FR2999884A1 - Appareil de coiffure a la vapeur haut debit - Google Patents

Abstract

Appareil de traitement des cheveux à la vapeur comportant un boîtier comprenant : - une première et une deuxième mâchoire (2, 3) disposées en regard l'une de l'autre, une première surface de traitement (4) étant portée par la première mâchoire (2), une deuxième surface de traitement (5) portée par la deuxième mâchoire (3), les mâchoires étant reliées de sorte à passer d'une position ouverte à une position fermée où les surfaces (4,5) pincent une mèche de cheveux, - un réservoir (19) d'un liquide destiné à être vaporisé en direction des cheveux, - un logement (17) longitudinal recevant un élément absorbant (10) destiné à être imbibé du liquide alimenté du réservoir (19), le logement (17) longitudinal et/ou l'élément absorbant (10) étant en contact avec au moins un moyen de chauffage (8, 40, 8') électrique, le logement (17) longitudinal présentant un ou plusieurs orifices de distribution (7") de la vapeur en direction d'une mèche de cheveux, Selon l'invention, ledit élément absorbant (10) occupe substantiellement tout le volume défini par le logement (17) longitudinal et l'élément absorbant (10) est alimenté en fluide par un moyen de réglage de débit (6, 6') actif entre le réservoir (19) et le logement (17) longitudinal.

Description

B.1302FR APPAREIL DE COIFFURE A LA VAPEUR HAUT DEBIT La présente invention concerne un appareil portatif qui effectue un traitement et/ou une mise en forme de la chevelure en utilisant des moyens de production de la vapeur associés éventuellement à un dispositif de mise en forme prévu pour démêler, coiffer ou retenir les cheveux en relation avec la vapeur.

On connaît des appareils réalisant un traitement des cheveux à la vapeur, tels que par exemple décrit dans le document EP2449910 au nom de la demanderesse, où l'appareil comprend deux surfaces de traitement chauffantes, une chambre de vaporisation destinée à recevoir un liquide à vaporiser en direction d'une mèche de cheveux au travers des orifices de sortie de vapeur, et un réservoir dudit liquide destiné à alimenter la chambre de vaporisation par un moyen de réglage de débit du fluide. Ce dernier concerne notamment une pompe volumétrique, ou plus particulièrement, une pompe péristaltique permettant de pomper le liquide depuis le réservoir vers la chambre de vaporisation lors de l'ouverture ou la fermeture des pinces.

L'appareil comprend une unité de commande et un moyen de détection pour un pompage automatique si on envisage d'adopter une pompe électrique. L'utilisation de la pompe permet d'un débit continu de la vaporisation. Cependant, le liquide est pompé vers la chambre de vaporisation de façon non homogène. De plus, en prenant contact directement avec les plaques chauffantes, le liquide peut être soumis à une caléfaction ce qui pourrait provoquer des crachements d'eau chaude non souhaités. On connaît un autre document W02004/002262 qui décrit un lisseur vapeur comprenant un réservoir d'eau intégré dans une mâchoire et un détenteur de liquide agencé à l'ouverture du réservoir et imbibé d'eau du réservoir par capillarité. Chauffée par un élément chauffant entre le détenteur de liquide et la surface de traitement, l'eau subit une vaporisation et la vapeur est évacuée par des ouvertures agencées au centre des surfaces de traitement. L'homogénéité de la vaporisation est améliorée grâce à la présence du détenteur de liquide. Néanmoins, le réservoir devra être rempli à la fin de chaque utilisation et ainsi l'appareil ne comprend pas de moyen de réglage de débit permettant de forcer et régler la capillarité afin d'optimiser la vaporisation. De plus, le détenteur de liquide étant fermé dans la mâchoire, il n'est pas possible de le remplacer ou le nettoyer en cas d'accumulation de calcaire. Le but de la présente invention est de remédier au moins en partie à ces inconvénients et de proposer un appareil de traitement des cheveux pouvant fournir en continu un apport constant de vapeur qui soit apte à traiter en profondeur et de manière efficace la chevelure, tout en ayant une structure simplifiée et un fonctionnement sécuritaire. Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur qui soit fiable en fonctionnement, qui soit apte à éviter les phénomènes de condensation, tout en pouvant être réalisé de manière simple et économique. Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur qui ait un débit de vapeur contrôlé et optimisé. Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur qui fournit une répartition homogène de vapeur sans crachement d'eau chaude.

