FR2999329A1 - Suction device i.e. collecting container, for use in e.g. drone, for suction of nuclear cloud outputted from accident of nuclear power plant, has container provided for recovery of condensates, and base allowing storage of device on ground - Google Patents
Suction device i.e. collecting container, for use in e.g. drone, for suction of nuclear cloud outputted from accident of nuclear power plant, has container provided for recovery of condensates, and base allowing storage of device on ground Download PDFInfo
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Abstract
Description
,4 2999329 1 DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION' Ce concept de lutte contre les nuages radioactifs issus d'accidents de centrales nucléaires, se base principalement sur l'utilisation de moyens aériens. Avions ou hélicoptères collecteurs sous forme de Drones ou de gros porteurs sécurisés 5" (propulsion, radiations, chaleur..) équipés de réservoirs de grande ou moyenne capacité, servant de récepteurs pour confiner les particules radioactives du nuage nucléaire. Accessoirement, ce concept pourrait être également utilisé, après certaines modifications des réservoirs récepteurs, pour aspirer un nuage volcanique, ou un 4.0 nuage issu d'un incendie majeur. Ces deux derniers nuages (volcaniques et incendiaires), composés principalement de cendres non radioactives, ne présentant pas les mêmes nécessitées de confinement, stockage et traitements. Nous nous baserons donc, à examiner essentiellement ce concept, pour l'utilisation et l'aspiration d'un nuage nucléaire. -is Ce nuage nucléaire, pouvant être teinté par l'envoi de particules colorants, afin de mieux le localiser, serait aspiré et compressé dans des réservoirs haute pression (en carbone par exemple) fixés à l'avion transporteur de telle façon qu'ils puissent être automatiquement déconnectés après leur remplissage et atterrissage, puis remplacés par d'autres réservoirs vides afin de redécoller pour une nouvelle rotation d'aspiration (collecte du nuage). Il est évident que le nombre de ces avions ou hélicoptères collecteurs, et de leur mise en oeuvre, dépendrait de l'importance du nuage radioactif, des exigences météorologiques, et autres aléas, (comme l'utilisation de moyens navals pour la récupération au dessus des mers et océans). Ces avions ou hélicoptères collecteurs, e.S pourraient constituer une véritable flotte aérienne, à l'image des Canadairs actuels, pour le combat du feu. Une fois déposés au sol ces réservoirs seraient stockés et sécurisés sur une zone de stockage prévue à cet effet. Ces zones de stockages devant être prévues dans le cadre des plans de secours et de lutte contre les risques majeurs de chaque centrale 30 nucléaire. Il va de soit, que ces zones prédéfinies seraient le plus possible éloignées des villes et agglomérations, dans un rayon suffisamment large, par sécurité envers les risques de la centrale (entre 30 et 50 km) et suffisamment près également, pour faciliter les rotations des avions collecteurs. 35 Lors des collectes du nuage radioactif au dessus des mers ou océans, et loin des côtes, un appui logistique sera rendu nécessaire, sous forme de moyens navals à mettre en oeuvre (porte avions pour les avions ou hélicoptères collecteurs, et, gros transporteurs du genre tankers pour le stockage des réservoirs collectés en vol) Cet ensemble de moyens aériens, navals, et terrestres, constitue le concept majeur tic) du Brevet . A noter, que compte tenu des moyens en matériels existants (aériens et navals) qui sont immédiatement disponibles, le projet pourrait être mis en oeuvre très rapidement, au niveau des Pays intéressés par un tel concept, et permettrait au JAPON par exemple de préserver les risques possibles et prévisibles qui pourraient encore survenir. Pour d'autres Pays, l'idée de la création d'un tel dispositif, véritable force de lutte contre les accidents nucléaires atmosphériques, serait un atout majeur et rassurant pour les populations déjà inquiètes par la catastrophe du Japon et son cortège de conséquences plus ou moins y néfastes (nuage radioactif ayant fait le tour de la planète) ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE: Dans le cadre de notre invention innovante, un projet adapté pourrait très rapidement voir le jour (adaptions du ou des réservoirs de collecte du nuage radioactif, avec système de fixation automatisée, pour un remplacement - réservoir plein / réservoir vide - rapide).TECHNICAL FIELD OF THE INVENTION This concept of combating radioactive clouds arising from accidents at nuclear power plants is mainly based on the use of aerial means. Collecting planes or helicopters in the form of drones or large 5 "secure transporters (propulsion, radiation, heat ..) equipped with large or medium capacity tanks, serving as receptors for confining the radioactive particles of the nuclear cloud. be also used, after some modifications of the receiver tanks, to suck up a volcanic cloud, or a cloud 4.0 from a major fire.The last two clouds (volcanic and incendiary), composed mainly of non-radioactive ash, do not present the same need for containment, storage and treatment, so we will base ourselves on essentially examining this concept for the use and aspiration of a nuclear cloud. -is This nuclear cloud, which can be tinted by the sending of coloring particles, to better locate it, would be sucked and compressed in high pressure tanks (carbon for example) fixed the aircraft carrier so that they can be automatically disconnected after filling and landing, and then replaced by other empty tanks to take off again for a new suction rotation (cloud collection). It is obvious that the number of these planes or helicopters collectors, and their implementation, would depend on the importance of the radioactive cloud, weather requirements, and other hazards, (such as the use of naval means for recovery above seas and oceans). These planes or helicopters collectors, e.S could constitute a real air fleet, like the current Canadairs, for the fight of the fire. Once deposited on the ground these tanks would be stored and secured on a storage area provided for this purpose. These storage areas should be provided as part of the contingency plans and major risk management of each nuclear power plant. It goes without saying that these predefined zones would be as far as possible away from cities and agglomerations, in a sufficiently wide radius, for safety against the risks of the power plant (between 30 and 50 km) and also close enough to facilitate the rotations of the plants. collector aircraft. 35 During the collection of the radioactive cloud over the seas or oceans, and far from the coasts, a logistical support will be necessary, in the form of naval means to implement (aircraft carrier for the planes or helicopters collectors, and large carriers of the type tankers for the storage of tanks collected in flight) This set of air, naval, and land means, is the major concept tic) Patent. It should be noted that, given the existing resources available (air and naval), which are immediately available, the project could be implemented very quickly, at the level of countries interested in such a concept, and would allow JAPAN, for example, to preserve possible and foreseeable risks that may still occur. For other countries, the idea of creating such a device, a real force to fight against atmospheric nuclear accidents, would be a major and reassuring asset for the populations already worried by the catastrophe of Japan and its procession of consequences more or less harmful (radioactive cloud having circumnavigated the planet) STATE OF THE PRIOR ART: Within the framework of our innovative invention, a suitable project could very quickly see the light of day (adaptations of the collection or collection tanks of the radioactive cloud, with automated fixing system, for replacement - full tank / empty tank - fast).
Il peut-être envisagé également le maintient aérien, d'un ensemble d'aspiration fixe (hélicoptère Drone) au dessus de la centrale, et du point de départ du nuage. Ce système d'aspiration fixe (sous forme d'un grand entonnoir) aspirerait le nuage pour le ramener à terre via une gaine (conduite à la longueur variable d'éléments souples et raccordables entre eux) pour être fixée à des réservoirs de stockage à terre, de très grande capacité.It may also be considered air support, a fixed suction unit (Drone helicopter) above the plant, and the starting point of the cloud. This fixed suction system (in the form of a large funnel) would suck the cloud to bring it back to the ground via a sheath (a pipe of varying lengths of flexible elements that can be connected to each other) to be fixed to storage tanks. earth, very large capacity.
EXPOSE DETAILLE POUR LA REALISATION DE L'INVENTION ASPIRATION DU NUAGE PAR TURBINES: L'aspiration est produite par une dépression générée par une pompe ou turbine. La vitesse d'aspiration doit être suffisante pour effectuer le transport de particules radioactives, avec un débit suffisant respectant les normes. Cette aspiration d'air pollué sera compressée dans des réservoirs de collecte. Des colis pour piéger la radioactivité internes aux réservoirs de collecte : Le confinement à long terme des atomes radioactifs contenus dans les colis est essentiellement assuré par la résistance des matrices à leurs deux principaux 40 ennemis : l'eau et l'irradiation des rayonnements produits en leur sein. Les recherches ont permis d'établir des modèles de relâchement des radioéléments pour chaque matrice de confinement dans des situations variées. Conditionner, c'est confiner la radioactivité et immobiliser les atomes radioactifs. Il faut immobiliser ces atomes jusqu'à ce qu'ils ne soient plus radioactifs, où si cela n'est pas possible jusqu'à ce qu'ils ne le soient presque plus. Ce conditionnement, sa capacité à résister aux agressions des rayonnements dépendent naturellement de l'activité du matériau à traiter. Cette activité est la plus importante pour le combustible usé des centrales nucléaires. Durant le fonctionnement d'un réacteur, le confinement de la radioactivité est assuré par les gaines en zirconium, des tubes qui enrobent les pastilles de combustible. Après le déchargement des réservoirs de collecte, ce seront ces mêmes gaines qui devront assurer la première barrière de confinement. Pour renforcer cette barrière, il est prévu d'insérer les assemblages de combustible irradié dans des conteneurs spécialisés appelés étuis ou châteaux. S Dans le cas où l'on retraite le combustible irradié, le confinement porte sur le résidu de matières très radioactives considérées comme des déchets. On incorpore le résidu radioactif dans un matériau, appelé « matrice », choisi pour sa résistance aux dommages causés par l'irradiation. Ces matrices doivent pouvoir incorporer une quantité suffisante d'atomes radioactifs. Il leur est demandé de résister à la -30 dissolution dans l'eau durant des milliers d'années. Actuellement, on utilise à l'usine de la Hague comme matrice des verres spéciaux pour les déchets de haute activité. Le verre est un matériau amorphe dont la structure extrêmement flexible encaisse l'effet des rayonnements. Le verre est une matrice de conditionnement performante pour accueillir toute la 3s diversité des produits de fission. Dans le cadre des recherches sur les déchets, on a mis au point certaines céramiques, plus coûteuses, qui auraient des performances de durabilité encore plus élevées. -45 Ces céramiques - des composés minéraux élaborés à haute température - auraient la propriété de pouvoir incorporer dans leur structure cristalline des atomes ayant une bonne compatibilité chimique. Des atomes radioactifs à vie longue pourraient être ainsi parfaitement immobilisés dans ces structures qui constitueraient alors des matrices sur mesure. On se protégerait ainsi sur des durées très longues d'éléments comme l'iode-129 et le césium-135 naturellement assez mobiles qui s'avéreraient difficiles à détruire par transmutation. 0 L'ensemble de la bouche d'aspiration, turbine et compresseur sera fixe et adaptée à l'avion ou hélicoptère collecteur. Le ou les réservoirs collecteurs reliés à cet ensemble seront fixés par clivage automatique, de façon à pouvoir être déposés et remplacés rapidement, avec une manutention minimum et protégée des radiations que subiront forcément les moyens aériens de collecte. -45 Compresseurs d'air à spirale Les compresseurs d'air à spirale fonctionnent par rotation d'une spirale mobile sur une spirale fixe. L'air pénétrant dans le moteur est comprimé par le mouvement de la spirale mobile et envoyé vers les réservoirs collecteurs. Traitement de l'air pollué, et Systèmes de purge Nous proposons d'adapter, un système de purge des condensats, à tous les types de compresseur, qu'ils soient lubrifiés, à spirales ou à pistons Systèmes de purge pour compresseur Il existe des purgeurs électroniques de condensats, qui assurent une gestion des condensats sûre, fiable et économique. 2,5 La fonction d'évacuation intelligente surveille l'accumulation de condensats à l'aide de capteurs de niveau de liquide et n'évacue les condensats qu'en cas de nécessité, ce qui évite les gaspillages d'air comprimé et économise considérablement l'énergie. Extrêmement sûrs et fiables, ces dispositifs d'évacuation permettent de résoudre tous les problèmes d'évacuation des condensats, y compris dans les systèmes les plus 3o contaminés. La gamme d'évacuations des condensats, comprend de nombreux modèles adaptés à l'évacuation des condensats contaminés par l'huile et peuvent même être équipés d'un revêtement dur supplémentaire pour les condensats exempts d'huile qui sont plus agressifs. 35 Les compresseurs à pistons sans caisson insonorisant comprennent une vanne manuelle de vidange (ou purge) permettant de purger le réservoir d'air des condensats s'y accumulant. 