FR2993686A1 - Procede de generation d'un document multimedia relatif a un evenement, dispositif de generation et programme d'ordinateurcorrespondants. - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un procédé de génération d'un document multimédia relatif à un événement à partir de contenus multimédia obtenus par au moins un dispositif d'enregistrement, Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes : - mémorisation (11) d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors dudit évènement ; - réception et mémorisation (12) de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement ; - association (13) desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia ; - génération (14) dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés.
Description
Procédé de génération d'un document multimédia relatif à un événement, dispositif de génération et programme d'ordinateur correspondants. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des documents multimédias, et plus particulièrement de la génération des documents multimédia « souvenirs » par exemple une vidéo, un album photo, ou encore un site internet... L'invention s'inscrit notamment dans un contexte de capture géolocalisée de la position d'un utilisateur, notamment lors de ses déplacements pendant un événement tel qu'un voyage, un festival... 2. Art antérieur Le nombre d'appareils photos numériques (APN) a littéralement explosé au cours de ces dernières années. En effet, une multitude d'équipements aptes à prendre des photos ou des vidéos est désormais disponible. Parmi ces équipements, on distingue notamment les équipements dédiés tels que les appareils photos numériques et les caméscopes numériques, et les équipements non dédiés qui disposent d'une fonctionnalité permettant l'acquisition de contenus multimédias tels que les téléphones, tablettes numériques, .... Ainsi, au sein d'une même famille, plusieurs équipements d'acquisition de contenus multimédia peuvent être utilisés simultanément ou non au cours d'un même événement.
Dès lors la quantité de contenus multimédia relative à un même évènement est multipliée et répartie sur plusieurs équipements. L'avantage des équipements multimédia numériques au regard par exemple des équipements de photographie argentique est de permettre la mémorisation d'un grand nombre de contenus multimédia du fait de leur grande capacité de stockage, et de rendre possible un traitement ultérieur de ceux-ci pour élaborer un document multimédia « souvenir ». Cependant, lorsqu'un utilisateur souhaite procéder à l'élaboration du document multimédia « souvenir », il se confronte à plusieurs étapes manuelles fastidieuses ce qui rend cette élaboration complexe et parfois même dissuasive.
En effet, de manière classique, l'utilisateur qui souhaite réaliser un document multimédia « souvenir » se heurte à plusieurs problèmes. En premier lieu, l'utilisateur doit trier et sélectionner les contenus multimédias parmi un nombre très important de contenus multimédia disponibles provenant par exemple des divers dispositifs d'acquisition (dédiés ou non dédiés) d'un foyer ou d'un groupe d'amis.
Pour faciliter ce tri, des outils de visionnage sont notamment proposés par des logiciels de traitement d'images ou par des laboratoires de développement photographique ou de développement de contenus multimédia en ligne. Cependant, même si ces outils rendent le tri plus convivial, il n'en demeure pas moins que l'utilisation de cet outil est très chronophage pour l'utilisateur qui doit quasiment intervenir à chaque étape de tri. Par ailleurs, du fait du temps requis pour cette élaboration, l'utilisateur, n'étant pas suffisamment disponible, reporte souvent le moment de s'y atteler. De ce fait, lorsque l'utilisateur trouve le moment de s'y consacrer, il est possible qu'une période importante, par exemple de l'ordre de plusieurs mois, se soit écoulée depuis la prise de vue de l'événement que l'utilisateur souhaite immortaliser. Dans ce cas, il est fréquent que l'utilisateur peine à se souvenir des détails, à savoir lieux, jours, objets..., de chaque contenu multimédia. Pour remédier à ce problème, les concepteurs d'appareils d'acquisition de contenus multimédia ont proposé d'associer des données de traçage aux contenus multimédia, alors appelés contenus multimédia « tracés ». Cependant, les inventeurs ont détecté que ces informations sont peu (voire pas) exploitées par l'utilisateur du fait qu'il est déjà largement absorbé par le tri des contenus multimédia dont il dispose et qu'il ne souhaite ou ne peut y consacrer le temps supplémentaire que nécessiterait l'exploitation de ces données de traçage. En outre, les inventeurs ont également détecté que ces données associées de traçage peuvent être perdues en cours de sauvegarde ou de transfert. Enfin, l'élaboration de tels documents multimédia « souvenirs » requiert actuellement bon nombre d'interventions manuelles de l'utilisateur qui doivent être réitérées à chaque nouvelle élaboration.
Il existe donc un besoin pour une nouvelle technique permettant d'une part de localiser géographiquement et temporellement un contenu multimédia « non-tracé », et permettant en outre de réduire le temps, la complexité et l'intervention de l'utilisateur lors de la conception d'un document multimédia « souvenir » regroupant un ensemble de contenus multimédia. 3. Exposé de l'invention L'invention propose une solution nouvelle qui ne présente pas l'ensemble de ces inconvénients de l'art antérieur, sous la forme d'un procédé de génération d'un document multimédia relatif à un événement à partir de contenus multimédia obtenus par au moins un dispositif d'enregistrement.
Selon l'invention, le procédé comprend les étapes suivantes, : mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodatés acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors de l'évènement ; réception et mémorisation de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement; association desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia ; génération dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés..
L'invention propose ainsi d'améliorer les techniques de génération d'un document multimédia existantes en associant un point de géolocalisation à un contenu multimédia de sorte à faciliter et automatiser le classement des contenus multimédias que l'utilisateur souhaite traiter. Par contenu multimédia, on considère par exemple une photo, une vidéo, un enregistrement sonore. Ainsi, au cours d'un événement tel qu'un voyage, un festival, un mariage, un utilisateur ou un groupe d'utilisateurs capture au moyen d'un dispositif d'enregistrement un ensemble de sons, de vidéos et de photos en relation avec cet événement. Un dispositif d'enregistrement correspond notamment à un dictaphone, un caméscope numérique, un appareil photo numérique, un assistant numérique personnel (PDA), une tablette numérique par exemple de type Ipad®, etc.) d'un ou plusieurs participants à l'événement. Un dispositif d'enregistrement peut également correspondre à des plateformes de fournitures de contenus multimédia tels que des sites internet de voyagiste, d'une salle de concert... (notamment le programme de l'évènement, des photos et/ou vidéo professionnelle et publicitaire à acheter le cas échéant)... En parallèle, l'utilisateur ou un autre participant à l'événement de son groupe d'amis, de sa famille dispose d'un terminal, appelé terminal de géolocalisation. Un tel terminal est par exemple un téléphone mobile relié à la plateforme de service par un réseau mobile de type 3G ou 4G, ou encore un terminal GPS de véhicule ou tout autre terminal possédant une fonctionnalité permettant d'établir un historique de géolocalisation. L'étape de mémorisation permet de stocker les points de géolocalisation de ce terminal au cours de l'événement. Ainsi, il est possible de retracer de manière fiable « l'itinéraire » de l'utilisateur au cours de l'événement. Les points de géolocalisation horodatés permettent ainsi de définir un ordre chronologique de classement utilisé par la suite pour classer les contenus multimédias horodatés reçus et mémorisés indépendamment des points de géolocalisation. Ainsi, les étapes de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodatés et de réception et de mémorisation de contenus multimédias horodatés sont indépendantes et peuvent être effectuées à des instants différents.
Il est ensuite possible d'associer un point de géolocalisation aux contenus multimédia, sur la base de données d'horodatage de certains contenus multimédia, tous les contenus multimédia présentant un horodatage identique ou similaire étant associés à un même point de géolocalisation. Par exemple, selon une variante simplifiée, il est possible de mettre en oeuvre l'association selon l'invention, en prenant en compte par exemple l'horodatage d'un contenu multimédia horodaté sur dix contenus multimédia horodatés rangés par ordre chronologique pour établir la géolocalisation de ce groupe de dix contenus multimédia. Il est à noter que selon l'invention, le terminal de géolocalisation et le dispositif d'enregistrement sont distincts, cependant il n'est pas exclu que le terminal de géolocalisation soit en outre apte à acquérir également des contenus multimédia si bien que dans ce cas il y a au moins deux dispositif d'enregistrement de contenus multimédias distincts. C'est notamment le cas pour des terminaux mobiles de type smartphone. En outre, une étape préalable de synchronisation de l'au moins un dispositif d'enregistrement et du terminal de géolocalisation est mise en oeuvre afin que l'association entre un contenu multimédia et un point de géolocalisation soit fiable du fait de la correspondance des horodotages des points de géolocalisation et des contenus multimédia. Enfin, le procédé selon l'invention met en oeuvre une étape de génération du document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés.
