FR2994327B1 - Pieds reglables deformables pour chassis de ratelier de stockage pour assemblages combustibles nucleaires - Google Patents

Abstract

L'invention propose un nouveau système de pieds réglables et déformables, solidaires d'un châssis pour râteliers de stockage pour assemblages combustibles nucléaires, permettant de minimiser les efforts subis par la structure mécanique et plus particulièrement par le châssis en situations accidentelles, typiquement lors d'un séisme, car permettant une meilleure répartition de ces efforts sur l'ensemble des pieds. In fine, ce nouveau système de pieds réglables et déformable assure un meilleur niveau de sûreté de l'installation vis-à-vis de sollicitations mécaniques exceptionnelles, notamment en agissant sur la souplesse de l'installation.

Description

Pieds réglables déformables pour châssis de râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention se rapporte au domaine du stockage des assemblages combustibles nucléaires, et plus particulièrement à un châssis solidaire d’un râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires, comprenant une pluralité de pieds réglables reposant sur le sol et permettant d’améliorer la répartition d’une partie des efforts mécaniques pouvant être subis par le râtelier de stockage, par exemple lors d’un séisme.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

Les centrales nucléaires, comme par exemple les centrales nucléaires de type réacteur à eau pressurisé, disposent entre autre d’un bâtiment adapté au stockage et au refroidissement des assemblages combustibles nucléaires usés. Ce bâtiment combustible, également connu sous le nom de bâtiment BK, comporte une piscine de désactivation dans laquelle on entrepose te combustible nucléaire usé avant son évacuation. Ce combustible est généralement stocké dans un ensemble de râteliers de stockage pour tes assemblages combustibles nucléaires.

De façon connue en soi, un râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaire consiste en un assemblage de tôles formant une pluralité d’alvéoles, te râtelier de stockage étant généralement réalisé dans une forme quadrilatérale, te plus souvent carrée ou rectangulaire. Chaque alvéole est adaptée pour recevoir un assemblage combustible nucléaire, aussi appelé barre de combustible ou élément combustible. Chaque râtelier de stockage comporte à sa base un châssis fermant les alvéoles à une extrémité, aussi appelé plaque de base, ledit châssis reposant sur te fond de la piscine de désactivation.

Ces râteliers doivent respecter des fonctions de sûreté et des normes de sécurité qui imposent le respect de nombreuses règles et procédures, notamment la nécessité de prévoir suffisamment de place pour le stockage de la totalité du combustible nucléaire, usé ou non, présent en réacteur en plus de celui déjà stocker en piscine, le maintien de l’intégrité de l’installation présente dans la piscine de désactivation servant au stockage des assemblages combustibles nucléaires, le refroidissement des assemblages combustibles, ou encore le maintien de la sous-criticité du stockage.

Afin d’assurer le maintien de l’intégrité mécanique de l’installation, il est donc nécessaire, en plus de prévoir un positionnement optimal des râteliers de stockage entre eux, de prévoir des dispositifs permettant de répartir au mieux les forces mécaniques subies par les pieds solidaires des châssis des râteliers de stockage, si les râteliers sont soumis à de forts gradients mécaniques, par exemple lors de séismes. En effet, le mouvement des râteliers de stockage lors d’un séisme engendrent le mouvement des châssis, risquant d’une part de déséquilibrer le râtelier de stockage ainsi que ses voisins, et d’autre part d’engendrer des effets dynamiques très pénalisants en termes d’efforts subit par l’ensemble de la structure.

Il est connu dans l’art antérieur des râteliers reposant sur des châssis comprenant une pluralité de pieds réglables rigides, dont le nombre important sur un même châssis permet de répartir les efforts causés par le poids du râtelier. Cependant, la rigidité des pieds associée à celle du châssis affecte considérablement cette répartition des efforts lorsque le râtelier est soumis à des mouvements brutaux, dus par exemple au mouvement du fond de la piscine de désactivation engendré par exemple par un séisme. D’autre part, l’inertie des râteliers en mouvement déplace le centre de gravité et aggrave cette mauvaise répartition des efforts mécaniques sur les pieds solidaires du châssis.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION

