’utiliser plusieurs interfaces de >rtie et de les remplir avec des mélanges respectifs différents, sans avoir à purger le élangeur, ce qui réduit les pertes de produit. L’interface de sortie peut être à usage îique, le cas échéant.

De préférence, le mélangeur statique comporte une chambre centrale jmmuniquant avec des canaux d’admission des produits de base. Cette chambre centrale ;ut communiquer avec une chambre périphérique comportant une série de cloisons qui fissent comme des déflecteurs pour le mélange, et créent un cisaillement de celui-ci.

La chambre périphérique peut comporter une cloison annulaire ajourée ^finissant des ajours par lesquels passe le mélange en circulant dans la chambre iriphérique. Les chambres centrale et périphérique peuvent être fermées supérieurement ir une paroi qui définit le fond de la cavité recevant le mélange.

Le fond de la chambre périphérique peut être de forme hélicoïdale autour de ixe de la coupelle et de hauteur diminuant au fur et à mesure que l’on progresse vers la >rtie. Cette dernière peut déboucher en avant d’une rampe de liaison entre le fond de la ïambre périphérique et la paroi supérieure du mélangeur, cette rampe de liaison étant de éférence une portion d’hélice prolongeant l’hélice formée par la paroi de fond de la ïambre périphérique.

De préférence la chambre périphérique comporte la cloison annulaire précitée des cloisons radiales qui forcent le mélange à circuler alternativement entre des régions ipérieure et inférieure de la chambre périphérique et entre des régions radialement térieure et extérieure, le mélange circulant par exemple d’une région supérieure et dialement extérieure à une région inférieure et radialement extérieure en passant à travers cloison annulaire précitée.

Le mélangeur peut comporter un corps extérieur dans lequel est reçue une èce formant le cœur du mélangeur, le corps extérieur fermant radialement à l’extérieur la ïambre périphérique et comportant un montant qui sépare les chambres centrale et iriphérique.

Le corps extérieur du mélangeur et le cœur du mélangeur peuvent être chacun alisés d’une seule pièce par moulage par injection. plume mort réduit

Il existe un intérêt pour réduire les pertes de produit lors des changements de rmulation du mélange, ainsi que pour permettre de faire varier le plus rapidement )ssible la couleur du mélange au cours de l’application, notamment en cas de couplage du stributeur avec un aérographe.

Selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec les autres pects de celle-ci, notamment ce qui précède, l’invention a pour objet un système de stribution d’un produit de maquillage, comportant un distributeur recevant au moins deux irtouches ayant chacune un réservoir contenant un produit de base, ce dernier quittant la irtouche par un canal de sortie de la cartouche, ce canal de sortie débouchant à l’extérieur î distributeur ou à proximité de sa surface externe.

Le canal de sortie peut notamment déboucher dans une zone de prélèvement du élange ou à proximité de celle-ci, notamment à moins de 5 mm, mieux à moins de 3 mm, ieux à moins de 1mm, mieux à fleur.

La section transversale du canal de sortie est par exemple comprise entre 1 et mm2.

Ainsi, chaque produit de base provenant d’une cartouche peut quitter le stributeur sans se mélanger avec un produit de base d’une autre cartouche et l’on inimise le volume mort qui ne peut être prélevé et susceptible d’accroître l’inertie du 'stèrne. Le produit est plus rapidement disponible sans avoir à circuler dans des canaux •écifiques du boîtier du distributeur, évitant une étape fastidieuse de purge si changement ; cartouche. L’extérieur du distributeur peut être la zone de prélèvement du produit, itamment lorsque le distributeur est réalisé avec une coupelle non prévue pour être îlevée, dans laquelle le mélange est distribué, ou une zone du distributeur destinée au ontage d’une interface de sortie amovible, qui définit la zone de prélèvement. Cette terface de sortie peut comporter une coupelle telle que définie ci-dessus. Cette zone de ontage correspond par exemple à l’extrémité du boîtier du distributeur en l’absence de nterface de sortie. La zone de montage peut être sensiblement plane et perpendiculaire à ixe longitudinal du boîtier du distributeur.

Le distributeur peut comporter trois cartouches de produits de base.

Le distributeur peut comporter des logements pour recevoir les cartouches, squelles sont de préférence reçues de façon amovible dans le distributeur. Ce dernier peut importer des passages pour des conduits des cartouches définissant les canaux de sortie.

La longueur de ces conduits est de préférence telle que les conduits se situent gèrement en retrait du fond ou à affleurement de la cavité servant au prélèvement du oduit, ou en variante légèrement en retrait ou à affleurement de la face d’extrémité du lîtier du distributeur définissant la zone de montage.

Ces conduits des cartouches peuvent être des embouts servant à entraîner en ^placement des pistons au sein des cartocuhes, comme détaillé plus haut. iterfaces de sortie multiples

Il existe un besoin pour pouvoir, à l’aide d’un même système de distribution, aliser facilement des maquillages différents, et pouvoir si on le souhaite maquiller des mes aussi différentes que la peau, les lèvres ou les cils ou sourcils.

Selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec les autres pects de celle-ci, et notamment ce qui précède, l’invention a pour objet un système de stribution comportant un ensemble comportant un distributeur d’au moins un produit Amérique, notamment de maquillage, et au moins deux interfaces de sortie pouvant se onter chacune de façon amovible sur le distributeur, ces interfaces de sortie permettant de cevoir le ou les produits délivrés par le distributeur, étant de préférence choisies parmi s suivantes : - interface de sortie comportant un contenant, notamment une coupelle omettant un prélèvement du produit au doigt ou à l’aide d’un applicateur, - interface de sortie permettant de délivrer le produit à un système de îlvérisation, notamment un aérographe, - interface de sortie comportant plusieurs régions de réception du produit, obile par rapport au distributeur, - interface de sortie permettant de délivrer le produit à un embout de stribution.

De préférence, l’ensemble comporte au moins trois desdites interfaces de >rtie, mieux les quatre interfaces de sortie.

Le distributeur peut comporter au moins deux produits de base différents et omettre de délivrer ceux-ci dans des proportions variables, et de préférence, le stributeur comporte trois produits de base différents et permet de délivrer ceux-ci dans ;s proportions variables.

Chaque interface de sortie peut comporter une base permettant sa fixation sur distributeur. Cette fixation peut s’effectuer à l’aide de vis par exemple, mais de éférence la base est agencée pour permettre un démontage et un remplacement d’une terface de sortie sans nécessité d’outil. Il s’agit par exemple d’une fixation quart de tour î à l’aide d’une bague de verrouillage externe. L’interface de sortie et/ou le boîtier du distributeur peuvent comporter des ints d’étanchéité permettant une communication étanche entre le boîtier du distributeur et nterface de sortie. Le cas échéant, le distributeur est agencé pour reconnaître l’interface ; sortie qui est montée dessus, par exemple grâce à identifiant de l’interface de sortie sous rme de reliefs spécifiques, lesquels sont détectés par le distributeur, ou d’une puce ectronique reconnue par le distributeur. Cela peut permettre d’adapter le fonctionnement î distributeur à l’interface de sortie montée dessus. Le distributeur peut communiquer à 1 système informatique des informations sur l’interface de sortie qu’il porte, et le système formatique peut afficher en fonction de ces informations un écran spécifique et/ou lancer î programme spécifique de commande des paramètres de fonctionnement du distributeur, in par exemple d’adapter la dose distribuée et/ou le débit à la nature de l’interface de >rtie.

Plusieurs interfaces de sortie peuvent être proposées initialement à l’utilisateur ec un distributeur commun au sein d’un même emballage, par exemple un coffret ou une )îte de carton. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage, comportant l’étape insistant à sélectionner une interface de sortie, à la monter sur le distributeur, et à délivrer ou les produits contenus dans le distributeur dans celle-ci. artographie et apprentissage

Le terme « cartographie » s’entend ici comme un procédé d’indexation d’une luleur et d’une zone, avec enregistrement.

La cartographie peut concerner des applications sur des zones plus petites l’un cm2. Toutefois, l’œil nu a alors du mal à discerner si le résultat obtenu est adéquat, et est préférable de substituer l’évaluation à l’œil nu par une évaluation instrumentée, avec ossissement. L’application de petites quantités de matière colorée peut être faite au doigt, ec des outils classiques tels que des pinceaux, ou avec des applicateurs spécialisés.

La cartographie peut être générée lors d’une période d’apprentissage, pendant quelle l’utilisateur effectue des tests avec des mélanges sur différentes zones du visage ; îe fois renseignée, la cartographie peut ensuite être utilisée pour le maquillage de tous les urs.

Des interfaces graphiques spécifiques peuvent servir pendant la période apprentissage et pendant la période d’utilisation de la cartographie.

En particulier, le système de distribution peut être utilisé avec une interface aphique où l’opérateur voit le visage, qui est par exemple schématisé, figuratif ou précis imme une photograhie ou une simulation 3D. Dans ce cas, l’opérateur peut pointer une irtie du visage sur l’écran pour voir apparaître et/ou délivrer la couleur adéquate, 'interface graphique peut aussi laisser apparaître les autres zones du visage où itilisation de la même couleur est adéquate.

Pour réaliser la cartographie, l’opérateur applique une couleur puis réalise évaluation.

Les zones du visage peuvent être traitées les unes après les autres ; par :emple, on réalise l’exercice sur une partie de la joue, puis sur le nez, etc....

Une autre possibilité consiste à réaliser un mélange donné, et appliquer sur usieurs zones ce même mélange. L’opérateur doit alors chercher la zone du visage pour quelle la couleur est adaptée. Le mélange est ensuite indexé dans le système informatique î l’attribuant à la ou aux zones du visage pour lesquelles il convient.

Selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec les autres pects de celle-ci, et notamment ce qui précède, l’invention a pour objet un procédé apprentissage d’un système de distribution comportant un distributeur permettant de stribuer un mélange de couleur variable, et un système informatique permettant de lectionner une couleur et de mémoriser des données, comportant les étapes consistant à : a) Sélectionner au moins une couleur à l’aide d’une interface du système formatique, b) délivrer à l’aide du distributeur au moins un mélange de la couleur lectionnée, c) évaluer le ou les mélanges distribués après application sur au moins une >ne du visage, d) mémoriser les caractéristiques d’au moins un mélange, notamment un élange que l’utilisateur souhaite pouvoir rappeler, et d’au moins une zone sur laquelle il a é testé.

Cette mémorisation peut s’effectuer notamment en vue d’une distribution térieure de ce mélange pour maquiller ladite zone.

De préférence, le système informatique est agencé pour permettre à l’utilisateur ; signaler si le résultat du test est satisfaisant ou non, voire de le renseigner sur la >mparaison à un test effectué précédemment.

On peut aussi réaliser un mélange donné, et chercher la zone du visage pour quelle il est adapté. On enregistre alors le mélange en l’attribuant à la ou aux zones du sage pour lesquelles il est adapté, dans une table de correspondance qui servira par la lite, pour, partant d’une zone de la peau, en déduire le mélange à utiliser.

