FR3012322B1 - Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee - Google Patents

Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee Download PDF

Info

Publication number
FR3012322B1
FR3012322B1 FR1360621A FR1360621A FR3012322B1 FR 3012322 B1 FR3012322 B1 FR 3012322B1 FR 1360621 A FR1360621 A FR 1360621A FR 1360621 A FR1360621 A FR 1360621A FR 3012322 B1 FR3012322 B1 FR 3012322B1
Authority
FR
France
Prior art keywords
composition
weight
dyes
expanded
group
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Active
Application number
FR1360621A
Other languages
English (en)
Other versions
FR3012322A1 (fr
Inventor
Gerard Gabin
Delphine CHARRIER
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
LOreal SA
Original Assignee
LOreal SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by LOreal SA filed Critical LOreal SA
Priority to FR1360621A priority Critical patent/FR3012322B1/fr
Priority to PCT/EP2014/073179 priority patent/WO2015063124A1/fr
Publication of FR3012322A1 publication Critical patent/FR3012322A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR3012322B1 publication Critical patent/FR3012322B1/fr
Active legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K8/00Cosmetics or similar toiletry preparations
    • A61K8/02Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by special physical form
    • A61K8/04Dispersions; Emulsions
    • A61K8/046Aerosols; Foams
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q5/00Preparations for care of the hair
    • A61Q5/06Preparations for styling the hair, e.g. by temporary shaping or colouring
    • A61Q5/065Preparations for temporary colouring the hair, e.g. direct dyes
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q5/00Preparations for care of the hair
    • A61Q5/10Preparations for permanently dyeing the hair

Abstract

L'invention concerne un procédé de coloration des fibres kératiniques, mettant en œuvre une composition tinctoriale (A) et une composition oxydante foisonnée (B), - ladite composition tinctoriale (A) comprenant un ou plusieurs colorant(s), et - ladite composition oxydante foisonnée (B) comprenant un ou plusieurs agent(s) oxydant(s), et un ou plusieurs gaz.

