FR2996156A1

FR2996156A1 - Applicateur de joint sur une feuillure d'une entree de carrosserie d'un vehicule

Info

Publication number: FR2996156A1
Application number: FR1259346A
Authority: FR
Inventors: Sebastien Lorini
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2012-10-02
Filing date: 2012-10-02
Publication date: 2014-04-04
Anticipated expiration: 2032-10-02
Also published as: FR2996156B1

Abstract

L'invention a trait à un applicateur (6) de profilé souple, tel qu'un joint (8), sur un support longitudinal, tel qu'une feuillure d'entrée d'une carrosserie de véhicule, l'applicateur comprenant un bâti (14), des roulettes d'application (18, 20) du profilé (8) sur le support, les roulettes étant montées sur le bâti, et des moyens de blocage (36, 42) des roulettes d'application (18, 20), configurés pour débloquer lesdites roulettes lorsqu'un effort d'application des roulettes sur le profilé, supérieur à une valeur prédéterminée, est exercé sur la poignée (16). Il comprend également des roulettes de guidage (22, 24) disposées perpendiculairement aux roulettes d'application (18, 20) et à l'axe longitudinal de l'applicateur, une des roulettes (24) de guidage étant mobile transversalement au profilé, ladite roulette (24) se rapprochant de l'autre roulette de guidage (22) lorsque l'effort d'application est exercé sur la poignée (16).

Description

APPLICATEUR DE JOINT SUR UNE FEUILLURE D'UNE ENTREE DE CARROSSERIE D'UN VEHICULE L'invention a trait à la mise en place de profilé souple sur un support longitudinal notamment courbe, le profilé pouvant être un joint d'ouvrant de véhicule automobile.

Plus précisément, l'invention a trait à un applicateur de profilé souple sur un support longitudinal ainsi qu'à un procédé correspondant. Le document de brevet FR 2 642 691 Al divulgue un appareil destiné à être fixé sur un poignet de robot en vue d'assurer la pose d'un joint de porte d'un véhicule automobile. Cet appareil comprend notamment une roulette d'application du joint sur la feuillure de la porte du véhicule, ainsi qu'un tambour autour duquel le joint peut être enroulé avant l'opération de pose. La roulette d'application est montée coulissante avec ressort. L'appareil comprend également deux roulettes de guidage disposées de part et d'autre du joint, formant un vé de centrage du joint entre le tambour vers la roulette d'application. Une fois que le joint est enroulé autour du tambour, l'appareil est amené à proximité de la feuillure de porte par le robot et la portion de joint sur la roulette d'application est posée sur la feuillure. Le robot déplace alors l'appareil le long de la feuillure de manière à ce que la joint se déroule du tambour le long de la roulette d'application, cette dernière assurant le chaussage progressif du joint sur la feuillure.

Le document de brevet FR 2 660 614 Al divulgue un procédé de mise en place d'un joint de porte de véhicule automobile sur la feuillure de la carrosserie. Le procédé prévoit l'utilisation du bras d'un robot à l'extrémité duquel est prévu un maillet ou une roue vibrante et souple. Une portion du joint formant une boucle fermée est initialement mise en place sur une portion correspondante de la feuillure. Le bras du robot se déplace alors le long de la feuillure, de manière à appliquer progressivement le joint, les percussions appliquées sur le maillet ou sur la roue souple garantissant un chaussage adéquat du joint. Les deux enseignements qui viennent d'être discutés prévoient une application exclusivement robotisée du joint de porte. Or, dans certaines situations, telles que notamment lors de retouches en fin de ligne d'assemblage ou encore lors de fonctionnement en mode dégradé sur une ligne d'assemblage, il peut être utile de pouvoir mettre en place manuellement ce type de joint. Il existe des roulettes manuelles et des marteaux vibrants permettant la mise en place manuelle des joints et profilés sur leurs supports longitudinaux. Le document de brevet FR 2 861 047 Al divulgue un outil de pose manuelle d'un joint dans une rainure. L'outil comprend un manche de préhension avec à son extrémité une tête. Cette dernière présente deux extensions en forme de L formant une cavité. Elle comprend également des roulettes destinées à faciliter le déplacement du joint dans la cavité. Cet outil est conçu pour un joint du type coopérant avec le bord d'une vitre de porte de véhicule et logé dans une rainure du cadre de porte. Ce type de joint présente des lèvres recouvrant les bords de la rainure. L'outil n'est donc pas apte à mettre en place un autre type de joint tel que notamment un joint de porte chaussant une nervure telle qu'une feuillure de jonction de tôles de carrosserie, et comprenant un tube destiné à coopérer de manière étanche par écrasement avec une surface généralement plane. De plus, cet outil ne procure aucun contrôle de l'effort appliqué au joint.