On peut procéder de la même façon avec d’autres mélanges pour réaliser une irtographie de l’ensemble du visage et ainsi avoir une table de correspondance complète î visage.

On peut aussi réaliser un mélange donné, l’appliquer sur une zone donnée, puis ire varier le mélange jusqu’à obtenir le mélange le plus adapté. On enregistre alors le élange en l’attribuant à la ou aux zones du visage pour lesquelles il convient, dans une ble de correspondance qui servira par la suite, pour, partant d’une zone de la peau, en iduire le mélange à utiliser.

De préférence, le système informatique évalue et mémorise les quantités ilisées zone par zone.

Un tel procédé, par « touches d’essai », permet d’identifier le ou les produits mt a besoin la personne qui veut se maquiller. Ainsi, le système de distribution peut rvir sur les points de vente pour conseiller les personnes qui veulent se maquiller ou à la aison pour bien définir les produits à commander. L’interface du système informatique comporte de préférence un écran tactile fichant la couleur du mélange lors de sa sélection. L’interface peut afficher un visage et permettre de renseigner le système formatique en sélectionnant la zone sur le visage affiché.

Le système informatique est de préférence agencé pour permettre d’associer îe zone, des paramètres de reconstitution du mélange, et la date de l’essai et/ou tout autre entifiant du mélange.

Le système informatique est de préférence également agencé pour permettre associer en outre à ladite zone, aux paramètres de reconstitution du mélange, et à la date î à l’identifiant du mélange, au moins l’une des données suivantes : le nom de la zone, la iriode de l’année, le nom d’un évènement, un identifiant de l’utilisateur, l’âge de atilisateur.

Les étapes a) à c) peuvent être renouvelées au moins une fois avant la émorisation des caractéristiques du mélange à l’étape d).

Le système informatique peut être agencé pour rechercher dans une base de innées une référence de produit commerciale, sur la base des caractéristiques du mélange entifié comme convenant à au moins une zone donnée, et la communiquer à l’utilisateur.

La sélection à l’étape a) peut s’effectuer avec l’aide d’un système expert, :terne ou non au système informatique.

Le système expert peut analyser une image de l’utilisateur, pour proposer une mleur de mélange au moins sur la base de l’image analysée. L’étape a) peut être précédée par la proposition d’une couleur et d’une zone à ster avec un mélange de cette couleur, par le système informatique à l’utilisateur.

Le système informatique peut être agencé pour permettre à l’utilisateur de le nseigner sur l’appréciation du résultat du test de l’étape c) et pour générer une oposition de modification du mélange à sélectionner lors du retour à l’étape a).

Le système informatique peut être agencé pour proposer au moins une couleur ; mélange à l’étape a) en fonction d’une zone d’application renseignée par l’utilisateur.

Le système informatique peut être agencé pour proposer au moins une zone application à l’étape a), en fonction d’une couleur renseignée par l’utilisateur.

Le distributeur peut délivrer à l’étape b) au moins deux mélanges de couleurs fférentes, de préférence séparés, en vue de leur application simultanée sur la zone de test, ela peut faire gagner du temps, et faciliter la comparaison des résultats. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage à l’aide d’un 'stèrne de distribution selon cet aspect de l’invention, dans lequel : a) L’utilisateur adresse une requête concernant un besoin de maquillage au 'Sterne informatique, b) celui-ci génère en retour une proposition de couleur en vue du maquillage une zone associée, sur la base de l’apprentissage effectué préalablement, et c) le système informatique pilote le distributeur pour la production du mélange ; la couleur proposée, notamment si celle-ci est validée par l’utilisateur.

Un tel procédé peut utiliser une cartographie précédemment établie avec atilisateur. L’invention a encore pour objet un produit programme d’ordinateur important des instructions de code permettant, lorsque exécutées dans un système formatique, d’amener le système informatique à : - Permettre à l’utilisateur de sélectionner au moins une couleur et/ou une zone application, notamment à l’aide d’une interface telle qu’un écran tactile, - piloter un distributeur de façon à délivrer un mélange de la couleur lectionnée par l’utilisateur, - permettre à l’utilisateur de déclencher la mémorisation de la couleur du élange et d’une zone d’application associée, notamment en vue d’une distribution térieure du même mélange, notamment sur la même zone.

Le produit programme d’ordinateur peut comporter des instructions de code omettant, lorsque exécutées dans un système informatique, d’amener le système formatique à: - Recevoir une requête de l’utilisateur concernant un besoin de maquillage, itamment à l’aide d’une interface telle qu’un écran tactile, - proposer sur la base au moins de données générées par le procédé apprentissage tel que défini ci-dessus, au moins une couleur et/ou une zone application, - piloter un distributeur pour la production du mélange de la couleur oposée, notamment si celle-ci est validée par l’utilisateur. ide à distance

Il est souhaitable de pouvoir aider l’utilisateur à se maquiller, notamment à loisir les bons coloris. L’invention, selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison ec ses autres aspects, notamment ce qui précède, a ainsi pour objet un procédé de aquillage comportant les étapes consistant à : - permettre l’établissement d’une liaison vidéo, par exemple via internet, ître une caméra d’un premier site et un deuxième site, - permettre au deuxième site de piloter directement ou indirectement un stributeur présent sur le premier site, ce distributeur permettant de faire varier la couleur un mélange distribué, - permettre à une personne présente au premier site d’appliquer le mélange stribué et d’envoyer vers le deuxième site une image correspondante, pour recevoir en tour une information relative au résultat de maquillage.

Le deuxième site peut notamment comporter un écran de visualisation qui ;rmet à un conseiller présent devant cet écran de voir le résultat du maquillage avec le oduit distribué par le distributeur et de conseiller la personne qui s’est maquillée. Ce inseiller peut agir en retour sur le distributeur pour modifier la couleur du mélange et adapter au mieux au visage de la personne présente sur le premier site. Ainsi, cette ;rsonne gouverne le mélange délivré par le distributeur. La première personne peut se aquiller sous les yeux de la seconde. La seconde personne voit sur son écran le résultat ; l’essai, et ainsi peut corriger le mélange qu’elle va commander à distance, jusqu’à itenir le maquillage idéal.

Le cas échéant, l’acquisition vidéo peut être calibrée à l’aide d’une mire, ou ec le mélange distribué par le distributeur sur une surface de référence. Cela permet îsuite une visualisation plus fidèle du maquillage effectué sur le premier site.

De préférence, la liaison vidéo entre les deux sites est une liaison duplex. Le premier site peut recevoir un tutoriel du deuxième site, le cas échéant.

Des identifiants des produits de base peuvent être communiqués au deuxième te ; cela peut permettre de connaître précisément la couleur de chacun des produits de ise.

Le procédé peut comporter la mémorisation des paramètres de réglage du stributeur, une fois qu’un mélange donné est estimé satisfaisant. De préférence, cette émorisation peut être commandée depuis le deuxième site. La mémorisation peut avoir îu dans le système informatique présent sur le premier site et/ou sur un serveur externe.

Une variante peut consister à faire travailler une personne pour aider le aquillage de plusieurs personnes. Ce mode de mise en œuvre permet le développement ;s « Make-Up Artists » et leur travail soit au sein d’un institut, soit via internet. Cela ;rmet aussi le maquillage de personnes aux moyens limités, telles que les personnes alvoyantes, ou discernant mal les couleurs, ou âgées, ou manquant de confiance en elles. ilotage par interface tactile

Il existe un besoin pour faciliter le pilotage du système de distribution et itamment le choix de la couleur du mélange distribué.

Selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ses itres aspects, et notamment avec ce qui précède, l’invention a ainsi pour objet un système ; distribution comportant un distributeur et un système informatique de pilotage du stributeur, ce système informatique comportant un écran tactile sur lequel peut être fichée la couleur du mélange et un moyen de sélection déplaçable sur l’écran, pour faire trier la couleur du mélange distribué.

De préférence, l’écran affiche des couleurs extrêmes entre lesquelles la couleur î mélange peut être sélectionnée, en déplaçant le moyen de sélection entre ces couleurs :trêmes. L’écran peut afficher une échelle de couleurs entre au moins deux couleurs, ou îe surface, notamment de contour triangulaire, au sein de laquelle le moyen de sélection ;ut se déplacer. Cette surface peut localement faire apparaître la couleur du mélange en nction par exemple de la distance à chacun des sommets, matérialisant chacun un produit ; base pur.

Le système informaitque peut effectuer une partie des calculs nécessaires pour terminer les fractions de chacun des produits de base conduisant à un mélange de la mleur recherchée.

Le système informatique peut être un téléphone intelligent, un photophone, une blette, un ordinateur individuel. En variante, il est intégré au boîtier du distributeur.

Le système informatique peut disposer d’une caméra. Cette dernière peut être ilisée notamment pour l’acquisition d’une image de l’utilisateur et/ou du mélange.

Le système informatique peut être agencé pour afficher une image d’un visage, in de faciliter le repérage des zones sur lesquelles le mélange doit être appliqué. ouplage du système de distribution à un moyen de pulvérisation

Le système de distribution peut comporter ou être connecté à un moyen de îlvérisation du mélange, de préférence un aérographe. L’invention vise, selon un autre de ses aspects, à perfectionner encore les 'stèmes de distribution comportant un système de pulvérisation, de préférence un :rographe, et a pour objet, selon l’un de ses aspects, indépendamment ou en combinaison ec les autres aspects, et notamment ce qui précède, un ensemble comportant : - Un moyen de pulvérisation, de préférence un aérographe comportant une ïambre de prélèvement soumise à un courant d’air d’entraînement, - un distributeur comportant au moins deux compartiments contenant des oduits de base différents, les produits étant délivrés au moyen de pulvérisation de éférence par des orifices de distribution distincts.

Le distributeur peut comporter trois cartouches contenant des produits de aquillage de couleurs différentes. L’aérographe peut comporter un stylet définissant la chambre de prélèvement, stylet se fixant sur le distributeur ou sur une interface de sortie fixée au distributeur, ou isant partie intégrante de cette interface de sortie.

Le système de distribution peut comporter un circuit de contrôle du nctionnement du distributeur, permettant de faire varier la proportion des produits de ise délivrés dans la chambre de prélèvement, au cours du fonctionnement de lérographe. Les proportions peuvent être modifiées en fonction du déplacement de lérographe relativement à la surface sur laquelle le mélange est pulvérisé. Ce ^placement peut être mécanisé, le cas échéant.

Ce circuit de contrôle peut comporter ou être constitué par un système formatique tel que défini plus haut.

Le boîtier du distributeur peut servir de poignée lors de la manipulation de ensemble pour délivrer le mélange.

Le distributeur peut comporter une caméra et/ou un ou plusieurs capteurs tels îe des accéléromètres afin de localiser automatiquement la zone sur laquelle le mélange t appliquée, et pouvoir régler automatiquement la couleur en fonction de la position, le ls échéant. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage à l’aide d’un isemble tel que défini ci-dessus, dans lequel un mélange est pulvérisé sur la peau à l’aide 1 moyen de pulvérisation, notamment de l’aérographe.

