FR2966608A1 - Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical - Google Patents

Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical Download PDF

Info

Publication number
FR2966608A1
FR2966608A1 FR1004194A FR1004194A FR2966608A1 FR 2966608 A1 FR2966608 A1 FR 2966608A1 FR 1004194 A FR1004194 A FR 1004194A FR 1004194 A FR1004194 A FR 1004194A FR 2966608 A1 FR2966608 A1 FR 2966608A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
hologram
image
slots
restitution
screen
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Withdrawn
Application number
FR1004194A
Other languages
English (en)
Inventor
Alain Conraud
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
3D EVENT
Original Assignee
3D EVENT
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by 3D EVENT filed Critical 3D EVENT
Priority to FR1004194A priority Critical patent/FR2966608A1/fr
Publication of FR2966608A1 publication Critical patent/FR2966608A1/fr
Withdrawn legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02BOPTICAL ELEMENTS, SYSTEMS OR APPARATUS
    • G02B5/00Optical elements other than lenses
    • G02B5/02Diffusing elements; Afocal elements
    • G02B5/0205Diffusing elements; Afocal elements characterised by the diffusing properties
    • G02B5/0252Diffusing elements; Afocal elements characterised by the diffusing properties using holographic or diffractive means
    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02BOPTICAL ELEMENTS, SYSTEMS OR APPARATUS
    • G02B30/00Optical systems or apparatus for producing three-dimensional [3D] effects, e.g. stereoscopic images
    • G02B30/20Optical systems or apparatus for producing three-dimensional [3D] effects, e.g. stereoscopic images by providing first and second parallax images to an observer's left and right eyes
    • G02B30/26Optical systems or apparatus for producing three-dimensional [3D] effects, e.g. stereoscopic images by providing first and second parallax images to an observer's left and right eyes of the autostereoscopic type
    • GPHYSICS
    • G02OPTICS
    • G02BOPTICAL ELEMENTS, SYSTEMS OR APPARATUS
    • G02B5/00Optical elements other than lenses
    • G02B5/32Holograms used as optical elements

Abstract

La présente invention concerne un dispositif optique d'imagerie auto-stéréoscopique, au moyen d'un hologramme agissant comme un écran et dont les axes de chaque faisceau de restitution sont contenus dans un plan vertical. Cet écran holographique distribue l'ensemble des images de manière sélective en direction des yeux d'un public, et calculé pour que chaque observateur puisse avoir une perception binoculaire en relief. L'écran présente une combinaison de 2 fonctions précises (holographie des fonctions combinées) : • Une fonction de surface lambertienne au plan de l'écran • Une fonction de distribution angulaire sélective des champs de diffusion (pour chaque image) Plus précisément, la seconde fonction est celle d'un réseau de fentes, en image réelle, pour chaque voie de restitution, située à l'avant de l'hologramme en direction du public observateur ; ces 2 fonctions étant chacune une image de l'hologramme à la restitution. Les 2 fonctions sont reliées au moyen que la surface lambertienne diffuse uniquement dans les directions des fentes, pour chaque voie de restitution. Dans l'usage, l'écran holographique est constitué d'un hologramme à double contenu ou de deux hologrammes distincts à contenu unique. Dans tous les cas, les 2 contenus sont totalement distingués ou cloisonnés. Ce cloisonnement total des 2 voies se réalise par une disparité angulaire de restitution des 2 contenus qui soit maximale au moyen d'une configuration géométrique de restitution dite en « opposition symétrique » de part et d'autre de l'axe optique de l'hologramme. La restitution holographique est double, et que chaque faisceau de restitution engendre une image réelle de réseau de fentes dont la localisation spatiale se décale d'une largeur de fente par rapport à celle d'une autre image réelle de réseau de fentes, originaire de l'autre faisceau de restitution. L'invention autorise une multiplicité des lobes et contient un moyen anti-pseudoscopique ; la vision est ainsi pleinement orthoscopique, il n'y a pas d'effets de relief inversé lors de mouvements du public. En conclusion, le procédé selon l'invention et toutes ses variantes, est particulièrement destiné au domaine de l'audiovisuel et de l'imagerie en général pour des applications où une vision auto-stéréoscopique est souhaitée ou requise.