6 Un système de purge automatique peut être envisagé en option. Le produit de la purge étant récupéré par un compartiment du réservoir de collecte. La purge automatique consiste en une électrovanne et une minuterie qui permettent une évacuation des condensats à intervalles réguliers et à chaque arrêt du compresseur. En complément de ce dispositif de purge automatique, il existe un fabricant qui propose un flacon de récupération des condensats qui s'installe directement sur le compresseur et auquel est connecté le tuyau d'évacuation de la purge automatique. Les tuyaux de purge automatique des filtres peuvent eux aussi être connectés à ce flacon de -te récupération. Pour une application _ sur les avions collecteurs, on pourrait utiliser des réservoirs haute pression en carbone, constitués d'un enroulement filamentaire en fibre de carbone sur un liner thermoplastique. La pression d'utilisation standard est de 300b, avec un test d'épreuve à 450b, et des tests de rupture à des pressions supérieures à -15 700b. Ces réservoirs ne présentent aucun danger en cas de crash car ils ne fragmentent pas. Leur technologie est déjà massivement utilisée sur les véhicules fonctionnant au gaz naturel. Pour mémoire : Dans le cas d'une aspiration destinée à transporter des particules, la vitesse de 20 transport est calculée en relation avec la vitesse de sédimentation. On cherchera à obtenir une vitesse maximum dans les conduits et la limite sera imposée par la dépression générée par la turbine. La vitesse de sédimentation est la vitesse minimale qu'un flot doit avoir pour transporter, plutôt que déposer, des sédiments, et est donné par la loi de Stokes: (pr.) ) gr2 Où w est la vitesse de sédimentation, p est la densité (les indices p et f indiquent particule et fluide respectivement), g est L'accélération due à la gravité, r est le radius de la particule et p est la viscosité dynamique du fluide. Une alerte de vitesse minimal de sédimentation peut ainsi être réglée dans l' interface -I 0 de dimensionnements des conduits pour détecter les diamètres maximum à ne pas dépasser dans un projet de réseau de fluide chargé. Le transport des particules comme l'aspiration de résidus, poussières, et autres matières, doivent être dimensionnés en fonction de cette vitesse de sédimentation pour éviter les dépôts. 2..5 - 4.5p Mieux Comprendre pour mieux interpréter les effets d'un NUAGE RADIOACTIF Suivant notre exposition aux radiations nucléaires venant d'un nuage radioactif, nous encourrons des risques pour notre santé, pouvant aller de nausées à des pertes d'appétit, des diarrhées, des problèmes d'infection, des problèmes de peau, voire même de moelle épinière ou de glande, etc. Les récents événements du Japon font que des émanations radioactives sont couramment rejetées dans l'atmosphère et arrivent régulièrement jusqu'à nous. Elles ne sont pas sans danger. Mais quelle est l'influence sur l'environnement et sur nous que même les gouvernements mettent à la disposition du public leurs résultats de surveillance de la radioactivité, comme dans le contexte de la catastrophe du Japon ? Catastrophe au Japon : Des émanations radioactives s'échappent de Fukushima, le nuage arrive en France.... De nouveaux panaches de fumée se sont échappés des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima. Tout savoir sur le nuage radioactif de Fukushima Le nuage chargé en particules nucléaires peut-il, comme celui de Tchernobyl, toucher la France. Et serait-il dangereux? Les Français ne sont pas les seuls à être inquiets de l'arrivée éventuelle, au dessus de leur territoire, du nuage radioactif de la centrale japonaise de Fukushima. Ce sont, en effet, tous les habitants de la planète qui scrutent, jour après jour, avec leurs spécialistes du nucléaire, la progression, dans l'atmosphère, des particules contaminées. Pour l'instant, chacun observe avec un mélange d'angoisse et de compassion, les efforts désespérés des techniciens japonais qui tentent, jour et nuit, et coûte que coûte, z5 de refroidir les combustibles avec de l'eau de mer. Mais tandis que se poursuit ce combat titanesque pour éviter «le pire des scénarios» chacun ne peut s'empêcher de se souvenir de la catastrophe de Tchemobyl. Et de son nuage qui avait parcouru l'Europe jusqu'à la France. Dès lors, des questions de toutes natures s'accumulent et méritent des réponses. En voici dix. 3o Comment le nuage se déplace-t-il? Le nuage radioactif se déplace en fonction de son altitude et des vents. Plus il est haut et plus il a des chances de faire le tour de la Terre. Les spécialistes estiment que les rejets sont montés à 3000 mètres de hauteur avant de se stabiliser à 2000 mètres mais que ce sont les vents qui déplaceront le nuage plus ou moins loin: 3 5 «La hauteur du nuage a été plafonnée à 2000 mètres, il peut donc être entraîné par des vents de basse couche», «Après avoir été rejetées dans l'atmosphère, les particules sont transportées au gré des vents et se dispersent dans de grandes quantités d'air, 45 35 La vitesse de leur circulation dépend de l'altitude à laquel!e elles ont été projetées et de leur température à la sortie du réacteur». la journée de jeudi 17 n'est «pas inquiétante» car «les vents de nord-ouest font le ménage vers l'océan pacifique» mais annonce une situation plus problématique pour vendredi et samedi avec la présence d'anticyclones et de brouillard. «Toutes les 6 heures en tout cas, les différentes trajectoires des vents snnt actualisées et l'évolution du nuage radioactif est suivie de très près», Qu'est-ce qui compose ce nuage? Le nuage, composé de gaz rares et de poussières métalliques extrêmement fines et non visibles à l'oeil nu, transporterait principalement de l'iode et du césium 137: 1400 fois moins actif que l'iode radioactif, le césium 137 disparaît lentement, «La composition precise du nuage en particules radioactives sera aussi déterminante (pour son devenir): la quantité d'iode se divise par deux tous les huit jours, taadis que la période est de l'ordre de trente ans pour le césium». Le nuage radioactif présente-t-il un danger pour la santé en France ? C'est une question que de nombreuses personnes se posent en ce moment... J'en connais même qui sortent le moins possible de chez eux depuis le milieu de semaine et l'arrivée supposée du panache radioactif en provenance de Fukushima. Mais ne vous attendez pas à voir un nuage suspect dans le ciel... Après Tchemobyl, certains se méfient de la communication qui est faite autour de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Inutile cependant pour un particulier d'investir dans un compteur Geiger (prix conséquent à partir de 228 E environ) qui ne détecte pas des taux de faible radioactivité et dont les résultats sont difficiles à interpréter par s le profane. Il faut dire qu'il y a de quoi être sceptique. On a l'impression que quelle que soit l'étendue de la radioactivité, les autorités se voudront toujours rassurantes, sous caution scientifique. Le climat de suspicion a été renforcé par les révélations de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) qui dénonce la dissimulation de résultats d'analyses de radioactivité de l'air et la sous-évaluation probable de ceux rendus publics. (http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bisisommaire.htm I) Une chose est sûre, le panache radioactif a bien commené à passer au-dessus de la France depuis jeudi 24 mars. L'IRSN (Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire) a détecté des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne) dans l'air prélevé au sommet du Puy de Dôme. La CRIIRAD pense que ce niveau de radioactivité est très probablement sous-évalué car l'air aurait été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols qui ne permet pas de piéger l'iode gazeux qui pourrait constituer la part majoritaire de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminées. Peut-on se promener en bord de mer sur les côtes françaises sans risque ce week-end ? C'est la question très sérieuse que se sont posés les organisateurs des Initiatives Océanes : sur la page du site dédié à cet événement, Surfrider Foundation écrit que l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire indique que les concentrations seront sans conséquence sur l'environnement et la santé et qu'il n'y a donc aucun danger pour l'organisation et la participation aux Initiatives Océanes. L'océan Atlantique étant probablement épargné pour le moment par la pollution radioactive marine (contrairement à l'Océan Pacifique), on pourrait penser que l'air marin est encore pur et que sa teneur naturelle en iode pourrait « protéger » notre thyroïde des particules d'iode radioactive. Celles-ci sont de toute façon moins concentrées qu'au Japon car la demi-vie de l'iode 131 est courte (8 jours), c'est-à-dire qu'il faut huit jours pour que l'iode 131 perde la moitié de son activité (et il a fallu 13 -4 0 jours pour que le panache radioactif fasse le trajet du Japon à la France). La radioactivité détectée en France est-elle sans danger pour la santé ? Même si les concentrations annoncées sont très faibles, il est toujours difficile de connaître la dose minimale toxique et d'affirmer à partir de quelle concentration on ne risque vraiment rien pour sa santé. Cette pollution radioactive vient se rajouter à ç toutes celles que nous subissons déjà au quotidien : la pollution de l'air urbain et de l'air intérieur, l'inhalation active ou passive des produits toxiques du tabac, la pollution chimique omniprésente dans l'eau, dans l'air et les aliments... Sans oublier que nous sommes soumis à une radioactivité naturelle et qu'en ce magnifique week-end de printemps, nous ferions mieux de nous méfier avant tout de la plus énorme centrale to thermonucléaire : le soleil, dont les radiations UV menacent directement notre peau. Bref, dans un environnement déjà fortement pollué, cette micropollution surajoutée pourrait presque passer inaperçue. Mais au lieu de prendre les pollutions individuellement en déclarant pour chacune d'elles que les taux sont dans les normes et qu'il n'y a donc pas de risque pour la santé, les autorités sanitaires feraient mieux de considérer « l'effet cocktail » de ces pollutions qui doit bien avoir un impact négatif sur notre santé. Il y a une autre question que l'on occulte : celle de l'accumulation de cette pollution radioactive dans le temps. La centrale nucléaire de Fukushima n'a pas fini de cracher son poison et on ne sait pendant combien de temps encore la pollution radioactive va se répandre et s'accumuler dans l'environnement. Plus cela durera, plus le risque augmentera. La pluie pourrait également précipiter des éléments radioactifs au sol. Pour les autorités sanitaires françaises, comme il ne semble y avoir aucun danger 35 pour le moment, il n'y a pas lieu de prendre de l'iode ou des compléments alimentaires en contenant. La prise d'iode stable avant ou pendant le passage du panache est inutile et déconseillée, car source d'effets indésirables. N'oublions pas que ce sont les Japonais qui sont en première ligne face à cette LI a catastrophe et qui en subiront les conséquences sanitaires les plus lourdes.DETAILED DESCRIPTION OF THE INVENTION ASPIRATION OF THE CLOUD BY TURBINES: The suction is produced by a depression generated by a pump or turbine. The suction speed must be sufficient to carry the transport of radioactive particles, with a sufficient flow respecting the standards. This aspiration of polluted air will be compressed in collection tanks. Packages to trap radioactivity inside the collection tanks: The long-term containment of the radioactive atoms contained in the packages is essentially ensured by the resistance of the matrices to their two main 40 enemies: the water and the irradiation of the radiations produced in their breast. Research has established patterns of release of radioelements for each containment matrix in a variety of situations. Conditioning is confining the radioactivity and immobilizing the radioactive atoms. These atoms must be immobilized until they are no longer radioactive, or if this is not possible until they are almost no more. This conditioning, its ability to resist the aggressions of radiation naturally depend on the activity of the material to be treated. This activity is the most important for spent fuel from nuclear power plants. During the operation of a reactor, the confinement of the radioactivity is ensured by zirconium sheaths, tubes which coat the fuel pellets. After the unloading of the collection tanks, it will be these same ducts that will have to provide the first containment barrier. To reinforce this barrier, it is planned to insert the spent fuel assemblies into specialized containers called cases or castles. S In the case where the used fuel is withdrawn, the confinement relates to the residue of highly radioactive materials considered as waste. The radioactive residue is incorporated in a material, called "matrix", chosen for its resistance to damage caused by irradiation. These matrices must be able to incorporate a sufficient quantity of radioactive atoms. They are asked to resist dissolution in water for thousands of years. At present, the La Hague plant is used as a matrix for special glasses for high-level waste. Glass is an amorphous material whose extremely flexible structure absorbs the effect of radiation. Glass is a powerful packaging matrix to accommodate all 3s diversity of fission products. As part of waste research, some more expensive ceramics have been developed with even higher durability performance. These ceramics - mineral compounds elaborated at high temperature - would have the property of being able to incorporate in their crystalline structure atoms with a good chemical compatibility. Long-lived radioactive atoms could thus be perfectly immobilized in these structures which would then constitute customized matrices. We would protect ourselves over very long periods of elements such as iodine-129 and cesium-135 naturally enough mobile that would be difficult to destroy by transmutation. 0 The entire suction mouth, turbine and compressor will be fixed and adapted to the aircraft or helicopter collector. The collection tank (s) connected to this set will be fixed by automatic cleavage, so that they can be quickly removed and replaced, with minimal handling and protected from the radiation that will necessarily be experienced by the overhead collection means. -45 Spiral Air Compressors Spiral air compressors operate by rotating a moving spiral on a fixed spiral. The air entering the engine is compressed by the movement of the moving spiral and sent to the collecting tanks. Polluted Air Treatment, and Purge Systems We propose to adapt, a condensate draining system, to all types of compressor, whether lubricated, scroll or piston Compressor purge systems There are electronic condensate traps, which ensure safe, reliable and economical condensate management. 2.5 Intelligent exhaust function monitors condensate build-up with liquid level sensors and removes condensate only when needed, eliminating waste of compressed air and saving significantly energy. Extremely safe and reliable, these evacuation devices solve all the problems of condensate evacuation, including in the most contaminated systems. The condensate evacuation range includes many models suitable for draining oil-contaminated condensate and can even be equipped with an extra hard coating for oil-free condensates that are more aggressive. Piston compressors without a soundproofing box include a manual drain valve (or purge) for purging the air tank condensate accumulating therein. 