FR2991481A1

FR2991481A1 - Verrouillage dispositif sans contact

Info

Publication number: FR2991481A1
Application number: FR1255041A
Authority: FR
Inventors: Yvonic Droux
Original assignee: Morpho SA
Current assignee: Idemia Identity and Security France SAS
Priority date: 2012-05-31
Filing date: 2012-05-31
Publication date: 2013-12-06
Anticipated expiration: 2032-05-31
Also published as: FR2991481B1

Abstract

La description se rapporte notamment à un dispositif électronique (SCARD) comprenant une puce électronique (CHIP), une première antenne interne (ANT1), une deuxième antenne interne (ANT2) et une antenne externe (EXT_ANT). La première antenne interne (ANT1) est connectée à la puce électronique (CHIP). La deuxième antenne interne (ANT2) est connectée à l'antenne externe (EXT_ANT). Le dispositif électronique (SCARD) est agencé pour que les antennes internes (ANT1, ANT2) soient mobiles l'une par rapport à l'autre. Les antennes internes (ANT1, ANT2) constituent, lorsqu'elles ont une première position relative, une interface entre la puce électronique (CHIP) et l'antenne externe (EXT_ANT). Les antennes internes (ANT1, ANT2) empêchent, lorsqu'elles ont une deuxième position relative, la puce électronique (CHIP) de communiquer via l'antenne externe (EXT_ANT). La description concerne également un procédé de protection d'un tel dispositif électronique (SCARD).

Description

VERROUILLAGE DISPOSITIF SANS CONTACT L'invention concerne le verrouillage de dispositifs sans contact tels que des cartes à puce.

Une carte à puce apte à fonctionner en mode sans contact ne permet généralement pas de fermer l'interface de communication sans contact lorsque la carte n'est pas utilisée. Ceci présente un risque. En effet, alors qu'elle se trouve par exemple dans le sac de son titulaire, la carte pourrait être sollicitée à l'insu de son titulaire (par exemple dans les transports en commun ou dans tout lieu public où un attaquant potentiel pourrait s'approcher suffisamment de la victime sans éveiller sa méfiance). Ceci est particulièrement gênant pour une carte de paiement, d'autant plus que les cartes de paiement sans contact autorisent souvent les transactions inférieures à un certain montant (par exemple quinze euros) sans autorisation particulière (et notamment sans présentation de code PIN). Mais ceci est également gênant pour tout dispositif électronique sans contact (seuls les utilisateurs habilités étant censés pouvoir les utiliser). Afin de remédier à ce problème, il a été proposé d'utiliser des pochettes doublées avec du métal, supprimant l'accès à la carte par des champs électromagnétiques extérieurs. Mais ceci impose l'utilisation de ces pochettes, qu'il convient de distribuer aux utilisateurs (ce qui occasionne des problèmes de coût et de logistique). Ces pochettes imposent de surcroît de sortir la carte de la pochette pour pouvoir l'utiliser (ce qui peut poser un problème de confort d'utilisation).

II a également été proposé de munir les cartes à puce d'un interrupteur permettant d'activer ou de désactiver l'antenne. Cependant, ceci pose des problèmes industriels (intégrer un interrupteur dans un corps de carte à puce s'avère complexe et peu robuste). Le fonctionnement des interrupteurs ainsi intégrés au corps de carte a tendance à se dégrader rapidement.

L'invention vient améliorer la situation.

Un aspect de l'invention concerne un dispositif électronique comprenant une puce électronique, une première antenne interne, une deuxième antenne interne et une antenne externe, la première antenne interne étant connectée à la puce électronique, la deuxième antenne interne étant connectée à l'antenne externe, le dispositif électronique étant caractérisé en ce que les antennes internes sont mobiles l'une par rapport à l'autre, les antennes internes constituant, lorsqu'elles ont une première position relative, une interface entre la puce électronique et l'antenne externe, les antennes internes empêchant, lorsqu'elles ont une deuxième position relative, la puce électronique de communiquer via l'antenne externe. Ce dispositif électronique est avantageux notamment en ce qu'il permet à son utilisateur de verrouiller ou déverrouiller l'accès de l'antenne externe à la puce électronique (et donc l'accès à la puce électronique par des entités extérieures) en modifiant la position relative des deux antennes internes. L'utilisateur peut notamment ne déverrouiller l'accès à la puce électronique via l'antenne externe que lorsqu'il souhaite que la puce électronique effectue une transaction via l'antenne externe, et verrouiller à nouveau cet accès juste après la fin de la transaction.

