FR3016859A3 - Bouclier automoteur anti pirates cobra a domination verticale et azimutale pour ponts de navires civils et plate formes - Google Patents

Bouclier automoteur anti pirates cobra a domination verticale et azimutale pour ponts de navires civils et plate formes Download PDF

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    • B63SHIPS OR OTHER WATERBORNE VESSELS; RELATED EQUIPMENT
    • B63GOFFENSIVE OR DEFENSIVE ARRANGEMENTS ON VESSELS; MINE-LAYING; MINE-SWEEPING; SUBMARINES; AIRCRAFT CARRIERS
    • B63G13/00Other offensive or defensive arrangements on vessels; Vessels characterised thereby

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  • Aviation & Aerospace Engineering (AREA)
  • Aiming, Guidance, Guns With A Light Source, Armor, Camouflage, And Targets (AREA)

Abstract

La présente invention fournit un bouclier anti pirates automoteur à domination verticale et azimutale pour ponts de navires civils permettant à un opérateur de contrôler et d'engager des agresseurs d'un angle frontal, latéral, ainsi que verticalement ; les parties extérieures du dit bouclier comprenant des géométries qui procurent une extension sécurisée au-delà du bastingage d'un navire, garantissant ainsi à l'opérateur une position sécurisée et dominante ; enfin l'invention comprends en plus des systèmes d'armes non létales ; le tout permettant à un navire d'interdire ou de repousser des approches et tentatives d'abordage en toutes configurations.

Description

0 16 85 9 1 La présente invention présente un bouclier automoteur, système de défense passif et actif nommé Cobra, permettant à un navire civil d'interdire, de repousser ou de vaincre une attaque de pirates, y compris par un groupe organisé de pirates utilisant plusieurs embarcations rapides et des systèmes d'armes automatiques, des armes de tir de précision, des lanceurs de grenades et du matériel de grimpée ; que le navire attaqué croise en haute mer, navigue en eaux territoriales ou qu'il soit ancré dans une baie, ou qu'il s'agisse d'une plateforme pétrolière. Le rapport de Pirate Reporting Center du Bureau Maritime International rapporte 196 incidents dans le monde pour l'année 2010, avec 31 vaisseaux pris en otages, 48 se sont fait tirer dessus, 70 qui ont subi un abordage et 47 qui ont déclaré une tentative d'attaque. Des armes à feu ont été utilisées dans 100 incidents, et des couteaux dans 35 incidents. Un équipier a été tué, 597 ont été pris en otage et 16 ont été blessés.
Le problème de la piraterie ne se limite pas aux côtes de Somalie le long desquels les actes ont diminués les dernières années de par la présence massive des flottes de l'Otan, passant de 47 attaques à 9 seulement en 2012. Cependant les attaques dénombrées en Indonésie ont été de 106, suivies par le Nigeria avec 36 attaques, et plusieurs douzaines le long des côtes nord de 20 l'Amérique du Sud. En tout plus de 300 personnes ont été prises en otages. Le Deputy Director de l'International Maritime Bureau, Jayant Abhyankar, dans un interview avec l'Assistant Managing Editor, Archana Masih, le 16 Novembre, 2005, énonce les faits suivants: « 259 membres d'équipage ont été pris en otage, 10 ont été kidnappés, et 25 12 sont toujours portés disparus dans différentes attaques cette année. Mais l'année précédente, 30 personnes ont été tuées, principalement en Asie du sud est, autour de l'Indonésie. Les rançons varient entre cinquante milles Dollars US - 2 - et un million de Dollars US par attaque. En Somalie, ils captureraient tout équipage à leur portée. » D'autres sources maritimes déclarent un coût de trois millions de Dollars US par attaque.
La nature des actes de piraterie mentionnés ci dessus ne font pas partie des nouvelles annoncées par les medias à de très rares exceptions près, aussi les dites attaques n'accumulent pas de volonté politique pour au moins tenter de contrôler les mers ou les zones océaniques ou les zones côtières où le problème est endémique ; et les pirates, souvent déguisés en pécheurs, sortent de plus en plus loin en mer afin de trouver des proies meilleures et plus faciles. Les zones maritimes et les côtes qui, jusqu'à présent, étaient libres de piratages deviennent des zones de chasse active pour les nouveaux venus, sans doute à cause de la paupérisation due à l'excès de pêche dans les zones telles que les deux côtes des Amériques Centrales, les Caraïbes, de même que quelques côtes Sud Américaines. Le ministre de la Défense de Singapore, Teo Chee Hean, a averti que les pétroliers et les navires de transport de produits chimiques pourraient être utilisés en tant qu'armes flottantes afin de dévaster la région. « Les dégâts pourraient être horrible si des terroristes transformaient des supertankers... ou des transporteurs de produits chimiques en bombes flottantes. » Durant les derniers cinq ans, le problème n'a fait que s'amplifier, au point que l'OTAN s'est vu obligé de maintenir de nombreux vaisseaux au large des côtes de la Somalie. De plus les pirates s'organisent de mieux en mieux, tant en utilisant des navires mère loin de leurs côtes qu'en ayant appris que des otages au sol sont de bonnes marchandises pour les quelques sociétés, surtout européennes, qui les rachètent, avec tout les risques encourus, tant pour les otages que pour les employés des dites compagnes. - 3 - Al Qaeda a été accuse d'avoir perpétré l'attaque d'un pétrolier Français au delà de la côte du Yémen en Octobre 2002. Les prises d'otages sont en augmentation de même que le vol des marchandises qui sont de vente facile ; et il y a des cas rapportés où le navire et 5 ses marchandises ont été vendus à des intermédiaires. Des membres d'équipage se plaignent que des appels de détresse aux autorités indonésiennes sont souvent sans effet. Des propriétaires de navires affirment avoir reçu des rapports qui signalent que des bateaux de patrouille indonésienne prenaient part aux raids des pirates, ou restaient sourds et aveugles 10 aux appels de détresse. L'Indonésie fait face à un défi massif d'avoir à surveiller ses côtes disparates. Sa marine dispose de seulement 117 navires, dont 57 bateaux de patrouille, et bon nombre d'eux sont réputés être inutilisables ; alors que des dizaines de milliers d'îles, d'îlots, de baies et de villages de pêcheurs fournissent 15 de bonnes caches. Les armateurs disent qu'armer l'équipage engendrerait des risques, et insistent plutôt sur la surveillance anti pirates dans le détroit de Malacca et d'autres zones proches, elles aussi infestées de pirates. Mais le nombre d'attaque de pirates ayant réussies prouvent que la surveillance anti pirates ne fournit 20 aucune garantie de sécurité. Les équipages des navires utilisent les lance anti incendie à haute pression pour repousser les attaques. Des projecteurs sont aussi employés de nuit, de même que des appareils sonores à faisceau directionnel. Alors que la plupart des attaques de pirates sont basés sur l'effet de 25 surprise, de telles mesures peuvent dissuader certains pirates, mais ne peuvent pas empêcher les plus déterminés d'entre eux, dit Adam Young, qui rédige sa thèse sur la Piraterie dans le détroit de Malacca pour l'université d'Hawaï. 3 0 16 85 9 - 4 - Aucune de ces mesures ne sont efficaces, et aucune n'empêcherait des embarcations de pirates d'approcher le long des coques des navires et d'y coller une ou plusieurs bombes magnétiques, vraies ou fausses, avant de poursuivre leur plan : négociation ou action.
Les pirates cherchant un gain facile sont d'habitude des criminels d'occasion. Ils recherchent les proies sans défense, dérobant l'argent et les valeurs des équipages des navires. Ceux appartenant à des organisations criminelles performent des attaques plus sophistiquées et mieux planifiées. Leurs opérations exigent des connaissances, de la coordination et du financement. Ils dérobent de grands navires de commerce et kidnappent l'équipage afin de le rançonner. Le taux de succès comparé au taux d'échec des attaques de pirates des dernières années suggère que les pirates deviennent plus performants et plus sûrs d'eux, même si le nombre total des évènements a légèrement décru depuis que 15 l'OTAN patrouille les voies de navigations autour de détroit de Bab et Mandeb. Pour l'année 2007, les attaques de pirates ont eu lieu au delà des côtes de : Cuba: 2, Venezuela et Guyane Occidentale: 4, Brésil: 2, Pérou: 1, Equateur: 1. Toutes ces attaques furent des succès pour les pirates. Des côtes du Liberia aux côtes du Cameroun: 7 succès, 1 raté. Du Mozambique au détroit de Bab el 20 Mandeb: plus de 20 attaques ayant réussi et le même nombre ayant échoué. Au large du Maroc: 1, Egypte: 1. Mer Rouge : 2 réussies, 2 ratées. Oman et Muscat: environs une douzaine d'attaques, principalement ratées. Golf Persique: 1 réussie. Inde: 10 réussies, 1 ratée. Pakistan Oriental: 2 réussies. Détroit de Malacca: 14 réussies, 2 ratées. Le reste de l'Indonésie: 8 réussies et 2 ratées. 25 Philippines Occidentales: 3 réussies, 2 ratées. Cambodge et le sud de la mer de Chine: 2 réussies. En moyenne nous avons des rapports de plus de 70 attaques de pirates qui ont abouti et 38 qui ont échoué. Lors des années précédentes, les lieux et le - 5 - nombre des attaque est à peu près le même, et cela a sérieusement augmenté depuis. Enfin, l'étude du problème suggère fortement à l'auteur de la présente publication qu'il y a bien des évènements de piraterie de navires civils suivis de 5 négociations dont les autorités maritimes ou politiques ne sont jamais informées. Des boucliers de toutes formes ont existé depuis l'antiquité, y compris des boucliers mobiles et des boucliers à bord de navires. Les pirates ont aussi existé, sans doute depuis l'invention des premiers bateaux. Cependant ce n'est que dans les toutes dernières décennies que les pirates sont parvenus à acquérir des armes 10 de catégorie National Institute of Justice Niveau III A, ou mieux, des lanceurs de grenades et autres missiles, mettant les navires de commerce sous la simple menace d'une attaque à la merci des pirates. Quelques inventions ont été faites afin de tenter de défendre les navires de commerce contre de telles attaques, y compris en combinant plusieurs moyens 15 différents pour repousser une attaque : tel que l'utilisation d'appareil sonores à faisceau concentré et directionnel et de puissants émetteurs de lumière pulsante ou de micro ondes. Ces équipements n'existent encore qu'en état de prototype et chez les militaires américains uniquement. De plus ils sont encombrant, fixes et probablement aussi onéreux que fragiles contre des tirs Ak47. 20 Ainsi, c'est l'utilisation des lances à incendie du bord qui sont le moyen de défense de choix, en une vaine tentative d'interdire l'accès à bord ; mais le plus souvent, l'acte de reddition sans aucune résistance est la plus commune réponse des équipages des navires de commerce, au-delà quelquefois, d'un inutile appel de détresse qui ne déclenche pas de réponse appropriée, en tout cas pas à temps. 25 Le fabricant du "Long Range Acoustic DeviceTM (LRAD), affirme dans son communiqué que son arme est un «faisceau acoustique directionnel à haute intensité destiné à la communication lointaine et à un avertissement qui ne peut être mésinterprété. Le LRAD augmente la sécnrieé çl nattière sieficative 4fr - 6 - par la distance de séparation entre les antagonistes ». La société produit un graphique des niveaux des décibels, qui, revendique-il peut affecter le comportement, mais elle ne fournit aucun détail sur la manière ou l'étendue dont il affecte le comportement d'assaillants.