La composition du mélange peut être modifiée au cours du déplacement de lérographe relativement à la peau. Un dégradé peut être réalisé.

Cet aspect de l’invention repose sur la constatation que le distributeur peut être ilisé pour alimenter le système de pulvérisation, notamment l’aérographe, tout en omettant au système de distribution d’être suffisamment réactif pour autoriser un îangement de la couleur du mélange distribué en cours de maquillage du visage, itamment lorsque la zone à maquiller change.

Il peut être avantageux que la distribution des produits se fasse de façon irative, notamment avec des temps de distribution non déphasés entre les différents oduits.

Cela peut rendre plus facile de faire varier la composition du mélange distribué i cours du temps.

Le mélange peut être réalisé directement dans l’aérographe, sans pratiquement icun volume mort gênant, permettant ainsi de changer le mélange pulvérisé en temps réel, i dépression créée dans la chambre de prélèvement est suffisante pour entraîner les oduits de base, sans pour autant gêner le dosage.

La dépression qui règne dans la chambre de prélèvement est par exemple imprise entre 10 mbar et 200 mbar.

La viscosité des produits de base mesurée à 1 atm et à 25°C avec un scosimètre rotatif CONTRA VES TV équipé d’un mobile MS-r3 ou MS-r4 à la fréquence ; 60 Hz, après 10 minutes de rotation du mobile, est par exemple comprise entre 0,05Pa.S 50Pa.S

La section des canaux d’arrivée des produits de base dans la chambre est par :emple comprise entre 1 et 3 mm2 L’alimention en produit s’effectue de préférence de façon continue.

Il est encore possible d’appliquer simultanément des produits de base non iscibles ou réactifs, comme un gel aqueux et un gel huileux, qui vont se déposer de façon xellisée directement sur la peau, produisant une sorte de gel/gel in situ, des silicones actives, ou des produits de coloration réagissant ensemble. Les ratios en produits de base luvent être ajustés en fonction du résultat particulier souhaité. Par exemple, dans le cas ;s gels aqueux et gels huileux, on pourra faire varier le ratio de 10/1 à 1/10. rstème de localisation ou d’auto-localisation

Le système de distribution selon l’invention peut disposer d’un système de calisation ou d’auto-localisation.

On appelle système de localisation, un moyen de saisir, de la part de la îrsonne, la zone qu’elle va traiter. Ceci peut être réalisé notamment par des systèmes issant libre au moins une main. Ainsi, on peut utiliser une interface d’un système formatique telle qu’un écran tactile, un joystick, ou un système de reconnaissance vocale.

On appelle système d’auto-localisation, un moyen de saisir, sans que la ;rsonne n’intervienne, la zone à traiter. Ceci peut être réalisé par un ou plusieurs :céléromètres qui déduisent, par le fait des mouvements, les directions que la personne se ou par une caméra et un système de reconnaissance d’image. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée îi va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du ;ssin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un exemple de système ; distribution conforme à l’invention, - la figure 2 est une vue arrière du système de distribution de la figure 1, - la figure 3 illustre le prélèvement de produit délivré par le système de stribution, - la figure 4 est une vue schématique en perspective, avec enlèvement de :rtains composants, du système de distribution de la figure 1, - la figure 5 représente isolément et p artiellement une cartouche de produit ; base pour le distributeur, - la figure 6 représente le haut de la cartouche avec la pièce d’entraînement, - la figure 7 représente isolément la pièce d’entraînement, en perspective, - la figure 8 représente isolément un support de la cartouche, - ma figure 9 représente le mécanisme d’entraînement du distributeur, - la figure 10 représente l’un des moteurs isolément, accouplé au reste du écanisme d’entraînement, - la figure 11 représente une carte électronique de commande des moteurs, - la figure 12 est une coupe transversale du distributeur, - la figure 13 représente le boîtier du distributeur sans l’interface de sortie, - la figure 14 représente isolément un premier exemple d’interface de sortie, î vue de dessus, - les figures 15, 15A, 16, 16A et 17 représentent d’autres exemples interfaces de sortie, - les figures 18 et 19 sont deux autres vues de l’interface de sortie de la figure 1 - la figure 20 représente isolément le mélangeur statique, - la figure 21 est une coupe axiale de l’interface de sortie de la figure 17, - la figure 22 représente une autre interface de sortie, destinée à coopérer avec î aérographe, - la figure 23 représente en transparence les différents canaux de l’interface ; sortie de la figure 22, - la figure 24 illustre l’interface de sortie des figures 22 et 23 reliée à un irographe, - les figures 25 à 29, 29A, 29B et 29C représentent d’autres exemples interfaces de sortie, - la figure 30 illustre le pilotage du distributeur à l’aide d’un terminal irtable, - la figure 31 représente un exemple d’interface graphique permettant de loter le distributeur, - la figure 32 représente un autre exemple d’interface graphique, - la figure 33 illustre un exemple d’évolution de l’interface graphique de la gure 32 au cours de l’utilisation du dispositif, - la figure 34 représente un autre exemple d’interface graphique, - les figures 35 et 36 représentent d’autres exemples d’interfaces graphiques, - la figure 37 illustre l’évolution de l’interface de la figure 36 au cours de itilisation du dispositif, - la figure 38 représente une interface graphique d’un exemple de système formatique selon l’invention, - la figure 39 représente un exemple de table de correspondance, - la figure 40 est un schéma en blocs illustrant des étapes d’un exemple de océdé selon l’invention, - les figures 41 à 44 sont des vues analogues à la figure 40 d’autres exemples ; procédés, - la figure 45 représente un exemple de support permettant l’application de usieurs compositions colorées différentes, - la figure 46 illustre un système permettant l’échange d’informations avec un inseiller distant, et - la figure 47 illustre un support comportant une pluralité de logements intenant des mélanges différents.

Le système de distribution 10, selon l’invention, représenté sur les figures 1 et comporte un distributeur 11 qui est muni en partie supérieure d’une interface de sortie 10 par laquelle s’effectue la distribution d’un produit cosmétique de formulation îrsonnalisée.

Le distributeur 11 peut être manipulé d’une main. Sa longueur, hors interface ; sortie, est par exemple comprise entre 140 et 160 mm et son diamètre entre 40 et 60 m.

Le système de distribution 10 peut comporter, comme illustré, un moyen actionnement permettant de contrôler la distribution, par exemple un bouton-poussoir 12. jrsque l’utilisateur appuie sur le bouton-poussoir 12, le distributeur 11 délivre le produit partir d’informations qui lui ont été préalablement communiquées par un système formatique, par exemple à l’aide d’une transmission sans fil, comme cela sera détaillé us loin. Le fonctionnement du bouton-poussoir 12 peut être programmé depuis une terface du système informatique, de façon à délivrer en continu le mélange tant qu’une ession est exercée, ou délivrer uniquement une dose prédéfinie, indépendamment de la irée pendant laquelle l’utilisateur appuie sur le bouton-poussoir.

Comme visible notamment sur la figure 4, le distributeur 11 loge plusieurs irtouches 30 contenant chacune un produit de base, le distributeur 11 permettant de doser quantité de chacun des produits de base qui est distribuée de façon à obtenir après un élange des doses distribuées un produit présentant les propriétés recherchées.

Chacune des cartouches 30 peut être introduite dans le boîtier du distributeur 1 par l’arrière, comme illustré à la figure 2. Dans l’exemple considéré, le distributeur 11 çoit trois cartouches 30, mais l’invention s’étend également au cas où le nombre de irtouches 30 est différent. En particulier, certains aspects de l’invention s’appliquent Salement au cas d’une unique cartouche reçue dans le boîtier du distributeur.

On a représenté isolément à la figure 5 une cartouche 30. Celle-ci comporte un irps 31 dans lequel peut se déplacer selon l’axe longitudinal X de la cartouche un piston l de façon à diminuer le volume d’un réservoir 33 situé sous le piston 32, contenant le oduit de base correspondant. Le volume du réservoir est de préférence compris entre 2 et mL, étant par exemple de l’ordre de 3 mL.

Le piston 32 est entraîné en déplacement selon l’axe X par une tige creuse 34, etée extérieurement, venant en prise avec un filetage correspondant traversant le piston )

La tige 34 définit un canal par lequel le produit contenu dans le réservoir 33 ;ut circuler lorsque le piston 32 se déplace dans le corps 31 dans le sens d’une diminution 1 volume du réservoir 33.

La tige 34 est entraînée en rotation autour de l’axe X par une tête 36 qui peut urner relativement au corps 31, et communique avec une canule 37. Chaque cartouche 30 t montée dans le distributeur 11 avec une pièce de support 40, que l’on a représentée olément à la figure 8, qui comporte un manchon de serrage 41 fendu axialement, sur quel peut coulisser une bague de verrouillage 43, visible sur la figure 4.

Lors de la mise en place d’une cartouche 30, la pièce de support 40 est engagée ir celle-ci, du côté opposé à la canule 37, et la bague de verrouillage 43 déplacée sur le anchon 41 pour serrer la pièce de support 40 sur le corps 31. La pièce de support 40 ;rmet d’immobiliser la cartouche 30 dans le boîtier du distributeur 11.

La tête 36 de la cartouche 30, présentant la canule 37, est coiffée par une pièce entraînement 50, représentée isolément à la figure 7, qui vient serrer la tête 36 de façon à luvoir tourner autour de l’axe X avec elle.

Lorsque la pièce d’entraînement 50 est entraînée en rotation autour de l’axe X, . rotation est transmise à la tête 36, qui peut tourner relativement au corps 31 et entraîner ec elle en rotation la tige 34.

La force de friction du piston 30 sur la surface intérieure du corps 31 est iffisante pour que le piston 32 ne tourne pas relativement au corps 31, de sorte que la fation relative de la tige 34 et du piston 32 provoque le déplacement de celui-ci selon ixe X. Ce déplacement s’accompagne d’une diminution du volume du réservoir 33 et une remontée du produit de base contenu dans la cartouche 30 par la tige 34, puis dans la mule 37.

La pièce d’entraînement 50 comporte un canal interne 52 alimenté par la mule 37 et qui débouche à l’extérieur par un orifice de distribution 53. Ce canal 52 est rmé par un embout 36. La pièce d’entraînement 50 présente une jupe de montage 54 qui couvre axialement la tête 36 de la cartouche 30. Cette jupe de montage 54 se raccorde ir une paroi transversale 55 à l’embout 56. L’embout 56 comporte des reliefs 57 permettant son accouplement en rotation ec une roue dentée 60, visible notamment sur la figure 9, appartenant à un mécanisme entraînement du boîtier du distributeur 11.