Un autre aspect de l'invention concerne un procédé de protection d'un dispositif électronique selon un aspect de l'invention, comprenant: /a/ la sélection de la première position relative afin d'autoriser les communications avec la puce électronique via l'antenne externe, /b/ la sélection de la deuxième position relative afin d'interdire les communications avec la puce électronique via l'antenne externe. Un utilisateur légitime du dispositif électronique peut ainsi ne déverrouiller l'accès à la puce électronique via l'antenne externe que lorsqu'il souhaite que la puce électronique effectue une transaction via l'antenne externe, et verrouiller à nouveau cet accès juste après la fin de la transaction, évitant de la sorte les accès non autorisés à la puce électronique.

D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description de quelques uns de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : - la figure 1 illustre un dispositif selon un aspect de l'invention, dans une configuration déverrouillée - la figure 2 illustre un dispositif selon un aspect de l'invention, dans une configuration verrouillée La figure 1 illustre une carte à puce SCARD comprenant une puce électronique CHIP en état de communiquer via une antenne externe EXT_ANT (de type antenne ISO) avec l'extérieur (par exemple un lecteur). Une vue éclatée de la carte SCARD est représentée en haut de la figure 1. On y voit des ergots de positionnement ERG servant à verrouiller la position de la première petite antenne ANT1 associée à la puce électronique CHIP vis-à-vis de la deuxième petite antenne ANT2 associée à l'antenne externe EXT_ANT. Le disque supportant la première petite antenne ANT1 associée à la puce électronique CHIP est orienté de telle sorte que les première et deuxième petites antennes ANT1 et ANT2 sont exactement superposées, ce qui permet d'établir la connexion de la puce électronique CHIP avec l'antenne externe EXT_ANT. La figure 2 illustre la même carte à puce, mais dans laquelle le disque supportant la première petite antenne ANT1 associée à la puce électronique CHIP est orienté de telle sorte que les première et deuxième petites antennes ANT1 et ANT2 soient aussi éloignées que possible l'une de l'autre, et ne se chevauchent pas, même partiellement. Ceci empêche la connexion de la puce électronique CHIP avec l'antenne externe EXT_ANT.

Selon un mode de réalisation, un dispositif électronique SCARD (par exemple une carte à puce) comprend une puce électronique CHIP (par exemple un microcontrôleur comprenant d'un microprocesseur, une mémoire vive RAM, une mémoire morte ROM, une mémoire réinscriptible EEPROM, et un dispositif d'entrées/sorties 10), une première antenne interne ANT1, une deuxième antenne interne ANT2 et une antenne externe EXT_ANT. Les antennes qualifiées d'internes sont des antennes utilisées pour des communications internes au dispositif électronique, alors que l'antenne externe est utilisée pour établir une communication entre le dispositif électronique et une entité externe au dispositif (telle qu'un lecteur de carte, un contrôleur d'accès à un bâtiment, un autre dispositif électronique, etc.). Une carte à puce est un exemple possible de dispositif électronique pour lequel l'invention est particulièrement avantageuse, compte tenu de ses nombreuses applications dans le domaine de la sécurisation de transactions sans contact (carte bancaire authentifiant le porteur lors d'une transaction financière NFC, carte de résident, carte d'accès à des bâtiments telle qu'un badge d'entreprise pouvant également servir au paiement d'une cantine, etc.).

Cependant l'invention s'applique à tout autre dispositif électronique, tel qu'un passeport électronique sans contact, un visa électronique sans contact, un permis de conduire électronique sans contact, une clé USB sécurisée, une carte secure MMC, un jeton sécurisé (token), etc. L'invention s'applique notamment aux dispositifs électroniques flexibles d'épaisseur très fine (dans lesquels il est généralement difficile d'intégrer un interrupteur fiable). La première antenne interne ANTI est connectée à la puce électronique CHIP. La deuxième antenne interne ANT2 est connectée à l'antenne externe EXTANT. Le dispositif électronique SCARD est agencé pour que les antennes internes ANTI et ANT2 soient mobiles l'une par rapport à l'autre. Les antennes internes ANTI et ANT2 constituent, lorsqu'elles ont une première position relative, une interface entre la puce électronique CHIP et l'antenne externe EXTANT. Les antennes internes ANTI et ANT2 empêchent, lorsqu'elles ont une deuxième position relative, la puce électronique CHIP de communiquer via l'antenne externe EXT_ANT.