La présente invention a pour objet de proposer un nouveau système résolvant au moins en partie les problèmes exposés ci-dessus. L’invention propose un nouveau système de pieds réglables et déformables, solidaires d’un châssis pour râteliers de stockage pour assemblages combustibles nucléaires, permettant de minimiser te transfert du poids du râtelier de stockage sur une faible surface du châssis des râteliers de stockage lorsque ces derniers sont soumis à de fortes contraintes mécaniques, par exempte tors d’un séisme. In fine, ce nouveau système de pieds réglables et déformable assure une meilleure homogénéité à l’installation de râteliers de stockage pour assemblages combustibles nucléaires, notamment en agissant sur la souplesse de l’installation, ce qui a pour conséquence directe d’améliorer significativement te niveau de sûreté de l’installation vis-à-vis des sollicitations mécaniques extrêmes. A cet effet, l’invention concerne un châssis plan horizontal de forme polygonale comprenant une pluralité de pieds réglables chaque pied réglable comprenant : une structure de support du châssis, une base horizontale reposant sur une surface d’appui supposée sensiblement horizontale, la structure de support et la base horizontale étant rendues solidaires d’un dispositif de réglage vertical permettant de modifier la hauteur de la structure de support par rapport à la base horizontale, le châssis étant caractérisé en ce qu’au moins une partie de chaque pied réglable est formée d’au moins un élément déformable, de telle sorte que te nombre de pieds réglables restant en contact avec la surface d’appui soit maximisé lorsque te châssis plan est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.

Selon une autre particularité, te châssis est caractérisé en ce que le dispositif de réglage vertical de chaque pied réglable comprend un moyeu fileté et un cylindre de section horizontal circulaire pourvu d’un filetage complémentaire du moyeu entourant te cylindre, le mouvement rotatif du cylindre par rapport au moyeu induisant une variation de la hauteur du moyeu par rapport au cylindre, la structure de support du châssis étant rendue solidaire du moyeu.

Selon une autre particularité, te châssis est caractérisé en ce que la partie déformable de chaque pied réglable est formée dans la base horizontale comprenant : - une partie cylindrique dans laquelle est formé un logement annulaire fermé à son extrémité en contact avec la surface d’appui, te logement annulaire comprenant en son centre un cylindre de hauteur inférieure au cylindre extérieur de la base délimitant te logement, - un élément déformable, introduit dans te logement annulaire autour du cylindre central, - une platine rendue solidaire du cylindre du dispositif de réglage vertical, de dimension extérieure correspondant au cylindre formant la surface du logement annulaire la plus écartée du centre pour être introduite dans te logement annulaire formé par cette surface, une rondelle annulaire de diamètre intérieur inférieur au diamètre maximum du logement annulaire étant rendue solidaire du cylindre extérieur de la base délimitant te logement de manière à empêcher la platine horizontale de sortir du logement, l’épaisseur de la platine étant légèrement inférieur à la différence de hauteur existant entre te cylindre extérieur de la base délimitant te logement et le cylindre plein, de manière à permettre la déformation du pied réglable lorsque celui-ci est soumis à des forces mécaniques.

Selon une autre particularité, te châssis est caractérisé en ce que la platine, rendue solidaire du cylindre du dispositif de réglage vertical, est introduite dans te logement annulaire formé par cette surface de manière à mettre au moins l’élément déformable sous tension.

Selon une autre particularité, te châssis est caractérisé en ce que la structure de support du châssis de chaque pied réglable est en forme d’étoile comprenant une pluralité de branches, te centre de cette structure étant percée pour être rendu solidaire du moyeu du dispositif de réglage vertical, te mouvement rotatif du moyeu par rapport à la structure en forme d’étoile induisant une variation de la hauteur de ladite structure par rapport au dispositif de réglage, la structure de support du châssis étant rendue solidaire du châssis par des moyens de solidarisation mécanique.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que la partie déformable de chaque pied réglable est une structure de support comprenant : - une première partie en forme d’étoile comprenant une pluralité de branches déformables, le centre de la première partie étant percé pour être rendu solidaire du moyeu du dispositif de réglage vertical, ladite première partie supportant les forces mécaniques dans des conditions normales d’utilisation de la structure, - chaque branche étant une plaque incurvée de telle sorte que chaque branche assemblée sur le moyeu forme une corolle dont la concavité soit en regard du châssis, - une deuxième partie comprenant une pluralité de plaques disposée perpendiculairement aux branches formant la corolle, cette deuxième partie étant destinée à supporter les forces mécaniques dans des conditions d’utilisation différentes de la normale, au moins un côté de chaque plaque étant alors en contact avec la zone incurvée concave de chaque branche, la forme d’au moins un côté de chaque plaque épousant la surface concave des branches incurvées, chaque plaque étant rendue solidaire du châssis, les plaques n’étant pas fixées aux branches incurvées de manière à autoriser des déformations limitées des branches incurvées de la structure de support lorsque le pied réglable est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que la base horizontal de chaque pied réglable est une platine reposant sur une surface horizontale.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que l’élément déformable de chaque pied réglable est un tube fendu suivant une forme hélicoïdale.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que l’élément déformable de chaque pied réglable résulte des pièces obtenues en fendant un tube de matériau déformable par deux usinages suivant chacun une hélice à pas inversé et débutant chacune selon le diamètre opposé, de manière à éviter toute rotation du pied réglable lors des déformations de l’élément déformable quand ce dernier est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que l’élément déformable de chaque pied réglable est constitué de deux tubes superposés, comportant chacun un usinage en hélice de sens opposé, et dont les déformations suivent des directions symétriques de manière à éviter toute rotation du pied réglable lors des déformations de l’élément déformable quand ce dernier est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que la constante de raideur de l’élément déformable est comprise entre 10 kN/mm et 500 kN/mm, préférentiellement entre 50 kN/mm et 150 kN/mm.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que le pied réglable comporte un contre-écrou entourant le cylindre du dispositif de réglage vertical et bloquant la position du moyeu et de la structure de support du châssis par rapport audit cylindre du dispositif de réglage vertical.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que la platine de chaque pied réglable est rendue solidaire du cylindre du dispositif de réglage vertical par des moyens de fixation.