6 An automatic purge system may be considered as an option. The product of the purge being recovered by a compartment of the collection tank. The automatic purge consists of a solenoid valve and a timer that allow condensate discharge at regular intervals and at each stop of the compressor. In addition to this automatic purge device, there is a manufacturer who offers a condensate recovery bottle that is installed directly on the compressor and to which the drain pipe of the automatic purge is connected. The filters' automatic drain hoses can also be connected to this recovery bottle. For application on collector aircraft, high pressure carbon tanks could be used, consisting of a carbon fiber filament winding on a thermoplastic liner. The standard operating pressure is 300b, with a 450b test, and rupture tests at pressures greater than -15,700b. These tanks do not present any danger in case of crash because they do not fragment. Their technology is already massively used on vehicles running on natural gas. For the record: In the case of suction intended to transport particles, the transport speed is calculated in relation to the sedimentation rate. We will try to obtain a maximum speed in the ducts and the limit will be imposed by the depression generated by the turbine. Sedimentation velocity is the minimum velocity that a flow must have to carry, rather than deposit, sediment, and is given by Stokes' law: (pr.)) Gr2 Where w is the sedimentation velocity, p is the density (the indices p and f indicate particle and fluid respectively), g is the acceleration due to gravity, r is the radius of the particle and p is the dynamic viscosity of the fluid. A minimum sedimentation velocity warning can thus be set in the pipe sizing interface -I 0 to detect the maximum diameters not to be exceeded in a charged fluid network project. The transport of particles such as the aspiration of residues, dusts, and other materials must be sized according to this sedimentation rate to avoid deposits. 2..5 - 4.5p Better Understanding to Better Understand the Effects of a RADIOACTIVE CLOUD Following our exposure to nuclear radiation from a radioactive cloud, we face risks to our health, ranging from nausea to loss of appetite. diarrhea, infection problems, skin problems, even spinal cord or gland, etc. Recent events in Japan mean that radioactive fumes are commonly released into the atmosphere and arrive regularly to us. They are not safe. But what is the influence on the environment and on us that even governments make available to the public their radioactivity monitoring results, as in the context of the Japan disaster? Catastrophe in Japan: Radioactive emanations escape from Fukushima, the cloud arrives in France .... New plumes of smoke escaped from the reactors of the Fukushima nuclear power plant. All about the radioactive cloud of Fukushima Can the cloud charged with nuclear particles, like that of Chernobyl, affect France. And would it be dangerous? The French are not the only ones to be worried about the possible arrival, over their territory, of the radioactive cloud of the Japanese power station of Fukushima. It is, indeed, all the inhabitants of the planet who scrutinize, day after day, with their nuclear specialists, the progression, in the atmosphere, of the contaminated particles. For the moment, everyone observes with a mixture of anguish and compassion, the desperate efforts of the Japanese technicians who try, day and night, and at any cost, to cool the fuels with sea water. that this titanic fight continues to avoid "the worst scenario" everyone can not help but remember the catastrophe of Tchemobyl. And from his cloud that had traveled Europe to France. From then on, questions of all sorts accumulate and deserve answers. Here are ten. How does the cloud move? The radioactive cloud moves according to its altitude and winds. The higher it is, the more likely it is to go around the Earth. Experts estimate that the discharges are mounted at 3000 meters height before stabilizing at 2000 meters but that it is the winds that will move the cloud more or less far: 3 5 "The height of the cloud was capped at 2000 meters, he can be driven by low-layer winds "," After being released into the atmosphere, the particles are transported by wind and disperse in large amounts of air, 45 35 The speed of their circulation depends on the altitude at which they were projected and their temperature at the reactor outlet. the day of Thursday 17 is "not worrying" because "the winds of north-west are cleaning towards the Pacific Ocean" but announces a more problematic situation for Friday and Saturday with the presence of anticyclones and fog. "Every six hours in any case, the different trajectories of the winds are updated and the evolution of the radioactive cloud is followed very closely," What makes this cloud? The cloud, composed of rare gases and extremely fine metal dust not visible to the naked eye, would carry mainly iodine and cesium 137: 1400 times less active than radioactive iodine, cesium 137 disappears slowly, " The precise composition of the cloud in radioactive particles will also be decisive (for its future): the quantity of iodine is divided by two every eight days, whereas the period is of the order of thirty years for cesium ". Is the radioactive cloud a health hazard in France? This is a question that many people are asking themselves right now ... I even know who are coming out of their homes as little as possible since mid-week and the supposed arrival of the radioactive plume from Fukushima. But do not expect to see a suspicious cloud in the sky ... After Tchemobyl, some are wary of the communication that is made around the Fukushima nuclear disaster. However, it is useless for an individual to invest in a Geiger counter (a price that starts at about 228 E) that does not detect low radioactivity levels and whose results are difficult to interpret by the layman. It must be said that there is something to be skeptical about. One has the impression that whatever the extent of the radioactivity, the authorities will always be reassuring, under scientific guarantee. The climate of suspicion has been reinforced by the revelations of the CRIIRAD (Commission of Independent Research and Information on Radioactivity) which denounces the concealment of results of air radioactivity analyzes and the probable underestimation of those rendered public. (http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bisisommaire.htm I) One thing is certain, the radioactive plume has indeed started to pass over France since Thursday, March 24th. The IRSN (French Institute for Radiation Protection and Nuclear Safety) has detected traces of iodine-131 (0.012 mBq / m3 on average) in the air collected at the top of Puy de Dôme. CRIIRAD thinks that this level of radioactivity is very probably underestimated because the air would have been sampled from an aerosol filter which does not make it possible to trap the gaseous iodine which could constitute the majority of the radioactive iodine present in contaminated air masses. Can we walk by the sea on the French coast without risk this weekend? This is the very serious question that the organizers of the Ocean Initiatives have asked themselves: on the page of the site dedicated to this event, Surfrider Foundation writes that the Institute of Radioprotection and Nuclear Safety indicates that the concentrations will have no consequences on the environment and health and that there is therefore no danger for the organization and participation in the Ocean Initiatives. As the Atlantic Ocean is probably spared for the moment by marine radioactive pollution (unlike the Pacific Ocean), one might think that the sea air is still pure and that its natural iodine content could "protect" our thyroid from the particles of radioactive iodine. These are anyway less concentrated than in Japan because the half-life of iodine-131 is short (8 days), that is to say that it takes eight days for iodine 131 to lose half of its activity (and it took 13 -4 0 days for the radioactive plume to travel from Japan to France). Is the radioactivity detected in France safe for health? Even if the announced concentrations are very low, it is always difficult to know the minimal toxic dose and to affirm from which concentration one does not really risk anything for one's health. This radioactive pollution comes to add to all those we already experience in everyday life: the pollution of urban air and indoor air, the active or passive inhalation of toxic products of tobacco, the chemical pollution omnipresent in the water, in the air and food ... Not to mention that we are subjected to a natural radioactivity and that in this magnificent spring weekend, we had better beware above all of the most enormous thermonuclear power station: the sun, whose UV radiation directly threatens our skin. In short, in an already highly polluted environment, this superimposed micropollution could almost go unnoticed. But instead of taking the pollution individually by declaring for each of them that the rates are in the norms and that there is therefore no risk to health, the health authorities would be better off considering "the cocktail effect "Of these pollutions which must have a negative impact on our health. There is another question that is hidden: that of the accumulation of this radioactive pollution over time. The Fukushima nuclear plant has not finished spitting its poison and it is unclear how long the radioactive pollution will spread and accumulate in the environment. The longer it lasts, the more the risk will increase. Rain could also precipitate radioactive elements on the ground. For the French health authorities, as there seems to be no danger at the moment, it is not necessary to take iodine or food supplements containing it. Stable iodine intake before or during the passage of the plume is useless and discouraged because of undesirable effects. Let us not forget that it is the Japanese who are in the front line of this disaster disaster and who will suffer the heaviest health consequences.
Il est tout de même hallucinant de constater qu'un accident nucléaire à l'autre bout du monde, a le potentiel pour contaminer la planète entière en quelques jours... Expositions externes Une exposition transitoire, principalement gamma La plupart des expositions à la radioactivité sont externes c'est-à-dire que la source de rayonnements est extérieure à l'objet ou l'organisme irradié. C'est le cas pour la radioactivité naturelle, le rayonnement cosmique et le rayonnement en provenance des roches. C'est le cas aussi des expositions médicales, essentiellement des radiographies par rayons X, et de la plupart des expositions accidentelles. Quand elle est naturelle ou accidentelle, l'irradiation externe est le plus souvent globale : elle ne vise pas un organe ou un tissu particulier comme c'est le cas d'une irradiation interne où un élément radioactif pourra se fixer de façon préférentielle sur des organes cibles tels que les os ou la thyroïde par exemple. 4 5 L'irradiation externe peut toutefois être ciblée quand elle est intentionnelle. C'est le cas des radiographies médicales ou industrielles et des thérapies quand les rayons visent une tumeur cancéreuse. LA PROGRESSION DES MASSES D'AIR CONTAMINE VERS L'AMERIQUE ET L'EUROPE ALERTE RADIOACTIVE SUR LE JAPON : les vents repoussent les masses d'air contaminé vers les zones habitées Un champignon, souvent associé à une explosion nucléaire, est un caractère distinctif pyrocumulus champignons en forme de nuages de condensation de vapeur d'eau et de débris résultant d'une très grande explosion. L'intérieur d'un champignon atomique: l'air refroidisseur est aspiré dans la montée toroïdale boule de feu, qui se refroidit dans l'apparition d'un nuage familier. Après la détonation immédiate, la boule de feu elle-même commence à s'élever dans l'air, agissant sur le même principe que l'air en montgolfière. c.> Une façon d'analyser le mouvement, une fois que le gaz chaud a déblayé le terrain suffisamment, comme une «bulle calotte sphérique», ce qui donne un accord entre le taux de montée et de diamètre observé. Alors, l'air est aspiré vers le haut (semblable à l' ascendant d'une cheminée ), produisant de forts courants d'air connus sous le nom " afterwinds ", tandis qu'à 3 5 l'intérieur de la tête du nuage des gaz chauds tournent sous une forme toroïdale.It is still amazing to note that a nuclear accident at the other end of the world, has the potential to contaminate the entire planet in a few days ... External exposures Transient exposure, mainly gamma Most exposures to radioactivity are external that is to say that the source of radiation is external to the object or body irradiated. This is the case for natural radioactivity, cosmic radiation and radiation from rocks. This is also the case for medical exposures, mainly x-ray radiographs, and most accidental exposures. When it is natural or accidental, the external irradiation is generally global: it does not target a particular organ or tissue as it is the case of an internal irradiation where a radioactive element can be fixed preferentially on target organs such as bones or thyroid for example. External irradiation can however be targeted when it is intentional. This is the case of medical or industrial radiographs and therapies when the rays are aimed at a cancerous tumor. THE PROGRESSION OF AIR MASSES CONTAMINATES AMERICA AND EUROPE RADIOACTIVE ALERT ON JAPAN: Winds push back contaminated air masses to populated areas A mushroom, often associated with a nuclear explosion, is a distinctive character pyrocumulus mushrooms in the form of condensation clouds of water vapor and debris resulting from a very large explosion. The interior of an atomic mushroom: the air cooler is sucked into the toroidal rise fireball, which cools in the appearance of a familiar cloud. After the immediate detonation, the fireball itself begins to rise in the air, acting on the same principle as the air balloon. c.> A way of analyzing the motion, once the hot gas has cleared the ground sufficiently, like a "spherical cap bubble", which gives an agreement between the rate of rise and diameter observed. Then, the air is sucked upwards (similar to the rising of a chimney), producing strong drafts known as "afterwinds", while inside the head of the cloud of hot gases turn into a toroidal form.