Selon un mode de réalisation, les antennes internes ANT1 et ANT2 sont agencées pour être déplacées manuellement l'une par rapport à l'autre (par exemple par action d'un doigt de l'utilisateur). Selon un mode de réalisation, au moins l'une des antennes internes (par exemple la première antenne interne ANT1) est associée à un système permettant le déplacement automatique (afin d'atteindre la première position relative) de cette antenne interne par rapport à l'autre lorsque le dispositif électronique est placé contre (ou inséré dans) un lecteur sans contact. Ce système peut être un simple élément, tel qu'un ergot, ou un mécanisme plus complexe tel qu'un mécanisme analogue à celui que l'on trouvait sur les systèmes de protection (à ouverture automatique) du disque magnétique des disquettes 3,5 pouces sur d'anciens ordinateurs personnels. Ce système peut comprendre un ressort afin de replacer automatiquement les deux antennes internes ANT1 et ANT2 dans la deuxième position relative lorsque le dispositif est sorti, éjecté ou désengagé du lecteur. Ce système n'exclut pas un déplacement manuel d'une antenne interne du dispositif par l'utilisateur (de même qu'un utilisateur de disquette 3,5 pouces peut ouvrir le clapet de protection de la disquette avec son doigt sans insérer la disquette dans un lecteur de disquette). Selon un mode de réalisation, les antennes internes ANT1 et ANT2 sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre. Ainsi, l'utilisateur peut faire tourner une antenne par rapport à l'autre afin de verrouiller ou déverrouiller l'accès à la puce électronique via l'antenne externe EXT_ANT. La puce électronique CHIP et la première antenne interne ANT1 peuvent notamment être fixées sur un disque maintenu parallèle à un plan contenant la deuxième antenne interne ANT2.

Selon un mode de réalisation, le disque est un disque de surface suffisante pour contenir deux fois la puce électronique CHIP et la première antenne interne ANT1 (selon un mode de réalisation, le diamètre du disque est de l'ordre de trois centimètres). Selon un mode de réalisation, le disque est un disque d'épaisseur sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur du dispositif électronique, par exemple la moitié de l'épaisseur du corps de carte d'une carte à puce, dans le cas où le dispositif électronique est une carte à puce. L'épaisseur du disque peut ainsi être sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur spécifiée dans la norme ISO/IEC 7813 précisant les caractéristiques physiques des cartes bancaires. L'épaisseur d'une carte à puce est généralement égale à 0,76 mm (l'épaisseur minimum communément admise étant égale à 0,69 mm, et l'épaisseur maximum étant égale à 0,84 mm). Il est également possible de définir une épaisseur inférieure (par exemple 0,3mm), dans la mesure où cette épaisseur est suffisante pour héberger la puce électronique et la première antenne interne, et assure une rigidité suffisante compte tenu du matériau utilisé. Le disque ainsi obtenu peut être encliqueté dans le corps de carte. A cet effet, un cylindre circulaire droit, de hauteur légèrement supérieure à celle du disque (par exemple 0,33mm pour un disque de 0,3mm d'épaisseur) et de diamètre légèrement supérieur à celui du disque (par exemple 30,1 mm) peut être usiné dans le corps de carte et être immédiatement surmonté d'un deuxième usinage affleurant la surface du corps de carte. Ce deuxième usinage peut être un usinage cylindrique circulaire droit, de diamètre légèrement inférieur à celui du disque (par exemple 29,9mm) et de hauteur aussi faible que possible (par exemple 0,1 mm). Cette dernière hauteur est telle que, compte tenu du matériau utilisé pour le corps de carte, ce deuxième usinage offre une élasticité suffisante pour permettre d'encliqueter le disque en force (lors de l'assemblage du dispositif) et une résistance suffisante pour que le disque ne sorte pas du corps de carte spontanément ou sous l'effet d'une flexion légère (par exemple une flexion non intentionnelle par le titulaire de la carte, due à la souplesse du corps de carte). Le deuxième usinage peut également avoir une forme différente mais respectant les mêmes contraintes fonctionnelles. Il peut par exemple s'agir d'un usinage cylindrique au sens plus général donné en mathématiques c'est-à-dire de section non nécessairement circulaire, mais par exemple ellipsoïdale dont le grand diamètre est légèrement supérieur au diamètre du disque (par exemple 30,1 mm) et dont le petit diamètre est légèrement inférieur au diamètre du disque (par exemple 29,9mm).