Description

La présente invention concerne un dispositif optique d'imagerie auto-stéréoscopique, au moyen d'un hologramme agissant comme un écran et dont les axes de chaque faisceau de restitution sont contenus dans un plan vertical. Le domaine technique concerne les systèmes d'imagerie, sans lunettes spéciales ni autres prothèses, présentant une image droite et une image gauche à la vision binoculaire, l'image étant statique ou animée, l'hologramme présentant la combinaison de deux fonctions précises (holographie des fonctions combinées). Selon l'état de la technique, il est connu des dispositifs de ce type mais qui présentent, comme inconvénients, une perte de résolution, une limitation de l'angle horizontal de champ de vision, entre autres. Les problèmes techniques à résoudre sont les suivants :
- Afficher une image droite et une image gauche, sans réduire la résolution de chacune des images. - Éviter que l'agencement ou l'organisation spatiale des pixels rouges, verts, bleus de la source d'images constitue un facteur éventuel et supplémentaire de perte de résolution.
20 - Permettre au principe d'imagerie auto-stéréoscopique d'être réalisé, non pas selon un procédé présentant le couple d'images (gauche, droite) une seule fois (ce qui ne constituerait qu'un seul lobe de vision), mais selon un autre procédé présentant le couple d'images reproduit (ou visible) en diverses localités du champ angulaire total de vision (ce 25 qui constitue plusieurs lobes de vision).
- Éviter la perception de couples d'images pseudoscopiques et ceci par un moyen n'entraînant pas une perte de résolution globale (total des pixels des 2 images disponible à la vision). 30 - Éviter les effets de moirage ou moiré, présents dans certains procédés.
- Préserver l'angle horizontal de vision de l'écran, réduit en général dans le cas des systèmes à projection de fentes réelles. 35 - Maintenir pour les observateurs en déplacement latéral dans le champ total de vision, la sensation de régularité en apparence d'enchaînement des images. 40 - Ne pas bloquer l'ouverture du champ horizontal de vision, dans le cas d'un écran holographique dont les restitutions seraient horizontales.
Le dispositif optique et ses variantes selon l'invention permettent de remédier à ces inconvénients.15 La présente invention exploite le principe d'un écran holographique complexe qui distribue l'ensemble des images de manière sélective en direction des yeux d'un public, et conçu pour que chaque observateur puisse avoir une perception binoculaire en relief.
L'écran holographique présente une combinaison de 2 fonctions précises (holographie des fonctions combinées) : - Une fonction de surface lambertienne au plan de l'écran - Une fonction de distribution angulaire sélective des champs de diffusion (pour chaque image) Suivant l'invention, ces problèmes techniques sont résolus à l'aide d'un dispositif optique d'imagerie auto-stéréoscopique, au moyen d'un hologramme agissant comme un écran et dont les axes de chaque faisceau de restitution sont contenus dans un plan vertical, le dispositif présentant une image droite et une image gauche à la vision binoculaire, l'image étant statique ou animée, le dispositif autorisant une multiplicité des lobes de vision, caractérisé en ce qu'il comporte entre autres, 2 sources d'images associées chacune à une source de lumière, et que l'écran holographique incorpore 2 fonctions, la première étant celle d'une surface diffusante lambertienne située au plan de l'hologramme, la seconde étant celle d'un réseau de fentes, en image réelle, pour chaque voie de restitution, située à l'avant de l'hologramme en direction du public observateur ; ces 2 fonctions étant chacune une image de l'hologramme à la restitution. Les 2 fonctions sont reliées au moyen que la surface lambertienne diffuse uniquement dans les directions des fentes pour chaque voie de restitution. Dans l'usage, l'écran holographique est constitué d'un hologramme à double 25 contenu ou de deux hologrammes distincts à contenu unique. Dans tous les cas, les 2 contenus sont totalement distingués ou cloisonnés. Ce cloisonnement total des 2 voies se réalise par une disparité angulaire de restitution des 2 contenus qui soit maximale au moyen d'une configuration géométrique de restitution dite en « opposition symétrique » de part et d'autre de 30 l'axe optique de l'hologramme. La restitution holographique est double, et chaque faisceau de restitution engendre une image réelle de réseau de fentes dont la localisation spatiale se décale d'une largeur de fente par rapport à celle d'une autre image réelle de réseau de fentes, originaire de l'autre faisceau de restitution. 35 La fonction auto-stéréoscopique se réalise en présentant le couple d'images (gauche, droite) autant de fois que nécessaire pour remplir tout le champ angulaire de vision, constituant ainsi un nombre de N lobes de vision au moyen de N fentes sur chaque réseau lors de la réalisation de l'hologramme.
II y a absence de perception pseudoscopique à la jonction de 2 couples d'images, pour les observateurs placés au contact ou au voisinage de la surface contenant les images des réseaux de fentes, par le moyen d'une distance (u) entre 2 fentes d'un même réseau fixée telle qu'elle soit égale à la largeur de 2 fentes.
En conséquence, la vision est pleinement orthoscopique, il n'y a pas d'effets de relief inversé lors de mouvements du public. L'invention est décrite en référence aux 9 dessins annexés représentant, à titre d'exemples non limitatifs, les formes de réalisation préférées du dispositif optique et de ses variantes.
