FR2977436A1 - Procede et dispositif de filtrage d'appels - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à un procédé de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant (A) et un terminal appelé (B). Selon l'invention, le procédé est adapté à obtenir une information de localisation du terminal appelant, à déterminer si au moins un critère prédéfini associé au terminal appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation, et à rejeter ou non la demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. L'invention concerne également un dispositif (D) mettant en œuvre le procédé de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant et un terminal appelé.

Description

-1- Procédé et dispositif de filtrage d'appels

L'invention se rapporte au domaine des télécommunications, et particulièrement à celui de l'établissement d'une communication entre un interlocuteur appelant et un interlocuteur appelé.

De façon connue, la simple connaissance d'un numéro de téléphone d'un interlocuteur permet à un interlocuteur appelant de demander l'établissement d'une communication avec cet interlocuteur, dit 'interlocuteur appelé'. Les numéros de téléphone étant pour la plupart diffusés, par exemple au moyen d'annuaires téléphoniques, un interlocuteur peut être appelé par un interlocuteur appelant avec lequel il ne souhaite pas entrer en contact.

Des systèmes de filtrage connus permettent à un interlocuteur appelé d'identifier des appels indésirables. Il peut alors décider de ne pas répondre ou de rejeter ces appels. Par exemple, un service connu sous le nom de "présentation du numéro" permet à un utilisateur d'obtenir l'affichage du numéro de l'appelant suivi éventuellement du nom de l'appelant. Lorsqu'il a souscrit à ce service, l'utilisateur peut alors voir le numéro, et éventuellement le nom de l'appelant, quand son téléphone sonne et décider, en fonction des informations affichées, de répondre ou pas. Ce service n'est pas suffisamment efficace pour plusieurs raisons. L'utilisateur appelant peut de son coté refuser que son numéro soit communiqué à l'utilisateur appelé. Dans ce cas, aucune information relative à l'appelant n'est affichée. Cette 20 fonction est notamment utilisée par des entreprises de démarchage. Le service "Stop Secret" (marque déposée) proposé par l'opérateur France Télécom permet de filtrer ces appels dits "appels masqués". Lors de la réception d'un appel masqué, il est demandé à l'utilisateur appelant, à l'initiative de cet appel de se présenter et l'utilisateur appelé décide ensuite d'accepte ou de refuser l'appel en fonction de cette présentation. 25 Mais, de plus en plus d'appels masqués sont remplacés par des appels non masqués contenant un faux numéro d'appel, par exemple le numéro "0123456789" ou le numéro de l'appelé. Ceci est notamment possible, à partir d'un autocommutateur téléphonique privé ou PABX ( pour "Private Automatic Branch eXchange" en anglais) en renseignant un champ intitulé NDS pour "numéro de désignation secondaire". L'appel n'est alors pas considéré comme masqué par le service "Stop 30 Secret". L'interlocuteur appelé voit un numéro affiché mais n'a aucune indication sur l'appelant et ne peut donc l'identifier. Il existe également d'autres appels pour lesquels un nom ne peut être affiché. C'est par exemple le cas pour les appels en provenance des terminaux mobiles (numéros commençant par "06" ou "07") et pour les appels de téléphonie sur IP (numéro commençant par "09") car il n'existe 35 pas d'annuaires pour ces numéros. Il existe donc un besoin d'améliorer le filtrage des demandes de communication. 2977436 -2- A cet effet, l'invention propose un procédé de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant et un terminal appelé, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape d'obtention d'une information de localisation du terminal appelant; - une étape de vérification pour déterminer si au moins un critère prédéfini associé au terminal 5 appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation; - une étape de rejet ou de non rejet de la demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification. Un ou plusieurs critères de localisation prédéfinis pour le terminal appelé sont appliqués à l'information de localisation pour décider si la mise en communication est autorisée : ils permettent 10 par exemple de déterminer des zones d'appels en provenance de ces zones sont ou ne sont pas autorisés. Lors d'une demande de communication, le terminal de l'appelant est localisé. En fonction de cette localisation et des critères définis, l'appel est autorisé ou non. De nouveaux modes de filtrage d'appel sont ainsi proposés, permettant un contrôle plus complet et plus fm des appels. 15 L'utilisateur du terminal appelé peut par exemple définir lui-même le ou les critères de localisation à appliquer afin de personnaliser le filtrage effectué pour les appels qu'il reçoit. Selon un mode de réalisation particulier, un critère concernant ladite information de localisation est défini par rapport à une zone géographique dans laquelle les communications sont acceptées ou refusées.

Ce mode de réalisation présente l'avantage d'être simple à mettre en couvre. Selon une caractéristique particulière, un dit critère à vérifier est défini par rapport à une plage temporelle. Ceci permet de mettre en oeuvre un filtrage adapté en fonction d'une plage horaire, du jour de la semaine...