D'autres sections sont également possible (par exemple une section circulaire de diamètre légèrement supérieur à celui du disque, par exemple 30,1 mm, mais dans laquelle des languettes ou ergots sont prévus afin de retenir le disque).

La cavité (issue du double usinage) qui vient d'être décrite peut également être obtenue par des moyens autres que l'usinage (par exemple par moulage, lorsque le corps de carte est obtenu par moulage). D'autres variantes sont également possibles pour cette cavité (et pour le disque). Par exemple, le disque peut être de forme tronconique (les diamètres de la grande base et de la petite base étant proches, par exemple 30,1 mm et 29,9mm), et il peut alors être avantageux d'usiner (ou mouler, etc.) une cavité tronconique de hauteur légèrement supérieure à l'épaisseur du disque (par exemple 0,33mm si le disque a une épaisseur de 0,3mm), dont la grande base a pour diamètre un diamètre légèrement supérieur à celui de la grande base du disque (par exemple 30,2mm) et dont la petite base (affleurant la surface du corps de carte) a pour diamètre un diamètre légèrement supérieur à celui de la petite base du disque mais légèrement inférieur à celui de la grande base du disque (par exemple 30mm). Il est également possible de prévoir l'usinage (ou le moulage) d'un seul cylindre circulaire droit de diamètre légèrement supérieur à celui du disque et d'insérer une tige servant d'axe de rotation et liant le disque et le corps de carte (aucune partie critique de type antenne ou puce électronique ne se trouvant sur l'axe de rotation du disque).

Selon un mode de réalisation, les antennes internes ANT1 et ANT2 sont mobiles en translation l'une par rapport à l'autre. Ainsi, l'utilisateur peut faire effectuer une translation d'une antenne par rapport à l'autre afin de verrouiller ou déverrouiller l'accès à la puce électronique via l'antenne externe EXT_ANT. La puce électronique CHIP et la première antenne interne ANT1 peuvent notamment être fixées sur une pièce rectangulaire maintenue parallèle à un plan contenant la deuxième antenne interne ANT2.

Selon un mode de réalisation, la pièce rectangulaire a une surface suffisante pour contenir deux fois la puce électronique CHIP et la première antenne interne ANT1 (selon un mode de réalisation, la pièce rectangulaire a des dimensions de l'ordre de deux centimètres sur un centimètre).