Quand la détonation est assez faible, ces afterwinds se dessinent dans la saleté et les débris du sol pour former la tige du champignon atomique. Quant la masse des gaz chauds est atteinte, (niveau d'équilibre), le nuage commence à se propager sous la forme de champignon caractéristique.When the detonation is weak enough, these afterwinds are outlined in dirt and debris from the ground to form the stem of the atomic mushroom. When the mass of hot gases is reached (equilibrium level), the cloud begins to propagate in the form of a characteristic mushroom.
La forme du nuage est influencée par les conditions atmosphériques et la configuration des vents. La répartition des retombées est essentiellement un vent du panache. Toutefois, si le nuage atteint la tropopause, il peut s'étendre, même contre la direction du vent, comme la vitesse de convection est plus élevée que le vent ambiant. La forme de nuages dans la tropopause est approximativement circulaire et -IO étalé. La couleur initiale de certains nuages radioactifs peuvent être de couleur rouge ou brun rougeâtre, en raison de la présence de dioxyde d'azote et d'acide nitrique, formés à partir de l'azote, l'oxygène, et l'humidité atmosphérique; l'ozone est également formé. On estime que chaque mégatonne de rendement produit environ 5000 tonnes d'oxydes d'azote. La teinte rougeâtre est ensuite recouverte par la couleur blanche de la vapeur d'eau, la condensation dans l'air à débit rapide que la boule de feu se refroidit, et la couleur foncée de la fumée et les débris aspirés dans le courant ascendant. L'ozone donne le souffle de sa caractéristique la décharge corona comme l'odeur. ta Les gouttelettes de vapeur d'eau condensée, vont progressivement s'évaporer, conduisant à une disparition apparente du nuage. Les particules radioactives toutefois rester en suspension dans l'air, et le nuage maintenant invisible continue avec son dépôt de retombées sur sa trajectoire. Le nuage contient trois grandes catégories de matériel : les restes des produits de cs fission, le matériel acquis à partir du sol, et la vapeur d'eau. La plupart des radiations sont créés par les produits de fission. Le degré de la production de retombées radioactives est donc mesuré en kilotonnes de la fission. Initialement, la boule de feu contient un plasma fortement ionisé composé d'atomes, des produits de fission et des gaz atmosphériques. Comme le plasma se refroidit, les atomes réagissent pour former de fines gouttelettes et particules. Les particules fusionnent pour les plus grands, et se déposent sur la surface d'autres particules. Les plus grosses particules sont généralement issues de matériel aspiré dans le nuage La concentration des produits de condensation est le même pour les petites particules 35 et pour le dépôt de couches de surface des particules plus grosses. Environ 100 kg de petites particules par kilotonne de rendement sont formés. Une détonation à basse altitude produit un nuage de poussière avec un chargement de 100 tonnes par mégatonne du rendement. Une détonation au sol produit des nuages avec environ trois fois plus de poussière. Environ 200 tonnes par kilotonne pour une détonation au sol, en contact avec la radioactivité. Les tailles de particules submicroniques vont de la taille du micron au millimètre et au-dessus (éjecta du cratère). La taille des particules ainsi que l'altitude, détermine la durée de leur séjour dans l'atmosphère, et les plus grosses particules sont soumises à des précipitations sèches. Les plus petites particules peuvent aussi être piégés par des précipitations , soit de la condensation de l'humidité dans le nuage lui-même ou par la réunion de champignons avec un nuage de pluie ; les retombées réalisée par la pluie est connu sous le nom rainout Les particules des pics de l'air sont plus petites que 10-25 micromètres, généralement dans la gamme submicroniques. Ils sont composés principalement d' oxydes de fer, avec en plus petite proportion de l'oxyde d'aluminium et d'uranium et oxydes de plutonium. Les particules de plus de 2.1 micromètres sont très sphériques. G La radioactivité est uniformément répartie dans le volume des particules Deux types de particules sont présents; sphérique, formé par vaporisation- condensation complète ou tout au moins de fusion des particules du sol, avec une activité répartie uniformément dans le volume (ou avec un volume de 10-30% des inactifs de base pour les plus grosses particules de 0,5 à 2 entre mm), et des --u- particules de forme irrégulière formé sur les bords de la boule de feu par la fusion des particules de sol, avec une activité déposé dans une mince couche superficielle. Les particules les plus radioactifs sont déposées par les retombées dans les premières minutes et pendant quelques heures. Les petites particules sont transportées à des altitudes plus élevées et descendent plus lentement. Les plus petites particules peuvent atteindre la stratosphère et y rester pendant des semaines, des mois, voire des années et atteindre tout l'hémisphère par les courants atmosphériques. Le haut risque, à court terme, sont les retombées localisées et déposées principalement en aval du site de l'explosion, dans une zone en forme de cigare. ts La condensation de gouttelettes d'eau dans le nuage du champignon dépend de la quantité de noyaux de condensation. Le trop grand nombre de noyaux de condensation inhibe effectivement la condensation, de la vapeur d'eau. Le risque d'irradiation primaire des retombées est un rayonnement gamma de radio-isotopes de courte durée, ce qui présente l'essentiel de l'activité. lo Le rayonnement des sources les plus significatives sont les produits de fission de l'étape de fission primaire. La radioactivité des particules diminue avec le temps, avec différents isotopes à différentes plages horaires. Les particules radioactives peuvent être transportées sur des distances considérables, au gré des vents. Notre invention propose d'en 3S récupérer un maximum, et de stocker ces particules dans des réservoirs amovibles de confinement sélectif, avant que leur périple atmosphérique ne s'étende sur toute la Planète. Leur récupération permettra de les stocker en lieu sûr, en attente de leur neutralisation. Le bouclier de l'atmosphère tio Les couches d'air de l'atmosphère offrent une protection contre les rayonnements cosmiques qui diminue avec l'altitude et dépend de la route suivie. Pour les avions commerciaux qui volent à 10 km d'altitude, la dose reçue varie de 0, 005 mSv à 0,007 mSv selon que la route suivie par l'avion ne passe pas ou passe par les pôles.The shape of the cloud is influenced by weather conditions and wind patterns. The distribution of the fallout is essentially a wind of the plume. However, if the cloud reaches the tropopause, it may extend, even against the wind direction, as the convection speed is higher than the ambient wind. The cloud shape in the tropopause is approximately circular and -IO spread. The initial color of some radioactive clouds may be red or reddish brown, due to the presence of nitrogen dioxide and nitric acid, formed from nitrogen, oxygen, and atmospheric moisture; ozone is also formed. It is estimated that each megatonne of yield produces about 5000 tons of nitrogen oxides. The reddish tint is then covered by the white color of the water vapor, the condensation in the fast-flowing air as the fireball cools, and the dark color of the smoke and debris drawn into the updraft. Ozone gives the breath of its characteristic corona discharge as smell. The droplets of condensed water vapor will gradually evaporate, leading to an apparent disappearance of the cloud. The radioactive particles, however, remain suspended in the air, and the now invisible cloud continues with its deposition of fallout on its trajectory. The cloud contains three major categories of material: the remains of cs fission products, the material acquired from the ground, and the water vapor. Most radiation is created by fission products. The degree of fallout production is therefore measured in kilotons of fission. Initially, the fireball contains a highly ionized plasma composed of atoms, fission products and atmospheric gases. As the plasma cools, the atoms react to form fine droplets and particles. Particles fuse for larger ones, and settle on the surface of other particles. Larger particles are generally derived from material sucked into the cloud. The concentration of the condensation products is the same for the small particles and for the deposition of surface layers of the larger particles. About 100 kg of small particles per kilotonne of yield are formed. A low-level detonation produces a dust cloud with a load of 100 tonnes per megatonne of output. A ground detonation produces clouds with about three times more dust. Approximately 200 tonnes per kilotonne for ground detonation, in contact with radioactivity. Submicron particle sizes range in size from micron to millimeter and above (ejecta from crater). Particle size and altitude determine how long they stay in the atmosphere, and larger particles are subject to dry precipitation. The smaller particles can also be trapped by precipitation, either condensation of moisture in the cloud itself or by the reunion of fungi with a cloud of rain; rainfall fallout is known as rainout. The particles of the airspeakers are smaller than 10-25 micrometers, usually in the submicron range. They are composed mainly of iron oxides, with a smaller proportion of aluminum oxide and uranium and plutonium oxides. Particles larger than 2.1 micrometers are very spherical. G Radioactivity is evenly distributed in particle volume Two types of particles are present; spherical, formed by vaporization-complete condensation or at least melting of soil particles, with a uniformly distributed activity in the volume (or with a volume of 10-30% of the basic inactive for the largest particles of 0.5 at 2 between mm), and irregular shaped particles formed on the edges of the fireball by the melting of the soil particles, with an activity deposited in a thin surface layer. The most radioactive particles are deposited by fallout in the first minutes and for a few hours. Small particles are transported to higher altitudes and descend more slowly. The smallest particles can reach the stratosphere and remain there for weeks, months or even years and reach the entire hemisphere by atmospheric currents. The high risk, in the short term, are localized fallout and deposited mainly downstream of the site of the explosion, in a cigar-shaped area. ts The condensation of water droplets in the cloud of the fungus depends on the amount of condensation nuclei. Too many condensation nuclei effectively inhibit condensation, water vapor. The primary radiation risk of fallout is gamma radiation from short-lived radioisotopes, which accounts for most of the activity. lo The radiation of the most significant sources are the fission products of the primary fission stage. The radioactivity of the particles decreases with time, with different isotopes at different time slots. Radioactive particles can be transported over considerable distances, depending on the wind. Our invention proposes to recover a maximum, and to store these particles in removable reservoirs of selective confinement, before their atmospheric journey extends over the entire planet. Their recovery will store them in a safe place, waiting for their neutralization. The Atmosphere Shield tio Air layers in the atmosphere provide protection against cosmic radiation that decreases with altitude and depends on the route followed. For commercial aircraft flying at 10 km altitude, the received dose varies from 0.005 mSv to 0.007 mSv depending on whether the route followed by the aircraft does not pass or passes through the poles.
A 18 km d'altitude la dose est environ doublée. Pour un astronaute habitant une station spatiale à 400 km d'altitude, le débit de dose atteint 0,040 mSv par heure, si bien que deux jours et demi en orbite suffisent pour qu'il soit exposé à la dose annuelle de radioactivité naturelle au sol (2,4 mSv) (Source L. de Saint-Georges).At 18 km altitude the dose is approximately doubled. For an astronaut inhabiting a space station at 400 km altitude, the dose rate reaches 0.040 mSv per hour, so that two and a half days in orbit are sufficient for him to be exposed to the annual dose of natural radioactivity on the ground ( 2.4 mSv) (Source L. of Saint-Georges).
