FR3002149A1

FR3002149A1 - Procede de creation de bruit pour un test d'acouphenes

Info

Publication number: FR3002149A1
Application number: FR1300371A
Authority: FR
Inventors: Xavier Arthur Carriou
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2013-02-18
Filing date: 2013-02-18
Publication date: 2014-08-22
Also published as: WO2014125179A8; WO2014125179A1

Abstract

L'invention concerne un procédé de création de bruit pour un test d'acouphènes Selon l'invention, un acouphène (bruit perçu uniquement par le sujet) peut être constitué par un bruit composé de deux enveloppes fréquentielles contiguës sur une fréquence maximum. Le procédé consiste à créer à l'aide d'un algorithme informatique le même type de son que celui perçu pour quantifier et qualifier l'acouphène. Le bruit ainsi obtenu peut être émis afin de tester l'acouphène . Figure 1 Application aux tests des acouphènes

Description

L'invention concerne un procédé de création de bruit pour un test d'acouphènes L'acouphène est un bruit perçu par un individu sans que ce bruit n'existe hors de son corps. Il existe deux grandes catégories d'acouphènes : les acouphènes objectifs que nous pourrions entendre si nous placions un microphone à la source du bruit (battement du pouls) et les acouphènes subjectifs dus à un dis-fonctionnement des cellules cillées de l'organe de corti ou des neurones du nerf auditif jusqu'au cerveau qui émettent un influx nerveux, celui-ci donnant l'impression au sujet d'entendre un bruit. L'acouphène subjectif est excessive- ment difficile à tester et à quantifier car le sujet n'arrive pas à exprimer ce qu'il entend : abeille, cocotte minute, train, machinerie, oiseaux ... Les générateurs existants pour créer des bruits tests sont basés sur le bruit à large bande muni de filtre mais le patient n'arrive jamais à retrouver son propre acouphène dans les sons proposés par l'opérateur, de plus les générateurs étaient analogiques et les bruits générés étaient loin du résultat voulu. Avec l'informatique des bruits ont été enregistrés mais là encore il était impossible d'avoir un bruit de qualité et en continu.

L'invention permet de remédier à ces inconvénients. Le procédé consiste à créer un algorithme informatique qui générera un bruit au travers de l'interface audio de l'ordinateur du praticien lors de l'examen dans son cabinet médical, ce bruit est entendu par l'individu testé en champ libre grâce à des hauts parleurs ou au travers d'un casque pour différencier l'oreille droite de l'oreille gauche. L'algorithme est basé sur la création de deux enveloppes fréquentielles conte- nant un bruit aléatoire. Chacune de ces 2 enveloppes sont contiguës en leurs fréquences la plus forte figure 1 Dans une forme particulière le bruit n'est constitué que par une des deux enve- loppes. Chaque enveloppe fréquentielle allant du simple trait vertical son pur à un rectangle rempli (bande de bruit) , tous types d'enveloppe sont envisageables mais dans une forme préférentielle la création de chaque enveloppe de bruit est limité par une courbe de type X puissance Lambda ou Lambda est à définir par l'opérateur comme coefficient d'incurvation de la courbe. Sur une bande grave allant d'une fréquence grave jusqu'au pic de fréquence , et sur une bande aiguë allant du pic de fréquence à une fréquence aiguë. L'enveloppe de la bande grave pouvant être différente de l'enveloppe de la bande aiguë, tant au niveau de la courbe , de la pente que de la largeur fréquentielle pour chacune des 2 bandes.