Description

Procédé de coloration mettant en œuvre une composition oxydante foisonnée
La présente invention concerne un procédé de coloration des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, mettant en œuvre une composition tinctoriale et une composition oxydante foisonnée.
Elle concerne aussi une composition oxydante foisonnée (B) ainsi qu’une composition prête à l’emploi pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, du type comprenant le mélange d’une composition tinctoriale (A) et d’une composition oxydante foisonnée (B).
Enfin, la présente invention concerne un kit de coloration d’oxydation des fibres kératiniques, comprenant les compositions selon l’invention.
Depuis longtemps, de nombreuses personnes cherchent à modifier la couleur de leurs cheveux, et notamment à les colorer par exemple afin de masquer leurs cheveux blancs.
Pour colorer de manière durable les fibres kératiniques humaines, des méthodes de coloration dite permanente également dénommée coloration d’oxydation, ont été développées. Elles mettent en œuvre des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation, tels que des ortho- ou para- phénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols et des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés.
On sait également que l’on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d’oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de colorations, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diaminobenzènes aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques.
Le deuxième type de coloration est la coloration dite semi-permanente ou coloration directe, qui consiste à appliquer sur les fibres kératiniques des colorants directs qui sont des molécules colorées et colorantes ayant une affinité pour lesdites fibres, à laisser pauser, puis à les rincer.
Afin de réaliser ces colorations, les colorants directs généralement employés sont choisis parmi les colorants directs nitrés benzéniques, anthraquinoniques, nitropyridiniques, azoïques, xanthéniques, acridiniques, aziniques ou triarylméthaniques, et les colorants naturels.
Les compositions contenant un ou plusieurs colorant(s) direct(s) sont appliquées sur les fibres kératiniques pendant un temps nécessaire à l’obtention de la coloration désirée, puis rincées. Les colorations qui en résultent, sont des colorations généralement chromatiques, qui sont cependant temporaires ou semi-permanentes car la nature des interactions qui lient les colorants directs à la fibre kératinique, et leur désorption de la surface et/ou du cœur de la fibre sont responsables de leur moindre puissance tinctoriale et de leur moindre tenue aux lavages ou à la transpiration.
Pour améliorer cette coloration directe, il a été proposé de l’utiliser comme la coloration d’oxydation en présence d’agents oxydants. On parle alors de coloration directe éclaircissante.
Les compositions oxydantes se présentent généralement sous la forme de solutions, de gels, ou de crèmes plus ou moins fluides. Or, les utilisateurs de produits cosmétiques recherchent de plus en plus des produits agréables à utiliser et ayant une texture originale.
La Demanderesse a maintenant découvert que la mise en œuvre au cours d’un procédé de coloration, d’une composition oxydante foisonnée permettait d’obtenir une nouvelle texture avec de bonnes qualités d’usage notamment au niveau de la facilité d’application qu’elle soit utilisée seule, séquentiellement ou en mélange avec une composition tinctoriale, éventuellement foisonnée.
En particulier, les compositions oxydantes, et éventuellement les compositions tinctoriales, utilisées dans le procédé selon l’invention se présentent sous forme de compositions foisonnées ou destinées à l’être.
Par composition foisonnée au sens de la présente demande, on entend une composition dans laquelle on introduit un gaz pour lui conférer l’aspect d’une mousse et diminuer sa densité, en particulier pour former, au sein de la composition, des cellules gazeuses séparées par des lames minces de composition de base et ainsi lui conférer une texture mousse.
La présente invention a donc pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques, mettant en œuvre une composition tinctoriale (A) et une composition oxydante foisonnée (B), - ladite composition tinctoriale (A) comprenant un ou plusieurs colorant(s), et - ladite composition oxydante foisonnée (B) comprenant un ou plusieurs agent(s) oxydant(s), et un ou plusieurs gaz.
La composition foisonnéee (B), de même que le mélange de la composition tinctoriale (A) et de la composition oxydante foisonnée (B) dans le procédé selon l’invention, présentent de très bonnes qualités d’usage, et notamment une texture particulièrement agréable et allégée.
En particulier, le mélange des compositions (A) et (B) est très facile à réaliser et très facile à appliquer et à répartir sur les mèches de cheveux, et en particulier sur les racines.
En outre, il ne coule pas et reste bien localisé aux points d’application et s’étale facilement des racines vers les pointes.
Enfin, la mise en œuvre du procédé selon l’invention conduit à l’obtention d’une coloration ayant de très bonnes qualités, notamment en termes de montée, d’intensité, d’homogénéité et de sélectivité de la coloration obtenue. L’invention concerne aussi une composition oxydante foisonnée comprenant un ou plusieurs agent(s) oxydant(s) et un ou plusieurs gaz, ainsi qu’une composition prête à l’emploi pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant le mélange extemporané d’une composition tinctoriale (A) éventuellement foisonnée, et d’une composition oxydante foisonnée (B), qui peuvent être présentes dans des kits de teintures.
Un autre objet de l’invention est un kit de coloration comprenant d’une part une composition tinctoriale (A), éventuellement foisonnée, et d’autre part une composition oxydante foisonnée (B). D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent.
Dans ce qui va suivre, et à moins d’une autre indication, les bornes d’un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine, notamment dans les expressions « compris entre » et « allant de ... à ... ».
Par ailleurs, l’expression « au moins un » utilisée dans la présente description est équivalente à l’expression « un ou plusieurs ».
Selon l'invention, le procédé de coloration des fibres kératiniques, met en œuvre une composition tinctoriale (A) et une composition oxydante foisonnée (B), - ladite composition tinctoriale (A) comprenant un ou plusieurs colorant(s), et - ladite composition oxydante foisonnée (B) comprenant un ou plusieurs agent(s) oxydant(s), et un ou plusieurs gaz.
La composition tinctoriale (A) peut aussi être foisonnée et comprendre en outre un ou plusieurs gaz.
Le(s) gaz utilisé(s) dans les compositions foisonnées de l’invention sont de préférence l’air, un gaz inerte ou un de leurs mélanges.
Par gaz inerte, on entend au sens de la présente invention un gaz dépourvu de réactivité chimique dans le milieu où il se trouve. En particulier, le gaz selon l’invention est inerte vis-à-vis de l’oxydation des colorants.
Des exemples de gaz inerte sont l’azote, le dioxyde de carbone, les oxydes d’azote ou un gaz rare, ou un de leurs mélanges. Mieux encore, le(s) gaz est ou sont choisis parmi l’azote, l’argon, l’hélium, le dioxyde de carbone, et leurs mélanges, et encore mieux parmi l’azote, l’argon et leurs mélanges.
Les compositions foisonnées utilisées dans le procédé de l’invention sont formées de manière stable sous forme de mousse à l’aide d’une composition de base et d’un ou de plusieurs gaz.
Le(s) gaz peut(peuvent) représenter notamment de 10 à 500 % du volume de la composition non foisonnée, de préférence de 30 à 200 %, plus préférentiellement de 35 à 150 % et mieux de 40 à 140 %.
Ce volume peut être calculé en comparant la densité de la composition de base et de la composition foisonnée.
Ce volume correspond au taux de foisonnement de la composition (ou taux de gaz introduit dans la composition), et peut notamment être calculé par la formule suivante :
De manière non limitative, ce taux de foisonnement peut notamment être mesuré sur une composition déjà foisonnée selon le protocole suivant : la composition foisonnée est introduite dans un bêcher de 100 ml, de manière à en occuper le volume total et en évitant lors du remplissage du godet la formation de bulles d’air ; on laisse reposer 10 minutes puis on note le volume VI correspondant au volume de la composition foisonnée ; on introduit une turbine et on place le bêcher et la turbine sous cloche de vide ; on active le vide et on met la pale de la turbine sous lente agitation (500 tr/min) pendant 10 min. ;
on retire le vide et on note le volume V2 correspondant au volume de la composition de base non foisonnée.
Le taux de foisonnement est ensuite calculé par la formule suivante :
Outre l’air, les gaz permettant d’obtenir la composition foisonnée sont en particulier des gaz inertes, par exemple de l’azote, du dioxyde de carbone, des oxydes d’azote, des gaz rares, ou un mélange desdits gaz. Lorsque la composition comprend un composé sensible à l’oxydation, il est préférable d’utiliser un gaz sans oxygène tel que l’azote, l’argon ou le dioxyde de carbone.
La quantité de gaz introduite dans la composition de base contribue à l'ajustement de la densité de la composition foisonnée à la valeur souhaitée.
La composition foisonnée de l'invention peut présenter une densité inférieure à 0,95 g/cm3. La composition foisonnée de l'invention possède avantageusement une densité allant de 0,2 à 0,9 g/cm3 et de préférence de 0,3 à 0,8 g/cm3, cette densité étant mesurée à une température d'environ 20 °C et à la pression atmosphérique selon le protocole suivant.
Le test est réalisé sur un volume de composition de 25 ml introduit dans un godet de plexiglas® poli de 25 ml (Vi) définissant un espace de remplissage cylindrique d'une hauteur de 15 mm et d'une base de diamètre de 46 mm. Le godet a une paroi de fond de 10 mm d'épaisseur et une paroi latérale de 12 mm d'épaisseur.
Préalablement à la mesure, la composition à caractériser et le godet sont maintenus à une température de Tordre de 20 °C. Le godet est taré et la valeur de poids relevée (Mi). La composition foisonnée est ensuite introduite dans le godet de manière à en occuper le volume total et en évitant lors du remplissage du godet la formation de bulles d’air. On laisse l’ensemble reposer 24 heures à température ambiante.
Le haut du godet est ensuite arasé avant sa pesée (M2). La densité est appréciée selon la convention p = (M2-Mi)/25.
La composition foisonnée selon l'invention présente de préférence une stabilité satisfaisante qui peut être évaluée en mesurant un volume de mousse (V2) restant dans le godet au bout d’un mois à 45°C selon le protocole décrit précédemment pour la mesure de la densité.
Le rapport V2/Vi correspond au rapport entre le volume de la composition foisonnée au bout d’un mois à 45°C et le volume de la composition foisonnée au bout de 24 heures. L'expression "stabilité satisfaisante" s'applique notamment aux compositions foisonnées présentant un rapport V2/Vi supérieur à 0,85, notamment supérieur à 0,90, par exemple supérieur à 0,95.
La teneur pondérale en gaz varie de préférence de 1 à 70%, plus préférentiellement de 20 à 60% et encore plus préférentiellement de 30 à 50% de la composition foisonnée
Comme indiqué précédemment, la composition oxydante (B) selon l’invention comprend un ou plusieurs agent(s) oxydant(s). L’agent oxydant mis en œuvre dans le cadre de l’invention est un agent oxydant chimique différent de l’oxygène de l’air.
Le ou lesdits agent(s) oxydant(s) sont choisis de préférence dans le groupe formé par le peroxyde d’hydrogène, le peroxyde d’urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates, les peracides et leurs précurseurs et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux .
Tout particulièrement, l’agent oxydant est le peroxyde d’hydrogène.
Le ou les agent(s) oxydant(s) peuvent représenter de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 15 % en poids, mieux de 2 à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition oxydante (B).
Comme indiqué précédemment, la composition tinctoriale (A) selon l’invention comprend un ou plusieurs colorant(s).
Les colorants sont choisis parmi les colorants d’oxydation et les colorants directs.
Les colorants d’oxydation utilisables dans la présente invention sont en général choisis parmi les bases d’oxydation, éventuellement combinées à un ou plusieurs coupleur(s).
Les bases d'oxydation peuvent être notamment choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d’addition.
Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la Ν,Ν-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl aniline, la N,N-bis-(3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)amino-2-chloro aniline, la 2-β-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la Ν-(β-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, β-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-(3,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-(P-méthoxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 2-3-hydroxyéthylamino-5-amino toluène, la 3-hydroxy-l-(4'-aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide.
Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-(3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-β-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées.
Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)- 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènedi amine, la N,N'-bis-(3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le l,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition.
Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl phénol, le 4-amino-3-fluoro phénol, le 4-amino-3-chlorophénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino-2-méthyl phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino-2-aminométhyl phénol, le 4-amino-2-(3-hydroxyéthyl-aminométhyl) phénol, le 4-amino-2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide.
Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino-5-méthyl phénol, le 2-amino-6-méthyl phénol, le 5-acétamido-2-amino phénol, et leurs sels d'addition.
Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques.
Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)-amino-3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[l,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino-pyrazolo[l,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[l,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[l,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-5-yl)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-7-yl)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[l,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[l,5-a]pyridine ; la pyrazolo[l,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[l,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[l,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[l,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[ l,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-5-ol ; 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-4-ol ; la 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-6-ol ; la 3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine-7-ol; la 2-(2-hydroxyéthoxy)-3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine et le chlorure de 2-(4-méthylpipérazinium-l-yl)-3-amino-pyrazolo[ l,5-a]pyridine; ainsi que leurs sels d'addition.
Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6- triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu’il existe un équilibre tautomérique.
Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino-1 -méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-1 -(β-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino-l-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino-l,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino-l-méthyl-3-phényl pyrazole, le 4-amino-l,3-diméthyl-5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-tert-butyl-l-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-l-tert-butyl-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-l-(3-hydroxyéthyl)-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-l-éthyl-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-l-éthyl-3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino-l-éthyl-3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-l-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-l-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-l-isopropyl pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino-l,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le l-méthyl-3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino-l-méthyl-4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino-4-(3-hydroxyéthyl)amino-l-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5-diamino-l-(3-méthoxyéthyl)pyrazole.