Ainsi, le procédé selon l'invention permet par association d'un point géolocalisé acquis au cours d'un événement et d'un contenu multimédia relatif à cet événement de classer automatiquement les contenus multimédias relatif à l'événement que l'on souhaite immortaliser par un document multimédia « souvenir », sans que l'utilisateur n'ait à intervenir ni à se remémorer de la localisation des contenus multimédia.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention comprend en outre : une étape d'identification d'au moins une séquence du document multimédia en fonction d'une proximité géographique d'au moins deux points de géolocalisation et/ou d'un nombre de contenus multimédia associés à un point de géolocalisation et/ou d'un élément d'au moins un contenu multimédia ; une étape de sélection, pour chacune desdites séquences, d'au moins un contenu multimédia. Une séquence selon l'invention, correspond par exemple à une étape de voyage, à un concert d'un artiste parmi l'ensemble des concerts musicaux proposés au cours d'un festival, ou bien même une chanson d'un unique concert.... En d'autres termes, on entend par séquence, une étape particulière de l'événement. Grâce à cette étape et à la mémorisation préalable des points de géolocalisation, il est possible d'identifier une étape de l'événement, et par conséquent une séquence correspondante dans le document multimédia, pour laquelle on ne dispose d'aucun ou de peu de contenus multimédia. L'identification de séquence selon l'invention met par exemple en oeuvre la détermination d'une proximité géographique. Ainsi, un ensemble de contenus multimédia associés à des points de géolocalisation proches sont considérés comme illustratifs d'un même instant marquant de l'événement. Par exemple, dans le cas d'un événement correspondant à un voyage itinérant, l'identification d'une séquence correspond comme son nom l'indique à un arrêt géographique de l'utilisateur durant son périple. Cette séquence peut donc comprendre plusieurs points de géolocalisation distincts mais proches, c'est-à-dire séparés par une distance inférieure à un seuil prédéterminé. Selon l'invention, une séquence peut également être identifiée du fait qu'un nombre important et supérieur à un seuil prédéterminé de contenus multimédia associé à un même point de géolocalisation est détecté. Ceci est particulièrement appliqué au cas d'une prise de vue sur un mirador pour réaliser un panorama. En outre, une séquence peut également être identifiée au moyen d'un élément d'au moins un contenu multimédia. En effet, dans le cas d'un festival musical, il se peut que la position de géolocalisation de l'utilisateur reste inchangée d'un concert à l'autre se déroulant sur la même scène, et que le nombre de clichés ou de vidéos pris par l'utilisateur pour chaque artiste soit modéré et homogène. Dans ce cas, pour identifier chaque concert en tant que séquence, l'invention peut mettre en oeuvre une identification basée sur la reconnaissance d'un élément du contenu multimédia. Par exemple, une reconnaissance de caractère (de type OCR), une reconnaissance d'un « QR code » (en anglais "Quick Response") ou encore une reconnaissance d'images ou de son par comparaison d'un élément de contenu multimédia avec une base de données. Par exemple, la reconnaissance du visage d'un artiste sur un ensemble de photos permet de les associer au concert de cet artiste. L'étape de sélection permet d'extraire les meilleurs contenus multimédia de l'ensemble des contenus multimédia associés à une séquence. Cette étape met donc en oeuvre une analyse des contenus multimédias associés à un point de géolocalisation afin de déterminer les contenus multimédias les plus adaptés pour être pris en compte dans le document multimédia à générer. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, préalablement à l'étape de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape d'autorisation, par l'utilisateur, de la mémorisation dudit au moins un point de géolocalisation. Par exemple, l'autorisation de l'utilisateur est mise en oeuvre ponctuellement, c'est-à-dire que l'utilisateur ne choisit d'activer la mémorisation de points de géolocalisation horodatés qu'en prévision d'un événement. De cette façon, si l'activation de cette mémorisation est payante, l'utilisateur peut adapter sa consommation de « mémorisation de points de géolocalisation » Selon un autre exemple, l'utilisateur peut autoriser une mémorisation permanente. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit au moins un point de localisation est mémorisé à intervalles réguliers au cours de l'évènement. Cette caractéristique permet notamment de construire un « itinéraire régulier » ou de confirmer l'absence de déplacement du terminal de géolocalisation pendant la période de l'événement par exemple dans le cas d'un concert. Par exemple, un point de géolocalisation du terminal de géolocalisation de l'utilisateur peut-être mémorisé toutes les trente minutes.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, au moins un point de géolocalisation est enregistré après détection d'un déplacement significatif du terminal de géolocalisation. Par exemple, la détection prend en compte une détection de changement de position géographique et mesure la vitesse de ce changement pour déterminer la distance et la période de déplacement de l'utilisateur, par exemple une mesure de vitesse instantanée peut être effectuée pour déterminer un « arrêt » photo à un mirador lors d'un déplacement d'un point de chute A à un point de chute B. Une vitesse de déplacement rapide le long d'une voix routière ou une voix ferrée permettra notamment de définir un déplacement routier et ou ferroviaire, et de ce fait de limiter la mémorisation des points de géolocalisation sur ce trajet de déplacement. De même, une vitesse de déplacement rapide en ligne droite, permettrait de définir un trajet aérien, ou une vitesse de déplacement moins rapide au niveau de l'océan permettrait de définir un trajet maritime. A l'inverse, une vitesse de déplacement lente se traduira par une augmentation du nombre de géolocalisations successives par unité de temps, et ce particulièrement si le point de géolocalisation est proche d'un centre dit touristique. Une vitesse nulle corrélée à des horaires tardifs (la nuit) ralentira à contrario la mémorisation des points de géolocalisation. Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape de saisie par l'utilisateur d'au moins un paramètre de configuration du document multimédia.
L'utilisateur peut notamment « borner » géographiquement et/ou temporellement le document multimédia. En effet, dans le cas où un utilisateur fournit l'ensemble des contenus multimédias stockés sur une carte mémoire de son dispositif d'enregistrement, cet ensemble comprenant en outre des contenus multimédias relatifs à d'autres évènements que celui pour lequel il souhaite construire un document multimédia, l'utilisateur peut définir la plage temporelle de contenus multimédias qu'il souhaite traiter. Une délimitation géographique, en complément par exemple d'une délimitation temporelle, peut avoir plusieurs intérêts. En particulier, si plusieurs personnes participent à l'événement et contribuent en fournissant chacune une carte mémoire pour l'élaboration d'un document multimédia commun, mais qu'au moins une d'entre elles n'y participe pas en continu (par exemple une personne rejoint un groupe d'amis au milieu d'un voyage, ou part avant la fin du voyage), la délimitation géographique permettra de ne pas "polluer" le regroupement de photos par des contenus multimédias totalement hors sujet, sous réserve que l'on dispose des points de géolocalisation associés aux contenus multimédia de cette personne.
Avantageusement, l'étape de sélection met en oeuvre au moins une des sous-étapes suivantes, pour au moins un contenu multimédia associé à une séquence : distinction entre au moins deux catégories de contenus multimédia, en fonction d'une recherche de la présence d'au moins un visage sur lesdits contenus multimédia; recherche de contenus multimédia présentant un niveau de similarité prédéterminé avec ledit au moins un contenu multimédia associé à ladite séquence, et sélection d'au moins un des contenus multimédia similaires, en fonction d'un niveau de qualité et/ou d'un format de données ; recherche d'au moins un contenu multimédia de substitution dans au moins une base de données, de façon à remplacer ledit au moins un contenu multimédia associé à ladite séquence. La mise en oeuvre de ces sous-étapes permet notamment de réduire le nombre de contenus multimédia par séquence afin de ne conserver qu'une sélection de contenus multimédia adaptée audit document multimédia à construire.
En effet, la sous-étape de distinction permet notamment de distinguer des contenus multimédias, dit « privés », comprenant un individu qui est par exemple un proche de l'utilisateur, des contenus multimédias, dits « publics », correspondant par exemple à des paysages. La sous-étape de recherche de contenus multimédias similaires permet d'éviter les doublons et de sélectionner parmi des contenus multimédias similaires le contenu le plus adapté au document multimédia à construire. La sous-étape de recherche d'un contenu multimédia de substitution vise quant à elle à trouver un contenu multimédia au sein d'une base de données lorsque le contenu multimédia traité et obtenu pendant l'événement présente des défauts qui le rendent inutilisable pour construire le document multimédia « souvenir », ou plus simplement des défauts qui poussent l'utilisateur à vouloir le remplacer. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de génération détermine une durée approximative pour chacune des séquences, de façon à définir un équilibrage temporel dudit document multimédia.
Cette étape de détermination d'une durée approximative permet notamment de définir la durée de chaque séquence selon différents scénarii selon que l'on souhaite par exemple augmenter la durée de la séquence « phare » afin de davantage la mettre en valeur dans le document multimédia, ou au contraire de définir la durée de chaque séquence de sorte à être relativement fidèle au rythme des véritables séquences de l'événement.