Selon une caractéristique particulière, un dit critère à vérifier est défini par rapport à une information de localisation du terminal appelé. Ceci permet de mettre en oeuvre un filtrage adapté en fonction de la localisation du terminal appelé. Selon une autre caractéristique particulière, l'information de localisation est une position géographique dans le repère terrestre. L'information de localisation est par exemple la longitude et la latitude. Elle est ainsi définie de manière unique. Selon un mode de réalisation particulier, l'information de localisation est contenue dans la demande de mise en communication et l'étape d'obtention comprend une étape d'extraction de ladite information de localisation de la demande de mise en communication.

Ce mode de réalisation est particulièrement adapté au cas où le terminal appelant est un terminal mobile. En effet, les demandes de mises en communication émises par les terminaux mobiles contiennent une localisation de l'antenne la plus proche de ce terminal appelant. 2977436 -3- Selon un autre mode de réalisation, l'étape d'obtention de l'information de localisation comprend la transmission d'une requête contenant un identifiant du terminal appelant extrait de la demande de mise en communication, à destination d'un équipement de réseau. Dans ce mode de réalisation, la transmission d'une requête contenant un identifiant d'un 5 terminal permet de demander, et d'obtenir en réponse, une information de localisation pour ce terminal. La requête est par exemple transmise à une base de données existante dans le réseau. Ceci permet d'économiser des ressources en tirant profit d'une base existante, qui est utilisée par ailleurs pour optimiser le routage des communications. 10 Selon un mode de réalisation, l'étape de rejet comprend l'envoi d'un message d'information à destination du terminal appelant, la mise en relation du terminal appelant avec un service de messagerie et/ou l'envoi d'un message d'information à destination du terminal appelé. Le message d'information émis à destination du terminal appelant permet d'informe l'utilisateur appelant du rejet de l'appel. Dans le cas où le message d'information comprend une 15 cause explicite du rejet, l'utilisateur appelant n'est pas incité à émettre une nouvelle demande de mise en relation. La mise en relation avec un service de messagerie et/ou l'envoi d'un message d'information à destination du terminal appelé permet d'informer l'utilisateur appelé de l'appel de l'utilisateur appelant. 20 Dans un autre mode de réalisation, l'étape de rejet est effectuée après réception d'une confirmation de rejet en provenance du terminal appelé. La confirmation de rejet est par exemple émise par le terminal appelé suite à une information sur la demande de mise en communication reçue par le terminal appelé. Un utilisateur recevant cette information a alors la possibilité d'accepter l'appel, de refuser cet appel ou encore de renvoyer 25 l'appel vers sa messagerie. Ainsi, l'utilisateur appelé est informé en temps réel de l'arrivée d'appels filtrés et a le choix d'accepter ou non l'appel. Selon un mode de réalisation, le procédé comporte en outre une étape de comparaison d'un numéro d'appel extrait de la demande de mise en communication avec une liste de numéros prédéfinis et l'étape de vérification est exécutée si ledit numéro n'est pas dans ladite liste. 30 Cette liste permet à l'utilisateur de définir des numéros pour lesquels aucun filtrage n'est réalisé. Ces numéros sont par exemple des numéros de terminaux mobiles de personnes proches, par exemple des personnes de la famille, pour lesquels l'utilisateur veut recevoir les appels quelle que soit la localisation. Selon un mode de réalisation, la demande de mise en relation est un message de signalisation 35 conforme au protocole SIP. 2977436 -4- Ce mode de réalisation est adapté aux terminaux aptes à transmettre des messages de signalisation de type SIP. L'information de localisation est alors extraite d'un champ contenu dans le message SIP transmis par le terminal lors d'une demande d'établissement d'appel. L'invention se rapporte également à un dispositif de traitement d'une demande de mise en 5 communication entre un terminal appelant et un terminal appelé, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens d'obtention d'une information de localisation du terminal appelant - des moyens de vérification pour déterminer si au moins un critère prédéfini associé au terminal appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation; - des moyens de rejet ou de non rejet de la demande de mise en communication en fonction du 10 résultat de la vérification. L'invention se rapporte encore à un terminal de communication contenant un dispositif de traitement tel que décrit précédemment. L'invention se rapporte également à un équipement de réseau comprenant un dispositif de traitement tel que décrit précédemment, ledit équipement de réseau étant choisi dans une liste 15 d'équipements comprenant un Commutateur à Autonomie d'Acheminement, un Point de Commande de Services, un serveur d'application L'invention se rapporte enfin à un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant et un terminal appelé, tel que décrit précédemment, 20 lorsqu'il est chargé et exécuté par un processeur.