Pour mémoire, et une meilleure « compréhension tout public ». Le plus court chemin reliant New York à Hong Kong passe par le pôle Nord. En mars 2001, deux compagnies aériennes américaines ont inauguré une route transpolaire reliant ces deux villes. Une compagnie chinoise devait suivre. Les équipages et les passagers empruntant ces routes polaires étant exposés à un supplément de radiations, la presse américaine s'est fait l'écho d'inquiétudes exprimées par des scientifiques et des syndicats de pilotes, de stewards et d'hôtesses de l'air. L'importance des pôles tient à ce que la Terre est un gros aimant. Le champ magnétique qui l'entoure dévie une partie des rayons cosmiques qui la bombardent. Ce bouclier magnétique s'ajoute aux couches de l'atmosphère pour protéger des radiations sauf aux deux défauts de sa cuirasse : les pôles Nord et Sud. Le voyageur qui emprunte une route polaire pour aller de New York à Hong Kong reçoit pour cette raison une dose de 0,100 millisievert (mSv), trois fois plus importante que la dose d'un passager d'un vol Los Angeles Tokyo qui n'est qu'un peu plus court. Les rayonnements proviennent principalement du Soleil situé dans la banlieue to cosmique de la Terre. Les doses reçues dépendent donc de l'activité solaire qui suit un cycle de 11 ans. Le Soleil connaît des périodes d'éruption, qui comme les tremblements de terre sont classées selon leur magnitude. Il faut éviter de survoler le pôle pendant des tempêtes de fortes magnitudes. Un avion qui aurait emprunté une telle route le jour de la plus forte éruption récemment enregistrée aurait exposé ses t s passagers à dix fois les 0,100 mSv d'un vol ordinaire. Les compagnies aériennes qui opèrent ces routes, auxquelles il est reproché de ne pas informer leurs passagers des suppléments de doses, prennent des précautions et changent leur route en cas de tempête solaire. Le Centre Spatial Américain (www.sec.noaa.gov) suit en permanence l'activité du 3 o Soleil. Il fournit un résumé de la semaine à venir, prédit l'activité des prochaines 24 heures et envoie des bulletins d'alerte en cas de forte éruption. N'importe quel voyageur a même gratuitement accès, grâce à Internet, à un programme lui permettant de calculer les millisieverts reçus d'un aéroport à un autre. Le calcul ne prend pas en compte les éruptions solaires dont l'influence peut être 73" négligée en dehors des routes polaires. Sievert : unité de dose biologique Le sievert ou Sv est l'unité utilisée pour mesurer les doses biologiques les plus significatives pour un être vivant : dose efficace, dose équivalente, dose engagée .... Le sievert constituant une unité est assez grande, on exprime généralement les ,2 doses en millième de sievert (millisievert ou mSv). En Europe, la dose efficace annuelle à laquelle la population est exposée est en moyenne de 4 mSv par personne. Le sievert a remplacé une ancienne unité, le rem : 1 Sv = 100 rem).For the record, and a better "all-public understanding". The shortest way from New York to Hong Kong is through the North Pole. In March 2001, two US airlines inaugurated a transpolar route linking these two cities. A Chinese company had to follow. Crews and passengers on these polar routes are exposed to additional radiation, the US press echoed concerns expressed by scientists and unions of pilots, stewards and flight attendants . The importance of the poles is that the Earth is a big magnet. The magnetic field around it deflects part of the cosmic rays that bombard it. This magnetic shield adds to the layers of the atmosphere to protect radiation except for the two defects of its armor: the North and South poles. The traveler traveling on a polar road from New York to Hong Kong receives a dose of 0.100 millisievert (mSv), which is three times greater than the dose of a passenger on a Los Angeles Tokyo flight. only a little shorter. Radiation comes mainly from the Sun located in the suburbs to cosmic Earth. The doses received therefore depend on the solar activity following an 11-year cycle. The Sun experiences periods of eruption, which like earthquakes are classified according to their magnitude. Avoid flying over the pole during storms of high magnitudes. An airplane that allegedly took such a route on the day of the highest recorded eruption would have exposed its passengers to ten times the 0.100 mSv of a regular flight. The airlines operating these routes, which are accused of not informing their passengers of the dose supplements, take precautions and change their course in the event of a solar storm. The American Space Center (www.sec.noaa.gov) continuously monitors the activity of the 3rd Sun. It provides a summary of the upcoming week, predicts activity for the next 24 hours and sends out warning bulletins in case of a strong eruption. Any traveler has even free access, through the Internet, to a program allowing him to calculate the millisieverts received from one airport to another. The calculation does not take into account solar flares, the influence of which can be neglected outside the polar routes Sievert: biological dose unit The sievert or Sv is the unit used to measure the most significant biological doses for a given species. to be alive: effective dose, equivalent dose, committed dose .... The sievert constituting a unit is quite large, the 2 doses are generally expressed in thousandths of sievert (millisievert or mSv) In Europe, the effective annual dose at which the population is exposed is an average of 4 mSv per person The sievert replaced an old unit, the rem: 1 Sv = 100 rem).
Radioactivité et applications diverses En raison des craintes qu'elle inspire, la radioactivité est considérée dans notre inconscient collectif comme hostile à l'environnement. Pourtant, bien maîtrisée, elle contribue à l'améliorer grâce à de précieux contrôles.Radioactivity and various applications Because of the fears it inspires, radioactivity is considered in our collective unconscious as hostile to the environment. Yet, well controlled, it helps to improve it through valuable controls.
Un exemple est la surveillance de la qualité de l'air et la teneur en poussières des rejets d'usines. Pour mesurer le degré d'empoussièrement résultant de ces rejets, l'air est filtré en permanence sur un ruban défilant entre une source radioactive et un détecteur. L'intensité du rayonnement reçu par le détecteur est fonction du taux d'empoussièrement du filtre, ce qui permet de déterminer ce taux et de prendre les mesures nécessaires si le degré d'empoussièrement est trop fort. Des jauges radioactives jouent un rôle de chien de garde similaire dans l'industrie du charbon qui reste à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale d'électricité. Certaines jauges émettrices de neutrons (généralement à l'américium-241 et au béryllium) mesurent et contrôlent l'humidité présente dans le charbon et le coke. D'autres, qui émettent des rayons gamma sont utilisées pour s'assurer de la composition des cendres et des gaz de combustion qui sortent des cheminées. Il est important de limiter la quantité de sulfures et nitrure présents dans ces gaz et ces cendres, en raison du rôle négatif joué par ses contaminants dans les pluies acides. Les sources radioactives interviennent comme outils de diagnostics lors des t 0 opérations de raffinage qui constituent une part importante de l'industrie pétrolière. Comme il est difficile d'introduire et d'entretenir des sondes à l'intérieur des tours de distillations en raison des conditions extrêmes qui y règnent, des sondes gamma peuvent être installées à l'extérieur des tours et déplacées verticalement pour suivre à l'intérieur les niveaux de liquides, enregistrer la composition des ingrédients à ts diverses hauteurs et détecter les défauts de fonctionnement. Le plutonium est le plus radiotoxique dans le combustible usé Pour certains, le plutonium est un élément hautement radiotoxique et dangereux dont le seul devenir envisageable est le stockage sous forme de déchet. Pour d'autres, c'est un élément capable de fournir un surplus d'énergie (l'équivalent 30 de 1 à 2 tonnes de pétrole par gramme) et qui doit donc être exploité au maximum. Expositions accidentelles Risques et sources d'expositions en cas d'accident grave Les principales sources d'exposition lors d'un rejet majeur de matière radioactive sont l'irradiation par le nuage, l'inhalation de radioactivité, la contamination de la peau et 35 des vêtements, les dépôts de radioactivité au sol et l'ingestion à long terme de nourriture et d'eau contaminées. Quelles sont les caractéristiques de ces sources ? L'irradiation par le nuage radioactif est une irradiation externe généralement à distance dues aux rayons gamma, Lorsque les matières radioactives sont rejetées à la suite d'une explosion, le nuage formé à partir du panache initial est emporté par les vents. Elle est dangereuse dans les premiers temps en raison de la prédominance d'éléments très radioactifs, après quoi la décroissance dans le temps et la dilution dans l'atmosphère diminuent son importance. À Tchernobyl, peu après l'explosion, le xénon-133 était l'élément le plus actif, suivi de l'iode-131. Le xénon est un gaz rare. Il n'est pas assimilable par les organismes vivants, mais se disperse rapidement. Bien que l'air offre une mauvaise protection, l'irradiation par le nuage est atténuée par la distance. Dans le cas de gamma caractéristiques de 1 MeV d'énergie, le nombre 4 o de gamma non arrêtés par l'air est divisé par 1000 tous les 900 mètres. L'inhalation de radioactivité peut être potentiellement plus dangereuse. Elle est due d'abord à des aérosols radioactifs en provenance du nuage lors de son passage, puis plus tard à des poussières remises en suspension. La contamination de la peau et des vêtements intervient surtout lors des premières interventions et concerne les personnes séjournant sur des sites très contaminés. Comme l'inhalation de radioactivité, elle survient durant le passage du nuage et, plus tard, par la remise en suspension de poussières radioactives ou la manipulation de matières contaminées. Les dépôts d'isotopes radioactifs au sol sont la source d'une irradiation gamma to externe. Moins intense que celle du nuage, elle est plus rapprochée et de longue durée. Dans les premières semaines, elle est principalement due aux isotopes radioactifs à courte durée de vie comme l'iode-131. À l'échelle de plusieurs années, c'est le césium-137 qui domine. Contamination de la chaîne alimentaire La contamination du lait de chèvre dans les montagnes de la Corse en mai 1986 est un exemple de la pénétration de la chaîne alimentaire par des éléments radioactifs, soit par inhalation ou comme sur la figure par dépôt sur la végétation. Certaines plantes méditerranéennes, comme le thym ou les fruits secs, contiennent davantage d'éléments radioactifs, car leur teneur en eau est très faible (moins de 5 % pour les 30 noisettes, contre plus de 80 % pour des fruits frais). Les chèvres et les brebis s'alimentent de ces végétaux. On observa pour leur lait, plus minéralisé que le lait de vache, des niveaux de contamination par l'iode-131 allant jusqu'à 15000 becquerels par litre. Toutefois, ce lait n'entre pas dans l'alimentation des très jeunes enfants qui seraient les plus sensibles à cette contamination qui décroît avec une période de 8 jours. L'ingestion de nourriture et d'eau contaminées est à l'origine d'expositions internes. La contamination provient encore principalement de l'iode-131 dans les premières semaines puis du césium-137 quand le temps a fait son oeuvre. Ces deux isotopes, absorbés par les végétaux, pénètrent dans la chaîne alimentaire. il 0 Effet d'écran de l'atmosphère pour un nuage distant Quelle protection offre l'atmosphère contre les rayons gamma d'un nuage radioactif ? La question ne se pose que pour les rayons gamma car ils sont les seuls capables d'irradier à distance lors de rejets massifs et incontrôlés de matières radioactives. La première protection est due à l'effet purement géométrique d'angle solide : l'angle sous lequel est vu une cible diminue rapidement avec la distance. Mais le milieu traversé n'est pas le vide. Les atomes de l'air absorbent des gammas. Cet effet d'écran inexistant à l'échelle du mètre et de la dizaine de mètres, se fait sentir à partir de quelques centaines de mètres. Sans ce bouclier atmosphérique, la vie n'aurait d'ailleurs pu se développer sur la Terre bombardée par le rayonnement cosmique. Considérons le cas d'école d'une source intense de rayons gamma de 1 MeV circulant à 1000 m en altitude. 45 Les gammas de 1 MeV d'énergie ne sont pas les plus représentatifs en cas d'accident, mais ils sont parmi les plus pénétrants : il leur faut parcourir 90 m d'air pour que leur nombre diminue de moitié. Barres de radioactivité à 1000 m Le risque résultant du passage d'un nuage radioactif est mesuré par le flux (nombre de gamma par seconde) traversant une surface cible au sol. La figure montre les flux au sol résultant de plusieurs barres radioactives de 1 km de long situées à 1000 m to d'altitude. On voit que le flux au sol de la barre A située à l'aplomb de la cible est 14 et 60 fois plus important que ceux des barres décalées de 1 kilomètre. D'une façon générale, l'exposition est principalement due à la radioactivité située à la verticale. Si le nuage se déplace, on observera un pic d'exposition au passage de la verticale, qui sera bref si le nuage n'est pas étendu. Considérons pour la source une activité de référence de 1 PBq (1 PBq représente mille milliards de kilo becquerels ou 27 000 curies) et supposons par commodité de calcul cette forte activité répartie uniformément le long d'une barre de 1 km. Si on évalue le risque par le flux de gamma traversant une cible de 1 m2 au sol, le calcul montre que ce flux est maximum quand la barre est à la verticale de la cible : 3o 25 000 gammas par mètre carré. Dans le vide ce flux serait 2800 fois plus intense. Le flux diminue très vite dès que la barre s'écarte de la verticale. Si elle se déplace, on observera un pic d'exposition à l'aplomb de la cible. A quelle dose s'exposerait un cobaye humain qui resterait sous le nuage une journée entière et dont les 80 kg auraient intégralement absorbés 25000 gammas de 1 MeV par seconde ? Le calcul + montre que l'exposition journalière s'élèverait à 0,004 mSv, un risque équivalent pour certains experts à fumer le quart d'une cigarette. Les becquerels sont toujours impressionnants mais trompeurs ! L'effet de bouclier devient encore plus efficace au delà de 1000. Au contraire, il disparait vite quand la radioactivité ou la source radioactive intense se rapprochent de 4 o leur cible. Dans notre exemple, le flux peut se compter en millions de becquerels à t5 35- 17 une distance de 500 m à la verticale. Il devient impératif de se mettre à l'abri, un plafond ou un mur de 30 cm de béton ayant le pouvoir absorbant d'un km d'air. C'est ce qu'ont expérimentés lors de l'accident de Fukushima les pilotes d'hélicoptères qui tentaient de larguer de l'eau de mer sur des bâtiments d'où émergeait un rayonnement gamma meurtrier et dont ils ne pouvaient approcher sans risques. Ces calculs simplifiés donnent une idée des protections apportées par l'atmosphère à travers quelques ordres de grandeurs. Il faut retenir que les épaisseurs d'air qui assurent une bonne protection contre des sources gamma de très forte activité sont de l'ordre du kilomètre et qu'en dessous cette protection se dégrade vite. Un calcul exact demanderait de tenir compte que les gammas ne sont pas absorbés en un seul coup, mais par effet Compton communiquent généralement une partie de l'énergie à un gamma secondaire qui part dans une autre direction. A grande distance, les gammas qui atteignent la cible ont perdu beaucoup de leur -15 énergie. Ayant parcouru un chemin plus long que la ligne directe ils ont plus de chances d'être absorbés en route. Par ailleurs, les noyaux émetteurs du nuage n'appartiennent pas à une espèce unique. Il faut tenir compte de l'éventail en énergie des gammas présents. Pour s'en tenir à l'iode-131 et au césium-237, les principaux éléments du nuage de Tchernobyl, les énergies des principaux gammas émis sont de 364 keV pour l'iode et de 662 MeV pour le césium. Ils sont plus rapidement absorbés que ceux de 1 MeV pris dans