Avantageusement, l'étape de génération comprend en outre une étape d'insertion d'au moins un contenu multimédia complémentaire distinct des contenus multimédia obtenus dudit au moins dispositif d'enregistrement. Une telle étape d'insertion permet notamment d'améliorer le « rendu » du document final à produire, en l'enrichissant au moyen de musique, de texte, de poèmes, de pages Internet explicatives (par exemple une page Wikipédia@), de cartes montrant par exemple un itinéraire de voyage si l'événement illustré par le document multimédia est un voyage. On peut ainsi réaliser un document multimédia "souvenir" en réalité augmentée. En outre, cette étape permet également d'ajouter de nouveaux contenus lorsqu'on ne dispose d'aucun ou de peu de contenus multimédia pour une séquence identifiée préalablement (lors d'une escale d'un voyage, par exemple de nuit, l'utilisateur n'a pris aucune photo). Selon une caractéristique particulière de l'invention, le procédé selon l'invention associe à au moins certains desdits contenus multimédia au moins une information de contexte, telle que la température, l'hygrométrie, des paramètres de prise de vue, ...
L'invention concerne également un dispositif de génération d'un document multimédia relatif à un événement à partir de contenus multimédia obtenus par au moins un dispositif d'enregistrement, Selon l'invention, un tel dispositif de génération comprend : des moyens de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors dudit évènement ; des moyens de réception et de mémorisation de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement ; des moyens d'association desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia ; des moyens de génération dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés. Par exemple, un dispositif de génération selon l'invention peut correspondre à un terminal de géolocalisation, apte en outre à capturer des contenus multimédia et à en recevoir d'autres dispositifs d'enregistrement ne disposant pas tous de la fonctionnalité de géolocalisation. Selon un autre exemple, un dispositif de génération selon l'invention peut également correspondre à une plateforme de services, ou encore un ordinateur muni sur lequel est embarqué une application mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de génération décrit ci-dessus, lorsque le programme est exécuté par un processeur. 4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 illustre les étapes d'un procédé de génération d'un document multimédia relatif à un évènement, selon l'invention ; - la figure 2 illustre plus précisément l'étape de sélection du procédé selon l'invention; la figure 3 illustre plus précisément l'étape de génération du procédé selon l'invention ; la figure 4 illustre un exemple de structure simplifiée d'un dispositif de génération selon l'invention. - la figure 5 représente un exemple d'architecture d'un système dans lequel le procédé selon l'invention est mis en oeuvre. 5. Description d'un mode de réalisation de l'invention 5.1 Principe général Le principe général de l'invention repose sur l'association d'un point de géolocalisation à un contenu multimédia de sorte à faciliter et automatiser le classement des contenus multimédias que l'utilisateur souhaite traiter pour construire un document multimédia « souvenir ». Notamment, l'invention repose une telle association, même dans le cas où le contenu multimédia a été obtenu au moyen d'un dispositif d'enregistrement qui n'est pas équipé de moyens de géolocalisation.
On évite ainsi à l'utilisateur de ce procédé d'avoir à se remémorer la localisation et l'instant de l'acquisition d'un contenu multimédia. En outre, l'invention permet d'optimiser le traitement de contenus multimédia en proposant également une sélection automatique et efficace des contenus multimédia à intégrer dans le document multimédia relatif à un événement, parmi des contenus multimédias obtenus lors de cet événement. L'utilisateur du procédé intervient uniquement pour établir s'il le souhaite la configuration du document multimédia à construire. Ainsi, l'invention permet d'obtenir une réduction de la complexité, du temps et des interventions de l'utilisateur pour générer un document multimédia à partir d'un ensemble de contenus multimédia horodatés. 5.2 Description générale d'un mode de réalisation Le procédé selon l'invention est représenté par la figure 1. Chaque étape de ce procédé est précisément décrite ci-après et permet de générer un document multimédia relatif à un événement par exemple un voyage, un festival, l'évolution d'un enfant au cours d'une année, une réunion familiale telle qu'un mariage. 5.2.1 Etape de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté Selon le procédé de l'invention, une première étape correspond à la d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal, dit terminal de géolocalisation. Par exemple, au moins un des participants à un événement correspondant à un voyage dispose d'un terminal, dit terminal de géolocalisation (Tg) tel que par exemple un téléphone mobile, qui dispose d'une fonctionnalité de géolocalisation, sachant que pour le terminal, et au moins dans le cadre du procédé selon l'invention, l'utilisateur de ce terminal a selon un aspect particulier de l'invention accepté préalablement (110) que soient conservées les informations de géolocalisation successives (historique de géolocalisation).
A cet effet, selon un mode de réalisation préféré, le terminal disposant de la fonctionnalité de géolocalisation est par exemple relié à un dispositif de génération permettant de conserver lesdites informations successives, c'est-à-dire chronologiquement, ce qui sera par exemple le cas pour un téléphone mobile relié au dispositif de génération via un réseau mobile, par exemple en 3G ou en 4G. Selon une autre variante toutefois, lesdites informations de géolocalisation successives peuvent être conservées dans un premier temps au niveau du terminal de géolocalisation, puis fournies ultérieurement à la plateforme de service pour mémorisation. Le cercle des terminaux potentiels pouvant être considérés comme des terminaux de géolocalisation comprend notamment les terminaux GPS disposant d'une fonction historique de géolocalisation, ou d'autres terminaux embarqués au niveau par exemple de véhicules. Il est également possible que le terminal de géolocalisation soit également lui même un dispositif d'enregistrement de contenus multimédia de nouvelle génération (ou APN pour Appareil Photo Numérique), l'acquisition étant simultanément géolocalisée. De tels dispositifs d'enregistrement de contenus multimédia de nouvelle génération sont aptes à conserver les informations de géolocalisation dans un fichier séparé, avec un enregistrement intermittent (pour ne pas user la batteries de ces terminaux), ou encore un enregistrement lors des déclenchements de photos. Cependant, on rappelle notamment que l'invention vise à regrouper des contenus multimédias, parmi lesquels au moins un contenu multimédia n'est pas géolocalisé. En variante bien entendu, un terminal de géolocalisation tel qu'un terminal mobile peut également disposer par exemple d'une fonction d'appareil photo numérique et d'une fonctionnalité permettant de produire cet historique de géolocalisation en liaison avec les contenus multimédia tels que des photos ou vidéos. Selon cette variante, l'ensemble du procédé selon l'invention est mis en oeuvre par le seul terminal de géolocalisation, qui est alors considéré comme le dispositif de génération selon l'invention, et qui reçoit par ailleurs des contenus multimédias obtenus par des dispositifs d'enregistrement distincts. Selon un mode de réalisation particulier, l'enregistrement des géolocalisations successives est effectué à intervalle régulier, par exemple toutes les demi-heures.
Selon un autre mode de réalisation particulier, l'historique de géolocalisation est mémorisé en fonction d'une détection d'un déplacement significatif, cette notion de déplacement significatif étant établie en fonction d'une part des informations disponibles au niveau de bases de données géographiques, et d'autre part de la vitesse de déplacement.
Par exemple, une vitesse de déplacement rapide le long d'une voix routière ou une voix ferrée permettra ainsi de définir un déplacement routier et ou ferroviaire, et de ce fait de limiter la mémorisation des points de géolocalisation relevés au cours de ce déplacement. Il en ira de même pour une vitesse de déplacement rapide en ligne droite définissant un trajet aérien, ou une vitesse de déplacement moins rapide au niveau de l'océan définissant un trajet maritime. A l'inverse, une vitesse de déplacement lente se traduira par une augmentation du nombre de géolocalisations successives par unité de temps, et ce particulièrement si le point de géolocalisation est proche par exemple d'un centre touristique. Une vitesse nulle corrélée à des horaires tardifs (la nuit) ralentira à contrario l'historique. Selon un aspect de l'invention non représenté, d'autres informations complémentaires de contexte pourraient être stockées simultanément aux points de géolocalisation comme par exemple des informations relatives au lieu visité, et pouvant être obtenues à partir d'un site Internet sur lequel elles seraient disponibles, ou encore la température, l'hygrométrie mesurée par le terminal de géolocalisation lui-même ou par un dispositif auquel aurait accès le terminal par exemple en réseau sur Internet en fonction des coordonnées de géolocalisation, et bien entendu la météo instantanée (pluie, vent, ...). Ces informations de contexte complémentaires peuvent être stockées au sein du terminal de géolocalisation, ou sur un site Internet et transmises à la plateforme de service.
Selon une autre variante du procédé, les informations complémentaires de contexte citées plus haut et relatives à l'historique des points de géolocalisation (météo, informations complémentaires, ...) sont stockées en même temps que les contenus multimédia. Ces informations complémentaires de contexte sont par exemple stockées sous leur forme littérale au niveau de la photographie, ou en variante sous la forme d'un lien Internet (URL) associé au contenu multimédia. Il est à noter que cette étape peut être désynchronisée temporellement des autres étapes de notre procédé. Une fois la série de points de géolocalisation mémorisée (11) il est possible, de retracer un « itinéraire » à l'aide de points de géolocalisation horodatés.
Le terme « itinéraire » correspond ici à la succession de différentes étapes ou escales constituant un événement. Par exemple, dans le cas d'un événement correspondant à un festival, le terme « itinéraire » correspond à la succession des différents concerts auxquels l'utilisateur a participé. Selon un autre exemple, si l'événement correspond à un voyage, le terme itinéraire correspond réellement à l'itinéraire des participants à ce voyage, à savoir la succession des étapes de leur voyage. Un tel « itinéraire » permet de définir un ordre chronologique de classement utilisé par la suite pour classer les contenus multimédias horodatés reçus et mémorisés indépendamment.