Dans l’exemple considéré, les reliefs 57 se présentent sous la forme de deux gots diamétralement opposés, formant saillie sur l’embout 56 à sa base, qui s’engagent ms des encoches correspondantes de la roue dentée 60. L’embout 56 présente une partie rétrécie qui comporte une gorge accueillant un int torique 58. La partie rétrécie se raccorde par un épaulement 59 au reste de l’embout.

La tête 36 de la cartouche 30 peut porter un joint torique qui assure un luplage étanche entre la canule 37 et la pièce d’entraînement 50.

Le mécanisme d’entraînement comporte des moteurs électriques 70, équipés de ducteurs 71, visibles notamment à la figure 10. L’arbre de sortie de ces réducteurs est :couplé à une roue menante 72 qui engrène avec la roue dentée 60.

Dans l’exemple considéré, les axes X longitudinaux de chacune des cartouches ) sont disposés à 120° les uns par rapport aux autres, autour de l’axe longitudinal Y du lîtier du distributeur 11.

Les moteurs 70 sont disposés entre les cartouches 30, les axes de rotation des oteurs étant également disposés à 120° les uns des autres autour de l’axe Y du stributeur 11. De cette façon, on obtient une construction compacte du distributeur 11.

Les motoréducteurs présentent avantageusement un couple supérieur à )nN.m. Par exemple, on utilise un moteur de référence Maxon 118392 associé au ducteur planétaire Maxon 218418. Un tel moteur est de diamètre 10 mm, de puissance 5 W, de tension nominale 3 V, de vitesse de ralenti 1300 tours/min et de couple aximum 1.5 mNm. Le réducteur est de diamètre 10 mm, de réduction absolue 256 / 1 et ; couple 0,2 Nm.

Un circuit électronique 81, représenté isolément à la figure 11, est présent dans voisinage de l’extrémité supérieure du boîtier du distributeur 11. Ce circuit électronique 1 comporte une carte 80 qui est traversée par des passages 83 pour les axes de sortie des ducteurs 71, ainsi que des ouvertures 82 pour les parties rétrécies 55 des embouts entraînement 56.

Des manchons 82a peuvent être fixés sur la carte 80 pour faire barrière vis-à-s d’éventuelles fuites de produit vers le carte 80. Les embouts 56 traversent les manchons la, de préférence avec un faible jeu.

La carte 80 porte le bouton-poussoir 12 précité et supporte un certain nombre ; broches de sortie 86 servant à l’alimentation des moteurs 70.

Le circuit électronique 81 comporte un microcontrôleur ou analogue omettant de piloter les différents moteurs 70, afin de distribuer la quantité désirée de îacun des produits de base. La résolution de délivrance des produits de base est par œmple comprise entre 0,001 et 0,003 mL, étant par exemple de l’ordre de 0.0025 mL.

Le boîtier du distributeur 11 loge également une batterie dont les cumulateurs 89, se situent avantageusement comme on le voit sur la figure 4, chacun ms le prolongement d’un moteur 70.

De préférence, comme illustré à la figure 30, le pilotage du distributeur 11 effectue à l’aide d’un système informatique 100 tel qu’un terminal portable, par exemple î téléphone intelligent, une tablette par exemple de marque « Ipad » ou un ordinateur ;rsonnel.

La transmission des informations de pilotage du distributeur 11 par le terminal )0 s’effectue de préférence sans fil, par exemple par une liaison Bluetooth.

Dans un exemple particulier, la carte électronique 81 permet de gérer les points livants : • calcul du volume de chaque produit à délivrer en fonction de la consigne de action volumique de chaque produit, du mode de fonctionnement (continu, dose ou îrge), de la valeur du débit ou du volume, • mesure des courants d’alimentation des moteurs 70, • communication Bluetooth avec le système informatique 100, • gestion du bouton 12 de délivrance des produits, • gestion de l’interrupteur marche/arrêt, • gestion de l’affichage de la ou des leds, • charge de la batterie.

La carte 80 comporte par exemple les composants suivant : • microcontrôleur CC2541 de Texas Instrument, • led CMS bleue pour donner des informations de statut à l’utilisateur, • fusible thermique de protection, • quartz à 32 MHz, • interrupteur marche/arrêt

Le microcontrôleur Texas Instrument CC2541 intègre une mémoire flash ogrammable de 256 ko de RAM ainsi que de nombreuses fonctionnalités. Ce icrocontrôleur peut être programmé en C, dans l’environnement IAR Embedded 'orkbench.

Les orifices de sortie 53 des cartouches 30 débouchent sensiblement à extrémité supérieure du boîtier du distributeur 11, comme on peut le voir sur la figure 13 itamment. La face supérieure 14 du boîtier du distributeur 11 définit une surface accueil pour le montage d’une interface de sortie qui canalise les produits provenant des Lrtouches vers une zone de prélèvement ou de distribution.

Dans l’exemple de la figure 1, cette interface de sortie 110 se présente sous la rme d’une pièce rapportée, que l’on a représentée isolément à la figure 14, qui présente à . périphérie comme illustré des passages 111 pour des vis servant à sa fixation sur le lîtier du distributeur 11. L’interface de sortie 110 définit dans cet exemple une coupelle 115 dans le nd de laquelle débouchent des orifices d’alimentation 116, en communication chacun par î canal interne à l’interface de sortie 110 avec un orifice de sortie respectif 53.

Ainsi, dans l’exemple considéré, les produits de base contenus dans les Lrtouches 30 peuvent être distribués jusqu’à la coupelle 115 sans se mélanger.

Lorsqu’il utilise le distributeur 11, l’utilisateur peut remplir la coupelle 115 ec des proportions prédéfinies de chacun des produits de base, comme illustré à la figure puis peut prélever le produit présent dans la coupelle 115 en vue de l’appliquer. Ce élèvement peut s’effectuer par exemple au doigt, comme illustré, ou à l’aide de tout iplicateur cosmétique adapté. La coupelle 115 est de préférence peu profonde, ce qui cilite son nettoyage, et de diamètre suffisamment grand pour ne pas gêner l’accès au oduit. La profondeur p de la coupelle 115 est ainsi, de préférence, comprise entre 1 et 5 m et son diamètre d ou celui du cercle circonscrit lorsque le contour du creuset n’est pas rculaire, est de préférence compris entre 20 et 50 mm. On a de préférence 4 < dlp < 50. ss orifices d’alimentation 116 sont de préférence de diamètre inférieur à 3mm par :emple de l’ordre de 1 mm. L’interface de sortie 110 peut recevoir un couvercle de fermeture 118 de la lupelle 115, pour éviter que le produit ne sèche ou soit exposé à des salissures en ibsence d’utilisation. Ce couvercle 118 est de préférence réalisé en matière plastique msparente et peut se fixer par friction, vissage ou encliquetage sur le montant de la lupelle 115, ou plus généralement à tout endroit adapté sur l’interface de sortie 110.

La contenance maximale de la coupelle 115 est de préférence comprise entre 02 et 0.25 ml.

De préférence, le volume défini par le volumes des canaux internes de nterface de sortie 110 entre l’entrée dans ceux-ci depuis les orifices d’alimentation 53 squ’aux orifices d’alimentation 116 est inférieur ou égal à 0,4ml.

Le boîtier du distributeur 11, dans sa configuration illustré à la figure 13, c’est-dire sans l’interface de sortie 110 décrite ci-dessus, présente l’avantage de pouvoir être :couplé à diverses formes d’autres interfaces de sortie, en fonction du maquillage que l’on luhaite réaliser et/ou de la zone à traiter.

Ainsi, on a représenté sur la figure 15 une variante d’interface de sortie 110 important un embout de distribution 150, orienté généralement selon un axe Z qui s’étend iliquement par rapport à l’axe longitudinal Y du distributeur 11. Trois canaux internes immuniquent respectivement avec les orifices de sortie 53 des différentes cartouches 30 débouchent à l'extrémité de l’embout 150. L’interface de sortie 110 peut se monter à une :trémité du boîtier du distributeur 11, comme illustré sur la figure 15 A.

Dans la variante de la figure 16, l’interface de sortie 110 comporte trois canules >0 qui communiquent respectivement avec les orifices de sortie 53. Ces canules 160 sont groupées au centre de l’interface de sortie 110, ce qui permet le montage sur celles-ci par œmple d’un embout 170 d’application du produit sur les cils, tel qu’illustré à la figure 25, un embout poreux 180 pour l’application sur les lèvres, tel qu’illustré à la figure 27, ou un embout 190 floqué tel qu’une pointe feutre, comme illustré à la figure 28.

Dans le cas de l’embout 170 de la figure 25, celui-ci comporte par exemple, imme illustré, des stries 171 transversales, entre lesquelles débouchent des orifices alimentation en produit. Le mélange des différents produits de base peut avoir lieu à ntérieur de l’embout 170, grâce à un mélangeur statique intégré, par exemple. L’embout 180 comporte par exemple une partie en mousse à cellules ouvertes, rant la forme des lèvres. Le mélange des produits de base peut se faire au sein d’un induit interne de l’embout 180. L’embout 190 peut comporter un organe d’application poreux 191, à extrémité d’une tige 192, se raccordant à une base 193 servant au montage sur le reste de nterface de sortie de la figure 16.

On a illustré à la figure 16A, de façon schématique, la possibilité d’avoir >mme interface de sortie 110 une coupelle 115 ayant des passages 115a pour des conduits ; sortie 30a des cartouches, y compris lorsque ces conduits servent à l’entrainement en tation de tiges filetées de déplacement des pistons. La longueur des conduits 30a est telle îe ceux-ci débouchent dans le fond 115b de la coupelle ou à proximité de son fond, sans ire saillie dans celui-ci.

De préférence, la section interne des conduits 30a est faible, pour minimiser le ilume mort.

Dans l’exemple des figures 22 à 24, l’interface de sortie 110 comporte un nbout 200 qui est orienté généralement obliquement par rapport à l’axe longitudinal Y du stributeur. Cet embout 200 est parcouru par des canaux internes 210, communiquant spectivement avec les orifices de sortie 53 des produits de base provenant des irtouches 30. L’interface de sortie 110 comporte une partie de montage 215 qui permet la nation sur l’interface de sortie 110 d’un aérographe 220, comme illustré à la figure 24. 'embout 200 se fixe à la place du réservoir habituel de l’aérographe et les canaux 210 abouchent dans la tuyère de l’aérographe où ils sont soumis à la dépression créée par la tesse du flux d’air d’entraînement.

Une pince est formée par deux montants 216, pour recevoir le corps du stylet ; l’aérographe 220, et assurer son maintien par encliquetage.

De préférence, l’orientation de l’embout 200 est telle qu’elle permet à l’axe de îlvérisation d’être orienté sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal du lîtier du distributeur 11. On peut alors se servir de celui-ci comme d’une poignée pour anipuler l’aérographe.

Les orifices de sortie 210 sont avantageusement très rapprochés, étant séparés ir de fines cloisons internes de l’embout 200.

De préférence, la section de chacun des orifices de sortie est inférieure ou égale 3 mm2 sur une longueur d’au moins 5 mm.