Les figures 1 et 2 représentent le principe de base. Un écran est constitué d'un hologramme (1) de transmission. C'est un hologramme d'amplitude ou de phase. II s'agit d'un élément optique holographique (HOE) qui incorpore 2 fonctions. - La 1ère fonction est celle d'une surface diffusante lambertienne située au plan de l'hologramme (1). Cette fonction est une image de l'hologramme (1) à la restitution. - La 2ème fonction est celle d'un réseau (2) de fentes réelles situées à l'avant de l'hologramme (1) en direction d'un public observateur. Chaque fente est constituée de 2 obstacles, images réelles de l'hologramme, et ainsi élaborée, représente une fonction de fente optique. Le réseau (2) de fentes représente ainsi un ensemble d'obstacle en tant qu'objet enregistré lors de la réalisation de l'hologramme (1). Cette fonction est une image de l'hologramme (1) à la restitution. Les 2 fonctions sont reliées. La surface lambertienne diffuse uniquement dans les directions des fentes (6) et non dans celles des obstacles (7). Le faisceau de restitution (3) issu d'une source ponctuelle de lumière (4) est transmis à travers une source d'images (5). Cette source d'image (5) est un objet d'amplitude. Cette source d'images (5) peut être une diapositive ou un dispositif d'imagerie à valves optiques comme une dalle LCD ou autres, à titre d'exemples non limitatifs. La source d'images (5) assure la modulation spatiale en amplitude de l'hologramme (1) à la restitution. L'image agrandie de la source d'image (5) est formée au plan écran par le fait que la surface diffusante lambertienne, image de l'hologramme (1), est modulée 35 spatialement par cette même source d'image (5). L'image de la source (5) se forme directement au plan écran sans le besoin d'un objectif et ceci par la ponctualité de la source (4).
En pratique la ponctualité de la source (4) est identique ou légèrement inférieure aux dimensions d'un pixel de la source d'images (5). Le plan de l'hologramme (1) est parallèle à celui contenant la source d'images (5) pour maintenir l'homothétie de forme dans la géométrie de l'image projetée.
La figure 1 représente le principe en vue de profil. La figure 2 représente le principe en vue de dessus. La largeur d'une fente (6) ou d'un obstacle (7) est égale ou légèrement inférieure à la distance moyenne interpupillaire des observateurs. Une fente (6) ou un obstacle (7) sont chacun des images de l'hologramme (1).
La source de lumière (4) est en pratique une source monochromatique comme un laser ou une lampe spectrale munie d'un filtre interférentiel, à titre d'exemples non limitatifs. Dans le cas d'une source de lumière (4) non monochromatique, l'image de la surface lambertienne ne subirait que des aberrations négligeables de par sa localisation au plan précis de l'hologramme (1). Par contre, l'image d'une fente (6) ou d'un obstacle (7) subirait de fortes aberrations physiques et géométriques. En effet, il y aurait autant d'images d'une fente (6) ou d'un obstacle (7) qu'il y a d'ondes de restitution de longueur différente, et les dimensions de chacune de toutes ces images ainsi que leur localisation spatiale seraient différentes, en fonction de la longueur d'onde les restituant. Les figures 3 et 4 précisent le principe auto-stéréoscopique. L'écran est constitué d'un hologramme (13) « double » incluant 2 contenus distincts : - Le 1er contenu est restitué par la source ponctuelle (4) et représente une surface diffusante lambertienne située au même plan que l'hologramme (13), ainsi qu'un réseau (11) de fentes en image réelle. - Le 2ème contenu est restitué par la source ponctuelle (8) et représente la même surface lambertienne située au même plan que l'hologramme (13) ainsi qu'un réseau (12) de fentes en image réelle identique au premier mais décalé d'une largeur de fente tel que le second réseau agisse comme le négatif ou le complémentaire du premier. En pratique, le plan contenant le réseau (11) de fentes est confondu avec celui contenant le réseau (12) de fentes, dans la limite de l'aberration en distorsion spatiale de la localisation de l'image de chaque réseau (11,12).
Sur la figure 4, les réseaux sont représentés en décalage uniquement pour la clarté du croquis. La figure 3 représente le principe en vue de profil. La figure 4 représente le principe en vue de dessus.
Chacun de ces contenus est modulé par une source d'images (5,10) différente. II y a présence de 2 images distinctes à l'écran, l'une en provenance de la source de lumière (4), l'autre en provenance de la source de lumière (8). La résolution de chacune des images au plan écran, n'est ainsi pas réduite car il y a autant d'images projetées à ce même plan écran qu'il y a de sources d'images (5,10). L'architecture optique est ainsi constituée de 2 voies, l'une intégrant la source d'images (5) et la source ponctuelle (4), l'autre intégrant la source d'image (10) et la source ponctuelle (8). Les 2 contenus sont parfaitement distingués ou cloisonnés.
L'image obtenue par la source (5) n'est pas entachée par la projection sur l'autre voie, celle de la source (10), et réciproquement. L'hologramme incorpore ainsi 2 fonctions, la première étant celle d'une surface diffusante lambertienne, la seconde étant celle d'un réseau de fentes réelles pour chaque voie de restitution.
Les 2 fonctions sont reliées au moyen que la surface lambertienne ne diffuse que dans les directions des fentes pour chaque voie de restitution. Ce cloisonnement total des 2 voies vient de la disparité angulaire de restitution des 2 contenus dans ce cas géométrique de restitution en « opposition symétrique » par rapport à l'axe optique de l'hologramme (13).
L'hologramme (13) présente un axe optique qui le traverse en son centre et est perpendiculaire à son plan. Les axes des faisceaux de restitution (3,9) sont contenus dans un plan vertical. Le faisceau (3) est dirigé du bas vers le haut, et le faisceau (9) est dirigé du haut vers le bas. Cette géométrie permet l'évacuation des faisceaux (3,9) non diffractés à l'émergence de l'hologramme (13), soit au- dessous ou soit au-dessus de la tête des observateurs. Ainsi, la zone de vision n'est pas entachée par les faisceaux (3,9) non diffractés. L'angle horizontal de vision n'est donc pas limité par les faisceaux de restitution non diffractés comme dans le cas des géométries où les restitutions sont horizontales.