Dans le cadre par exemple d'un évènement de type Festival, Concert ou autres spectacles, l'ordre chronologique de classement correspond à la succession de chanteurs, et ou de chansons, .... L'itinéraire ainsi construit sert de référence pour classer l'ensemble des contenus multimédia relatifs à l'événement que l'on souhaite illustrer par le document multimédia en construction. En outre, pour retracer l'itinéraire, il peut être considéré que la série de points de géolocalisation définit par nature la « fenêtre » de l'itinéraire à construire. En effet, le premier point de géolocalisation ainsi que son horodotage définissent le début de l'événement, tandis que le dernier point de géolocalisation et son horodotage définissent la fin de l'événement.
Selon une autre variante, le procédé comprend en outre une étape facultative de saisie (110) par l'utilisateur d'au moins un paramètre de configuration du document multimédia. Selon cette étape, l'utilisateur définit selon des aspects temporels, et éventuellement selon des aspects géographiques l'événement afin de borner temporellement et géographiquement l'itinéraire qui servira pour établir l'ordre de classement des contenus multimédia de l'événement. Pour un événement correspondant à un voyage, l'étape de saisie par l'utilisateur revient à indiquer les dates de début et de fin du voyage. Une telle délimitation géographique, en complément d'une délimitation temporelle, peut avoir plusieurs intérêts. En particulier, si plusieurs personnes participent à l'évènement (par le biais de leurs terminaux en particulier des appareils photos numériques), mais qu'au moins une d'entre elles n'y participent pas en continu (par exemple une personne rejoint un groupe d'amis au milieu d'un voyage, ou part avant la fin dudit voyage), la délimitation géographique permettra à l'étape suivante de sélection (16) décrite par la suite de ne pas "polluer" le regroupement de contenus multimédia par des contenus multimédia totalement hors sujet. Cette étape de saisie (110) peut précéder l'étape de mémorisation précédemment décrite. Par exemple, six mois après un évènement tel qu'un voyage, un utilisateur au moins désirant lancer la génération d'un document multimédia « souvenir » d'un voyage de groupe à l'aide du procédé selon l'invention, saisit les bornes de celui-ci en supposant que toutes les informations requises, en particulier l'historique de géolocalisation peuvent être récupérées et mémorisées, c'est-à-dire qu'au moins un des participants a accepté d'être tracé sur l'ensemble de la fenêtre temporelle définie par les bornes saisies par l'utilisateur à ce voyage. En outre, dans ce cas de lancement de la génération du document multimédia, l'étape de saisie peut permettre notamment à l'utilisateur de discuter avec les autres participant des paramètres de configuration du document multimédia afin qu'un consensus entre les participants soit établi. A l'inverse, cette étape de saisie peut permettre à l'utilisateur de saisir directement un itinéraire virtuel, dans le but de préparer un document multimédia visant à présenter un futur événement. Par exemple, l'utilisateur peut souhaiter offrir un voyage et de ce fait en illustrer les séquences dans un livre photo avant même que le destinataire de ce cadeau n'ait effectué le voyage. Selon une autre variante, l'étape de saisie peut également être effectuée dès le début de l'événement par exemple dès le début d'un voyage.
Selon encore un autre aspect, l'étape de saisie (110) peut être définie participant par participant, ce qui évite dans un tel cas de borner géographiquement l'évènement s'il y a lieu. Par exemple, dans le cas où un participant rejoint le groupe de participants au cours de l'évènement, plutôt que de borner géographiquement le lieu de l'évènement, ce qui peut être fastidieux pour des voyages sur de grandes distances, il suffit de borner temporellement la participation de la personne rejoignant le groupe en retard. L'étape de saisie (110) permet également à l'utilisateur de définir s'il le souhaite d'autre paramètres du document multimédia à savoir par exemple des paramètre relatifs à la taille de ce document multimédia, sa durée s'il s'agit d'une vidéo « souvenir », la résolution, et même plus généralement le type de document multimédia qu'il souhaite réaliser (livre photo, diaporama, vidéo...)... Ainsi, grâce à cette étape de saisie l'utilisateur peut en particulier agir sur « l'itinéraire » selon qu'il souhaite ou non prendre en compte un point de géolocalisation. 5.2.3 Etape de réception et mémorisation de contenus multimédias horodatés Parallèlement à l'étape de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation décrite précédemment, les participants à l'évènement transmettent des contenus multimédia, au moyen d'au moins un dispositif d'enregistrement, au dispositif de génération selon l'invention qui les reçoit et les mémorise (12). Dans le cadre de l'invention, au moins un contenu multimédia pris par l'un des participants n'est pas géolocalisé. En effet, la fonctionnalité de géolocalisation n'est actuellement pas disponible sur la plupart des dispositifs d'enregistrement de contenus multimédias tels que des appareils photos numériques. Selon l'invention, comme mentionné précédemment, la série de points de géolocalisation est acquise par une autre voie au moyen d'un terminal de géolocalisation distinct d'au moins un des dispositifs d'enregistrement de contenus numérique contribuant au document multimédia « souvenir » à construire, et de façon nettement plus précise que via uniquement les timing des « prises » de contenus multimédia tels que des photos ou des vidéo. Selon une première possibilité, cette étape de réception et de mémorisation de contenus multimédia est mise en oeuvre de manière indépendante. En d'autres termes, les autres étapes du procédé ne sont pas nécessairement effectuées à la suite de cette étape de réception et de mémorisation (12). Selon une autre possibilité, le procédé selon l'invention prévoit un enchaînement automatique de l'ensemble des étapes qui le constitue, c'est-à-dire sans interruption. Selon cette possibilité, une fois que les contenus multimédia et ledit au moins un point de géolocalisation sont reçus, il y a automatiquement enchaînement des étapes subséquentes d'association (13), et de génération (14) et facultativement des étapes d'identification (1300), et de sélection (1310). En effet, les étapes d'identification et de sélection permettent d'améliorer le « rendu » du document multimédia, mais il est également possible de générer une version « brute » du document multimédia correspondant au regroupement de l'ensemble des contenus multimédia reçus et classés de manière géolocalisée et horodatée. Selon une autre variante, cette étape de réception et de mémorisation de contenus multimédia (12) peut être postérieure à l'étape optionnelle de saisie (120) par l'utilisateur d'au moins un paramètre de configuration du document multimédia. Il s'agit par exemple du cas selon lequel au moins un des organisateurs ou participants à l'évènement prévoit de créer un document multimédia DM "souvenir", et donc de définir les bornes et les caractéristiques du document multimédia. L'intérêt dans un tel cas serait par exemple d'accepter, pour le cas de l'évènement uniquement, d'être tracé en termes de géolocalisation, avec conservation des informations de géolocalisation.
Selon un mode de réalisation de l'invention, les contenus multimédias, par exemple des photos, obtenues par différents dispositifs d'enregistrement appartenant par exemple à différents participants à un évènement comprennent des métadonnées d'informations complémentaires.
Selon un aspect de ce mode de réalisation, ces métadonnées peuvent être incrustées au sein du contenu multimédia lui-même, soit dans un sous titre, soit à l'aide d'un code QR (en anglais "Quick Response") en deux dimensions. Selon un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, l'étape de réception et de mémorisation de contenus multimédia est entièrement automatique, en d'autres termes ne nécessite pas d'intervention de l'utilisateur, ce qui suppose que les différents dispositifs d'enregistrement sont connectés à un réseau de collecte de leurs contenus multimédia, tel que le réseau Internet par exemple. La collecte des contenus multimédia est de ce fait réalisée en temps réel c'est-à-dire au fur et à mesure de leur acquisition. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de réception et de mémorisation de contenus multimédia est semi automatique. Les participants à l'évènement fournissent, à l'utilisateur « concepteur » du document multimédia, leurs contenus multimédia afin que l'utilisateur « concepteur » se charge de traiter les contenus multimédias lorsqu'ils sont rassemblés. Par exemple, un participant peut fournir par mail, ou à l'aide d'une clé USB, un disque dur commun, un espace réservé sur un site Internet, ... les contenus multimédia qu'il a lui-même acquis, ou ceux qu'il a en sa possession. 5.2.4 Etape d'association Une fois que les étapes de réception et mémorisation de contenus multimédia (12) et 20 d'au moins un point de géolocalisation (11) ont été effectuées parallèlement ou successivement, le procédé met en oeuvre une étape d'association (13) à chaque contenu multimédia d'un point de géolocalisation. Cette étape permet à la fois d'isoler, parmi les contenus multimédia reçus, les contenus multimédia qui sont réellement associés à l'événement, et par là même de les classer 25 par ordre chronologique afin de générer un sous-ensemble ordonné de contenus multimédias relatifs à l'évènement. En effet, si par exemple les contenus multimédia sont automatiquement collectés à partir d'un support d'acquisition du dispositif d'enregistrement doté d'une grande capacité de stockage, il se peut que des contenus « hors événement » aient été reçus. 30 L'étape d'association permet donc d'éliminer automatiquement de nombreux contenus multimédia non pertinents du fait qu'ils sont situés en dehors des « bornes » d'horodatage des points de géolocalisation. Cette étape d'association est effectuée en comparant les informations complémentaires de type horodatage des contenus multimédia avec les horodatages des 35 points de géolocalisation.