De préférence, on utilisera un 4,5-diaminopyrazole et encore plus préférentiellement le 4,5-diamino-l-(3-hydroxyéthyl)-pyrazole et/ou l’un des ses sels. A titre de dérivés pyrazoliques, on peut également citer les diamino Ν,Ν-dihydropyrazolopyrazolones et notamment celles décrites dans la demande FR-A-2 886 136 telles que les composés suivants et leurs sels d’addition : 2,3-diamino-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[l,2-ajpyrazol-1 -one, 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-lH,5H- pyrazolo[ 1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[ 1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-(pyrrolidin-l-yl)-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[l,2-a]pyrazol-l-one, 4,5-diamino-1,2- diméthyl-l,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-l,2-diéthyl-l,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-l,2-di-(2-hydroxyéthyl)-l,2- dihydro-pyrazol-3-one, 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7- dihydro-lH,5H-pyrazolo[ 1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3- diméthylamino-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[l,2-a]pyrazol-l-one, 2,3- diamino-5,6,7,8-tétrahydro-lH,6H-pyridazino[l,2-a]pyrazol- 1-one, 4-amino-l,2-diéthyl-5-(pyrrolidin-l-yl)-l,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4-amino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1 -yl) -1,2-diéthyl -1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 2,3-diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-lH,5H- pyrazolo[ 1,2-a] pyrazol-1-one.
On préférera utiliser la 2,3-diamino-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[l,2-a]pyrazol-l-one et/ou un de ses sels. A titre de bases hétérocycliques, on utilisera préférentiellement le 4,5-diamino-l-(3-hydroxyéthyl)pyrazole et/ou la 2,3-diamino-6,7-dihydro-lH,5H-pyrazolo[l,2-a]pyrazol-l-one et/ou la 2-(2-hydroxy-éthoxy)-3-amino-pyrazolo[l,5-a]pyridine et/ou un de leurs sels.
Les coupleurs utilisables dans la présente invention peuvent être choisis parmi ceux conventionnellement utilisés pour la teinture des fibres kératiniques.
Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d’addition. A titre d'exemple, on peut citer le 1,3-dihydroxy benzène, le l,3-dihydroxy-2-méthyl benzène, le 4-chloro-l,3-dihydroxy benzène, le l-hydroxy-3-amino benzène, le 1-méthyl-2-hydroxy-4-B-hydroxyéthylamino benzène, le 4-amino-2-hydroxy toluène, le 5-amino-6-chloro-2-méthyl phénol, le 2,4-diamino-1-(B- hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino-4-(B-hydroxyéthylamino)-1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-b i s-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido-l-diméthylamino benzène, le sésamol, le l-B-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'oc-naphtol, le 2-méthyl-l-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy-N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6-hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1 -N-(B-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(B-hydroxyéthylamino)toluène, la 6-hydroxy indoline, la 2,6-dihydroxy-4-méthyl pyridine, la l-H-3-méthyl pyrazole 5-one, la 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, le 2,6- diméthyl pyrazolo-[l,5-b]-l,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl-[3,2-c]-1,2,4-triazole, le 6-méthyl pyrazolo-[l,5-a]-benzimidazole, leurs sels d'addition avec un acide, et leurs mélanges. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates.
Le ou les colorant(s) direct(s) peuvent être choisis parmi les colorants directs synthétiques et les colorants directs naturels.
Par colorant direct, on entend tout colorant ne nécessitant pas la présence d’un agent oxydant chimique autre que l’air pour colorer.
Par colorant direct synthétique, on entend tout colorant direct n’existant pas à l’état naturel, y compris les colorants issus de l’hémisynthèse. A titre d’exemples de colorants directs synthétiques convenables, on peut citer les colorants directs azoïques ; méthiniques ; carbonyles ; aziniques ; xanthéniques ; nitrés (hétéro)aryle ; tri-(hétéro)aryle méthanes ; les (métallo)porphyrines ; et les phtalocyanines, seuls ou en mélanges.
Plus particulièrement, les colorants directs synthétiques azoïques comprennent une fonction -N=N- dont les deux atomes d'azote ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il n'est toutefois pas exclu que l'un des deux atomes d'azote de l'enchaînement -N=N- soit engagé dans un cycle. A titre d’exemple de colorants directs azoïques, on peut citer les colorants suivants, décrits dans le COLOUR INDEX INTERNATIONAL 3ème édition : - Disperse Red 17 - Basic Red 22 - Basic Red 76 - Basic Yellow 57 - Basic Brown 16 - Basic Brown 17 - Disperse Black 9.
Les colorants directs de la famille des méthines sont plus particulièrement des composés comprenant au moins un enchaînement choisi parmi >C=C< et -N=C< dont les deux atomes ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il est toutefois précisé que l'un des atomes d'azote ou de carbone des enchaînements peut être engagé dans un cycle.
Plus particulièrement, les colorants méthines sont issus de composés de type méthine, azométhine, hydrazono, mono- et di-arylméthane, indoamines (ou diphénylamines), indophénols, indoanilines, (hémi)cyanines tels que les colorants styryles, streptocyanines, carbocyanines, azacarbocyanines, diazacarbocyanines, tétraazacarbocyanines tels que les tétraazapentaméthines, et leurs isomères optiques et géométriques.
Parmi les colorants directs azoïques, azométhines, méthines ou tétraazapentaméthines utilisables selon l’invention, on peut citer les colorants cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO 95/01772 et EP 714954 ; FR 2189006, FR 2285851, FR-2140205, EP 1378544, EP 1674073.
Parmi les colorants indoaminiques utilisables selon l’invention, on peut citer les composés suivants : - 2-3-hydroxyéthlyamino-5-[bis-(3-4’-hy dr oxy éthy 1) ami no]ani lino-1,4-benzoquinone - 2- β-hydroxy éthy 1 ami no- 5-(2 ’-méthoxy-4’-amino)anilino-1,4-benzoquinone - 3-N(2’-Chloro-4’-hydroxy)phényl-acétylamino-6-méthoxy- 1,4-benzoquinone imine - 3 -N(3 ’-Chloro-4’ -méthyl amino)phényl-uréido-6-méthyl -1,4-benzoquinone imine - 3-[4’-N-(Ethyl,carbamylméthyl)-amino]-phényl-uréido-6-méthyl-1,4-benzoquinone imine.
Parmi les colorants de type tétraazapentaméthiniques utilisables selon l’invention, on peut citer les composés suivants figurant dans le tableau ci-dessous :
X' représentant un anion choisi de préférence parmi le chlorure, l'iodure, le méthyl sulfate, l'éthyl sulfate, l'acétate et le perchlorate.
Concernant les colorants directs synthétiques de la famille des carbonyles, on peut citer par exemple les colorants choisis parmi les quinone, acridone, benzoquinone, anthraquinone, naphtoquinone, benzanthrone, anthranthrone, pyranthrone, pyrazolanthrone, pyrimidinoanthrone, flavanthrone, idanthrone, flavone, (iso)violanthrone, isoindolinone, benzimidazolone, isoquinolinone, anthrapyridone, pyrazoloquinazolone, périnone, quinacridone, quinophthalone, indigoïde, thioindigo, naphtalimide, anthrapyrimidine, dicétopyrrolopyrrole, coumarine.
Parmi les colorants directs quinoniques, on peut citer les colorants suivants : - Disperse Red 15 - Solvent Violet 13 - Disperse Violet 1 - Disperse Violet 4 - Disperse Blue 1 - Disperse Violet 8 - Disperse Blue 3 - Disperse Red 11 - Disperse Blue 7 - Basic Blue 22 - Disperse Violet 15 - Basic Blue 99 ainsi que les composés suivants : -1 -N-méthy 1 morphol i niumpr opyl ami no-4-hydr oxy anthraquinone - 1 - Ami nopropylamino-4-méthyl ami noanthraquinone - 1 - Ami nopropylamino anthraquinone - 5-β-hydroxyéthy 1-1,4-diaminoanthraquinone - 2-Aminoéthylaminoanthraquinone - l,4-Bis-(3,Y-dihydroxypropylamino)-anthraquinone.
Concernant les colorants directs synthétiques de la famille des aziniques, on peut citer notamment les azine, fluorindine, acridine, (di)oxazine, (di)thiazine. A titre d’exemple de colorants aziniques, on peut citer les composés suivants : - Basic Blue 17 - Basic Red 2.
Concernant les colorants directs synthétiques de la famille des xanthéniques, on peut citer notamment les xanthène, thioxanthène, pyronine.
Les colorants directs synthétiques nitrés (hétéro)aryles sont plus particulièrement des colorants directs nitrés benzéniques ou nitrés pyridiniques.
Parmi les colorants directs nitrés benzéniques utilisables selon l’invention, on peut citer de manière non limitative les composés suivants : - 1,4-diamino-2-nitrobenzène, - l-amino-2 nitro-4-B-hydroxyéthylaminobenzène - l-amino-2 nitro-4-bis(3-hydroxyéthyl)-aminobenzène - 1,4-bis(B-hydroxyéthylamino)-2-nitrobenzène - 1 -B-hydroxyéthylamino-2-nitro-4-bis-(3-hydroxyéthylamino)-benzène - 1 -B-hydroxyéthylamino-2-nitro-4-aminobenzène - 1 -3-hydroxyéthylamino-2-nitro-4-(éthyl)(B-hydroxyéthyl)-aminobenzène - 1 - amino-3-méthy 1-4-β-hydroxyéthyl amino-6-nitrobenzène - 1 -amino-2-nitro-4- β-hydroxyéthyl ami no- 5 -chl orobenzène - 1,2-diamino-4-nitrobenzène - 1 - amino-2^-hydroxyéthylamino-5-nitrobenzène - 1,2-bis-^-hydroxyéthylamino)-4-nitrobenzène - 1 - amino-2-tris-(hydroxyméthyl)-méthylamino-5-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène - l-Hydroxy-2-amino-4-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène - 1 -Hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène - 1 -β-hydroxyéthy loxy-2- β-hydroxyéthyl ami no- 5 -nitrobenzène - 1 -Méthoxy-2-3-hydroxyéthylamino-5-nitrobenzène - 1 - β-hydroxyéthy loxy-3 -méthyl ami no-4-nitrobenzène - 1- 3,Y-dihydroxypropyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène - 1-β-hydroxyéthy lamino-4-β,γ-dihydroxy propyloxy-2-nitrobenzène - 1-β,γ-dihydroxy propyl amino-4-trifluorométhyl-2-nitrobenzène - 1 - β-hydroxyéthy 1 ami no-4-tri fluor ométhy 1-2-nitrobenzène - 1 - β-hydroxyéthy lamino-3-méthyl-2-nitrobenzène - 1 -3-aminoéthylamino-5-méthoxy-2-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-2-chloro-6-éthylamino-4-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-2-chloro-6-amino-4-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-6-bis-(3-hydroxyéthyl)-amino-3-nitrobenzène - 1 - β-hydroxyéthy 1 ami no-2-nitrobenzène - 1 -Hydroxy-4-β-hydroxyéthyl ami no-3 -nitrobenzène.
Parmi les colorants triarylméthaniques utilisables selon l’invention, on peut citer les composés suivants : - Basic Green 1 - Basic Violet 3 - Basic Violet 14 - Basic Blue 7 - Basic Blue 26
Concernant les colorants directs synthétiques de type (métallo)porphyrines ou phtalocyanines, on peut mettre en œuvre des composés cationiques ou non, comprenant éventuellement un ou plusieurs métaux ou ions métalliques, comme par exemple des métaux alcalins et alcalino-terreux, le zinc et le silicium. A titre d’exemples de colorants directs synthétiques particulièrement convenables, on peut citer les colorants nitrés de la série benzénique ; les colorants directs azoïques, méthiniques, azométhiniques, hydrazono ou styryle ; les azacarbocyanines comme les tétraazacarbocyanines (tétraazapentaméthines) ; les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques, naphtoquinoniques ou benzoquinoniques ; les colorants directs aziniques ; xanthéniques ; triarylméthaniques ; indoaminiques ; indigoïdes ; phtalocyanines, et porphyrines, seuls ou en mélanges.
Ces colorants peuvent être des colorants monochromophoriques (c’est-à-dire ne comprenant qu’un seul colorant) ou polychromophoriques, de préférence di- ou tri- chromophoriques ; les chromophores pouvant être identiques ou non, de la même famille chimique ou non. A noter qu’un colorant polychromophorique comprend plusieurs groupes issus chacun d’une molécule absorbant dans le domaine visible entre 400 et 800 nm. De plus cette absorbance du colorant ne nécessite ni oxydation préalable de celui-ci, ni association avec d'autre(s) espèce(s) chimique(s).
Dans le cas de colorants polychromophoriques, les chromophores sont reliés entre eux au moyen d’au moins un bras de liaison BL qui peut être cationique ou non.
De préférence, le bras de liaison BL est une chaîne alkyle en C1-C20, linéaire, ramifiée ou cyclique, éventuellement interrompue et/ou terminée par au moins i) un hétéroatome (tel que l’azote N(R), N+R,R’, Q', l’oxygène ou le soufre), ii) un groupe C(O), C(S), S(O), S(O)2 ou iii) leur combinaison, éventuellement interrompue par au moins un hétérocycle condensé ou non avec un noyau phényle et comprenant au moins un atome d’azote quaternisé engagé dans ledit cycle et éventuellement au moins un autre hétéroatome (tel que l’oxygène, l’azote ou le soufre), éventuellement interrompue par au moins un groupement phényle ou naphtyle substitué ou non, éventuellement au moins un groupement ammonium quaternaire substitué par deux groupements alkyle en C1-C15 éventuellement substitués ; le bras de liaison ne comprenant pas de groupement nitro, nitroso ou peroxo, avec R et R’, identiques ou différents, représentant un atome d’hydrogène ou un groupe alkyle en Ci-Cô éventuellement substitué, de préférence par au moins un groupe hydroxy et Q' représente un contre-ion anionique organique ou minéral tel qu’un halogénure ou un alkylsulfate.
Si les hétérocycles ou noyaux aromatiques sont substitués, ils le sont, par exemple, par un ou plusieurs groupes alkyle en Ci-Cg éventuellement substitués par un groupement hydroxy, alcoxy en Ci-C2, hydroxyalcoxy en C2-C4, acétylamino, amino substitué par un ou deux groupes alkyle en C1-C4, éventuellement porteurs d’au moins un groupement hydroxyle ou les deux groupes pouvant former avec l’atome d’azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l’azote ; un atome d’halogène ; un groupement hydroxyle ; un groupe alcoxy en Ci-C2 ; un groupe hydroxyalcoxy en C2-C4 ; un groupe amino ; un groupe amino substitué par un ou deux groupes alkyle, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d’au moins un groupement hydroxyle.
Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, le ou les colorants sont choisis parmi les colorants (poly)azoïques tels que les (di)azoïques ; hydrazono ; (poly)méthines tels que styryles ; anthraquinones ou naphthalimides. De préférence, ces colorants sont (poly)cationiques.
Selon un mode de réalisation encore plus préféré de l’invention, les colorants sont choisis parmi les colorants cationiques appelés « basic dyes ».
On peut citer les colorants cationiques hydrazono de formule (I) et (Γ), les azoïques (II) et (ΙΓ) et les diazoiques (III) suivantes :
formules (I), (Γ), (II), (ΙΓ) et (III) avec : - Hét+ représentant un groupe hétéroaryle cationique, préférentiellement à charge cationique endocyclique tel que imidazolium, indolium, ou pyridinium, éventuellement substitué préférentiellement par un ou plusieurs groupements alkyle en Ci-Cg tels que méthyle ; - Ar+ représentant un groupe aryle, tel que phényle ou naphtyle, à charge cationique exocyclique, préférentiellement ammonium particulièrement tri(alkyl en Ci-Cgj-ammonium tel que triméthylammonium ; - Ar représente un groupement aryle, notamment phényle, éventuellement substitué, préférentiellement par un ou plusieurs groupements électrodonneurs tels que i) alkyle en Ci-Cg éventuellement substitué, ii) alcoxy en Ci-Cg éventuellement substitué, iii) (di)(alkyl en Ci-Cgjamino éventuellement substitué sur le ou les groupements alkyle par un groupement hydroxyle, iv) aryl(alkyl en Ci-Cgjamino, v) N-(alkyl en Ci-C8)-N-aryl(alkyl en Ci-Cgjamino éventuellement substitué ou alors Ar représente un groupement julolidine ; - Ar’ est un groupement divalent (hétéro)arylène éventuellement substitué tel que phénylène particulièrement para-phénylène, ou naphtalène, éventuellement substitués, préférentiellement par un ou plusieurs groupements alkyle en Ci-Cg, hydroxyle, ou alcoxy en Ci-Cg ; - Ar” est un groupement (hétéro)aryle éventuellement substitué tel que phényle ou pyrazolyle éventuellement substitués, préférentiellement par un ou plusieurs groupements alkyle en Ci-Cg, hydroxyle, (di)(alkyl en Ci-Cgjamino, alcoxy en Ci-Cg ou phényle ; - Ra et Rb, identiques ou différents, représentant un atome d’hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-Cg éventuellement substitué, préférentiellement par un groupement hydroxyle ; ou alors le substituant Ra avec un substituant de Het+ et/ou Rb avec un substituant de Ar forment ensemble avec les atomes qui les portent un (hétéro)cycloalkyle ; particulièrement Ra et Rb, représentant un atome d’hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ; - Q' représente un contre-ion anionique organique ou minéral tel qu’un halogénure ou un alkylsulfate.
Particulièrement, les colorants de l’invention sont à charge cationique, endocycliques, azoïques et hydrazono de formules (I), (Γ) et (II) tels que définis précédemment. On préfère plus particulièrement ceux de formule (I), (Γ) et (II) décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO 95/01772 et EP-714954.
Préférentiellement, des colorants de l’invention sont choisis parmi les composés suivants :
formules (1-1) et (II-l) dans lesquelles : - R1 représente un groupement alkyle en C1-C4 tel que méthyle ; - R2 et R3, identiques ou différents, représentent un atome d’hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4 tel que méthyle ; et - R4 représente un atome d’hydrogène ou un groupement électrodonneur tels que alkyle en Ci-Cg éventuellement substitué, alcoxy en Ci-Cg éventuellement substitué, (di)(alkyl en Ci-Cgjamino éventuellement substitué sur le ou les groupements alkyle par un groupement hydroxyle ; particulièrement R4 est un atome d’hydrogène, - Z représente un groupe CH ou un atome d’azote, préférentiellement CH, - Q' est tel que défini précédemment.
Particulièrement, les colorants de formule (1-1) et (II-l) sont choisis parmi le Basic Red 51, Basic Yellow 87 et Basic Orange 31 ou leurs dérivés :
avec Q' tel que défini précédemment, et représentant particulièrement un halogénure tel qu’un chlorure, ou un alkylsulfate tel que méthylsulfate ou mésytyle.
On peut aussi citer le l-(4’-aminodiphénylazo)-2-méthyl-4bis-(β-hydroxyéthyl) aminobenzène.