L'invention a pour objectif de pallier au moins un des inconvénients sus mentionnés. Plus particulièrement, l'invention a pour objectif de proposer un outil d'application d'un profilé souple sur un support étendu, apte à permettre une application optimale du profilé, notamment manuellement et/ou avec un contrôle de l'effort d'application. L'invention a pour objet un applicateur de profilé souple sur un support longitudinal, comprenant un bâti, au moins une roulette d'application du profilé sur le support, montée sur le bâti, remarquable en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de blocage de la ou d'au moins une des roulettes d'application, configurés pour débloquer ladite ou lesdites roulettes lorsqu'un effort d'application de ladite ou desdites roulettes sur le profilé, supérieur à une valeur prédéterminée, est exercé sur le bâti. Le blocage et déblocage s'opère en rotation de la ou des roulettes. L'applicateur peut être manipulé par un robot. De manière préférentielle, il est manipulé manuellement via une poignée. La valeur prédéterminée de l'effort minimum à exercer peut être de 5 kN, préférentiellement de 10 kN, plus préférentiellement de 20kN, encore plus préférentiellement de 30 kN.

Selon un mode avantageux de l'invention, l'applicateur comprend deux roulettes d'application distantes l'une de l'autre et préférentiellement dont les axes de rotation sont généralement parallèles. Selon un mode avantageux de l'invention, l'applicateur comprend une poignée de préhension montée sur le bâti, les moyens de blocage coopérant avec ladite poignée de manière à débloquer la ou les roulettes d'application lorsque l'effort d'application est exercé via ladite poignée. La poignée s'étend préférentiellement suivant la direction de déplacement de l'applicateur, cette direction correspondant à l'axe longitudinal de l'applicateur.