Selon un mode de réalisation, la pièce rectangulaire a une épaisseur sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur du dispositif électronique, par exemple la moitié de l'épaisseur du corps de carte d'une carte à puce, dans le cas où le dispositif électronique est une carte à puce. L'épaisseur de la pièce rectangulaire peut ainsi être sensiblement égale à la moitié de l'épaisseur spécifiée dans la norme ISO/IEC 7813 précisant les caractéristiques physiques des cartes bancaires. L'épaisseur d'une carte à puce est généralement égale à 0,76 mm (l'épaisseur minimum communément admise étant égale à 0,69 mm, et l'épaisseur maximum étant égale à 0,84 mm). Il est également possible de définir une épaisseur inférieure (par exemple 0,3mm), dans la mesure où cette épaisseur est suffisante pour héberger la puce électronique et la première antenne interne, et assure une rigidité suffisante compte tenu du matériau utilisé. La pièce rectangulaire ainsi obtenue peut être encliquetée dans le corps de carte. A cet effet, un premier parallélépipède peut être usiné dans le corps de carte (premier usinage) et être immédiatement surmonté d'un deuxième usinage parallélépipédique affleurant la surface du corps de carte. Selon un mode de réalisation, le premier parallélépipède a une épaisseur légèrement supérieure à celle de la pièce rectangulaire (par exemple 0,33mm pour une pièce rectangulaire de 0,3mm d'épaisseur). Deux premiers côtés du premier parallélépipède (les deux largeurs ou les deux longueurs) sont sensiblement égaux mais légèrement supérieurs à la longueur (ou, selon une alternative, à la largeur) de la pièce rectangulaire, par exemple 20,1 mm (ou 10,1 mm selon l'alternative). Les autres côtés (deuxièmes côtés) du premier parallélépipède sont nettement supérieurs (par exemple substantiellement doubles) à la largeur (ou selon l'alternative envisagée dans la phrase précédente, à la longueur) de la pièce rectangulaire, par exemple 20mm (ou 40mm selon l'alternative). Le deuxième usinage parallélépipédique a une épaisseur aussi faible que possible (par exemple 0,1 mm). Cette dernière épaisseur est telle que, compte tenu du matériau utilisé pour le corps de carte, ce deuxième usinage offre une élasticité suffisante pour permettre d'encliqueter la pièce rectangulaire en force (lors de l'assemblage du dispositif) et une résistance suffisante pour que la pièce rectangulaire ne sorte pas du corps de carte spontanément ou sous l'effet d'une flexion légère (par exemple une flexion non intentionnelle par le titulaire de la carte, due à la souplesse du corps de carte). Le deuxième usinage a pour côtés deux premiers côtés correspondant aux premiers côtés du premier usinage mais légèrement inférieurs à la longueur (ou, selon l'alternative envisagée précédemment, à la largeur) de la pièce rectangulaire (afin de retenir cette dernière), par exemple 19,9mm (ou 9,9mm selon l'alternative). Le deuxième usinage a également pour côtés deux deuxièmes côtés correspondant aux deuxièmes côtés du premier usinage, sensiblement identiques à ces derniers, par exemple 20mm (ou 40mm selon l'alternative). Ces deux usinages peuvent également avoir une forme différente mais respectant les mêmes contraintes fonctionnelles. Le deuxième usinage peut par exemple avoir des côtés identiques à ceux du premier usinage (par exemple 20,1 mm, ou 10,1mm selon l'alternative), mais comprendre des languettes ou ergots sont prévus le long des premiers côtés afin de retenir la pièce rectangulaire. La cavité (issue du double usinage) qui vient d'être décrite peut également être obtenue par des moyens autres que l'usinage (par exemple par moulage, lorsque le corps de carte est obtenu par moulage).

D'autres variantes sont également possibles pour cette cavité (et pour la pièce rectangulaire). Par exemple, la pièce rectangulaire peut être de section trapézoïdale (en coupe verticale parallèlement à l'un des côtés du rectangle), le trapèze ayant pour hauteur l'épaisseur de la pièce rectangulaire (par exemple 0,3mm), les petits et grands côtés parallèles du trapèze étant de dimensions proches (par exemple 10,1mm et 9,9mm). Il peut alors être avantageux d'usiner (ou mouler, etc.) une cavité sensiblement parallélépipédique (par exemple environ 40mm * -10mm * 0,33mm), mais de Zo section trapézoïdale de hauteur légèrement supérieure à l'épaisseur de la pièce rectangulaire (par exemple 0,33mm), le grand côté de la section trapézoïdale de la cavité étant légèrement supérieur au grand côté de la section trapézoïdale de la pièce rectangulaire (par exemple 10,2mm), le petit côté (affleurant la surface du corps de carte) de la section trapézoïdale de la cavité étant légèrement supérieur au petit côté de la section trapézoïdale de la pièce rectangulaire mais légèrement inférieur au grand côté de la section trapézoïdale de la pièce rectangulaire (par exemple 10mm).

Selon un mode de réalisation, la deuxième antenne interne ANT2 est fixe par rapport au dispositif électronique SCARD. Elle peut par exemple être noyée dans le corps de carte, et se situer en dessous d'une cavité prévue pour accueillir un support mobile dans lequel sont noyés la puce électronique CHIP et la première antenne interne ANT1.

Selon un mode de réalisation, les antennes internes ANT1 et ANT2 sont de formes sensiblement identiques. Il peut s'agir d'antennes rigoureusement identiques.