La limitation verticale haute et basse de la zone de vision constitue une bande qui doit être assez large verticalement pour le confort des observateurs et pour satisfaire aux disparités de taille (depuis les enfants jusqu'aux adultes de grande taille) d'un public observateur. Cette limitation verticale haute et basse de la zone de vision est fonction de : - la distance entre les réseaux de fentes (11,12) en image réelle et l'hologramme (13) - l'angle d'incidence des faisceaux (3,9) sur l'hologramme (13) - l'ouverture des faisceaux (3,9).
L'écran peut selon une variante être constitué non pas d'un hologramme « double » mais de 2 hologrammes distincts en contact ou accolés au plan écran. Dans le cas de 2 réseaux (11,12) de fentes, dont l'un est le strict négatif ou complémentaire de l'autre, il y a continuité de vision de chaque image sur sa 5 précédente ou sa suivante (sauf sur les extrémités des réseaux). La perception des couples d'images est alors soit de type orthoscopique, soit de type pseudoscopique. La figure 5 présente une solution pour éviter la perception des couples pseudoscopiques. 10 Le dispositif de la figure 5 est représenté en vue de dessus. L'hologramme (14) présente, à la restitution, l'image réelle de 2 réseaux (15,16) de fentes. La distance « u » entre 2 fentes d'un même réseau (15,16) est ainsi fixée telle qu'elle soit égale à ta largeur du nombre de fentes identique au nombre de sources d'images dans le dispositif (soit la largeur de deux fentes). 15 Cette largeur ou zone neutralisée clôture un couple d'images et cloisonne le couple suivant. La rupture de continuité visuelle produite par cette largeur ou zone neutralisée évite l'inversion oeil droit / oeil gauche dans la vision d'un couple d'images et prévient ainsi de la perception de couples pseudoscopiques. 20 Cette solution n'entraîne pas de pertes de résolution globale d'image. Cette solution est valable seulement pour les observateurs placés au contact ou au voisinage de la surface contenant les images des réseaux (15,16) de fentes. Les figures 6 et 7 présentent les conditions d'angle de vision. La surface diffusante lambertienne, image de l'hologramme (13,14), offre un 25 rayonnement angulaire déterminant l'angle de vision disponible des images projetées. La figure 6 représente en vue de dessus le cas d'une surface plane contenant les images des réseaux de fentes. La figure 7 représente en vue de dessus le cas d'une surface courbe contenant 30 les images des réseaux de fentes. Les angles de vision disponible (horizontal et vertical) sont déterminés par les conditions d'enregistrement de l'hologramme. En pratique, c'est la capacité à produire un front d'onde dit objet plus ou moins convergent à l'enregistrement de l'hologramme qui fixe la performance de champ 35 angulaire de vision de l'hologramme à la restitution. La forme de surface contenant les réseaux de fentes (11,15) et (12,16) est fixée pour être plane ou courbe.
Dans le cas pratique à l'enregistrement de l'hologramme, de réseaux de fentes organisés comme un ensemble d'obstacles rangés sur un plan, les divers types de surfaces sont les suivants : - La surface contenant les réseaux de fentes est plane si l'onde de restitution est identique à celle de référence à l'enregistrement, quelle que soit sa forme, dans le cas d'un front d'onde dit objet définitif et orthoscopique. Dans le cas d'un retournement (180°) de l'hologramme nécessaire à la restitution, la forme de l'onde de référence sera l'inverse de celle de l'onde de restitution (principe de l'onde conjuguée) : soit une onde de référence convergente pour une onde de restitution divergente, ce qui est le cas le plus pratique. - La surface contenant les réseaux de fentes est courbe si l'onde de restitution diffère de celle de référence à l'enregistrement. Une aberration se forme, engendrant une déformation du plan. Les dimensions de l'écran en rapport de la distance inter-pupillaire de l'observateur influencent le mode de distribution angulaire des fentes. Plus les dimensions de l'hologramme (13, 14) sont réduites, plus la surface contenant l'image réelle des réseaux de fentes est courbe pour maintenir la sensation de régularité en apparence d'enchaînement d'une image sur l'autre, dans le cas d'un observateur en déplacement latéral sur la largeur totale du champ de vision. Pour un hologramme (13, 14) grand devant la distance inter-pupillaire de l'observateur, la surface contenant l'image réelle des réseaux de fentes peut être plane sans perturber la sensation de régularité en apparence d'enchaînement des images.
La disparité entre onde de restitution et onde de référence est ainsi agencée telle que l'aberration produite forme la courbure de champ recherchée sur l'image réelle des réseaux de fentes. La figure 8 présente une variante du dispositif présenté sur les figures 3 à 5. Celle-ci inclut le principe d'un objectif constituant l'origine de chaque faisceau de restitution. Le dispositif de la figure 8 est représenté en vue de profil. L'écran est constitué d'un hologramme (17) « double » incluant 2 contenus distincts. L'hologramme (17) présente un axe optique qui le traverse en son centre et est perpendiculaire à son plan. La double restitution s'opère en « opposition symétrique » par rapport à l'axe optique de l'hologramme (17). Le point nodal d'émergence des objectifs (20,23) représente le sommet des faisceaux de restitution. Les condenseurs (19,22) représentent chacun un objectif formant l'image de la source de lumière (18,24) sur la pupille de l'objectif (20,23).