On peut encore munir le boîtier du distributeur 11 en partie supérieure d’un ipport mobile par rapport au boîtier, par exemple sous forme de tourelle 250, tel l’illustré à la figure 29.

Cette tourelle 250 tourne par exemple autour d’un axe de rotation qui est infondu avec l’axe longitudinal Y du distributeur.

La tourelle 250 peut comporter plusieurs logements 255 pouvant accueillir îacun les produits délivrés par le distributeur 11 dans une position de remplissage irrespondante. Pour remplir successivement les différents logements, on fait effectuer à la urelle 250 une rotation, par exemple d’un quart de tour, à chaque fois. La présence de usieurs logements 255 peut permettre de distribuer des produits de formulations fférentes, à partir des différents produits de base, de façon par exemple à faire varier la inte des produits présents dans les différents logements 255.

On a illustré à la figure 29C un support ayant des logements disposés sur celui-sensiblement comme les différentes zones d’un visage ; chaque logement peut contenir î mélange dont la couleur est adaptée à la partie correspondante du visage. Ainsi, il est cile pour l’utilisateur de savoir où appliquer le mélange prélevé dans un logement donné.

On peut utiliser le distributeur 11 pour délivrer un mélange dont la formulation lange au cours du temps et recueillir le mélange dans un contenant mobile par rapport au stributeur, de telle sorte que le mélange soit déposé en un emplacement du contenant qui trie dans le temps, afin de réaliser un dégradé.

Par exemple, comme illustré aux figures 29A et 29B, le système de distribution importe une interface de sortie 110 comportant une partie fixe relativement au stributeur et une partie mobile 252 présentant un logement 253 pour recevoir le mélange, ir exemple, le distributeur 11 est disposé dans ce cas avec les orifices de sortie des irtouches vers le bas, et équipé d’un mélangeur, de telle sorte que le mélange tombe sous sffet de son poids dans le logement 253. Un moteur peut déplacer la partie mobile de nterface de sortie relativement au distributeur, de façon synchronisée avec la variation is caractéristiques du mélange, de telle sorte que l’on obtienne un dégradé le long du gement 253, comme illustré à la figure 29B.

Le système de distribution peut comporter un socle 254 qui maintient le stributeur tête en bas. L’interface de sortie 110, notamment lorsqu’elle comporte une coupelle, peut importer un mélangeur statique qui assure le mélange des produits de base.

On a représenté sur les figures 17 à 21 une interface de sortie 110 comportant î tel mélangeur statique.

Cette interface de sortie 110 peut comporter un corps extérieur 260 qui se fixe ir le boîtier du distributeur 11 et qui présente un montant tubulaire extérieur 270.

Le corps 260 comporte des canaux 261 pour l’admission des différents produits ; base. Ces canaux 261 débouchent dans une chambre centrale 262, délimitée par un ontant tubulaire intérieur 263.

Ce montant 263 est traversé par une ouverture 264 qui débouche dans un pace annulaire 265, entre le montant intérieur 263 et le montant extérieur 270.

Un cœur de mélangeur statique 280, représenté isolément à la figure 20, est sposé dans cet espace 265.

La chambre centrale 262 peut communiquer avec une chambre périphérique important une série de cloisons formées par le cœur du mélangeur et qui agissent comme ;s déflecteurs pour le mélange, et créent un cisaillement de celui-ci.

La chambre périphérique peut comporter une cloison annulaire ajourée 284 ^finissant des ajours 285, dont l’un est visible sur la figure 21, par lesquels passe le élange en circulant dans la chambre périphérique. Les chambres centrale et périphérique luvent être fermées supérieurement par une paroi 286 qui définit le fond de la cavité cevant le mélange.

Le fond 287 de la chambre périphérique peut être de forme hélicoïdale et de tuteur diminuant au fur et à mesure que l’on progresse vers la sortie. Cette dernière peut aboucher en avant d’une rampe 288 de liaison entre le fond 287 de la chambre iriphérique et la paroi supérieure 286 du mélangeur, cette rampe de liaison étant de éférence une portion d’hélice prolongeant l’hélice formée par la paroi de fond de la ïambre périphérique.

De préférence la chambre périphérique comporte la cloison annulaire précitée des cloisons radiales 281 qui forcent le mélange à circuler alternativement entre des gions supérieure et inférieure de la chambre périphérique et entre des régions radialement térieure et extérieure, le mélange circulant par exemple d’une région supérieure et dialement extérieure à une région inférieure et radialement extérieure en passant à travers cloison annulaire précitée.

Le corps 260 ferme radialement à l’extérieur la chambre périphérique.

Le corps extérieur 260 du mélangeur et le cœur 280 du mélangeur peuvent être îacun réalisés d’une seule pièce par moulage par injection.

Le produit gagne le cœur 280 du mélangeur statique par le passage 264, puis rcule entre les montants 263 et 270 sur pratiquement une circonférence complète, squ’à la sortie 282.

Les nombreuses chicanes imposées par les cloisons 281 provoquent un élange intime des composants introduits dans l’interface de sortie 110. Le mélange )tenu peut être prélevé par l’utilisateur dans le logement 283, au-dessus du mélangeur atique.

Comme indiqué précédemment, le système de distribution 10 selon l’invention importe de préférence une interface homme machine qui permet à l’utilisateur de piloter cilement et de façon intuitive le distributeur 11. Cette interface peut appartenir à un 'Sterne informatique 100 qui communique avec le distributeur 11.

On a représenté sur les figures 31 à 37 différents exemples d’interfaces tactiles luvant permettre à l’utilisateur de choisir la couleur du mélange résultant de la stribution dosée des différents produits de base.

Cette interface peut présenter, comme illustré à la figure 31, une zone de lection de la couleur, par exemple sous la forme d’un triangle dont les sommets irrespondent aux couleurs de chacun des produits de base contenus dans les cartouches. L’utilisateur peut déplacer un curseur 300, par exemple sous la forme d’une ille, relativement aux sommets A, B et C du triangle.

Plus il rapproche le curseur 300 de l’un des sommets, plus la fraction du oduit de base correspondant est grande par rapport à la quantité totale des différents oduits distribués.

La fraction de chaque produit par rapport à la quantité totale peut être indiquée 1 301 par une valeur numérique sur l’interface. L’interface peut permettre à l’utilisateur d’incrémenter ou de diminuer la îantité de chacun des produits, en agissant par exemple sur des boutons de commande )2, lesquels permettent un réglage précis de la quantité de chacun des produits de base.

La surface du triangle 310 peut avoir une couleur qui varie localement de façon être représentative en chaque point de la couleur du mélange résultant de la pondération ;s différents produits de base dans des proportions correspondant aux coordonnées latives en ce point. L’interface peut comporter un bouton 305 permettant d’accéder à un menu •écifique de réglage du volume de produit qui est distribué pour purger le distributeur. L’interface peut aussi avantageusement permettre un réglage du débit de oduit grâce à des boutons 304 et 306 renvoyant vers un menu spécifique de réglage du :bit.

Dans l’exemple considéré, l’interface offre le choix entre un mode de stribution continu, grâce au bouton 304, où les produits sont distribués tant que atilisateur appuie sur le bouton de commande 12.

La dose correspondante peut être transmise à l’interface et affichée.

Le bouton 306 permet de sélectionner un fonctionnement en mode dose, au iurs duquel un appui même bref sur le bouton 12 déclenche la distribution d’une dose édéfinie.

Pour faire varier le débit, le distributeur agit par exemple sur le rapport ^clique de fonctionnement des moteurs. L’interface peut être agencée pour permettre à l’utilisateur de programmer ou ; mémoriser les réglages qui ont sa préférence, grâce à un menu 307 d’accès à des voris. L’interface tactile illustrée à la figure 32 fait apparaître sur l’écran trois zones ilorées 400, correspondant chacune à la couleur de l’un des produits de base contenus ms le distributeur 10, et une zone centrale 410 faisant apparaître la couleur du mélange sultant.

La quantité relative de chacun des produits de base peut être ajustée à l’aide de irseurs 415 qui se déplacent par exemple sur des lignes joignant chacune des zones 400 à zone centrale 410.

Au cours de l’utilisation de l’interface, celle-ci peut mémoriser un réglage inné et faire apparaître sur l’écran un bouton 420 de la couleur du mélange. L’utilisateur ;ut ensuite, en appuyant simplement sur ce bouton 420, distribuer un mélange de la mleur correspondante.

Dans l’exemple de la figure 34, l’interface affiche dans une zone 500 une teinte innée, et propose à l’utilisateur, grâce à des boutons de commande 510 chacun de la luleur du produit de base correspondant, d’accroître ou de diminuer la proportion de ce oduit de base dans le mélange final. La couleur de la zone 500 est recalculée en fonction ;s actions sur les boutons de commande 510.

Dans la variante de la figure 35, l’interface fait apparaître un nuancier ésentant plusieurs zones 530 correspondants chacune à une proportion particulière des fférents produits de base. L’utilisateur peut sélectionner l’une de ces zones, par exemple en appuyant issus avec son doigt. L’interface peut être agencée pour afficher à une échelle plus grande dans une me 535 la couleur sélectionnée. La programmation du distributeur 11 pour distribuer :tte couleur est par exemple déclenchée en appuyant sur la zone.

Dans l’exemple de la figure 36, l’utilisateur peut déplacer sur un nuancier intinu 550 un curseur 555, qui fait apparaître dans une zone 558 la couleur sélectionnée, utilisateur peut ensuite,en appuyant par exemple dans la zone 556, déclencher l’envoi au stributeur 11 des instructions nécessaires pour que celui-ci distribue un produit de la mleur sélectionnée.

On voit sur la figure 37 que l’interface peut mémoriser les différentes teintes lectionnées, et les faire ensuite apparaître sur l’écran de façon à permettre à l’utilisateur, î appuyant sur des boutons correspondants 560, de sélectionner à nouveau très facilement îe teinte précédemment choisie.

On a représenté à la figure 38 un exemple d’interface utilisateur 1000 d’un 'sterne de distribution comportant un distributeur, de préférence tel que décrit écédemment, et un système informatique 100 auquel appartient l’interface.

Le système informatique comporte ici par exemple un appareil tel qu’un dinateur portable, une tablette ou un téléphone intelligent, fonctionnant de façon itonome ou connecté à un serveur distant.

Dans l’exemple considéré, l’interface 1000 est définie par l’écran tactile d’un 1 appareil. Dans une variante non illustrée, le distributeur intègre un écran tactile ou tout itre type d’interface homme machine, et peut être utilisé sans connexion à un autre ipareil. L’appareil exécute une application, qui a par exemple été téléchargée au éalable, et qui affiche sur l’écran un visage 1035 et une série de boutons permettant à itilisateur d’entrer des informations.

Le visage peut comporter plusieurs zones ZI à Z6 sélectionnables tactilement, ir exemple le front, le nez, les joues, les paupières, le menton, et les lèvres.