Selon une variante de réalisation, les informations complémentaires de type horodatage sont par exemple stockées sur le contenu multimédia sous forme d'un sous titrage et l'invention utilise alors une technologie de reconnaissance de caractère, de type reconnaissance optique de caractère (ROC, en anglais OCR pour « optical character recognition »), pour les extraire puis les traiter. Selon une autre variante, les informations complémentaires de type horodatage sont par exemple stockées sur le contenu multimédia sous la forme d'un code tel qu'un HR code en deux dimensions (ou plus). Selon cette variation, l'invention met alors en oeuvre un logiciel permettant de traiter cet QR code par reconnaissance optique, et les informations relatives à ce code sont ensuite recherchées par exemple à l'adresse Internet correspondant à ce code. Cette variante présente l'avantage de permettre de conserver de très nombreuses informations au regard du simple code. D'autres variantes encore seraient possibles, telles que par exemple la mise en oeuvre d'une technologie de reconnaissance d'images par rapport à une base de données d'images, qui permettrait par exemple de déterminer la localisation géographique du paysage ou du monument présent sur une photo, en fonction d'une image similaire détectée dans la base de données géographique. Les différentes variantes présentées ci-dessus peuvent être mises en oeuvre selon une combinaison, en fonction de la provenance des contenus multimédia, et selon la façon dont les informations en particulier d'horodatage, on été conservées au sein des différents contenus multimédia. 5.2.5 Etape facultative d'identification d'une séquence Après l'étape d'association (13) précédemment décrite, le procédé selon l'invention met en oeuvre facultativement une étape d'identification (1300) d'au moins une séquence du document multimédia à générer (E1, E2, ..EN). Cette étape reste facultative du fait qu'il est également possible de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention afin d'obtenir une version brute d'un document multimédia. En d'autres termes, le procédé met en oeuvre sans intervention de l'utilisateur un découpage du document multimédia en séquences par exemple d'une vidéo « souvenir » , ces séquences correspondant selon un autre exemple à différents chapitres d'un album photo numérique. Si l'on reprend l'exemple du voyage, une séquence correspond à une étape ou une escale du voyage. En revanche, si l'on reprend l'exemple du festival musical, une séquence correspond à un concert du festival musical à illustrer.
La détermination de ces séquences, par exemple dans le cas d'une vidéo de voyage à produire, est déterminée automatiquement selon le procédé à partir de l'itinéraire précédemment construit (12). Pour identifier les séquences, différents paramètres peuvent être pris en compte, à savoir une proximité géographique d'au moins deux points de géolocalisation successifs et/ou un nombre de contenus multimédias associés à un même point de géolocalisation et/ou un élément d'au moins un contenu multimédia tel que par exemple le visage d'un artiste. Dans le cas de la proximité géographique, l'invention exploite la suite des points de géolocalisation acquis sur la période correspondant à l'évènement, afin de distinguer par exemple dans le cas d'un voyage, les phases de déplacements de celles des phases de visite qui correspondront aux étapes significatives, une fois les pauses de type "nuit", ... déduites. A cet effet, le procédé ré-exploite les intervalles entre chaque point de géolocalisation. Les successions de points de géolocalisation conservés sur une durée courte, et sur un périmètre réduit, traduiront notamment une séquence dudit voyage. Ce paramètre permet notamment d'identifier une escale du voyage pour laquelle on ne dispose pas ou peu de contenus multimédia associés. La taille du périmètre d'une séquence est une variable prédéfinie en fonction de chaque zone géographique. Une zone touristique, telle que le centre d'une ville très fréquentée, aura par exemple un périmètre restreint, par exemple un diamètre de 400 mètres, autour duquel plusieurs points d'intérêts d'une zone piétonnière pourraient être recensés, avec un temps de déplacement lent entre ces points qui constitueront s'ils sont repérés dans l'itinéraire autant de sous-séquences. Le périmètre serait défini différemment pour une zone géographique consistant en une série de points d'intérêt, par exemple des points de vue, le long d'une route touristique. Auquel cas, plusieurs étapes pourraient être distinguées le long de cette route, avec un délai entre chaque séquence plus court (déplacement en voiture) que pour la zone piétonnière. Selon une variante, la prise en compte du nombre de différents contenus multimédia, associés à un même point de géolocalisation, fournis par les participants à l'évènement, permet d'identifier, confirmer (si ce paramètre est pris en combinaison avec le paramètre de proximité géographique de deux points de géolocalisation) et ou affiner ces séquences, et ce quelle que soit la qualité des contenus multimédia fournis par les participants. Cette prise en compte d'un paramètre lié au nombre de contenus multimédia peut être affinée par les informations de type horodatage (dans le cas d'une acquisition au cours de la nuit, ...), ou encore une information représentative de la météo à l'instant d'acquisition du contenu multimédia, un nombre plus faible de contenus multimédia relatifs à la séquence pouvant par exemple être considéré comme significatif dans des conditions de météo médiocre, au regard d'une séquence caractérisée par le beau temps. Lors de cette étape d'identification de séquences (1300) chaque contenu multimédia précédemment associé est réparti sur les différentes séquences correspondant par exemple à différentes séquences de la future vidéo de voyage ou à différents chapitres d'un album photo numérique, en mettant en corrélation l'horodatage de ces contenus multimédia et ceux des points de géolocalisation délimitant chaque séquence. Ainsi à l'issue de l'étape d'identification d'une séquence, le procédé dispose d'une liste de contenus multimédia chacun associés à une séquence. Chaque contenu multimédia est en outre classé chronologiquement, et rattaché par ailleurs à une séquence en fonction de son horodatage ou de la zone géographique auquel il appartient, du fait de son association préalable à un point de géolocalisation. Cependant, il se peut que selon ce classement préliminaire, des contenus multimédia ne présentent pas une bonne qualité, ou encore que l'ensemble des contenus multimédias ainsi ordonnés dépasse une taille prédéfinie (par l'utilisateur ou par défaut) du document multimédia à construire. Pour une séquence donnée, il se peut également qu'il soit détecté une insuffisance de contenus multimédia pour différentes raisons telle qu'une batterie déchargée du dispositif d'enregistrement (l'utilisateur n'a donc pas pu prendre de photos pendant cette séquence), ou encore une interdiction d'acquisition par exemple dans certains musées (photos interdites), ou de mauvaises conditions d'acquisition (nuit, météo...). 5.2.6 Etape facultative de sélection Il est donc nécessaire de sélectionner (1310) pour chaque séquence les meilleurs contenus multimédia. Cette étape de sélection est mise en oeuvre de manière facultative pour améliorer le « rendu » du document multimédia à générer. Toutefois, cette étape reste facultative du fait qu'il est également possible de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention afin d'obtenir une version brute d'un document multimédia. Pour ce faire, l'invention met en oeuvre une analyse des contenus multimédia associés à chaque séquence pour d'une part retenir les contenus multimédia les plus pertinents pour la production du document multimédia « souvenir », A cet effet, l'étape de sélection (1310) représentée plus en détails en relation avec la figure 2 met en oeuvre au moins cinq sous-étapes à l'issue desquelles on extrait une partie des contenus multimédia associés à une séquence E1 (ou de manière identique E2, ... EN) de sorte à former une séquence sélective (Es1, E52, ..EsN).
Selon une première sous-étape (non représentée) de l'étape de sélection (1310), les contenus multimédia ne disposant pas de la qualité requise (par défaut ou par l'utilisateur) pour la production d'un document multimédia seront éliminés. En effet, bien que les contenus multimédia associés à chaque séquence correspondent à ceux attendus pour la réalisation du document multimédia, par exemple une vidéo de voyage, ils ne sont pas forcément pertinents pour la réalisation de ce document multimédia DM, et ce pour de multiples raisons. Ce peut par exemple être le cas si la qualité ou la résolution des contenus multimédia ne correspond pas à l'usage qu'on souhaite en faire dans le document multimédia final DM.
Par exemple, si on souhaite à l'aide du procédé selon l'invention produire une vidéo de voyage en haute définition, par exemple en 1024*768 pixels, et qu'une des photos a une résolution de 400 * 300 pixels, le procédé selon l'invention supprime cette photo de définition insuffisante. De ce fait, dans la première sous-étape de l'étape de sélection (1310) du procédé selon l'invention, une comparaison de la résolution figurant dans les métadonnées de chaque contenu multimédia avec la résolution attendue est effectuée, et élimine ce contenu multimédia si sa résolution est inférieure à une certaine limite de la résolution attendue, cette limite étant prédéfinie par défaut ou par l'utilisateur lors de l'étape de saisie 110 précédemment décrite.