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaitront dans la description suivante de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 25 - la figure 1 est un schéma bloc illustrant un système selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est un organigramme illustrant les différentes étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un premier mode de réalisation, - 1a figure 3 illustre un exemple de zones géographiques sélectionnées, 30 - la figure 4 illustre un exemple de critères prédéfinis, - la figure 5 est un schéma bloc illustrant un système selon un mode de réalisation de l'invention particulier, - la figure 6 est un organigramme illustrant les différentes étapes d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un mode de réalisation particulier. 35 Un premier mode de réalisation d'un procédé de traitement d'une demande de mise en communication va maintenant être décrit en référence aux figures 1 et 2. 2977436 -5- La figure 1 illustre le contexte général de l'invention. En référence à la figure 1, un système SYS comprend un terminal appelant A d'un utilisateur UA, un terminal appelé B d'un utilisateur UB et un dispositif de traitement D. Le terminal appelant A est un terminal de communication apte à établir une communication 5 avec le terminal appelé B via un réseau de communication R. Le terminal appelant A est, par exemple, un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison de type RTC (pour "réseau téléphonique commuté"). A titre d'alternative, le terminal appelant A est un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication via une passerelle domestique et une liaison de type IP (pour "Internet 10 Protocol"). Egalement, à titre d'alternative, le terminal appelant A est un téléphone mobile ou un PDA (pour "Personal Digital Assistant"). Le terminal appelé B est, par exemple, un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une liaison de type RTC (pour "réseau téléphonique commuté"). 15 A titre d'alternative, le terminal appelé B est un poste téléphonique raccordé au réseau de télécommunication R via une passerelle domestique et une liaison de type IP (pour "Internet Protocol"). Egalement, à titre d'alternative, le terminal appelé B est un téléphone mobile ou un PDA (pour "Personal Digital Assistant"). 20 Dans le mode de réalisation décrit, le terminal appelant A et le terminal appelé B sont de même type. A titre d'alternative, les terminaux A et B sont de type différent : par exemple, le terminal appelant A est un terminal raccordé à un réseau de téléphonie RTC et le terminal appelé B est un terminal de voix sur IP raccordé à un réseau de téléphonie numérique. Le réseau R englobe alors le réseau RTC interconnecté avec le réseau numérique. 25 Dans le mode de réalisation décrit, la communication est une conversation téléphonique. A titre d'alternative, la communication est un envoi de SMS (pour "Short Message Service") ou encore l'envoi d'un message électronique de type courriel (e-mail). Plus généralement, l'invention s'applique à tout type de communication vocale et/ou de données. 30 Le dispositif de traitement D comporte de façon connue, notamment une unité de traitement UT équipée d'un microprocesseur, une ou plusieurs mémoires mortes MM de type ROM ou EEPROM, une mémoire vive MV de type RAM. Le dispositif de traitement D comprend également un module de réception REC, un module de filtrage FLT, un module de localisation LOC et un module de vérification VER. 35 La mémoire morte MM comporte des registres mémorisant un programme d'ordinateur PG. 2977436 -6- L'unité de traitement UT est pilotée par le programme informatique PG afin de mettre en oeuvre notamment le procédé de traitement d'une demande de mise en communication selon un des modes de réalisation de l'invention décrits ultérieurement en référence aux figures 2 et 6. Le programme informatique PG comporte des instructions de code pour mettre en oeuvre 5 notamment les étapes d'obtention d'une information de localisation du terminal appelant, de vérification pour déterminer si au moins un critère prédéfini associé au terminal appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation, et de rejet ou de non rejet de la demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification.

