FR3017727A1 - Solutions pour la prevision, la gestion et la stabilisation de la fourniture, a un reseau de transport d'electricite, d'energie issue d'une source d'energie electrique renouvelable en fonction d'objectifs fixes en temps reel - Google Patents

Solutions pour la prevision, la gestion et la stabilisation de la fourniture, a un reseau de transport d'electricite, d'energie issue d'une source d'energie electrique renouvelable en fonction d'objectifs fixes en temps reel Download PDF

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Description

- 1 - La présente invention concerne la prévision, la gestion et la stabilisation de la fourniture, à un réseau de transport d'électricité, d'énergie issue d'une source d'énergie électrique renouvelable en fonction d'objectifs fixés en temps réel. Dans la suite de la description, on appellera « réseau » les réseaux de transport d'électricité. Les énergies renouvelables, contrairement aux énergies fossiles ou nucléaires, présentent un gros inconvénient, précisément dû à leur caractère renouvelable : leur forte intermittence. Les énergies renouvelables sont en effet non prévisibles et non maîtrisables. Cette caractéristique intermittente et non prévisible est un défaut majeur vis-à-vis des réseaux de transport d'électricité qui n'ont pas été conçus pour absorber des injections fortes d'énergie non maîtrisée (ceci poussant d'ailleurs certains de ces réseaux dans leurs derniers retranchements, à la limite de la rupture). Les énergies renouvelables sont communément appelées les « énergies fatales » car elles déstabilisent fortement ces réseaux.
Cependant, les énergies renouvelables sont un des enjeux forts du défi énergétique des prochaines décennies. Les principales raisons en sont : - la diminution de la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles - la diminution de la dépendance vis-à-vis de l'énergie nucléaire, - le caractère « infini » de ces énergies et le potentiel qu'elles représentent.
Les énergies renouvelables sont ainsi de plus en plus soutenues par la volonté politique de nombreux États et sont donc vouées à prendre une place de plus en plus prépondérante dans les solutions énergétiques des prochaines décennies. La maîtrise de la production d'énergie de source renouvelable est ainsi devenue l'un des enjeux majeurs du développement des énergies renouvelables et de leur intégration dans les solutions énergétiques de demain. Le domaine suscite donc un vif intérêt et les développements vont grand train. Des moyens divers et variés ont été trouvés pour arriver à cette maîtrise via du stockage sous diverses formes (on peut par exemple citer les bassins de rétention pour les barrages hydrauliques, les barres de carbone pour l'énergie nucléaire, les bassins en hauteur remplis par de l'énergie en excès pendant les phases de creux). Si aujourd'hui, il n'est pas encore possible d'envisager un réseau qui ne serait alimenté que par des sources d'énergies renouvelables, il est cependant de plus en plus courant de diversifier les types de sources d'énergie alimentant un réseau donné et, surtout, de privilégier les sources d'énergies renouvelables en utilisant les sources dites « classiques » (nucléaires ou fossiles) comme tampons ou « back-up » aujourd'hui - 2 - encore indispensables pour assurer l'alimentation pérenne d'un réseau. Un gestionnaire de réseau se retrouve donc, aujourd'hui, à gérer plusieurs types de sources d'énergie pour alimenter son réseau et il a donc de plus en plus besoin de prévoir avec précision le comportement des sources d'énergies renouvelables pour adapter les flux d'énergie entrant sur le réseau. Il lui faut donc savoir quand mettre en marche et/ou éteindre des sources dites « classiques » Pour l'énergie électrique, une des solutions connue par l'état de l'art est la formation d'un appareil de production par l'adossement de la centrale de production d'énergie à des batteries (comme par exemple dans US-2013/0255256) pour lisser la production et en tamponner les sauts. Cependant, c'est une solution qui demande la mise en place de systèmes de gestion des flux énergétiques entre les différentes composantes de l'appareil de production (comme illustré dans EP-2541720 A1, US-8471520 ou US-7844568 B2). Comme les sources d'énergies renouvelables sont intimement liées à la météo, nombre de systèmes (comme par exemple celui exposé dans EP-2541720 A1) se basent sur des prévisions météorologiques pour anticiper les variations dans la production d'énergie et ainsi anticiper les fluctuations de production énergétique et adapter la gestion des flux entre les différentes composantes de l'appareil de production pour, au minimum, éviter des variations de fourniture trop violentes pouvant être fatales au réseau et, idéalement, continuer à lui fournir une quantité d'énergie stable. Cependant, si les prévisions météorologiques permettent de prévoir la production de la centrale et d'adapter, en amont, la réponse à venir de l'appareil de production en évitant les déstabilisations de réseau, elles ne permettent pas de gommer, en temps réel, l'intermittence de la source et d'en faire un fournisseur d'énergie stable et fiable même en cas de changement très brusque de météo. En effet, la production énergétique des sources d'énergies renouvelables peut être fortement perturbée par une toute petite modification de l'environnement, pas toujours prévisible par des prévisions météorologiques. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient en fournissant deux procédés qui, en décorrélant la fourniture de la production d'énergie, permettent la prévision, la gestion et la stabilisation de la fourniture, à un réseau, de la puissance issue d'une source d'énergie électrique renouvelable en fonction d'objectifs fixés en temps réel. L'invention a donc pour premier objet un premier procédé, dit procédé de fixation d'un régime de fourniture d'énergie électrique à partir d'énergie produite par une source - 3 - d'énergie d'origine renouvelable et d'énergie stockée dans un accumulateur d'énergie, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - pendant une première période, observation et analyse de l'énergie produite par la source et de l'énergie stockée dans l'accumulateur, - à l'issue de la première période, fixation d'un objectif tenant compte des observations et analyses résultant de l'étape précédente, - pendant une deuxième période, adaptation de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé à l'étape précédente jusqu'à atteinte de cet objectif. Il est indéniable qu'une source d'énergie renouvelable sera toujours, par essence, soumise aux aléas de la météo et que la quantité d'énergie produite n'a aucune raison d'être la même d'un jour sur l'autre. Le procédé de l'invention rend néanmoins possible, en se basant sur une analyse de la production pendant un temps donné, par exemple en tout début de matinée, de prévoir un objectif à atteindre, de l'atteindre et de le maintenir. Ceci permet au gestionnaire de réseau de disposer d'informations fiables et exploitables quant à la quantité d'énergie disponible sur son réseau et lui permet, à tout moment de la journée, de prendre des décisions de gestion en conséquence. Dans un premier mode de réalisation, le procédé se base sur des méthodes de calculs issues de la logique floue pour la fixation de l'objectif et/ou l'adaptation de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé pendant la deuxième période. Dans un second mode de réalisation, le procédé se base sur des moyennes temporelles calculées à partir de mesures des différentes quantités d'énergies produites et fournies lors des étapes de fixation de l'objectif et/ou d'adaptation de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé pendant la deuxième période.
Dans un troisième mode de réalisation, le procédé tient compte, lors de la fixation de l'objectif, en outre, d'une consigne de variation choisie dans une liste comprenant : début de montée en puissance fournie, fin de montée en puissance fournie, stationnaire, début de baisse en puissance fournie, fin de baisse en puissance fournie. Chacune de ces consignes permet d'orienter la fixation de l'objectif de manière à intégrer le procédé de fixation de régime dans un procédé plus global de contrôle de fourniture d'énergie électrique suivant un profil composé de régimes se succédant tout au long d'un cycle de production. Ainsi, l'invention a pour deuxième objet un second procédé, dit procédé de contrôle de fourniture d'énergie électrique à partir d'énergie produite par une source d'énergie d'origine renouvelable et d'énergie stockée dans un accumulateur d'énergie, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - lancement de la production d'énergie par la source, - fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique par mise en oeuvre du procédé de fixation d'un régime selon le premier procédé, - arrêt de la production d'énergie par la source. Une source d'énergie d'origine renouvelable ne fonctionne jamais de manière continue. Il faut donc savoir tenir compte des périodes pendant lesquelles la production d'énergie par la source est impossible pour avoir une vision complète et ainsi pouvoir prétendre à une gestion efficace du réseau. Ce second procédé, en prenant en compte ces périodes de non-production, permet, par la fixation, par exemple, d'un objectif de baisse de puissance fournie, de préparer en douceur le réseau à un régime de non production de la source d'énergie d'origine renouvelable dans le but de lui éviter les fluctuations d'apports énergétiques fatales déclenchant progressivement la production et la fourniture d'énergie issues des sources dites « classiques » pour pallier le manque d'énergie renouvelable. Dans un mode de réalisation particulier, le second procédé, dit procédé de fourniture d'énergie, présente une étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique qui consiste à déclencher plusieurs fois la mise en oeuvre du premier procédé, le procédé de fixation d'un régime de fourniture d'énergie.