Cette limite correspond par exemple à un seuil prédéterminé entre la résolution du document multimédia final attendue, et celles des contenus multimédia. Ce seuil prédéterminé peut être le cas échéant modifié, puisque des effets en particulier visuels peuvent atténuer en partie les différences (par exemple, rajouter un cadre à une photo, permettra d'optimiser l'effet visuel tout en ajoutant à la résolution de l'image l'épaisseur dudit cadre). Il s'agit des limites au-delà desquelles des corrections automatiques appliquées classiquement sont inefficaces. Outre la résolution des contenus multimédia retenus, leur qualité intrinsèque peut également être discriminante pour la suite du procédé. Ce peut être le cas si l'outil d'analyse et de sélection selon l'invention détecte des paramètres de qualité discriminants, tels qu'une sur ou sous exposition, trop prononcés pour être corrigés lors de la génération du document multimédia selon l'invention, ou encore un contrejour trop prononcé pour être corrigé automatiquement lors de l'étape de génération (14) du document multimédia DM. D'autres techniques (dont la liste ci-dessous est non exhaustive) peuvent être mises en oeuvre afin d'éliminer les contenus ne disposant pas de la qualité requise, par exemple : une technique permettant d'éliminer de manière automatique les contenus multimédias, par exemple photos et/ou vidéos, dont le focus n'est pas correct (c'est-à-dire les photos et/ou vidéos floues), une technique permettant d'éliminer de manière automatique les photos et/ou les vidéos contenant trop de bruit (bruit de chrominance et/ou bruit de luminance).
Des paramètres définis lors de l'étape de saisie 110 précédemment décrite peuvent permettre à l'utilisateur de préciser sa tolérance vis-à-vis de ces différents problèmes de qualités des contenus. Ainsi, par exemple, N niveaux de tolérance au bruit pourront être proposés à l'utilisateur : le niveau 1 correspondant à une tolérance minimale (tous les contenus identifiés comme contenant du bruit, même très peu, seront alors éliminés), le niveau N correspondant à une tolérance maximale (aucun contenu ne sera éliminé, quelle que soit la quantité de bruit contenu). Selon une variante de réalisation, des niveaux de tolérance distincts sont appliqués, soit automatiquement par défaut, soit en fonction d'un choix de l'utilisateur, selon le type de contenu en question (contenu familial, paysage, etc.). On tolère par exemple une photo de moins bonne qualité si un participant au voyage y figure, mais on est plus exigeant sur les photos de paysage. Pour ce faire, l'étape de sélection selon l'invention met notamment en oeuvre une sous-étape (21) de distinction entre au moins deux catégories de contenus multimédias, en fonction d'une recherche de la présence d'au moins un visage sur les contenus.
En effet, plus de tolérance sera en général accordée aux contenus relatifs aux membres participants à l'évènement (une photos de famille pourra être acceptée même si elle est de piètre qualité) contrairement aux contenus de type paysages par exemple, qui pourront toujours être remplacés aisément par d'autres contenus de plus haute qualité en puisant dans les bases de données ad hoc.
Lors de la sous-étape de distinction entre au moins deux catégories de contenus multimédias une technique de reconnaissance faciale est notamment mise en oeuvre. Alors que, selon l'art antérieur, une telle technique est généralement mise en oeuvre pour cadrer des contenus multimédia de type photo sur le ou les visages reconnus, le procédé selon l'invention utilise cette technique des cadrages dits « toujours utiles », afin de distinguer les contenus de type paysage des autres contenus multimédia. Outre cette classification, la reconnaissance faciale, dans ses versions les plus évoluées, peut permettre de reconnaître les visages des participants, par exemple si cette information est fournie en paramètre (photo récente de chaque participant par exemple), et conserver l'information correspondante, en cas de reconnaissance effective.
Selon une variante du procédé selon l'invention, des informations complémentaires peuvent être ajoutées aux contenus multimédia non centrés sur des personnages, afin d'être utilisées pour la suite du procédé, comme décrit ci-après. Il peut s'agir par exemple de la luminosité d'une photo, ou de la notification d'un temps nuageux, ...
En outre, l'étape de sélection selon l'invention met également en oeuvre une sous- étape (22) de recherche de contenus multimédia présentant un niveau de similarité prédéterminé, et sélection d'au moins un des contenus similaires en fonction d'un niveau de qualité et/ou d'un format de données. Cette sous-étape permet notamment de reconnaître les contenus multimédia similaires, afin d'éliminer les doublons éventuels. En effet, en regroupant les contenus multimédia issus de différents dispositifs d'enregistrement, par exemple des appareils photos numériques des participants à l'évènement, il est possible et fréquent d'obtenir au final de nombreuses photos du même lieu prises avec d'infimes variations, et parfois avec des qualités identiques.
Il n'y aurait évidemment que très peu d'intérêt de produire un document multimédia « souvenir » au sein duquel se succèderaient plusieurs prises de vues identiques. Le « dé-doublonnage » proposé selon l'invention est notamment basé d'une part sur un composant logiciel de comparaisons de photos, en fonction de la géolocalisation des contenus multimédia photos analysés obtenue lors de l'étape d'association précédemment décrite. Par exemple, dans le cas de contenus multimédia de type « paysage », un nombre maximum de contenus multimédia similaires très faible sera autorisé (par exemple 1 ou 2), et le degré de similitude entre les contenus multimédia analysés nécessaires pour un dédoublonnage pourra être faible (si deux contenus multimédia se ressemblent un peu sur une position géographique donnée, un des deux pourra être éliminé). A l'inverse, pour des contenus multimédia centrés sur des personnages (tels que détectés précédemment au cours de la sous étape de distinction (22)), le niveau des limites ci-dessus sera relevé. Par exemple, trois ou quatre contenus multimédia de personnages pourront être acceptés dans une même séquence, et le degré de similitude pourra être plus faible (par exemple une seule personne différente dans un groupe de personnes suffira pour que le contenu multimédia soit accepté). Selon un mode de réalisation du procédé selon l'invention, le choix des contenus multimédia en doublon à supprimer sera établi en premier lieu selon la qualité de ces contenus multimédia en tenant compte d'une série de paramètres prédéfinis (par défaut ou par l'utilisateur) : le procédé conserve les contenus multimédia de meilleure qualité du point de vue définition, exposition, contraste, ... et en second lieu selon le type de contenus multimédia : par exemple une photo de type panorama sera conservée de préférence à une photo en 4/3 similaire, la photo en diaporama permettant de réaliser des effets de type panoramiques.
Selon une variante, le choix des doublons à supprimer est fait de façon aléatoire. Selon une autre variante, le choix est donné à l'utilisateur pour sélectionner les doublons à supprimer, ou pour valider ou non les suppressions des contenus multimédia en doublon. D'autres usages et améliorations peuvent également être proposés automatiquement.
En particulier, l'étape de sélection selon l'invention met également en oeuvre une sous-étape (23) de recherche d'au moins un contenu multimédia de substitution dans au moins une base de donnée, de façon à remplacer un contenu multimédia défectueux associé à une séquence. Cette sous-étape (23) met par exemple en oeuvre des détections de contrejour et propose en conséquence un remplacement par des contenus multimédia similaires dépourvus de ce défaut, mais pris à un instant de la journée compatible avec la prise de vue, en s'appuyant pour cela sur la comparaison des horodatages des contenus multimédia disponibles d'une part au sein de l'ensemble des contenus multimédia, d'autre part sur des bases de données tierces de contenus multimédia comparables, accessibles. Ce type d'analyse automatique, suivi par une proposition de substitution, peut être proposé manuellement à l'utilisateur, après une analyse automatisée, s'appuyant d'une part sur l'analyse des contenus multimédia eux-mêmes, sur la comparaison avec des contenus multimédia similaires, et sur l'analyse des heures de prise de vue (si à 18 heures une prise de vue est en contre jour, le procédé peut raisonnablement conclure qu'à 10 heures, l'exposition était parfaite). On peut aussi substituer à une photo prise par mauvais temps une photo du même paysage prise par beau temps disponible dans une base de données. Cette sous-étape de recherche et substitution peut être appliquée indépendamment ou en combinaison avec les sous-étapes décrites précédemment. A la fin de cette sous-étape (23), le niveau de qualité des contenus multimédia disponibles est augmenté grâce aux substitutions.
Selon une variante non automatique du procédé selon l'invention, l'utilisateur valide manuellement tout ou partie des substitutions envisagées par le procédé. 5.2.7 Etape de génération Le procédé selon l'invention procède alors à la génération (14) du document multimédia souvenir à partir des contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés..