Encore un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur facile à nettoyer et à entretenir. Ces buts sont atteints avec un appareil de traitement des cheveux à la vapeur 30 comportant un boîtier comprenant : - une première et une deuxième mâchoire disposées en regard l'une de l'autre, une première surface de traitement étant portée par la première mâchoire, une deuxième surface de traitement portée par la deuxième mâchoire, les mâchoires étant reliées de sorte à passer d'une position ouverte à une position fermée où les surfaces pincent une mèche de cheveux, - un réservoir d'un liquide destiné à être vaporisé en direction des cheveux, - un logement longitudinal recevant un élément absorbant destiné à être imbibé du liquide alimenté du réservoir, le logement longitudinal et/ou l'élément absorbant étant en contact avec au moins un moyen de chauffage électrique, le logement longitudinal présentant un ou plusieurs orifices de distribution de la vapeur en direction d'une mèche de cheveux. Selon l'invention, ledit élément absorbant occupe substantiellement tout le volume défini par le logement longitudinal et l'élément absorbant est alimenté en fluide par un moyen de réglage de débit actif entre le réservoir et le logement longitudinal. On entend ici par « élément absorbant » tout matériau ayant une caractéristique d'absorption de liquide, des exemples du matériau envisageables étant donnés plus loin. Dans un appareil de coiffure à vapeur selon l'invention, le liquide concerne une quantité d'eau stockée dans un réservoir et imbibée par capillarité dans l'élément absorbant. L'eau est ensuite transformée en vapeur lorsque l'élément absorbant est chauffé par un moyen de chauffage. La géométrie de l'élément absorbant dans son logement longitudinal est étudiée pour en augmenter la surface de contact pour la chauffe, ce qui favorise la vaporisation. Le fait que l'eau est imbibée dans l'élément absorbant permet également d'éviter la présence de gouttelettes et des crachements d'eau chaude. L'utilisation d'un moyen de réglage de débit de fluide permet de forcer le transport du fluide et de contrôler la quantité de vapeur produite.

Avantageusement, ledit logement comprend une ouverture permettant de remplacer ledit élément absorbant. L'ouverture peut être une paroi pivotante, un bouchon ou toute autre paroi imaginable par l'homme du métier. L'élément absorbant est destiné à être sorti du logement par un coulissement. Ceci permet d'évacuer le calcaire en remplaçant l'élément absorbant lorsque celui-ci est saturé en calcaire. Dans un premier mode de réalisation, le moyen de chauffage comprend un bloc métallique intégrant au moins une résistance et ladite première surface de traitement affleurant au boîtier. La chauffe de la surface de traitement et la vaporisation sont réalisées par une seule résistance, ce qui permet de fournir un appareil de structure simple et peu encombrant.

Dans une alternative de ce premier mode de réalisation, le moyen de chauffage comprend au moins une deuxième résistance. Une résistance dédiée à la vaporisation permet de chauffer plus fortement l'élément absorbant pour forcer la vaporisation et augmenter ainsi le débit de vapeur.