Ce qui s'avère efficace pour le contrôle des foules n'a pas à être efficace contre une attaque de pirates, et plus encore, des pirates qui ont pu boucher leurs oreilles avec du coton ou d'autres types de bouchons. Enfin, le haut parleur LRAD lui-même doit fournir une bien bonne cible à 200 mètres, une distance où il transporte encore 105 à 110 décibels aux oreilles ouvertes, d'après son fabricant qui ne revendique pas que leur appareil pourrait prévenir une attaque de pirates. De puissant faisceaux lumineux en continu ou pulsés tels que le brevet Kabella : Méthode et système afin de repousser et combatte des pirates 02.09.2004, B63B 45/02 PCT/DE 2004/000323 Kabella, Klaus, par faisceaux lumineux pulsants peuvent aussi être utilisés afin de prévenir des attaques de pirates en mer, mais leur efficacité est bien limitée. Pourtant utilisés ensembles, les deux systèmes sont parvenus à empêcher une attaque de pirates sur un vaisseau de luxe en 2005, au large des côtes de la Somalie, et l'évènement a été diffusé par les média du monde, car il s'agissait d'une attaque sur un vaisseau de luxe. Autrement les attaques de pirates ne faisaient pas partie des nouvelles annoncées par les média, ce qui est en train de changer à grand vitesse à cause de d'attaques réussies depuis 2008, même si le dénouement final a parfois tourné au désavantage des pirates, les flottes occidentales ayant augmenté leur présence le long des côtes Somaliennes, mais pas des autres. L'attaque d'un vaisseau de luxe, probablement à cause de la couverture médiatique qu'il a suscité, a déclenché une réponse de la marine américaine. Les États-Unis ont envoyé quelques vaisseaux militaires patrouiller la zone pendant 3 0 16 85 9 - 7 - quelque temps : leurs navires ne se trouvaient pas bien loin, et n'étaient pas engagés en missions de combat ; mais cette attaque de pirates était la 22 ème au-delà de la côte est Africaine dans les six mois précédents, comme cela a été confirmé par le Bureau International Maritime, au Royaume Uni. 5 Il est suffisant de dire que même dans le cas d'un navire de luxe très bien défendu, si ces pirates avaient porté des casques de motocyclistes ou des chapeaux de disc jockeys, avaient mis du coton dans leurs oreilles, et avaient utilisé des lunettes de soudeurs, ou même des lunettes de soleil aux verres très sombres ; que les deux systèmes de défense, - son et lumière - auraient été 10 inutiles avant que les dits appareils n'aient été détruits par les tirs des pirates effectués à deux cent mètres de distance ; sans mentionner les casques anti son «high tech » vendus librement. De puissant rayons laser peuvent s'avérer d'utiles moyens de défense, mais le rayon laser n'est d'habitude pas visible à l'opérateur ou aux pirates qui 15 devraient être informés des dangers qu'ils encourent pour être dissuasifs. De plus, lorsque les pirates sont proches du navire, si l'opérateur laser veut continuer à les arroser de son faisceau sans avoir d'angle mort, son système a besoin d'être mobile et lui-même, comme son appareil, ont besoin d'être protégés des armes automatique, ce qui, là non plus, n'est pas le cas. Rappelons 20 pour mémoire que lors de l'attaque d'un vaisseau de luxe au large de la Somalie, l'opérateur du Long Range Acoustic Device a reçu une blessure, dite légère, par une des balles tirée par les pirates. L'autre affaire qui a, à juste titre, fait la presse mondiale, est le cas du yacht de luxe "le Ponant", au delà des côtes de Somalie, en Avril 2008. 25 L'attaque des pirates réussit, mais les commandos et la marine Française sont intervenus, et ont connu un magnifique succès, en utilisant des hélicoptères. Cependant, une telle action ne peut être assurée qu'une seule fois, car à partir de maintenant, non seulement les pirates vont apprendre comment ne pas se faire capturer pendant leur fuite avec les rançons, mais pour s'en assurer, ils augmenteront de manière significative les risques encourus par les otages, en en gardant probablement quelques uns durant leur fuite, ou en utilisant d'autres méthodes du même genre.
Le système « assiette radar » ondes courtes ADS, est une arme non létale. Le ADS, ou «assiette radar », projette un « rayon donnant une sensation de brulure » à la peau jusqu'à 500 mètres de distance. Les règles d'engagement pour la dite arme sont que quiconque continuerait de s'approcher après avoir été touché par les rayons à onde courte est supposé avoir de mauvaises intentions et peut être tué. « Il est estimé que les ondes courtes seront particulièrement efficaces contre les terroristes qui se cachent dans la foule de femmes et d'enfants », revendiquent ceux qui le testent. Une simple feuille d'aluminium, pour ne pas mentionner les feuilles de métal devrait fournir une protection adéquate aux pirates qui seraient bombardés par un rayon d'assiette radar fournissant une « sensation de brulure », et l'on ne doit pas s'attendre à ce que les pirates soient dans l'incapacité d'accroitre leurs facultés de défense et de survie. Le prix d'un tel équipement devrait être élevé lorsqu'il sera disponible, et s'il n'est pas mobile, un navire devrait posséder au moins deux unités. Enfin il devrait être bien vulnérable au tir des pirates.
Jusqu'à présent la législation sur le type d'armes utilisés pour la défense de navires civiles était assez lâche, mais cela est en train de changer, une législation internationale sera mise en place dans le futur, et ce d'autant plus rapidement que les bavures en mer s'accumulent, avec des résultats catastrophiques d'utilisation abusive et excessive de la force. Ces états de fait auront pour conséquence que l'utilisation de boucliers sera encore plus utile, et ce d'autant plus que le pirates, pour leur part, n'auront pas de limitation de calibre ou de moyens et continueront de s'armer de la manière la plus efficace possible. - 9 - Le brevet McClellan et al. délivré en 2007 est : « plus particulièrement la présente invention à trait à une arme de protection balistique utilisée sur des emplacements fixes de navires, de véhicules, de véhicule de support aérien et d'emplacement stationnaires (ou fixes) » .
Toutes revendications inclues, il ne s'agit pas, en l'espèce, de plus que ce qui existait comme protection pour les guetteurs des chars et autres véhicules militaires, ou des postes de guet fixes avant et pendant la seconde guerre mondiale, au-delà de la partie vitrée supérieure du bouclier, son léger angle montant protubérant (10 à 30°) et ses bords latéraux protecteurs et interchangeable en cas d'usure par utilisation. Comme il est démontré dans les paragraphes suivants, alors que l'appareil McClellan un très bon bouclier fixe au sol, ou monté sur un véhicule, il n'est pas efficace sur un navire à moins que l'équipage du dit navire accepte la stratégie qui consisterait à permettre aux pirates d'aborder le navire, puis de le défendre alors qu'ils sont déjà sur le pont. Installé sur un navire, ce bouclier sera bien plus efficace que pas de bouclier du tout, mais il ne prend pas en compte les tactiques spécifiques que les pirates utilisent pour attaquer et aborder un navire, donc de les prévenir, par exemple : 1/ Si un navire se fait attaquer par deux embarcations rapides séparées l'une de l'autre de quelques 90° ou plus en regard du bouclier McClelland monté contre le bastingage d'un navire, la partie supérieure du tireur sera systématiquement vulnérable aux tirs de l'un des vedettes pirates, et ce pendant toute la durée de l'engagement. La raison en est que, bien qu'il soit réalisable de fabriquer des verres pare balles courbes, si cela avait été le cas sur cet appareil, la dite armure supérieure en verre n'aurait pas la possibilité d'effectuer de rotation autour de l'axe vertical de l'arme, parce qu'elle couvre la partie inférieure de l'armure laquelle est fixe, ou le as échéant, il y aurait un espace dans le dit bouclier. - 10 - 2/De plus, le dit bouclier ne satisfait pas à l'impératif suivant afin d'être une plateforme anti pirate efficace : - les pirates se déplacent constamment et le font rapidement d'un bord du navire attaqué à l'autre, aussi il y a nécessité à plus d'un bouclier McClellan, et ; 3/ De plus, les navire étant particulièrement long et leurs coques étant en règle générale courbe et non pas linéaire, il devait y avoir plus d'un bouclier McClellan sur chaque bord du dit navire. Autrement il y aurait de longues parties de la coque possédant un angle mort par rapport à n'importe quel point fixe sur le bastingage, angle mort que les pirates utiliseraient immédiatement. 4/ Au cas où, lorsque les pirates sont parvenus à atteindre l'un des bords du navire qui possède un bouclier McClellan, et les pirates peuvent y parvenir facilement en fonçant depuis l'axe avant du bateau, le dit bouclier est à nouveau inefficace, puisque son angle montant est de 10° à 30°, et la partie blindée supérieure, en verre, n'a pas le moyen d'effectuer un rotation vers l'horizontal de plus d'une douzaine de degrés. De par ces faits, les pirates sont à même de monter à bord sans se faire tirer dessus. 5/ Ce manque de domination verticale oblige l'opérateur du bouclier à ouvrir le feu alors que les pirates éventuels sont encore au loin et sans être assuré, et encore moins être absolument certain de leurs intentions. Même au cas ou l'opérateur voit des armes à bord des embarcations rapides, il ne doit pas en conclure que son navire va être attaqué et ouvrir le feu, à moins d'accepter de prendre le risque d'être le premier à ouvrir le feu, ou autrement, de se faire attaquer alors que qu'il est trop tard pour son bouclier de repousser cette attaque. 6/ Il est aussi à noter que le bouclier McClellan ne possède pas d'armes non létales, armes qui sont bien efficaces pour repousser une tentative d'abordage. 7/ Et plus important, en ce qui concerne la piraterie en mer, le dit bouclier ne possède pas de moyen de se prolonger par-dessus le rail de sécurité d'un navire afin de dominer un équipage de pirates, (ou deux équipages), alors que certains d'entre eux tirent vers le haut pendant que d'autres se préparent à grimper à bord. 8/ Encore un autre inconvénient du dit brevet est le fait que pour changer d'arme pour des raisons tactiques ou mécaniques, l'arme et la partie supérieure, 5 transparente, de l'armure doivent être déposées simultanément, puisque c'est le canon de l'arme qui maintient la troisième partie de l'armure en place. Il est à souligner que la dite troisième partie est donnée comme résistante à des armes de guerre, soit que l'épaisseur du verre, si c'est de verre qu'il s'agit, soit être au moins égale à 51 millimètres. Ainsi les deux parties sont très lourdes, 10 probablement trop lourdes pour être déposées par un seul opérateur, et l'être très rapidement, surtout lorsque le dit opérateur est attaqué par des armes automatiques de pirates qui constatent que le feu adverse a cessé et que l'opérateur, comme le navire sont sans défense pendant un moment. Aussi notre conclusion est que le bouclier McClellan ne satisfait pas à la 15 défense d'un navire civil contre une attaque de pirates, ou des attaques concertées de pirates, et de plus peut s'avérer dangereux, car son opérateur sera tenté, pour sa propre sécurité, d'utiliser une force létale bien trop tôt. Autrement le raisonnement tactique est de laisser les pirates monter à bord des navires, et de les engager sur le pont. Mais alors, si deux équipes de pirates 20 montent à bord de deux côtés différents et en coordination, ils peuvent alors occuper une partie du pont, voire même pénétrer à l'intérieur du navire, et effectuer tous les dégâts ou les menaces/négociations qu'ils désirent. De plus, l'utilisation de tous les moyens cités précédemment contre des embarcations de pirates qui se sont déjà approchées de la coque d'un navire est 25 hautement problématique, puisque les armes du navire, quelles qu'elles soient, doivent être mobiles le long des coursives ou ponts, et avoir le moyen de se prolonger au delà de la coque du dit navire tout en continuant de viser les embarcations des pirates lors des mouvements permanents de ces deniers, alors -12- que ces armes, ou tout au moins leur opérateur doit impérativement être protégé des tirs automatiques des pirates pendant tout le temps et de toutes les directions. La Fédération Asiatique des Associations de Propriétaires de Navires a mis en place une base de données afin de fournir des informations à jour sur les 5 localisations, le type des attaques et le résultat. Le système Information Sharing Centre, fait partie du pacte de 14 nations afin de combattre les pirates, selon le Secrétaire Permanent du ministère des Transports de Singapore. Le rapport annuel du Bureau Maritime International depuis 2006 note que depuis Juillet 2004, les vaisseaux de 500 tonneaux ou plus doivent avoir un 10 système d'alerte à bord, comprenant un système de sécurité qui inclue « un appareil de localisation du navire presqu'en temps réel ». L'échange d'information est une action positive, mais n'est pas un plan défensif d'action. Ainsi les aspects négatifs des deux points précédents sont que les équipages des navires pris d'assaut par surprise, comme c'est le cas la nuit, 15 peuvent ne pas avoir le temps d'envoyer un message de détresse, alors que certains d'entre eux sont déjà aux mains des preneurs d'otages, ou à quelques secondes de le devenir ; et personne chez l'association des Propriétaires de Navires ne leur garantit que de l'assistance se mettra en route. Et ou si une assistance maritime ou aérienne devenait disponible dans les 20 prochaines années, cela servirait à dissuader certains pirates, principalement les pirates amateurs, car les chevronnés, eux, sauront prendre avantage d'une situation de prise d'otage de longue durée: de ce fait, le risque pour l'équipage sera accru, les coûts pour le propriétaire du bateau grimpera en flèche, car le bateau piraté fournira une plateforme de négociation bien confortable pour les 25 pirates, qui, pire encore, se retrouveront enfermés dans une situation de « crise sans issue », encore plus dangereuse pour les otages. Alors que jusqu'à présent, les arrangements discrets effectués souvent à bas prix donnaient satisfaction, dorénavant, ils seront bien plus difficile à - 13 - effectuer, et ce pour le meilleur résultat des trois parties concernés : les pirates, les propriétaires des navires ou leurs assurances, et l'équipage lui-même ; pendant que la police patrouillant tout autour, essayant de pénétrer dans l'équation ou de la résoudre de manière satisfaisante, fait courir à l'équipage pris en otage des risques plus grands encore. Ainsi le système "Information Sharing Centre, partie du pacte des 14 nations pour combattre les pirates..." risque de démontrer qu'il est plus dangereux que la zone de non droit qui existe jusqu'à présent. Finalement, c'est la conclusion de l'auteur, que jusqu'à présent dans notre 10 recherché sus citée, aucun système ne fournit la sécurité nécessaire à une navigation dans les zones maritimes qui peuvent avoir des embarcations de pirates bien déguisés en bateaux de pêche par exemple. L'autre solution de l'état actuel de l'art propose des sociétés de services qui ont ouvert boutique avec mission de protéger militairement un navire 15 transitant par le détroit de Malacca en l'escortant tout le long. Le prix du service tourne autour des cent mille Dollars US par passage, pour la seule traversée du dit détroit. La protection des équipes paramilitaires des dites sociétés consiste en des vestes de kevlar ou des plaques de céramique et de métal afin de protéger les parties vitales, ainsi que d'un casque, lequel protège seulement des éclats. 20 Comme le détroit de Malacca n'est pas la seule zone infestée de pirates, ce type de protection n'est pas de toute épreuve, de plus ses agents risquent d'être victimes du feu des pirates, surtout s'ils ont à faire face à plusieurs embarcations de pirates. Enfin au-delà de la zone de ce détroit, d'autres zones sont tout aussi dangereuses, telles que : les pourtours des iles Andaman, le golf 25 du Bengale, le golf de Siam, les mers à l'ouest et au sud des Philippines, les zones autour des Célèbes, des Moluques et de l'île de Timor ; et bien plus à l'ouest, la mer de Muscat, d'Oman, du Yémen, et la mer Rouge ; les côtes est comme les côtes ouest de l'Afrique : de la Somalie au Mozambique, et du -14- Nigeria au Cap Vert ont-elles aussi leurs pirates embusqués, le plus souvent déguisés en paisibles pêcheurs, et ils commencent à opérer bien loin de leurs bases, ce qui rend encore plus difficile leur capture, car il n'est jamais évident d'où ils proviennent.
