FR2971947A1 - Broche a glace equipee d'une degaine - Google Patents

Abstract

Cette broche comprend un fût tubulaire d'ancrage (10), dont la surface extérieure est au moins en partie filetée, des moyens (26) d'entraînement en rotation du fût, afin de faciliter son vissage dans la glace, et une dégaine (30), comprenant une sangle (40) dont une première extrémité (41) est montée libre en rotation sur le fût, ainsi qu'un mousqueton (50) placé à la seconde extrémité (42) de la sangle. Selon l'invention, la seconde extrémité (42) est pourvue de moyens (70) de fixation amovible, propres à pénétrer à l'intérieur du fût tubulaire (10), de façon à éviter tout mouvement intempestif du mousqueton, notamment pendant le transport et la pose .

Description

Broche à glace équipée d'une dégaine 5 Domaine technique de l'invention

L'invention est relative à une broche à glace, comprenant : un fût tubulaire d'ancrage dont la surface extérieure est au moins en partie filetée, 10 des moyens d'entraînement en rotation de ce fût, afin de faciliter son vissage dans la glace, une dégaine, comprenant une sangle dont une première extrémité est montée libre en rotation sur le fût, ainsi qu'un mousqueton placé à la seconde extrémité de la sangle. 15 Etat de la technique

L'usage de broches à glace tubulaires est bien connu, pour l'assurance des alpinistes en terrain glaciaire. Une telle broche comprend en général un fût 20 métallique, présentant un filetage dont le diamètre extérieur est habituellement constant sur toute sa longueur. Du fait de cette structure, il est nécessaire d'enfoncer cette broche en lui appliquant un couple, dont l'intensité est sensiblement proportionnelle à la dureté de la glace. Il se révèle par conséquent indispensable, dans de nombreux cas, de visser la broche à 25 la main en s'aidant d'un organe d'entraînement en rotation.

Le document FR-A-2 758 992 (Black Diamond) a proposé de rapporter, sur le fût tubulaire, une patte sur laquelle est articulé un doigt escamotable, cet ensemble formant manivelle d'entraînement en rotation, dans la position 30 dépliée du doigt. La patte est par ailleurs creusée d'un orifice, dans lequel peut être placé un mousqueton, lequel permet d'assurer le grimpeur sur une corde.

Ce premier type de solutions, visant à rapporter le mousqueton directement sur la patte d'attache, présente cependant des inconvénients. Ainsi, l'action d'encliqueter l'anneau sur la patte se révèle tout d'abord relativement peu commode. Par ailleurs, en cas de chute du grimpeur, celui-ci génère des efforts importants sur le mousqueton, qui se répercutent directement sur la broche et peuvent arracher cette dernière hors de la glace. On conçoit bien évidemment que ceci peut avoir des conséquences catastrophiques.

Afin de remédier à ces limites la Demanderesse a proposé, notamment par le document FR-A-2 806 637, d'utiliser une dégaine qui se présente sous forme d'une sangle, à laquelle est accroché le mousqueton. Ceci permet de conférer une liberté de mouvement accrue entre les éléments rigides de la broche et le mousqueton, réduisant ainsi les risques d'arrachage intempestif évoqués ci-dessus. Selon l'enseignement du document précité, la dégaine est fixée à la patte d'attache par l'intermédiaire d'un doigt, monté à rotation libre sur un axe solidaire de la patte d'attache, ce qui évite le vrillage de la dégaine.

La société GRIVEL a également commercialisé, sous la référence SPEEDY, une broche à glace dont la sangle de la dégaine est montée libre en rotation sur le fût. A cet effet, la première extrémité de cette sangle est articulée sur un organe de liaison spécifique, porté par le fût. De plus, le mousqueton porté par l'autre extrémité de la sangle peut être fixé, soit sur un anneau prévu au voisinage de l'organe de liaison, soit directement sur la pièce d'attache. La mise en oeuvre de cette broche à glace ne se révèle cependant pas très pratique.

Objet de l'invention Ceci étant précisé, l'invention vise à améliorer les performances des broches à glace de l'art antérieur, notamment en termes de commodité d'utilisation, en particulier durant les phases de transport et de pose de cette broche. La broche selon l'invention est remarquable en ce que la seconde extrémité est pourvue de moyens de fixation amovible, propres à pénétrer à l'intérieur du fût, de façon à éviter tout mouvement intempestif du mousqueton, notamment pendant le transport et la pose.

Le fait de pouvoir fixer à l'intérieur du fût, de manière amovible, l'extrémité de la sangle portant le mousqueton, rend très commode l'utilisation de la broche. En effet, cette dernière peut adopter deux positions fonctionnelles, appropriées aux différentes phases de sa mise en ceuvre.