De surcroît, les parois dudit logement longitudinal sont constituées d'au moins partiellement le moyen de chauffage et une chambre ouverte longitudinale présentant lesdits orifices de distribution. L'élément absorbant et le moyen de chauffage étant en contact intime, la transmission thermique est optimisée pour favoriser la vaporisation. Le logement en deux pièces distinctes permet aussi d'alléger la pièce métallique et de simplifier la construction par rapport à la chambre de vaporisation traditionnelle, citée dans les arts antérieurs. Selon une structure particulière, le moyen de chauffage comprend un prolongement destiné à délimiter avec la chambre ouverte longitudinale le volume dudit logement longitudinal et à être en contact avec l'élément absorbant substantiellement sur la totalité de sa longueur. Ayant une partie prolongée, le moyen de chauffage présente une forme en « L » et reçoit l'élément absorbant dans le creux du « L », ce qui augmente la surface de contact ainsi que le débit de vapeur. Le prolongement permet également de loger une deuxième résistance de chauffe pour l'élément absorbant. De préférence, le prolongement comprend des ailettes destinées à s'encastrer dans des contre-formes de l'élément absorbant. Une telle liaison entre le moyen 30 de chauffage et l'élément absorbant permet de maximiser la surface de contact et d'augmenter le transfert thermique, et donc le débit de vapeur. Dans cette structure particulière, la deuxième résistance est agencée dans le prolongement. Dans un deuxième mode de réalisation, le moyen de chauffage comprend au moins une résistance agencée dans une chambre de vaporisation, ladite chambre de vaporisation présentant lesdits orifices de distribution et comprenant un moyen d'étanchéité formant avec la chambre de vaporisation ledit logement longitudinal. Cette structure permet une répartition homogène du liquide et donc de la vaporisation.

Selon l'invention, le liquide est pompé depuis le réservoir vers un tuyau d'arrivée agencé dans un passage d'injection de l'élément absorbant, le tuyau d'arrivée comprenant des sorties de liquide. Ceci permet une injection de liquide homogène dans l'élément absorbant.

Selon une première variante du réglage de débit, ledit moyen de réglage de débit est une pompe volumétrique. Par exemple, pompe à air ou pompe péristaltique, etc. Dans une alternative, le moyen de réglage de débit est une pompe électrique ou 20 une pompe manuelle. Avantageusement, le moyen de réglage de débit est actionné à la fermeture des mâchoires. 25 Selon une deuxième variante du réglage de débit, le moyen de réglage de débit est un évent à ouverture réglable du réservoir de liquide, l'élément absorbant étant lié au réservoir par au moins une mèche dans laquelle circule le fluide. Cette structure permet de gagner en coût et en simplicité de fabrication. 30 Avantageusement, l'élément absorbant peut être composé d'au moins un des matériaux suivants : PE/PET, laine de roche, aspheigne, coton hydrophile, mousse d'alumine, silice, feutre.

Enfin, la porosité de l'élément absorbant est comprise entre 10% et 90%, voire entre 30% et 70%. La porosité est idéalement autour de 50% pour avoir une meilleure performance.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation de l'invention, avec ses variantes, pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil portatif de traitement des cheveux à la vapeur selon une première configuration de l'invention, comportant un dispositif de mise en forme représenté en position ouverte ; - la figure 2 est une vue de coupe d'un mode de réalisation de l'appareil de la figure 1, l'appareil étant en position fermée ; - la figure 3 est une vue éclatée de certains composants de l'appareil de la figure 2. - la figure 4 est une vue de coupe partielle d'un premier mode de réalisation de l'appareil des figures 2 et 3; - la figure 5 est une vue de coupe partielle d'un deuxième mode de réalisation de l'appareil de la figure 1. - La figure 6 est une vue de coupe d'un troisième mode de réalisation de l'appareil de la figure 1. - La figure 7 est une vue en perspective d'un appareil de traitement des cheveux à la vapeur selon une deuxième configuration de l'invention, comportant un dispositif de mise en forme représenté en position ouverte ainsi qu'une base déportée. - La figure 8 est une vue en éclaté d'une variante de l'appareil de la figure 1. L'appareil portatif représenté en figures 1 et 7 comporte une première mâchoire 2 et une deuxième mâchoire 3 disposées en regard l'une de l'autre, une première surface de traitement 4 étant portée par la première mâchoire 2, une deuxième surface de traitement 5 étant portée par la deuxième mâchoire 3. Les mâchoires sont reliées par une charnière 20 de sorte à passer d'une position ouverte à une position fermée de sorte que les surfaces 4, 5 pincent une mèche de cheveux. L'appareil comprend des moyens de chauffage 8, 9 d'au moins une surface de traitement 4,5. Ces moyens de chauffage 8, 9 sont de préférence du type CTP.

L'appareil peut prendre deux configurations : La première configuration est illustrée en figure 1 : l'appareil est un appareil à pièce manuelle et la première mâchoire 2 comprend un réservoir de fluide 19 et un moyen de réglage de débit 6.