Selon une autre particularité, le châssis est caractérisé en ce que l’extrémité du cylindre rendu solidaire de la platine, est sphérique et complémentaire de la platine, l’extrémité du cylindre et la platine formant ainsi une liaison en forme de rotule compensant les défauts d’horizontalité du fond de la piscine de désactivation.

Selon un objectif supplémentaire, l’invention consiste en un râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires comprenant un châssis plan horizontal de forme polygonale, le châssis comprenant une pluralité de pieds réglables reposant sur une surface d’appui sensiblement horizontale, chaque pied réglable comprenant : - une structure de support du châssis plan, - une base horizontale reposant sur la surface d’appui, la structure de support du châssis et la base horizontale étant rendues solidaires d’un dispositif de réglage permettant de modifier la hauteur de la structure de support par rapport à la base horizontale, le râtelier étant caractérisé en ce qu’au moins une partie de chaque pied réglable est déformable, de telle sorte que le nombre de pieds réglables restant en contact avec la surface d’appui soit maximisé lorsque la surface d’appui se déforme ou le râtelier est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales, optimisant la répartition du poids du râtelier de stockage lorsque celui-ci est soumis à des efforts mécaniques.

Selon une autre particularité, le râtelier est caractérisé en ce que les pieds réglables sont disposés selon au moins les deux diagonales du châssis et selon les positions centrales des bords du châssis en vis à vis des positions de croisement des deux diagonales. L’invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1a illustre une vue en perspective d’un châssis pourvu de pieds, pour râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires selon l’invention.

La figure 1b illustre une vue en élévation d’un châssis pourvu de pieds, pour râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires selon l’invention.

La figure 1c illustre une vue de dessus d’un châssis pourvu de pieds, pour râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires selon l’invention.

La figure 2a illustre une vue en coupe longitudinale d’un pied réglable déformable selon un premier mode de réalisation.

La figure 2b illustre une vue de dessus d’un pied réglable déformable selon un premier mode de réalisation.

La figure 2c illustre une vue en perspective d’un pied réglable déformable selon un premier mode de réalisation.

La figure 3a illustre une vue en coupe longitudinale d’un pied réglable déformable selon un second mode de réalisation.

La figure 3b illustre une vue de dessus d’un pied réglable déformable selon un second mode de réalisation.

La figure 3c illustre une vue en perspective d’un pied réglable déformable selon un second mode de réalisation.

La figure 4 illustre un râtelier de stockage pour assemblages combustibles nucléaires dans un mode de réalisation.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION

En référence à la figure 1, le châssis (C) plan horizontal de forme polygonale comprenant une pluralité de pieds réglables (P) déformables va maintenant être décrit.

De manière connue en soi, les assemblages combustibles nucléaires utilisés dans les centrales nucléaires sont stockés dans des râteliers (R) prévus à cet effet, soit dans l’attente de leur utilisation comme source d’énergie au sein d’un réacteur, soit dans te but de tes refroidir dans une piscine de désactivation, située dans te bâtiment combustible appelé également bâtiment BK. Un exempte d’un tel râtelier (R) est représenté figure 4.

Dans un mode de réalisation, un tel râtelier de stockage (R) présente une section horizontale de forme quadrilatérale, et est constitué d’une pluralité d’alvéoles (A) dont la section est également quadrilatérale, adaptées pour stocker le combustible nucléaire.

Chaque râtelier de stockage (R) est disposé dans te fond d’une piscine de désactivation, par l’intermédiaire d’un châssis (C) comportant une pluralité de pieds (P) s’interfaçant avec le fond de la piscine. Ce châssis plan (C) et horizontal est adapté pour être fixé à une extrémité du râtelier de stockage (R), de manière à former un fond empêchant te combustible nucléaire introduit dans tes alvéoles (A) de sortir du râtelier de stockage (R). Dans un mode de réalisation, te châssis (C) est de forme polygonale, préférentiellement de forme quadrilatérale.