Parmi les colorants polychromophoriques, on peut citer plus particulièrement les colorants di- ou tri- chromophoriques azoïques et/ou azométhiniques (hydrazoniques), symétriques ou non, comprenant d’une part au moins un hétérocycle aromatique comprenant 5 ou 6 chaînons, éventuellement condensé, comprenant au moins un atome d’azote quaternisé engagé dans ledit hétérocycle et éventuellement au moins un autre hétéroatome (tel que l’azote, le soufre, l’oxygène), et d’autre part, au moins un groupement phényle ou naphtyle, éventuellement substitué, éventuellement porteur d’au moins un groupement OR avec R représentant un atome d’hydrogène, un groupe alkyle éventuellement substitué en Ci-Cô, un noyau phényle éventuellement substitué, ou d’au moins un groupement N(R’)2 avec R’ identiques ou non, représentant un atome d’hydrogène, un groupe alkyle éventuellement substitué en Ci-Cô, un noyau phényle
éventuellement substitué ; les groupes R’ pouvant former avec l’atome d’azote auquel ils sont liés, un hétérocycle saturé à 5 ou 6 chaînons, ou bien encore l’un et/ou les deux groupes R’ peuvent former chacun avec l’atome de carbone du cycle aromatique placé en ortho de l’atome d’azote, un hétérocycle saturé à 5 ou 6 chaînons. A titre d’hétérocycle cationique aromatique, on peut citer de préférence, les cycles à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 à 3 atomes d’azote, de préférence 1 ou 2 atomes d’azote, l’un étant quaternisé ; ledit hétérocycle étant par ailleurs éventuellement condensé à un noyau benzénique. Il est à noter de même que l’hétérocycle peut éventuellement comprendre un autre hétéroatome différent de l’azote, comme le soufre ou l’oxygène.
Si les hétérocycles ou groupements phényle ou naphtyle sont substitués, ils le sont, par exemple, par un ou plusieurs groupes alkyle en Ci-Cg éventuellement substitués par un groupement hydroxy, alcoxy en C1-C2, hydroxyalcoxy en C2-C4, acétylamino, amino substitué par un ou deux groupes alkyle en C1-C4, éventuellement porteurs d’au moins un groupement hydroxyle ou les deux groupes pouvant former avec l’atome d’azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l’azote ; un atome d’halogène ; un groupement hydroxyle ; un groupe alcoxy en C1-C2 ; un groupe hydroxyalcoxy en C2-C4 ; un groupe amino ; un groupe amino substitué par un ou deux groupes alkyle, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d’au moins un groupement hydroxyle.
Ces polychromophores sont reliés entre eux au moyen d’au moins un bras de liaison BL tel que défini précédemment.
La liaison entre le bras de liaison BL et chaque chromophore se fait en général au moyen d’un hétéroatome substituant le noyau phényle ou napthyle ou au moyen de l’atome d’azote quaternisé de l’hétérocycle cationique.
Le colorant peut comprendre des chromophores identiques ou non. A titre d’exemples de tels colorants, on pourra notamment se reporter aux demandes de brevets EP 1637566, EP 1619221, EP 1634926, EP 1619220, EP 1672033, EP 1671954, EP 1671955, EP 1679312, EP 1671951, EP167952, EP167971, WO 06/063866, WO 06/063867, WO 06/063868, WO 06/063869, EP 1408919, EP 1377264, EP 1377262, EP 1377261, EP 1377263, EP 1399425, EP 13991 17, EP 1416909, EP 1399116, EP 1671560.
On peut aussi également mettre en œuvre des colorants directs synthétiques cationiques cités dans les demandes EP 1006153, qui décrit des colorants comprenant deux chromophores de type anthraquinones reliés au moyen d’un bras de liaison cationique ; EP 1433472, EP 1433474, EP 1433471 et EP 1433473 qui décrivent des colorants dichromophoriques identiques ou non, reliés par un bras de liaison cationique ou non, ainsi que EP 6291333 qui décrit notamment des colorants comprenant trois chromophores, l’un d’eux étant un chromophore anthraquinone auquel sont reliés deux chromophores de type azoïque ou diazacarbocyanine ou l’un de ses isomères.
Par colorants naturels, on entend tout colorant ou précurseur de colorant ayant une occurrence naturelle, qui est produit, soit par extraction (et éventuellement purification) depuis une matrice végétale ou animale, éventuellement en présence de composés naturels tels que la cendre ou l’ammoniac, soit par synthèse chimique. A titre de colorants naturels, on peut citer la lawsone, le henné, la curcumine, la chlorophylline, l’alizarine, l’acide kermésique, la purpurine, la purporogalline, l’indigo, le pourpre de Tyr, le sorgho, l’acide carminique, la catéchine, l’épicatéchine, la juglone, la bixine, la bétanine, la quercétine, les colorants chromèniques, les colorants chromaniques dont l’hématéine et la braziléine, et les acides laccaïques.
De préférence, les colorants naturels utilisés dans l’invention sont choisis parmi la curcumine, la chlorophylline, les colorants chromèniques, les colorants chromaniques et les acides laccaïques.
Par colorant chromènique ou chromanique, on entend selon l’invention, des colorants qui comprennent dans leur structure au moins un bicycle de formule (IV) suivante :
la liaison intracyclique représentant une simple liaison carbone- carbone ou bien une double liaison carbone-carbone, telle qu’illustré par la formule IV-1 désignant la famille des chromènes et la formule IV-2 désignant la famille des chromanes ci-dessous :
Plus particulièrement, les colorants ayant dans leur structure un bicycle de formule (IV) sont choisis parmi les colorants de formules suivantes : - formule (V), comprenant dans sa structure le bicycle de formule IV-2,
dans laquelle : i) représente une simple liaison carbone-carbone ou une double liaison carbone-carbone, l’enchaînement de ces liaisons désigne deux simples liaisons carbone-carbone et deux doubles liaisons carbone-carbone, lesdites liaisons étant conjuguées, ii) X représente un groupement :
iii) R1, R2, R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent indépendamment les uns des autres, un atome d’hydrogène, un groupe hydroxy, un groupe alkyle éventuellement substitué, alcoxy éventuellement substitué, ou un groupe acyloxy éventuellement substitué, ainsi que ses formes tautomères et/ou mésomères, ses stéréoisomères, ses sels d’addition avec un acide ou une base cosmétiquement acceptable, et ses hydrates ; et - formule (VI), comprenant dans sa structure le bicycle de formule IV-1 :
dans laquelle :
- Ru, R12, R13, Riô, R19 et R20, identiques ou différents, représentent indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, - R14, Ris, R17 et Ris, identiques ou différents représentent indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène, un groupe hydroxyle ou un groupe alcoxy en C1-C4, ainsi que ses formes tautomères et/ou mésomères, ses stéréoisomères, ses sels d’addition avec un acide ou une base cosmétiquement acceptable, et ses hydrates.
Concernant les colorants de formule (V) tels que définis précédemment, ceux-ci peuvent se trouver sous deux formes tautomères notées (Va) et (Vb) :
Les groupes alkyles cités dans les précédentes définitions des substituants sont des groupes hydrocarbonés, saturés, linéaires ou ramifiés, généralement en C1-C20, particulièrement en C1-C10, de
préférence en Ci-Cô, tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle et hexyle.
Les groupes alcoxy sont des groupes alkyle-oxy avec les groupes alkyle tels que définis précédemment, et de préférence les groupes alcoxy sont en Ci-Cio, tels que méthoxy, éthoxy, propoxy et butoxy.
Les groupes alkyles ou alcoxy, lorsqu’ils sont substitués, peuvent l’être par au moins un substituant porté par au moins un atome de carbone, choisi parmi : - un atome d’halogène; - un groupement hydroxy ; - un groupe alkoxy en C1-C2 ; - un groupe alcoxycarbonyle en C1-C10 ; - un groupe (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4 ; - un groupe amino ; - un groupe hétérocycloalkyle à 5 ou 6 chaînons ; - un groupe hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons éventuellement cationique, préférentiellement imidazolium, et éventuellement substitué par un groupe (C1-C4) alkyle, préférentiellement méthyle ; - un groupe amino substitué par un ou deux groupes alkyle, identiques ou différents, en Ci-Cô éventuellement porteurs d’au moins : * un groupement hydroxy, * un groupement amino éventuellement substitué par un ou deux groupes alkyle en C1-C3 éventuellement substitués, lesdits groupes alkyle pouvant former avec l’atome d’azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle comprenant de 5 à 7 chaînons, saturé ou insaturé éventuellement substitué comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l’azote, * un groupement ammonium quaternaire -N+R’R”R’”, M' pour lequel R’, R”, R’”, identiques ou différents représentent un atome d’hydrogène, ou un groupement alkyle en C1-C4; et M' représente le contre-ion de l’acide organique, minéral ou de l’halogénure correspondant, * ou un groupe hétéroaryle à 5 ou 6 chaînons éventuellement cationique, préférentiellement imidazolium, et éventuellement substitué par un groupe (C1-C4) alkyle, préférentiellement méthyle ; - un groupe acylamino (-NR-COR’) dans lequel le groupe R est un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d’au moins un groupement hydroxy et le groupe R’ est un groupe alkyle en C1-C2 ; - un groupe carbamoyle ((R)2N-C0-) dans lequel les groupes R, identiques ou non, représentent un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d’au moins un groupement hydroxy ; - un groupe alkylsulfonylamino (R’SCD-NR-) dans lequel le groupe R représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d’au moins un groupement hydroxy et le groupe R’ représente un groupe alkyle en C1-C4, un groupe phényle ; - un groupe aminosulfonyle ((R^N-SCD-) dans lequel les groupes R, identiques ou non, représentent un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d’au moins un groupement hydroxy, - un groupe carboxylique sous forme acide ou salifiée (de préférence avec un métal alcalin ou un ammonium, substitué ou non) ; - un groupement cyano ; - un groupement nitro ; - un groupement carboxy ou glycosylcarbonyle ; - un groupement phénylcarbonyloxy éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy ; - un groupement glycosyloxy ; et - un groupement phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy.
Par groupe glycosylé, on entend un groupe issu d’un mono ou polysaccharide.
De préférence, les groupes alkyles ou alcoxy de la formule (V) ne sont pas substitués.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les colorants de formule (V) comprennent un groupe R6 représentant un groupe hydroxy.
Dans une variante préférée X représente un groupement O=C.
Un autre mode particulier de réalisation de l’invention concerne les colorants de formule (V), pour lesquels le groupe R1 représente un atome d’hydrogène ou un groupe hydroxy.
Plus particulièrement, les colorants de formule (V) sont choisis parmi l’hématéine et la braziléine.
La braziléine est une forme conjuguée d’un composé chromanique de formule IV-2. On retrouve dans le schéma ci-dessous les structures tautomères (Va) et (Vb) illustrées ci-dessus.
La braziléine et l’hématéine ou les couples hématoxyline/hématéine et braziline/braziléine peuvent être obtenus par voie de synthèse ou par voie d’extraction de plantes ou végétaux connus pour être riches en ces colorants.
Les colorants de formule (V) peuvent être utilisés sous forme d’extraits. On peut utiliser les extraits végétaux suivants (genre et
espèces) : Haematoxylon campechianum, Haematoxylon brasiletto, Caesalpinia echinata, Caesalpinia sappan, Caesalpinia spinosa, et Caesalpina Brasiliensis.
Les extraits sont obtenus par extraction de diverses parties de plantes, telles que par exemple la racine, le bois, l’écorce ou la feuille.
Selon un mode particulier de réalisation de l’invention, les colorants de formule (V) naturels sont issus des bois de campêche, bois de pernambouc, bois de sappan et bois de Brésil.
Les sels des colorants de formule (V) et (VI) de l’invention peuvent être des sels d’acides ou de bases cosmétiquement acceptables.
Les acides peuvent être minéraux ou organiques. De préférence, l’acide est l’acide chlorhydrique conduisant aux chlorures.
Les bases peuvent être minérales ou organiques. Particulièrement les bases sont des hydroxydes alcalins, tels que la soude conduisant à des sels de sodium.
De préférence, le ou les colorants de formule (V) et (VI) compris dans la composition selon l’invention sont issus d’extraits de plantes. On peut également utiliser des mélanges d’extraits végétaux.
Les extraits naturels des colorants selon l’invention peuvent se présenter sous forme de poudres ou de liquides. De préférence, les extraits se présentent sous forme de poudre.
Dans une autre variante de l’invention, les colorants naturels sont choisis parmi les acides laccaïques.
Par acide laccaïque, on entend au sens de la présente invention, un composé présentant dans sa structure une unité du type :
De préférence, les acides laccaïques de l’invention sont de formule (VII) suivante :
avec Ri désignant un groupe phényle substitué par au moins un groupe hydroxyle, et de préférence par un groupe hydroxyle se situant avantageusement en position ortho par rapport à la liaison le rattachant aux noyaux condensés.
En particulier, le groupe phényle de Ri comporte outre un groupement hydroxyle, au moins un groupement -CH2R2, R2 désignant un groupement acétamidométhyl (CH3CONHCH2-), hydroxyméthyl (HOCH2-), 2-amino acétique acide (HO2C(NH2)CH-).
Préférentiellement, les acides laccaïques de l’invention sont choisis parmi les acides laccaïques A, B, C et D ou leurs mélanges et plus particulièrement choisis parmi A, B ou C, ou leurs mélanges.
Acide laccaïque A G : -CH2CH2NHC(O)CH3
Acide laccaïque B G : -CH2CH2OH
Acide laccaïque C G : -CH2CH(NH2)C(O)OH
Acide laccaïque D G : -CH2CH2NH2
Acide laccaïque A, B, C et D
A titre d’acides laccaïques selon l’invention, on peut notamment utiliser le colorant CI Natural Red 25, CI 75450, CAS -60687-93-6, souvent appelé acide laccaïque. Il s’agit d‘un colorant d’origine naturelle provenant des sécrétions d’un insecte, le Coccus laccae (Lacifer Lacca Kerr), qui se trouve généralement sur les brindilles de certains arbres natifs d’Asie du Sud-Est.
Le CI Natural Red 25 contient en général deux constituants majeurs dans sa composition : l’acide laccaïque A et l’acide laccaïque B. Il peut également contenir en quantité moindre de l’acide laccaïque C.
On peut aussi bien entendu utiliser les formes purifiées des acides laccaïques de formule (VII).
Encore plus préférentiellement, les colorants directs naturels sont choisis parmi l’hématéine et la braziléine.
De préférence la composition tinctoriale (A) comprend au moins un colorant d’oxydation éventuellement associé(s) à au moins un colorant direct.
Le ou les colorants peuvent représenter de 0,0001 à 20 % en poids, de préférence de 0,01 à 15 % en poids, mieux de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A).
La composition tinctoriale (A) et la composition oxydante (B) comprennent généralement de l'eau ou un mélange d'eau et d’au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut citer par exemple les alcools en C1-C4, tels que l'éthanol et Tisopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. S’ils sont présents, les solvants organiques représentent de préférence de 1 à 40 % en poids et encore plus préférentiellement de 5 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou de la composition oxydante foisonnée (B).
Selon un mode de réalisation, la composition tinctoriale (A) selon l’invention comprend un ou plusieurs agents alcalins.
Ils peuvent être tout agent permettant d’augmenter le pH de la composition dans laquelle il se trouve. L’agent alcalin peut être une base de Bronsted-Lowry ou de Lewis. Il peut être minéral ou organique.
Particulièrement, le ou les agent(s) alcalin(s) peuvent être choisis parmi : a) l'ammoniaque, b) les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines, l’isopropanolamine, le 2-amino-2-méthyl-1 -propanol, ainsi que leurs dérivés, c) les éthylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, d) les hydroxydes minéraux ou organiques, e) les silicates de métaux alcalins tels que les métasilicates de sodium, f) les acides aminés de préférence basiques comme l’arginine, la lysine, l’ornithine, la citruline et l’histidine, g) les carbonates et bicarbonates particulièrement d’amine primaire, secondaire ou tertiaire, de métal alcalin ou alcalino-terreux, ou d’ammonium, et h) les composés de formule (VIII) suivante :
dans laquelle W est un reste alkylène en Ci-Cô éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un groupe alkyle en Ci-Cô; Rx, Ry, Rz et Rt, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci-Cô, hydroxyalkyle en Ci-Cô, ou aminoalkyle en Ci-Cô.
On peut citer à titre d’exemple de tels composés de formule (VIII) le 1,3-diaminopropane, le l,3-diamino-2-propanol, la spermine, la spermidine.
Les hydroxydes minéraux ou organiques sont, de préférence choisis parmi les hydroxydes d’un métal alcalin, les hydroxydes d’un métal alcalino-terreux, comme les hydroxydes de sodium ou de potassium, les hydroxydes d’un métal de transition, tels que les hydroxydes des métaux des groupes III, IV, V et VI de la classification périodique des éléments, les hydroxydes des lanthanides ou des actinides, les hydroxydes d’ammoniums quaternaires, et Thydroxyde de guanidinium. L’hydroxyde peut être formé in situ comme par exemple Thydroxyde de guanidine, formé par réaction d’hydroxyde de calcium et de carbonate de guanidine.
Les agents alcalins préférés sont en particulier choisis parmi l’ammoniaque, le carbonate d’ammonium ou de sodium, le bicarbonate d’ammonium ou de sodium, l’arginine, une alcanolamine de la famille b), comme la monoéthanolamine.