Cette étape de génération (14) est plus précisément décrite par la figure 3 et comprend notamment des sous-étapes d'enrichissement par insertion (31) de nouveaux contenus multimédias distincts des contenus multimédias reçus des dispositifs d'enregistrement des participants et d'équilibrage temporel (32) du document multimédia en cours de finition. Le mode de réalisation décrit ci-après détaille certains aspects mis en oeuvre lorsque les étapes facultatives d'identification et de sélection ont été préalablement mises en oeuvre. Ainsi, lors de la sous-étape d'enrichissement (31), un certain nombre de contenus multimédia complémentaires sont rajoutés à la liste des contenus multimédia déjà disponibles et reçus des différents dispositifs d'enregistrement, et ce, afin d'améliorer le rendu du document multimédia final à produire. Selon un premier axe d'enrichissement du document multimédia à produire, par exemple une vidéo de voyage, des fichiers sons, tels que des bruitages contextuels, peuvent être proposés à partir de bases de données tierces, pour agrémenter le futur document multimédia final. Par exemple, le procédé selon l'invention propose automatiquement un bruitage de type vent ou vagues si le voyage est localisé près d'une côte, ou encore un bruitage musical de type "musique tropicale" peut être proposé pour un voyage dans une île tropicale, ... En variante, les fichiers sons peuvent être choisis par l'utilisateur lui-même, sous condition éventuelle qu'il en ait acquis les droits, ou qu'il les acquière via le procédé selon l'invention. Selon un premier axe d'enrichissement du document multimédia à produire, des transitions sont rajoutées entre chacune des futures séquences relatant les différentes séquences de l'évènement, par exemple les différentes étapes du voyage.
Dans le cas d'une vidéo de voyage, des informations complémentaires permettront par exemple de mettre en oeuvre des transitions focalisées sur l'itinéraire du voyage. Pour ce faire, selon une variante de réalisation, une image générée à partir d'une carte, telle que par exemple une image de Google Maps® ou de l'IGN®, sera rajoutée entre deux séquences. Cet ajout peut être en outre par exemple couplé à une fonctionnalité de représentation permettant de zoomer sur un point central de l'image correspondant au positionnement géographique précis. Le niveau de zoom de l'image cartographique généré est par exemple calculé pour permettre un zoom efficace tout en donnant au futur "spectateur" du document multimédia final une visualisation claire de la position.
En variante, plutôt qu'une image à partir de laquelle il serait possible de zoomer, certains logiciels du marché, tels que Google Maps ® par exemple, proposent de générer non pas une image, mais une séquence vidéo correspondant à ce zoom, ladite séquence vidéo étant générée à partir d'un enchaînement d'images correspondant chacune à des niveaux de zooms successifs. Selon une autre variante de visualisation cartographique de l'itinéraire emprunté, une image générée sur un logiciel de cartographie, par exemple celui de l'IGN, est utilisé pour créer une image contenant deux points de géolocalisation associés à deux séquences, à savoir la séquence de départ et la séquence de fin. Dans ce cas, une animation est générée permettant de visualiser le déplacement d'un point à un autre. Selon une variante sophistiquée de cette visualisation de déplacement, le déplacement est représenté par un avancement progressif, en suivant les points de géolocalisation successifs recueillis (la route suivie par exemple). Selon un autre mode plus simplifié, le déplacement est représenté par un avancement progressif en ligne droite. Ce second mode de visualisation de déplacement sera préféré si le premier mode de visualisation n'est pas disponible, mais également pour représenter des déplacements sur une grande distance, tel qu'un déplacement par avion par exemple. Ces variantes de visualisation cartographiques peuvent être mises en oeuvre dans le cadre de la réalisation automatisée d'un seul document multimédia final. Par exemple, la variante de visualisation basée sur une image ou séquence zoomée sera privilégiée pour introduire une séquence de début (on zoome vers le lieu de départ du voyage par exemple) puis on utilisera la visualisation de déplacements de point à point s'ils sont séparés d'une distance limitée.
Dans le cas inverse, la visualisation de déplacements de point à point peut être suivie de la variante de visualisation basée sur une image ou séquence zoomée. En outre, des informations complémentaires peuvent être ajoutées, par exemple en superposition sur les images, pour par exemple assurer une meilleure visualisation desdites séquences. Ces informations complémentaires peuvent le cas échéant être complétées par une vocalisation par exemple de l'itinéraire de voyage, éventuellement complétée par la date du déplacement, telle que par exemple : « le 16 mai, déplacement de Paris à Orléans ». Afin de ne pas être rébarbatives, de telles annonces vocales seront toutefois limitées par le procédé, pour éviter en particulier les redites. Les contenus multimédias complémentaires permettant d'illustrer l'évènement, par exemple des photos complémentaires illustrant les différents lieux visités au cours d'un voyage, peuvent être rajoutés, sauf si l'utilisateur a expressément refusé ce type "d'ajout". Cette insertion a beaucoup d'intérêt lorsque une escale est dépourvue de contenus multimédia associés : ainsi, si l'utilisateur n'a pas pu prendre de photos ou de vidéos lors d'une étape de son voyage (exemple : appareil photo ou caméscope en panne), il peut néanmoins illustrer cette étape dans son album souvenir, grâce à l'ajout de photos complémentaires issues de bases de données. Le nombre et le type de contenus multimédia à ajouter dépendent du type d'évènement que l'on souhaite traiter à l'aide du procédé, de l'ergonomie finale du document multimédia souhaité, mais aussi de certaines caractéristiques de l'évènement.
Dans le cas d'un document multimédia à construire de type vidéo de voyage, le procédé selon l'invention proposera en priorité des contenus multimédia de type paysage (et non des contenus multimédia centrés sur des personnages) pour illustrer la séquence considérée. Il peut s'agir par exemple de contenus multimédia complémentaires, tels que des photos ou vidéos, illustrant une visite par exemple d'un site historique ou d'un musée sachant que la prise de photos est fréquemment interdite dans de tels lieux. Dans ce cas, le procédé selon l'invention peut proposer l'accès à une base de données adaptée, par exemple photographique, avec éventuellement différentes formules tarifaires en fonction du nombre de photos, pour illustrer la visite du lieu.
D'autres contenus multimédia complémentaires peuvent avantageusement être proposés, comme par exemple la proposition d'ajout, avec validation manuelle, de contenus multimédia par exemple photographiques pour des séquences pour lesquelles ces contenus multimédia manquaient, et ce pour différentes raisons (par exemple il pleuvait à cette étape). En outre, lors de l'étape de génération du document multimédia, une sous-étape (32) d'équilibrage temporel idéal est également mise en oeuvre afin de régler et d'affiner la durée de chaque séquence. On décrit ci-après ce que l'on entend par équilibrage temporel selon l'invention en se référant à différents exemples. Par exemple, une vidéo de voyage sera considérée comme équilibrée temporellement si chacune des séquences du voyage est d'une part traitée, et d'autre part dispose d'une séquence dont la durée est similaire, à 30% près environ, de celle des autres séquences relatant chacune une séquence. Il s'agit de mettre en oeuvre ici automatiquement un équilibrage temporel classique.
Très fréquemment toutefois, les vidéos sont séquencées via un équilibrage avec focus, c'est-à-dire avec certains sujets plus détaillés que les autres, à savoir ceux ayant le plus retenu l'attention des participants à l'évènement. L'implémentation des traitements via le procédé selon l'invention varie en fonction du type d'équilibrage défini par défaut ou par l'utilisateur, puisque les séquences à traiter selon un focus doivent logiquement être désignées par l'utilisateur du procédé notamment lors de l'étape de saisie 110 précédemment mentionnée, tandis qu'une automatisation complète est potentiellement possible pour un équilibrage temporel classique. Dans la pratique, l'équilibrage temporel recherché est appliqué lors de l'étape finale de génération du document multimédia afin d'affiner et régler la durée de chaque séquence de ce document multimédia correspondant à une séquence. En effet, sans cette sous-étape d'équilibrage temporel, on obtiendrait fréquemment des séquences disposant de trop de contenus multimédia d'illustration et d'autres pas assez. Le nombre de contenus multimédia nécessaires pour un équilibrage des différentes séquences dépend en effet de la nature de ces contenus multimédia ainsi que du futur document multimédia à produire. Il est par exemple possible de figer une durée par défaut de chaque document multimédia à produire, par exemple de 5 secondes, de 10 secondes pour le traitement d'une photo panoramique (le temps nécessaire à la visualisation du panoramique de droite à gauche par exemple), et enfin le temps de la vidéo pour un contenu multimédia de type vidéo. Ces différentes durées peuvent être modulées selon le type de document multimédia à réaliser. En variante, ces durées peuvent être modulées en fonction des contenus multimédia de type photo selon les éléments qu'ils contiennent. Par exemple, une photo de personnage aura une durée dans le futur document multimédia plus longue qu'une photo de type paysage ayant les mêmes caractéristiques. En résumé, l'équilibrage temporel est un équilibrage des séquences en terme de durée prévue, et non pas en terme de contenus multimédia disponibles, ce qui explique que la nature des contenus multimédia est importante, ainsi que leur durée. De ce fait, la sous-étape (32) d'équilibrage temporel évalue d'une part une durée maximale du futur document multimédia à produire en fonction : du nombre de contenus multimédia disponibles à l'issu de l'étape de sélection et le cas échéant de la sous-étape d'enrichissement, de la durée moyenne d'affichage de chaque contenu multimédia dans le futur document multimédia, ainsi que la répartition des durées par séquence vidéo correspondant à une séquence dans le cas d'une vidéo souvenir.