Ce mode de réalisation particulier permet au procédé de prendre en compte les diffé- rents niveaux de production d'une source d'énergie d'origine renouvelable pendant un cycle de production, par exemple une journée dans le cas d'une centrale photovoltaïque. Dans un autre mode de réalisation particulier, le second procédé présente une étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique dont la première période de la(n+1)è" mise en oeuvre du premier procédé se superpose à la deuxième période de la nème mise en oeuvre du premier procédé. Ce mode de réalisation affine les capacités de réaction de l'invention aux fluctuations en temps réel en présentant l'avantage de permettre une meilleure anticipation des éventuelles fluctuations dans la production d'énergie de la source. Ceci permet (lors de la (n+1)ème mise en oeuvre, par exemple) la fixation d'un nouvel objectif plus adapté à la production réelle avant que l'objectif fixé au préalable (dans ce cas, lors de la nème mise en oeuvre) ne devienne plus tenable et mène à une sortie du régime fixé et à une série de fluctuations non prévues et non contrôlées, potentiellement fatales au réseau. - 5 - Dans un troisième mode de réalisation particulier, le second procédé présente une étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique dont les périodes de la (p+1)e" mise en oeuvre du premier procédé se superposent aux périodes de la pème mise en oeuvre du premier procédé.
Toujours dans un souci d'anticipation, il peut être pertinent de faire dépendre la fixa- tion d'un objectif (celui de la (p+1)ème mise en oeuvre, par exemple) des observations et analyses issues de la (ou d'une partie de la) période d'observation et analyse de la mise en oeuvre précédente (dans ce cas de la pème). Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le procédé mêle les modes de réalisation particuliers précédemment exposés, dans lequel l'étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique consiste à déclencher 5 fois la mise en oeuvre du premier procédé, dit procédé de fixation d'un régime de fourniture d'énergie, pour permettre l'obtention d'un profil de fourniture d'énergie électrique globalement trapézoïdal comprenant cinq régimes consécutifs, à savoir : - un régime de début de montée en puissance fournie, dont l'objectif fixé est une four- chette de coefficients de croissance, - un régime de fin de montée en puissance fournie, dont l'objectif fixé est l'établissement d'une heure de fin de montée et d'une valeur de puissance stationnaire, - un régime stationnaire dont l'objectif fixé est le maintien dans le temps de la puissance fournie à la valeur de puissance stationnaire définie à l'étape précédente, - un régime de début de baisse en puissance fournie, dont l'objectif fixé est une heure de début de descente, - un régime de fin de baisse en puissance fournie, dont l'objectif fixé lors de l'exécution du premier procédé est une fourchette de coefficients de croissance.
La fixation à l'avance du profil global désiré permet d'encadrer les étapes de fixation d'objectif selon le premier procédé. Ainsi, ce mode de réalisation préférentiel permet-il au gestionnaire du réseau d'avoir, à l'avance, une idée réaliste à la fois des quantités disponibles et des fluctuations d'énergies sur son réseau sur une période donnée, par exemple une journée. Cela lui permet, si ce n'est de se détacher complètement des conditions environnementales, au-moins de s'en éloigner avantageusement. Dans une première variante, le régime de fin de montée en puissance fournie permet l'annonce de l'heure de fin de montée au-moins une heure en avance avec une précision de 10 à 30 minutes et le régime de début de baisse en puissance fournie permet l'annonce minutes au-moins une heure en avance de l'heure de début de descente avec une précision de 10 à 30 minutes. - 6 - Ceci présente l'avantage de prévenir le gestionnaire du réseau des changements d'apport d'énergie sur son réseau tout en lui laissant un temps suffisant pour se préparer au changement de régime et préparer les sources d'énergies dites « classiques » à entrer en service.
Dans une autre variante, le régime de fin de baisse en puissance fournie privilégie la décharge de l'accumulateur d'énergie. Ceci permet de ne pas stocker inutilement des quantités d'énergie qui seront, dans le cas où l'accumulateur d'énergie serait par exemple une batterie, de toute manière consommées lors de son inévitable décharge naturelle.
Dans encore une autre variante, l'étape d'observation et d'analyse du régime de début de montée en puissance fournie dure au minimum 30 minutes. Cette étape d'observation est établie sur la base des connaissances météorologiques et climatiques de la zone géographique où est implanté l'appareil de production. Dans le cas où cet appareil serait, par exemple, implanté en Guyane où les éventuels passages nuageux durent en moyenne 20 à 30 minutes, il serait imprudent de prendre le risque de fixer des objectifs pendant une phase nuageuse, limitant inutilement les apports d'énergie issus de la source renouvelable sur le réseau. Une durée d'observation plus longue, en revanche, mènerait à du gaspillage d'énergie car pendant cette étape d'observation du régime de début de montée en puissance fournie, la puissance effectivement fournie au réseau est faible voire nulle. Selon un mode particulier, les données issues des calculs et des mesures sont mémorisées sur une durée indéterminée pour permettre, entre autres, de fixer par calcul, sur la base des données mémorisées, une heure de fin de montée théorique et une heure de début de descente théorique pour servir de valeurs limites en cas de non détermination de l'heure de fin de montée et/ou de l'heure de début de descente à l'issue de l'étape de fixation d'un objectif selon le premier procédé des régimes de début de montée en puissance fournie et de début de baisse en puissance fournie d'une exécution ultérieure des procédés de la présente invention. Ceci permet d'ajouter une connaissance historique et ainsi de moyenner les valeurs mesurées et calculées sur plusieurs années, permettant une estimation moins aléatoire des heures de début de montée et de fin de descente théoriques, les rendant plus susceptibles de correspondre aux heures de fin de montée et de début de descente réelles, donnant ainsi un plus grande visibilité du profil de fourniture journalier au gestionnaire de réseau, lui permettant une gestion plus précise.
Un troisième objet de la présente invention est un dispositif de fixation d'un régime - 7 - de fourniture d'énergie électrique comprenant des capteurs et une horloge interne, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant la mise en oeuvre du premier procédé. Un des aspects avantageux de ce dispositif est qu'il peut comprendre des moyens de communication utilisant le protocole Modbus qui est libre de droits. Un quatrième objet de l'invention est un dispositif de contrôle de fourniture d'énergie, comprenant des capteurs et une horloge interne, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant la mise en oeuvre du second procédé. Un cinquième objet de l'invention est un appareil de production d'énergie incluant le dispositif de contrôle de fourniture d'énergie, une centrale de production d'énergie élec- trique issue d'une source renouvelable et un accumulateur d'énergie. Selon un premier mode de réalisation, l'accumulateur d'énergie est une batterie branchée en parallèle de la centrale de production d'énergie électrique issue de source renouvelable.
Selon un deuxième mode de réalisation, la centrale de production d'énergie électri- que issue d'une source renouvelable de l'appareil de production est une centrale photovoltaïque composée de panneaux totalisant une puissance de crête donnée. Un sixième et un septième objets de l'invention sont deux programmes d'ordinateur, constitués chacun d'une série d'instructions permettant la mise en oeuvre respective- ment du premier et du second procédé. Un huitième objet de l'invention est un support de données contenant l'un ou l'autre des programmes d'ordinateur des deux précédents objets. Et finalement, un neuvième et dernier objet de l'invention est l'utilisation de l'un ou l'autre des deux programmes d'ordinateur en vue de la mise à disposition de leur télé- chargement. L'invention sera mieux comprise à la lecture des figures annexées, qui sont fournies à titre d'exemples et ne présentent aucun caractère limitatif, dans lesquelles : la figure 1 représente un schéma d'ensemble, la figure 2 est une vue schématique du dispositif de contrôle de fourniture d'énergie, la figure 3 est une vue schématique d'étapes de calculs exécutées lors d'une mise en oeuvre du premier procédé, la figure 4 illustre le fonctionnement supposé d'une source d'énergie renouvelable, la figure 5a présente un profil de fourniture d'énergie théorique, - 8 - la figure 5b présente un profil de fourniture d'énergie théorique, la figure 6 est présente un schéma de raisonnement par logique floue, la figure 7 est une vue chronologique de plusieurs mises en oeuvres du premier procédé pour obtenir un profil de fourniture d'énergie globalement trapézoïdal, la figure 8a présente l'évolution du potentiel de la source principale, la réponse du système en termes de consignes de production au point de livraison et les consignes au différents composants de la centrale (batterie et onduleurs de la source principale) par une journée dite « ciel clair » la figure 8b présente l'évolution du potentiel de la source principale, la réponse du système en termes de consignes de production au point de livraison et les consignes aux différents composants de la centrale (batterie et onduleurs de la source principale) par une journée dite « avec nombreux passages nuageux » la figure 8c présente l'évolution du potentiel de la source principale, la réponse du système en termes de consignes de production au point de livraison et les consignes aux différents composants de la centrale (batterie et onduleurs de la source principale) par une journée dite « avec forts et longs passages nuageux » la figure 8d présente l'évolution du potentiel de la source principale, la réponse du système en termes de consignes de production au point de livraison et les consignes au différents composants de la centrale (batterie et onduleurs de la source principale) par une journée dite « d'absence forte d'ensoleillement le matin ». On se réfère maintenant à la figure 