Et quand les négociations aboutissent entre les propriétaires des navires et les représentants des pirates, il se chuchote dans le milieu professionnel qu'il y a parfois une clause ajoutée à l'accord : les payeurs ne doivent pas divulguer les détails de la rançon versée, ou la localisation des receveurs aux autorités maritimes.
Des informations provenant de sources maritimes affirment que des propriétaires de navires acceptant de payer un « prix de protection » aux pirates ou groupes de pirates opérant dans le détroit de Malacca à un prix négocié et accepté par les deux parties. Une telle solution ne peut-être que temporaire, car : A/ Ce paiement n'assure pas la protection sur les 7 mers, mais seulement pour un endroit donné ; B/ Il n'y a aucune garantie que tous les pirates, ou les équipes de pirates soient au courant de l'arrangement et le respecteront, surtout s'ils n'ont pas l'assurance qu'ils recevront leur part de la rançon ; C/ Il n'y a aucune garantie que le "prix d'un passage libre" ne sera pas sujet à "l'inflation du chantage", et le rapport de force. Aussi, il parait évident que la seule solution sûre est de posséder à bord des moyens efficaces de se défendre de tels risques d'attaque et des membres d'équipages entraînés à les utiliser.
Cependant ceux qui jusqu'à présent ont la charge de défendre un navire de commerce contre une attaque doivent exposer au moins une partie de leur corps, leur tête et leurs membres à de nombreuses sources de projectiles tirés de - 15 - nombreuses armes automatiques, et parfois de différents azimuts, car les pirates ont appris à opérer en meute. Rapidement, si ce n'est pas déjà le cas, les embarcations rapides des pirates ou leurs bateaux de pêche s'équiperont de quelque bouclier afin de protéger leurs tireurs d'un feu défensif des navires, et pourront ainsi approcher de la coque des dits navires, ce qui correspond à une nécessité tactique pour eux. A ce state, si le personnel du navire civil veut continuer de se défendre, le danger est grandement accru. Lorsque les navires civiles sont ancrés dans une baie, souvent pendant des heures, voire des jours entiers, il n'existe aucun moyen d'empêcher des bateaux de pêche de la zone de passer tout près des dits navires civiles, ou même de s'arrêter tout près d'eux. Cela raccourcit le temps de mise en alerte de l'équipage de sécurité et limite les répliques que les agents de sécurité du navire peuvent effectuer.
Aussi il existe une nécessité pour les navires marchands ou pour des bateaux de pêche d'avoir un faisceau efficace de défenses, lorsqu'il existe un risque de rencontrer des pirates, et ce quelle que soit la distance qui les sépare; et les armes à feu habituelles, de même que les lances d'incendie ne sont pas assez efficaces, car les défenseurs du navires ont besoin d'une protection sur tout leurs corps, étant donné que la plupart des navires n'on pas de bastingage plein, mais seulement une ou deux barres horizontales, exposant ainsi l'ensemble du corps des défenseurs au feu de l'ennemi. Les aspects tactiques et de sécurité concernant les pétroliers et les navires transportant des produits chimiques qui seraient confrontés au risque des 25 grenades propulsées ou lance roquettes pose d'autres types de problèmes que nous examinerons plus loin. Ainsi l'état actuel de l'art ayant montré ses limitations à résoudre le prpWrne, et çomme le dit problème n'est pas près de disparaître : - 16 - Il est de ce fait l'objet de la présente invention de fournir un bouclier mobile et versatile, étant une plateforme défensive-offensive afin de protéger un membre d'équipage et son navire par une pluralité d'armes létales, ou infligeant des brulures, ou incapacitantes, qui, ensemble ou séparément fournissent des solutions efficaces afin de dissuader les attaques de pirates, ou d'interdire aux attaquants de prendre le navire d'assaut par les moyens fournis par l'une ou m'autre partie de l'invention. De plus, le présent bouclier est conçu afin d'être opérationnel sur tout navire, sur toute route maritime, tout le temps, quelle que soit la météorologie du moment ou à venir, de même que sur les stations de forage en mer, ou d'autres navires de recherche ; y compris contre une attaque simultanée et coordonnée d'embarcations de pirates utilisant plusieurs armes automatiques telles que des AK47, des M16, et d'autre classes d'armes National Institute of Justice Niveau III A, de même que les lance grenades et grenades propulsées; ou, pour le moins, d'interdire depuis une plateforme mobile sécurisée, l'approche des embarcations de pirates à des distances qui leur permettraient d'utiliser des armes de percement d'armure ; et, au cas ou les navires civiles n'ont pas, ou n'obtiennent pas le droit de posséder ou d'utiliser des armes à feu le long de telles ou telles côtes, au moins de disposer de moyens empêchant les pirates de prendre d'assaut le dit navire depuis une position sécurisée disposant d'armes non létales conçues, elles aussi à cet effet par la présente invention. Le problème à résoudre est insuffisant et insatisfaisant en l'état actuel de l'art, comme nous l'avons expliqué dans les pages précédentes, les solutions classiques ne sont pas sûres, ni suffisamment opérationnelles contre des pirates 25 armés et décidés et agissant par surprise, parfois au mépris de la mort. Alors qu'il est plutôt facile pour un navire de déterminer si une menace de piraterie est en cours lorsque le dit navire est en haute mer, surtout si la dite menace est constituée par plus d'une vedette tentant une route d'interception ; il -17- n'en est pas de même lorsque le navire navigue dans des détroits, des zones de pêche ou des eaux territoriales ; ou bien s'est ancré dans une baie, la nuit, en attendant la visite des douaniers ou l'accès au chargement/déchargement, ou si c'est une station de forage en mer qui est la cible d'une attaque de pirates.
Pour ces raisons, l'idée de fournir au navire marchand des stations d'armes fixes, sur un point élevé du navire par exemple n'est pas valide, car il subsisterait de nombreux angles morts, et, même si une pluralité d'armes était stratégiquement positionnée, des angles morts subsisteraient. De plus de telles stations d'armes seraient éminemment visibles et pourraient constituer un problème de légalité avec les autorités des pays le long desquels le navire vogue, car de nombreux pays interdisent la possession d'armes à feu à bord de navires marchands, ou des armes qui ne seraient pas enfermés dans une chambre forte lorsque le navire navigue dans leurs eaux territoriales. Les armes, enfin, requièrent aussi du personnel entraîné à les utiliser. Lorsqu'un navire navigue parmi d'autres tout autour, comme c'est le cas dans un détroit, des armes à station fixe ne peuvent procurer une protection efficace, car il ne faut que quelques secondes à une embarcation rapide de pirates pour être au contact de la coque du dit navire, et, à ce moment là, tout tir défensif, ou la menace d'ouvrir le feu, doit être fait avec un angle quasiment vertical, ou du moins parallèlement à la coque du navire, ce qui obligatoirement soumet le défenseur à un danger de mort immédiate, car il est dans l'obligation d'exposer son corps ; et tout aussi paralysant, a l'obligation d'attendre d'avoir lui-même été la cible de tirs avant de commencer à se défendre.
De plus en plus d'armateurs utilisent des équipages armés afin de défendre leurs biens. Or ces hommes ne sont pas protégés du feu des pirates, aussi ils ont tendances à se méfier de toute embarcation avant que le risque pour eux-mêmes ne soit trop grand. - 18 - Ce risque encouru par l'équipage de défense a déjà fait d'innocentes victimes : ainsi deux pêcheurs Indiens se sont fait tuer le 15 Février 2012 par le personnel de défense d'un pétrolier, le Enrica Lensie. Les hommes armés à bord n'ont pas osé attendre suffisamment longtemps, ou s'assurer que les marins sur l'embarcation n'étaient effectivement pas des pirates avant d'utiliser leurs armes à feu. Sept pistolets et deux mitraillettes légères furent trouvés à bord. Le navire a été bloqué et les défenseurs arrêtés. De plus la fédération des pêcheurs Indiens se plaint que les pêcheurs ont à présent peur de s'aventurer en haute mer, et son président T. Peters affirme que le cas n'est pas isolé.
Le fait que le personnel de défense d'un navire doive offrir ses parties vitales sans protection au feu des pirates avant d'entreprendre une action défensive réelle fait que la décision de se rendre est le meilleur des choix. Aussi, et dans n'importe quelle situation ou une vedette à l'allure innocente, ou bien plusieurs d'entre elles sont parvenues à s'approcher de la coque du navire civile, les pirates qui sont en dessous ont la haute main sur les évènements à venir. Le problème est plus complexe lorsque le navire transporte des matières inflammables ou des produits chimiques, et que les pirates possèdent des armes capables de percer sa coque, risquant ainsi de mettre le feu au navire s'ils s'en servent. Cependant, si c'était le cas, et si le navire prenait feu, les pirates risqueraient d'être pris dans les explosions s'ils se trouvaient trop à proximité, et ne seraient point récompensés, puisqu'ils ne peuvent risquer de monter à bord d'un navire en feu ou sur le point d'exploser, alors que l'attaque attirera rapidement beaucoup d'attention et une sérieuse réaction des autorités les plus proches, pour une fois.
Ainsi les attaques des pirates contre des navires transportant des produits dangereux ne sont efficaces que tant qu'ils menacent de détruire le navire, et non pas lorsqu'ils commencent à le faire ; à moins qu'il ne s'agisse de terroristes, -19- dans quel cas l'équipage ferait mieux de tenter de se défendre car quelle que soit l'issue, leur sort sera celui du navire. A noter que cet aspect du problème est rendu encore plus complexe par le fait que le capitaine et l'équipage transportant des matières inflammables ou dangereuses ne peuvent pas savoir à l'avance si les pirates ont l'intention de voler leurs biens personnels, prendre des otages, ou d'acquérir avec facilité une arme terroriste redoutable ; et une négociation sur de tels sujets entre l'équipage et les pirates n'a pas de raison d'être car, il ne peut y avoir de « garantie de seule piraterie » valide de la part des dits pirates.