La deuxième configuration est illustrée en figure 7: l'appareil comprend deux parties principales : la première partie étant un appareil portatif 100 comprenant les deux mâchoires 2,3, et la deuxième partie étant une base déportée 1000 de l'appareil portatif 100 comprenant le moyen de réglage de débit 6 et un réservoir de fluide 19, au moins un cordon de communication de fluide 214 étant prévu entre la base 1000 et l'appareil portatif 100. La base déportée 1000 peut comprendre une canalisation coudée à la sortie du moyen de réglage de débit 6 assurant la mise en communication de fluide vers l'appareil portatif 100. Ce coude peut se présenter dans les 2 configurations d'appareil.

Dans les deux configurations, la première mâchoire 2 et la deuxième mâchoire 3 sont reliées par une articulation de type charnière 20 et l'angle maximum (a) d'ouverture des deux mâchoires est compris entre 50 et 60°, voire entre 100 et 20°, et préférentiellement environ égal à 150 .

La première surface 4 et la deuxième surface 5 de traitement des cheveux sont des surfaces complémentaires plates d'un appareil à lisser (comme illustrées) ou courbes d'un appareil à boucler ou ondulées d'un appareil à gaufrer. Un appareil à boucler est par exemple décrit dans le brevet EP0619087 ou encore EP2152114 cités à titre d'exemple. Un appareil à boucler concerne un appareil de traitement et/ou de mise en forme des cheveux, de préférence à usage manuel, comportant agencé à partir d'un corps principal, un moyen de préhension, un corps d'enroulement pour les mèches de cheveux, monté de préférence libre en rotation sur le corps principal autour de son axe longitudinal et au moins une pince mobile pour le serrage de la mèche de cheveux sur le corps. Un appareil à gaufrer est un appareil muni de deux mâchoires en regard l'une de l'autre et avec chacune une surface de traitement non plane, décrit par exemple dans le brevet W02008129172. Dans l'exemple d'un appareil à lisser, les surfaces de traitement sont constituées chacune d'une plaque chauffante, souvent anodisée à la surface, pour une finition adapte à un traitement des cheveux. La description de différents modes de réalisation prendra l'exemple d'un appareil à lisser, et les plaques chauffantes seront ainsi référencées respectivement 4 et 5.

Comme illustré aux figures 2 à 6, l'appareil comprend dans la première mâchoire 2 une rangée d'orifices de distribution 7" de la vapeur sur l'un coté ou l'autre de la plaque 4, les orifices de distribution 7" étant dirigés vers l'intérieur de l'appareil entre deux mâchoires 2, 3 et destinés à diffuser une quantité de vapeur sur une mèche de cheveux prise entre les mâchoires. On aurait pu imaginer, dans une variante non illustrée, au moins une rangée d'orifice de distribution au milieu de la plaque 4 ou encore entre deux plaques indépendantes. Dans un premier mode de réalisation, tel que visible aux figures 2 - 5, la première mâchoire 2 comprend un bloc 40 métallique sur lequel est fixée la plaque chauffante 4. Le bloc 40 comprend en outre un élément chauffant présenté sous forme d'une résistance 8 du type CTP, agencé dans une cavité du bloc 40. Le bloc 40 étant de préférence une fonderie en aluminium fait l'objet d'un conducteur thermique et forme avec la résistance 8 un ensemble de moyen de chauffage. Le moyen de chauffage 8, 40 assure la température nécessaire de la plaque chauffante 4 pour la mise en forme des cheveux et aussi la vaporisation de l'eau venant du réservoir 19. Pour cela, le bloc 40 est mis en contact avec un élément absorbant 10 imbibé d'eau alimentée du réservoir 19. Par transmission thermique, la quantité d'eau contenue dans l'élément absorbant 10 est chauffée à une température suffisamment importante pour se transformer en vapeur.

Pour cet effet, l'élément absorbant 10 est fait d'un matériau poreux résistant à la chaleur, par exemple du type PE/PET(Polyéthylène/Polyéthylène téréphtalate), laine de roche, aspheigne, coton hydrophile, mousse d'alumine, silice, ou encore feutre. De préférence, il s'agit d'un PE/PET fabriqué par la société POREX. La porosité est comprise entre 10% et 90%, voire 30% et 70% et est plus particulièrement efficace à 50%.