1. L'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 selon l'invention se compose : - d'une centrale de production d'énergie issue d'une source renouvelable 2 (ici une centrale photovoltaïque composée de panneaux totalisant une puissance de crête donnée) directement reliée au réseau 5, - d'un accumulateur d'énergie 3 (ici une batterie dont les caractéristiques et la modélisation sont connues) branché en parallèle de la centrale photovoltaïque 2 et donc, elle aussi, directement reliée au réseau 5, - d'un ensemble d'onduleurs photovoltaïques 4a servant à transformer le courant continu produit par la centrale photovoltaïque 2 en un courant alternatif adapté au réseau de transport d'électricité 5, - d'un ensemble d'onduleurs batterie 4b servant à transformer le courant continu issu de la batterie 3 en un courant alternatif adapté au réseau 5, - d'un dispositif de fixation d'un régime de fourniture d'énergie électrique et un dispositif de contrôle de fourniture d'énergie regroupés au sein d'un organe de contrôle commande 6 et d'un organe de commande opérationnel 7. L'objectif de l'organe de contrôle commande 6 est, en se basant sur des analyses issues de mesures prises par des capteurs internes corrélées à l'heure donnée par une horloge interne, de produire des consignes de pilotage en puissance qui sont envoyées à l'organe de commande opérationnel 7 pour exécution. L'organe de commande opérationnel 7 applique les consignes et récolte, à l'aide de mesures issues des capteurs internes, les réponses obtenues pour les retransmettre à l'organe de contrôle commande 6 qui les analyse. On crée ainsi une boucle de rétroaction permanente. La figure 2 montre plus en détail les voies de communication reliant l'organe de contrôle commande 6 aux équipements tiers de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1. L'organe de contrôle commande 6 se base ainsi sur sept entrants lui parvenant via les capteurs liés à l'organe de commande opérationnel 7 : la puissance maximale 27 que produisent les panneaux photovoltaïques de la centrale 2 compte tenu de l'ensoleillement, on parle de potentiel. On fait l'hypothèse qu'il est possible de l'estimer en mettant en oeuvre des éléments (au moins un des onduleurs 4a dans ce cas) « non bridés » qui ne restreignent pas la puissance et en extrapolant de manière linéaire leur production sur l'ensemble de la centrale de production; - la puissance 47a fournie au niveau de l'ensemble des onduleurs photovoltaïques 4a, - le taux de charge 30 de la batterie 3, - la puissance 31 maximale que peut accepter en charge la batterie 3, - la puissance 32 maximale en décharge que peut fournir la batterie 3, - la puissance 47b fournie au niveau de l'ensemble des onduleurs batterie 4b, - la puissance 87 fournie au niveau du point de connexion 8 au réseau 5, pour produire trois consignes de puissance (les sortants, ou commandes) lui permettant de répondre aux exigences en temps réelles du système 51 formé par l'appareil de fourniture d'énergie 1 et le réseau 5 : - la consigne 68 de puissance au point de connexion 8, - la consigne 64a de puissance en sortie de l'ensemble des onduleurs photovoltaïques 4a, - la consigne 64b de puissance au niveau de l'ensemble des onduleurs batterie 4b.
L'horloge interne 9, synchronisée avec un point de référence externe, permet à - 10 - l'organe de contrôle commande 6 de corréler les mesures issues des différents capteurs de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 pour calculer, en temps réel, les consignes à transmettre à l'organe de commande opérationnel 7. L'organe de contrôle commande 6 applique en continu une surveillance du système 51 basée sur la comparaison entre le niveau d'énergie réellement injecté dans le réseau 5 par rapport au niveau d'énergie qui aurait dû être injecté si la réponse de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 avait été parfaite. Bien que l'organe de contrôle commande 6 est à tout moment capable de prendre en compte des préconisations en terme de niveau de charge raisonnable pour la batterie 3 (on parle de seuil de réserve), d'optimiser les échanges entre les équipements tiers de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, de mesurer la réponse du système 51 et apporter les correctifs si des écarts sont constatés, en cas de dysfonctionnement et/ou de panne, il est aussi capable d'envoyer des alertes à un intervenant externe par mail à une adresse paramétrable. C'est ainsi que la commande externe 10 permet à tout moment à un intervenant externe d'avoir une visibilité de préférence sous forme graphique de l'évolution des différents entrants (27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87) et sortants (68, 64a, 64b) pour lui permettre, en cas de besoin, de modifier manuellement les consignes (68, 64a et/ou 64b) reçues par l'organe de commande opérationnel 7. La commande externe 10 permet également à un autre dispositif de contrôle, externe à l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, de le piloter. Le contrôle de commande 6 se voit alors attribuer un rôle de supervision et de prise de contrôle au cas où le dispositif de contrôle externe, via la commande externe 10 dériverait ou deviendrait absente. En cas de redémarrage, l'organe de contrôle commande 6 est, grâce à l'horloge interne 9 et à la mémorisation de toutes les mesures enregistrées par la mémoire 11, capable de reprendre au point où il s'est arrêté. Toutes les communications entre l'organe de contrôle commande 6 et les équipements tiers de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 se font via le protocole Modbus via des connexions TCP/IP. Le fonctionnement de l'organe de contrôle commande 6 est ainsi organisé en cinq grands domaines : la communication, avec pour objet la définition de l'ensemble des règles de communication entre l'organe de contrôle commande 6 et les équipements tiers de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, le coeur de calcul, avec pour objet de définir l'ensemble des règles de détermination des consignes de commande 68, 64a et 64b sur la base - 11 - d'analyses du contexte formé des entrants (27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87), du positionnement dans la journée donné par l'horloge interne 9 et de l'historique de mesure stocké dans la mémoire 11, - le monitoring, avec pour objet la définition les règles de supervision de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 par le dispositif de commande opérationnel 7 et les remontées d'alertes, - la redondance, avec pour objet la définition des règles régissant les mécanismes de gestion de la tolérance de panne et l'assurance de continuité de service en cas de défaillance applicative et/ou matérielle, - la commande externe 10, avec objet la définition du mode d'interaction de l'interface homme/machine et le pilotage manuel ou via un dispositif de contrôle externe, de l'organe contrôle commande 6. Si les cinq domaines ont leur importance, la problématique et l'enjeu principal de l'organe de contrôle commande 6 est toutefois d'être capable de définir et de fournir au réseau 5 une trajectoire d'énergie prévisible et annoncée sans connaître le comportement et les capacités de la centrale photovoltaïque 2 par essence intermittente et imprévisible. Afin de répondre à cet enjeu, l'organe de contrôle commande 6 fait, en temps réel, une analyse de la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 grâce à une série d'indicateurs calculés lui permettant de construire en temps réel un profil de production compatible avec les exigences du réseau 5. La construction globale de la chaîne de calcul 60 est présentée sur la figure 3 et est articulée autour des étapes suivantes : - lecture 600 des entrants sur l'organe de commande opérationnel 7, retraitement 601 des entrants 27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87 en 27', 30', 31', 32', 47a', 47b' et 87' calcul 602 des indicateurs issus de ces entrants, fuzzyfication 603 des entrants retraités (27', 30', 31', 32', 47a', 47b' et 87') et des indicateurs calculés, évaluation 604 des règles de gestion floues, constitution 605 de la décision floue, - détermination 606 de la fourchette de pentes admissibles par défuzzyfication de l'ordre flou, calcul 607 de la puissance batterie 3 et de la puissance à servir au niveau du point de connexion 8, envoi 608 des consignes 68, 64a et 64b vers l'organe de commande opérationnel -12- 7, - analyse 609 des différents indicateurs de bon fonctionnement et envoi des alertes si besoin, - détermination 610 des annonces et envoi si nécessaire, - écriture 611 des informations actualisées dans la mémoire 11 de l'organe de contrôle commande 6, - persistance 612 de la donnée par enregistrement des éléments courants dans un fichier de log de la mémoire 11 et mise à jour d'un fichier avec les données essentielles pour la reprise dans le cas d'un redémarrage, - fin 613 du processus. Sachant que le comportement d'une source d'énergie renouvelable est imprévisible, il convient, pour rendre possible tout calcul, de poser une série d'hypothèses de base. Une de ces hypothèses de base est illustrée en figure 4 et pose que l'évolution de la centrale photovoltaïque 2 suit, globalement sur une journée, une courbe de Gauss 20 (énergie E en fonction du temps t) dont la hauteur et la largeur sont variables, chaque jour, au cours d'une année. Néanmoins, l'aspect principal suit une évolution de type cloche. L'idée est de se baser sur ce profil « naturel » pour prévoir et établir, en temps réel, un profil de fourniture énergétique y ressemblant tels que les profils (énergie E en fonction du temps t) de forme globalement trapézoïdaux illustrés aux figures 5a et 5b. Ces profils représentent la puissance fournie, au cours d'une journée, par l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 au réseau 5 via le point de connexion 8. Ces profils sont globalement constitués de trois phases A, B et C séparées les unes des autres par deux points temporels précis : l'heure de fin de montée 91 et l'heure de début de descente 92. Les phases A et C sont caractérisées respectivement par un coefficient de croissance 606a et de décroissance 606c. Ainsi la phase A correspond-elle à une phase globalement de montée en fourniture d'énergie au réseau 5, la phase B correspond à une phase globalement de plateau en fourniture d'énergie, et la phase C correspond à une phase globalement de baisse de fourniture d'énergie au réseau 5.