De manière générale, il est important que les râteliers de stockage (R) disposés au fond de la piscine de désactivation, ou plus généralement sur une surface d’appui supposée horizontale ou sensiblement horizontale, soient parfaitement stabilisés. Pour cette raison, les pieds réglables (P) solidaires du châssis (C) plan sont répartis de façon homogène, afin que le poids du râtelier de stockage (R), te plus souvent chargé de combustible nucléaire, soit distribué sur l’ensemble des pieds réglable (P) reposant sur te sol de la piscine de désactivation, ou plus généralement sur une surface d’appui supposée horizontale. Ainsi, dans des conditions normales d’utilisation, tes pieds réglables (P) du châssis (C) supportent des forces verticales de valeur constante, simplement représentées par te poids du râtelier de stockage (R) et de son chargement.

Cependant, il peut arriver que tes râteliers de stockage (R) disposés au fond de la piscine de désactivation soient soumis à de forts gradients mécaniques en situations accidentelles, dus par exempte à des vibrations naturelles pouvant être causées par des séismes, ou des vibrations artificielles pouvant être causées par la chute d’un assemblage combustible. Les gradients de forces mécaniques subies par les râteliers de stockage (R) sont transmis à leur châssis (C) respectifs et sont propagés aux pieds réglables (P). Ces gradients de forces subis par les pieds réglables (P) induisent parfois le décollement d’une partie des ces derniers. Ainsi seuls les pieds (P) restés au contact du sol de la piscine de désactivation supportent le poids du râtelier de stockage (R) déséquilibré. Deux problèmes majeurs se posent dans ce cas précis. Le premier est la fragilisation des quelques pieds réglables (P) supportant la totalité du poids du râtelier de stockage (R) en mouvement. Le second est l’inertie du râtelier de stockage (R), dû au déséquilibre de ce dernier et à un déplacement de son centre de gravité, qui va provoquer des mouvements du râtelier (R) qui seront répercutés sur les râteliers voisins. Ainsi, l’homogénéité et l’intégrité de l’installation de râteliers de stockage sont mises à mal. L’objet de la présente invention est donc de minimiser ces problèmes dus à une mauvaise répartition du poids du râtelier de stockage (R) sur les pieds (P) du châssis (C), lorsque le râtelier est soumis à des gradients de forces mécaniques, c’est à dire à des contraintes mécaniques différentes de la normale.

Dans un mode de réalisation, le châssis (C) plan horizontal est par exemple une plaque horizontale ajourée, adapté pour être fixée par exemple sur une extrémité d’un râtelier de stockage (R). Le châssis plan comprend une pluralité de pieds réglables (P) répartis sur le châssis (C) de façon homogène, de manière à ce que le poids du râtelier de stockage (R) soit également réparti sur l’ensemble des pieds réglables (P) reposant sur une surface d’appui supposée horizontale, par exemple et de façon non limitative le fond d’une piscine de désactivation. Chaque pied (P) est rendu solidaire du châssis plan (C), par exemple et de façon non limitative au moyen d’une soudure. Selon l’invention, la pluralité de pieds réglables (P) solidaires du châssis (C) plan vont maintenant être décrits.

Chaque pied réglable (P) comprend d’une part une structure de support (3) du châssis (C), dont au moins une partie est rendue solidaire du châssis plan par des moyens de solidarisation mécanique, par exemple et de façon non limitative une soudure, une languette déformable, une pluralité de clavettes. D’autre part, chaque pied réglable (P) comprend une base horizontale (5, 11) reposant sur une surface d’appui sensiblement horizontale, par exemple et de façon non limitative le fond de la piscine de désactivation dans laquelle sont disposés les râteliers de stockage.