Selon un mode avantageux de l'invention, la poignée est montée mobile sur le bâti, les moyens de blocage comprenant des moyens de liaison mécanique entre la poignée et la ou les roulettes d'application. Selon un mode avantageux de l'invention, l'applicateur comprend deux roulettes de guidage montées sur le bâti et aptes à coopérer avec les flancs du profilé en vue de guider l'applicateur. Selon un mode avantageux de l'invention, les roulettes de guidages ont leurs axes de rotation essentiellement perpendiculaires à celui ou ceux de la ou des roulettes d'application. Selon un mode avantageux de l'invention, au moins une des roulettes de guidage est mobile transversalement à la direction de déplacement de l'applicateur, de manière à permettre un pinçage du profilé après que la ou les roulettes d'application vienne(nt) en contact avec le profilé. Selon un mode avantageux de l'invention, l'applicateur comprend des moyens de déplacement de la ou des roulettes de guidage mobiles, lesdits moyens étant configurés pour appliquer la ou les roulettes de guidage mobile vers le profilé lorsque l'effort d'application est exercé via la poignée. Selon un mode avantageux de l'invention, la poignée est montée mobile sur le bâti suivant une direction généralement perpendiculaire à la direction de déplacement de l'application et à l'axe de rotation de la ou des roulettes d'application, les moyens de 30 déplacement étant configurés pour convertir mécaniquement le déplacement de la poignée en déplacement de la ou des roulettes de guidage mobiles, lesdits moyens comprenant préférentiellement une surface inclinée coopérant par glissement avec un poussoir. L'invention a également pour objet un procédé d'application d'un profilé souple sur un support longitudinal, le support étant préférentiellement une feuillure de jonction d'au moins deux tôles de carrosserie de véhicule et le profilé étant préférentiellement un joint dont la section comprend une fente apte à chausser ledit support, le procédé comprenant l'étape suivante: roulage sur le profilé avec au moins une roulette d'application d'un applicateur, en vue d'appliquer le profilé sur le support, remarquable en ce que l'applicateur est conforme à l'invention, le roulage étant préférentiellement opéré manuellement. Le support est préférentiellement une feuillure d'une ouverture d'une carrosserie de véhicule, telle qu'une ouverture de porte ou encore de coffre à bagages. Les caractéristiques de l'invention permettent de réaliser un applicateur de construction simple et apte à assurer une mise en place satisfaisante d'un profilé souple sur son support. Plus particulièrement, les moyens de blocage d'au moins une des roulettes d'application obligent l'opérateur à exercer un effort d'application suffisant sur l'applicateur et, partant, une mise en place conforme du profilé. De plus, le rapprochement automatique des roulettes de guidage assure un déplacement contrôlé de l'applicateur le long du profilé. Il ne nécessite par ailleurs aucune manipulation supplémentaire au niveau de l'applicateur. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : - la figure 1 illustre l'utilisation d'un applicateur conforme à l'invention pour la pose d'un joint d'entrée de coffre à bagages d'un véhicule ; - la figure 2 est une illustration en perspective de l'applicateur de la figure 1, conforme à l'invention ; - la figure 3 est une vue de détail de l'applicateur en fonction sur le joint d'entrée de coffre à bagages de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de profil de l'applicateur des figures 1 à 3; - la figure 5 est une vue de face de l'applicateur des figures 1 à 4; - la figure 6 est une vue de détail d'une des roulettes d'application de l'applicateur des figures 1 à 5, la roulette étant bloquée en rotation ; - la figure 7 correspond à la figure 6, la roulette étant toutefois débloquée en rotation ; - la figure 8 est une vue en coupe de l'applicateur suivant l'axe 8-8 de la figure 4, montrant en particulier les moyens de guidage et de déplacement d'une des roulettes de guidage. La figure 1 illustre la partie arrière d'un véhicule 2, plus précisément l'entrée du coffre à bagages 12. Ce dernier peut être refermé de manière classique par un couvercle de coffre à bagages 10. L'entrée du coffre à bagages comporte à sa périphérie une feuillure sur laquelle est chaussé un joint 8. Ce joint 8 est mis en place au moyen d'un applicateur 6 manipulé manuellement par un opérateur 4. La figure 2 illustre de manière détaillée l'applicateur 6 de la figure 1. L'applicateur comprend un bâti 14 sur lequel sont montées deux roulettes d'application 18 et 20. Ces roulettes sont destinées à rouler sur le profilé à appliquer en vue d'exercer une pression apte à assurer sa mise en place sur le support. Ces deux roulettes peuvent être disposées essentiellement aux extrémités longitudinales du bâti. Leurs axes de rotation sont préférentiellement au moins essentiellement parallèles. L'applicateur comprend également deux roulettes de guidage 22 et 24 sur le bâti 14. Ces roulettes de guidage peuvent s'étendre essentiellement perpendiculairement aux axes de rotation des roulettes d'application 18 et 20 et/ou également perpendiculairement à la direction de déplacement ou axe longitudinal de l'applicateur. Elles présentent un diamètre extérieur inférieur à celui de roulettes d'application. Une des roulettes de guidage 22 et 24, en l'occurrence la roulette 24 est mobile en translation suivant une direction généralement perpendiculaire à son axe de rotation et à la direction de déplacement ou axe longitudinal de l'applicateur. Les moyens de déplacement 26 de la roulette de guidage mobile 24 seront détaillés plus loin notamment en relation avec les figures 4, 5 et 8.