Pour ces raisons, les stratégies défensives et les tactiques à adopter dépendent d'abord des zones concernées: haute mer, ou détroits étriqués avec présence proche de force de police compétente et désireuse d'agir, du type de cargo que les navires transportent, du degré de risque que le capitaine et l'équipage sont prêts à affronter, dangers qui dépendent de la détermination des pirates et du type de défense dont le navire dispose. Un capitaine de navire en haute mer dont le navire transporte des matériaux dangereux ou inflammables ou des produits chimiques peut présumer qu'il doit interdire à toute embarcation légère l'approche de non navire en deçà de la portée d'une grenade propulsée par fusil, et utiliser des fusées éclairantes, pistolets de signalisation, signaux de fumée et des projecteurs avant d'utiliser des projectiles d'armes à feu suffisamment efficaces afin de démontrer qu'il a la ferme intention d'interdire l'entrée dans son périmètre de sécurité à des armes ayant capacité à percer son blindage ou qui pourraient constituer un danger pour son navire.
En ne le faisant pas, ou si la puissance de feu n'est pas assez efficace et que les embarcations des pirates sont déjà autour du navire, en train de tirer sur toute tête ou membre qu'ils sont à même d'apercevoir, il n'y a pas de solution efficace que le capitaine puisse mettre en oeuvre, à part se rendre aux pirates et - 20 - espérer que ses ravisseurs ne sont pas des terroristes, et qu'après les pillages, la violence, et les négociations sous contrainte, les payements de rançon(s) finiront par un fin tolérable et rapide. Mais l'espoir n'est pas un état acceptable pour un capitaine. Il doit être auparavant à même de prendre la meilleure décision, celle sur laquelle la vie de tout son équipage dépend, et peut être aussi la vie de beaucoup d'autres personnes, si les attaquants se trouvent être des terroristes à la recherche d'une source d'énergie potentielle. Aussi, il apparaît à l'auteur de la présente publication qu'afin qu'un navire soit en état d'adopter et de maintenir une stratégie défensive efficace, et une tactique qui vainc celle des pirates, l'invention ici présentée retournerait l'équation stratégique : car un navire qui possède un ou deux appareils objets de l'invention est à même de repousser une attaque qui se produit à n'importe quelle distance, de jour comme de nuit, y compris par plusieurs embarcations de pirates dont les tactiques seraient bien coordonnées. Cependant il doit être énoncé ici que la présente invention ne devrait en aucun cas fournir à son opérateur la liberté d'infliger des dégâts, voire des dégâts mortels à des embarcations de passage tant qu'il reste le moindre doute d'erreur d'identification. Ainsi un navire civile ne peut faire usage de sommations avec une arme à feu sans avoir été attaqué en premier, à moins de se trouver en haute mer, et après avoir signalé ses intentions par une multiplicité de fusées éclairantes, de fumées, d'explosions sonores, des tirs à blanc et par l'arrosage à distance de ses armes liquides sous pression, ces dernières partie de 1 ' invention.
En règle générale, la plus importante information de nature tactique que le capitaine du navire veut et doit obtenir aussitôt que possible est de savoir si ses éventuels agresseurs possèdent des armes qui risquent de mettre son navire en danger, tels que des grenades propulsées par fusil qui peuvent être utilisés contre - 21 - un navire transportant des produits inflammables, car si ce n'est pas le cas, une saine évaluation de la situation alliée à l'utilisation normale de la présente invention met son navire hors de portée des intentions des pirates quelles que soient leurs intentions, leurs armes et leur nombre.
Cette information sera d'abord obtenue par une utilisation habile de puissantes jumelles optiques, de puissants projecteurs de recherche, ou d'autres types d'équipements de vision nocturne, car la plupart des attaques ont lieu de nuit. Tant que les embarcations des pirates ne possèdent pas la capacité de couler ou de mettre le navire en panne, ou de déclencher des feux importants à bord du dit navire, ou dans ses marchandises, ou de percer sa coque d'une manière qui constitue un risque pour le navire; la multiplicité des réponses potentielles que la présente invention confère à ses utilisateurs sont accablantes, certains pourraient même dire un avantage disproportionné opposé à des pirates qui se trouvent dans une position stratégique d'infériorité, et devraient encore pendant un certain temps, pour bon nombre d'entre eux, ignorer les risques réels auxquels ils seront confrontés, tels que : 1/ La nature des armes contre lesquels ils vont avoir à faire face, la puissance de ces armes, leur distance efficace, leur morbidité, et ce plus encore 20 si la tentative d'attaque des dits pirates a lieu de nuit. 2/ Les pirates sont habituellement dans une position physique instable sur leurs petites embarcations rapides et ballottées par la houle, ce qui rend leur tirs imprécis, alors que le navire et l'invention sont stables et la poursuite de cibles est régulière et sans à coups. 25 3/Les pirates ont d'habitude leurs corps exposés, alors que l'invention fournit une protection à son opérateur. 4/ Les pirates sont bas sur l'eau, alors que leur proie est bien plus haute, les dominant physiquement au fur et à mesure qu'ils s'approchent. De plus, il 3 0 16 85 9 - 22 - n'est de mouvement, d'action ou de stratégie que les pirates pourraient entreprendre et qui ne peut être vue et correctement interprétée en temps réel par les opérateur des défenses du navire et son capitaine, alors qu'il n'en est pas de même pour les pirates. 5 5/ Le fait que si les pirates tentent quand même de gagner la bataille, il leur faudra réussir à grimper à bord. Une manoeuvre qui ne peut aboutir sans avoir au préalable mis la présente invention hors d'état de fonctionner, ou du moins son dernier opérateur, ce qui ne peut être obtenu que par des moyens militaires spéciaux, un courage sans faille et un inacceptable niveau de risque 10 pour quiconque espère y survivre. Note: les paragraphes précédents sur les aspects tactiques d'utilisation de l'invention ne constituent pas une description complète des stratégies de défense, des tactiques, méthodes et mesures de sécurité, ainsi que des règles d'engagement qui doivent être adoptées lors des différentes situations qu'un 15 navire est à même de rencontrer. Dans la présente publication les définitions et expressions suivantes signifient : - Bouclier en forme de «V»: est un bouclier en métal blindé comprenant au moins trois parties avec chacune des parties étant pliée ou soudée en son centre longitudinal, de sorte qu'ensembles, elles entourent complètement le corps humain horizontalement sur au moins 180°, tout en laissant à l'opérateur l'entière liberté de ses mouvements à l'intérieur du dit bouclier afin de le piloter et de le contrôler pendant qu'il utilise n'importe laquelle de ses armes. - Bouclier individuel : un bouclier qui protège un seul opérateur. - Ligne centrale : la ligne centrale d'un bouclier est la ligne qui forme le pli de la plaque blindée en deux parties symétriques jointes. Afin de protéger efficacement un navire ou une plateforme de forage en mer contre des attaques de pirates dans n'importe quelle configuration de 3 0 16 85 9 - 23 - combat naval, la présente invention fournit un bouclier mobile qui est constitué en pratique de deux manières différentes mais dont la différence est relativement mineure. Ainsi dans l'un des modes de réalisation préférée, la présente invention 5 est un bouclier mobile en métal blindé en forme de «V». Il comprend trois plaques pliées en «V», assemblées ou soudées ensemble afin de fournir une protection de face, et latérale, et du dessus, ainsi que des moyens de rotation simultanée des dites plaques autour de l'axe vertical commun aux trois, avec le dit axe placé près du bord latéral du sol métallique de l'appareil, avec le dit sol 10 servant d'assise aux annexes des systèmes d'arme et à leurs moyens de stockage, ces derniers agissant en tant que contrepoids, et enfin le dit sol comprenant les moyens automoteurs, de préférence mû par la force électrique. Le bouclier en forme de «V» est le plus habituellement constitué de deux plaques principales de métal, comprenant chacune, un pli central, ou une 15 soudure en un angle de 90° ou un angle proche de 90°, et d'une troisième plaque de couverture qui sert de toit ou d'un bouclier frontal, selon la configuration tactique opérationnelle du moment. Les plaques du bouclier sont le plus souvent constituées d'Acier Roulé Homogène, ou des alliages tels que le Ti-6A1-4V ELI, ou mieux. 20 La plaque inférieure du bouclier en "V" est verticale. Cependant dans quelques rares cas, elle peut aussi être orientée vers l'extérieur de l'appareil, afin d'être parallèle au rail de sécurité d'un navire, lorsque le dit rail comprend un angle orienté vers l'extérieur de la coque. La plaque centrale en forme de "V", dans l'un des modes de réalisation 25 préférée, est séparée de la plaque inferieure en forme de "V", et comprends des moyens de rotation vers l'extérieur, l'autorisant jusqu'à 90° de rotation autour du plan horizontal. Cette liberté de manoeuvre permet à la plaque centrale du 3 0 16 85 9 - 24 - bouclier en forme de « V » d'être positionnée à l'horizontale, ou d'adopter n'importe quel angle entre la position verticale et horizontale. En un autre mode de réalisation préférée, et pour des raisons d'économie financière de fabrication, ou par manque d'espace latéral sur le pont d'un navire, 5 les plaque blindée en forme de "V" peuvent être soudées afin de former un angle intérieur d'au moins 90°, et d'au plus de 120°. Le but des deux modes de réalisation : deux plaques dont la basse est séparée de la centrale, et cette dernière comprenant des moyens de rotation vers l'extérieur ; ou la plaque basse et la plaque centrale étant soudées l'une à l'autre 10 avec un angle préférentiel de 90° ; et dans les deux modes de réalisation, d'une troisième plaque blindée soudée à la plaque centrale, afin de servir soit de couverture soit de protection frontale, constituent un partie essentielle de la présente invention, car ils procurent la capacité à la présente invention de protéger son opérateur tout en fonctionnant comme une plateforme d'armes 15 mobile au-delà du rail de sécurité d'un navire, en fournissant ainsi à son opérateur une position verticale dominante et innovante en tactique défensive comme offensive, et ce à plus d'un titre. La mobilité, le moyen de rotation du bouclier et sa capacité à contrôler et à dominer verticalement des embarcations de pirates déjà au contact de la coque 20 du navire, et/ou de rendre visibles aux dits pirates une pluralité de capacités de défense avant que ces derniers n'atteignent la coque du navire, ou même la zone de danger du rayon d'action d'un propulseur de grenades, fournit à la présente invention des avantages tactiques uniques, car chacune des armes de la dite invention, même utilisée individuellement, devrait suffire à faire abandonner 25 leur plan aux pirates, au plus tard lorsqu'ils voient l'invention, ou la sentent, ou se retrouvent aspergés par l'une des ses armes liquides. Afin d'avoir une complète protection horizontale dans toutes les configurations du bouclier, ce dernier possède la troisième plaque blindée, ce - 25 - qui est essentiel en tant que protection horizontale lorsque la plaque centrale est en position horizontale, ou dans une configuration où elle aurait été inclinée vers l'horizontal. Dans un mode de réalisation préférée de l'invention, la plaque du bas et la 5 plaque centrale du bouclier sont fixées à un cylindre de métal d'environs 10 centimètres de diamètre lequel est soudé perpendiculairement au sol de l'appareil et renforcé à ce dernier par des jambes de force ou par un cône. Le cylindre vertical est positionné sur l'un des centre latéraux de l'appareil et à environs 10 centimètres du bord d'un des côtés longitudinaux de 10 l'appareil. En ce qui concerne le mode de réalisation du bouclier qui comprends les moyens de rotation autour de l'axe horizontal, le cylindre vertical comprend des moyens télescopiques, afin de pouvoir s'ajuster à la taille de l'opérateur, autant que pour permettre à la plaque centrale de passer un dessus le rail de sécurité du 15 navire, afin de permettre à l'appareil de fonctionner sur presque tout le périmètre du navire. Dépassent de la barre télescopique, deux cylindres de métal en position verticale enserrent de part et d'autre un troisième disque de métal, d'un diamètre supérieur, lequel continue verticalement au dessus de la barre télescopique et 20 comprend un système de verrouillage. Le dit troisième disque est soudé à une plaque rectangulaire laquelle est soudée à une solide fourche qui comprend un axe central sur lequel un rail de guidage parallélépipédique est fixé et dans lequel coulisse une barre parallélépipédique commandée par un système de pinions qui permet à ce dernier un mouvement de translation. 