Dans un mode de réalisation, la structure de support (3) du châssis (C) et la base horizontale (5, 11) sont rendues solidaires d’un dispositif de réglage vertical. Ce dispositif de réglage vertical comprend par exemple et de façon non limitative un cylindre creux (1) fileté, dont la section horizontale est un anneau, comprenant à une première extrémité, en regard du châssis plan (C), un trou de réglage (10) permettant d’utiliser un outil pour entraîner le cylindre (1) en rotation. Par exemple et de façon non limitative, ce trou de réglage (10) est un trou à six pans, compatible avec une clef de type Allen. La deuxième extrémité du cylindre (1) compris dans le dispositif de réglage vertical est rendu solidaire d’une platine horizontale (11), par exemple et de manière non limitative cylindrique. Cette platine est par exemple fixée au cylindre (1) grâce à des moyens de fixation (12, 13), ces moyens de fixation pouvant être par exemple et de manière non limitative une vis (12) et un écrou (13). Le dispositif de réglage vertical comprend également un moyeu (2) fileté entourant le cylindre (1) et dont le filetage est complémentaire du filetage du cylindre (1). Par exemple et de façon non limitative, le moyeu (2) et le cylindre (1) comprennent des pas de vis complémentaires, de telle sorte que la rotation imprimée au cylindre (1) par rapport au moyeu (2) induit un déplacement vertical dudit moyeu (2). Dans un mode de réalisation, au moins une partie de la structure de support (3) du châssis est rendue solidaire du moyeu (2).

Le pied réglable (P) comprend également un anneau de blocage (4) du moyeu (2). Par exemple et de façon non limitative, cet anneau de blocage est un contre-écrou (4) comportant un pas de vis compatible avec le pas de vis du cylindre (1) du dispositif de réglage vertical, de telle sorte qu’une fois mis en place, ce contre écrou (4) bloque le mouvement du moyeu (2) par rapport au cylindre (1), stabilisant ainsi la position de la structure de support (3) du châssis (C).

Dans certains modes de réalisation, au moins une partie constitutive du pied réglable (P) est réalisé de manière à rendre le pied (P) déformable, de telle sorte que le nombre de pieds réglables (P) restant en contact avec la surface d’appui soit maximisé lorsque le châssis plan (C) est soumis à des forces mécaniques différentes de la normale.

En référence aux figures 2a à 2c, le pied réglable (P) déformable selon certains modes de réalisation va maintenant être décrit.

La partie déformable de chaque pied réglable (P) est formé dans la base horizontale (5), reposant sur une surface d’appui supposée horizontale, par exemple le sol de la piscine de désactivation. Cette base horizontale (5) comprend une partie cylindrique dans laquelle est formé un logement annulaire (50), fermé à son extrémité en contact avec la surface d’appui. Le logement annulaire (50) comprend en son centre un cylindre, par exemple et de façon non limitative plein, (51) rendu solidaire du fond du logement annulaire (50). Ce cylindre plein (51) est disposé au centre du logement (50), et est par exemple et de façon non limitative soudé au logement annulaire (50). Dans certains modes de réalisation, le logement annulaire (50) et le cylindre plein (51) forment une unique pièce usinée telle quelle. La hauteur du cylindre plein (51) est inférieure à la hauteur du cylindre extérieur de la base délimitant le logement annulaire (50).

La base horizontale (5) comprend également un élément déformable (52), introduit dans le logement annulaire (50) autour du cylindre plein (51). Cet élément déformable (52) est par exemple un tube cylindrique fendu suivant une forme hélicoïdale. Dans un mode de réalisation, cet élément déformable (52) est un ressort. Dans un autre mode de réalisation, l’élément déformable (52) est un tube fendu suivant deux usinages en hélice inversée. Ainsi, lorsque le pied réglable (P) est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales d’utilisation, l’usinage particulier de l’élément déformable (52) induit une déformation de ce dernier et autorise ainsi un mouvement relatif vertical de la base horizontale par rapport au châssis du rack, tout en empêchant toute rotation du pied réglable (P). Ainsi, le risque que le pied réglable (P) subisse des rotations dues à des forces mécaniques subies dans des conditions différentes de la normale est supprimé. Dans un mode de réalisation alternatif, l’élément déformable (52) comprend deux sous-parties, par exemple et de façon non limitative deux tubes superposés, comportant chacun un usinage en hélice de sens opposé. Les fentes hélicoïdales des deux tubes sont réalisées de façon symétrique, c'est-à-dire que le sens de déformation d’un tube est opposé au sens de déformation du deuxième tube, les tubes étant mis en tension par une même force mécanique. Cette particularité permet d’éviter toute rotation du pied réglable (P) soumis à un effort mécanique induisant la mise en tension de l’élément déformable (52). De plus le fait d’utiliser deux sous-parties pour l’élément déformable (52) permet d’anticiper la complexité de l'usinage d'une unique pièce à double hélice inversée.