10 Un premier mode de réalisation de l'invention mis en oeuvre dans le système SYS va maintenant être décrit en référence à la figure 2. Lors d'une étape EO de configuration, un utilisateur UB du terminal appelé B définit au moins un critère à vérifier avant de décider de rejeter ou d'autoriser une mise en communication. Parmi les critères à vérifier définis par l'utilisateur UB, un au moins est un critère de 15 localisation. Un critère de localisation est par exemple l'appartenance à une zone géographique à partir de laquelle l'utilisateur UB ne souhaite pas recevoir d'appels ou l'appartenance à une zone géographique à partir de laquelle l'utilisateur UB accepte de recevoir des appels. Une zone géographique est par exemple définie par rapport à un repère, par exemple le 20 repère terrestre. Par exemple, une zone géométrique est un cercle, défini par un point et un rayon, ou un rectangle, défini par un point, une longueur et une largeur. Une zone géographique peut également être définie en fonction d'une latitude et/ou d'une longitude. Par exemple, l'utilisateur peut refuser tous les appels dont la latitude est inférieure à une 25 valeur prédéterminée. Dans le mode de réalisation décrit, l'utilisateur UB définit deux critères à vérifier Cl et C2. Les critères à vérifier Cl et C2 sont des critères de localisation. Les critères Cl et C2 sont définis respectivement par rapport à des zones géographiques Z1 et Z2 pour lesquelles l'utilisateur UB refuse de recevoir des appels. 30 La zone géographique Z1 est définie par un cercle dont le centre est la ville de Paris et de rayon 30km. La zone géographique Z2 est définie par une zone située en France dont la latitude est inférieure à la latitude de la ville de Nantes. Dans le mode de réalisation décrit ici, les zones géographiques sont définies par l'utilisateur UB au moyen d'une application Web s'appuyant par exemple sur "Google Maps" (marque 35 déposée). Cette application Web permet l'affichage de cartes géographiques, par exemple une carte de France et l'utilisateur peut définir au moyen d'une interface graphique, par exemple une souris 2977436 -7- d'ordinateur, une ou plusieurs zones de type circulaire, carré, rectangle...pour interdire des appels entrants. La figure 3 représente un exemple de zones définies par l'utilisateur UB. Plus particulièrement, la figure 3 représente les zones Z1 et Z2. 5 Puis, l'application WEB détermine pour chaque zone définie par l'utilisateur, les coordonnées géographiques de la zone. Ainsi, les coordonnées géographiques de la zone Zl sont la latitude XP et la longitude YP de la ville de Paris ainsi qu'un rayon R de 30krn. Les coordonnées géographiques de la zone Z2 sont une latitude L. 10 Les critères Cl et C2 sont ensuite enregistrés en association avec un identifiant IdB du terminal appelé B dans une mémoire du dispositif de traitement D, par exemple la mémoire MM. L'identifiant IdB est par exemple le numéro d'appel du terminal appelé B. Le critère Cl peut être exprimé par " appartient au cercle de coordonnées de centre (XP,YP) et de rayon R". Le critère C2 peut être exprimé par "la latitude doit être inférieure à L". 15 A titre d'alternative, les critères Cl et C2 sont enregistrés en association avec plusieurs identifiants de terminal, par exemple avec le numéro d'appel du terminal appelé B et un numéro d'appel d'un téléphone mobile de l'utilisateur UB. La figure 4 représente un exemple de critères Cl, C2 enregistrés en association avec le numéro d'appel IdB du terminal appelé B. Le critère Cl est défini par un cercle de rayon R dont le 20 centre est défini par une latitude XP et une longitude YP. Le critère C2 est défini par une latitude maximum L. Lors d'une étape E2, l'utilisateur appelant UA souhaitant joindre l'utilisateur UB, compose le numéro d'appel du terminal appelé B ou sélectionne ce numéro dans une liste ou répertoire de numéros préenregistrés. Le terminal appelant A envoie alors une demande RQ1 de mise en relation 25 avec l'utilisateur UB à destination du terminal appelé B. De façon classique, la demande RQ1 comporte un identifiant IdA du terminal appelant A et un identifiant IdB du terminal appelé B. Un identifiant d'un terminal est par exemple le numéro d'appel, également appelé numéro téléphonique. La demande de mise en relation RQ1 est reçue par le module de réception REC du dispositif 30 de traitement D lors d'une étape E4. Lors d'une étape E6, le dispositif de traitement D vérifie si l'utilisateur UB est abonné au service pour le terminal B, c'est-à-dire si au moins un critère a été enregistré en association avec l'identifiant IdB du terminal appelé B. Dans la négative, la demande de mise en relation RQ1 est transmise au terminal appelé B. L'appel est ainsi transmis au terminal appelé B de façon classique 35 et le processus s'arrête. 2977436 -8- Si au moins un critère a été enregistré en association avec l'identifiant IdB du terminal appelé B, le module de localisation MLO du dispositif de traitement D obtient, lors d'une étape E8, une information de localisation LOC du terminal appelant A. Plus précisément, lors d'une première sous étape E81, le module de localisation MLO 5 analyse la requête RQ1 et détermine si une infonnation de localisation LOC est présente dans la requête RQ1. Le terminal appelant A étant connecté au réseau RTC et en conséquence relié à un CAA (pour 'Commutateur à Autonomie d'Acheminement'), une information de localisation est insérée ou non dans la demande RQ1 par ce CAA. 10 Le module de localisation MLO extrait, de la demande de irise en communication RQ1, l'identifiant IdA du terminal appelant A puis une valeur de localisation VLO si contenue dans la demande RQ1. Dans le cas où aucune valeur de localisation n'est pas disponible dans la demande de mise en communication RQ1, le module de localisation MLO envoie une requête de localisation RQL, 15 contenant l'identifiant IdA, à un équipement du réseau, par exemple un CAA ou à une base de données de localisation d'un opérateur de réseau de l'appelant A. II obtient en retour une réponse contenant une valeur de localisation VLO, par exemple le code INSEE de la commune où est situé le terminal appelant A. Puis, lors d'une seconde sous étape E82, le module de localisation MLO consulte une table 20 de correspondance TC et obtient une latitude QA et une longitude QB associées à la valeur de localisation VLO dans la table de correspondance TC. La table de correspondance TC est par exemple une table dans laquelle sont enregistrés des couples (latitude, longitude) en association avec un code INSEE, un code Zipcode, un code postal... La table de correspondance TC est enregistrée dans une mémoire du dispositif de 25 traitement D ou dans une base de données accessible par le dispositif de traitement D. La latitude QA et la longitude QB représente l'information de localisation LOC. A titre d'alternative, le terminal appelant A est connecté à un réseau de voix sur IP et lors de la sous étape E81, le module de localisation MLO interroge un équipement de réseau de type CLF (pour 'Connectivity session Location and repository Function» ou un serveur d'application du 30 terminal appelant A. A titre d'alternative, l'information de localisation LOC est obtenue par interrogation d'un équipement (non représenté) du réseau R. A titre d'alternative, l'information de localisation LOC est contenue dans la demande de mise en communication RQ1 et l'étape E8 comprend une étape d'extraction de l'information de 35 localisation LOC de ta requête RQ1. A titre d'alternative, le terminal appelant A est un terminal mobile et la demande de mise en communication RQ1 comprend un ZipCode. De façon connue, le ZipCode correspond à la 2977436 -9- localisation de l'antenne la plus proche du terminal mobile A. Lors de la sous étape E81, le ZipCode est extrait de la demande de mise en communication RQ1. Puis, lors de la sous étape E82, l'information de localisation LOC est obtenue par consultation de la table de correspondance TC. L'information de localisation LOC est par exemple un code postal, un ZipCode, un code 5 INSEE de la commune du terminal appelant A ou encore des coordonnées géographiques. L'étape E8 est suivie d'une étape El0 lors de laquelle le module de vérification VER du dispositif de traitement D vérifie si au moins un des critères prédéfinis associés au terminal appelé B est vérifié. Plus précisément, dans le mode de réalisation décrit, le module de vérification VER compare 10 la latitude QA et la longitude QB obtenues d'une part aux coordonnées définies pour le critère Cl et d'autre part aux coordonnées définies pour le critère C2. Si aucun critère n'est vérifié, c'est-à-dire si l'information de localisation LOC ne se trouve à moins de 30 kiu de Paris et si la latitude obtenue QA est supérieure à la latitude de Nantes, la demande de mise en relation RQ1 est transférée vers le terminal appelé B lors d'une étape E12. 15 Dans ce cas, la demande de mise en communication RQ1 n'est pas rejetée. Dans le cas contraire où au moins un des critères est vérifié, l'étape E10 est suivie d'une étape E14 de filtrage de la demande RQ1 de mise en communication. Dans le mode de réalisation décrit ici, lors de l'étape E14, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D envoie au terminal appelant A, une tonalité d'occupation TO. La 20 demande de mise en communication n'est pas transférée vers le terminal appelé B. L'étape E14 est dans ce cas une étape de rejet de la demande de mise en communication RQ1. A titre d'alternative, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D transmet au terminal appelant A un message d'information, sous forme de message vocal MSV, indiquant par exemple que sa demande ne peut aboutir. La demande de mise en communication n'est pas 25 transférée vers le terminal appelé B. L'étape E14 est dans ce cas une étape de rejet de la demande de mise en communication. Egalement à titre d'alternative, le module de filtrage FLT du dispositif de traitement D envoie au terminal appelé B de l'utilisateur UB une requête de connexion RX1 contenant le numéro du terminal appelant A ou un numéro de téléphone associé au dispositif de traitement D. 30 La requête de connexion RX1 est par exemple un message vocal indiquant une demande de mise en relation en provenance du terminal appelant A. L'utilisateur UB peut alors soit accepter l'appel, soit rejeter cet appel ou encore demander le transfert de cet appel vers une messagerie. Si l'utilisateur UB du terminai appelé B accepte l'appeI, la demande de mise en communication RQ1 est transférée vers le terminal appelé B par le module de filtrage FLT. Ainsi, 35 la demande de mise en communication RQ1 n'est pas rejetée. Si l'utilisateur du terminal appelé B n'accepte pas l'appel, le module de filtrage FLT reçoit une réponse RR1 négative à la requête RX1. Le module de filtrage FLT transmet alors au terminal 2977436 -10- appelant A une tonalité prédéfinie, par exemple une tonalité d'occupation d'appel, ou un message vocal de refus. La demande de mise en communication RQ1 n'est pas transférée vers le terminal appelé B. L'étape E14 est dans ce cas une étape de rejet de la demande de mise en communication RQ1. 5 Lors de la réception de la requête RX1, l'utilisateur UB du terminal appelé B peut envoyer une réponse indiquant que l'appel doit être transféré sur une messagerie vocale. Dans le cas où le terminal A de l'appelant UA est un terminal mobile, le rejet est par exemple communiqué à l'utilisateur du terminal appelant A sous la fonne d'un SMS (pour "Short Message Service") ou sous la forme d'un MMS (pour "Multimédia message Service") ou sous la forme d'un 10 message émis par une messagerie instantanée(" Instant Messaging" en anglais).