25 La dite barre de translation est solidement soudée ou vissée sur ses deux extrémités à la plaque blindée centrale. Dans un mode d'exécution préférée, le sol est en métal et de forme rectangulaire, mais un sol carré ou même circulaire ne constituerait pas une 3 0 16 85 9 - 26 - nouvelle invention, car la forme et la taille du sol de l'appareil dépendra la plus souvent de l'espace de manoeuvre disponible sur le pont du navire. La partie du sol de l'appareil opposé au bouclier dans l'axe longitudinal comprend la plupart des équipements lourds nécessaires au fonctionnement de 5 l'invention, et procure en plus, un centre de gravité et un centre longitudinal de masse à l'appareil sous toutes les configurations d'utilisation, telles que l'addition de forces suivantes : une extension maximale de la plaque blindée centrale alors qu'elle est utilisée par un ou même deux opérateurs lourds et armés, et ; le navire gîtant sous une manoeuvre tournante, et ; des vecteurs 10 latéraux dus aux accélérations dudit navire, et ; l'effet conjugué du vent et des vagues, et ; toutes les réserves en munitions et en projectiles liquides ayant été épuisés. Dans le mode d'exécution préféré, et lorsque l'espace sur le pont est suffisant, la largeur de l'appareil est d'environ 1.3 mètres et sa longueur 15 d'environs 2.0 mètres. Cependant des appareils plus petits sont aussi une solution pratique, y compris ayant une largeur de moins de 80 centimètres et une longueur de moins de 150 centimètres, surtout dans une configuration de construction dans laquelle les plaques blindées sont soudées entre elles, et l'appareil comprend des 20 chenilles afin de pouvoir grimper des escaliers et ainsi avoir accès à des parties de pont qui autrement lui seraient inaccessibles ; de même que des boucliers plus grands, conçus pour deux opérateurs, ou conçus pour fournir un espace pour de nouvelles sorte d'armes plus puissantes et encombrantes telles que des lasers. Certains boucliers pouvant, dans l'axe vertical, être partiellement ou 25 totalement cylindriques ou ovoïdes ou triangulaires, ou comprendre encore plus de plaques, y compris des plaques blindées dont certaines possèdent une pente, sans qu'aucun de ces modes ne constitue une nouvelle invention. 3 0 16 85 9 - 27 - Des boucliers plus petits, plus simples et moins cher à fabriquer, comprenant des roues et un blindage en forme de "V" et mus par la force humaine seule, et dont seules les roues arrières sont pivotantes, destinés à l'utilisation sur des navires de petites taille tels que des bateaux de pêche ou des yachts font aussi partie de la présente invention. Dans un autre mode de réalisation, la rotation du bouclier autour de son axe vertical pourrait être assurée par la base de la plaque blindée inferieure, laquelle tournerait sur une butée à bille fixée sur le sol de l'appareil. Néanmoins une telle exécution aurait la nécessité d'avoir besoin de plus d'entretien et de nettoyage afin de rester propre et libre des petits objets qui pourraient empêcher sa rotation, telles que de petites douilles. Une telle variation du mode de rotation axiale verticale ne constituerait pas une nouvelle invention et ne serait pas plus sécurisée, une fois que le bouclier est soumis à des coups dus aux manipulations ou aux impactes du feu 15 des pirates. La troisième plaque blindée dépasse latéralement des bords de la seconde plaque blindée d'une douzaine de centimètres environs afin de fournir une protection lorsque la plaque centrale est en position horizontale. La dite troisième plaque comprend une fenêtre centrale et deux fenêtres latérales, toutes 20 blindées au tir des armes automatiques, de même que des meurtrières au centre longitudinal du bouclier comme sur ses côtés, et au moins un projecteur mobile. Chaque partie latérale de la plaque centrale du bouclier en forme de « V » comprend au moins une fenêtre blindée, qui, de même que toutes les optiques du bouclier, possède la capacité à résister à des impactes de National Institute of 25 justice, niveau III A au moins, tirés à bout portant et percutant à angle droit. Dans un mode d'exécution préférée pour le bouclier en forme de "V", les plaques blindées latérales basses et centrales s'étendent en forme de « V », d'au moins 70 centimètres, avec 80 à 90 centimètres étant le choix de largeur 3 0 16 85 9 - 28 - optimale de chacune des ailes du dit « V », lorsque l'espace du pont du navire ne constitue pas un problème. La troisième plaque comprend des extensions latérales de 90 à 105 centimètres. Dans un mode supplémentaire de réalisation à la présente invention, 5 l'appareil comprend des réservoirs et des tuyaux capables de contenir des liquides sous de très hautes pressions et des températures allant jusqu'à 250° C au moins. Ces tuyaux sont fixés sur la face interne de la plaque blindée centrale, près de la ligne centrale intérieure en « V », et courent le long de cette ligne vers la partie arrière de la dite plaque blindée centrale. 10 Les dits tuyaux comprennent les vannes appropriées et de courts canons en métal, afin de diriger leurs jets de haute pressions comme un avertissement préalable donné aux agresseurs potentiels pas trop éloignés, ou comme des armes capables d'infliger des blessures physiques ou psychologiques, ou les deux, ou de gêner les mouvements des pirates dans leurs embarcations ou sur des échelles de grimpée. A cet effet, les dits canons de métal sont insérés, chacun, dans une sphère métallique comprenant capacité d'être tenue en place par une ceinture partiellement sphérique tout en autorisant la mobilité à ladite sphère. La ceinture sphérique est fixée à la plaque blindée autour de sa meurtrière.
Dans un autre mode de réalisation préférée, les tubes flexibles sont terminés, chacun, par un pistolet vanne qui comprend sa propre fixation le long de la paroi interne de la plaque blindée centrale. D'autre ouvertures latérales sur la plaque blindée centrale ou la troisième plaque comprennent des équipements tels que des puissants projecteurs, des 25 rayons laser et un haut parleur. Le sol de l'invention est métallique, rectangulaire et comprend quatre roues dépassant quelque peu du cadre et comprenant un système de freinage. - 29 - Dans encore un autre mode de réalisation préférée, le côté longitudinal de l'appareil qui comprend le bouclier en forme de « V » possède des axes de roues plus élevés d'un côté que de l'autre, afin de compenser la pente naturelle du pont de navires ; sachant que quel que soit le bord du navire sur lequel le bouclier se trouve, le dit bouclier est aussi proche que possible du rail de sécurité du navire lors d'une action. Ainsi, non seulement la partie essentielle du bouclier domine verticalement, mais en plus la vue du bouclier depuis le large produit un effet dissuasif sur des assaillants potentiels, ce qui constitue aussi un avantage positif de sa valeur défensive.
Dans un autre mode de réalisation de la configuration des quatre roues, chaque paire de roues dans l'axe longitudinal peut comprendre un système hydraulique, électrique ou manuel d'élévation afin de permettre à chaque côté longitudinal du bouclier d'être élevé ou rabaissé selon la configuration du rail de sécurité du navire, ou la pente de son pont.
Dans le mode de réalisation préférée, l'appareil de la présente invention comprend des moyens de locomotion actionnés par un moteur ou des moteurs électriques mus par batteries, avec les batteries ou accumulateurs électriques principaux positionnés sur le côté opposé au bouclier, afin d'agir aussi en tant que contrepoids.
Le périmètre extérieur de l'appareil, en dehors des espaces où le bouclier a la capacité de maintenir sa pleine liberté de rotation autour de son axe vertical, peut comprendre un mur en acier d'à peu près un mètre de haut, afin de protéger l'opérateur, les magasins de munitions, les compresseurs électrique, les batteries, les caisses de fusées éclairantes et fumigènes, de grenades et autres shrapnels qui peuvent avoir été lancés sur le pont du navire par en dessous, si les pirates en ont eu le temps. La partie longitudinale de l'appareil qui est à l'opposé du bouclier comprend les caissons de stockages pour tous les containers d'armes, solides ou - 30 - liquides les compresseurs, les batteries électriques en utilisation et celles d'appoint, un générateur électrique, et les divers objets nécessaires au fonctionnement efficace, allant des réserves d'eau potable à un puissant télescope de nuit, ou des jumelles, un abri au soleil, une chaise amovible et une prise électrique à brancher sur la fourniture électrique du navire afin d'ajouter de la puissance électrique et de recharger les batteries. Afin de pratiquer une utilisation intensive de l'invention dans une zone dangereuse suivie de longs voyages maritimes dépourvus de risque de mauvaises rencontres, l'appareil peut être transbordé par n'importe laquelle des grues du navire et descendu sur une petite embarcation pourvue d'une plateforme qui le transportera à un autre navire pour un voyage retour à travers les eaux dangereuses, y compris avec le personnel opérant l'appareil et leurs armes, s'il s'agit de professionnels de la sécurité et non pas de membres d' équipages.
Afin de pouvoir soulever l'appareil, autant que pour l'amarrer au pont du navire lors d'épisodes de mauvais temps, le sol de l'appareil comprend quatre oeilletons, un à chacune de ses extrémités. Le bouclier peut tout aussi bien être utilisé par des bateaux d'escorte qui patrouillent les eaux dangereuses et protègent les navires marchands, puisque le bouclier de la présente invention fournit une protection versatile et des moyens variés de prévention d'attaque, sans systématiquement avoir à recourir à l'obligation d'utiliser des armes meurtrières. Dans un autre mode de réalisation qui est moins onéreux à fabriquer, cependant pas aussi technologique ou versatile, mais tactiquement tout aussi 25 efficace, un bouclier en forme de « V » est fourni incorporant les avantages suivants : 1/ Plutôt que d'avoir une plaque blindée inferieure et une plaque blindée centrale séparées et coulissante, la partie supérieure de la plaque blindée 3 0 16 85 9 - 31 - inférieure et la partie interne de la plaque blindée centrale sont soudées entre elles avec un angle de 90°, pouvant même aller jusqu'à 120°, cet angle dépendant en partie de la pente du pont de navires auxquels le dit bouclier est destiné. Dans une telle configuration, la dite plaque inférieure du bouclier est, 5 elle aussi, verticale, et ne devrait pas mesurer moins de 110 centimètres de hauteur depuis le pont du navire, mais être toujours plus haute que le rail de sécurité du navire à laquelle elle est destinée. 2/ La plaque blindée centrale horizontale, ou un peu surélevée au dessus du plan horizontal sort latéralement d'environs 60 centimètres au-delà de la bordure 10 longitudinale de l'appareil et se termine par une autre plaque blindée, la troisième, pliée en « V » elle aussi en son centre, ou axe central, et comprenant un angle d'élévation d'environs 60° de l'horizontal, et un angle arrière latéral de 30° à 45°, au vu de sa ligne centrale. Ce mode de réalisation est le même ou presque que celui utilisé pour le bouclier dont la plaque centrale est coulissante 15 et basculante vers l'extérieur. Ce mode de réalisation simplifié de trois plaques blindées soudées les unes aux autres partagent la plupart des avantages du mode de réalisation principal de l'invention, tels que la rotation autour d'un cylindre intérieur vertical, la fixation du dit cylindre au sol de l'appareil et aux mêmes 20 emplacements ; de même que l'utilisation de la plaque blindée inférieure verticale, de concert avec la plaque blindée centrale et la troisième plaque blindée, qui sont habituellement les mêmes dans les deux configurations, en plus du partage des même moyens d'attaque et de défense. La différence tactique étant que la plaque centrale de ce second mode de 25 réalisation ne fournit pas le moyen de changer l'angle de rotation de ladite plaque. Pour cette raison, le bouclier compense ce manque de liberté angulaire par une plaque centrale plus longue d'une douzaine de centimètres environs. - 32 - De plus les deux configurations comprennent les mêmes meurtrières, partagent le même type d'optique résistantes aux tirs des armes à feti, comprennent un filet similaire pour les hanches et le ventre de l'opérateur, afin qu'il puisse faire effectuer une rotation à son bouclier avec ses mains et ses bras demeurant libres ; à la différence que le filet du bouclier en plaques soudées se prolonge vers le bas à angle droit ou presque et sur une distance d'environs 25 centimètres, afin que le corps de l'opérateur ne soit pas gêné par le cylindre central, lorsqu'il imprime un mouvement de rotation, ou appuie son corps sur le dit filet.