Le pied réglable (P) déformable selon les figures 2a à 2c comprend également une platine (11) rendue solidaire du cylindre creux (1) compris dans le dispositif de réglage vertical, par exemple et de façon non limitative grâce à une vis (12) et à un écrou (13). Dans un mode de réalisation, l’extrémité du cylindre (1) rendu solidaire de la platine (11), est sphérique et complémentaire de la platine (11), l’extrémité du cylindre (1) et la platine (11) formant ainsi une liaison en forme de rotule compensant les défauts d’horizontalité du fond de la piscine de désactivation. La platine (11) dudit pied réglable (P) est de dimension extérieure correspondant au cylindre formant la surface du logement annulaire (50) la plus écartée du centre, pour être introduite dans le logement annulaire (50) formé par cette surface de manière à mettre au moins l’élément déformable (52) sous tension, afin de compenser l’effort induit par le poids des assemblages combustibles en situation normale, de telle sorte que ce chargement n’entraine pas de mouvement vertical du râtelier qui pourrait modifier légèrement le réglage de son altitude. Dans un autre mode de réalisation, un jeu mécanique est prévu entre l’élément déformable (52) et la platine (11). L’épaisseur de la platine (11) est légèrement inférieure à la différence de hauteur existant entre le cylindre extérieur de la base délimitant le logement annulaire (50) et le cylindre plein (51) soudé audit logement, de manière à permettre les mouvements de la platine (11) lorsque le pied réglable (P) est soumis à des contraintes mécaniques. Une rondelle annulaire (6) est rendue solidaire du cylindre extérieur de la base délimitant le logement annulaire (50) de manière à empêcher la sortie de la platine (11) hors du logement (50), sous l’effet de la réaction de l’élément déformable (52) mis en tension. Par exemple et de manière non limitative, cette rondelle (6) est fixée à une extrémité du logement avec des vis (60), les pas de vis complémentaires étant usinés dans le cylindre extérieur de la base délimitant le logement annulaire (50).

Le pied réglable déformable selon les figures 2a à 2c comprend également une structure de support (3) du châssis (C), la dite structure (3) étant en forme d’étoile comprenant une pluralité de branches (30). Le centre de cette étoile (3) est percé de manière à y introduire le moyeu (2). Le moyeu (2) et la structure de support (3) sont rendus solidaires, par exemple et de façon non limitative suite à une soudure des deux éléments. Ainsi, suite à l’application d’un mouvement rotatif au cylindre (1) du dispositif de réglage par rapport à la structure de support (3) du châssis et au moyeu (2), la position de ladite structure (3), solidaire du châssis (4), est adaptée afin d’assurer le bon positionnement vertical du râtelier et/ou de mettre tous les pieds en contact avec le fond de la piscine de désactivation, l’extrémité des branches (30) de l’étoile étant rendues solidaires du châssis plan (C). Par exemple et de façon non limitative, afin d’assurer la bonne cohésion du pied réglable (P) avec le châssis (C), l’extrémité des branches (30) est rendue solidaire du châssis (C) par des moyens de solidarisation mécanique. Par exemple, l’extrémité des branches (30) est soudée audit châssis.

En référence aux figures 3a à 3c, le pied réglable (P) déformable selon un mode de réalisation alternatif va maintenant être décrit.

La partie déformable de chaque pied réglable (P) est la structure de support (3) du châssis (C). Cette structure de support (3) comprend notamment une première partie en forme d’étoile, cette première partie comprenant une pluralité de branches (31) en matériau déformable, ladite première partie supportant les force mécanique dans les conditions normales d’utilisation de la structure. Le centre de cette première partie est percé de manière à y introduire le moyeu (2), le moyeu (2) et la structure de support (3) étant rendus solidaires, par exemple et de façon non limitative suite à une soudure des deux éléments. Ainsi, suite à l’application d’un mouvement rotatif du cylindre (1) du dispositif de réglage vertical par rapport à la première partie de la structure de support du châssis (3) et au moyeu (2), la position de ladite première partie, solidaire du châssis (C), est adaptée afin d’assurer le bon positionnement vertical du râtelier et/ou de mettre tous les pieds en contact avec le fond de la piscine de désactivation, l’extrémité des branches (31) de l’étoile étant rendues solidaires du châssis plan (C). Dans certains modes de réalisation, chaque branche (31) de la première partie a une forme de plaque incurvée de telle sorte que chaque branche (31) assemblée sur le moyeu (2) forme une corolle dont la concavité est en regard du châssis (C).

La structure de support (3) du châssis (C) comprend une deuxième partie comprenant une pluralité de plaques (30), par exemple et de façon non limitative en même nombre que le nombre de branches (31) que compte la première partie de la structure de support (3) du châssis. Chaque plaque (30) est disposée perpendiculairement à chaque branche (31) de la corolle. Cette deuxième partie est destinée à supporter les forces mécaniques dans des conditions d’utilisation de la structure différentes des conditions normales, par exemple lorsque les pieds (P) sont soumis à des gradients de forces mécaniques.. Au moins un côté de chaque plaque (30) de la deuxième partie de la structure de support (3) est alors mis au contact de la zone incurvée concave de chaque branche (31) de la première partie da la structure de support (3), sans pour autant que ces deux éléments soient rendus solidaires, le contact étant réalisé par exemple sur toute la longueur de la zone incurvée concave de chaque branche (31). La forme d’au moins un des côtés de chaque plaque (30) épouse donc la forme incurvée concave de chaque branche (31) de la première partie.