Les boutons présents sur l’écran peuvent permettre par exemple d’entrer le )m du maquillage ou de l’utilisateur, d’afficher la zone sélectionnée, de choisir la luleur, et d’informer le système informatique du résultat acceptable ou non du test ’fectué, voire comme illustré de donner une information concernant l’évaluation du sultat relativement à un test effectué précédemment, à savoir par exemple mieux ou moins bien». L’écran peut également afficher un bouton permettant de mémoriser le îoix d’une couleur et d’une zone, après avoir effectué un essai avec cette couleur sur la me en question.

Le choix de la couleur s’effectue par exemple avec une échelle de couleurs milaire à celle décrite en référence à la figure 36.

Le système informatique est agencé pour mémoriser les données sous forme de ble de correspondance par exemple, de manière à associer à une zone du visage des iramètres permettant de reproduire le mélange distribué lors du test. Ces paramètres importent par exemple les teneurs relatives de chacun des produits de base du distributeur ms le mélange, la quantité Q distribuée, ainsi que des données additionnelles telles que ir exemple le nom de la zone, la date de distribution du mélange et/ou tout autre entifiant du mélange, les identifiants des produits de base, la période de l’année, itamment la saison, l’âge de l’utilisateur, son sexe, son nom ou prénom, le nom d’un enement associé au maquillage, par exemple un anniversaire, entre autres données, la îantité de produit adéquate pour la zone. Les données annexes peuvent permettre à atilisateur de reproduire plus facilement un maquillage qu’il a considéré comme adéquat )ur une période de l’année, ou rappelant un évènement de la vie, ou pour donner un effet ; rajeunissement.

Ces données peuvent être mémorisées dans le système informatique 100, par :emple dans l’appareil précité et/ou sur un serveur distant avec lequel l’appareil jmmunique, ou encore dans une mémoire électronique intégrée au distributeur 11.

Ainsi, selon l’invention, l’utilisateur peut amener le distributeur à délivrer une emière matière colorée, à l’appliquer sur une première zone du visage, puis la juger léquate ou non. Si le résultat est satisfaisant, l’utilisateur peut l’enregistrer en l’indexant à zone ; si le résultat est non satisfaisant, l’utilisateur peut commander une nouvelle mleur pour refaire les opérations ci-dessus.

Le système informatique peut être utilisé dans ce contexte de diverses façons.

Par exemple, comme illustré à la figure 40, l’utilisateur choisi à une étape 1010 îe couleur à essayer, en utilisant par exemple l’échelle de couleurs 1011 apparaissant sur écran, en déplaçant le bouton de réglage 1012.

Ensuite, le choix de la couleur est transmis au distributeur 11, à l’étape 1015. ir exemple, l’appareil transmet les quantités à distribuer de chacun des produits de base, le circuit électronique 81 se charge de commander les moteurs en conséquence. A l’étape 1016, l’utilisateur appuie sur le bouton de commande 12 du stributeur 11, ce qui provoque par exemple la distribution d’une dose du mélange, de la mleur sélectionnée par l’utilisateur.

Le mélange est par exemple distribué dans la coupelle 115, puis prélevé et jpliqué par l’utilisateur sur les joues ou toute autre zone renseignée sur l’interface, à étape 1020.

Dans des variantes, le produit est appliqué à l’aide d’un aérographe ou par tout itre moyen tel que décrit précédemment. L’utilisateur renseigne ensuite à l’étape 1022 le système informatique à l’aide ;s boutons 1021, sur le résultat.

Si l’utilisateur indique que le résultat est satisfaisant, le système lui propose par :emple de valider à l’aide d’un bouton les paramètres de l’essai afin de les mémoriser à étape 1031.

Si le résultat n’est pas jugé satisfaisant par l’utilisateur et signalé comme tel à ride du bouton 1032, le résultat peut néanmoins être automatiquement sauvegardé à étape 1034.

On peut ainsi indexer à chaque zone non seulement la ou les couleurs léquates mais aussi la ou les couleurs qui ne vont pas du tout à cette zone. L’utilisateur peut alors effectuer un nouvel essai sur la même zone en revenant l’étape 1010.

Si l’utilisateur était satisfait du résultat, il peut également souhaiter effectuer un mvel essai, par exemple sur une zone différente du visage.

Le cas échéant, si l’utilisateur n’est pas satisfait, l’interface peut lui proposer indiquer si le résultat est estimé mieux ou moins bien que l’essai précédent, à l’aide de )utons correspondants 1040 et 1041.

Dans ce cas, le système informatique peut être agencé pour déterminer si au vu ;s renseignements entrés par l’utilisateur une proposition peut être automatiquement ’fectuée quant au choix de la nouvelle couleur à tester.

Le cas échéant, un questionnaire peut s’afficher pour aider le système formatique à proposer une couleur au vu des essais effectués et de l’évaluation qui en a é faite par l’utilisateur ou par un professionnel qui l’assiste.

Par exemple, si la couleur est jugée comme « non adéquate », le système peut cevoir de l’utilisateur une information additionnelle, par exemple « trop clair », qui aidera à proposer une nouvelle couleur plus en adéquation avec ce qu’attend l’utilisateur.

Il peut être intéressant que le système informatique puisse recevoir une formation de comparaison du résultat par rapports aux essais précédents, par exemple c’est mieux » ou « c’est moins bien » et que de là, le système soit capable d’en déduire la auvelle couleur à proposer.

Une autre option est que le système informatique puisse recevoir une formation de comparaison par rapport à une cible, par exemple « c’est presqu’idéal » et îe de là, le système soit capable d’ajuster automatiquement ses modifications de couleur, i l’occurrence, s’il reçoit l’information selon laquelle le résultat souhaité est presque teint, le système peut adopter de petits niveaux de modification de la couleur et revoir échelle colorimétrique de réglage en conséquence.

Dans le cas où le système de distribution propose de lui-même les mélanges ilorés à tester, il peut se fonder sur des scénarios d’essais préprogrammés et modifier le livi du scénario selon les réussites ou échecs de l’évaluation. Ainsi, par exemple, si dès la oisième application de produit, il reçoit une information selon laquelle la couleur est esqu’idéale pour l’utilisateur, le système de distribution peut sortir du programme et se isser guider ensuite par les instructions de l’opérateur. D’une façon générale, l’utilisateur peut être aidé par un système expert dans le îoix des couleurs à essayer.

Ce système expert est par exemple un programme exécuté sur l’appareil avec quel le distributeur communique ou sur le distributeur lui-même, qui se fonde sur des ponses à un questionnaire et/ou sur des mesures, par exemple de la couleur de la peau, ’fectuées par un capteur spécifique ou une caméra. L’utilisateur peut ainsi se faire aider ir une évaluation instrumentée, par exemple un capteur de couleur.Le système expert peut icore être implémenté sur un serveur distant avec lequel l’appareil ou le distributeur ihange des informations. L’opérateur peut encore envoyer une image de son visage à un (écialiste qui peut préprogrammer le choix des couleurs de départ. Dans un autre exemple ; mise en œuvre, l’utilisateur présente au système informatique une photo de son visage, le système informatique est agencé pour l’analyser et créer un programme définissant les mes à tester et les premiers produits à délivrer, à la fois en couleur et quantité. Par œmple, le système informatique peut être agencé pour sélectionner automatiquement des mleurs de maquillage à proposer à l’utilisateur en effectuant l’acquisition d’une îotographie à l’étape 1070, comme illustré à la figure 42. Par exemple, l’appareil qui immunique avec le distributeur 11 est équipé d’une caméra, et l’utilisateur prend une îotographie de son visage. L’image est ensuite analysée à l’étape 1071, et des couleurs >nt proposées pour chaque zone du visage à l’étape 1072, selon par exemple des règles édéfinies d’accord des couleurs.

Le système de distribution peut être orienté par l’utilisateur pour décider la mleur mais aussi la quantité de produit à délivrer. Par exemple, l’utilisateur peut indiquer nez » ou « tache » et le système de distribution est agencé pour adapter la dose distribuée Ion une cartographie en mémoire des doses à distribuer en fonction des zones à traiter.

Le système informatique peut guider l’utilisateur dans le choix des couleurs du élange à essayer, afin de limiter le nombre d’essais nécessaires jusqu’à l’obtention d’un sultat plaisant pour l’utilisateur.

Il est ainsi possible, comme illustré à la figure 41, qu’après l’application d’un élange délivré par le distributeur sur une zone donnée du visage à l’étape 1060, le 'sterne informatique demande à l’utilisateur si le résultat est satisfaisant ou non, et ’fectue de lui-même, si le résultat est considéré comme étant non satisfaisant, un îangement 1061 des paramètres du distributeur de façon à modifier le mélange distribué, utilisateur n’a alors qu’a effectuer un nouvel essai avec le mélange modifié.

Lorsqu’un mélange est signalé comme étant satisfaisant, le système formatique peut mémoriser les paramètres correspondants afin de permettre de recréer térieurement le mélange.

Le système peut alors recommencer les étapes précédentes pour une nouvelle >ne d’application.

Lors des essais successifs, l’opérateur n’a pas besoin de traiter tout le visage. Il ;ut par exemple choisir entre 3 et 8 zones de petites surfaces, par exemple 5 zones. Le 'sterne de distribution est alors avantageusement prévu pour interpoler et/ou extrapoler s données concernant les couleurs considérées comme adéquates, afin de calculer les luleurs qui devraient être considérées comme adéquates sur des zones sur lesquelles exercice n’a pas été fait. A la fin de l’apprentissage, le système peut généner une visualisation des mleurs adéquates sur les différentes zones, testées ou calculées.

Le système de distribution peut être agencé pour signaler si certaines couleurs iparaissent aberrantes, se fiant en cela à une comparaison par rapport à des cartographies pes en mémoire. Ainsi, il peut proposer à l’utilisateur de refaire tout ou partie de exercice de cartographie.

Une fois l’apprentissage du système informatique effectué, c’est-à-dire que des mleurs de mélanges ont été identifiées comme convenant à l’utilisateur pour maquiller :rtaines zones, l’utilisateur qui souhaite se maquiller n’a qu’à rappeler la zone à aquiller, à l’étape 1080 de la figure 43, et le système peut proposer automatiquement à atilisateur à l’étape 1081 une couleur de mélange adéquate.

Dans la variante illustrée à la figure 44, l’utilisateur sélectionne une couleur à étape 1090 et le système informatique propose à l’étape 1091 une zone où appliquer un élange de cette couleur, sur la base d’informations précédemment collectées sur la base ;s tests effectués.

La zone proposée est par exemple celle où une couleur identique ou proche a yà été appliquée et le résultat jugé acceptable par l’utilisateur.

La figure 46 illustre un exemple de mise en œuvre de l’invention où après avoir ’fectué des tests sur différentes zones à l’étape 2010, l’utilisateur signale au système le ou s mélanges qu’il estime procurer le meilleur résultat, ce qui permet au système de innaître les paramètres correspondants à l’étape 2012. Ensuite, à l’étape 2014, le système mt proposer à l’utilisateur des références de produits commerciaux ayant les mêmes opriétés ou des propriétés proches.

