La présente invention se rapporte à un dispositif formant laisse pour animaux domestiques, et notamment pour chiens. On connaît déjà dans l'art antérieur des dispositifs 5 formant laisse constituée d'une lanière, ayant à une extrémité des moyens formant collier pour se fixer à l'animal domestique, et d'un boîtier dans lequel la lanière peut être enroulée. Le boîtier comporte des moyens pour enrouler la lanière en son sein et des moyens 10 pour en bloquer le déroulement lorsque le maître souhaite entraver la progression de l'animal. Ces dispositifs formant laisse de l'art antérieur présentent comme inconvénient d'être dangereux d'utilisation pour le maître et provoquer des tensions au 15 niveau du poignet et du coude en voulant résister à un animal qui tire fort sur sa laisse. En outre, il peut arriver assez fréquemment que le maître perde la maîtrise de la laisse et laisse l'animal s'échapper. La présente invention vise à surmonter les inconvénients 20 de l'art antérieur en proposant un dispositif formant laisse moins dangereux d'utilisation pour l'utilisateur. Suivant l'invention, un dispositif formant laisse comporte un boîtier et une lanière qui peut être enroulée dans le boîtier et en être déroulée, la lanière 25 comportant à une extrémité des moyens pour être fixée à l'animal domestique, par exemple un collier, et le boîtier comporte des moyens de blocage/déblocage pour permettre à l'utilisateur de bloquer ou de débloquer le déroulement de la laisse hors du boîtier, notamment par l'intermédiaire d'un bouton de blocage/déblocage, est caractérisé en ce qu'il est prévu dans le boîtier des moyens formant limiteur de couple destinés à amortir la force résultante liée au blocage quasi-instantané du déplacement de l'animal lors de l'actionnement par l'utilisateur des moyens de blocage.
Ainsi, suivant l'invention, lorsque le maître souhaite bloquer l'avancement de l'animal, et notamment son éloignement par allongement de la lanière hors du boîtier, il actionne les moyens de blocage et, grâce aux moyens formant limiteur de couple, ceux-ci agissent en douceur et évitent ainsi un à-coup, notamment lorsque l'animal est stoppé dans une course à grande vitesse. L'absence d'à-coups assure que la laisse peut être utilisée tout en souplesse et cela évite notamment l'apparition de tendinite dans le bras de l'utilisateur ou d'autres blessures liées à ces à-coups dus à un passage de l'animal d'une grande vitesse de course à une vitesse nulle en un temps quasi-instantané. Le maître a également une meilleure maîtrise de la laisse et il y a moins de risque qu'elle lui échappe par surprise lors d'un à-coup violent. Les à-coups du chien provoquent des tensions au niveau du poignet et du coude ce qui entraîne, à force de résister au chien qui tire, des douleurs à ces niveaux, le limiteur de couple intégré à la laisse supprime ces tensions. Les personnes âgées, les jeunes enfants, peuvent être déstabilisés par des chiens plus forts qu'eux, le limiteur de couple s'avère utile pour une meilleure stabilité des personnes qui risquent du chuter.
Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens formant limiteur de couple comportent un arbre fileté et l'agencement est tel que, lorsque les moyens de blocage sont actionnés, la lanière poursuit sa course de déroulement d'un enrouleur sur un petit secteur d'angle, par exemple un quart de tour, et un écrou solidaire de l'enrouleur se visse à l'arbre fileté pour ainsi amortir la force d'à-coups liée au passage de l'animal d'une vitesse, notamment grande, à une vitesse nulle en un 10 temps quasi-instantané. De préférence, les moyens de blocage comportent une roue dentée à ergots, l'arbre fileté comporte une tige et une tête faisant saillie de la tige, et la tête est reçue dans un évidement formé dans la roue dentée, l'évidement 15 étant percé pour y permettre le passage de la tige, mais pas de la tête. De préférence, au moins une rondelle d'amortissement est disposée dans l'évidement entre la tête de l'arbre fileté et le fond de l'évidement. 