Enfin, les deux configurations comprennent les mêmes systèmes d'armes, la même base, les mêmes moyens de locomotion et les mêmes objets de nécessité de moindre importance, ainsi que le même principe de contrepoids. L'invention sera à présent décrite en rapport avec certains modes de réalisation préférés, avec référence aux desseins illustratifs suivants, afin qu'elle puisse être plus complètement comprise. En faisant référence à présent aux figures en détail, l'accent est mis sur le fait que les détails montrés le sont pour servir d'exemple et pour l'objet d'une discussion illustrée des modes de réalisation préférentiels seulement, et sont présentés dans le but de fournir ce qui semble être la description la plus utile et facile à comprendre des principes et des aspects conceptuels de l'invention. En regard de quoi, aucun essai n'est fait afin de montrer des détails structuraux de l'invention avec plus de détail qu'il n'est nécessaire pour une compréhension fondamentale de l'invention, la description mise en parallèle avec les desseins faisant apparaître clairement à ceux maîtrisant l'art concerné, comment les différentes formes de l'invention peuvent être réalisées en pratique. Note : afin d'avoir une compréhension plus aisée des desseins, les boucliers en forme de « V » sont dessinés dans leur configuration angulaire dans l'axe vertical le plus commun, c'est-à-dire, avec le bouclier lui-même étant placé 3 0 16 85 9 - 33 - perpendiculairement à l'axe longitudinal du navire comme à celui de l'appareil, qui est, volontairement, la configuration normale du bouclier. La figure 1/7 Représente une vue arrière externe de l'appareil comportant le bouclier en forme de "V", avec la plaque blindée centrale du bouclier 5 représentée ici avec un angle d'élévation de 45°, (et non pas 90°, car il aurait fallu représenter un dessein nettement plus petit). Ainsi permettant au bouclier de commander, contrôler et faire face à des embarcations représentant une menace mais qui ne sont pas ou pas encore contre la coque du navire. La figure 2/7 Représente une vue arrière interne centrale de l'appareil et 10 d'abord de ses systèmes de son bouclier en forme de "V", avec le même angle d'élévation de 45°, laquelle vue montre comment les différentes parties à l'intérieur du bouclier fonctionnent en pratique, tel que le système qui permet une rotation et une translation vers l'extérieur de la plaque centrale du bouclier au-delà du rail de sécurité du navire, selon nécessité, ainsi que les systèmes 15 d'armes dont le bouclier dispose en permanence, etc. La figure 3/7 Représente une vue latérale externe frontale du bouclier en forme de "V", dans une configuration verticale de sa plaque de blindage centrale, position adoptée quand il fait face à une menace encore bien lointaine, ou aucune menace à l'horizon. 20 La figure 4/7 Représente une vue d'en haut de l'appareil et du bouclier en forme de "V", avec la plaque blindée centrale en position verticale afin de procurer une meilleure vue des réservoirs et des annexes des équipements nécessaires à une multi défense, équipements qui agissent aussi en tant que contrepoids. 25 La figure 5/7 Représente une vue extérieure arrière de l'appareil comportant un bouclier en forme de "V" en une configuration moins onéreuse à fabriquer, telle que les trois plaques en forme de "V" étant soudées avec des angles qui fournissent à l'opérateur une sécurité complète et un control tous - 34 - azimuts, tout en comprenant l'essentiel vecteur vertical de domination hors du bord du navire. La figure 6/7 Représente une vue extérieure latérale de l'appareil et du bouclier en forme de "V", comprenant les trois plaques blindées soudées ensembles, et le bouclier étant vu perpendiculairement au bateau comme à l'axe longitudinal de l'appareil, sa position normale de travail, de contrôle, d'intimidation ou d'action. La figure 7/7 Représente une vue verticale des plaques blindées du bouclier en forme de "V", avec les réservoirs de stockage et les équipements qui 10 leur sont nécessaires, tout en agissant en tant que contrepoids au bouclier lui-même. La figure 1 représente une vue arrière externe de l'appareil qui est essentiellement une plateforme autonome mobile comprenant un bouclier en forme de "V", lequel bouclier est constitué par au moins trois plaques de métal 15 blindé, comprenant des moyens de rotation autour de l'axe vertical commun, avec chacune des dites plaques blindées comprenant un pli central ayant un angle tel que 90° dans l'axe longitudinal des dites plaques. Dans l'un des modes de réalisation, la plaque inférieure 100, du bouclier commence à environs 3 centimètres au dessus du sol en métal 400, de l'appareil 20 mobile, et comprend des attaches et des moyens de rotation autour du cylindre vertical 300, (figure 2) par son ancrage au dit cylindre grâce à des bagues horizontales 310 et 320, qui tournent sur des butées à billes 315 et 325, respectivement, avec les dites butées à bille étant logées sur des plateaux horizontaux à bords surélevés, eux-mêmes fixés sur les circonférence extérieure 25 du cylindre vertical 300. Les plaques du bouclier sont composées d'Acier Roulé Homogène ou de Ti-6A1-4V ELI, ou mieux. 3 0 16 85 9 - 35 - Dans le mode de réalisation préférée, la capacité de rotation du bouclier sur son axe vertical, ou la capacité de translation de la partie centrale du bouclier autour de l'axe horizontal ne sont pas limités par quelque superstructure que ce soit au dessus du plancher 400, de l'appareil lui-même. 5 De ce fait, le bouclier peut tourner sur lui-même à plus de 180° dans n'importe quelle configuration de sa plaque centrale en forme de «V ». Cependant, comme le bouclier est essentiellement conçu comme moyen de défense et d'attaque orienté vers l'extérieur et/ou vers la partie directement sous la coque du navire, ou parallèle à cette dernière, ses mouvements de rotations seront généralement utiles sur moins de 90° de chaque côté de sa position centrale, à moins que le navire ait été pris d'assaut par surprise, et que l'opérateur du bouclier ait à repousser une situation de « Pirates à bord ! ». La ligne centrale ou "V" line de la plaque inferieure 100, est positionnée de manière à être au bord du sol 400, du mobile, (figure 1, 4), afin de fournir à l'appareil une capacité d'extension extérieure maximale sans compromettre le centre de gravité de l'appareil lorsque les parties extérieures du bouclier sont à pleine charge, auxquelles s'additionnent certains des mouvements du navire et une pente du pont du navire, laquelle peut être importante. De plus, le centre de rotation vertical du bouclier est centré à mi distance 20 301, (figure 4) séparant les roues d'un même côté de l'appareil, lorsque les dites roues 410, (ou chenilles) permettant à l'appareil de tourner sont en position neutre. La figure 1 montre que la partie basse et centrale de la plaque en forme de « V » 100, commence à environs 12 centimètres, 125, au dessus du sol 400, de 25 l'appareil, afin de permettre à un renforcement de la base du cylindre 300, par un cône 305 ; et le bord inférieur de la même plaque en forme de « V » continue parallèlement au sol et symétriquement pour chacune des ailes de la dite plaque blindée inférieure. 3 0 16 85 9 - 36 - D'habitude la plaque inférieure en forme de "V" possède une hauteur de un mètre, cependant, dans tous les cas, elle est toujours plus haute que le rail de sécurité du navire à laquelle elle est destinée. Dans encore une autre variation, comme il est peut être vu sur la figure 3, 5 les bords extérieurs de la plaque inférieure 100, peuvent comprendre des coupes 130, à angle droit, ou en partie de cercle, afin de permettre à la plaque de tourner autour de son axe vertical sans interférer ou sans être gênée par les roues, surtout pour des appareils ayant une petite base. Cette configuration permet une rotation supérieure à 180° sur des navires comprenant un pont étroit, sans que l'invention 10 ait à subir un compromis de sécurité concernant la largeur de la plaque inférieure qui protège les pieds de l'opérateur. Dans un mode de réalisation préférée, le sol 400, est rectangulaire. Il peut aussi être carré ou circulaire sans que cela ne constitue une nouvelle invention. La figure 1 montre en plus que les deux extrémités supérieures de la 15 plaque 100, sont horizontales 120, avant de comprendre une pente 115, vers le centre du «V», aux environs de la mi-largeur des deux ailes. La pente 115, n'atteint pas la ligne centrale, (figure 1) car quelques centimètres avant avoir atteint la dite ligne du centre, la plaque comprend une coupe verticale à angle droit 110, qui sert à recevoir le guide supérieur du système de translation 365, 370, (figure 2) qui sert de support à la plaque centrale en forme de « V » 200, lorsque la dite plaque est tournée vers une position horizontale, et/ou est en position d'élongation extérieure par translation, en vue d'une domination verticale tactique. La figure 2 montre les particularités du cylindre vertical 300. Le dit cylindre à un diamètre de 10 centimètres habituellement, et une épaisseur de métal de 1 centimètre, et sert de support et procure les moyens de rotation autour de l'axe vertical aux deux plaques blindées 100, et 200, autant qu'à la troisième plaque blindée 206, laquelle est soudée à l'extrémité de la plaque 200. 3 0 16 85 9 - 37 - La partie basse du cylindre 300, comprend une base de type cône de renforcement, 305, et au dessus, le système des deux bagues à butées à billes qui supportent et permettent la rotation de la plaque inferieure 100, du bouclier. L'extrémité supérieure du cylindre 300, comprend une pièce en métal en 5 forme de coupe évidée, 330. A son sommet, la dite coupe est un cylindre du même diamètre extérieur que le diamètre intérieur du cylindre 300, et comprend une continuation vers le bas d'une longueur d'environs 10 centimètres, la dite continuation étant insérée avec précision à l'intérieur du cylindre vertical 300. La partie supérieure de la coupe 300, est évidée et contient une butée à 10 bille plate sur laquelle est positionné un boulon cylindrique 336, lequel oblige une vis d'Archimède 335, de monter ou descendre par rotation du système de transmission à roues dentées comprenant un système gobique 345, lequel peut être commandé électriquement, aussi bien que manuellement, cette dernière méthode étant la préférée. 15 La figure 2 montre en plus que les plaques blindées sont conçues pour tourner ensemble lorsqu'une pression latérale est appliquée seulement sur la plaque centrale. À cet effet, les deux guides d'acier verticaux à fond libre 333, sont positionnés de part et d'autre du cylindre 300, et traversent les trous horizontaux 334, effectués à cet effet dans les parties latérales de la bague 20 supérieure 320, et continuent vers le haut pour être fixés sur les cylindres verticaux 350. A cet effet les deux guides terminent par un angle droit afin de pouvoir être vissés sur les dits cylindres 350, un sur chaque cylindre 350. La vis d'Archimède 335, comprend un diamètre de 6 centimètres environ et une pente qui n'est pas sensible à la gravité. Elle comprend sur sa partie 25 inférieure une cupule d'arrêt 340, et sa partie supérieure est vissée ou soudée aux deux cylindres verticaux 350, qui eux-mêmes enferment en fourche un cylindre central 355, d'un diamètre plus grand, et lequel continue par une plaque 3 0 16 85 9 - 38 - métallique 360, (laquelle 360, est bien plus courte que celle dessinée sur la figure 1 ou 2). La fourche verticale 350, comprend un mécanisme à levier d'ouverture 351, préférablement mû par action manuelle. 