Toujours à la figure 3, l'élément absorbant 10 ayant une forme allongée est destiné à prendre contact longitudinalement avec le bloc 40 pour une meilleure transmission thermique. Dans le but d'augmenter encore la surface de contact entre l'élément absorbant et le moyen de chauffage 8, 40, le bloc 40 présente préférablement un prolongement 41 formant avec le reste du bloc 40 un « L » en coupe transversale, l'élément absorbant 10 étant reçu dans le creux du « L » pour avoir au moins deux surfaces de contact avec le bloc 40. Dans une variante améliorée, on peut également concevoir des ailettes 42 sur ledit prolongement 41 et des contre-formes 42' de ces ailettes 42 sur l'élément absorbant 10 pour que celles-ci soient parfaitement encastrées les unes dans les autres et que le contact des deux parties 10, 40 soit maximisé. L'élément absorbant 10 comprend au centre de sa section un passage d'injection 11 dans lequel est inséré un tuyau d'arrivée 21 de liquide alimenté du réservoir 19. Le tuyau d'arrivée 21 comprend des sorties de liquide 21' traversantes afin de distribuer l'eau dans l'ensemble de l'élément absorbant de manière homogène.

Maintenant nous allons expliquer l'agencement de l'élément absorbant dans l'appareil 100. Dans un premier mode de réalisation, la première mâchoire 2 comprend une chambre ouverte 12 en métal comme illustré en figures 4 et 5. La chambre ouverte 12 présente une ouverture ayant une largeur correspondant à la hauteur du prolongement 41 de manière à ce que la chambre ouverte 12 puisse venir couvrir substantiellement la totalité du prolongement 41 et former avec celui-ci un logement 17 destiné à recevoir l'élément absorbant 10. La chambre ouverte 12 comprend une surface de vaporisation 12' sur laquelle se trouvent les orifices de distribution 7". La chambre ouverte 12 et le bloc 40 sont reliés de façon fixe et étanche afin de garantir une bonne transmission thermique ainsi que la sureté de fonctionnement sans fuite d'eau. Cependant, on peut tout à fait rendre la chambre ouverte 12 démontable du bloc 40 avec des moyens de fixation réversible et étanche pour se donner la possibilité de changer l'élément absorbant en cas d'usure ou saturation de calcaire. L'avantage du prolongement 41 est donc de faciliter le montage avec la chambre ouverte 12 et de favoriser le chauffage de l'eau dans le logement 17. Il a également pour but d'intégrer une deuxième résistance 8' dédiée à la vaporisation, telle que visible à la figure 5, pour encore augmenter la puissance du chauffage et le débit de vapeur. Pour atteindre l'objectif de l'invention, on peut également utiliser comme élément de base un lisseur vapeur déjà connu, sans chambre ouverte. De ce fait, un deuxième mode de réalisation est proposé en Figure 6, comprenant une chambre de vaporisation 17' fermée présentant une rangée d'orifices de distribution 7" adjacente à la plaque chauffante 4. Le moyen de chauffage 8', 23 comprend une résistance 8' dédiée à la vaporisation et un moyen d'étanchéité 23. Ladite résistance 8' est agencée dans ladite chambre de vaporisation 17' destinée à chauffer l'élément absorbant 10, la résistance 8' étant séparée de l'élément absorbant 10 par le moyen d'étanchéité 23. Ledit moyen d'étanchéité 23 est un conducteur thermique, il forme avec la chambre de vaporisation 17' ledit logement 17 dans lequel se situe l'élément absorbant 10.