Dans certains modes de réalisation, au moins un côté horizontal de chaque plaque verticale (30) est rendu solidaire du châssis (C), par exemple et de façon non limitative au moyen d’une soudure.

Ainsi, les caractéristiques techniques du pied réglable (P) réalisé dans certains modes de réalisation alternatifs autorisent des déformations limitées de la structure en étoile du dispositif de support (3) lorsque le pied réglable (P) est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.

Le pied réglable (P) déformable selon les figures 3a à 3c comprend également une base horizontale (11) reposant sur une surface d’appui supposée horizontale, par exemple et de façon non limitative le fond de la piscine de désactivation. Cette base est une platine (11), de forme cylindrique, et rendue solidaire du cylindre (1) du dispositif de réglage vertical, par exemple et de façon non limitative grâce à des moyens de fixation, par exemple une vis (12) et un écrou (13).

La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L’homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d’un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d’un autre mode de réalisation à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné ou qu’il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS

   1. Châssis plan horizontal (C) de forme polygonale pour un râtelier de stockage (R) pour assemblages combustibles nucléaires, le châssis comprenant une pluralité de pieds réglables (P), chaque pied réglable comprenant : une structure de support (3) du châssis, une base horizontale (5, 11) reposant sur une surface d’appui sensiblement horizontale, la structure de support (3) et la base horizontale (5, 11) étant rendues solidaires d’un dispositif de réglage vertical permettant de modifier la hauteur de la structure de support (3) par rapport à la base horizontale (5, 11), le châssis (C) étant caractérisé en ce qu’au moins une partie de chaque pied réglable (P) est formée d’au moins un élément déformable, de telle sorte que le nombre de pieds réglables (P) restant en contact avec la surface d’appui soit maximisé lorsque le châssis (C) plan est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales, l’élément déformable étant formé dans la base horizontale (5) comprenant : une partie cylindrique dans laquelle est formé un logement annulaire (50) fermé à son extrémité en contact avec la surface d’appui, le logement annulaire (50) comprenant en son centre un cylindre (51) de hauteur inférieure au cylindre extérieur de la base délimitant le logement (50), - un élément déformable (52), introduit dans le logement annulaire (50) autour du cylindre (51), - une platine (11) rendue solidaire d’un cylindre (1) de section horizontale circulaire compris dans le dispositif de réglage vertical, de dimension extérieure correspondant au cylindre formant la surface du logement annulaire la plus écartée du centre pour être introduite dans le logement annulaire (50) formé par cette surface, une rondelle annulaire (6) de diamètre intérieur inférieur au diamètre maximum du logement annulaire (50) étant rendue solidaire du cylindre extérieur de la base délimitant le logement (50) de manière à empêcher la platine horizontale (11) de sortir du logement, l’épaisseur de la platine (11) étant légèrement inférieur à la différence de hauteur existant entre le cylindre extérieur de la base délimitant le logement (50) et le cylindre plein (51), de manière à permettre la déformation du pied réglable (P) lorsque celui-ci est soumis à des forces mécaniques.
2. 2. Châssis plan horizontal (C) de forme polygonale pour un râtelier de stockage (R) pour assemblages combustibles nucléaires, le châssis comprenant une pluralité de pieds réglables (P), chaque pied réglable comprenant : une structure de support (3) du châssis, une base horizontale (5, 11) reposant sur une surface d’appui sensiblement horizontale, la structure de support (3) et la base horizontale (5, 11) étant rendues solidaires d’un dispositif de réglage vertical permettant de modifier la hauteur de la structure de support (3) par rapport à la base horizontale (5, 11), le châssis (C) étant caractérisé en ce qu’au moins une partie de chaque pied réglable (P) est formée d’au moins un élément déformable, de telle sorte que le nombre de pieds réglables (P) restant en contact avec la surface d’appui soit maximisé lorsque le châssis (C) plan est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales, l’élément déformable étant une structure de support (3) comprenant : - une première partie en forme d’étoile comprenant une pluralité de branches (31) déformables, le centre de la première partie étant percé pour être rendu solidaire d’un moyeu (2) compris dans le dispositif de réglage vertical, ladite première partie supportant les forces mécaniques dans des conditions normales d’utilisation de la structure, chaque branche (31) étant une plaque incurvée de telle sorte que chaque branche assemblée sur le moyeu (2) forme une corolle dont la concavité est en regard du châssis (C), - une deuxième partie comprenant