Dans le mode de réalisation décrit ici, les étapes E2 à E14 sont appliquées à toutes les demandes de mise en communication. A titre d'alternative, l'étape E4 est précédée d'une étape de comparaison (non représentée) au cours de laquelle le numéro du terminal appelant A est comparé 15 à une liste de numéros autorisés et/ou à une liste de numéros interdits prédéfinies par l'utilisateur B. Si le numéro de terminal appelant A figure dans la liste des numéros autorisés, la demande RQ1 est transférée au terminal appelé B et les étapes E4 à E14 ne sont pas réalisées. De même, si le numéro de terminal appelant A figure dans la liste des numéros interdits, un message de rejet est transmis au terminal appelant A et les étapes E4 à E14 ne sont pas réalisées. 20 Les étapes E4 à E14 ne sont réalisées que dans le cas où le numéro d'appel n'appartient ni à une liste de numéros autorisés, ni à une liste de numéros interdits. Dans une autre variante, utilisée en complément ou non de la variante précédente, la demande RQ1 de mise en communication est d'abord traitée par un dispositif de filtrage apte à déterminer si l'appel est ou non masqué. On rappelle qu'un appel masqué est un appel pour lequel la 25 demande de mise en relation contient une information indiquant que l'émetteur de l'appel souhaite que le numéro du terminal d'appel ne soit pas communiqué à son interlocuteur. Si le numéro d'appel est non masqué, la demande RQ1 est transmise au dispositif de traitement D. Si le numéro d'appel est masqué, un processus classique d'interrogation de l'appelant pour lui demander de se présenter est effectué. La demande RQ1 n'est pas transférée au dispositif de 30 traitement D.