Ainsi, dans une première position de fixation, le fût et la dégaine sont solidarisés mutuellement, alors que l'encombrement global de la broche est limité. De ce fait, durant le transport, le grimpeur peut accrocher le mousqueton à son baudrier, sans être gêné par le fût. Puis, lors de la phase initiale de vissage du fût, cette opération n'est pas entravée par des déplacements intempestifs du mousqueton. De plus, dans une seconde position le mousqueton est libre par rapport au fût, ce qui autorise un débattement maximal de la sangle. Le grimpeur peut alors accrocher, en toute sécurité, ce mousqueton sur la corde d'assurance.

On notera également que le passage entre ces deux positions est mis en oeuvre de façon automatique, sans intervention de l'utilisateur. En effet, durant le vissage, la carotte de glace qui se forme à l'intérieur du fût tubulaire tend à repousser les moyens de fixation portés par la seconde extrémité de sangle, de façon à déverrouiller cette dernière par rapport au fût. Enfin la coopération de cette seconde extrémité de la sangle, avec le volume interne du fût, est particulièrement judicieuse. Ceci évite de prévoir une zone spécifique supplémentaire à la surface du fût, ce qui augmenterait nécessairement l'encombrement de la broche.

La broche de l'invention peut comporter tout ou partie des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toute combinaison techniquement possible : les moyens de fixation amovible sont des moyens de fixation par encliquetage élastique contre les parois intérieures du fût. les moyens de fixation par encliquetage élastique comprennent un plot, propre à être solidarisé contre les parois intérieures du fût. le plot comprend des moyens de retenue contre les parois intérieures du fût, notamment des nervures faisant saillie radialement vers l'extérieur. le plot s'étend à partir d'une coiffe rapportée sur la seconde extrémité de la sangle, cette coiffe étant creusée d'une ouverture de passage du mousqueton, dont les parois assurent le maintien du mousqueton. la sangle possède une partie d'amorce de pliage. la sangle possède une région massive constituée par au moins deux brins disposés côte à côte, ces brins n'étant pas cousus mutuellement dans la partie centrale de cette région massive, formant la partie d'amorce de pliage. la première extrémité de la sangle est formée par une boucle, montée autour du fût, deux organes de butée axiale étant prévus de part et d'autre de cette boucle. les moyens d'entraînement en rotation du fût comprennent une 20 manivelle, montée sur le fût, qui est intercalée entre la boucle et l'un des organes de butée.

Selon une variante de réalisation, les moyens de fixation amovible comportent un aimant permanent destiné à être attiré par attraction 25 magnétique contre la collerette de la tête du fût, dès le début de la course d'insertion du plot (70).

Description sommaire des dessins

30 D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'une broche à glace conforme à l'invention, dans une première position, - la figure 2 représente une sangle, appartenant à la broche de la figure 1, - la figure 3 représente une coiffe, coopérant avec la sangle de la figure 2, - la figure 4 est une vue en perspective de cette broche à glace, dans une seconde position, - la figure 5 est une vue en perspective, illustrant le vissage de cette broche à glace, - la figure 6 illustre la broche de la figure 5, lors de la phase finale de ce 1 o vissage, - la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 5 d'une variante de réalisation, - la figure 8 montre une vie en coupe axiale de la tête de broche illustrée à la figure 7. 15 Description d'un mode de réalisation préférentiel

La broche 1 conforme à l'invention, représentée sur les figures 1 à 6, comprend tout d'abord un fût tubulaire 10, réalisé en un matériau métallique, 20 dont on note X-X l'axe longitudinal principal. De façon habituelle ce fût est pourvu d'un trépan d'attaque 12, ainsi que d'un filetage 14 s'étendant sur une partie extérieure de ce fût 10.

A l'opposée du trépan 12, le fût 10 possède une tête 16 délimitée par une 25 collerette d'extrémité 18, ainsi que par une bague intermédiaire 20. Au voisinage de la collerette 18, cette tête comporte deux méplats 22 sur lesquels est montée l'embase 24 d'une manivelle 26, formant organe d'entraînement en rotation. On note 28 le débouché du fût tubulaire, du côté de la tête 16. 30 La broche conforme à l'invention comprend en outre une dégaine 30, laquelle se compose d'une sangle 40 et d'un mousqueton 50. Comme le montre notamment la figure 2, la sangle 40 est formée d'un brin plat unique, replié sur lui-même pour former une boucle d'extrémité 41, un oeillet d'extrémité 42, ainsi qu'un tronçon intermédiaire 43, le long duquel les replis du brin unique sont en contact mutuel. Ces replis sont par ailleurs cousus au voisinage de la boucle et de l'ceillet, de façon à former deux régions relativement rigides 44 et 45, placées de part et d'autre d'une partie centrale non cousue 46. La présence de cette dernière est avantageuse, dans la mesure où elle autorise un pliage aisé de la sangle.