Pour pouvoir prévoir, établir et maintenir ces profils globalement trapézoïdaux, l'organe de contrôle commande 6 s'appuie sur des mesures en temps réel mais aussi, comme mentionné à l'étape 602 de la chaîne de calcul 60, d'indicateurs calculés. Les indicateurs calculés à l'étape 602 de la chaîne de calcul 60 sont au nombre de dix-huit et se définissent comme suit : - La puissance retraitée 47a' fournie par la centrale photovoltaïque 2 - 13 - Cet indicateur est basé sur la puissance 47a fournie au niveau de l'ensemble des onduleurs photovoltaïques 4a et consiste à « effacer » un bruit de mesure des capteurs internes en considérant que toute puissance inférieure à un certain niveau est de type bruit. La limite posée dans la cadre d'une première approche est de 1 kW. Ainsi toute mesure inférieure à 1 kW sera considérée comme 0 ; - Les moyennes mobiles de la puissance fournie par la centrale photovoltaïque. 2 Ces indicateurs permettent de définir la tendance de la puissance 47a fournie par la centrale photovoltaïque 2 en filtrant les oscillations (« bruit »). Afin de rendre cet indicateur plus pertinent, facile à calculer et donner plus d'importance aux dernières valeurs, on fera appel à des moyennes mobiles exponentielles dont le calcul est donné par la formule : ç où N est la période considérée et P(n) la puissance fournie par la source principale au pas n. On appliquera la même logique de filtrage bruit au résultat du calcul des moyennes mobiles. Ainsi toute valeur inférieure au niveau de bruit défini (1kW dans une première approche) sera considérée comme O. On distinguera trois indicateurs (paramétrables) de ce type : MME très court terme (de l'ordre de la minute) avec, par exemple, une période (N=60/pas) où «pas» est le pas de calcul en secondes. Cet indicateur permet de lisser les oscillations sur la période de 1 minute et effacer les passages intempestifs par 0 lors des amorçages de de phases (A, B ou C) notamment, MME moyen terme (de l'ordre de la quinzaine de minutes) avec, par exemple, une période (N=900/pas) où «pas» est le pas de calcul en secondes. Cet indicateur permet de mesurer la consistance de l'évolution à court terme de la puissance de la source principale et de voir si l'évolution instantanée constaté est en continuité d'une tendance, MME long terme (de l'ordre de la centaine de minutes) avec, par exemple, une période (N=5400/pas), où «pas» est le pas de calcul en secondes. Cet indicateur permet de voir la tendance générale de l'évolution de la centrale photovoltaïque 2 et d'identifier notamment le point d'inflexion de la tendance générale pour identifier par exemple le moment propice pour annoncer un début de descente ; - L'indice d'excédent énergétique (indicateur de bonne ou mauvaise journée) Cet indicateur mesure la « qualité » de la journée en termes de puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 et sert à caractériser la journée entre plutôt bonne (bon excédent énergétique) et plutôt mauvaise (excédent énergétique négatif ou nul).
II est calculé à chaque instant via la formule suivante : -14- avec Pbatt(n) et Pbr,d(n) respectivement la puissance au niveau de l'ensemble des onduleurs batterie 4b au pas n et la puissance imposée en dissipation au niveau de l'ensemble des onduleurs photovoltaïques 4a, dite puissance bridée. Par convention, Pbrid est négative, Pbatt est négative en charge de la batterie 3 et positive en décharge. Ainsi si IndEE(n) tend vers 0 alors on a injecté d'avantage d'énergie dans la batterie 3 que celle qu'on en a extrait, c'est une journée d'excédent énergétique (une journée plutôt bonne), si IndEE(n) tend vers 1 il a été majoritairement puisé dans les ressources stockées dans batterie 3 et la journée est plutôt mauvaise ; - Le meilleur niveau de puissance moyenne sur une minute au niveau du point d'injection 8 Cet indicateur permet de savoir à chaque instant quel a été le meilleur niveau de puissance atteint au niveau du point d'injection 8 sur le réseau 5, ce niveau étant en réalité calculé sur la puissance moyenne délivrée sur une minute glissante. Il est utile pendant la phase de montée A et la phase de descente C en fourniture énergétique pour s'assurer qu'aucun retour arrière ne sera effectué ; - Le meilleur niveau de puissance théorique au niveau du point d'injection au réseau 8 Cet indicateur permet de savoir à chaque instant quel est le meilleur niveau atteint par le profil théorique calculé par l'organe de contrôle commande 6 sur la base de l'analyse temps réel de la puissance fournie 47a par la centrale photovoltaïque 2 ; - Le meilleur niveau atteint par la moyenne mobile exponentielle long terme Cet indicateur permet d'identifier le point d'inflexion de la moyenne mobile long terme et de déterminer à partir de quel instant la puissance de la centrale photovoltaïque 2 entame la phase de descente illustrée sur la figure 4 et correspondant à la deuxième partie de la courbe de Gauss 20 ; - Le taux de charge 30 de la batterie 3 Cet indicateur donne le niveau de réserve énergétique 30 de la batterie 3. - Le niveau de taux de charge maximal atteint par la batterie 3 dans la journée de productible Cet indicateur permet aussi de « catégoriser » la journée comme bonne ou mauvaise et permet de gérer l'asservissement de la batterie 3 à taux de charge maximal ; - L'indice de risque de la capacité énergétique batterie 3 Cet indice permet de mesurer le risque que la batterie 3 ne soit pas capable de - 15 - combler le défaut énergétique en cas de baisse du niveau de puissance de la centrale photovoltaïque 2 et notamment son passage en dessous du niveau à servir au niveau du point de connexion 8. Cet indice est calculé comme suit : où Ppoe est la puissance fournie au point de connexion 8 au pas n, P - principale est la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 et P rnax de décharge est la puissance maximale que peut fournir la batterie 3 au pas n ; - L'indice de suffisance énergétique pour les phases de repos (nuit pas exemple) Cet indice permet de mesurer la capacité de la batterie 3 à atteindre un niveau de charge suffisant après un passage par une phase de « repos », caractérisé par l'absence d'apport énergétique vers la batterie 3. Dans les faits, cet indice permet de mesurer la capacité de la batterie 3 à retrouver un niveau de charge acceptable tout en alimentant des consommations auxiliaires pendant une phase de non apport énergétique. Cet indice est calculé comme suit : où SOC est le taux de charge 30 de la batterie 3 ; - L'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 Cet indice permet de mesurer la capacité de la centrale photovoltaïque 2 à couvrir la puissance nécessaire au point de connexion 8 dans le réseau 5. Cet indice est calculé comme suit : OÙ Psource principale est la puissance produite par la centrale photovoltaïque 2 ; - L'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion par la MME moyen terme de la source principale Cet indice permet de mesurer le risque présenté par l'évolution de la centrale photovoltaïque 2 à couvrir la puissance nécessaire au point de connexion 8 au réseau 5 à moyen terme. Cet indice est calculé comme suit : Où le terme « source principale » désigne ici la centrale photovoltaïque 2 ; - L'indice d'incapacité de la batterie 3 à couvrir le niveau de puissance à servir au -16- point de connexion 5 Cet indice permet de mesurer la capacité de la batterie 3 à soutenir seule la puissance à servir au point de connexion 8. Il est calculé comme suit : 7,1 rt,..ZrE où Pmaxdecharge est la puissance en décharge maximale que peut atteindre la batterie 3 à l'instant t; - L'indice de décharge optimale de la batterie 3 Cet indice permet de mesurer le niveau de décharge de la batterie 3 par rapport à un niveau optimal de décharge (consensus entre énergie fournie et pertes dues à l'effet exothermique induit par la charge/décharge des batteries en général). Cet indicateur est calculé comme suit : où Ppr,',ple est la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 ; - Le temps restant pour atteindre l'heure de fin de montée 91 Cet indice permet de mesurer le niveau d'éloignement par rapport à l'échéance que représente l'heure de fin de montée 91. Il est calculé en faisant la différence entre le temps courant, en secondes depuis minuit, et l'heure de fin de montée 91 en secondes depuis minuit également ; - L'indice d'éloignement du niveau de puissance servi au point de connexion 8 par rapport à la puissance de référence annoncée Cet indice permet de mesurer le niveau d'éloignement entre le niveau de puissance servi au point de connexion 8 et la puissance de référence annoncée. Cet indicateur est calculé comme suit : OÙ Pref est la puissance plateau 200 fournie pendant la phase B ; - L'indice de capacité de la centrale photovoltaïque2 à servir la puissance de référence 200 annoncée Cet indice permet de mesurer la capacité de la puissance 47a fournie par la centrale photovoltaïque 2 à couvrir le seuil inférieur du niveau de puissance de référence 200 au point de connexion 8 annoncée. Cet indicateur est calculé comme suit : -17- où Tolérance est le seuil de tolérance accepté par un gestionnaire de réseau 5 en régime stationnaire ; - L'indice d'inflexion de la MME long terme par rapport à sa valeur maximale Cet indice permet de mesure la décroissance de la MME par rapport au meilleur niveau obtenu sur la plage courante de production. Il est calculé comme suit : = où la « plage de production » est la plage temporelle entre le moment où la centrale photovoltaïque 2 sort d'un état de non production et le moment où elle revient à un état de non-production, soit, dans ce cas, une journée. Pour tenir compte du manque d'informations déterministes et d'une certaine part de subjectivité dans l'analyse, l'organe