L'objectif (20,23) présente une ouverture numérique la plus limitée possible. La pupille qui lui est associée assure cette fonction. Il y a autant d'images de fentes qu'il y a de points contenus au plan de la pupille, chaque point représentant une source ponctuelle.
L'image des fentes est grossie. Pour neutraliser l'effet de ce grossissement sur la largeur de l'image de chaque fente, une réduction de la largeur des fentes est opérée lors de la réalisation de l'hologramme (17) par rapport au cas de l'hologramme (13, 14, 24). La pupille de chaque objectif (20,23) est constituée dans l'usage d'un diaphragme 10 mais présente selon une variante une forme de fente. La figure 9 présente une architecture optique dans le cas d'un hologramme de réflexion. L'hologramme (24) est un élément optique holographique (HOE) de volume opérant ainsi selon le régime de diffraction de Bragg. Il n'y a ainsi plus la 15 contrainte des faisceaux d'ordre zéro émergeant en direction du public comme dans le cas des HOEs de transmission opérant selon le régime de diffraction des réseaux minces. La lumière non difractée sur l'hologramme (24) est absorbée par une ou plusieurs surfaces à l'extérieur du dispositif, selon une variante. Il n'est plus nécessaire d'employer des sources de lumière monochromatique pour 20 ne pas produire d'aberrations sur la fonction des fentes. Le principe de Bragg, à la lecture de l'hologramme, autorise la sélection d'une partie limitée du spectre de la source de lumière de restitution. Dans ce cas, il n'y a plus d'aberrations sur chacune-des images de l'hologramme, dans la limite de la largeur spectrale résultante de la sélection chromatique de 25 Bragg. Pour la solution d'un hologramme présentant 3 sélections chromatiques, dans l'usage, rouge, vert, bleu, il y a présence de 2 cas : - l'hologramme est enregistré à l'aide d'une seule longueur d'onde et la fonction des 3 sélections chromatiques est réalisée par gonflement et/ou 30 rétrécissement de la figure d'interférences. Dans ce cas, il y a 3 images distinctes de chaque couleur pour chaque fente. - l'hologramme est en vraies couleurs et enregistré à l'aide de 3 longueurs d'onde distinctes : rouge, vert, bleu. II y a ainsi sommation de 3 figures d'interférences différentes. 35 A la restitution, les images de chaque couleur de fentes coïncident.
Les aberrations physiques sur l'image des fentes sont ainsi absentes, dans la limite de compatibilité des conditions géométriques du front d'onde de référence à l'enregistrement, à celles du front d'onde de restitution. Chaque architecture optique présentée sur les figures de 1 à 8 est basée sur l'emploi d'un hologramme de transmission (13, 14, 17) et présente une variante exploitant un hologramme de réflexion (24). La figure 9 présente la variante sous la forme d'une borne (25) disposant d'un hologramme (24) de réflexion et présentant 2 voies dont le cloisonnement vient de la disparité angulaire de restitution en « opposition symétrique » par rapport à l'axe optique. Le dispositif de la figure 9 est représenté en vue de profil. L'hologramme (24) présente un axe optique qui le traverse en son centre et est perpendiculaire à son plan. Chaque voie est constituée d'une source d'images (5, 10) associée à une source ponctuelle de lumière (4,8). La borne (25) présente une fenêtre ou une ouverture (26) dont le format délimite le champ angulaire de vision disponible sur l'hologramme (24). Sur toutes les figures 1 à 9, chaque hologramme est soit de type analogique dans l'usage ou soit de type synthétique selon d'autres variantes. Dans le cas courant d'un hologramme analogique, il s'agit d'un enregistrement interférentiel. Un front d'onde résultant d'une surface lambertienne et d'un ensemble d'obstacles agencé en réseau de fentes est enregistré, la convergence de ce front d'onde déterminant, entre autres, l'ouverture du champ angulaire de vision. La limite dimensionnelle des équipements optiques intervenant sur la convergence de ce front d'onde conduit à restreindre la performance d'ouverture de ce champ angulaire. Dans le cas d'un hologramme synthétique, le front d'onde est défini mathématiquement. L'intérêt réside dans le fait de pouvoir intervenir librement sur les paramètres principaux du front d'onde, et notamment d'autoriser une large ouverture du champ angulaire de vision de l'hologramme.
Sur toutes les figures 1 à 8, l'écran incorpore selon une variante un procédé, polarisant à titre d'exemple non limitatif, destiné à bloquer le faisceau d'ordre zéro (non représenté) à I 'émergence de l'hologramme (1), la vision du contenu de cet hologramme s'opérant dans les ordres 1 ou -1. Sur toutes les figures 1 à 9, l'écran constitué d'un hologramme (1) intègre éventuellement un hublot traité anti-reflets (non représenté) ou un dispositif antireflets basé sur le principe d'une polarisation circulaire (non représenté), à titre d'exemples non limitatifs.
Sur toutes les figures 1 à 9, les sources d'images sont de type « transmissive ». Pour chaque architecture optique constituant l'invention telle que présentée, il existe une variante exploitant des sources de type « réflective ». Ces variantes ne sont pas représentées sur les dessins.
Sur toutes les figures 1 à 9, les images sont formées sur l'écran au moyen que chaque source d'images (5,10) intervient comme objet d'amplitude et que chacune de ces sources assure une modulation spatiale en amplitude de l'hologramme (1,13,14,17,24) à la restitution. En conclusion, le procédé selon l'invention et toutes ses variantes, est 10 particulièrement destiné au domaine de l'audiovisuel et de l'imagerie en général pour des applications où une vision auto-stéréoscopique est souhaitée ou requise. 15 20 25 30