Lorsque l’agent ou les agents alcalin(s) est ou sont présents, leur quantité peut varier de 0,1 à 30% en poids, de préférence de 0,5 à 20% en poids, et mieux de 1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale foisonnée (A).
La composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) selon l’invention peuvent contenir en outre un ou plusieurs polymères cationiques de préférence de densité de charge cationique supérieure ou égale à 4 méq/g.
Encore plus préférentiellement, la densité de charge cationique est supérieure ou égale à 5 milliéquivalents par gramme, mieux peut varier de 5 à 20 méq/g.
La densité de charge cationique d'un polymère correspond au nombre de moles de charges cationiques par unité de masse de polymère dans les conditions où celui-ci est totalement ionisé. Elle peut être déterminée par calcul si on connaît la structure du polymère, c'est-à-dire la structure des monomères constituant le polymère et leur proportion molaire ou pondérale. Elle peut être aussi déterminée expérimentalement par la méthode Kjeldahl.
Les polymères cationiques ayant une densité de charge cationique supérieure ou égale à 4 méq/g, utilisables conformément à la présente invention, peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A-0 337 354 et dans les demandes de brevets français LR-A-2 270 846, 2 383 660, 2 598 61 1, 2 470 596 et 2 519 863.
De manière générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère contenant des groupes cationiques et/ou des groupes ionisables en groupes cationiques.
Les polymères cationiques sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci.
Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 et 5.106 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ.
Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont des produits connus.
Les polymères du type polyamine, polyaminoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n° 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : (1) les copolymères vinylpyrrolidone/(méth)acrylate de dialkylamino-alkyle quaternisés ou non, (2) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de groupes divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2 162 025 et 2 280 361 ; (3) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alkylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisés. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2 252 840 et 2 368 508 ; (4) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalkylènes-polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alkylation par des agents bifonctionnels. On peut citer, par exemple, les polymères acide adipique/diakylaminohydroxyalkyl-dialkylène-triamine dans lesquels le groupe alkyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1 583 363. (5) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène-polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre la polyalkylène-polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1 ; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3 227 615 et 2 961 347. (6) les cyclopolymères d'alkyldiallylamine ou de dialkyldiallyl-ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant des motifs répondant aux formules (IX) ou (IX') :
formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; Rio et Ru, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 22 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur, ou Rio et Ru peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y' est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2 080 759 et dans son certificat d'addition 2 190 406.
On peut citer, par exemple, Thomopolymère de chlorure de diallyldiméthylammonium commercialisé sous la dénomination "MERQUAT® 100" par la société NALCO (LUBRIZOL) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide. (7) les polycondensats de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule :
formule (X) dans laquelle : R13, Ri4, Ris et Ri6, identiques ou différents, représentent des groupes aliphatiques, alicycliques, ou aryle aliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des groupes hydroxyalkyle aliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et Riô, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote, ou bien Ri3, Ri4, Ri5 et Ri6 représentent un groupe alkyle en Ci-Cô, linéaire ou ramifié, substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un groupe alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ;
Ai et Bi représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone, pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X' désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique ;
Ai, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre, si Ai désigne un groupe alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, Bi peut également désigner un groupement -(CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à Tune des formules suivantes :
où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le groupe bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH-.
De préférence, X' est un anion tel que le chlorure ou le bromure.
Ces polymères ont une masse moléculaire moyenne en nombre généralement comprise entre 1000 et 100000.
Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français numéros 2 320 330, 2 270 846, 2 316 271, 2 336 434 et 2 413 907 et les brevets US numéros 2 273 780, 2 375 853, 2 388 614, 2 454 547, 3 206 462, 2 261 002, 2 271 378, 3 874 870, 4 001 432, 3 929 990, 3 966 904, 4 005 193, 4 025 617, 4 025 627, 4 025 653, 4.026.945 et 4 027 020.
On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule :
dans laquelle Ri, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un groupe alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X' est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique.
Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour lequel Ri, R2, R3 et R4 représentent un groupe méthyle et n = 3, p= 6 et X = Cl, dénommé "Hexadimethrine chloride" selon la nomenclature INCI (CTFA).
(8) les polycondensats de polyammonium quaternaires constitués de motifs de formule (XI):
formule dans laquelle :
Ris, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, éthyle, propyle, β-hydroxyéthyle, β-hydroxypropyle ou -CFUCH^OCIUCïUjpOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que Ris, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X désigne un atome d'halogène, A désigne un groupe d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-.
De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324.
On peut, par exemple, citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol® A 15", "Mirapol® ADI", "Mirapol® AZ1" et "Mirapol® 175" vendus par la société Miranol. (9) les homopolymères ou copolymères dérivés des acides acrylique ou méthacrylique et comportant des motifs :
dans lesquels les groupements R22 désignent indépendamment H ou CH3, les groupements A2 désignent indépendamment un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone, ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, les groupements R23, R24, R25, identiques ou différents, désignant indépendamment un groupe alkyle de 1 à 18 atomes de carbone, ou un groupe benzyle, les groupements R26 et R27 représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle de 1 à 6 atomes de carbone, X2’ désigne un anion, par exemple méthosulfate ou halogénure tel que chlorure ou bromure.
Le ou les comonomères utilisables dans la préparation des copolymères correspondants appartiennent à la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétone-acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués à l'azote par des alkyle inférieurs, des esters d'alkyle, des acides acrylique ou méthacrylique, la vinylpyrrolidone ou des esters vinyliques. (10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole. (11) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(Ci-C4) trialkyl(Ci-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l’acrylamide avec le méthacrylate de diméthylaminoéthyle quaternisé par le chlorure de méthyle,
l’homopolymérisation ou la copolymérisation étant suivie d’une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène-bis-acrylamide. D’autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l’invention sont des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d’épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine.
Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d’être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les homopolymères et copolymères d'halogénure de dialkyldiallylammonium, les polycondensats à motifs récurrents diammonium ou polyammonium quaternaire.
Comme autres polymères cationiques convenant dans la présente invention, on peut notamment citer les polymères cellulosiques, par exemple, les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires décrits dans le brevet français N° 1 492 597.
On peut également citer les copolymères de cellulose ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, et décrits notamment dans le brevet US numéro 4 131 576, tels que les hydroxyalkylcelluloses, comme les hydroxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl-celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyl-triméthylammonium, de méthacrylamidopropyl-triméthylammonium, de diméthyldiallyl-ammonium.
On peut également citer les dérivés cationiques de gommes de guar.
Lorsque le(s) polymère(s) cationique(s) présentant une densité de charge de préférence supérieure ou égale à 4 méq/g. est ou sont présents, leur quantité varie par exemple de 0,1 à 10% en poids, et de préférence de 0,2 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
La composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) selon l’invention peuvent contenir en outre un ou plusieurs corps gras liquides, notamment en une quantité supérieure ou égale à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
Par « corps gras », on entend un composé organique insoluble dans l'eau à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 1,013.105 Pa), c’est-à-dire de solubilité inférieure à 5 % et de préférence inférieure à 1 %, encore plus préférentiellement inférieure à 0,1 %.
De préférence, les corps gras sont non siliciés, c’est-à-dire que leur structure ne comporte pas d’atome de silicium. Ils présentent généralement dans leur structure une chaîne hydrocarbonée comportant au moins 6 atomes de carbone et ne comprenant pas de groupe siloxane.
En outre, les corps gras sont généralement solubles dans des solvants organiques dans les mêmes conditions de température et de pression, comme par exemple le chloroforme, l’éthanol, le benzène, l’huile de vaseline ou le décaméthylcyclopentasiloxane.
Les corps gras liquides utilisables dans l’invention sont liquides à température ambiante (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 1,013.105 Pa). Ils présentent de préférence une viscosité inférieure ou égale à 2 Pa.s, mieux inférieure ou égale à 1 Pa.s et encore mieux inférieure ou égale à 0,1 Pa.s à la température de 25 °C et à un taux de cisaillement de 1 s'1.
Les corps gras liquides utilisables dans la composition selon l’invention ne sont généralement pas oxyalkylénés et de préférence ne contiennent pas de fonction acide carboxylique COOH.
De préférence, les corps gras liquides sont choisis parmi les hydrocarbures, les alcools gras, les esters gras, les éthers gras, et leurs mélanges.
Encore plus préférentiellement, ils sont choisis parmi les hydrocarbures, les alcools gras, les esters gras et leurs mélanges.
Par hydrocarbure liquide, on entend un hydrocarbure composé uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène, liquide à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 1,013.105 Pa), d’origine minérale ou végétale ou synthétique.
Plus particulièrement, les hydrocarbures liquides sont choisis parmi : - les alcanes en Cô-Ciô linéaires ou ramifiés, éventuellement cycliques. A titre d’exemples, on peut citer l’hexane, Tundécane, le dodécane, le tridécane et les isoparaffines comme l'isohexadécane, Tisododécane et Tisodécane. - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale animale ou synthétique, de plus de 16 atomes de carbone, tels que les huiles de paraffine ou de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que celui vendu sous la marque Parléam® par la société NOF Corporation, le squalane.
Dans une variante préférée, le ou les hydrocarbures liquides sont choisis parmi les huiles de paraffine ou de vaseline.
Par alcool gras liquide, on entend un alcool gras non glycérolé et non oxyalkyléné, liquide à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 1,013.105 Pa).
De préférence, les alcools gras liquides de l’invention comportent de 8 à 30 atomes de carbone.
Les alcools gras liquides de l’invention peuvent être saturés ou insaturés.
Les alcools gras liquides saturés sont de préférence ramifiés. Ils peuvent éventuellement comprendre dans leur structure au moins un cycle aromatique ou non. De préférence, ils sont acycliques.
Plus particulièrement, les alcools gras saturés liquides de l’invention sont choisis parmi l’octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, le 2-hexyldécanol. L’octyldodécanol est tout particulièrement préféré.
Les alcools gras insaturés liquides présentent dans leur structure au moins une double ou triple liaison, et de préférence, une ou plusieurs doubles liaisons. Lorsque plusieurs doubles liaisons sont présentes, elles sont de préférence au nombre de 2 ou 3 et elles peuvent être ou non conjuguées.
Ces alcools gras insaturés peuvent être linéaires ou ramifiés.
Ils peuvent éventuellement comprendre dans leur structure au moins un cycle aromatique ou non. De préférence, ils sont acycliques.
Plus particulièrement, les alcools gras insaturés liquides de l’invention sont choisis parmi l’alcool oléique (ou oléylique), l’alcool linoléique (ou linoléylique), l’alcool linolénique (ou linolénylique), et l’alcool undécylénique. L’alcool oléique est tout particulièrement préféré.
Par esters gras liquide, on entend un ester issu d’un acide gras et/ou d’un alcool gras, liquide à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg, soit 1,013.105 Pa).
Les esters sont de préférence les esters liquides de mono- ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, en Ci-C26 et de mono- ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, en C1-C26, le nombre total d’atomes de carbone des esters étant supérieur ou égal à 10.
De préférence, pour les esters de monoalcools, l’un au moins de l’alcool ou de l’acide dont sont issus les esters de l’invention est ramifié.
Parmi les monoesters de monoacides et de monoalcools, on peut citer les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, les myristates d'alkyle tels que le myristate d'isopropyle ou d’éthyle, le stéarate d’isocétyle, Tisononanoate de 2-éthylhexyle, Tisononanoate d’isononyle, le néopentanoate d’isodécyle, et le néopentanoate d’isostéaryle.
On peut également utiliser les esters d'acides di- ou tricarboxyliques en C4-C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono-, di- ou tricarboxyliques et d'alcools non-sucres di-, tri-, tétra-ou pentahydroxylés en C4-C26·
On peut notamment citer le sébacate de diéthyle, le sébacate de diisopropyle, le sébacate de di(2-éthylhexyle), l'adipate de diisopropyle, l'adipate de di n-propyle, l'adipate de dioctyle, l’adipate de di(2-éthyhexyle), l'adipate de diisostéaryle, le maléate de di(2-éthylhexyle), le citrate de triisopropyle, le citrate de triisocétyle, le citrate de trisostéaryle, le trilactate de glycéryle, le trioctanoate de glycéryle, le citrate de trioctyldodécyle, le citrate de trioléyle, le diheptanoate de néopentyl glycol, et le diisononate de diéthylène glycol.
La composition peut également comprendre, à titre d’ester gras liquide, des esters et di-esters de sucres et d'acides gras en C6-C30, de préférence en C12-C22· Il est rappelé que l’on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcools, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides.
Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le saccharose, le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkylés, tels que les dérivés méthylés comme le méthylglucose.
Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6-C30, de préférence en C12-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S’ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non.
Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétraesters, les polyesters et leurs mélanges.
Ces esters peuvent être par exemple des oléates, laurates, palmitates, myristates, béhénates, cocoates, stéarates, linoléates, linolénates, caprates, arachidonates, et leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito-stéarate.
Plus particulièrement, on utilise les mono- et diesters et notamment les mono- ou dioléates, stéarates, béhénates, oléopalmitates, linoléates, linolénates, oléostéarates, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose.
On peut citer à titre d'exemple, le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société AMERCHOL, qui est un dioléate de méthylglucose.
Enfin, on peut aussi utiliser les esters naturels ou synthétiques de mono-, di- ou triacides avec le glycérol.
Parmi ceux-ci, on peut citer les huiles végétales.