Dans une variante, le système adresse à un centre de fabrication distant les iramètres permettant de produire une composition de même formulation ou ayant les êmes propriétés que celle du mélange que l’utilisateur a testé et trouvé satisfaisant.

La figure 45 illustre la possibilité de délivrer à l’aide du distributeur plusieurs ises 2020a à 2020d de mélanges différents, de façon juxtaposée sur un support 2021, de çon à permettre leur application sur des régions distinctes voisines d’une même zone, utilisateur peut d’un seul coup appliquer une série de couleurs afin de cerner rapidement couleur adéquate. Les matières colorées présentes sur le support 2021 peuvent avoir été îoisies par l’opérateur lui-même ou proposées par le système de distribution.

Le support 2021 est par exemple mobile par rapport au boîtier du distributeur déplacé séquentiellement pour déposer les mélanges correspondants dans les différentes mes 2020a à 2020d, étant par exemple similaire aux supports décrits en référence aux gures 29 ou 29A. L’utilisateur peut alors facilement comparer les résultats entre les fférentes régions, et signaler au système le mélange produisant le meilleur effet.

On a illustré à la figure 47 un système qui permet d’aider l’utilisateur à se aquiller, notamment à choisir les bons coloris.

Ce système permet l’établissement d’une liaison vidéo, par exemple via ternet, entre une caméra 2060 d’un premier site 2061 et un deuxième site 2062.

La caméra 2060 est par exemple intégrée à une tablette ou un téléphone telligent qui constitue le système informatique 100.

On permet au deuxième site 2062 de piloter directement ou indirectement le stributeur 11 présent sur le premier site 2061.

Ainsi, la personne présente au premier site peut appliquer le mélange distribué envoyer vers le deuxième site 2062 une image correspondante, pour recevoir en retour îe information relative au résultat de maquillage.

Le deuxième site 2062 peut comporter un écran de visualisation 2064 qui ;rmet à un conseiller présent devant cet écran de voir le résultat du maquillage avec le élange distribué par le distributeur et de conseiller la personne qui s’est maquillée. Ce inseiller peut agir en retour sur le distributeur 11 pour modifier la couleur du mélange et adapter au mieux au visage de la personne présente sur le premier site. Le protocole échange des données entre les deux sites permet ainsi l’envoi d’instructions de immande au distributeur 11, soit directement, soit par l’intermédiaire du système formatique 100 présent sur le premier site. Ainsi, la personne présente sur le deuxième te gouverne le mélange délivré par le distributeur 11. La première personne peut se aquiller sous les yeux de la seconde. La seconde personne voit sur son écran le résultat ; l’essai, et ainsi peut corriger le mélange qu’elle va commander à distance, jusqu’à itenir le maquillage idéal.

De préférence, la liaison vidéo entre les deux sites est une liaison duplex, de >rte que l’utilisateur présent sur le premier site peut voir sur l’écran du système formatique l’image du conseiller. Ce dernier peut adresser à l’utilisateur présent sur le emier site un tutoriel, le cas échéant.

La mémorisation des paramètres de réglage du distributeur 11, une fois qu’un élange donné est estimé satisfaisant, peut être commandée depuis le deuxième site.

Avantageuseusement, le système de distribution 10 est agencé pour pouvoir odifier de façon esthétique l’ensemble des couleurs pour chaque zone si la personne isire changer la couleur de son visage. Le système de distribution peut être agencé de lie sorte qu’il suffit à l’utilisateur de modifier une seule couleur dans une zone pour qu’il odifie toutes les autres. Le système de distribution peut utiliser pour cela des translations, ir exemple en relevant la saturation des couleurs ou en décalant la teinte.

Le système de distribution peut être agencé pour recevoir la cartographie de îelqu’un d’autre, réel ou virtuel. Il peut aussi combiner la cartographie de la personne ec la cartogaphie d’une autre, pour sublimer le maquillage sans perdre les iractéristiques propres. L’interface peut servir à définir des programmes de maquillage où l’on définit ordre des zones à maquiller ou l’ordre des couleurs à proposer. xemples

On réalise un distributeur 11 tel que celui illustré à la figure 3. Le distributeur t agencé pour communiquer avec une tablette 100 telle qu’un Ipad. Ce système formatique exécute une application dénommée « pMix » développée dans onvironnement spécifique d’Apple (XCode 4 et Simulateur iOS) en langage Objective C. le utilise des frameworks de base Foundation, UIKit et CoreGraphics, fournissant les itils de manipulation des structures de données, des outils de calcul et les fonctionnalités ies à l’interface graphique utilisateur. L’application utilise également le framework CoreBluetooth fournissant un :cès aux périphériques Bluetoth 4 Low Energy avec les tâches principales suivantes : • Recherche des périphériques Bluetooth 4.0 Low Energy, • Connexion/déconnexion et gestion des paramètres de connexion, • Communication en mode lecture et/ou écriture basée sur l’architecture GATT jeneric Attribute Profile). L’application propose les fonctionnalités suivantes : • Définition des fractions de produits de base, • Choix du mode de fonctionnement lors de l’appui sur le bouton de commande ζ à savoir continu, purge ou dose, • Affichage d’un triangle de fraction volumique tel qu’illustré la figure 30 avec ;stion de la fraction volumique par touché tactile sur le triangle ou par les boutons +/-sociés à chaque produit, • Connexion/déconnexion Bluetooth et transfert en temps réel des consignes i distributeur, • Réglages des débits en mode continu, et de la quantité en mode dose, • Calcul, affichage et transfert au distributeur des fractions volumiques des oduits en temps réel, en fonction de la consigne, avec la somme des fractions toujours $ale à 100%, • Récupération et affichage des couples des trois moteurs en temps réel, et • Sauvegarde des paramètres principaux dans un fichier de configuration.

Le mode continu est un mode de distribution où le mélange des trois produits ; base est distribué tant que l’utilisateur appuie sur le bouton de distribution 12. Le oduit est délivré avec un débit dont une estimation est affichée au-dessus du bouton 304 Continu ». Le choix du débit se fait dans un menu « Réglages ».

Le mode « dose » est un mode de distribution du mélange par dose, où la dose t délivrée suite à une impulsion de l’utilisateur sur le bouton de distribution 12. Une îpulsion suffit et l’utilisateur peut ensuite relâcher le bouton. La dose globale de produit stribuée est celle indiquée au-dessus du bouton 306 «Dose», 0.1 ml par exemple. Ce ilume peut être modifié dans le menu « Réglages ».

Le mode « purge » est un mode de distribution où une dose de mélange à actions volumiques égales (33%) est délivrée dès que l’utilisateur a appuyé sur le bouton ; distribution 12, comme dans le mode « Dose ». Une impulsion suffit et l’utilisateur peut îsuite relâcher le bouton. Quand la dose a été entièrement distribuée, on peut relâcher le luton. Si l’on relâche avant la fin, la distribution s’arrête, même si le volume spécifié est pas atteint. La dose globale de produit distribuée est celle indiquée au-dessus d’un luton 305 « Purge », 3 ml par exemple. Ce volume peut être modifié dans le menu églages. L’utilisateur détermine la couleur voulue avec l’application qui s’éxécute sur la blette et qui calcule les fractions des différents produits. La tablette communique cette ileur au distributeur par liaison Bluetooth. L’électronique intégrée au distributeur 11 récupère l’information et ajuste itomatiquement les débits des trois cartouches de façon à obtenir un mélange de la luleur souhaitée.

Quand l’utilisateur veut utiliser le produit, il appuie sur le bouton 12 du stributeur pour faire sortir le produit. Il presse aussi longtemps qu’il veut du produit, en ode « continu ». En mode « dose », l’utilisateur presse une fois le bouton 12 et la dose édéfinie est délivrée.

La distribution peut se faire en continu, c’est-à-dire les moteurs fonctionnent en intinu, tout le volume étant distribué d’une traite, ou de façon itérative, les moteurs nctionnant alors de façon impulsionnelle ; dans ce cas, l’intervalle de temps entre deux îpulsions permet de faire varier le débit. De petits volumes sont délivrés les uns après les itres en plusieurs étapes.

Les impulsions peuvent être séparées par exemple par des intervalles de 50 ms, )0 ms ou 200 ms. La durée d’une impulsion pendant laquelle le moteur tourne va par :emple de 50 à 150 ms.

La page principale de l’application « pMix » comporte dans cet exemple les éments suivants, comme visible notamment sur la figure 31 : • Barre de statut en haut de l’écran : indique l’état de la connexion Bluetooth 1 pMix s’il n’y a pas de connexion Bluetooth ; • Barre d’onglets en bas de l’écran : permet de sélectionner la page active : ige principale, Réglages, Bluetooth, Produits et Favoris ; • Bouton Continu 304 pour sélectionner le mode de distribution de produits 1 continu ; • Bouton Purge 305 pour sélectionner le mode Purge ; • Bouton Dose 306 pour sélectionner le mode de distribution par dose avec le )lume de dose associé au bouton Dose ; • Balle bleue 300 que l’utilisateur peut déplacer dans le triangle volumique î la faisant glisser ou avec un double tapotement ; • Boutons « - » 302 pour chaque produit A, B et C : diminue la fraction de oduit sélectionné en se déplaçant le long de la droite reliant le point au sommet du oduit sélectionné ; • Boutons « + » 302 pour chaque produit A, B et C : augmente la fraction de oduit sélectionné en se déplaçant le long de la droite reliant le point au sommet du oduit sélectionné ; • Fraction volumique en pourcentage de chaque produit : modifiable par atilisateur et mise à jour en temps réel selon la consigne des boutons 302 + et - et de la isition de la balle 300.

Lors de la modification des fractions volumiques par déplacement de la balle i par les boutons + et -, les valeurs des fractions volumiques des produits A, B et C sont ises à jour automatiquement. Lorsque les fractions volumiques sont modifiées avec les lutons + et -, la balle 300 est déplacée automatiquement à la position correspondante sur triangle.

Au démarrage de l’application exécutée sur la tablette, celle-ci se connecte itomatiquement au distributeur 11 s’il est détecté. Lorsque le distributeur s’éteint ou que connexion Bluetooth est coupée, la tablette se déconnecte. Quand l’utilisateur agit sur s curseurs de réglage des proportions des produits A et B, les valeurs sont transmises en mps réel au distributeur 11.