2 996 156 6 L'applicateur 6 comprend également une poignée 16 disposée sur le bâti 14 à l'opposé des roulettes d'application et de guidage. La partie préhension de la poignée s'étend suivant la direction de déplacement de l'applicateur. Comme cela est visible à la figure 3, un opérateur chargé de la pose d'un profilé 5 souple tel qu'un joint d'entrée de coffre à bagages peut saisir l'applicateur 6 manuellement par sa poignée 16 et l'appliquer sur le joint 8 tout en le déplaçant le long de ce dernier. Les roulettes d'application sont alors mises en pression sur la face supérieure du joint 8 alors que les roulettes de guidage, elles, sont en contact avec les flancs respectifs du joint.

10 Les figures 4 et 5 illustrent de manière plus détaillée les fonctions de l'applicateur liées à la poignée et à son interaction avec les roulettes d'application ainsi que celles de guidage. La poignée 16 est, en fait, montée mobile en translation sur le bâti 14. En effet, la poignée 16 comprend une platine 28 montée sur le bâti 14 au moyen de vis de 15 guidage 30. Chacune des ces vis traverse la platine 28 et est vissée dans le bâti 14. Un ressort de compression 32 est disposé sur chacune des vis 30, entre la platine et le bâti, de manière à exercer un effort sur la platine tendant à l'éloigner du bâti 14 et à mettre la platine 28 en appui sur la tête de la vis 30 en question. Une espace entre la platine et le bâti est observé, cet espace correspondant essentiellement à la 20 course de déplacement de la poignée. Des vis de butée 34 peuvent être prévues. Elles traversent la platine 28 et en dépasse légèrement de manière à former des butées lorsque la poignée 16 est déplacée vers le bâti 14, ces dernières venant alors en contact avec le bâti. Lors de la mise en place du joint 8 avec l'applicateur 6, un effort dirigé vers le joint 25 est à appliquer sur la poignée 16 en vue de la déplacer vers le bâti. Cet effort est illustré par la flèche verticale dirigée vers le bas à la figure 4. Le déplacement de la poignée 16 vers le joint a un premier effet, à savoir sur les roulettes d'application 18 et 20. En effet, des moyens de blocage des roulettes d'application sont prévus. Ils sont configurés pour bloquer lesdites roulettes par défaut et pour les débloquer lorsqu'un effort suffisant est appliqué sur la poignée. En l'occurrence, ils sont matérialisés par deux tiges 36 reliées, chacune, à la platine 28 et coopérant avec des cannelures 42 sur la jante de la roulette d'application correspondante 18 et 20. Chacune des tiges 36 est reliée à une première extrémité à la platine 28. L'autre extrémité de chacune des tiges comprend une portion courbée apte à coopérer par engagement avec une des cannelures 42 formées sur une face cylindrique intérieure de la roulette d'application située au droit de la tige 36. Chacune des tiges 36 est configurée pour engager avec la roulette d'application correspondante lorsque la poignée est en position de repos, c'est-à-dire lorsqu'elle est à distance du bâti avec la platine en appui sur les têtes des vis de guidage 30. Dans ce cas, les roulettes d'application 18 et 20 sont empêchées de tourner et l'applicateur ne peut donc être déplacé de manière adéquate le long du joint. Cette situation est illustrée en détail au niveau des roulettes à la figure 6. Lorsque la poignée est manipulée et qu'un effort suffisamment important dirigé vers le joint y est exercé, le déplacement de celle-ci vers le bâti libère la tige 36, plus précisément son crochet, des cannelures 42, si bien que les roulettes d'application sont alors libres de tourner. Cette situation est illustrée en détail à la figure 7. Il est à noter que chacune des tiges traverse un orifice pratiqué dans la partie supérieure du bâti 14, ce qui assure son guidage et limite sa flexion lorsqu'un effort y est exercé, notamment en essayant de déplacer l'applicateur le long du joint lorsque les roues sont bloquées. Le déplacement de la poignée 16 vers le joint a un deuxième effet, à savoir sur la roulette de guidage mobile 24. En effet, comme cela est visible aux figures 4 et 5, la platine 28 comprend à un de ses côtés deux poussoirs 38 s'étendant parallèlement l'un à l'autre depuis la face de la platine dirigée vers le bâti 14 et vers le joint 8. Chacun de ces poussoirs 38 coopère avec une surface inclinée correspondante 40 sur les moyens de déplacement 26 de la roulette de guidage mobile 24. Ces derniers sont configurés pour convertir le déplacement de poignée, illustré par la flèche verticale à la figure 5, en un déplacement transversal de la roulette de guidage 24, illustré par la flèche horizontale à la figure 5. La figure 8 qui correspond à une vue en coupe des moyens de déplacement 26 suivant l'axe de coupe 8-8 de la figure 4, illustre bien leur principe de fonctionnement. Les moyens de déplacement 26 comprennent un corps 58 monté mobile translation sur le bâti 14 via la vis 44. Un ressort de compression 46 est disposé autour de la vis 44, entre le corps et le bâti, de manière à naturellement déplacer le corps 58 à distance du bâti, vers l'extérieur de ce dernier. Le corps 58 2 996 156 8 comprend également une surface généralement plane en contact avec une surface également généralement plane du bâti, de manière à éviter tout mouvement de pivotement autour de la vis de guidage 44. Le corps 58 comprend les surfaces inclinées 40 dont une est visible à la figure 8. Le 5 poussoir 38 correspondant à cette surface est également visible. Un déplacement axial de ce poussoir en direction de la surface inclinée correspondante 40 a pour effet, de par l'inclinaison de la surface, de déplacer le corps 58 des moyens de déplacement 26 vers l'intérieur de l'applicateur, rapprochant ainsi la roulette de guidage mobile 24 du joint.