Comme huiles d’origine végétale ou triglycérides synthétiques, utilisables dans la composition de l’invention à titre d’esters gras liquides, on peut citer par exemple : - les huiles triglycérides d’origine végétale ou synthétique, telles que les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, d'olive, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de babassu et de pracaxi les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société DYNAMIT NOBEL, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité.
De préférence, on utilisera à titre d’esters selon l’invention des esters gras liquides issus de monoalcools.
Les myristate ou palmitate d’isopropyle sont particulièrement préférés.
Les éthers gras liquides sont choisis parmi les dialkyléthers liquides tels que le dicaprylyléther.
De préférence, les corps gras liquides sont choisis parmi les huiles de paraffine ou de vaseline, l’octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, le 2-hexyldécanol, l’alcool oléique (ou oléylique), l’alcool linoléique (ou linoléylique), l’alcool linolénique (ou linolénylique), et l’alcool undécylénique, les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, les myristates d'alkyle tels que le myristate d'isopropyle ou d’éthyle, le stéarate d’isocétyle, Tisononanoate de 2-éthylhexyle, Tisononanoate d’isononyle, le néopentanoate d’isodécyle, et le néopentanoate d’isostéaryle, les huiles végétales.
Encore plus préférentiellement, les corps gras liquides sont choisis parmi les huiles de paraffine ou de vaseline.
Lorsque le(s) corps gras liquides est ou sont présents, leur quantité varie de préférence par exemple de 10 à 90 % en poids, et mieux de 20 à 80% en poids, encore mieux de 30 à 80%, encore plus préférentiellement de 50 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
Dans une variante particulièrement avantageuse de l’invention, la composition (A) contient un ou plusieurs corps gras liquides, notamment en une quantité supérieure ou égale à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A), de préférence choisi parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale animale ou synthétique, de plus de 16 atomes de carbone, en particulier l’huile de vaseline.
La composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) selon l’invention peuvent contenir en outre un ou plusieurs tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, de préférence non ioniques, et mieux encore non ioniques oxyalkylénés. D es exemples de tensioactifs non-ioniques oxyalkylénés utilisables dans la composition utilisée selon l’invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie &amp; Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols et les alkyl(Ci-C 2o)phenols, ces composes étant polyethoxyles, et/ou polypropoxylés et ayant au moins une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 22 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 1 à 100.
On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les esters d'acides gras et de sorbitan oxyéthylénés, les esters d'acides gras polyoxyalkylénés et les alkylpolyglycosides oxyalkylénés.
Sauf mention contraire, on désigne par composé « gras », tel que par exemple un acide gras, un composé comprenant dans sa chaîne principale au moins une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, telle que alkyle ou alcényle comportant au moins 8 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone, et mieux encore de 10 à 22 atomes de carbone.
Lorsque le(s) tensioactif(s), de préférence non ionique(s), est ou sont présents, leur quantité varie par exemple de 0,1 à 30% en poids, et de préférence de 1 à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
Selon un mode de réalisation, la composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) peuvent également comprendre un éther non ionique d’alcools gras polyoxyalkylénés.
Par « éther non ionique d’alcools gras polyoxyalkyléné », on entend un éther dérivé ou issu d’alcools gras i.e. d’alcools à longue chaîne de préférence en C8-C40, qui comprend un ou plusieurs groupes alcoxylés divalent en Ci-Cô : -[O-Alk]p- avec p étant un entier allant de 1 à 200 et Alk représentant un groupe alkylène, en Ci-Cô tel que éthylène ou propylène, de préférence éthylène ; et dont une des chaînes grasses peut être substituée, préférentiellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxyle dont au moins un groupe hydroxyle se trouve en position béta d’une fonction éther.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le ou les éthers non ioniques d’alcools gras polyoxyalkylénés sont choisis parmi les composés de formule (XII) suivante : R-(O-Alk)n-O-R’ (XII), ainsi que leurs isomères optiques, isomères géométriques ; formule (XII) dans laquelle : R désigne un groupe hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C10-C30, R’ désigne un groupe hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C10-C30 pouvant être substitué par un groupe hydroxyle, de préférence substitué par le groupe hydroxyle qui se trouve en β de la fonction éther, n est un nombre entier allant de 1 à environ 100, et
Alk représente un groupe (Ci-Cô) alkylène, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire tel que éthylène ou propylène, de préférence éthylène.
Selon un mode particulièrement avantageux de l’invention, le groupe Alk de la formule (XII) représente un groupe -CH2-CH2-.
Plus particulièrement, l’éther non ionique de formule (XII) est tel que R et R’, indépendamment l’un de l’autre, désignent un groupe hydrocarboné, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, saturé ou insaturé, de préférence saturé, en Ci2-C2o, de préférence en C14-C18 ; R’ pouvant être substitué par au moins un groupe hydroxyle, et n désigne un nombre entier supérieur ou égal à 20, allant par exemple de 20 à 100, de préférence de 40 à 80.
De préférence R et R’ désignent un groupe alkyle.
Selon un mode de réalisation plus préféré, l’éther non ionique de formule (XII) est tel que : R désigne un groupe alkyle, de préférence linéaire, en C16-C18, et R’ désigne un groupe alkyle, de préférence linéaire, en C14 substitué par un groupement OH, et n est égal à 60.
De préférence l’éther de formule (XII) est de formule suivante :
avec R étant un groupe cétyle ou stéaryle avec n = 60.
Un tel composé est par exemple dénommé dans le Dictionnaire C.T.F.A. sous l’appellation CETEARETH 60 MYRISTYL GLYCOL ou encore HYDROGENATED TALLOWETH 60 MYRISTYL GLYCOL. Un CETEARETH 60 MYRISTYL GLYCOL est par exemple vendu par
la société AKZO sous la dénomination commerciale ELFACOS GT 282 S.
Dans la composition (A) ou (B) selon l’invention, le ou les éthers non ioniques d’alcools gras polyoxyalkylénés sont présents dans une concentration allant de préférence de 0,001 à 10%, encore plus préférentiellement de 0,001 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition de l’invention.
Le pH de la composition tinctoriale (A) peut varier généralement de 3 à 12 environ, et de préférence de 5 à 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques.
Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques.
En ce qui concerne les agents alcalinisants, on pourra utiliser ceux cités ci-dessus.
Le pH de la composition oxydante foisonnée varie de préférence de 1,5 à 8,5, encore plus préférentiellement de 2 à 7, mieux de 2 à 4.
La composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la coloration ou l’éclaircissement des cheveux, tels que des polymères anioniques, non ioniques, amphotères ou leurs mélanges; des polymères associatifs; des agents antioxydants ; des agents de pénétration ; des agents séquestrants tels que l’acide étidronique ou le pentasodiumpentétate; des parfums ; des agents dispersants ; des agents filmogènes ; des céramides ; des agents conservateurs ; des agents opacifiants, des polyols, en particulier des polyols de poids moléculaires inférieurs à 500.
Comme polymères amphotères, on peut citer en particulier les polymères comprenant, à titre de monomères, au moins un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide alpha-chloracrylique, et au moins un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome basique choisis notamment parmi : a) les méthacrylates de dialkylaminoalkyle, les acrylates de dialkylaminoalkyle, les dialkylaminoalkylméthacrylamides et les dialkylaminoalkylacrylamides. De tels composés sont décrits dans le brevet américain n° 3 836 537 ; b) les sels de méthacrylates de trialkylaminoalkyle et d’acrylates de trialkylaminoalkyle, les sels de trialkylaminoalkyl-méthacrylamide et de trialkyl aminoalkyl acrylamide. On peut notamment citer le copolymère acide acrylique/chlorure d’acrylamidopropyl triméthyl ammonium proposé par la société Stockhausen sous la dénomination de Polymère W3794. On peut aussi citer les copolymères acide acrylique/chlorure d’acrylamidopropyl triméthyl ammonium/ acrylamide proposés par la Société Nalco sous la dénomination Merquat 2001 et Merquat 2003.
Les polymères associatifs polymères associatifs peuvent être de type anionique, cationique, amphotère ou non ionique, de préférence non ioniques et cationiques. Par « polymères associatifs » on entend au sens de la présente invention des polymères hydrosolubles capables, dans un milieu aqueux, de s'associer réversiblement entre eux ou avec d'autres molécules. Leur structure chimique comprend au moins une zone hydrophile, et au moins une zone hydrophobe caractérisée par au moins une chaîne grasse en C8-C30·
On peut citer en particulier les polymères associatifs non ioniques choisis parmi les polyuréthanes polyéthers à séquences hydrophiles et hydrophobes, les dérivés de cellulose non ioniques comportant au moins une chaîne grasse et les polymères associatifs cationiques choisis parmi les dérivés de cellulose quaternisée comportant au moins une chaîne grasse.
Comme polyols de masse moléculaire inférieure à 500, on peut citer le sorbitol, le glucose, le fructose, le xylose, le tréhalose, le saccharose, le maltose, le lactose, les polyéthylène glycols, les diols ou triols en C3-C8, notamment le butane diol.
On préfère les polyols non éthérifiés et les polyols non esterifiés.
Les polyols particulièrement préférés sont le glycérol et le 1,2-propylène glycol, et de préférence le glycérol.
Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux, entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition.
Le procédé de coloration d’oxydation des fibres kératiniques consiste en l’application sur les fibres kératiniques de la composition tinctoriale (A), éventuellement foisonnée, et de la composition oxydante foisonnée (B), telles que décrites ci-avant, de manière séquentielle ou simultanée.
Dans une première variante du procédé selon l’invention, la composition tinctoriale (A) est mélangée au moment de l’emploi avec la composition oxydante foisonnée (B), puis le mélange résultant est appliqué sur les fibres kératiniques.
Dans une seconde variante du procédé selon l’invention, la composition tinctoriale (A) est appliquée sur les fibres kératiniques avant ou après la composition oxydante foisonnée (B).
Le procédé peut être répété plusieurs fois afin d’obtenir la coloration désirée.
Les compositions préalablement décrites sont appliquées sur les fibres kératiniques sèches ou humides.
Les composition(s) sont habituellement laissées en place sur les fibres pour une durée allant, en général, de 1 minute à 1 heure, de préférence de 5 minutes à 30 minutes.
La température durant le procédé est classiquement comprise entre 20 et 80°C, de préférence entre 20 et 60°C. A l’issue du traitement, les fibres kératiniques humaines sont de manière avantageuse rincées à l’eau. Elles peuvent éventuellement faire l’objet d’un lavage avec un shampooing suivi d’un rinçage à l’eau, avant d’être séchées ou laissées à sécher. L’invention concerne également la composition oxydante foisonnée telle que décrite précédemment. L’invention concerne aussi une composition prête à l’emploi qui résulte du mélange extemporané de la composition tinctoriale (A), éventuellement foisonnée et de la composition oxydante foisonnée (B) telles que décrites ci-dessus.
De préférence, les compositions (A) et (B) sont mélangées dans un rapport pondéral (A) / (B) allant de 0,1 à 5, mieux de 0,2 à 2.
Un autre objet de l’invention concerne un dispositif à plusieurs compartiments, ou un kit de coloration des fibres kératiniques, comprenant au moins deux compartiments : un premier compartiment renfermant une composition tinctoriale (A) telle que décrite ci-avant ; et - un deuxième compartiment renfermant une composition oxydante foisonnée (B) telle que décrite ci-avant.
Dans une première variante de l’invention, seule la composition oxydante (B) est foisonnée.
Dans une seconde variante de l’invention, les deux compositions (A) et (B) sont foisonnées.
Selon une variante de l’invention, le kit comprend, en outre, un compartiment supplémentaire renfermant une composition supplémentaire comprenant un ou plusieurs agent(s) traitant(s).
Les compositions du kit sont conditionnées dans des compartiments distincts, qui peuvent être accompagnés, éventuellement, de moyens d'application appropriés, identiques ou différents, tels que des pinceaux, des brosses, des éponges.
Le kit mentionné ci-dessus peut également être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que par exemple que le dispositif décrit dans le brevet FR 2 586 913.
Les exemples suivants sont donnés à titre purement illustratif de la présente invention.
EXEMPLES
Exemple 1
On prépare une composition oxydante de base, dénommée ci-après composition oxydante 1 à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous. Les quantités indiquées sont exprimées en % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition oxydante 1.
Composition oxydante 1:
La composition oxydante 1 est foisonnée à l’aide d’un foisonneur de type Minimondomix de la société HAAS en introduisant de l’azote. La composition oxydante 1 est dosée à l’aide d’une pompe de type membrane jusqu’à la tête d’aération ; dans le même temps le gaz est dosé à l’aide d’un débitmètre volumétrique. Tous deux arrivent perpendiculairement dans la partie de l’aérateur en amont du rotor. En associant le flux de la composition oxydante 1 et du gaz ainsi que la mise en mouvement du rotor, le mélange est réalisé en continu de
façon régulière pour en sortie de l’outil donner la composition oxydante 2. A débit constant de la composition oxydante 1, le taux de foisonnement peut être facilement adapté en fonction du volume de gaz introduit dans le Minimondomix.
La composition oxydante 2 est constituée de 60 g. de composition oxydante 1 et de 40 g d’azote.
La composition oxydante 2 se présente sous l’aspect d’une crème onctueuse et aérée (de type mousse au chocolat).
Au moment de l’emploi, on mélange 10 g. de composition oxydante 2 avec 10 g. de composition colorante (de type nuance 5 INOA®). Le mélange se réalise très facilement. On applique ensuite le mélange sur des mèches à raison de 10 g. de mélange pour 1 g. de cheveux. L’application est facile. Puis on laisse poser pendant 30 minutes. L’aspect original de la composition oxydante se conserve en mélange avec la crème colorante.
Les cheveux sont ensuite rincés, lavés avec un shampooing standard et séchés.
La coloration capillaire est évaluée de façon visuelle. On obtient une couleur châtain clair.
On obtient des résultats analogues en remplaçant l’azote par le dioxyde de carbone ou l’argon.
Exemple 2
On prépare une composition colorante foisonnée de la manière exposée ci-dessous et on utilise la composition oxydante foisonnée (composition oxydante 2) préparée dans l’exemple 1.
On prépare tout d’abord une composition colorante de base, dénommée ci-après composition colorante 1 à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous. Les quantités indiquées sont exprimées en % en poids de matière active par rapport au poids total de la composition colorante 1.
Composition colorante 1:
La composition colorante 1 est foisonnée à l’aide d’un foisonneur de type Minimondomix de la société HAAS en introduisant de l’azote. La composition colorante 1 est dosée à l’aide d’une pompe de type membrane jusqu’à la tête d’aération ; dans le même temps le gaz est dosé à l’aide d’un débitmètre volumétrique. Tous deux arrivent perpendiculairement dans la partie de l’aérateur en amont du rotor. En associant le flux de la composition colorante 1 et du gaz ainsi que la mise en mouvement du rotor, le mélange est réalisé en continu de façon régulière pour en sortie de l’outil donner la composition colorante 2.
A débit constant de la composition colorante 1, le taux de foisonnement peut être facilement adapté en fonction du volume de gaz introduit dans le Minimondomix.
La composition colorante 2 est constituée de 60 g. de composition colorante 1 et de 40 g d’azote Les compositions colorante 2 et oxydante 2 se présentent sous l’aspect de crèmes onctueuses et aérées (de type mousse au chocolat).
Au moment de l’emploi, on mélange 10 g. de composition colorante 2 avec 10 g. de composition oxydante 2. Le mélange se fait très facilement. On applique ensuite le mélange sur des mèches à raison de 10 g. de mélange pour 1 g. de cheveux. On applique ensuite le mélange sur des mèches à raison de 10 g. de mélange pour 1 g. de cheveux. L’application est facile. Puis on laisse poser pendant 30 minutes. L’aspect original des compositions oxydante et colorante se conserve en mélange.
Les cheveux sont ensuite rincés, lavés avec un shampooing standard et séchés.
La coloration capillaire est évaluée de façon visuelle. On obtient une couleur châtain clair.
On obtient des résultats analogues en remplaçant l’azote par le dioxyde de carbone ou l’argon.