Dans le mode de réalisation décrit, les critères de localisation Cl, C2 définis par l'utilisateur UB sont des zones géographiques à partir desquelles l'utilisateur UB refuse les appels. A titre d'alternative, les critères de localisation définis par l'utilisateur UB sont des zones 35 géographiques à partir desquelles l'utilisateur UB accepte les appels. Dans ce cas, l'étape E12 est réalisée si l'information de localisation LOC correspond à un des critères enregistrés en association 2977436 -11- avec le terminal appelé B et l'étape de filtrage E14 est réalisée lorsque l'information de localisation LOC ne vérifie aucun des critères enregistrés pour l'utilisateur UB. Egalement, à titre d'alternative, un critère de localisation défini par l'utilisateur UB est défini par une zone géographique et un type de zone associé. Le type de zone définit si la zone est une 5 zone autorisée ou interdite. Par exemple, la zone est de type Y si elle est autorisée et de type N si refusée. Dans ce mode de réalisation, l'étape E14 de filtrage est réalisée si l'information de localisation LOC correspond à la localisation d'une zone associée à un attribut de type N. Si l'information de localisation LOC correspond à la localisation d'une zone associée à un attribut de 10 type Y, l'appel est présenté à l'utilisateur B. Si l'information de localisation LOC correspond ni à la localisation d'une zone associée à un attribut de type N, ni à la localisation d'une zone associée à un attribut de type Y, l'étape E12 est réalisée, c'est-à-dire que la demande de mise en communication RQl est transmise au terminal appelé B. A titre d'alternative, les critères définis pour un terminal comprennent au moins un critère 15 défini par rapport à une plage temporelle. Un tel critère est appliqué par exemple à la date et/ou l'heure et/ou le jour de la semaine de l'appel. Il permet par exemple de tester l'appartenance à au moins une plage temporelle de l'heure d'appel. Un tel critère est utilisable en combinaison avec un critère sur la localisation géographique du terminal appelant pour définir pour quelle(s) plage(s) temporelle(s) un appel en provenance d'une zone géographique donnée est autorisé ou non. 20 De manière usuelle, les différents critères définis par l'utilisateur peuvent être combinés logiquement (fonctions « ET » / « OU » logiques etc) pour définir des règles précises de filtrage d'appel. Par exemple, le critère Cl est défini par un cercle et une plage temporelle T, par exemple 18h-20h. L'appel est filtré par le module de filtrage FLT, c'est-à-dire que l'appel est rejeté, s'il est 25 émis à partir de la zone définie par le cercle pendant la plage temporelle T. En revanche, la demande de mise en communication RQ1 est transmise au terminal appelé B si l'appel est émis à partir de la zone définie par le cercle en dehors de la plage temporelle T.