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS1 ) dispositif optique d'imagerie auto-stéréoscopique, au moyen d'un hologramme agissant comme un écran et dont les axes de chaque faisceau de restitution sont contenus dans un plan vertical, le dispositif présentant simultanément une image droite et une image gauche à la vision binoculaire, l'image étant statique ou animée, le dispositif autorisant une multiplicité des lobes de vision, caractérisé en ce qu'il comporte entre autres, 2 sources d'images (5, 10) associées chacune à une source de lumière (4,8,18,21), et que l'écran holographique (13,14,17,24) incorpore 2 fonctions, la première étant celle d'une surface diffusante lambertienne située au plan de l'hologramme, la seconde étant celle d'un réseau de fentes, en image réelle, pour chaque voie de restitution, située à l'avant de l'hologramme en direction du public observateur ; ces 2 fonctions étant chacune une image de l'hologramme à la restitution.
  2. 2 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réseau de fentes représente un ensemble d'obstacles en tant qu'objet enregistré lors de la réalisation de l'hologramme (13,14,17,24).
  3. 3 ) Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les 2 fonctions sont reliées au moyen que la surface lambertienne diffuse uniquement dans les directions des fentes et non dans celles des obstacles, pour chaque voie de restitution.
  4. 4 ) Dispositif selon les revendications 1 et 3, caractérisé en ce que les images sont formées sur l'écran au moyen que chaque source d'images (5,10) intervient comme objet d'amplitude et assure une modulation spatiale en amplitude de l'hologramme (13,14,17,24) à la restitution. 30
  5. 5 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, et 4, caractérisé en ce que l'écran holographique (13,14,17) se constitue au moyen d'un hologramme unique présentant un double contenu ou se constitue au moyen de 2 hologrammes distincts au plan écran, chacun présentant un seul contenu ; ce qui nécessite, 35 dans ces deux cas, une double restitution au moyen d'une géométrie telle que les 2 contenus soient totalement distingués ou cloisonnés. 25
  6. 6) Dispositif selon les revendications 1, 4 et 5, caractérisé en ce que ce cloisonnement total des 2 voies se réalise par une disparité angulaire de restitution des 2 contenus qui soit maximale au moyen d'une configuration géométrique de restitution dite en « opposition symétrique » de part et d'autre de 5 l'axe optique de l'hologramme (13,14,17,24).
  7. 7 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4 ,5 et 6, caractérisé en ce que la restitution holographique est double, et que chaque faisceau de restitution engendre une image réelle (11,12) de réseau de fentes dont la localisation 10 spatiale se décale d'une largeur de fente par rapport à celle d'une autre image réelle (11,12) de réseau de fentes, originaire de l'autre faisceau de restitution.
  8. 8 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4, 5, 6 et 7, caractérisé en ce que la fonction auto-stéréoscopique se réalise en présentant le couple d'images (gauche, 15 droite) autant de fois que nécessaire pour remplir tout le champ angulaire de vision, constituant ainsi un nombre de N lobes de vision au moyen de N fentes sur chaque réseau lors de la réalisation de l'hologramme (13,14,17,24).
  9. 9 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4, 5, 7 et 8, caractérisé en ce qu'il y a 20 absence de perception pseudoscopique à la jonction de 2 couples d'images, pour les observateurs placés au contact ou au voisinage de la surface contenant les images (15,16) des réseaux de fentes, par le moyen d'une distance (u) entre 2 fentes d'un même réseau, distance (u) qui soit égale à la largeur de 2 fentes. 25
  10. 10 ) disposition selon les revendications 1, 2, 3, 4 et 5, caractérisé en ce que la forme de la surface contenant l'image (11,12,15,16) des réseaux de fentes est fixée, soit pour être plane ou soit pour être courbe, et cela au moyen de l'agencement d'une disparité entre onde de restitution et onde référence lors de la réalisation de l'hologramme (13,14,17,24) telle que l'aberration produite forme la 30 courbure de champ recherchée sur les images réelles des réseaux de fentes, ce qui permet d'agir sur la sensation de régularité en apparence d'enchaînement d'une image sur l'autre.
  11. 11 ) Dispositif selon les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que chaque 35 faisceau de restitution de l'hologramme (13,14,17,24) à pour origine une source ponctuelle de lumière ou le point nodal d'émergence d'un objectif.