5 La plaque 360, est soudée à la pièce 365, qui est un guide longitudinal d'environs 15 centimètres de longueur qui sert de guide au rail de translation 370, (figure 2), et dont le mouvement est commandé par la roue dentée 380, (figure 4) à commande manuelle de préférence. Le rail 370, et son guide, comprennent, de préférence, un profil carré à 10 une longueur approximative de 55 centimètres et des soudures 375, de maintient à ses extrémités à la partie extérieure de la plaque blindée centrale 200. Le rail coulissant étant soudé à la partie basse de la plaque 200, jusqu'à environ la moitié et la longueur de ladite plaque 200. Ce mode de réalisation fournit la capacité de translation à la plaque de blindage 200, en même temps qu'un arrêt 15 mécanique aux deux extrémités du rail 370. Dans un mode de réalisation préférée, la ligne centrale de la plaque centrale 200, du bouclier en "V" comprend une longueur d'environ 110 centimètres. Le bouclier comprend une troisième plaque blindée 206, et ses extensions 20 latérales 211, (toutes figures). La dite troisième plaque fait office de toit lorsque la plaque 200, est en position verticale, et de bouclier lorsque la plaque 200, est dans une position horizontale ou proche de cette dernière position. La troisième plaque est constituée du même matériau que les autres plaques du bouclier. La dite troisième plaque 206, comprend elle aussi, une pliure ou une 25 soudure dans l'axe longitudinal du bouclier, et sa ligne centrale comprend un angle rentrant de 20° à 45°, qui rejoint la plaque blindée 200. Les deux plaques sont soudées ensembles sur toute la longueur de la section extrême de la plaque 3 0 16 85 9 - 39 - 200, procurant ainsi une protection dans toutes les configurations de rotation autour de l'axe horizontal circulaire partiel de la plaque 200. Ce mode de réalisation procure une protection complète à son opérateur lorsque la plaque centrale est positionnée à l'horizontale, ou à un angle proche 5 de l'horizontale, une configuration qui est absolument nécessaire afin de contrer une menace qui se trouve directement sous la coque du navire ou proche de la dite coque. Si cette troisième plaque 206, et ses extensions latérales 211, n'avaient pas été partie intégrante et essentielles de l'invention, une seconde embarcation de pirates, plus éloignée, pourrait avoir une ligne de tir parfaite sur 10 l'opérateur du bouclier. Le plaque blindée 206, en forme de "V", et ses extensions latérales 211, comprennent des meurtrières latérales auto fermantes 207, et des meurtrières centrales 231, un phare de recherche 208, et des fenêtres blindées latérales 209, de même qu'une fenêtre blindée centrale 214, (figure 1, 2, 3). Tous ces 15 accessoires démontrent l'utilité de la plaque 206, et de ses extensions latérales 211, ces dernières afin de procurer une protection horizontale plus élevée que la plaque centrale du bouclier lorsqu'il est en service horizontalement, et lorsque l'opérateur veut utiliser l'une des meurtrières supérieures de la plaque 206, sans exposer son corps. 20 La plaque centrale du bouclier en "V" 200, comprend au moins deux fenêtres 215, qui sont blindées au tir de balles National Institute of Justice, niveau III A, ou mieux, positionnées à une hauteur telle qu'elles permettent à des opérateurs de différentes taille de les utiliser avec efficacité à des fins de recherche visuelle, aussi bien que pour utiliser leurs armes, quelle que soit la 25 configuration d'angle de la plaque centrale 200. Ainsi les fenêtres peuvent être aussi basses que 125 centimètres du sol afin de permettre à leur opérateur d'être assis durant ses longues veilles, et d'être aussi utilisées au dessus de 180 - 40 - centimètres, lorsque la plaque blindée centrale est pleinement déployée en hauteur et que la partie supérieure de la fenêtre est utilisée. En plus, les larges fenêtres sont disposées de manière à ne pas gêner aux nécessaires libertés de mouvement des canons des armes utilisées dans les 5 meurtrières 207, 230, 231, 237, afin de ne pas mettre en danger une opération de défense par un angle mort. Chaque plaque centrale 200, en forme de "V", comprend un filet interne 225 (figures 2, 4, 7) fait de lanières plates, chaque lanière comprenant une largeur de quelques centimètres, le dit filet étant étendu d'un côté interne du 10 bouclier à l'autre, et comprenant une légère pente en direction des pieds de 1' opérateur. Ce filet maintient la partie supérieure du corps de l'opérateur, surtout lorsque le bouclier est en position horizontale, ou même avec un angle de 45°, et en plus, il permet à l'opérateur de tourner son bouclier autour de l'axe vertical 15 avec son ventre et/ou ses hanches seulement, ce qui est nécessaire puisqu'il a besoin de garder ses deux mains et ses deux bras afin d'effectuer ses missions de prévention et de défense. La plaque blindée inférieure comprend un repose pied horizontal en partie circulaire, 328, (figure 2) soudé à la dite plaque à angle droit à environs 25 centimètres du sol, et qui n'est pas en contact avec le cylindre 300, 20 afin de permettre à un opérateur de faire tourner son appareil avec un pied positionné sur cette surface, ou bien, d'assister son corps à s'élever partiellement, surtout s'il s'agit d'un individu de petite taille et qu'il désire utiliser les meurtrières les plus extrêmes. Mais cette bague partielle n'est pas faite pour être utilisée par les deux pieds en même temps, car en ce cas 25 l'opérateur perdrait le contrôle de l'azimut de son bouclier. Enfin, le calcul du centre de gravité de l'appareil prend en compte que l'opérateur risque de porter tout le poids de tout son corps sur la bague partielle 328, au moins par inadvertance, ou pendant le feu de l'action. 3 0 16 85 9 - 41 - La ligne centrale de la plaque 200, du bouclier en forme de "V", comprend plusieurs meurtrières 230, elles mêmes comprenant un blindage intérieur les recouvrant, lequel doit être ouvert avant l'emploi, de même que toutes les meurtrières de l'appareil. Ainsi chaque meurtrière comprend une plaque interne coulissante et un système de verrouillage en position « ouvert » comme en position «fermé». Les meurtrières latérales de la série 230, (figures 1, 2, 3) ne sont pas toutes dessinées par manque de place et lorsqu'elles le sont, ne sont pas toujours placées au bon endroit, pour les mêmes raisons. Les deux meurtrières 230, positionnées à l'extrémité de la ligne centrale de la plaque en forme de « V » 200 comprennent, chacune, une sphère métallique 240, (figure 1) encastrée et disposant d'une liberté de rotation d'au moins 45° dans toutes les directions. Un canon métallique 235, est inséré dans chacune des sphères et dépasse à angle droit à l'extérieur du bouclier et de sa sphère 240, de quelques centimètres, de même qu'il dépasse vers la partie intérieure de la sphère. L'extrémité intérieure de chacun des canons comprend une vanne 245, (figure 2), et cette partie intérieure du canon est protégée par un cylindre de liège, 246, afin d'isoler la chaleur dégagée par le canon si la décision d'utiliser des huiles à haute température, ou d'autres liquides chauffés est effective.
Dans un autre mode de réalisation, ou d'une manière plus habituelle, sur des boucliers comprenant des soudures entre la plaque inférieure et la plaque centrale, modèles qui seront décrits plus tard, les tuyaux flexibles ont, de préférence, leur embout comprenant un robinet en forme de pistolet, lequel pistolet comprend un point de fixation le long de la paroi de la plaque centrale de blindage 200. Au moins deux tuyaux résistants aux hautes pressions et aux hautes températures, 250, et 251, sont fixés à la plaque centrale en forme de "V", entre les fenêtres et la ligne centrale, avant d'être fixés dans le thalweg même de la 3 0 16 85 9 - 42 - dite plaque alors que les dits tuyaux continuent vers l'entrée de la plaque 200. Avant la sortie des tuyaux 250, et 251, de la plaque en forme de "V", ils comprennent, chacun, un connecteur rapide, 260, et continuent vers le sol par des tuyaux flexibles qui mènent à deux compresseurs haute pression 267, et 268, 5 eux même positionnés au dessus ou près de réservoirs 265, et 266, ( figures 1, 2, 4, 7) de taille appropriée aux liquides qu'ils contiennent, avec les dits réservoirs étant fixés au sol 400, et du côté opposé au bouclier en forme de « V », afin d'agir en tant que contrepoids, et comprenant chacun sa vanne d'arrêt, 255. Les réservoirs 265, et 266, peuvent contenir différends liquides tel que de 10 la vieille huile tamisée de cuisson de frites, qui altérerait les mouvements des pirates et les effraierait par le risque d'incendie, l'huile pouvant être préalablement chauffée à une température appropriée au résultat désiré lors de l'arrivée au but de son jet. Au-delà de ce qui est décrit précédemment, l'inventeur laisse les 15 capitaines des navires le soin d'imaginer quelles autres sortes de liquides repoussants les dit réservoirs scellés peuvent contenir, et possédant une efficacité Voodoo patente; et conjecture que le seul fait que le bouclier de la présente invention soit visible à bord du pont d'un navire devrait avoir un effet dissuasif certain contre quiconque prendrait le risque de s'approcher de ses 20 portées d'arrosage. Cependant l'inventeur est à même de suggérer des décoctions et assaisonnements particuliers qui n'ont pas leur place dans la présente divulgation, mais lesquelles devraient être rapidement reconnue et respectée sur tout le pourtour des mers océanes chaudes et alimenter bien des conversations de 25 pirates dont l'imagination ne manquera pas de les enrichir rapidement de bien d'autres pouvoirs aux vertus aussi folkloriques que maléfiques. Et pour parfaire l'allure de l'invention à la vue de ceux qui se trouveraient de son mauvais côté, sa façade représente un cobra en position d'attaque, peint avec des couleurs 3 0 16 85 9 - 43 - vives, tels des rouges, des oranges, des jaunes, des verts et des bleus ; cobra que les formes du bouclier suggèrent déjà, mais pour des raisons balistiques. Des rangées de piles électriques 440, servent à pourvoir en puissance le ou les moteurs électriques 420, dans la version de motorisation électrique, les 5 compresseurs 267, et 268, et les autres équipements, de même que les piles d'appoint, et un générateur 430, ( figures 4 et 7). Le mode de réalisation préféré de la motorisation de l'appareil est assuré par un ou des moteurs électriques, de préférence alignée dans l'axe des roues (ou des chenilles) 410. Cependant d'autres types de moteurs peuvent être utilisés, y 10 compris de petits moteurs de mobylettes ; et dans au moins une configuration, pas de moteur du tout, puisqu'un être humain possède suffisamment de force pour mouvoir l'appareil à pleine charge, surtout si le navire n'est pas très grand, et si le dit navire possède un rail de sécurité en plaque continue sous lequel il peut se protéger. 15 Il est utile de noter ici que l'appareil ne possède pas de roues dites roues avant ou roues arrières, ou engrenage de chenilles avant ou arrières, en soi ; mais plutôt un côté bâbord et un côté tribord, lesquels n'ont pas à correspondre aux côtés du navire sur lequel l'appareil se trouve à un moment donné. Les roues pivotantes 470, (figure 4) sont commandées par l'opérateur à 20 l'aide d'une pédale ou d'un volant, ou d'un joystick, ou d'une combinaison de ces systèmes, et il en sera de même pour des chenilles. (Aucune de ces commandes ne figurant sur les dessins.) Les casiers de munitions, les armes, les fusées éclairantes et autres équipements sont stockés dans des casiers 444; les plus lourds d'entre eux étant 25 positionnés sur le côté opposé du bouclier dans l'axe longitudinal de l'appareil, (figure 4 et 7). La figure 4 montre la manivelle 380, montée sur le guide 365, qui permet le mouvement de translation de la plaque blindée centrale 200 ; de même que le - 44 - système de guidage 333, 334, lequel oblige la plaque blindée 100, à tourner dans l'axe vertical en synchronisation avec la plaque 200, et la plaque supérieure ou avant 206, où que soit localisée la poussée humaine sur le bouclier. Dans un autre mode de réalisation préféré, le côté longitudinal de l'appareil qui comprend le bouclier, et qui se trouve toujours du côté du rail de sécurité du navire comprend les roues du dit côté montés sur des axes verticaux 411, plus élevés que ceux de l'autre côté de l'appareil afin de compenser la pente naturelle du navire, (figure 1). La figure 5 montre une autre configuration de l'invention qui est moins 10 onéreuse à fabriquer et qui a besoin de moins d'entretien et comporte moins de risques de panne. Elle montre une vue arrière extérieure de l'appareil en forme de « V » dont les plaques blindées sont soudées entre elles. Dans cette configuration, plutôt que d'avoir les deux plaques blindées séparées, et la plaque centrale comprenant des moyens mobiles de rotation et de 15 translation, la plaque inférieure 510, du bouclier en « V » et la plaque centrale du bouclier en « V » 515, sont soudées l'une à l'autre avec un angle d'au moins 90°. La plaque blindé en "V" 510, est verticale et ne mesure pas moins de 110 centimètres de haut depuis le pont du navire, le long de sa ligne centrale, (ou 20 plus encore, selon les spécifications du rail de sécurité du navire); et la plaque blindée horizontale ou presque horizontale, en forme de "V", 515, est suffisamment longue pour que son thalweg dépasse d'au moins 40 centimètres au-delà du périmètre du sol 400, de l'appareil de l'invention. La plaque blindée centrale en forme de "V", 515, est elle aussi soudée sur 25 son autre bord une troisième plaque blindée 206, avec la dite plaque 206, comprenant les mêmes extensions latérales 211, que sur le modèle précédent. L'angle entre les deux lignes centrales (ou thalwegs) de plaques 515, et 206, est d'environ 120° mais peut aller au-delà, jusqu'à 150° si la plaque blindée 3 0 16 85 9 - 45 - 515, n'est pas horizontale et comprend une pente de 20° par rapport à l'horizontale, ce qui est le cas sur certains modèles pour certains bastingages de navires. Cette configuration qui comporte les plaques blindées de l'appareil 5 soudées les unes aux autres sur leurs bords extérieurs partage les principaux avantages et accessoires du corps central de la description de l'invention dans les paragraphes précédemment décrits, tels que, la rotation autour d'un cylindre vertical 300, lequel peut, mais n'a pas l'obligation d'être d'un diamètre inférieur, puisqu'un diamètre inférieur est, ici, suffisamment efficace.