Egalement à titre d'alternative, les critères définis pour un terminal comprennent au moins un 30 critère défini par rapport à une information de localisation du terminal appelé. Par exemple, un tel critère est défini par rapport à la distance séparant le terminal appelant et le terminal appelé. Par exemple, un tel critère est "la distance entre la localisation du terminal appelant et la localisation du terminal appelé est inférieure à 100km".

35 Un mode de réalisation particulier dans lequel le réseau de communication R est un réseau VoIP (de l'anglais "Voix sur IP") s'appuyant sur une architecture IMS (de l'anglais "IP Multimédia 2977436 -12- Subsystem" pour "sous-système multimédia Intemet protocol") va maintenant être décrit en relation avec les figures 5 et 6. De façon connue, l'architecture IMS permet d'offrir des services multimédia dans les réseaux fixes et mobiles. Cette architecture utilise le protocole de signalisation SIP (pour 'Session Initiation 5 Protocol") standardisé par l'IETF ('Intemet Engineering Task Force' en anglais). Ce protocole SIP est notamment utilisé pour initier une communication. En référence à la figure 5, un système SY2 comprend un terminal téléphonique TA relié au réseau de communication R via une passerelle domestique PA. La passerelle domestique PA est par exemple reliée au réseau I1VIS à travers un réseau d'accès, par exemple de type ADSL (pour 10 'Asynchronous Digital Subscriber Une», et un réseau de collecte, par exemple de type ATM (pour 'Asynchronous Transfer Mode') Le système SY2 comprend également un terminal téléphonique TB relié au réseau de communication R via une passerelle domestique PB. De façon connue, le réseau IMS comprend un coeur de réseau CR, un serveur d'application 15 ASA auquel le terminal appelant TA est associé et un serveur d'application ASB auquel le terminal appelé TB est associé. Le système SY2 comprend également un dispositif de traitement D. La figure 6 décrit un deuxième mode de réalisation du procédé de traitement d'une demande de mise en communication.

20 Lors d'une étape E50, similaire à l'étape EO décrite précédemment, l'utilisateur du terminal appelé TB détermine des critères de localisation C et les enregistre en association avec un identifiant du terminal appelé TB, par exemple le numéro d'accès. Lors d'une étape E52, le terminal appelant A transmet via le réseau R, une demande RQ2 de mise en relation avec le terminal appelé TB.

25 La demande de mise en relation RQ3 est ici un message SIP de type INVITE contenant un identifiant du terminal appelant A et un identifiant du terminal appelé TB. Le message SIP est traité de façon classique par les entités du réseau R. Notamment, il est transmis au serveur d'application ASA qui insère dans le message INVITE un champ PANI (pour 'P_Access Network Info'). Le champ PANI contient un champ de 30 localisation (champ 'lac». Le champ 'lac' est une valeur correspondant au code postal ou INSEE de la localisation du terminal appelant A. La demande RQ2, c'est-à-dire le message INVITE modifié, est ensuite transmise au coeur de réseau CR et traitée de façon classique avant d'être transmise au dispositif de traitement D. La demande RQ2 est reçue par le dispositif de traitement D lors d'une étape E54.

35 Si le service de filtrage n'est pas activé pour l'utilisateur du terminal appelé TB, la demande RQ2 est transmise au serveur d'application ASB et la demande de mise en relation RQ2 est traitée de façon classique. 2977436 -13- En revanche si le service de filtrage est activé pour l'utilisateur du terminal appelé TB, lors d'une étape E56, le dispositif de traitement D extrait le champ 'lac' de la demande RQ2 reçue et déduit de ce champ 'lac', une latitude LA et une longitude LO, par consultation d'une base de données contenant une latitude et une longitude associées à chaque champ 'lac'.

5 L'étape E56 est suivie d'une étape E58 similaire à l'étape E10 décrite en relation avec le mode de réalisation précédent. L'étape E58 permet de déterminer si l'appel est autorisé ou non autorisé, c'est-à-dire si la demande de mise en communication RQ2 doit être ou non rejetée. Si l'appel est autorisé, le message SM, c'est-à-dire la demande RQ2, est transmis au terminal appelé TB via le serveur d'application ASB et la passerelle domestique PB. De plus, un message 10 SIP 180 Ringing est transmis au terminal appelant A et la mise en relation est ensuite effectuée classiquement. Si l'appel n'est pas autorisé, le dispositif de traitement D envoie à destination du terminal appelant A via le coeur de réseau CR, le serveur d'application ASA et la passerelle domestique LA, un message SIP 403 Forbiden. Le message 403 provoque le déclenchement d'une tonalité 15 d'occupation au niveau du terminal appelant A. A titre d'alternative, un message S1P 183 In Progress est transmis par le dispositif de traitement D à destination du terminal appelant TA. De façon classique, l'envoi d'un message 183 permet la transmission d'un message vocal en mode non connecté. Un tel message vocal représente un message d'information.