La page Réglage de l’application comporte les éléments suivants : - Barre de statut en haut de l’écran : indique l’état de la connexion Bluetooth 1 pMix s’il n’y a pas de connexion Bluetooth ; - Barre d’onglets en bas de l’écran : permet de sélectionner la page active : ige principale, Réglages, Bluetooth ou Info ; - Partie « Volumes » avec un champ de texte à remplir par l’utilisateur pour ifinir le volume de la dose, en ml (2 ml par exemple) et un champ pour le volume de la îrge, en ml (3 ml par exemple). Les doses minimales sont dans cet exemple de 0.023 ml les doses maximales 9.90 ml (3 x 3.3 ml) ; - Partie « Débit » avec la sélection du débit : rapide (» 0.03 ml/s), moyen (» 02 ml/s) ou lent (»0.01 ml/s) ; - Partie « Dose » avec le choix du mélange itératif, pour distribuer un mélange ; produits avec des petits volumes délivrés les uns après les autres en plusieurs étapes ; ans le cas contraire, le volume total de chaque produit est distribué d’une traite ; - Partie « Image Triangle » pour choisir l’image du triangle qui sera affichée ir la page principale afin de pouvoir afficher un triangle avec les couleurs délivrées par le stributeur 11. En utilisant un bouton « Choix image » de la page « Réglages » on accède un album.

La page « Produits » de l’application comporte dans l’exemple considéré les éments suivants : - Choix de la valeur de chaque produit en unités de pas codeurs, de 0 à 1414.

Chaque unité correspond à un volume de produit délivré de 2.33 pl, qui est la us petite quantité que le distributeur dans cet exemple peut délivrer ; lorsque cette feuille t affichée, ce sont les valeurs de produits de cette feuille qui sont transmises en temps el au distributeur. Dès que la feuille n’est plus affichée, les valeurs envoyées au stributeur sont celles de la feuille principale avec le triangle ; - Affichage des couples moteur A, B et C en temps réel avec rafraîchissement utes les 45 valeurs.

Le mode de délivrance des produits est le mode dose directe ou itératif, selon option choisie dans la feuille Réglage.

La page « Favoris » permet de sauvegarder des configurations en fichier. Elle inné accès dans l’exemple considéré à 10 fichiers, à savoir « Configuration 1 » à Configuration 10 » en plus du fichier par défaut. Ces fichiers enregistrent par exemple les iramètres suivants - fractions des produits A, B et C - volume de Purge - volume de Dose, - débit rapide, moyen ou lent, - mode Dose, Purge ou Continu, - distribution continue ou itérative.

On a réalisé plusieurs tests avec le système de distribution selon l’exemple inné ci-dessus. est 1

Le système a été testé auprès de dix femmes et ce avec l’interface de sortie 110 important la coupelle 115. Le système a été réglé sur le mode continu. Toutes les femmes ît réussi à se maquiller avec le système, obtenant pour la grande majorité un maquillage l’elles considèrent plus esthétique que d’habitude. En particulier, elles peuvent trouver îe meilleure teinte et jouer avec les possibilités du distributeur pour optimiser la couleur à usieurs endroits de leur visage.

Elles ont notamment aisément pu : 1) Rechercher les teintes s’accordant avec leur visage et ce par itération essais. 2) Mémoriser une ou plusieurs couleurs, 3) Utiliser le système de distribution pour délivrer la ou les couleurs. est 2

Le système a été testé auprès de deux personnes (homme et femme) pour asquer une zone en particulier (des taches dans le cou pour l’homme et une tache sur le ont pour la femme). Le système a été réglé en mode dose.

La même procédure que pour le test 1 a été utilisée. est 3

On a utilisé le système de distribution avec un aérographe, comme ilustré sur la gure 24, en employant l’interface de sortie 110 prévue à cet effet.

On a pu maquiller l’ensemble du visage.

Dans un cas on a procédé au maquillage avec une seule couleur.

Dans un second cas, on a procédé au maquillage en faisant des touches avec îe couleur, puis une finition avec une autre couleur, changeant ainsi le réglage des luleurs entre deux.

Dans un troisième cas, on a procédé au maquillage en faisant varier la couleur i cours de la pulvérisation, créant ainsi un dégradé. est 4

Pour évaluer la faisabilité de l’aide à distance, on réalise les deux expériences livantes :

Tout d’abord, une consommatrice recherche elle-même sa teinte en procédant ir itération, comme décrit ci-dessus concernant le procédé de cartographie et apprentissage. Ainsi, elle choisit une couleur, commande le distributeur pour délivrer un élange correspondant, se maquille avec, évalue le résultat, et corrige éventuellement la inte, jusqu’à trouver la couleur adaptée.

Ensuite c’est un maquilleur qui recherche la teinte en procédant comme ci-issus, en réalisant l’intégralité des opérations, à l’exclusion éventuellement du aquillage.

Enfin, on refait l’exercice en confiant les tâches de choix couleur/évaluation inte/correction à un maquilleur opérant à distance. Le maquilleur est apte à choisir une inte adaptée, mais faire l’exercice à distance suppose que le maquilleur soit capable évaluer l’adéquation de la teinte via un système de capture/transmission/restitution image numérique.

Dans un mode de réalisation, la consommatrice et le maquilleur disposent tous s deux d’une tablette, par exemple un Ipad, celles-ci étant configurées pour pouvoir ablir une communication à distance. La consommatrice possède le distributeur selon nvention et le maquilleur l’application qui permet de sélectionner la couleur et de le immander à distance, par exemple via la liaison Bluetooth de la tablette de la insommatrice. Cette dernière s’installe dans un endroit lumineux et pose sa tablette sur î support adapté de façon à pouvoir se filmer avec la caméra intégrée côté écran sans la nir. Avantageusement, le support présente des moyens d’éclairage additionnels, par :emple des rampes de leds disposées sur tout son pourtour ou sur deux ou trois de ses ités. La consommatrice et le maquilleur établissent la communication vidéo de sorte qu’il risse la voir se maquiller. La consommatrice allume et connecte le distributeur à sa blette. La consommatrice informe le maquilleur des cartouches insérées dans le stributeur. En variante, l’information est transmise automatiquement à l’application nctionnant sur la tablette du maquilleur. Après observation de la carnation de la insommatrice, le maquilleur sélectionne une première teinte et déclenche à distance la ilivrance d’une dose d’essai. La consommatrice se maquille sur une zone recommandée ir le maquilleur. Après application, le maquilleur évalue l’adéquation de la teinte. Si la inte lui semble adaptée, il peut alors commander la délivrance d’une dose plus importante )ur maquiller le visage. Si la teinte ne lui semble pas adaptée, alors il choisit une autre inte et recommence l’opération jusqu’à obtenir le bon résultat.

Les essais successifs réalisés avec les trois cartouches sont enregistrés sous rme de triplets de ratio (%a ;%b ;%c) tels que %a+%b+%c=100%.

On décrit ci-après un exemple de test effectué sur une même consommatrice ir les trois procédés.

Dans le cas de la recherche de la teinte adaptée par la consommatrice elle-ême, les essais successifs étaient les suivants :

Essai 1 :22%a + 38%b +40%c

Essai2 :17.3%a +39.8%b +42.9%c

Essai3 :22%a + 39.4%b + 38.6%c

Dans le cas de la recherche de la teinte adaptée par un maquilleur en présence ; la consommatrice, les essais étaient les suivants :

Essai 1 :23.6%a +52.2%b+ 24.2%c

Essai2 :28.4%a + 40.5%b + 31.1%c

Essai3 :23%a + 38,5%b + 38.5%c

Dans le cas de la recherche de la teinte par un maquilleur à distance via une lison vidéo, les essias étaient les suivants :

Essail :17.4%a +41.0%b+ 41.6%c

Essai2 :23%a + 45.5%b + 31.5%c

Essai3 :19%a + 40. l%b + 40.9%c

Les chemins couleur pour atteindre la bonne teinte ne sont pas les mêmes mais s résultats finaux sont assez proches et dans tous les cas satisfaisants pour la insommatrice.

La consommatrice peut également aider à valider l’adéquation de la teinte, de >rte que le rôle du conseiller consiste surtout grâce à son expertise à choisir dans quelle rection modifier la teinte.

Dans une variante, la consommatrice se maquille virtuellement à l’aide d’un giciel approprié, par exemple celui connu sous la référence Makeup genius. Dans ce cas, conseiller voit le résultat maquillage qu’elle souhaite puis l’aide à l’obtenir en procédant imme décrit ci-dessus. A l’inverse, la teinte trouvée grâce au procédé d’aide à distance peut être iregistrée et servir en tant que donnée pour maquiller virtuellement la consommatrice ec un simulateur, par exemple le logiciel Makeup genius. est 5

On a utilisé le système de distribution pour réaliser des compacts à façon. On a mpli un support multicompartiment tel qu’illustré à la figure 47 avec une pluralité de élanges de teintes différentes, successivement délivrés par le distributeur 11. L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits.

On peut par exemple modifier la façon dont les pistons sont déplacés dans les irtouches. L’expression « comportant un » doit se comprendre comme étant synonyme de comprenant au moins un ».

Claims

REVENDICATIONS 1 Système de distribution (10) comportant un distributeur (11) permettant de délivrer un mélange de couleur variable, et un système informatique (100) communiquant par une liaison sans fil avec le distributeur (11) de pilotage du distributeur, ce système informatique comportant un écran tactile sur lequel peut être affichée la couleur du mélange et un moyen de sélection déplaçable sur l’écran, pour faire varier la couleur du mélange distribué. 2 Système selon la revendication 1, l’écran affichant des couleurs extrêmes entre lesquelles la couleur du mélange peut être sélectionnée, en déplaçant le moyen de sélection entre ces couleurs extrêmes. 3 Système selon la revendication 2, l’écran affichant une échelle de couleurs entre au moins deux couleurs, ou une surface, notamment de contour triangulaire, au sein de laquelle le moyen de sélection peut se déplacer. 4 Système selon la revendication 3, ladite surface faisant localement apparaître la couleur du mélange, notamment en fonction de la distance à chacun des sommets d’un triangle, matérialisant chacun un produit de base pur. 5 Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, le système informatique étant agencé pour permettre de mémoriser des paramètres de réglage du distributeur afin de reproduire un mélange correspondant. 6 Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, étant agencé pour permettre de régler la dose distribuée lors d’un appui sur un bouton de commande (12) du distributeur. 7 Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, le distributeur permettant de faire varier la couleur d’un mélange réalisé à partir de trois produits de base distribués avec des fractions relatives réglables. 8 Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, étant manipulable d'une main. 9 Système selon l’une quelconque des revendications précédentes, le système informatique étant un téléphone intelligent ou une tablette. 10 Produit programme d’ordinateur comportant des instructions de code permettant, lorsque exécutées dans un système informatique (100), d’amener le système informatique à : - afficher sur un écran tactile au moins une couleur, • détecter une action de l’utilisateur sur un moyen de sélection déplaçable sur l’écran, - en fonction de l’action de l’utilisateur sur le moyen de sélection, faire varier la couleur sélectionnée, - transmettre au distributeur des informations permettant de délivrer un mélange de la couleur sélectionnée.
11. Produit programme d’ordinateur selon la revendication 10, étant agencé pour mémoriser la couleur sélectionnée en association avec une zone d’application. 12 Produit programme d’ordinateur selon la revendication 10 ou 11, étant agencé pour permettre à l’utilisateur de sélectionner une zone d’application, et pour rappeler une couleur préalablement mémorisée, correspondant à cette zone d’application.