20 Suivant un perfectionnement, on peut prévoir d'équiper le boîtier de la laisse, par exemple sur la partie supérieure au niveau de l'enrouleur, d'une LED ou autre dispositif d'éclairage analogue, afin que le maître puisse éclairer son chemin, notamment lors de sorties 25 nocturnes ou en cas d'éclairage public défaillant, ou par exemple s'il fait tomber ses clé par terre pour les retrouver plus facilement. A titre d'exemple, on décrit maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention en se reportant aux 30 dessins, dans lesquels : la figure 1 représente un boîtier d'un dispositif formant laisse suivant un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne A-A de la figure 1 ; la figure 3 est une en coupe suivant la ligne B-B de la figure 1 ; la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne C-C de la figure 1 ; et la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne D-D de la figure 1. Aux figures 1 à 5, il est représenté un boîtier d'un dispositif formant laisse suivant l'invention. La lanière n'est pas représentée. Elle peut être reçue à l'état enroulé dans le boîtier et en être déroulée. Le boîtier 1 de forme sensiblement parallélépipédique comporte une partie 2 d'extrémité définissant une ouverture pour permettre la prise du boîtier à la main. L'utilisateur passe ses doigts dans l'ouverture 3 pour tenir le boîtier à la main. Un ressort 4 à torsion est monté à l'intérieur du boîtier. Ce ressort 4 est monté solidaire d'un enrouleur 5 de laisse, autour duquel la lanière s'enroule ou duquel la lanière se déroule. Le ressort 4 tend à enrouler la lanière autour de l'enrouleur, si aucune force n'est appliquée par l'animal à la lanière. Une roue dentée 6 comportant des ergots 7 répartis de manière uniforme à sa périphérie est également montée dans le boîtier. Un bouton 8 de commande fait saillie hors du boîtier et coopère avec la roue dentée 6 par l'intermédiaire d'un levier 9, monté pivotant par rapport à un axe 18. Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton 8, il fait pivoter le levier 9 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à la figure 3 par rapport à l'axe 18 du levier, de sorte que le levier 9 à la figure 3 sort de sa coopération avec l'un des ergots 7, comme représenté à la figure 3, ce qui libère en rotation la roue 6 dentée qui n'entrave plus le déroulement de la laisse. Lorsque l'utilisateur souhaite faire cesser la progression de l'animal, il relâche la pression sur le bouton 8 et le levier 9 pivote de nouveau, cette fois dans le sens des aiguilles d'une montre, par rapport à son axe 18 pour reprendre la position représentée à la figure 3 en se bloquant contre l'un des ergots 7 de la roue dentée 6. La progression de l'animal est alors arrêtée. Dans les dispositifs de l'art antérieur, il apparaît à ce moment-là un à-coup très important lié au passage de l'animal d'une grande vitesse, notamment s'il est en train de courir, à une vitesse nulle. Cet à-coup, dans les dispositifs de l'art antérieur, est amorti par le bras de l'utilisateur. Il en résulte des tensions au poignet et dans tout le bras qui peuvent entraîner des blessures et lésions graves, notamment des tendinites. En outre, par surprise, le maître peut en arriver à lâcher la laisse.
Suivant l'invention, il est prévu entre la roue dentée 6 et l'enrouleur 5 un limiteur de couple sous la forme d'un arbre poulie 10. L'arbre poulie 10 est constitué d'une tige et d'une tête faisant saillie latéralement de la tige. L'extrémité opposée à la tête de la tige est filetée et est reçue dans un écrou taraudé solidaire de l'enrouleur. Lorsque le blocage de l'enroulement de la laisse est commandé par l'utilisateur, la roue dentée 6 se bloque. En revanche, l'enrouleur continue, sous l'effet de la force appliquée par l'animal à la lanière, de tourner sur un secteur d'angle, notamment un quart de tour. Pendant cette petite course en rotation de l'enrouleur, l'écrou taraudé se visse dans la partie filetée d'extrémité de la tige de l'arbre 10. La tête de l'arbre poulie est reçue dans un évidement central de la roue dentée. Cet évidement est percé dans son fond pour y permettre le passage de la tige, mais pas 10 de la tête. Entre le fond de l'évidement et la tête de l'arbre poulie, il est disposée une ou des rondelles 11 en matière d'amortissement, par exemple en caoutchouc. Ainsi, lorsque le maître actionne le blocage, la roue 15 dentée cesse de tourner, mais l'arbre continue de tourner pour se visser à l'écrou. Une fois l'arbre vissé dans l'écrou à fond, l'enrouleur est solidaire de la roue dentée et son déplacement est bloqué, ainsi que la lanière. Cependant, cela s'est réalisé en douceur, le 20 mouvement de la tige ayant « accompagné » la lanière pendant le blocage. La progression en rotation de l'enrouleur est ainsi stoppée en douceur. On a ainsi réalisé un arrêt en douceur de la course de l'animal, sans que soient 25 transmis d'à-coups à la personne qui tient la laisse. La laisse est ainsi bien moins dangereuse d'utilisation.