l'exemple. STOCKAGE DES RESERVOIRS DE COLLECTE: Transports haute activité 1.5 Les transports de haute activité actuels Les transports des matières de haute activité produites par les réacteurs nucléaires sont de loin les plus importants. Le nombre de ces transports en France est de 450 par an pour les combustibles irradiés, d'une cinquantaine pour la poudre d'oxyde de plutonium, et d'une dizaine pour les combustibles MOX. Cette très forte activité impose de transporter les éléments de combustible dans des conteneurs spécialement conçus appelés « châteaux ». En France, les assemblages REP sont transportés dans des châteaux contenant chacun 12 assemblages de 500 kg, sous air sec. 3s" Le château de transport constitue une barrière de confinement telle qu'elle permet le transport de l'élément combustible par la route ou par le train. Ces conteneurs d'acier sont très résistants. Leurs parois épaisses protègent des radiations et leur étanchéité empêche la dissémination des matières radioactives. ' La quasi-totalité du combustible irradié destiné au retraitement est acheminé par chemin de fer jusqu'au terminal ferroviaire de Valognes puis par route jusqu'à l'usine de la Hague. Le transport maritime est utilisé principalement par le Japon, et des pays lointains comme l'Australie, qui ne possèdent pas d'installation de retraitement. Le Japon expédie son combustible irradié aux usines de La Hague et de Sellafield en Grande-Bretagne. l'arrivée, le château contenant les éléments combustibles irradiés est déchargé. Les éléments combustibles sont déposés dans one des piscines de l'usine de retraitement de La Hague où ils attendront encore plusieurs années avant d'être retraités. A l'issue du retraitement, le plutonium récupéré est envoyé conditionné en boîtes à l'usine de fabrication de combustible MOX. Transports de déchets vitrifiés : Les déchets vitrifiés français, pour le moment entreposés à l'usine de la Hague, ne nécessitent pas de transports. Ceux appartenant à des pays étrangers sont retournés. Ces transports sont peu nombreux. Ainsi entre 1995 et 2001, deux transports terrestres ont été organisés vers l'Allemagne en 1996 et 1997, ainsi que trois vers la Belgique en 2000 et 200, d'autres vers la Suisse ; six retours de résidus vitrifiés vers le t Japon ont eu lieu respectivement en 1995, 1997, 1998, 1999 et 2000. Ces transports se sont ralentis durant la décennie suivante. Le Japon a mis en service sa propre usine de retraitement à Rokkasho-Mura. L'Allemagne a prévu d'arrêter le retraitement du combustible de ses centrales. En novembre 2010, a eu lieu le onzième convoi de déchets vitrifiés de la I. Hague à Gorleben en Basse-Saxe où ils sont entreposés. Ce convoi surnommé le 'train de l'enfer" ou "Tchemobyl roulant' par les antinucléaires allemands est en principe l'avant dernier. Ses convois ont beaucoup attiré l'attention des médias du fait de l'opposition virulente des mouvements écologistes. 3 c. Sécurité des transports Un luxe de précautions pour garantir des transports sûrs. Les matières nucléaires sont très radioactives. Comment éviter tout risque d'accident, garantir la sûreté maximale ? Pour atteindre ces objectifs, on fait appel aux principes de la « défense en 35" profondeur ». La sûreté maximale est assurée par la robustesse des emballages, la fiabilité des transports, et aussi la prévention des accidents. La radioactivité du combustible irradié impose de le transporter dans des conteneurs spécialement conçus appelés « châteaux ». Leurs parois épaisses protègent des radiations et leur étanchéité empêche la dissémination des matières radioactives. Le château de transport constitue une barrière de confinement telle qu'elle permet l'acheminement de l'élément combustible ou de déchets par la route, par le train, ou par mer.An example is the monitoring of air quality and the dust content of mill discharges. To measure the degree of dust resulting from these discharges, the air is filtered permanently on a tape passing between a radioactive source and a detector. The intensity of the radiation received by the detector is a function of the dust level of the filter, which allows to determine this rate and take the necessary measures if the degree of dust is too strong. Radioactive gauges play a similar watchdog role in the coal industry, which still accounts for more than half of global electricity production. Certain neutron emitting gages (usually americium-241 and beryllium) measure and control moisture in coal and coke. Others, which emit gamma rays are used to ensure the composition of ashes and flue gases coming out of the chimneys. It is important to limit the amount of sulphides and nitrides present in these gases and ashes, because of the negative role played by its contaminants in acid rain. Radioactive sources are used as diagnostic tools in refining operations, which form an important part of the petroleum industry. Since it is difficult to introduce and maintain probes inside distillery towers because of extreme conditions, gamma probes can be installed outside the towers and moved vertically to follow the flow. Inside the liquid levels, record the ingredients composition at various heights and detect malfunctions. Plutonium is the most radiotoxic in spent fuel For some, plutonium is a highly radiotoxic and dangerous element whose only possible future is storage in the form of waste. For others, it is an element capable of providing a surplus of energy (the equivalent of 1 to 2 tons of oil per gram) and which must therefore be exploited to the maximum. Accidental exposures Hazards and sources of exposure in the event of a serious accident The main sources of exposure during a major release of radioactive material are cloud irradiation, inhalation of radioactivity, skin contamination and exposure to radiation. clothing, radioactive deposits on the ground and long-term ingestion of contaminated food and water. What are the characteristics of these sources? Radioactive cloud irradiation is an external irradiation usually by gamma radiation. When radioactive material is released following an explosion, the cloud formed from the initial plume is carried away by the winds. It is dangerous in the early days because of the predominance of highly radioactive elements, after which decay in time and dilution in the atmosphere diminish its importance. At Chernobyl, shortly after the explosion, xenon-133 was the most active element, followed by iodine-131. Xenon is a rare gas. It is not assimilable by living organisms, but disperse quickly. Although the air offers poor protection, the irradiation by the cloud is attenuated by the distance. In the case of gamma characteristics of 1 MeV of energy, the number 4 o of gamma not stopped by the air is divided by 1000 every 900 meters. Inhalation of radioactivity may be potentially more dangerous. It is due firstly to radioactive aerosols coming from the cloud during its passage, then later to dust resuspended. Contamination of the skin and clothing occurs especially during the first interventions and concerns people staying on highly contaminated sites. Like the inhalation of radioactivity, it occurs during the passage of the cloud and, later, by the resuspension of radioactive dust or the handling of contaminated material. The deposits of radioactive isotopes on the ground are the source of a gamma to external irradiation. Less intense than the cloud, it is closer and longer lasting. In the first few weeks, it is mainly due to short-lived radioactive isotopes such as iodine-131. At the scale of several years, it is cesium-137 that dominates. Contamination of the food chain The contamination of goat's milk in the mountains of Corsica in May 1986 is an example of the penetration of the food chain by radioactive elements, either by inhalation or as depicted on the vegetation. Some Mediterranean plants, such as thyme or dried fruits, contain more radioactive elements, because their water content is very low (less than 5% for 30 hazelnuts, against more than 80% for fresh fruits). Goats and ewes feed on these plants. Their milk, which was more mineralized than cow's milk, had levels of iodine-131 contamination of up to 15,000 becquerels per liter. However, this milk does not enter the diet of very young children who would be most sensitive to this contamination which decreases with a period of 8 days. Ingestion of contaminated food and water causes internal exposures. The contamination still comes mainly from iodine-131 in the first weeks and then cesium-137 when the weather has done its work. These two isotopes, absorbed by plants, enter the food chain. it 0 Screen effect of the atmosphere for a distant cloud What protection does the atmosphere offer against the gamma rays of a radioactive cloud? The question arises only for gamma rays because they are the only ones able to irradiate at a distance during massive and uncontrolled releases of radioactive materials. The first protection is due to the purely geometrical effect of solid angle: the angle at which a target is seen decreases rapidly with distance. But the environment crossed is not emptiness. The atoms of the air absorb gammas. This non-existent screen effect on the scale of the meter and ten meters, is felt from a few hundred meters. Without this atmospheric shield, life could not have developed on Earth bombarded by cosmic radiation. Consider the case study of an intense source of gamma rays of 1 MeV circulating at 1000 m altitude. 45 The gammas of 1 MeV of energy are not the most representative in the event of an accident, but they are among the most penetrating: they have to travel 90 m of air so that their number decreases by half. Radioactivity bars at 1000 m The risk from the passage of a radioactive cloud is measured by the flux (number of gamma per second) passing through a target surface on the ground. The figure shows the ground flows resulting from several radioactive bars 1 km long located at 1000 m altitude. It can be seen that the flow on the ground of the bar A located directly above the target is 14 and 60 times greater than that of the bars offset by 1 kilometer. In general, the exposure is mainly due to radioactivity located vertically. If the cloud moves, there will be a peak of exposure to the passage of the vertical, which will be brief if the cloud is not extended. Let us consider for the source a reference activity of 1 PBq (1 PBq represents one thousand billion kilo becquerels or 27,000 curies) and assume for computational convenience that strong activity distributed uniformly along a 1-km bar. If we evaluate the risk by the flow of gamma through a target of 1 m2 on the ground, the calculation shows that this flow is maximum when the bar is vertical to the target: 3o 25,000 gammas per square meter. In the void this flow would be 2800 times more intense. The flow decreases very quickly as soon as the bar deviates from the vertical. If it moves, there will be a peak of exposure in line with the target. At what dose would a human guinea pig be exposed, which would remain under the cloud for a whole day and whose 80 kg would have completely absorbed 25,000 gammas of 1 MeV per second? The calculation + shows that the daily exposure would be 0.004 mSv, an equivalent risk for some experts to smoke a quarter of a cigarette. The becquerels are always impressive but misleading! The shield effect becomes even more effective beyond 1000. On the contrary, it disappears quickly when the radioactivity or the intense radioactive source are close to 4 o their target. In our example, the flux can be counted in millions of becquerels at t5 35- 17 at a distance of 500 m vertically. It becomes imperative to take shelter, a ceiling or wall of 30 cm of concrete having the absorbing power of one km of air. This is what the pilots of helicopters who tried to dump sea water on buildings from which a deadly gamma radiation emerges and which they could not approach safely, experienced in the Fukushima accident. These simplified calculations give an idea of the protections provided by the atmosphere through a few orders of magnitude. It should be remembered that the air thicknesses that provide good protection against gamma sources of very high activity are of the order of one kilometer and below this protection is degraded quickly. An exact calculation would take into account that the gammas are not absorbed in a single shot, but by Compton effect generally communicate some of the energy to a secondary gamma that goes in another direction. At a great distance, gammas that reach the target have lost much of their -15 energy. Having traveled a longer path than the direct line they are more likely to be absorbed en route. Moreover, the transmitting nuclei of the cloud do not belong to a single species. It is necessary to take into account the energy range of the gammas present. To stick to iodine-131 and cesium-237, the main elements of the Chernobyl cloud, the energies of the main gammas emitted are 364 keV for iodine and 662 MeV for cesium. They are more quickly absorbed than those of 1 MeV taken in the example. STORAGE OF COLLECTION TANKS: High-level transport 1.5 Current high-level transport The transport of high-activity material produced by nuclear reactors is by far the most important. The number of these transports in France is 450 per year for irradiated fuels, about fifty for plutonium oxide powder, and about ten for MOX fuels. This very strong activity requires transporting fuel elements in specially designed containers called "castles". In France, PWR assemblies are transported in castles each containing 12 assemblages of 500 kg, in dry air. 3s "The transport cask is a containment barrier such that the fuel element can be transported by road or train.These steel containers are very resistant.Their thick walls protect them from radiation and their impermeability prevents dissemination of radioactive material. 'Almost all spent fuel for reprocessing is transported by rail to the Valognes railway terminal and then by road to the La Hague factory. Japan, and distant countries such as Australia, which do not have a reprocessing facility, Japan ships its spent fuel to the La Hague and Sellafield factories in Britain. irradiated fuel is discharged The fuel elements are deposited in one of the pools of the reprocessing plant of La Hague where they will wait again several years before being retired. After reprocessing, the recovered plutonium is sent packaged in boxes to the MOX fuel fabrication plant. Transport of vitrified waste: French vitrified waste, currently stored at the La Hague plant, does not require transport. Those belonging to foreign countries are returned. These transports are few. Between 1995 and 2001, two land transports were organized to Germany in 1996 and 1997, as well as three to Belgium in 2000 and 200, others to Switzerland; six returns of vitrified residues to Japan occurred in 1995, 1997, 1998, 1999 and 2000 respectively. These transports slowed down during the following decade. Japan commissioned its own reprocessing plant in Rokkasho-Mura. Germany has planned to stop the reprocessing of fuel from its plants. In November 2010, the eleventh convoy of vitrified waste from the I. Hague to Gorleben in Lower Saxony, where they are stored, was held. This convoy nicknamed the "train of hell" or "Tchemobyl rolling" by the German antinuclear is in principle the penultimate. His convoys attracted a lot of media attention because of the virulent opposition of the environmental movements. 3 c. Transport safety A luxury of precautions to ensure safe transport. Nuclear material is very radioactive. How to avoid any risk of accident, to guarantee the maximum safety? To reach these objectives, the principles of "defense in 35" depth are used.The maximum safety is ensured by the robustness of the packagings, the reliability of the transports, and also the prevention of accidents.The radioactivity of the spent fuel imposes transport it in specially designed containers called "castles." Their thick walls protect against radiation and their impermeability prevents the spread of radioactive material.The transport castle is a containment barrier that allows the transport of the fuel element or waste by road, train, or sea.