20 A titre d'alternative, le dispositif de traitement D envoie au terminal appelant A un message d'information, par exemple un message vocal en mode connecté. Pour cela, le dispositif de traitement D envoie un message S1P 200 OK. De façon classique, l'envoi d'un message 200 OK permet d'établir une session de communication entre le dispositif de traitement D et le terminal appelant A. Puis le dispositif de traitement D envoie un message vocal à destination du terminal 25 appelant A, sous la forme d'un flux média RTP (pour "Real Time Protocol"). A titre d'alternative, le terminal appelant A est mis en relation avec une messagerie vocale du terminal appelé TB. Pour cela, le dispositif de traitement D transmet la demande RQ2, c'est-à-dire le message SIP INVITE émis par le terminal appelant TA vers la messagerie vocale du terminal appelé TB qui accepte systématiquement les appels entrants en répondant 200 OK. Suite à la 30 réception du message 200 OK, le terminal appelant TA se retrouve en communication avec la messagerie vocale du terminal appelé TB. Encore à titre d'alternative, l'appel est proposé à l'utilisateur du terminal appelé TB qui accepte ou refuse l'appel. Le renvoi vers la messagerie peut être effectué directement à l'initiative du dispositif de 35 traitement D ou après présentation de l'appel à l'utilisateur du terminal appelé TB. 2977436 -14- Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, le dispositif de traitement D est un dispositif spécifique adapté pour réaliser les étapes du procédé de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant et un terminal appelé. A titre d'alternative, le dispositif de traitement D est inclus dans un équipement de réseau. Un 5 tel équipement de réseau est par exemple un commutateur à autonomie d'acheminement, une plateforme de réseau intelligent, par exemple un PCS (pour 'point de commande des services», un serveur d'application... Egalement, à titre d'alternative, le dispositif de traitement D est installé dans le terminal appelé TB. 10

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de traitement d'une demande de mise en communication (RQ1) entre un terminal appelant (A) et un terminal appelé (B) caractérisé en ce qu'il comporte : une étape d'obtention (E8) d'une information de localisation du terminal appelant une étape de vérification (E 10) pour déterminer si au moins un critère prédéfini (C I ,C2) associé au terminal appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation; une étape de rejet (E14) ou de non rejet (E12) de la demande de mise en communication (RQ1) en fonction du résultat de la vérification.
2. 2. Procédé de traitement selon la revendication l dans lequel le critère concernant ladite information de localisation est défini par rapport à une zone géographique dans laquelle les communications sont acceptées ou refusées.
3. 3. Procédé de traitement selon la revendication 1 ou 2 dans lequel un dit critère à vérifier est défini par rapport à une plage temporelle et/ou une information de localisation du terminal appelé
4. 4. Procédé de traitement selon la revendication 1 ou 2 dans lequel l'information de localisation est une position géographique dans le repère terrestre.
5. 5. Procédé de traitement selon la revendication 1 dans lequel l'information de localisation est contenue dans la demande de mise en communication et l'étape d'obtention comprend une étape d'extraction de ladite information de localisation de la demande de mise en communication.
6. 6. Procédé de traitement selon la revendication 1 dans lequel l'étape d'obtention de l'information de localisation comprend la transmission d'une requête contenant un identifiant du terminal appelant (A) extrait de la demande de mise en communication, à destination d'un équipement de réseau.
7. 7. Procédé de traitement selon la revendication 1 dans lequel l'étape de rejet comprend l'envoi d'un message d'information à destination du terminal appelant, la mise en relation du terminai appelant avec un service de messagerie et/ou l'envoi d'un message d'information à destination du terminal appelé.
8. 8. Procédé de traitement selon la revendication 1 dans lequel l'étape de rejet est effectuée après réception d'une confirmation de rejet en provenance du terminal appelé.
9. 9. Procédé de traitement selon la revendication 1 dans lequel le procédé comporte en outre une étape de comparaison d'un numéro d'appel extrait de la demande de mise en communication-16- avec une liste de numéros prédéfinis et l'étape de vérification est exécutée si ledit numéro n'est pas dans ladite liste.
10. 10. Dispositif (D) de traitement d'une demande de mise en communication entre un terminal appelant et un terminal appelé caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens d'obtention d'une information de localisation du terminal appelant; - des moyens de vérification pour déterminer si au moins un critère prédéfini associé au terminal appelé est vérifié, un dit critère concernant ladite information de localisation; - des moyens de rejet ou de non rejet de la demande de mise en communication en fonction du résultat de la vérification 1 1. Terminal de communication contenant un dispositif conforme à la revendication 10.15