  12. 12 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4 et 11, caractérisé en ce que, dans le cas de l'hologramme (13, 14), chaque source d'image est projetée directement sur l'écran par une source ponctuelle de lumière au moyen que les dimensions de la source ponctuelle (4,8) de lumière sont inférieures ou égales à celles de chaque pixel composant les sources d'images (5,10).
  13. 13 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4 et 11, caractérisé en ce que, dans le cas de l'hologramme (17), chaque source d'images (5,10) est projetée sur l'écran par une source de lumière (18,21) au moyen d'un objectif (20,23) associé à une pupille.
  14. 14 ) Dispositif selon les revendications 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8, 9, 10 et 13 caractérisé en ce que dans le cas d'un hologramme (17), pour réduire l'image grossie des fentes en conséquence de la non ponctualité du faisceau de restitution issu du point nodal d'émergence de chaque objectif, puisque se présentant autant d'images réelles de fentes qu'il y a de points au plan de chaque pupille, une réduction de la largeur des fentes est opérée à la réalisation de l'hologramme (17) par rapport à celle de l'hologramme (13,14,24).
  15. 15 ) Dispositif selon les revendications 1, 3, 4, 6 et 11, caractérisé en ce que l'angle horizontal de vision n'est pas limité ou bloqué en amplitude au moyen que les axes de chaque faisceau de restitution de l'hologramme (13, 14, 17) sont contenus dans un plan vertical et dirigé du haut vers le bas ou du bas vers le haut, autorisant l'évacuation des faisceaux non diffractés à l'émergence de l'hologramme, soit au dessus ou soit au dessous de la tête des observateurs et en aucun cas sur la zone de vision.
  16. 16 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque architecture optique basée sur l'emploi d'un hologramme (13, 14,
  17. 17) de transmission présente une variante exploitant l'emploi d'un hologramme de réflexion (24). 17 ) Dispositif selon les revendications 1, 3 et 16, caractérisé en ce que l'hologramme de réflexion (24), opérant selon le régime de diffraction de Bragg, assure une fonction de trichromie au moyen que cet hologramme est enregistré à l'aide d'une seule longueur d'onde et que la fonction des 3 sélections chromatiques est réalisée par gonflement et/ou rétrécissement de la figure d'interférences, ce qui produit 3 images distinctes de chaque couleur pour chaque fente.
  18. 18 ) Dispositif selon les revendications 1, 3 et 16, caractérisé en ce que l'hologramme de réflexion (24), opérant selon le régime de diffraction de Bragg, assure une fonction de trichromie au moyen que cet hologramme est en vraies couleurs et enregistré à l'aide de 3 longueurs d'onde distinctes : rouge, vert, bleu, ce qui constitue ainsi la sommation de 3 figures d'interférences différentes lors de l'enregistrement.
  19. 19) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ouverture de champ angulaire est déterminé sans contrainte à la réalisation de l'hologramme (13,14,17,24) au moyen que celui-ci est de type synthétique dont le front d'onde à la restitution est défini mathématiquement, ce qui permet d'intervenir librement sur les paramètres principaux de ce même front d'onde, contrairement à la technique de l'hologramme analogique pour laquelle la limite dimensionnelle des équipements optiques intervenant à la réalisation de celui-ci conduit à restreindre la performance d'ouverture de ce champ angulaire. ) Dispositif selon les revendications 1, 3 et 4, caractérisé en ce que l'hologramme (13, 14, 17) de transmission ne rayonne aucune onde non diffractée par le moyen d'un procédé incorporé à l'écran et destiné à bloquer les faisceaux 20 d'ordre zéro à l'émergence de cet hologramme. 21 ) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'écran constitué d'un hologramme (13,14,17,24) intègre éventuellement un hublot traité anti-reflets ou un dispositif anti-reflets basé sur le principe d'une polarisation circulaire, à titre d'exemples non limitatifs. 22 ) Dispositif selon les revendications 1, 4, 5, 6, 12 et 13, caractérisé en ce que l'architecture optique constituant la présente invention se réalise à partir de sources d'images (5,10) de type « transmissive » ou de type « réflective ».30
FR1004194A 2010-10-26 2010-10-26 Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical Withdrawn FR2966608A1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1004194A FR2966608A1 (fr) 2010-10-26 2010-10-26 Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1004194A FR2966608A1 (fr) 2010-10-26 2010-10-26 Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR2966608A1 true FR2966608A1 (fr) 2012-04-27