Ces conteneurs d'acier très résistants de plus de 100 tonnes ont des parois atteignant 30 cm Les châteaux sont conçus pour résister au feu, à un tir de roquette et à l'écrasement qui pourrait survenir lors d'un accident du camion ou du train qui les transportent. Ils doivent subir des tests de résistance au choc (50 km/h), à la perforation, à l'incendie (feu de 800°C pendant 30 minutes) ou .40 à l'immersion (sous 200 m d'eau). Aucun transport de combustible n'est effectué par voie aérienne, pour des raisons de sécurité évidentes, et d'encombrement... Mode de transport qui n'aura plus rien à voir avec le Brevet (Réservoirs amovibles de récupération du nuage radioactif, avec confinement sélectif) équipant les 45" moyens aériens mis en oeuvre. Loi de juin 2006 Vers un centre de stockage profond ... Vote au parlement de la loi de 2006 A l'échéance de la loi de 1991, une nouvelle loi sur les déchets radioactifs a été o promulguée le 28 juin 2006. Cette loi reprend les trois axes de recherches de la loi Bataille. Elle établit un calendrier fixant notamment à 2015 le choix d'un site des stockages réversibles en couche géologique profonde. Elle organise le financement de la gestion des déchets et du démantèlement des 2-5 installations. En médaillon, les députés Claude Birraux et Christian Bataille et le sénateur Henri Revol qui ont activement participé à l'élaboration de la nouvelle loi. Une nouvelle loi sur les déchets radioactifs, votée en juin 2006, reprend les principales dispositions de la loi Bataille de 1991. 30 Elle la prolonge en en précisant les dates auxquelles les différentes solutions résultant des recherches entreprises pourront entrer en vigueur. Elle prévoit la poursuite des recherches sur la gestion des déchets radioactifs selon les trois axes définis en 1991, la séparation-transmutation, le stockage et le conditionnement-entreposage. 75- La principale décision concerne la création d'un site de stockage réversible pour les déchets de haute activité à vie longue dans une couche d'argile à 500 m de profondeur.These heavy-duty steel containers over 100 tonnes have walls up to 30 cm The castles are designed to withstand fire, rocket fire and crushing that could occur during a truck or train accident who carry them. They must be tested for impact resistance (50 km / h), perforation, fire (800 ° C for 30 minutes) or 40 for immersion (under 200 m water). No transport of fuel is carried out by air, for obvious security reasons, and of congestion ... Mode of transport which will have nothing more to do with the Patent (Removable tanks of recovery of the radioactive cloud, with selective containment) equipping the 45 "air assets implemented Law of June 2006 Towards a deep storage center ... Voting in parliament of the 2006 law On the expiry of the 1991 law, a new law on waste radioactive was enacted on June 28, 2006. This law incorporates the three lines of research of the Bataille law.It establishes a schedule fixing in particular the choice of a site of the reversible repositories in deep geological layer. waste management and the dismantling of 2-5 installations Inset, Claude Birraux and Christian Bataille and Senator Henri Revol who actively participated in the development of the new A new law on radioactive waste, passed in June 2006, incorporates the main provisions of the Bataille law of 1991. 30 It extends it by specifying the dates at which the various solutions resulting from the research undertaken may enter into force. It provides for the continuation of research on the management of radioactive waste according to the three axes defined in 1991, separation-transmutation, storage and storage-conditioning. 75- The main decision concerns the creation of a reversible storage site for high-level long-lived waste in a layer of clay at 500 m depth.
La décision, préconisée par la majorité des experts, était attendue. La démarche est prudente et le législateur avance à pas comptés. Le choix d'un site de stockage est prévu en 2015, quand tous les éléments auront été réunis pour autoriser la construction d'un tel centre sur la base des études faites au laboratoire souterrain de Bure dans la Haute-Marne. Le site sera probablement construit dans une zone de 200 km2, dite de transposition, à proximité du laboratoire de Bure où se poursuivent les recherches sur le milieu argileux. Autre élément important et nouveau par rapport à la loi de 1991, la nouvelle loi -ro institue un plan national de gestion des déchets radioactifs qui inclut une gestion nationale non seulement pour les déchets, mais aussi pour les matières radioactives, valorisables ou non. Trois axes La loi Bataille : trois voies de recherches complémentaires Trois axes de recherche Les trois voies de recherches définies par la loi Bataille ont pour but de répondre aux questions encore ouvertes sur les déchets radioactifs et d'offrir une panoplie de moyens de gestion. Elles sont complémentaires. La première explore les possibilités de tri et de destruction de certains atomes radioactifs, la seconde porte sur o l'enfouissement des déchets de haute activité qui sera sans doute inévitable. La troisième vise à améliorer le conditionnement des déchets et à permettre de longs entreposages. Axe 1: Séparation et transmutation Les recherches sur la séparation s'intéressent aux méthodes de tri des déchets 2.5 nucléaires. On irait plus loin que le tri pratiqué aujourd'hui à l'échelle industrielle et qui se limite à séparer l'uranium et le plutonium des produits de fission et des actinides mineurs. On cherchera par exemple à séparer un produit de fission comme le césium pour le conditionner à part. Mais la séparation est surtout intéressante si elle est suivie d'une transmutation. Il deviendrait possible alors de faire disparaître des radioéléments comme les actinides mineurs qui représentent moins d'un millième de la masse du combustible usé, mais dont les durées de vie sont très longues. Pour transmuter les actinides en des produits radioactifs de courte période, voire en 35 éléments stables, il faut des réactions nucléaires et passer en réacteur. Avec quels réacteurs peut-on aboutir à une transmutation qui ait un rendement satisfaisant ? Axe 2 : stockage en profondeur Les déchets ultimes, que nous ne savons exploiter actuellement, peuvent-ils être enterrés sans dangers en profondeur ? Dans quels types de sols ce stockage est-il envisageable ? Comment assurer la pérennité d'un tel stockage sur des périodes longues ? Combien de temps un tel stockage doit-il être réversible ? Si d'aventure nos descendants découvraient un moyen d'exploiter ces déchets, ou de les faire disparaître, pouvons nous faire en sorte qu'ils soient capables de les extraire du site de stockage ? -t 0 Axe 3: Conditionnement et entreposage (Récupérations) Il existe déjà de bons conditionnements pour de multiples types de déchets ? Peut-on les améliorer, les rendre plus résistants, les adapter au type de d'atomes radioactifs à immobiliser ? Les combustibles usés et les déchets vitrifiés sont déjà entreposés dans des As installations prévues pour durer quelque dizaines d'années. Peut-on prolonger ces installations sur des durées allant jusqu'à 300 ans ? Ces entreposages doivent-ils être en surface où à faible profondeur ? Comment assurer sur une aussi longue durée la surveillance et le bon état de telles installations qui précèdent mais ne remplacent pas un stockage ? o Un calendrier Ce calendrier, montre les options qui seraient ouvertes à l'avenir dans la gestion des déchets radioactifs du fait des dispositions proposées. Alors qu'aujourd'hui la seule option disponible pour les déchets de haute activité est leur entreposage comme celui pratiqué à la Hague, on disposerait après 2040, de ts toute la gamme des options avec le stockage géologique, l'entreposage de longue durée et la séparation-transmutation. Le conditionnement et l'entreposage de longue durée (Axe 3) : Constituant l'axe 3 de la loi de 1991, le conditionnement et l'entreposage à long terme en surface sont deux domaines où des progrès importants ont été enregistrés. Les so volumes de déchets de haute ou moyenne activité ont été divisés par 10 depuis 1992, par la vitrification des effluents, le compactage des déchets technologiques et des structures métalliques des combustibles. Conçus pour compléter les entreposages industriels actuels d'une durée de vie de 50 ans, les entreposages de longue durée en surface ou en sub-surface visent des 3S- durées de fonctionnement de 100 à 300 ans. Un entreposage de longue durée pourrait être mis en service opérationnel en France d'ici à 2015. I 2999329 22 Conteneurage Axe 3: Etuis et conteneurs... Conteneur de déchets de moyenne activité Des démonstrateurs de conteneurs en bétons pouvant servir aux deux usages, entreposage et stockage pour les colis primaires de déchets B de moyenne activité à vie longue (MAVL), ont été étudiés en commun par le CEA et l'ANDRA. Le béton des conteneurs est un béton spécial, différent de celui proposé pour les ouvrages d'entreposage ou de stockage. Les résultats sur les colis cimentés doivent être complétés et de nouvelles études devraient être menées notamment pour prendre en o compte le cas des fissurations. La Commission Nationale d'Evaluation (CNE) considère dans son rapport final que les conditionnements des colis primaires de haute (HA) et moyenne activité (MAVL) sont maîtrisés et que le domaine a atteint la maturité industrielle. Ces colis primaires sont constitués des déchets vitrifiés et des déchets compactés produits à la Hague. AÇ La commission estime que le conditionnement de ces deux catégories de déchets est approprié à leur stockage géologique, à condition d'y ajouter un conteneurage complémentaire. Par conteneurage, on entend l'action d'emballer les colis primaires et plus généralement d'autres types de colis radioactifs dans des étuis et conteneurs adaptés to afin d'ériger une barrière indépendante, essentielle pour la sécurité aussi bien d'un entreposage que d'un stockage. Des démonstrateurs de conteneurs d'entreposage pour les colis primaires de déchets B de moyenne activité (MAVL), les déchets C de haute activité (HAVL) et les assemblages du combustible usé ont été construits. L'étude de leur durabilité se fait t; en fonction des projets d'entrepôts de longue durée proposés pour abriter ces conteneurs. Les équipes du CEA ont conçu des solutions distinctes pour les colis qui ne dégagent pas de chaleur et pour les colis qui en dégagent - assemblages de combustibles usés ou colis de déchets vitrifiés. Pour les colis thermiques, l'étude sur maquette de leur durabilité et de leur capacité d'évacuation de la chaleur est en cours. Pour les colis de déchets de moyenne activité à vie longue (MAVL), des essais ont montré que les radioéléments présents ne pouvaient pas être récupérés pour être transmutés et que ces déchets sont ultimes (Ils ne représentent que quelques % de 35 l'activité totale). Les colis primaires ne dégageant pas de chaleur, il été proposé de les mettre dans des conteneurs durables en béton, qui pourraient à la fois servir pour l'entreposage et le stockage. Des démonstrateurs de tels conteneurs, pouvant servir aux deux usages, ont été réalisés par le CEA et l'ANDRA. Combustibles usés et déchets C 40 Projet de conteneurs d'assemblages de combustibles usés -10 Les assemblages de combustibles, longues structures mécaniquement vulnérables de 4 m de long et dont la matrice de pastilles d'oxyde d'uranium irradiées est fragile demandent un système d'étuis et de conteneurs pour leur entreposage et leur stockage. Le CEA a conçu des conteneurs à même d'accueillir 7 assemblages UOX ou 4 assemblages MOX qui dégagent plus de chaleur. L'étui individuel est réalisé en acier inoxydable soudé étanche. Il fait appel à des technologies industrielles maîtrisées. Les Suédois, qui seront parmi les premiers à enfouir leurs combustibles usés, ont choisi de grands conteneurs en cuivre pour les assemblages en provenance de leurs réacteurs. Le cuivre a été retenu pour sa résistance à la corrosion. Ces conteneurs, pleins, pèseront 25 tonnes. Enfin, pour les colis de déchets vitrifiés de haute activité, les conteneurs seraient de conception voisine de celui des assemblages de combustibles usés. Par exemple, un projet du CEA envisage des conteneurs pouvant accueillir 6 colis CDS-V. Conditionner A l'usine de la Hague, des solutions de produits de fission et actinides mineurs sont calcinées à environ 400°C, puis vitrifiées par mélange avec