une pluralité de plaques (30) disposées perpendiculairement aux branches (31) formant la corolle, cette deuxième partie étant destinée à supporter les forces mécaniques dans des conditions d’utilisation différentes de la normale, au moins un côté de chaque plaque (30) étant alors en contact avec la zone incurvée concave de chaque branche (31), la forme d’au moins un côté de chaque plaque (30) épousant la surface concave des branches incurvées (31), chaque plaque (30) étant rendue solidaire du châssis (C), les plaques (30) n’étant pas fixées aux branches incurvées (31) de manière à autoriser des déformations limitées des branches (31 ) incurvées de la structure de support (3) lorsque le pied réglable (P) est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.
3. 3. Châssis (C) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyeu (2) compris dans le dispositif de réglage vertical est fileté et en ce que le cylindre compris dans le dispositif de réglage vertical est pourvu d’un filetage complémentaire du moyeu (2) entourant le cylindre, le mouvement rotatif du cylindre (1) par rapport au moyeu (2) induisant une variation de la hauteur du moyeu par rapport au cylindre, la structure de support (3) du châssis (C) étant rendue solidaire du moyeu (2).
4. 4. Châssis selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que la platine (11), rendue solidaire du cylindre (1) du dispositif de réglage vertical, est introduite dans le logement annulaire (50) formé par la surface dudit logement (50) de manière à mettre au moins l’élément déformable (52) sous tension.
5. 5. Châssis selon la revendication 1 et selon la revendication 4, caractérisé en ce que la structure de support (3) du châssis (C) de chaque pied réglable (P) est en forme d’étoile comprenant une pluralité de branches (30), le centre de cette structure étant percé pour être rendu solidaire du moyeu (2) du dispositif de réglage vertical, le mouvement rotatif du moyeu (2) par rapport à la structure en forme d’étoile (3) induisant une variation de la hauteur de ladite structure (3) par rapport au dispositif de réglage, la structure de support (3) du châssis étant rendue solidaire du châssis (C) par des moyens de solidarisation mécanique.
6. 6. Châssis (C) selon l’une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la base horizontale (11) de chaque pied réglable (P) est une platine (11) reposant sur une surface horizontale.
7. 7. Châssis (C) selon la revendication 1 ou selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l’élément déformable (52) de chaque pied réglable (P) est un tube fendu suivant une forme hélicoïdale.
8. 8. Châssis (C) selon la revendication 1 et selon l’une quelconque des revendications 3 à 5 et 7, caractérisé en ce que l’élément déformable (52) de chaque pied réglable (P) est un tube fendu suivant deux hélices à pas inversé et débutant chacune selon le diamètre opposé, de manière à éviter toute rotation du pied réglable (P) lors des déformations de l’élément déformable (52) quand ce dernier est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.
9. 9. Châssis (C) selon la revendication 1 et selon l’une quelconque des revendications 3 à 5 et 7, caractérisé en ce que l’élément déformable (52) de chaque pied réglable (P) est constitué de deux tubes superposés, comportant chacun un usinage en hélice de sens opposé, et dont les déformations suivent des directions symétriques de manière à éviter toute rotation du pied réglable (P) lors des déformations de l’élément déformable (52) quand ce dernier est soumis à des forces mécaniques différentes des conditions normales.
10. 10. Châssis (C) selon la revendication 1 et selon l’une quelconque des revendications 3 à 5 et 7 à 9, caractérisé en ce que la constante de raideur de l’élément déformable (52) est comprise entre 10 kN/mm et 500 kN/mm, préférentiellement entre 50 kN/mm et 150 kN/mm
11. 11. Châssis (C) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le pied réglable (P) comporte un contre-écrou (4) entourant le cylindre (1) du dispositif de réglage vertical, et bloquant la position du moyeu (2) et de la structure de support (3) du châssis (C) par rapport audit cylindre (1) du dispositif de réglage vertical.
12. 12. Châssis (C) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la platine (11) de chaque pied réglable (P) est rendue solidaire du cylindre (1) du dispositif de réglage vertical par des moyens de fixation (12, 13).
13. 13. Châssis selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’extrémité du cylindre (1) rendu solidaire de la platine (11), est sphérique et complémentaire de la platine (11), l’extrémité du cylindre (1) et la platine (11) formant ainsi une liaison en forme de rotule compensant les défauts d’horizontalité de la surface d’appui sensiblement horizontale.
14. 14. Châssis (C) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pieds réglables (P) sont disposés selon au moins les deux diagonales du châssis (C) et selon les positions centrales des bords du châssis (C) en vis à vis des positions de croisement des deux diagonales.