de contrôle commande 6 a recours à des algorithmes faisant appel à de la logique cognitive, appelée logique floue, pour apporter une part de nuance dans son approche et augmenter sa robustesse. La logique floue ou fuzzy logic en anglais, est une extension de la logique classique qui s'étend aux raisonnements approchés. Sa caractéristique est qu'il y a des degrés dans la satisfaction d'une condition : elle apprécie les variables d'entrées de façon approximative (faible, élevée, loin, proche), fait de même pour les variables de sorties (léger ou fort) et édicte un ensemble de règles permettant de déterminer les sorties en fonction des entrées. Aussi, certains de ces indices font-ils l'objet, comme décrit aux étapes 603 à 605 de la chaîne de calcul 60 d'une fuzzyfication pour alimenter la prise de décision du moteur flou. Cette fuzzyfication, dont le principe est illustré en figure 6, est basée sur une segmentation du champ des possibles en trois zones nommées Faible f, Moyen M et Fort FF. Le champ des possibles représente une probabilité. Le passage d'une zone à l'autre se fait classiquement par une loi de passage pouvant prendre plusieurs formes, celle adopté dans le cadre de l'invention est une approche trapézoïdale avec une loi de passage de type fonction affine par morceaux. C'est-à-dire que le passage d'une zone à une autre n'est pas « catégorique ». Par exemple, si l'on décide que l'axe 100 représente un degré de vérité (une probabilité allant de 0 à1) et que l'axe 101 représente une taille humaine, allant de 1m20 à 2m par intervalles réguliers. Le point a correspond à 1 m60, le point b à 1 m70 et le point c à 1m85. La zone définie par la courbe 102 et marquée f représente l'ensemble flou des « petits ». La - 18 - zone définie par la courbe 103 et marquée M représente l'ensemble flou des « moyens ». La zone définie par la courbe 104 et marquée FF représente l'ensemble flou des « grands ». En prenant quelqu'un qui mesure 1m65, en logique floue, cette personne est « petite » à un degré de 75%, elle est « moyenne » à 25% et elle est « grande » à 0%. Elle est donc plutôt « petite ». Dans le cas de l'invention, l'axe 100 de la figure 6 indique des degrés de vérité et l'axe 101 indique une plage. On définit: le point a de la fin de la zone totalement faible, le point b ou la zone moyenne est totale, le point c qui marque le début de la zone totalement forte la plage faible : - la plage moyenne : b -a b- a 'Vx E Vx E = - - c-b c-b - la plage forte : Vx E L'application des règles floues se fait à l'aide des règles de minimum et maximum. Ainsi un « Et » logique se traduit par le minimum des deux décisions élémentaires intervenant dans la règle, un « OU » logique se traduit par le maximum des deux décisions élémentaires. La défuzzyfication fait appel à la méthode des COGs (centres de gravité), sur laquelle est appliquée une homothétie de manière à ce que la valeur pour une décision totalement forte soit égale à 1. Ainsi, une fois que l'organe de contrôle commande 6 a pris en compte, à un instant donné, toutes les informations issues à la fois des entrants 27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87 et des indicateurs, il est à même de transmettre une série de consignes 68, 64a et 64b pertinentes à l'organe de commande opérationnel 7. Cependant, le principe étant de permettre à un administrateur d'un réseau 5 d'avoir une vue d'ensemble exhaustive et prévisible des différents fournisseurs d'énergie reliés au réseau 5, une fois que l'organe de contrôle commande 6 a établi le profil à suivre, il doit, selon l'étape 610 de la chaîne de calcul 60, si le résultat de ses calculs planifient un changement de - 19 - phase (A, B ou C) dans le profil énergétique trapézoïdal, en informer le gestionnaire du réseau 5. Ces annonces ont lieu lors de la fixation de l'heure de fin de montée 91, de la fixation de l'heure de début de descente 92 et de la fixation de la valeur 200 du plateau de la phase B du profil trapézoïdal. Ces annonces se font via courriel à une adresse prédéfinie et doivent avoir lieu une heure (à 30 minutes près) avant le prochain changement de régime de fourniture d'énergie. Ainsi, en se référant à la figure 7, on constate que les trois phases A, B et C du profil trapézoïdal sont en fait constituées par l'assemblage et/ou la superposition de cinq régimes 801, 802, 803, 804 et 805 de fourniture d'énergie au point de connexion 8. La mise en place de ces cinq régimes se déroule toujours selon le même modèle et aboutit toujours au déroulement de toutes les étapes de la chaîne de calcul 60: pendant une première période, l'organe de contrôle commande 6 mesure et analyse, en temps réel, (via les entrants 27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87 et les dix-huit indicateurs calculés à l'étape 602 de la chaîne de calcul 60) d'une part l'énergie produite par la centrale photovoltaïque 2 et celle stockée dans la batterie 3 et d'autre part, les flux d'énergie qui circulent dans l'ensemble de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, à l'issue de cette première période, l'organe de contrôle commande 6 fixe un objectif tenant compte des observations et analyses résultant de l'étape précédente, cet objectif est alors annoncé via courriel à un l'administrateur du réseau 5, pendant une deuxième période, l'organe de contrôle commande 6 adapte, via l'envoi des consignes 68, 64a et 64b à l'organe de commande opérationnel 7, la fourniture d'énergie au point de connexion 8 à l'objectif fixé à l'étape précédente jusqu'à atteinte de cet objectif, tant que l'organe de commande contrôle 6 n'a pas fixé de changement de régime, les consignes envoyées, en temps réel, à l'organe de commande opérationnel 7 font en sorte de maintenir l'objectif fixé. Ainsi donc, le premier régime 801, dit régime de début de montée en puissance fournie, se met en place en début de journée, juste après que la centrale photovoltaïque 2 ait commencé à produire de l'énergie. Le temps d'observation lié à la première période est d'une trentaine de minutes pendant lesquelles l'appareil de production 1 ne fournit pas ou peu d'énergie au point de connexion 8. Ces trente minutes sont cependant indispensables à l'organe de contrôle commande 6 pour pouvoir prévoir à la foi une heure de fin de montée 91 et une valeur de plateau 200 réalistes. Ces quelques - 20 - dizaines de minutes d'observations en tout début de matinée déterminent le profil de la première partie de la journée : en effet, une fois l'annonce faite, il n'est pas possible de revenir en arrière et l'objectif annoncé doit être réalisé et tenu. L'objectif fixé pendant le régime 801 de début de montée en puissance fournie est une fourchette de pentes dans laquelle l'organe de contrôle commande 6 devra, via l'organe de commande opérationnel 7, maintenir l'évolution du profil de fourniture énergétique pendant toute la phase A. La période d'observation du régime 802, dit de fin de montée en puissance fournie, chevauche la période d'atteinte et de maintien de l'objectif fixé du régime 801. Après cette période d'observation du régime 802, l'organe de contrôle commande 6 fixe, simultanément, l'heure de fin de montée 91 et la valeur plateau 200 de la phase B. Cette fixation d'objectif fait l'objet d'une annonce via courriel au gestionnaire du réseau 5 qui peut alors prévoir d'éteindre d'autres équipements de fourniture énergétique liés au réseau 5. Cette annonce est faite avec un délai de prévenance minimal de 60 minutes, envoyée avec une précision de 30 minutes. Le régime 801 de début de montée en puissance fournie et le régime 802 de fin de montée en puissance fournie se terminent à l'heure de fin de montée 91 car alors, leurs objectifs sont atteints : à l'heure dite, la valeur plateau 200 a été atteinte sans sortir de la fourchette de pentes définie à l'issue de la période d'observation du régime 801. Le régime 803 stationnaire a pour objectif le maintien de la valeur plateau 200 annoncée pendant le régime 802. L'organe de contrôle commande 6, en continuant de ne se baser que sur les entrants (27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87) et les dix-huit indicateurs mesurés et/ou calculés en temps réel, gère les flux énergétiques entre tous les équipements de l'appareil de fourniture énergétique 1 pour que la puissance fournie au point de connexion 8 soit constante malgré les fluctuations de production inévitables de la centrale photovoltaïque 2. La première période du régime 804 de début de baisse en puissance fournie se déroule parallèlement à la période de maintien de l'objectif fixé du régime 803. Lorsque l'organe de contrôle commande 6 mesure que la production de la centrale photovoltaïque 2 faiblit de manière significative (inflexion de la production) et que le maintien de la valeur plateau 200 devient de plus en plus tributaire des réserves de la batterie 3, la première période du régime 804 prend fin avec la fixation et l'annonce via mail de l'heure de début de descente 92. Là aussi, l'annonce est faite avec un délai de prévenance de 60 minutes à une précision de 30 minutes. Le régime 803 stationnaire et le régime 804 de début de baisse en puissance fournie prennent fin simultanément à l'heure de début de descente 92 lorsque leurs deux objectifs sont remplis. Commence alors le régime 805 de fin de baisse en puissance fournie dont l'objectif est la fixation d'une fourchette de - 21 - pentes pour encadrer la décroissance du profil pendant la phase C. La stratégie de la phase A est d'avancer dans un premier temps « lentement » de sorte à mesurer la capacité de la centrale photovoltaïque 2 à servir le niveau de puissance au point de connexion 8 (notamment la puissance plateau 200). Lorsque l'organe de contrôle commande 6 décide qu'elle pourra