de la fritte de verre dans un four à une température d'environ 1100°C. Le verre en fusion est coulé dans un conteneur cylindrique (à droite) en acier spécial. Le couvercle est ensuite posé et soudé sur le conteneur. La maquette en écorché montre à gauche l'intérieur d'un conteneur standard de déchets vitrifiés. La masse du verre est environ de 400 kg, celle des produits radioactifs proprement dits étant de 11 kg environ.The decision, recommended by the majority of experts, was expected. The approach is cautious and the legislator advances with counted steps. The choice of a storage site is planned for 2015, when all the elements will have been gathered to authorize the construction of such a center on the basis of studies made at the underground laboratory of Bure in Haute-Marne. The site will probably be built in an area of 200 km2, known as transposition, near the laboratory of Bure where research on the clay medium continues. Another important and new element compared to the 1991 law, the new law establishes a national radioactive waste management plan that includes national management not only for waste, but also for radioactive materials, whether or not they can be used. Three axes The Bataille law: three lines of complementary research Three lines of research The three lines of research defined by the Bataille law are intended to answer the still open questions on radioactive waste and to offer a range of means of management. They are complementary. The first explores the possibilities of sorting and destroying certain radioactive atoms, the second deals with the burial of high-level waste which will undoubtedly be inevitable. The third aims to improve the packaging of waste and to allow long storage. Axis 1: Separation and transmutation Separation research is concerned with methods for sorting 2.5 nuclear waste. We would go further than the sorting practiced today on an industrial scale and which is limited to separating uranium and plutonium from fission products and minor actinides. For example, we will try to separate a fission product such as cesium to separate it. But the separation is especially interesting if it is followed by a transmutation. It would then be possible to remove radioelements such as minor actinides which represent less than one thousandth of the mass of spent fuel, but whose lifetimes are very long. In order to transmute the actinides into short-lived radioactive products, or even into stable elements, nuclear reactions are required and the reaction is carried out in a reactor. With what reactors can we achieve a transmutation that has a satisfactory performance? Axis 2: deep storage Can the ultimate waste, which we do not know how to exploit at present, be buried without dangers in depth? In what types of soil is this storage possible? How to ensure the durability of such storage over long periods? How long should such storage be reversible? If by chance our descendants discovered a way to exploit this waste, or to make it disappear, can we ensure that they are able to extract it from the storage site? -t 0 Axis 3: Packaging and storage (Recoveries) There are already good packaging for multiple types of waste? Can we improve them, make them more resistant, adapt them to the type of radioactive atoms to immobilize? Used fuel and vitrified waste are already stored in facilities planned to last a few decades. Can these facilities be extended for periods of up to 300 years? Should these storages be on the surface or shallow? How to ensure over such a long period the monitoring and the good state of such installations which precede but do not replace a storage? o A calendar This calendar shows the options that would be opened in the future in the management of radioactive waste as a result of the proposed provisions. Whereas today the only option available for high-level waste is their storage, like that practiced at La Hague, after 2040, the entire range of options with geological storage, long-term storage and separation-transmutation. Long-term conditioning and storage (Axis 3): As the focus of Axis 3 of the 1991 Act, long-term surface conditioning and storage are two areas where significant progress has been made. So far volumes of high and intermediate level waste have been divided by 10 since 1992, by the vitrification of effluents, the compaction of technological waste and metal structures of fuels. Designed to complement current industrial storage with a 50-year lifespan, long-term surface or sub-surface storage is designed for 3 to 100 years of operation. Long-term storage could be put into operational service in France by 2015. I 2999329 22 Container Ax 3: Cases and containers ... Intermediate-level waste container Demonstrators of concrete containers that can be used for both uses, storage and storage for primary packages of medium-lived long-lived waste B (MAVL), were jointly studied by CEA and ANDRA. Container concrete is a special concrete, different from that proposed for storage or storage structures. The results on the cemented packages must be completed and new studies should be carried out in particular to take into account the case of the cracks. The National Evaluation Commission (CNE) considers in its final report that the packaging of high (HA) and medium activity (MAVL) primary packages is controlled and that the field has reached industrial maturity. These primary packages consist of vitrified waste and compacted waste produced at La Hague. The Commission considers that the conditioning of these two categories of waste is appropriate for their geological disposal, provided that additional containerization is included. Containerization means the action of packing primary packages and more generally other types of radioactive packages in boxes and containers adapted to erect an independent barrier, essential for the safety of both storage and a storage. Storage Container Demonstrators for Intermediate-Level B Waste (LLMA) primary packages, High-Level C waste (HLWL) and spent fuel assemblies were constructed. The study of their durability is done t; depending on the long-term storage projects proposed to house these containers. CEA teams have devised separate solutions for packages that do not emit heat and for packages that release it - spent fuel assemblies or vitrified waste packages. For thermal packages, the model study of their durability and their heat removal capacity is in progress. For long-lived intermediate-level waste (LLAV) packages, tests have shown that the radioelements present can not be recovered for transmutation and that these wastes are final (they represent only a few% of total activity). ). Since the primary packages do not release heat, it has been proposed to put them in durable concrete containers, which could be used for both storage and storage. Demonstrators of such containers, suitable for both uses, have been produced by CEA and ANDRA. Waste Fuels and Waste C 40 Container Project for Used Fuel Assemblies -10 Fuels assemblies, 4 m long mechanically vulnerable structures with a fragile matrix of irradiated uranium oxide pellets, require cases and containers for their storage and storage. The CEA has designed containers that can accommodate 7 UOX assemblies or 4 MOX assemblies that emit more heat. The individual case is made of waterproof welded stainless steel. It uses controlled industrial technologies. The Swedes, who will be among the first to bury their spent fuel, have chosen large copper containers for assemblies from their reactors. Copper was selected for its corrosion resistance. These containers, full, will weigh 25 tons. Finally, for high-level vitrified waste packages, the containers would be similar in design to that of spent fuel assemblies. For example, a CEA project is considering containers that can accommodate 6 CDS-V packages. Conditioning At the La Hague plant, solutions of minor fission products and actinides are calcined at about 400 ° C, then vitrified by mixing with glass frit in an oven at a temperature of about 1100 ° C. The molten glass is poured into a cylindrical (right) container of special steel. The lid is then laid and welded to the container. The cutaway model shows on the left the inside of a standard container of vitrified waste. The mass of the glass is about 400 kg, that of the radioactive products themselves being about 11 kg.
INDICATION DE LA MANIERE DONT L'INVENTION EST SUCEPTIBLE D'APPLICATION INDUSTRIELLE.Ce dispositif protégera une innovation technique, c'est-à-dire un produit ou un procédé qui apporte une solution technique à un problème technique donné. En l'occurrence, se sera l'ensemble du système d'aspiration et de récupération, avec confinement et stockage d'un nuage atmosphérique radioactif, pouvant résulter d'une fuite radioactive majeure, ou d'une catastrophe nucléaire comme celle de Fukushima au JAPON. Ce procédé peut être également utilisé, lors d'une éruption volcanique (nuages de cendres par exemple) ou tout simplement, lors de grands incendies, dévastateurs. , 2999329 25 LEGENDE 1 - Bouche d'aspiration avec grille de protection de la turbine (gros détritus, déchets, agrégats...) 5 2 - Pompe d'aspiration, ou turbine 3 - Purgeoir électronique 4 - Compresseur avec filtre pour l'air comprimé 5 - Circuit de purges avec clapets automatiques 6 - Réservoir air comprimé radioactif (capacité mini de 5000L et pression d'épreuve de 16 10 bars 7 - Réservoir matrice pour conteneur cylindrique en acier spécial. Vitrification des déchets radioactifs (Usine de la Hague) 8 - Base du container (réservoir de collecte) pour entreposage vertical au solINDICATING HOW THE INVENTION IS SUCEPTIBLE OF INDUSTRIAL APPLICATION. This device will protect a technical innovation, that is to say a product or a process that provides a technical solution to a given technical problem. In this case, it will be the entire system of suction and recovery, with containment and storage of a radioactive atmospheric cloud, may result from a major radioactive leak, or a nuclear disaster like that of Fukushima in JAPAN. This process can also be used, during a volcanic eruption (ash clouds for example) or simply, during large fires, devastating. , 2999329 25 LEGEND 1 - Suction mouth with turbine protection grille (large detritus, waste, aggregates ...) 5 2 - Suction pump, or turbine 3 - Electronic purifier 4 - Compressor with filter for the compressed air 5 - Purge circuit with automatic valves 6 - Radioactive compressed air tank (minimum capacity of 5000L and test pressure of 16 10 bar 7 - Matrix tank for cylindrical container in special steel, Vitrification of radioactive waste (La Hague factory ) 8 - Container base (collection tank) for vertical ground storage
Claims (1)
Priority Applications (1)
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FR1203312A FR2999329A1 (en) | 2012-12-06 | 2012-12-06 | Suction device i.e. collecting container, for use in e.g. drone, for suction of nuclear cloud outputted from accident of nuclear power plant, has container provided for recovery of condensates, and base allowing storage of device on ground |
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FR1203312A FR2999329A1 (en) | 2012-12-06 | 2012-12-06 | Suction device i.e. collecting container, for use in e.g. drone, for suction of nuclear cloud outputted from accident of nuclear power plant, has container provided for recovery of condensates, and base allowing storage of device on ground |
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Family
ID=48040285
Family Applications (1)
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FR (1) | FR2999329A1 (en) |
Citations (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
US4848656A (en) * | 1987-05-26 | 1989-07-18 | European Atomic Energy Community (Euratom) | Process for the controlled disposal of an aerosol cloud and a device for the implementation of the process. |
FR2764103A1 (en) * | 1997-05-28 | 1998-12-04 | Forschungszentrum Juelich Gmbh | DEVICE FOR COOLING AND INTIMATELY MIXING ATMOSPHERES IN WHICH AN INCIDENT HAPPENS |
-
2012
- 2012-12-06 FR FR1203312A patent/FR2999329A1/en not_active Withdrawn
Patent Citations (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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FR2764103A1 (en) * | 1997-05-28 | 1998-12-04 | Forschungszentrum Juelich Gmbh | DEVICE FOR COOLING AND INTIMATELY MIXING ATMOSPHERES IN WHICH AN INCIDENT HAPPENS |
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