Family

ID=44006279

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1004194A Withdrawn FR2966608A1 (fr) 2010-10-26 2010-10-26 Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR2966608A1 (fr)

Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US3479111A (en) * 1966-09-08 1969-11-18 Columbia Broadcasting Syst Inc Three-dimensional picture projection
US3802769A (en) * 1972-08-28 1974-04-09 Harris Intertype Corp Method and apparatus for unaided stereo viewing
US4799739A (en) * 1987-08-10 1989-01-24 Advanced Dimensional Displays, Inc. Real time autostereoscopic displays using holographic diffusers
DE3835308A1 (de) * 1988-10-17 1990-04-19 Holtronic Gmbh Vorrichtung zur wiedergabe stereoskopischer bilder

Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US3479111A (en) * 1966-09-08 1969-11-18 Columbia Broadcasting Syst Inc Three-dimensional picture projection
US3802769A (en) * 1972-08-28 1974-04-09 Harris Intertype Corp Method and apparatus for unaided stereo viewing
US4799739A (en) * 1987-08-10 1989-01-24 Advanced Dimensional Displays, Inc. Real time autostereoscopic displays using holographic diffusers
DE3835308A1 (de) * 1988-10-17 1990-04-19 Holtronic Gmbh Vorrichtung zur wiedergabe stereoskopischer bilder

Non-Patent Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
TEDESCO J M ET AL: "5.3: HOLOGRAPHIC DIFFUSERS FOR LCD BACKLIGHTS AND PROJECTION SCREENS", SID INTERNATIONAL SYMPOSIUM - DIGEST OF TECHNICAL PAPERS. SEATTLE, MAY 16 - 21, 1993; [SID INTERNATIONAL SYMPOSIUM - DIGEST OF TECHNICAL PAPERS], PLAYA DEL REY, SID, US, vol. 24, no. PART 01, 1 May 1993 (1993-05-01), pages 29 - 32, XP000867141 *

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US11340457B2 (en) Display device for enlarging the field of view
EP0475796B1 (fr) Dispositif de projection d'images utilisant deux composantes orthogonales de polarisation de la lumière
Sasaki et al. Image size scalable full-parallax coloured three-dimensional video by electronic holography
US7839549B2 (en) Three-dimensional autostereoscopic display and method for reducing crosstalk in three-dimensional displays and in other similar electro-optical devices
CN109031669B (zh) 紧凑型全息近眼ar显示系统及其应用
US11188026B2 (en) Apparatus for manufacturing holographic optical element, and apparatus for reconstructing holograms
KR20170101008A (ko) 가간섭성 백라이트 유닛, 및 이를 채용한 3차원 영상 표시 장치
EP2960715A1 (fr) Dispositif de projection d'une image
WO2007003792A1 (fr) Dispositif et procede de visualisation autostereoscopique commutable 2d-3d
KR101680769B1 (ko) 홀로그래피 기록/재생용 면광원 장치
FR3084172A1 (fr) Procedes et systemes de caracterisation optique non invasive d'un milieu heterogene
EP0377724B1 (fr) Hologramme a grand champ de vision
FR3069654A1 (fr) Systeme de visualisation comportant un dispositif optique holographique permettant d'afficher des images dans des plans differents
EP1012656B1 (fr) Procede d'obtention d'images en relief et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procede
FR2966608A1 (fr) Dispositif d'imagerie auto-stereoscopique au moyen d'un ecran holographique dont les axes de chaque faisceau de restituton sont contenus dans un plan vertical
FR2967790A1 (fr) Procede d'imagerie multi-stereoscopique autorisant un potentiel polyscopique au moyen d'un ecran holographique
KR20200145622A (ko) 확장된 시야창을 제공하는 홀로그래픽 디스플레이 장치 및 디스플레이 방법
KR100311910B1 (ko) 체적홀로그래픽메모리를이용한스테레오동영상기록/재생장치
FR2638858A1 (fr) Dispositif opto-mecanique de projection d'images et d'observation en trois dimensions
EP1779182A1 (fr) Procede et dispositif de vision en relief sur ecran
FR3096148A1 (fr) Affichage transparent
FR3094802A1 (fr) Procédé de construction d’un hologramme numérique et système d’holographie numérique associé
Gotchev et al. COMPUTER GENERATED HOLOGRAPHY: FROM ANALYTIC TO LEARNING-BASED METHODS
KR20030077264A (ko) 체적형 광 기록매질 광학판을 이용한 다시점 스테레오입체영상 디스플레이 장치
EP1029252A1 (fr) Dispositif de visualisation d'une image stereoscopique

Legal Events

Date Code Title Description
ST Notification of lapse

Effective date: 20150630