Conformément à l'invention, le liquide est alimenté dans le tuyau d'arrivée 21 par un moyen de réglage de débit. Selon une variante du moyen de réglage, il s'agit d'une pompe volumétrique, notamment une pompe péristaltique 6 utilisée pour un liquide contenu dans un tube flexible qui est entraîné par un système de pincement pressant le tube à l'intérieur de la pompe. La pompe péristaltique 6 est étanche et le seul élément en contact avec le fluide est le tube flexible. Les risques de fuite sont ainsi limités, et le volume de liquide déplacé est proportionnel à la vitesse de rotation de la pompe. Cette pompe péristaltique 6 est particulièrement adaptée au dosage volumétrique, grâce à sa souplesse d'utilisation et sa grande précision. Ainsi la pompe assure un débit relativement continu, et même relativement constant, de l'ordre de 1 et 5 ml/min, voire entre 3 et 4 préférentiellement égal 3,5m1/min. De fait, le débit de vapeur est contrôlé dans un intervalle de 1 et 2 g/min d'après les tests. La pompe 6 est actionnée par un moteur préférentiellement DC(Courant Discontinu). Un patin fixé sur une roue tournant vient écraser un tube en gomme souple, créant ainsi une aspiration vers l'intérieur de la pompe 6. Le volume de liquide se déplace avec le mouvement du rotor. La maintenance de cette pompe 6 est facile car elle présente une pièce d'usure principalement: le tube, facile à changer. On peut bien sur imaginer une pompe à air, électrique ou manuelle. La pompe est idéalement capable d'être commandée par l'ouverture/la fermeture des mâchoires au moyen d'un dispositif de détection. De ce fait, l'appareil comporte des moyens de détection 14, 18 du passage en position d'ouverture et/ou du passage en position de fermeture et l'unité de contrôle est programmée pour recevoir depuis les moyens de détection 14, 18 un signal et pour commander, en réponse au signal, au moins la pompe péristaltique 6. Les moyens de détection 14,18 peuvent être préférentiellement des moyens magnétiques de détection 14, 18 du passage en position d'ouverture et/ou passage en position de fermeture. Ils comprennent un interrupteur magnétique ; préférentiellement un interrupteur magnétique à lame souple 14 agencé dans la première mâchoire 2, un aimant 18 agencé dans la deuxième mâchoire 3 de sorte que l'aimant 18 soit actif sur l'interrupteur 14 dans une seule des deux positions.

Une unité de contrôle ou CPU 13 comprise dans une carte électronique est programmée pour commander, au passage en position de fermeture, la marche ou l'actionnement d'un composant, et pour commander, au passage en position d'ouverture, l'arrêt de ce composant, ou bien inversement. Un circuit électrique comporte en série l'ILS 14 ou MR Sensor (un capteur magnéto résistif) qui selon la position de l'appareil, envoie le signal correspondant à la fermeture ou l'ouverture à la CPU. Un Interrupteur Lame Souple (ILS ou interrupteur « reed ») est un interrupteur qui établit ou coupe une connexion électrique en fonction de la présence ou non d'un champ magnétique. En présence d'un champ magnétique, les contacts s'aimantent par influence, et sont attirés l'un par l'autre. Ils se rapprochent et se touchent, établissant le courant. Lorsque le champ magnétique cesse, l'aimantation cesse aussi, et l'élasticité des contacts les écarte, coupant le courant. Alternativement à un interrupteur magnétique un capteur à effet Hall pourrait être choisi pour piloter la vapeur selon l'angle de fermeture, et non plus selon deux états seulement (fermeture et ouverture). Le moyen de réglage de débit peut aussi être un évent 6' à ouverture 61' réglable, l'ouverture 61' étant sur le réservoir 19 et destinée à mettre celui-ci en communication avec l'atmosphère. Deux position 0 et 1 sont disponibles pour pouvoir régler la taille de l'ouverture 61' afin de faire varier le débit du fluide transmis dans l'élément absorbant 10 par capillarité au travers de mèches 24. Selon une configuration de l'appareil de traitement des cheveux, celui-ci est un appareil portatif, le réservoir de liquide et le moyen de réglage de débit étant compris dans l'appareil portatif. Selon une autre configuration de l'appareil de traitement des cheveux, celui-ci comprend un appareil portatif et une base déportée, le réservoir de liquide et le moyen de réglage de débit étant compris dans ladite base déportée. Ceci permet d'avoir une quantité d'eau plus importante à disposition et d'éviter des remplissages du réservoir par déplacement de l'appareil. L'appareil portatif est plus léger et facile à manipuler.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.25