Selon un mode de réalisation, la première position relative est unique et correspond à une configuration dans laquelle les antennes internes ANT1 et ANT2 (de formes sensiblement identiques) sont parallèles et superposées. Par superposée il faut entendre que l'une est sensiblement la projection de l'autre selon un vecteur perpendiculaire au plan de l'antenne (si l'antenne définit un tel plan) ou selon un vecteur quelconque (si l'antenne ne définit pas de plan). Selon un mode de réalisation, le dispositif électronique SCARD comprend un mécanisme de verrouillage de la position relative des deux antennes internes ANTI et ANT2 dans la première position relative.

Selon un mode de réalisation, le dispositif électronique SCARD comprend un mécanisme de verrouillage de la position relative des deux antennes internes ANTI et ANT2 dans la deuxième position relative. Ainsi, on évite que les antennes internes ANT1 et ANT2 soient librement mobiles et soient amenées à changer de position relative de manière non contrôlée et non désirée au grès des accélérations subies par le dispositif électronique (par exemple dans la poche d'un utilisateur humain). Les mécanismes de verrouillages peuvent être par exemple des ergots associés à des encoches correspondantes. On peut par exemple prévoir un ergot sur le disque ou la pièce rectangulaire mobile envisagés précédemment, et deux encoches dans la cavité, correspondant aux deux positions relatives. On peut inversement prévoir l'ergot sur la cavité et les encoches sur la pièce mobile (disque, pièce rectangulaire ou autre). Selon les cas, Il est possible (inversement) de prévoir deux ergots (ou encoches) sur le support mobile et une encoche (ou un ergot) dans la cavité. Il est également possible de prévoir une redondance d'ergots et d'encoches afin que la destruction de l'un d'eux ne mette pas en péril le verrouillage. Selon un mode de réalisation, un procédé de protection d'un dispositif électronique SCARD selon l'un des modes de réalisations possibles, comprend la sélection de la première position relative afin d'autoriser les communications avec la puce électronique CHIP via l'antenne externe EXT_ANT. Le procédé comprend également, lorsque c'est opportun, la sélection de la deuxième position relative afin d'interdire les communications avec la puce électronique CHIP via l'antenne externe EXT_ANT. La deuxième sélection peut être automatique (elle peut être maintenue grâce à un ressort), alors que la première sélection peut nécessiter une intervention, soit manuelle (par exemple à l'aide d'un doigt de l'utilisateur), soit automatique (par exemple lors de l'insertion du dispositif électronique dans un lecteur).

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites ci-avant à titre d'exemple. Elle s'étend à d'autres variantes.