La broche comprend en outre une coiffe 60 en matériau moulable, laquelle est enfilée au voisinage de l'ceillet 42. Cette coiffe, qui est avantageusement réalisée en un matériau souple, du type élastomère, définit un orifice 62 de passage du mousqueton, dont les dimensions radiales sont inférieures à celles de l'oeillet précité. Dans ces conditions, du fait même de la nature de cette coiffe, les parois de cet orifice 62 autorisent un maintien du mousqueton par coincement.

La coiffe 60 supporte un plot 70, destiné à pénétrer dans le volume intérieur du fût 10, comme on le verra dans ce qui suit. Ce plot 70, qui est cylindrique de section circulaire, présente des moyens permettant son encliquetage dans le fût 10. Dans l'exemple illustré, il est pourvu de nervures circonférentielles 72, en forme de harpon. On peut également prévoir que le plot 70 est fendu axialement.

L'utilisation de la broche à glace, telle que décrite ci-dessus, va maintenant être explicitée dans ce qui suit. La première extrémité de la sangle 40, à savoir sa boucle 41, est en permanence montée autour de la tête du fût 10, en étant retenue axialement en butée par la collerette 18 et la bague 20. Par ailleurs, l'autre extrémité 42 portant le mousqueton 50 peut adopter deux positions fonctionnelles différentes, qui vont être détaillées.

On suppose tout d'abord que le grimpeur accroche le mousqueton 50 à son baudrier non représenté, durant sa progression. Dans cette configuration, la sangle 40 est repliée sur elle-même, comme illustré à la figure 4, ce qui est facilité par la présence de la partie centrale non cousue 46. Par ailleurs le plot 70 est enfoncé à l'intérieur du fût tubulaire 10, du côté de son débouché 28. Ce plot est alors solidarisé de façon fiable, par encliquetage élastique, grâce à sa nature souple et à la présence des harpons 72. On notera que, dans cette position, le fût 10 est sensiblement immobilisé par rapport au mousqueton 50, tout en étant maintenu à hauteur du baudrier, ce qui permet de ne pas entraver l'avancée de l'utilisateur.

On suppose désormais que le grimpeur souhaite fixer la broche 1 dans la io glace. A cet effet, il désolidarise tout d'abord le mousqueton 50 par rapport au porte-matériel du baudrier, puis amorce le vissage du fût 10 dans la glace, selon la flèche F à la figure 5. Durant cette étape, le plot 70 reste inséré dans le tube du fût, de sorte que les mouvements intempestifs du mousqueton 50 sont particulièrement réduits. Par conséquent, la présence de ce mousqueton 15 n'est pas de nature à gêner cette phase d'amorçage, qui nécessite un effort physique précis et important. De plus, la sangle 40 est également maintenue, ce qui lui évite de s'emmêler ou de se vriller.

Au fur et à mesure de l'enfoncement du fût 10 dans la glace, il se forme de 20 façon habituelle une carotte de glace C, montrée sur la figure 6, dont la surface progresse en direction de la tête 16. On conçoit alors que, lorsque cette carotte C atteint l'extrémité libre du plot 70, elle exerce sur ce dernier un effort de poussée qui induit, à un moment donné, l'expulsion du plot 70 hors du volume interne du fût 10. Ce phénomène, qui est matérialisé par la flèche 25 F sur la figure 6, permet de désolidariser automatiquement le plot 70, sans action complémentaire du grimpeur, ce qui rend la mise en ceuvre particulièrement commode.

L'utilisateur achève enfin le vissage de la broche, jusqu'à son complet 30 accrochage. On notera que, quand bien même le mousqueton 50 n'est plus maintenu par rapport au fût 10, ceci ne crée pas une gêne substantielle dans la mesure où l'effort physique à mettre en oeuvre, dans la phase finale du vissage, est relativement réduit. Le grimpeur saisit alors le mousqueton et la sangle tourne sur le tube, de façon à le crocheter sur la corde d'assurance (non représentée). Comme expliqué ci-dessus, cette dernière étape est facilitée par l'expulsion automatique du plot 70, au moyen de la carotte de glace C en formation. En d'autres termes cette expulsion autorise un gain à la fois de temps et d'énergie pour le grimpeur, ce qui est particulièrement avantageux étant donné les conditions souvent extrêmes rencontrées par celui-ci.