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Appareil de traitement des cheveux à la vapeur comportant un boîtier comprenant : - une première et une deuxième mâchoire (2, 3) disposées en regard l'une de l'autre, une première surface de traitement (4) étant portée par la première mâchoire (2), une deuxième surface de traitement (5) portée par la deuxième mâchoire (3), les mâchoires étant reliées de sorte à passer d'une position ouverte à une position fermée où les surfaces (4,5) pincent une mèche de cheveux, - un réservoir (19) d'un liquide destiné à être vaporisé en direction des cheveux, - un logement (17) longitudinal recevant un élément absorbant (10) destiné à être imbibé du liquide alimenté du réservoir (19), le logement (17) longitudinal et/ou l'élément absorbant (10) étant en contact avec au moins un moyen de chauffage (8, 40, 8', 23) électrique, le logement (17) longitudinal présentant un ou plusieurs orifices de distribution (7") de la vapeur en direction d'une mèche de cheveux, caractérisé en ce que ledit élément absorbant (10) occupe substantiellement tout le volume défini par le logement (17) longitudinal et en ce que l'élément absorbant (10) est alimenté en fluide par un moyen de réglage de débit (6, 6') actif entre le réservoir (19) et le logement (17) longitudinal.
2. 2. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit logement (17) comprend une ouverture permettant de remplacer ledit élément absorbant (10).
3. 3. Appareil selon la revendication 1 ou 2 , caractérisé en ce que le moyen de chauffage (8, 40, 8', 9, 23) comprend un bloc (40) métallique intégrant aumoins une résistance (8) et ladite première surface de traitement (4) affleurant au boîtier.
4. 4. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de chauffage (8, 40, 8', 9, 23) comprend au moins une deuxième résistance (8').
5. 5. Appareil selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que les parois dudit logement (17) longitudinal sont constituées d'au moins partiellement le moyen de chauffage (40) et une chambre ouverte (12) longitudinale présentant lesdits orifices de distribution (7").
6. 6. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de chauffage (40) comprend un prolongement (41) destiné à délimiter avec la chambre ouverte (12) longitudinale le volume dudit logement (17) longitudinal et à être en contact avec l'élément absorbant (10) substantiellement sur la totalité de sa longueur.
7. 7. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le prolongement (41) comprend des ailettes (42) destinées à s'encastrer dans des contre-formes (42') de l'élément absorbant (10).
8. 8. Appareil selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que la deuxième résistance (8') est agencée dans le prolongement (41). 25
9. 9. Appareil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de chauffage (8, 8', 40) comprend au moins une résistance (8') agencée dans une chambre de vaporisation (17') , ladite chambre de vaporisation (17') présentant lesdits orifices de distribution (7") et comprenant un 30 moyen d'étanchéité (23) formant avec la chambre de vaporisation (17') ledit logement (17) longitudinal.
10. 10. Appareil selon une des revendications précédente, caractérisé en ce quele liquide est pompé depuis le réservoir (19) vers un tuyau d'arrivée (21) agencé dans un passage d'injection (11) de l'élément absorbant (10), le tuyau d'arrivé (21) comprenant des sorties de liquide (21').
11. 11. Appareil selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de réglage de débit est une pompe volumétrique (6).
12. 12. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de réglage de débit (6) est une pompe électrique ou une pompe manuelle.
13. 13. Appareil selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le moyen de réglage de débit (6) est actionné à la fermeture des mâchoires (2, 3).
14. 14. Appareil selon une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le moyen de réglage de débit est un évent (6') à ouverture réglable du réservoir (19) de liquide, l'élément absorbant (10) étant lié au réservoir (19) par au moins une mèche (24) dans laquelle circule le fluide.
15. 15. Appareil selon une des revendication précédentes, caractérisé en ce que l'élément absorbant (10) peut être composé d'au moins un des matériaux suivants : PE/PET, laine de roche, aspheigne, coton hydrophile, mousse d'alumine, silice, feutre.
16. 16. Appareil selon une des revendication précédentes, caractérisé en ce que la porosité de l'élément absorbant (10) est comprise entre 10% et 90%, voire entre 30% et 70%.