La création du bruit aléatoire est logarithmique en fréquence pour s'apparenter à la sensation auditive. Mais dans une autre forme non préférentielle il peut être linéaire La création du bruit aléatoire est logarithmique en puissance, pour s'apparenter à la sensation auditive. Mais dans une autre forme elle peut être linéaire. Ce procédé de décomposition de l'acouphène en deux zones de part et d'autre de la fréquence maximum permet de créer le bruit entendu par le patient. Dans le cas particulier de l'acouphène dû à un traumatisme sonore l'audiogramme présente un scotome ou une échancrure dans la perte auditive. Il convient dans ce cas de choisir la fréquence correspondant au creux et si la perte est extrêmement brutale 40 db sur une octave par exemple, l'opérateur 15 choisi pour la zone grave figure 1 une pente très forte sur une bande passante étroite et dans la zone aiguë faire une bande plus large et relativement plate pour correspondre à la perte plate mais importante sur les aigus. Le son émis est donc caractérisé par les pentes correspondant a celles de la perte auditive. Il est parfois nécessaire d'emmètre le bruit test de manière discontinue, pour le 20 différencier du propre bruit du patient. L'algorithme du logiciel permet égale- ment cette opération. Le bruit émis pulsé permet aussi de vérifier la présence d'un acouphène objectif si celui ci est synchrone au pouls. Le bruit test équivalent à l'acouphène est ainsi défini par la fréquence du pic, 25 l'enveloppe de la zone grave, sa bande, son incurvation et sa pente, l'enve- loppe de la zone aigu sa bande, son incurvation, et sa pente, la puissance émise étant la résultante de la puissance de ces 2 zones. D'autre part la puissance de l'acouphène est égale à la puissance du bruit test 30 équivalant à l'acouphène moins la puissance du seuil auditif dans la même bande passante. La puissance est calculée en dB relatif. Le bruit test ainsi défini peut être reproduit par un microprocesseur spécifiquement étudié pour recréer le bruit équivalent à l'acouphène suivant le même al- 35 gorithme ou par la reproduction du bruit test directement dans une aide audi- tive. L'enveloppe et la puissance du bruit étant quantifié une surcorrection a bas niveau correspondant à l'enveloppe et à la puissance, peut ainsi être intégré à une aide auditive le permettant.10 Le procédé consiste à émettre un bruit aléatoire composé par 2 enveloppes fréquentielles contiguës en leurs fréquences la plus forte , l'ensemble étant destiné à produire un bruit test pour le comparer à l'acouphène perçu par un individu et ainsi produire un bruit équivalent à l'acouphène . Figure 1 Ccaractérisé en ce que la pente de chaque enveloppe soient différentes. Caractérisé en ce que la courbe de la pente de chaque enveloppe soient différentes. Caractérisé en ce que chaque enveloppe du bruit aléatoire corresponde à des bandes fi-équentielles différentes. Caractérisé en ce que les pentes des enveloppes correspondent aux pentes de la 15 perte auditive du sujet de part et d'autre du scotome auditif. Caractérisé en ce que le bruit émis est pulsé. Caractérisé en ce que la puissance de l'acouphène est égale la puissance du 20 bruit équivalant à l'acouphène moins la puissance du seuil auditif dans la même bande passante considérée. Caractérisé en ce que le bruit résultant est défini par sa puissance ainsi que la fréquence minimum, la fréquence maximum, la pente et l'incurvation de cha- 25 que enveloppe. Caractérisé par l'intégration numérique du bruit équivalent à l'acouphène à un appareil auditif.

30 Caractérisé par une sur-correction à apporter à un appareil auditif corres- pondant au caractéristique du bruit équivalent à l'acouphène.

Claims

REVENDICATIONS1. Procédé consiste à émettre un bruit aléatoire composé par 2 enveloppes fréquentielles contiguës en leurs fréquences la plus forte , l'ensemble étant desti- né à produire un bruit test pour le comparer à l'acouphène perçu par un indivi- du et ainsi produire un bruit équivalent à l'acouphène . Figure 1
2. Procédé suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la pente de chaque enveloppe soient différentes. 10
3. Procédé suivant la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la courbe de la pente de chaque enveloppe soient différentes.
4. Procédé suivant les revendications 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que chaque enveloppe du bruit aléatoire corresponde à des bandes fréquentielles différen- tes.
5. Procédé suivant les revendications 1, 2, 3 ou 4 caractérisé en ce que les pentes des enveloppes correspondent aux pentes de la perte auditive du sujet de part et d'autre du scotome auditif.
6. Procédé suivant les revendications 1, 2 , 3 ou 4 caractérisé en ce que le bruit émis est pulsé.
7. Procédé suivant les revendications 1, 2, 3 ou 4 caractérisé en ce que la puis- sance de l'acouphène est égale la puissance du bruit équivalant à l'acouphène moins la puissance du seuil auditif dans la même bande passante considérée.
8. Procédé suivant les revendications 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 caractérisé en ce que le bruit résultant est défini par sa puissance ainsi que la fréquence minimum, la fréquence maximum, la pente et l'incurvation de chaque enveloppe.
9. Procédé suivant les revendications précédentes caractérisé par l'intégration numérique du bruit équivalent à l'acouphène à un appareil auditif.
10. Procédé suivant les revendications précédentes caractérisé par une sur-correction à apporter à un appareil auditif correspondant au caractéristique du bruit équivalent à l'acouphène.