En particulier, la forme et les dimensions des cavités creusées pour accueillir le support de la puce électronique et de la première antenne interne ainsi que la forme de ce support peuvent être des formes et dimensions quelconques satisfaisant les contraintes fonctionnelles énoncées. Le diamètre de 30mm pour le disque et les dimensions de 10mm*20mm pour la pièce rectangulaire ne sont que des exemples possibles, et d'autres dimensions sont évidemment possibles. Le support de la puce électronique et de la première antenne peut être réalisé à l'aide de tout matériau adapté ne perturbant pas les champs électromagnétiques en action (PVC, ABS moulé, etc.). Le dispositif peut accepter une multiplicité de deuxièmes positions relatives, et éventuellement une multiplicité de premières positions relatives (pouvant correspondre à une marge de fonctionnement autour d'une première position relative préférée, celle où les deux antennes internes sont exactement superposées). Des mouvements de translations et de rotations ont été décrits, mais n'excluent pas d'autres types de mouvements (tels que des mouvements composés, comprenant à la fois des translations et des rotations). Les antennes peuvent être des antennes quelconques adaptées pour les communications sans contact, par exemple les antennes pleines ou demi- antennes communément utilisées dans les cartes à puce. Le dispositif électronique peut être un dispositif électronique à multiples interfaces. Il peut par exemple s'agir d'un dispositif électronique à double interface (par exemple une interface contact et une interface sans contact). L'interface contact comprend par exemple un module avec des contacts électriques connectables aux contacts correspondants d'un lecteur apte à établir une communication avec le dispositif électronique, tel qu'un lecteur de cartes à puces si le dispositif électronique est une carte à puce. L'interface sans contact comprend par exemple une antenne telle que l'antenne externe EXT_ANT. Ces deux interfaces peuvent être liées à un même composant. Par exemple le composant peut être un microcontrôleur stockant un système de fichiers accessible indifféremment via l'interface contact et l'interface sans contact. Il est possible de prévoir un accès différent au système de fichier selon le type d'interface utilisé pour y accéder. Par exemple, certaines transactions peuvent n'être autorisées que via l'une des deux interfaces, ou être soumises à des mécanismes d'authentification différents selon l'interface d'accès utilisée. Selon une autre variante, les différentes interfaces sont liées à différents composants (microcontrôleurs, composants électroniques dédiés, etc.). Par exemple un premier composant, offrant certaines fonctionnalités (par exemple des fonctionnalités de paiement) peut n'être accessible que via une première interface (par exemple une interface sans contact), alors qu'un deuxième composant (par exemple un composant offrant des fonctions de signature électronique de documents) peut n'être accessible que via une deuxième interface, à contact. Selon un mode de réalisation, en présence de deux interfaces sur le dispositif électronique, l'une étant une interface contact et l'autre une interface sans contact, le dispositif est agencé pour désactiver l'interface sans contact lorsque l'interface contact est activée, et réciproquement. Par exemple, une position relative des deux antennes peut correspondre à l'activation de l'interface sans contact et une autre position relative peut correspondre à l'activation de l'interface contact, les deux interfaces n'étant pas disponibles en même temps.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif électronique (SCARD) comprenant une puce électronique (CHIP), une première antenne interne (ANT1), une deuxième antenne interne (ANT2) et une antenne externe (EXT_ANT), la première antenne interne (ANT1) étant connectée à la puce électronique (CHIP), la deuxième antenne interne (ANT2) étant connectée à l'antenne externe (EXT_ANT), le dispositif électronique (SCARD) étant caractérisé en ce que les antennes internes (ANT1, ANT2) sont mobiles l'une par rapport à l'autre, les antennes internes (ANT1, ANT2) constituant, lorsqu'elles ont une première position relative, une interface entre la puce électronique (CHIP) et l'antenne externe (EXT_ANT), les antennes internes (ANT1, ANT2) empêchant, lorsqu'elles ont une deuxième position relative, la puce électronique (CHIP) de communiquer via l'antenne externe (EXT_ANT).
2. Dispositif électronique (SCARD) selon la revendication 1, dans lequel les antennes internes (ANT1, ANT2) sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre.
3. Dispositif électronique (SCARD) selon la revendication 2, dans lequel la puce électronique (CHIP) et la première antenne interne (ANT1) sont fixées sur un disque maintenu parallèle à un plan contenant la deuxième antenne interne (ANT2).
4. Dispositif électronique (SCARD) selon la revendication 1, dans lequel les antennes internes (ANT1, ANT2) sont mobiles en translation l'une par rapport à l'autre.
5. Dispositif électronique (SCARD) selon la revendication 4, dans lequel la puce électronique (CHIP) et la première antenne interne (ANT1) sont fixées sur une pièce rectangulaire maintenue parallèle à un plan contenant la deuxième antenne interne (ANT2).
6. Dispositif électronique (SCARD) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la deuxième antenne interne (ANT2) est fixe par rapport au dispositif électronique (SCARD).
7. Dispositif électronique (SCARD) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les antennes internes (ANT1, ANT2) sont de formes sensiblement identiques.
8. Dispositif électronique (SCARD) selon la revendication 7, dans lequel la première position relative est unique et correspond à une configuration dans laquelle les antennes internes (ANT1, ANT2) sont parallèles et superposées.
9. Dispositif électronique (SCARD) selon l'une des revendications précédentes, comprenant un mécanisme de verrouillage de la position relative des deux antennes internes (ANT1, ANT2) dans la première position relative.
10. Dispositif électronique (SCARD) selon l'une des revendications précédentes, comprenant un mécanisme de verrouillage de la position relative des deux antennes internes (ANT1, ANT2) dans la deuxième position relative.
11. Procédé de protection d'un dispositif électronique (SCARD) selon l'une des revendications précédentes, comprenant: /a/ la sélection de la première position relative afin d'autoriser les communications avec la puce électronique (CHIP) via l'antenne externe (EXT_ANT), /b/ la sélection de la deuxième position relative afin d'interdire les communications avec la puce électronique (CHIP) via l'antenne externe (EXT_ANT).30