Sur les figures 7 et 8, la coiffe 60 est équipée avantageusement au moins un aimant permanent 80 destiné à être attiré par attraction magnétique contre la collerette 18 de la tête du fût 10 en acier, dès le début de la course d'insertion du plot 70. L'aimant permanent 80 est logé dans un évidement annulaire de la coiffe 60, ledit évidement étant coaxial au fût 10 et à la collerette 18 en acier de la tête. Il en résulte un effet d'autocentrage et de maintien magnétique du plot 70.

Dans le cas où le fût 10 de la broche est en aluminium, l'aimant permanent 80 ne vient pas directement en contact avec la collerette 18, mais est attirée par une pièce intermédiaire en acier placée sur la collerette. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés.

Ainsi, sur les figures, la sangle 40 est montée sur le fût 10, en ce que sa boucle 42 est placée directement autour du fût, en étant libre en rotation 25 selon l'axe principal XX de ce dernier. A titre de variante on peut prévoir une pièce d'attache, distincte de l'organe d'entraînement en rotation, pièce sur laquelle est montée l'extrémité de la sangle. Dans ce cas, cette sangle est libre en rotation autour d'un axe, qui est par exemple perpendiculaire à l'axe principal du fût. 30 On peut par ailleurs prévoir des modes de fixation de la seconde extrémité de sangle, à l'intérieur du fût 10, qui sont différents d'un encliquetage. On peut20 ainsi réaliser une liaison tenon mortaise entre le plot et les parois du fût, ou encore une liaison par adhérence entre un plot et un fût tous deux lisses.

Enfin, les moyens d'entraînement en rotation du fût peuvent être différents de la manivelle 26, illustrée sur les figures. Ainsi, cette dernière peut être remplacée par une patte d'accroche, comme par exemple décrite dans FR-A-2 709 972, ou encore par une patte pourvue d'un doigt repliable, selon l'enseignement de FR-A-2 758 992. On notera que la manivelle 26 est une solution avantageuse, dans la mesure où elle est très légère. En effet, étant donné qu'elle ne coopère pas avec un mousqueton, cette manivelle n'est pas dotée d'un orifice dédié, et n'a pas à supporter des efforts mécaniques élevés.

20 10

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Broche à glace (1) comprenant: un fût tubulaire d'ancrage (10), dont la surface extérieure est au moins en partie filetée, des moyens (26) d'entraînement en rotation du fût, afin de faciliter son vissage dans la glace, une dégaine (30), comprenant une sangle (40) dont une première extrémité (41) est montée libre en rotation sur le fût, ainsi qu'un mousqueton (50) placé à la seconde extrémité (42) de la sangle, caractérisée en ce que la seconde extrémité (42) est pourvue de moyens (70) de fixation amovible, propres à pénétrer à l'intérieur du fût tubulaire (10), de façon à éviter tout mouvement intempestif du mousqueton, notamment pendant le transport et la pose.
2. 2. Broche à glace selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation amovible sont des moyens (70) de fixation par encliquetage élastique contre les parois intérieures du fût (10).
3. 3. Broche à glace selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de fixation par encliquetage élastique comprennent un plot (70), propre à être solidarisé contre les parois intérieures du fût (10). 25
4. 4. Broche à glace selon la revendication 3, caractérisée en ce que le plot (70) comprend des moyens de retenue contre les parois intérieures du fût, notamment des nervures (72) faisant saillie radialement vers l'extérieur. 30
5. 5. Broche à glace selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que le plot (70) s'étend à partir d'une coiffe (60) rapportée sur la seconde extrémité de la sangle, cette coiffe étant munie d'une ouverture (62)20de passage du mousqueton (50), dont les parois assurent le maintien du mousqueton.
6. 6. Broche à glace selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation amovible comportent un aimant permanent (80) destiné à être attiré par attraction magnétique contre la collerette (18) de la tête du fût (10) dès le début de la course d'insertion du plot (70).
7. 7. Broche à glace selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'aimant permanent (80) est logé dans un évidement annulaire de la coiffe (60), ledit évidement étant coaxial au fût (10) et à la collerrete (18) en acier de la tête pour assurer un effet d'autocentrage et de maintien magnétique du plot (70).
8. 8. Broche à glace selon la revendication 5, caractérisée en ce que la sangle (40) possède une première partie (46) d'amorce de pliage, et une deuxième région massive (43) constituée par au moins deux brins disposés côte à côte, lesdits brins n'étant pas cousus mutuellement dans la partie centrale (46) de cette région massive.
9. 9. Broche à glace selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la première extrémité de la sangle (40) est formée par une boucle (41), montée autour du fût (10), deux organes de butée axiale (18, 20) étant prévus de part et d'autre de cette boucle.
10. 10. Broche à glace selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement en rotation du fût comprennent une manivelle (26), montée sur le fût (10), qui est intercalée entre la boucle (41) et l'un (18) des organes de butée. 30