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de coloration des fibres kératiniques, mettant en œuvre une composition tinctoriale (A) et une composition oxydante foisonnée (B), - ladite composition tinctoriale (A) comprenant un ou plusieurs colorant(s), et ladite composition oxydante foisonnes (B) comprenant un ou plusieurs agent(s) oxydani(s), et 30 à 70% en poids par rapport au poids total de la composition oxydante foisonnée, d’un ou plusieurs gaz.
  2. 2. Procédé selon la revendication. 1, caractérisé en ce que le(s) gaz est ou sont Pair, un gaz inerte ou un de leurs mélanges, le gaz inerte étant choisi de préférence parmi l’azote, le dioxyde de carbone, les oxydes d’azote et les gaz rares,
  3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le(s) gaz est ou sont présent(s) en une quantité allant de 30 à 60% en poids et préférentiellement de 30 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition oxydante,
  4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition oxydante foisonnée présente une densité inférieure à 0,95 g/cm3, allant avantageusement de 0,2 à 0,9 g/cm3 et de préférence de 0,3 à 0,8 g/cm3, cette densité étant mesurée à une température d'environ 20 °C et à la pression atmosphérique.
  5. 5. Procédé selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que Ie(s) gaz représente(nt) de 10 à 500 % du volume de la composition (B) non foisonnée, de préférence de 30 à 200 %, plus préférentiellement de 35 à 150 % et mieux de 40 à 140%.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou Ses agent(s) oxydant(s) sont choisis parmi le peroxyde d’hydrogène, le peroxyde d’urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’agent oxydant est le peroxyde d’hydrogène.
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les agent(s) oxydant(s) représentent de 0,1 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 15 % en poids, mieux de 2 à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition oxydante (B).
  9. 9. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les colorants sont choisis parmi les colorants d’oxydation et les colorants directs.
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les colorants sont des colorants d’oxydation choisis parmi les base(s) d’oxydation, et de préférence parmi les paraphénylènediamlnes, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d’addition, éventuellement combinées à un on plusieurs coupleurs, de préférence choisis parmi les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d’addition.
  11. 11. Procédé selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les colorants sont des colorants directs choisis parmi les colorants directs synthétiques et les colorants directs naturels.
  12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou les colorants représentent de 0,0001 à 20 % en poids, de préférence de 0,01 à 15 % en poids, mieux de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A).
  13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition tinctoriale (A) comprend un ou plusieurs agents alcalins, de préférence en une quantité allant de 0,1 à 30% en poids, mieux de 0,5 à 20% en poids, par rapport au poids de la composition tinctoriale (A).
  14. 14. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) comprennent un ou plusieurs polymères cationiques de préférence de densité de charge supérieure ou égale à 4 méq/g, de préférence en une quantité allant de 0,1 à 10% en poids, et de préférence de 0,2 à 5% en poids par rapport au poids de la composition tinctoriale (À) ou oxydante foisonnée (B),
  15. 15. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) comprennent un ou plusieurs corps gras liquides, de préférence en une quantité supérieure ou égale à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
  16. 16. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition tinctoriale (A) et/ou la composition oxydante foisonnée (B) comprennent un ou plusieurs tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères de préférence non ioniques, et tout particulièrement non ioniques oxyalkylénés, de préférence en une quantité allant 0,1 à 30% en poids, et mieux de 1 à 20% en poids par rapport au poids de la composition tinctoriale (A) ou oxydante foisonnée (B).
  17. 17. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition tinctoriale (A) est foisonnée et comprend en outre un ou plusieurs gaz.
  18. 18. Composition oxydante foisonnée telle que définie dans l’une quelconque des revendications 1 àl2etl4àl6.
  19. 19. Composition prête à l’emploi résultant du mélange des compositions (A) et (B) telles que définies selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, de préférence dans un rapport pondéral (A) / (B) allant de 0,1 à 5, mieux de 0,2 à 2.
  20. 20. Kit de coloration d’oxydation des fibres kératiniques, comprenant au moins deux compartiments : un premier compartiment renfermant une composition tinctoriale (A) telle que définie selon l’une quelconque des revendications 1 et 9 à 17 ; et - un deuxième compartiment renfermant une composition oxydante (B) selon la revendication 18.
FR1360621A 2013-10-30 2013-10-30 Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee Active FR3012322B1 (fr)