le faire, il annonce la valeur plateau 200 et l'heure de fin de montée 91. La stratégie est alors d'y arriver le plus vite possible tout en ralentissant à son approche pour l'atteindre en asymptote horizontale à l'heure de fin de montée 91. Pendant la phase A, les pentes minimales et maximales sont déterminées par application d'un coefficient 606a aux pentes min et max données en paramètres. On parle de coefficient d'accélération en montée. Ce coefficient 606a est obtenu par défuzzyfication des décisions issues de l'inférence des règles floues suivantes : - si on a peu de temps pour atteindre l'heure de fin de montée 91 et que le chemin à parcourir pour atteindre la valeur plateau 200 est conséquent alors il faut aller vite. Ceci se traduit par : Si le temps restant pour atteindre l'heure de fin de montée 91 n'est pas fort et que l'indice d'éloignement du niveau de puissance servi au point de connexion 8 par rapport à la puissance de référence 200 annoncée n'est pas faible, alors Î accélération est forte, - si on a du temps pour atteindre l'heure de fin de montée 91 et que la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 est suffisante pour servir la valeur plateau 200, alors on peut aller lentement. Ceci se traduit par : si le temps restant pour atteindre l'heure de fin de montée 91 est fort et que l'indice de capacité de la centrale photovoltaïque 2 à servir la puissance de référence 200 annoncée n'est pas faible alors Î accélération est faible, - s'il reste un chemin significatif à parcourir pour atteindre la puissance de référence 200 et que la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 couvre de manière significative la puissance de référence 200 à servir au point de connexion 8 alors on a peu de risque de défaut de puissance et on peut aller plus vite. Ceci se traduit par : si Î indice d'éloignement du niveau de puissance servi au point de connexion 8, par rapport à la puissance de référence annoncée 200 n'est pas faible et que l'indice de capacité de la centrale photovoltaïque 2 à servir la puissance de référence 200 annoncée n'est pas faible, alors l'accélération est forte, - s'il reste un chemin moyen à parcourir pour atteindre la puissance de référence 200 et que la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 couvre moyennement la puissance de référence 200 à servir, alors on pourra avoir un risque de défaut de - 22 - puissance et on va moyennement vite. Ceci se traduit par si l'indice d'éloignement du niveau de puissance 200 servi au point de connexion 8 par rapport à la puissance de référence 200 annoncée est moyen et que l'indice de capacité de la centrale photovoltaïque 2 à servir la puissance de référence 200 annoncée est moyenne, alors l'accélération est moyenne, - si la charge de la batterie 3 n'est pas faible et que la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 couvre confortablement le niveau à fournir au niveau du point de connexion 8, alors on n'a pas de risque et on peut aller vite. Ceci se traduit par : si le taux de charge 30 de la batterie 3 n'est pas faible et que l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est fort alors l'accélération est forte, - si le chemin à parcourir pour atteindre la puissance de référence 200 annoncée est faible, alors il faut ralentir pour atteindre la puissance de référence 200 par asymptote horizontale. Ceci se traduit par : si l'indice d'éloignement du niveau de puissance servi au point de connexion 8 par rapport à la puissance de référence 200 annoncée est faible, alors l'accélération est faible, La défuzzyfication s'appuie sur le découpage de la plage des possibles selon les délimitations suivantes - Le niveau est complètement faible jusqu'à 0.3, - Le niveau est complètement moyen à 0.6, - Le niveau est complètement fort à partir de 0.9. Le résultat de la défuzzyfication ne peut pas être inférieur au niveau complètement faible. Pendant la phase B, à chaque instant, matérialisé par chaque pas de calcul de la chaîne de calcul 60, l'organe de contrôle commande 6 détermine l'énergie théorique Eth(t) et l'énergie réelle Er(t) définies respectivement par : où Pth(t) est la puissance 68 déterminée à servir au point de connexion 8 et tO le début de la période de production courante, où Pp'(t) est la puissance mesurée au niveau du point de connexion 8 au réseau 5. L'organe de contrôle commande 6 travaillant en mode discret par pas défini, les énergies respectives Eth(t) et Er(t) seront approximées comme suit : tk -23- où tk est l'heure en heures au pas k. tk_i) A chaque instant le contrôle commande détermine la puissance réelle sur une minute servie au point de connexion. Le calcul est effectué comme suit : où Pp''t la puissance au point de connexion 8, p ne nombre de pas en 1 minute et tk l'heure au pas k en heures. Sur la base de la puissance moyenne au point de connexion 8 sur une minute, l'indicateur de meilleur niveau atteint au point de connexion 8 est continuellement mis à jour. La stratégie de la phase C est de ramener rapidement l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 dans une zone de confort où la batterie 3 peut couvrir la chute de puissance de la centrale photovoltaïque 2 et peut à elle seule finir la descente. Lors de cette phase l'organe de contrôle commande 6 cherche à moduler la descente de manière à décharger la batterie 3 proche de son niveau de décharge optimal. La batterie 3 est déchargée jusqu'à ce que le niveau de charge 30 restant permette de couvrir la période nocturne de repos qui s'annonce avant le redémarrage de la prochaine plage de productible. Pendant la phase C, les pentes min et max sont déterminées via application d'un coefficient 606c aux pentes min et max données en paramétrage. On parle de coefficient d'accélération en descente. Ce coefficient 606c est obtenu par défuzzyfication des décisions issues de l'inférence des règles floues suivantes : - si la puissance à puiser dans la batterie 3 est faible et que le niveau de charge 30 de la batterie 3 n'est pas faible alors on est dans une zone de confort et on descendra « doucement ». Ce qui se traduit par : si l'indice de risque de la capacité énergétique batterie 3 est faible et que l'indice de suffisance énergétique pour les phases de repos n'est pas faible et que l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et que l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 n'est pas faible ou est faible mais que le taux de charge 30 est fort, alors l'accélération est faible, - si la batterie 3 peut compenser confortablement le défaut énergétique entre ce qui est fourni par la centrale photovoltaïque 2 et le niveau à servir au niveau du point de connexion 8 alors le risque est moyen, on peut descendre moyennement vite. Ceci se - 24 - traduit par : si l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et que l'indice d'incapacité de la batterie 3 à couvrir le niveau de puissance à servir au point de connexion est moyen, alors l'accélération est moyenne, - si le défaut énergétique à compenser est faible et qu'il est de l'ordre de grandeur du niveau optimal de décharge de la batterie 3, alors l'accélération est moyenne. Ceci se traduit par : si l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et que l'indice de décharge optimale de la batterie est fort, alors l'accélération est moyenne, - si la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 ne permet pas de servir le niveau au point de connexion 8 et que la batterie 3 présente un risque de ne pouvoir compenser le manque, alors il faut descendre rapidement. Ceci se traduit par : si l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et que l'indice d'incapacité de la batterie 3 à couvrir le niveau de puissance à servir au point de connexion 8 est fort, alors l'accélération est forte, - si la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 ne permet pas de servir le niveau au point de connexion 8, que la batterie 3 est peu chargée et ne peut pas servir le niveau au point de connexion 8, alors il faut descendre rapidement. Ceci se traduit par : si l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et que le niveau de charge de la batterie3 est faible et que l'indice d'incapacité de la batterie 3 à couvrir le niveau de puissance à servir au point de connexion 8 n'est pas fort, alors l'accélération est forte, - si le taux de charge de la batterie 3 présente un risque de ne pas permettre de passer les périodes de pause alors il faut descendre vite. Ceci se traduit par : si l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion 8 par la centrale photovoltaïque 2 est faible et l'indice de suffisance énergétique pour les phases de repos est faible, alors l'accélération est forte. La défuzzyfication s'appuie sur le découpage de la plage des possibles selon les délimitations suivantes : - Le niveau est complètement faible jusqu'à 0.1, - Le niveau est complètement moyen à 0.5, - Le niveau est complètement fort à partir de 0.9. Le résultat de la défuzzyfication ne peut pas être inférieur au niveau complètement faible.
A tout moment de chacune des trois phases A, B et C, des bornes de sécurité sont - 25 - imposées afin de s'assurer que le système ne dérive pas. Si une demande manuelle, via la commande externe 10, de correction énergétique est demandée, l'organe de contrôle commande 6 veille à ce que l'énergie réelle injectée sur le réseau 5 et l'énergie théorique soient identiques. Pour ce faire, l'organe de contrôle commande 6 détermine à chaque instant le delta énergique sur une minute glissante et si un écart est constaté entre les deux deltas, l'organe de contrôle commande 6 apporte, via l'organe de commande opérationnel 7, la correction nécessaire au niveau des puissances délimitant l'intervalle de puissances au point de connexion 8.