La fixation au sol 305, du cylindre vertical de l'appareil est le même que dans la précédente configuration et se trouve au même emplacement, et comprend les mêmes mises en pratique qui permettent le mouvement de rotation du bouclier en forme de « V », avec les mêmes bagues, butées à billes, supports et fixations, (figure 5).
De plus, les extensions latérales, ou ailes de la plaque inférieure du bouclier en forme de "V", 510, comprennent la même largeur, afin de protéger un opérateur sur les mêmes angles. Dans la mise en pratique montrée sur la figure 5, la plaque centrale en "V", 515, est dessinée à l'horizontale par choix. Monter cet angle par une vingtaine de degrés ou à peu près ne changerait pas beaucoup les avantages conférés par la présente invention, plus encore lorsque l'angle de la troisième plaque est corrigé en fonction de celui de la seconde. Cependant un angle supérieur à 20° au dessus de l'horizontale donné à la plaque centrale commencerait à compromettre une partie de la supériorité verticale de tir. Ainsi proposer tout changement à cet angle autre que 90° ne constituerait pas une nouvelle invention. La différence tactique entre les deux modes de réalisation des boucliers est que la plaque centrale, dans ce mode ci, ne peut changer son angle, ainsi le 3 0 16 85 9 - 46 - bouclier compense ce manque pour un tir horizontal tout azimut par une utilisation plus fréquente des meurtrières de leur commune troisième plaque blindée 206, en forme de « V » et comprenant toutes deux les mêmes avantages de défense et d'attaque.
5 Dans le mode de réalisation préféré, le modèle en plaques soudées utilise plus volontiers les pistolets lanceurs de jets sous pression que les sphères 240, munies de canons, afin justement d'avoir une liberté d'élévation d'angle de tir et un prix de revient inférieur. Le bouclier en plaques soudées comprend, lui aussi les mêmes fenêtres 10 optiques anti balles 215, et 209 ; et la troisième plaque blindée 206, sa fenêtre blindée centrale 214. Les flashes et les projecteurs de lumière 208, et 220, (figure 7), et les systèmes de tuyaux 250, et 251, sont aussi les mêmes dans les deux versions du bouclier, (figure 2), de même que les réservoirs contenant leurs munitions 15 liquides spécifiques, les compresseurs et les vannes d'ouverture. La figure 6 montre une vue extérieure latérale du bouclier à plaques blindées fixes. Les diverses mises en pratique et modes de réalisation des équipements des plaques supérieures et des optiques sont aussi clairement compréhensibles que sur les figures 5 et 7.
20 Cette configuration de plaques blindées fixes utilise en plus le même filet de lanières pour le ventre ou les hanches 225, de l'opérateur, et le même angle d'élévation du dit filet, utilisé par l'opérateur pour les nécessité de rotation, et du repos de sa colonne vertébrale et musculature, tout en gardant les deux mains sur son arme, l'oeil aligné au viseur, et simultanément poursuivant une cible en 25 mouvement. Dans le mode de réalisation préférée, le dit filet 225, continue vers le bas d'une vingtaine de centimètres, afin de fournir à l'opérateur des moyens de rgtejon avec la partie inferieure de son corps tout en gardant son corps libre et 3 0 16 85 9 - 47 - éloigné du cylindre 300, afin de pourvoir à son confort, surtout lorsque la poursuite visuelle d'embarcations peut durer longtemps, et l'opérateur désire démontrer clairement que n'importe laquelle des manoeuvres des embarcations des pirates demeure dans l'axe central de son bouclier ou d'une de ses armes.
5 La plaque blindée inférieure 510, comprend le même repose pied partiellement circulaire 328, (figure 2, 7) soudé à angle droit et à environs 25 centimètres du sol, et n'étant pas en contact avec le cylindre 300. Il permet à l'opérateur de faire pivoter son bouclier avec un seul pied depuis ce point d'appui, ou de s'aider en partie seulement, à soulever son corps, s'il se trouve 10 être un individu de courte taille. La figure 7 démontre en plus qu'en soudant les plaques blindée, la largeur de l'appareil peut être plus étroite, ce qui correspond à un avantage pour des navires dont les ponts ne sont pas larges ou sont encombrés. Les bastingages ou rails de sécurité de certains navires ont un angle vers l'extérieur de la coque, de 15 telle sorte que le bouclier de l'appareil pourrait ne pas être efficace en tant que plateforme d'arme à domination verticale parfaite avec toutes ses meurtrières. Dans de tels cas, la plaque inférieure comprend l'angle nécessaire vers l'extérieur du sol de l'appareil, et en conséquence, comprend de plus longues bagues de fixation autour du cylindre 300.
20 Cependant une attention toute spéciale sera portée sur le centre de gravité latéral d'une telle disposition, afin d'assurer une parfaite sécurité ; le tout, en additionnant toutes les configurations les plus exigeantes à cet effet, comme décrit plus haut. Ainsi, un tel mode de réalisation ne correspondrait pas à une nouvelle invention.
25 La réalisation d'un bouclier n'ayant pas la forme d'un "V", mais possédant des plaques blindées de forme cylindrique, ou incurvée ou plate, et conférant au bouclier, ou à une partie seulement de celui-ci, une extension extérieure à sa base au sol afin d'obtenir une domination tactique verticale ou - 48 - seulement latérale, mais pouvant être effective au-delà du rail de sécurité d'un navire, ne constituerait pas à une nouvelle invention. En essence, la principale protection qui est demandée pour la présente invention concerne un bouclier mobile anti pirates, pour ponts de navires civiles 5 ou de stations de forages en mer, avec le dit bouclier comprenant une continuité blindée offrant protection à son opérateur sur tous les angles le long du rail de sécurité de navire, afin de permettre au dit opérateur de pouvoir contrôler et efficacement et précisément utiliser les armes qu'il possède, ou celles que le bouclier met à sa disposition, et ce depuis une position dominante, y compris 10 une position parfaitement verticale à une menace d'abordage, tout en maintenant la sécurité de l'opérateur contre les tirs nourris d'armes à feu de niveau III A, ou mieux, de la nomenclature du National Institute of Justice, normes des USA.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS: 1) Un bouclier blindé mobile anti pirate à domination verticale et azimutale pour la défense depuis des ponts de navires civiles essentiellement constitué de : - un assemblage d'au moins trois plaques blindées, (100, 200 et 206) en forme de « V » ou arrondies, et ; - la plaque centrale (200) et extrême (206) du dit bouclier possèdent des moyens de se prolonger et d'effectuer une rotation d'au moins 90°, soit de la verticale à l'horizontale et ce vers l'extérieur du périmètre de l'appareil, et ; - la plaque centrale et extrême du dit bouclier comprenant des meurtrières, des verres pare-balles et des projecteurs de lumière, et ; - d'au moins deux systèmes d'armes non létales (265, 266), et : - d'un sol horizontal (400), comprenant de moyens automoteurs (410, 420).
  2. 2) Un bouclier de delà de la revendication numéro 1 essentiellement caractérisé en ce que : - il comporte un assemblage d'au moins trois plaques blindées en forme de « V », ou arrondies, soudées ou rivetées entre elles 510 et 515, 206) avec un angle saillant compris entre 80° et 140°;
  3. 3) Un bouclier blindé selon n'importe quelle revendication ci dessus essentiellement caractérisé par une architecture prolongeant ou possédant les moyens de prolonger au moins une partie de la plaque blindée centrale (200, 515) et toute la plaque blindée extrême (206) au-delà de l'un des bords latéraux de la plateforme de l'appareil.
  4. 4) Un bouclier selon n'importe quelle revendication ci-dessus, caractérisé en ce que le dit bouclier est soutenu par un axe vertical (300) lequel est solidaire du sol (400), et ; - le dit bouclier comprenant des moyens de rotation (305, 315, 320, 325) autour du dit axe vertical, et ;- 50 - - le dit axe (300) étant positionné à moins de 25 centimètres de l'un des bords latéraux du sol de l'appareil.
  5. 5) Un bouclier selon n'importe quelle revendication ci-dessus, caractérisé en ce que ses plaques de blindage sont constituées d'Acier Roulé Homogène, ou de Ti-6A1-4V ELI, ou mieux.
  6. 6) Un bouclier selon les revendications 1, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que l'axe vertical (300) comprend des moyens de translation linéaire (365, 370), des plaques blindées (200 et 206), et ; - des moyens de basculement rotatif (350, 351, 360) vers l'extérieur du périmètre du sol de la plateforme (400), pour les plaques de blindages (200 et 206) depuis une position verticale jusqu'à une position horizontale et de verrouillage en toutes positions, et ; - des moyens obligeant la rotation simultanée (334, 335) de l'ensemble des trois plaques blindées autour de l'axe (300).
  7. 7) Un bouclier blindé selon les revendications 2, 3 et 5, caractérisé en ce que sa plaque blindée inférieure (510) et sa plaque blindée centrale (515) sont soudées ou rivetées avec un angle égal ou supérieur à 90° et inférieur à 125°, et ; - la dite plaque blindée centrale étant positionnée vers l'extérieur de la forme en « V » ou de la forme arrondie de plaque blindée inférieure (510), et : - la dite plaque blindée centrale étant soudée ou rivetée à la plaque blindée (206), la couvrant au-delà de son ouverture en « V » ou de son arrondi, et ; -la ligne centrale de la plaque 206 est verticale ou rentrante vers le bouclier de quelques degrés.
  8. 8) Un bouclier selon n'importe quelle revendication ci-dessus caractérisé en ce que ses plaques blindées centrale et extrême (206) en forme de « V », ou courbées possèdent une pluralité de systèmes optiques pare balles, des meurtrières protégées, des projecteurs de lumière, des caméras et des emplacements pour d'autres type d'armes existantes ou a créer.- 51 -
  9. 9) Un bouclier de défense pour navires civiles selon n'importe quelle revendication ci-dessus, caractérisée en ce qu'il possède au moins deux réservoirs (265) et (266), et des compresseurs (267) et (268), les dits réservoirs contenant des armes liquides, et ; - des tuyaux flexibles (250) et (251) qui aboutissent dans la partie avant du bouclier, et ; - des pistolets d'arrosage ou des cannons (235) montés sur sphères orientables (240), et ; - les dits compresseurs et réservoirs étant fixés au sol (400) sur le côté opposé au bouclier.
  10. 10) Un bouclier blindé selon n'importe quelle revendication ci-dessus, caractérisé en ce que le sol (400) de l'appareil comprend une pluralité de sous systèmes principalement logés sur le côté opposé au bouclier, et protégés par des caissons en métal, et comprenant : - les batteries électriques principales (430) et celles d'appoint (440), les réservoirs à munitions liquides (265 et 266), leurs compresseurs (267 et 268) et leurs sous systèmes, les casiers à munitions (444), des fusées éclairantes et des fusées fumigènes, un générateur, une ombrelle-parapluie, un siège ajustable et amovible, quatre roues (410), le ou les moteurs (420) et leurs commandes, les moyens de braquage (470) et freins, les moyens d'ajustement horizontal (411) du sol (400), les feux de position et phares de l'appareil, et 4 points d'amarrage aux quatre extrémités diagonales de l'appareil.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
RU2732233C2 (ru) * 2019-01-10 2020-09-14 Федеральное государственное бюджетное образовательное учреждение высшего образования "Калининградский государственный технический университет" Морская система безопасности

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