La sous-étape (32) d'équilibrage temporel évalue d'autre part une durée optimale du futur document multimédia en fonction d'un équilibrage temporel défini par défaut ou souhaité par l'utilisateur, en se basant soit sur la durée de la séquence la plus longue établie ci-dessus, soit sur un lissage basé sur la durée globale évaluée du document multimédia final, le tout à 30 % près par exemple. La mise en oeuvre de cette sous-étape (32) peut être automatique, ou en variante l'utilisateur peut fixer les durées acceptables ou acceptées pour chaque séquence correspondant à une séquence du futur document multimédia. Selon une variante, les contenus multimédia peuvent être inexistants pour une séquence imposée par l'utilisateur, si par exemple aucun participant ne disposait d'appareil photo numérique, ou encore si les conditions climatiques ne le permettaient pas, ou encore si la prise de contenus multimédia (photos, ...) était interdite (cas de certains musées, ou lieux historiques, ...), ce qui n'empêchera pas les participants de souhaiter disposer d'un document multimédia souvenir incluant ces séquences, et auquel cas l'équilibrage temporel sera indispensable. Afin d'assurer l'équilibrage temporel souhaité du futur document multimédia, outre la suppression manuelle ou automatique de contenus multimédia supplémentaires sur les étapes disposant de trop de contenus multimédia, le procédé selon l'invention prévoit l'enrichissement discuté précédemment.
L'équilibrage temporel peut être effectué avant ou après enrichissement. Si l'équilibrage est effectué avant enrichissement, l'enrichissement est un moyen utilisé pour équilibrer temporellement. A l'inverse, un enrichissement par défaut au moyen de représentations cartographiques et de chansons par exemple peut être avantageux lorsque l'utilisateur souhaite de manière récurrente qu'une insertion automatique de nouveaux contenus multimédia au regard des contenus multimédia déjà reçus soit effectuée. Enfin, une étape de mise en forme (non représentée) puis de génération du document multimédia est effectuée indépendamment des étapes facultatives d'identification ou de sélection.
Cette étape de mise en forme comprend une première sous étape de correction automatique des contenus multimédias disponibles à l'issue de l'étape de sélection et le cas échéant de l'étape d'enrichissement. Ces corrections automatiques s'il y a lieu correspondent par exemple à des corrections automatiques de photos surexposées ou sous exposées, des mises à l'endroit de photos mal orientées (ciel sur la droite, ..).
L'étape de mise en forme comprend en outre une seconde étape d'application d'effets aux contenus multimédia du document multimédia que l'on va générer. Par exemple, dans le cas d'un document multimédia correspondant à une vidéo souvenir d'un voyage, à partir d'un scénario type prédéfini, la sous étape de mise en forme applique des effets sur des photos ou encore des effets d'enchaînements ... Dans le cas où le document multimédia final généré serait par exemple un diaporama évolué, des informations complémentaires, telles celles mentionnées lors de l'étape de réception et de mémorisation des points de géolocalisation peuvent être rajoutées sous forme de lien hypertexte actif sur une portion du document multimédia résultant (par exemple une diapositive ou une partie de séquence). Dans le cas où le document multimédia correspond à un site Internet couplant une vidéo produite par le procédé et les informations additionnelles précitées, ces informations pourraient, au moins partiellement être rajoutées au niveau du site Internet, en citant leur source, et sous réserve d'autorisation de reproduction de chaque source. 5.3 Structure d'un dispositif de génération selon l'invention et architecture d'un système dans lequel le procédé selon l'invention est mis en oeuvre On présente finalement, en relation avec la figure 4, la structure simplifiée d'une dispositif de génération mettant en oeuvre un procédé de génération d'un document multimédia tel que décrit précédemment.
Une plateforme de service telle qu'illustrée en figure 4 comprend une mémoire 41 comprenant une mémoire tampon, une unité de traitement 42, équipée par exemple d'un microprocesseur mP, et pilotée par le programme d'ordinateur 43, mettant en oeuvre le procédé de codage selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 43 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 42. L'unité de traitement 42 reçoit une série de points de géolocalisation et des contenus multimédia horodatés. Le microprocesseur de l'unité de traitement 42 met en oeuvre les étapes du procédé décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 43, pour construire un document multimédia.
Pour cela, le dispositif de génération comprend, outre la mémoire tampon 41, des moyens de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors dudit événement, des moyens de réception et de mémorisation de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement, des moyens d'association desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia, des moyens de génération dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés. Ces moyens sont pilotés par le microprocesseur de l'unité de traitement 42.
La figure 5 illustre un exemple d'architecture d'un système dans lequel le procédé selon l'invention est mis en oeuvre. Un tel système est mis en oeuvre dans un réseau de communication et comprend au moins un premier terminal Tg, dit terminal de géolocalisation dont la position géolocalisée, correspondant à celle de l'utilisateur, est mémorisée au cours de l'événement objet du document multimédia que l'utilisateur souhaite construire, au moins une plateforme de service (S) telle que décrite en relation avec la figure 4 et au moins un dispositif d'enregistrement (A1), apte à acquérir tout au long de l'événement des contenus multimédia utilisés lors de la génération du document multimédia pour illustrer l'évènement. Sur la figure 5, on représente par exemple une multitude de dispositifs d'enregistrement (A1 à AN) correspondant par exemple aux dispositifs d'enregistrement de chaque contributeur au document multimédia.
Claims (12)
- REVENDICATIONS1. Procédé de génération d'un document multimédia relatif à un événement à partir de contenus multimédia obtenus par au moins un dispositif d'enregistrement, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : mémorisation (11) d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors dudit évènement ; réception et mémorisation (12) de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement ; association (13) desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia ; génération (14) dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés.
- 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - une étape d'identification (1300) d'au moins une séquence dudit document multimédia en fonction d'une proximité géographique d'au moins deux points de géolocalisation et/ou d'un nombre de contenus multimédia associés à un point de géolocalisation et/ou d'un élément d'au moins un contenu multimédia ; une étape de sélection (1310), pour chacune desdites séquences, d'au moins un contenu multimédia.
- 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, préalablement à ladite étape de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté, il comprend une étape d'autorisation (110), par l'utilisateur, de ladite mémorisation dudit au moins un point de géolocalisation.
- 4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit au moins un point de localisation horodaté est mémorisé à intervalles réguliers au cours dudit évènement.
- 5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un point de géolocalisation est enregistré après détection d'un déplacement significatif dudit terminal de géolocalisation.
- 6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit procédé comprend en outre une étape de saisie (120) par l'utilisateur d'au moins un paramètre de configuration dudit document multimédia.
- 7. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite étape de sélection (1310) met en oeuvre au moins une des sous-étapes suivantes, pour au moins un contenu multimédia associé à une séquence :distinction (21) entre au moins deux catégories de contenus multimédia, en fonction d'une recherche de la présence d'au moins un visage sur lesdits contenus multimédia; recherche (22) de contenus multimédia présentant un niveau de similarité prédéterminé avec ledit au moins un contenu multimédia associé à ladite séquence, et sélection d'au moins un des contenus multimédia similaires, en fonction d'un niveau de qualité et/ou d'un format de données ; recherche (23) d'au moins un contenu multimédia de substitution dans au moins une base de données, de façon à remplacer ledit au moins un contenu multimédia associé à ladite séquence.
- 8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape de génération (17) détermine (32) une durée approximative pour chacune desdites séquences, de façon à définir un équilibrage temporel dudit document multimédia.
- 9. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape de génération comprend (31) en outre une étape d'insertion d'au moins un contenu multimédia complémentaire distinct des contenus multimédia obtenus dudit au moins dispositif d'enregistrement.
- 10. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il associe à au moins certains desdits contenus multimédia au moins une information de contexte.
- 11. Dispositif de génération d'un document multimédia relatif à un événement à partir de contenus multimédia obtenus par au moins un dispositif d'enregistrement, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de mémorisation d'au moins un point de géolocalisation horodaté acquis par au moins un terminal de géolocalisation présent lors dudit évènement ; - des moyens de réception et de mémorisation de contenus multimédia horodatés transmis par ledit au moins un dispositif d'enregistrement ; des moyens d'association desdits contenus multimédia horodatés audit au moins un point de géolocalisation, en fonction de données d'horodatage d'au moins certains desdits contenus multimédia ; - des moyens de génération dudit document multimédia à partir desdits contenus multimédia classés en fonction desdits points de géolocalisation auxquels ils sont associés.
- 12. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon la revendication 1 lorsque ce programme est exécuté par un processeur.35
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