Priority Applications (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1360621A FR3012322B1 (fr) 2013-10-30 2013-10-30 Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee
PCT/EP2014/073179 WO2015063124A1 (fr) 2013-10-30 2014-10-29 Procédé de coloration utilisant une composition d'oxydation expansée

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1360621A FR3012322B1 (fr) 2013-10-30 2013-10-30 Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee
FR1360621 2013-10-30

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR3012322A1 FR3012322A1 (fr) 2015-05-01
FR3012322B1 true FR3012322B1 (fr) 2019-07-12

Family

ID=49911706

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1360621A Active FR3012322B1 (fr) 2013-10-30 2013-10-30 Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3012322B1 (fr)

Family Cites Families (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE19504502A1 (de) * 1995-02-13 1996-08-14 Henkel Kgaa Mittel mit korrosiven Bestandteilen und Abgabevorrichtung
US7829069B2 (en) * 2002-10-15 2010-11-09 Yoram Fishman Hair treatment systems and methods
US8152858B2 (en) * 2007-10-24 2012-04-10 Kao Corporation Head hair dyeing method
FR2989586B1 (fr) * 2012-04-24 2014-08-01 Oreal Procede de coloration mettant en oeuvre un melange comprenant un polymere cationique particulier, obtenu a partir d'un dispositif aerosol, et dispositif
FR2989579B1 (fr) * 2012-04-24 2014-05-16 Oreal Procede de coloration mettant en oeuvre un melange comprenant un alcool gras liquide et un tensio-actif amphotere ou zwiterrionique, obtenu a partir d'un dispositif aerosol

Also Published As

Publication number Publication date
FR3012322A1 (fr) 2015-05-01

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP2198929B1 (fr) Composition comprenant un corps gras et un polymere cationique, procede de coloration ou d&#39;eclaircissement la mettant en oeuvre et dispositifs
FR2925323A1 (fr) Procede de coloration en presence d&#39;un agent oxydant et d&#39;une amine organique particuliere et dispositif
FR2925307A1 (fr) Procede de coloration directe eclaircissante ou d&#39;oxydation en presence d&#39;une amine organique particuliere et dispositif
FR2954127A1 (fr) Agent de coloration et/ou de decoloration des fibres keratiniques en deux parties, comprenant un corps gras et un agent sequestrant.
FR2988591A1 (fr) Composition de coloration mettant en oeuvre le (2,5-diaminophenyl)ethanol, un polymere cellulosique dans un milieu riche en corps gras, le procede de coloration et le dispositif
FR3030255A1 (fr) Composition de coloration comprenant une base d&#39;oxydation para-phenylenediamine, un epaississant polysaccharide dans un milieu riche en corps gras
FR2988594A1 (fr) Composition de coloration mettant en oeuvre le (2,5-diaminophenyl)ethanol, un tensio actif amphotere betainique dans un milieu riche en corps gras, le procede de coloration et le dispositif
FR3030234A1 (fr) Composition de coloration comprenant une base d&#39;oxydation para-phenylenediamine, un tensio actif non ionique dans un milieu riche en corps gras
FR2988595A1 (fr) Composition comprenant le (2,5-diaminophenyl) ethanol, un tensioactif non ionique alkylpolyglucoside dans un milieu riche en corps gras, procede de coloration et dispositif
FR2988598A1 (fr) Composition comprenant le (2,5-diaminophenyl)ethanol, un ester de sorbitan oxyethylene dans un milieu riche en corps gras, procede de coloration et dispositif
FR3008615A1 (fr) Composition de coloration comprenant un tensio actif amphotere particulier et un polymere epaississant a motif sucre
FR2977484A1 (fr) Composition cosmetique riche en corps gras comprenant un ether d&#39;alcool gras polyoxyalkylene et un colorant direct, le procede de coloration et le dispositif
FR2994084A1 (fr) Composition de coloration sous forme de creme comprenant au moins une huile, pas ou peu d&#39;alcool gras solide, procede de coloration et dispositif approprie
FR2974510A1 (fr) Composition de coloration mettant en œuvre un coupleur derive de phenol en milieu riche en corps gras, procedes et dispositif
FR2975902A1 (fr) Composition de coloration mettant en œuvre un coupleur indolinique particulier en milieu riche en corps gras, procede et dispositifs
FR2954101A1 (fr) Agent de coloration et/ou de decoloration des fibres keratiniques en deux parties ou plus, comprenant une composition alcaline en emulsion inverse.
FR2988592A1 (fr) Composition de coloration mettant en oeuvre le (2,5-diaminophenyl)ethanol, un alcool gras aliphatique dans un milieu riche en corps gras, le procede de coloration et le dispositif
FR3060351B1 (fr) Composition de coloration capillaire comprenant un colorant d’oxydation, un agent oxydant, un sel de guanidine, et au moins un derive polyphosphore
FR3030228A1 (fr) Composition de coloration ou d&#39;eclaircissement de fibres keratiniques sous forme de microemulsion a base d&#39;huile(s) particuliere(s), de solvant(s) hydrotrope(s) et de tensioactif(s).
FR3012325A1 (fr) Composition tinctoriale foisonnee comprenant un gaz inerte, un colorant et au moins 10 % en poids de corps gras liquides
FR3015273A1 (fr) Composition de coloration riche en corps gras comprenant un melange de tensioactifs oxyethylenes
FR2979233A1 (fr) Composition comprenant un corps gras et un polymere cationique.
FR2977481A1 (fr) Composition de coloration mettant en oeuvre un ether a longue chaine d&#39;un alcool gras alcoxyle et une base d&#39;oxydation pyrazolone, procedes et dispositifs
FR3012322B1 (fr) Procede de coloration mettant en oeuvre une composition oxydante foisonnee
FR2940056A1 (fr) Procede de coloration directe eclaircissante ou d&#39;oxydation en presence d&#39;un sel d&#39;amine organique et dispositif approprie.

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 3

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 4

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 5

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 6

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 7

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 8

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 9

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 10

PLFP Fee payment

Year of fee payment: 11