10 La roulette de guidage mobile 24 est montée tournante sur un axe 48, ce dernier étant monté coulissant via un coulisseau 50 directement lié à l'axe 48 et logé dans une cavité 52 du corps 58. La direction de coulissement du coulisseau dans le corps 58 correspond essentiellement à celle de déplacement dudit corps 58 par rapport au bâti 14, c'est-à-dire celle de la vis 44. Un ressort de compression 54 disposé dans le 15 logement, entre un couvercle 60 et le coulisseau 50, exerce un effort élastique tendant à maintenir le coulisseau dans une position de sa course la plus éloignée du couvercle 60. Bien que cela ne soit pas visible à la figure 8, le coulisseau comprend des moyens de limitation de sa course, notamment vers l'intérieur de l'applicateur. Ces moyens peuvent comprendre une excroissance telle qu'une ailette s'étendant 20 dans une direction perpendiculaire à la direction de coulissement, cette excroissance coopérant avec un logement (non visible) avec des faces avec lesquelles l'excroissance vient en contact, limitant ainsi son coulissement. Une deuxième excroissance, opposée à la première, peut être également prévue. Une vis 56 de réglage de la précontrainte du ressort 54 peut être prévue.

25 Lorsque l'applicateur est au repos, c'est-à-dire lorsque sa poignée n'est pas sollicitée, les roulettes d'application sont bloquées en rotation et la roulette de guidage mobile est en position écartée, c'est-à-dire en position où les moyens de déplacement 26 sont plus à distance de l'autre roulette de guidage opposée. Dans cette configuration, l'applicateur peut être disposé sur une portion de joint 30 initialement présenté sur son support, les roulettes d'application venant en contact avec la face supérieure du joint et les roulettes de guidage étant à cheval sur le joint. Lorsqu'un effort suffisant est appliqué sur la poignée, cet effort étant dirigé vers le joint, celle-ci se déplace vers le bâti et vers le joint, ce qui a pour effet, d'une part, de libérer en rotation les roulettes d'application et, d'autre part, de déplacer la roulette de guidage mobile vers le bord correspondant du joint. En fonction de l'épaisseur du joint, du dimensionnement et des réglages de l'applicateur, les roulettes de guidage pinceront plus ou moins fort le joint. Les moyens élastiques, en l'occurrence le ressort 54, logés dans les moyens de déplacement 26 permettent de limiter l'effort de pincement. Dans la description de l'exemple de réalisation de l'invention qui vient d'être faite, seule une des roulettes de guidage est mobile. Il est toutefois à noter que les deux roulettes de guidage peuvent être mobiles. La trajectoire de déplacement, au lieu d'être rectiligne, peut être un arc de cercle ou toute autre trajectoire apte à rapprocher les roulettes de guidage en vue d'entrer en contact avec les flancs du joint. A titre d'exemple, au moins une ou alors les deux roulettes de guidage peuvent être montées pivotantes sur le bâti, le mouvement de rapprochement mutuel étant un mouvement de pivotement. Toujours dans la description de l'invention qui vient d'être faite, il est spécifiquement fait référence à un joint. Il est à noter que cette description ainsi que l'invention en général est également applicable à des profilés souples, indépendamment de leurs propriétés d'étanchéité.20