De manière générale, la logique globale qui régit la gestion de la batterie 3 est la suivante : Lorsque la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 est supérieure à celle nécessaire pour servir le niveau au point de connexion 8, l'excédent sera stocké dans la batterie 3 à hauteur de sa capacité de charge, compte tenu de son niveau de charge 30. Lorsque la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 est inférieure à la puissance à servir au point de connexion 8, la puissance manquante sera puisée dans la batterie 3 dans la limite de sa capacité de décharge et dans le cas où le niveau de puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2 est insuffisant et que la batterie 3 ne peut pas couvrir le défaut de puissance, est servi au point de connexion 8 le meilleur niveau qui est possible par l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1. Lorsque le taux de charge 30 de la batterie 3 est insuffisant et que la centrale photovoltaïque 2 ne fournit pas suffisamment de puissance pour servir la puissance à fournir au point de connexion 8, alors une charge d'urgence peut être déclenchée. Le déclenchement est effectué sur la base d'indicateurs paramétrables. Indépendamment de toute situation d'urgence, en fin de journée, l'organe de contrôle commande 6 cherche à favoriser la décharge de la batterie 3. On précise aussi que peu importe l'heure, lorsque la batterie 3 a atteint le taux de charge 30 maximal, l'organe de contrôle commande 6 implémente un algorithme permettant d'éviter l'instabilité charge/décharge induits par le franchissement du taux maximal de charge suite à la décharge naturelle de la batterie 3. Ainsi l'organe de contrôle commande 6 déclenche des charges/décharges de maintien au niveau de charge maximal en suivant une approche par hystérésis. Pour parer à toute éventualité en essayant d'impacter au minimum la fourniture d'énergie au point de connexion 8, notamment en cas de problème et de non transmission des entrants de charge 31 et de décharge 32 de la batterie 3, l'organe de contrôle commande 6 s'appuie en interne sur une modélisation de la batterie 3 pour estimer les données de façon à continuer de transmettre ses -26- consignes. Le défi de la détermination de l'heure de fin de montée 91 et l'heure de début de descente 92 et de la valeur de référence 200 est de les déterminer de manière optimale afin de ne pas mettre en danger les différents équipements de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 et d'assurer le meilleur niveau possible de productible au point de connexion 8 compte tenu de l'évolution de la puissance fournie par la centrale photovoltaïque 2. Comme déjà précisé plusieurs fois, les annonces sont effectuées avec un délai minimal de prévenance d'une heure. Les annonces sont faites en heure locale et en heure UTC. L'organe de contrôle commande 6 vérifie à chaque pas de la chaîne de calcul 60 que l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 n'est pas dans une situation d'annonce d'urgence (étape 609) correspondant à un retournement de tendance de la centrale photovoltaïque 2 car cette situation prévaut sur toutes les autres règles d'identification et détermination des annonces (étape 610). Une situation d'annonce urgente est identifiée dès lors que l'inférence floue des règles suivantes donne un degré de vérité supérieur à 80%. Les règles sont : l'indice d'inflexion de la MME long terme est fort ou, l'indice d'inflexion de la MME long terme est moyen et l'indice de suffisance énergétique pour les phases de repos est faible ou, l'indice d'inflexion de la MME long terme n'est pas fort et le niveau du taux de charge 30 de la batterie 3 n'est pas fort et l'indice d'excédent énergétique n'est pas faible. Dans cette situation, et dès lors que : on annonce : - L'heure de fin de montée 91 si elle n'a pas déjà été annoncée, - La puissance de référence 200, - L'heure de début de descente 92 si elle n'a pas déjà été annoncée. La puissance de référence 200 annoncée est égale à : Pr e f entrais + où a est le taux d'erreur admissible en phase stationnaire B. Dans le cas où aucune des annonces n'a été effectuée alors l'heure de début de descente 92 est égale à l'heure de fin de montée 91. Lorsque l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1 n'est soumis à aucune situation d'urgence, l'annonce de l'heure de fin de montée 91 est effectuée lorsqu'une -27- des règles suivantes est vérifiée : L'organe de contrôle commande 6 a un historique de fonctionnement de plus de 35 minutes et : - Cas 1 : L'heure courante a dépassé une limite maximale d'envoi de l'annonce de l'heure de fin de montée 91, nommée HFMmax, moins une heure, - Cas 2 : les deux conditions ci-dessous sont remplies : La puissance 200 de référence à annoncer est alors : Cas 1: Pre f =oc FOC. Cas 2: P'f = P.
L'annonce de l'heure de début de descente 92 ne peut être effectuée que si l'annonce de l'heure de fin de montée 91 a été effectuée. En situation normale où aucune situation d'urgence n'a été détectée par l'organe de contrôle commande 6, l'annonce de l'heure de début de descente 92 est effectuée lorsque l'annonce de l'heure de fin de montée 91 a déjà été effectuée et que l'une des règles suivantes est vérifiée : L'heure courante a dépassé une limite maximale d'envoi de l'annonce de l'heure de début de descente 92, nommée HDDmax, moins une heure, L'inférence des règles floues suivantes donne un degré de vérité supérieur à 80%: - l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion par la source principale est faible et le niveau de charge de la batterie n'est pas fort, - l'indice de couverture du niveau de puissance à servir au point de connexion par la MME moyen terme de la source principale.
Les valeurs de HFMmax et HDDmax citées plus haut sont définies par l'organe de contrôle commande 6 et sont gardées en mémoire pour une durée indéterminée, servant de base de calculs aux HFMmax et HDDmax à venir. Elles sont déterminées dans l'ordre suivant : soit définies à partir de profils « standard » par quinzaine (de jours) dans un fichier de configuration, si aucune valeur pour la quinzaine n'a pas été trouvée, les valeurs par défaut définies dans le fichier de configuration seront prises en compte. - 28 - L'organe de contrôle commande 6 détermine et envoie des annonces pour le lendemain avant une heure limite d'envoi paramétrable manuellement. Les heures de fin de montée et de début de descente 91 et 92 et la puissance 200 de référence sont définies comme facteur d'une plage des possibles, définie comme suit - pour l'heure de fin de montée 91: HFMmax - - 5400s avec HFIV1,,, un paramètre défini manuellement. Le retrait de 5400s (1h30) permet de compenser le délai d'envoi des annonces, - pour l'heure de début de descente 92 : HDDmax - HDDmin - 5400s. avec HDDmin un paramètre défini manuellement et le retrait de 5400s (1h30) permet de compenser le délai d'envoi des annonces, - pour la puissance plateau 200, un intervalle de ± , centré sur P ref max- Pour l'heure de fin de montée et 91 et l'heure de début de descente 92, les plages ne peuvent pas être inférieures à 5400s (1h30) et le facteur est déterminé par défuzzyfication de l'inférence des règles floues suivantes : - si le taux de charge 30 maximal atteint dans la journée est fort l'indice d'excédent énergétique est moyen alors le facteur est moyen, - si le taux de charge 30 de la batterie 3 est fort alors le coefficient 606c est fort, - si le taux de charge 30 maximal atteint dans la journée n'est pas fort, alors le facteur est faible, - si le taux de charge 30 de la batterie 3 n'est pas fort, alors le facteur est faible, - si l'indice d'excédent énergétique est faible, alors le facteur est faible, - si le taux de charge 30 de la batterie 3 est fort, alors le facteur est fort, - si l'indice d'excédent énergétique est faible, alors le facteur est fort.
La défuzzyfication s'appuiera sur le découpage de la plage des possibles pour le facteur selon les délimitations suivantes : - le niveau est complètement faible jusqu'à 0.3, - le niveau est complètement moyen à 0.6, - le niveau est complètement fort à partir de 0.9 Les valeurs 91 de l'heure de fin de montée et 92 de l'heure de début de descente sont alors déterminées selon la règle ci-dessous et arrondies par excès à des multiples de 1800s (30mn) : e: C.dC f'fj'7 0j1fée: L de,ce, - 29 - A noter que HFMMax et HDDMax peuvent, à tout moment, être définies manuellement via le paramétrage du contrôle commande 6 (via fichier notamment). La figure 8a illustre, par une série de courbes expérimentales, le fonctionnement de l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, pendant un jour de ciel clair. Ce sont les conditions idéales. On retrouve les 3 phases A, B et C ainsi que les heures de fin de montée 91, de début de descente 92 et la valeur plateau 200. Le profil 87, illustrant la puissance 87 fournie au niveau du point de connexion 8 au réseau 5, suit globalement une évolution trapézoïdale. Il suit globalement l'évolution de la courbe 27 de la puissance maximale 27 que produisent les panneaux photovoltaïques de la centrale 2 compte tenu de l'ensoleillement, ici optimal. La courbe 42 représente la puissance dissipée au niveau de l'ensemble des onduleurs photovoltaïque 4a. La courbe 47b représente la puissance 47b fournie au niveau de l'ensemble des onduleurs batterie 4b. Cette puissance est comptée négativement lorsqu'elle est absorbée par la batterie 3 et comptée positivement lorsqu'elle est relâchée par la batterie 3. On constate que les flux d'énergie 42 et 47b dénotent d'une régulation qui permet le maintien de la valeur plateau 200 pendant toute la phase B. On voit aussi que la fixation de l'heure de début de descente 92coïncide avec une diminution drastique de la puissance dissipée 42. La figure 8b présente les mêmes courbes expérimentales mais les mesures ont été effectuées lors d'une journée avec de fréquentes passages nuageux, induisant les oscillements permanents de la production énergétique de la centrale photovoltaïque 2 (illustrée par la courbe 27) : en effet, à chaque passage de nuage, il n'y a plus d'énergie produite. Mais cette production reprend dès que le nuage est passé. Et ainsi de suite jusqu'à la tombée de la nuit. On voit cependant que le profil globalement trapézoïdal de la courbe 87 est maintenu grâce à l'adossement de la centrale photovoltaïque 2 à la batterie 3 et aux capacités d'adaptation en temps réel de l'appareil de fourniture énergétique 1 pour maintenir une valeur plateau 200 constante pendant toute la durée de la phase B. La figure 8c présente les mêmes courbes expérimentales mais les mesures ont été effectuées lors d'une journée avec de forts passages nuageux. Si le profil globalement trapézoïdal de la courbe 87 est respecté, on constate cependant que la phase B est beaucoup plus courte que sur les deux exemples précédents. Le contrôle commande 6 a en effet pris une mesure sécuritaire en raccourcissant la phase de plateau B au regard, notamment, de l'affaiblissement de l'indice d'excédent énergétique. Par contre, la phase C est, quant à elle, rallongée et progresse par plateaux successifs.
La figure 8d présente les mêmes courbes expérimentales mais les mesures ont été - 30 - effectuées lors d'une journée d'absence forte d'ensoleillement le matin. Les conditions météos n'étant vraiment pas favorables à un bon fonctionnement de la centrale photovoltaïque 2, le profil de la courbe 87 peine à maintenir son profil trapézoïdal mais l'on retrouve tout de même les trois phases A, B et C selon la succession de régimes 801, 802, 803, 804 et 805 sur la journée de production. On constate sur les 4 exemples que la première période du régime 801 de début de montée en puissance fournie commence par une phase de non fourniture d'une trentaine de minutes. En plus de ce mode productif permettant de piloter efficacement et en temps réel, l'appareil de fourniture d'énergie électrique 1, l'organe de contrôle commande 6 est aussi capable de présenter un mode de simulation permettant de simuler le comportement de l'appareil de production 1 sur la base d'entrants définis. Par ailleurs, à tout moment, l'organe de contrôle commande 6 peut accepter des consignes en provenance de la commande externe 10.
Notons au passage que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de contrôle de fourniture d'énergie électrique à partir d'une énergie produite (47a) par une source d'énergie d'origine renouvelable (2) et d'énergie stockée (30) dans un accumulateur d'énergie (3), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : 1) lancement de la production d'énergie (27) par la source (2),
  2. 2) fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique (87) par mise en oeuvre des sous-étapes suivantes : a) pendant une première période, mesure et analyse (601, 602, 603, 604) de grandeurs caractéristiques (27, 30, 31, 32, 47a, 47b et 87) de l'état de la source d'énergie renouvelable (2) et de l'accumulateur d'énergie (3), b) à l'issue de la première période, fixation (605, 606, 607) d'un objectif (91, 92, 200, 606a, 606c) tenant compte des mesures et analyses (601, 602, 603, 604) résultant de l'étape précédente, c) pendant une deuxième période, adaptation (608) de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé (91, 92, 200, 606a, 606c), c'est-à-dire application en continu d'une surveillance de la différence entre l'énergie effectivement fournie et l'énergie à fournir en vue de l'objectif (91, 92, 200, 606a, 606c) fixé à l'étape précédente pour que cette différence soit minimisée jusqu'à atteinte de cet objectif (91, 92, 200, 606a, 606c).
  3. 3) arrêt de la production d'énergie par la source (2). 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel la fixation de l'objectif (605, 606, 607) de la sous-étape b et/ou l'adaptation (608) de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé (91, 92, 200, 606a, 606c) pendant la deuxième période de la sous-étape c, sont effectuées sur la base de méthodes de calculs issues de la logique floue. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel la fixation de l'objectif (605, 606, 607) de la sous-étape b et/ou l'adaptation (608) de la fourniture d'énergie à l'objectif fixé (91, 92, 200, 606a, 606c) pendant la deuxième période de la sous-étape c, sont effectuées uniquement sur la base de moyennes temporelles calculées à partir de mesures des différentes quantités d'énergies produites (47a) et fournies (47b).
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes revendications, dans lequel la fixation de l'objectif (605, 606, 607) de la sous-étape b tient compte, en outre, d'une consigne de variation choisie, dans une liste comprenant: début de montée en puissance fournie (801), fin de montée en puissance fournie (802), stationnaire (803),début de baisse en puissance fournie (804), fin de baisse en puissance fournie (805).
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique (87) consiste à déclencher plusieurs fois la mise en oeuvre du procédé de fixation d'un régime de fourniture d'énergie (801, 802, 803, 804, 805).
  6. 6. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel, lors de l'étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique, la première période de la (n+1)ème mise en oeuvre du procédé se superpose à la deuxième période de la nème mise en oeuvre du procédé.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, lors de l'étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique (87), les périodes de la (p+ilème mise en oeuvre du procédé se superposent aux périodes de la pème mise en oeuvre du procédé.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape de fixation d'un profil de fourniture d'énergie électrique (87) consiste à déclencher 5 fois la mise en oeuvre du procédé de fixation d'un régime de fourniture d'énergie (801, 802, 803, 804, 805), pour permettre l'obtention d'un profil de fourniture d'énergie électrique (87) globalement trapézoïdal comprenant cinq régimes (801, 802, 803, 804, 805) consécutifs, à savoir : - un régime de début de montée en puissance fournie (801), dont l'objectif fixé est une fourchette de coefficients de croissance (606a), - un régime de fin de montée en puissance fournie (802), dont l'objectif fixé est l'établissement d'une heure de fin de montée (91) et d'une valeur de puissance stationnaire (200), - un régime stationnaire (803) dont l'objectif fixé est le maintien dans le temps de la puissance fournie à la valeur de puissance stationnaire (200) définie à l'étape précédente, - un régime de début de baisse en puissance fournie (804), dont l'objectif fixé est une heure de début de descente (92), - un régime de fin de baisse en puissance fournie (805), dont l'objectif fixé est une fourchette de coefficients de croissance (606c).
  9. 9. Procédé selon la précédente revendication, dans lequel, lors du régime de fin demontée en puissance fournie (802), on annonce l'heure de fin de montée (91) au-moins une heure en avance avec une précision de 10 à 30 minutes et dans lequel, lors du régime de début de baisse en puissance fournie (804), on annonce l'heure de début de descente (92) au-moins une heure en avance avec une précision de 10 à 30 minutes.
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 et 9, dans lequel, lors du régime de fin de baisse en puissance fournie (805), on choisit un objectif qui favorise la décharge de l'accumulateur d'énergie (3).
  11. 11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel l'étape de mesure et d'analyse du régime de début de montée en puissance fournie (801), dure au moins 30 minutes. 15
  12. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, dans lequel les données issues des calculs et des mesures sont mémorisées (611, 612).
  13. 13. Procédé selon la revendication 12, dans lequel, sur la base des données mémorisées est effectué un calcul puis une mémorisation d'une heure de fin de montée théorique 20 (HFMmax)et d'une heure de début de descente théorique (1-IDDn,.), pour servir de valeurs limites en cas d'une impossibilité de détermination de l'heure de fin de montée (91) et/ou de l'heure de fin de descente (92) à l'issue de l'étape de fixation d'un objectif des régimes de début de montée en puissance (801) fournie et de début de baisse en puissance fournie (804) d'une exécution ultérieure du procédé. 25
  14. 14. Dispositif (6, 7) de fixation d'un régime (801, 802, 803, 804, 805) de fourniture d'énergie électrique comprenant des capteurs (7) et une horloge interne (9), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant la mise en oeuvre du procédé. 30
  15. 15. Dispositif (6, 7) selon la revendication 13, comprenant des moyens de communication utilisant le protocole Modbus.
  16. 16. Dispositif (6, 7) de contrôle de fourniture d'énergie comprenant des capteurs (7) et une horloge interne (9), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant la mise en 35 oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 12. 10
  17. 17. Appareil de fourniture d'énergie (1) comprenant le dispositif (6, 7) selon larevendication précédente, une centrale de production d'énergie électrique issue d'une source renouvelable (2) et un accumulateur d'énergie (3).
  18. 18. Appareil (1) selon la revendication précédente dans lequel l'accumulateur d'énergie (3) est une batterie branchée en parallèle de la centrale de production d'énergie électrique issue de source renouvelable (2).
  19. 19. Appareil selon la revendication précédente, dans lequel la centrale de production d'énergie électrique issue d'une source renouvelable (2) est une centrale photovoltaïque.
  20. 20. Programme d'ordinateur constitué d'une série d'instructions permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4.
  21. 21. Programme d'ordinateur constitué d'une série d'instructions permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 13.
  22. 22. Support de données contenant un programme d'ordinateur selon l'une quelconque des revendications 20 et 21.
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