Claims

REVENDICATIONS1. Applicateur (6) de profilé souple (8) sur un support longitudinal, comprenant : un bâti (14) ; au moins une roulette d'application (18, 20) du profilé (8) sur le support, montée sur le bâti ; caractérisé en ce qu'il comprend, en outre : des moyens de blocage (36) de la ou d'au moins une des roulettes d'application (18, 20), configurés pour débloquer ladite ou lesdites roulettes (18, 20) lorsqu'un effort d'application de ladite ou desdites roulettes sur le profilé, supérieur à une valeur prédéterminée, est exercé sur le bâti (14).
2. Applicateur (6) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux roulettes d'application (18, 20) distantes l'une de l'autre et préférentiellement dont les axes de rotation sont généralement parallèles. 15
3. Applicateur (6) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend une poignée de préhension (16) montée sur le bâti (14), les moyens de blocage (36, 42) coopérant avec ladite poignée (16) de manière à débloquer la ou les roulettes d'application (18, 20) lorsque l'effort d'application 20 est exercé via ladite poignée.
4. Applicateur (6) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la poignée (16) est montée mobile sur le bâti (14), les moyens de blocage comprenant des moyens de liaison mécanique (36) entre la poignée (16) et la ou les roulettes 25 d'application (18, 20).
5. Applicateur (6) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend deux roulettes de guidage (22, 24) montées sur le bâti (14) et aptes à coopérer avec les flancs du profilé (8) en vue de guider l'applicateur. 30
6. Applicateur (6) selon la revendication 5, caractérisé en ce que les roulettes de guidages (22, 24) ont leurs axes de rotation essentiellement perpendiculaires à celui ou ceux de la ou des roulettes d'application (18, 20). 2 996 156 11
7. Applicateur (6) selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce qu'au moins une des roulettes de guidage (24) est mobile transversalement à la direction de déplacement de l'applicateur, de manière à permettre un pinçage 5 du profilé (8) après que la ou les roulettes d'application (18, 20) vienne(nt) en contact avec le profilé (8).
8. Applicateur (6) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de déplacement (26) de la ou des roulettes de guidage mobiles (24), 10 lesdits moyens étant configurés pour appliquer la ou les roulettes de guidage mobile (24) vers le profilé (8) lorsque l'effort d'application est exercé via la poignée (16).
9. Applicateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que la poignée (16) est montée mobile sur le bâti (14) suivant une direction généralement perpendiculaire à la direction de déplacement de l'application et à l'axe de rotation de la ou des roulettes d'application (18, 20), les moyens de déplacement (26) étant configurés pour convertir mécaniquement le déplacement de la poignée (16) en déplacement de la ou des roulettes de guidage mobiles (24), lesdits moyens (26) comprenant préférentiellement une surface inclinée (40) coopérant par glissement avec un poussoir (38).
10. Procédé d'application d'un profilé souple (8) sur un support longitudinal, le support étant préférentiellement une feuillure de jonction d'au moins deux tôles de carrosserie de véhicule et le profilé étant préférentiellement un joint dont la section comprend une fente apte à chausser ledit support, le procédé comprenant l'étape suivante : - roulage sur le profilé (8) avec au moins une roulette d'application d'un applicateur, en vue d'appliquer le profilé sur le support, caractérisé en ce que l'applicateur (6) est conforme à l'une des revendications 1 à 9, le roulage étant préférentiellement opéré manuellement.