FR2964890A1 - Machine a aspiration particulaire - Google Patents

Abstract

La machine comporte : - une zone de travail (ZT) où sont produites des particules ; - un ventilateur (3) engendrant, dans un espace interne (9) de la machine, un flux d'aspiration des particules ; - une trémie (4) située sous ladite zone de travail et en communication fluidique avec le flux d'aspiration du ventilateur ; - des moyens amovibles de réception (5) situés en partie basse de ladite trémie pour recevoir par gravité des particules ; et - un élément filtrant (6) débouchant dans ladite trémie pour recevoir les autres particules du flux. Avantageusement, lesdits moyens amovibles de réception (5) comportent une ouverture d'entrée (23) avec des moyens de rigidification associés (26, 27), agencée pour coulisser dans un rail de guidage (24) disposé en sortie (18) de partie basse de la trémie.

Description

La présente invention concerne une machine à aspiration particulaire, également désignée "table aspirante", et destinée à collecter, de façon optimale, les particules engendrées sur une zone de travail spécifique de la machine à la suite d'une opération généralement mécanique sur une pièce à traiter. Le terme particule doit être considéré dans son sens le plus large, car il inclut, selon la présente invention, aussi bien des poussières, matières pulvérulentes et autres, c'est-à-dire des fines particules légères, que des copeaux, sciure et autres déchets semblables, c'est-à-dire des grosses particules plus lourdes. Quant à l'expression "opération mécanique" engendrant les particules, elle est également à interpréter au sens large, puisqu'elle inclut toute opération d'usinage, de traitement ou autre sur une pièce et dans des domaines très différents, tels qu'industriel (mécanique, soudage,...), médical (dentisterie,...). A titre d'exemples non exclusifs, on peut citer des opérations de meulage, coupe, etc ... sur des pièces métalliques, en matière plastique, en bois, en plâtre, en verre, en des matières composites quelconques, etc....

Mais il va de soi que la machine n'est nullement limitée à ces opérations et à ces matières (par exemple, pesage de poudres, réalisation de mélanges pulvérulents, manipulation de produits dangereux engendrant des poussières, etc..), et trouve une utilisation universelle, dès l'instant où des particules sont engendrées au niveau de la zone de travail et qu'il convient de les éloigner des opérateurs le plus rapidement possible, et cela d'autant plus que les normes et réglementations officielles en matière de conditions de travail (hygiène et sécurité) sont de plus en plus strictes. Généralement, une machine à aspiration particulaire comporte au moins : - une zone de travail où sont produites des particules ; - un ventilateur engendrant, dans un espace interne de la machine, un flux d'aspiration des particules ; - une trémie située sous ladite zone de travail et en communication fluidique, par l'espace interne, avec le flux d'aspiration du ventilateur ; - des moyens amovibles de réception situés en partie basse de ladite trémie pour recevoir par gravité et contenir des particules du flux; et - un élément filtrant débouchant dans ladite trémie pour recevoir les autres particules du flux. Ainsi, lors de l'usinage d'une pièce avec un outillage manuel, électrique et/ou fluidique avantageusement raccordé à la machine, dans la zone de travail concernée de la machine, les particules (déchets) engendrées entrent dans la trémie par le flux d'aspiration créé par le ventilateur. Puis, selon leur caractéristique dimensionnelle, les plus denses tombent par gravité dans les moyens de réception prévus en partie basse de la trémie et les moins denses, entraînées par le flux d'aspiration, se dirigent vers l'élément filtrant où elles sont piégées. Si une telle machine d'aspiration donne globalement des résultats satisfaisants, elle présente néanmoins certains inconvénients, au niveau notamment de la liaison entre la partie basse de la trémie et les moyens de réception lors des opérations de montage et démontage de ceux-ci. En effet, les moyens amovibles de réception formant contenant sont constitués généralement par un sac étanche plutôt souple dont le bord périphérique supérieur délimitant son ouverture d'entrée est à rapporter autour de la partie basse délimitant l'ouverture de sortie de la trémie. Aussi, il se trouve que la fixation de ce bord à la trémie s'avère fastidieuse, puisqu'elle s'effectue à l'aide de ruban adhésif ou produit analogue. Celui-ci est alors bien souvent mal posé du fait de l'accessibilité difficile en partie inférieure de la machine, sous la trémie, si bien que certaines parties du bord supérieur du sac ne sont pas fixées convenablement en sortie de trémie. L'étanchéité n'est alors plus garantie, ce qui entraîne, non seulement une perte de charge, certes minime du flux d'aspiration, mais surtout une pollution extérieure par le passage des particules en dehors du sac, lesquelles particules peuvent être de nature dangereuse (abrasives, fibreuses, ...). De plus, le retrait du sac, lorsque celui-ci est plein, s'avère également problématique puisqu'il convient alors d'enlever, voire d'arracher, le ruban adhésif de la partie basse de la trémie, ce qui n'est pas toujours facile du fait que les différentes manipulations plus ou moins brusques pour retirer le ruban entraînent une partie des particules à l'extérieur du sac. Par ailleurs, comme l'accès à la partie basse de la trémie pour retirer un sac plein et le remplacer par un neuf s'effectue par une porte ou trappe située en partie inférieure de la machine, il oblige l'opérateur à prendre des positions peu ergonomiques pour fixer, à l'aide du ruban adhésif, le sac à la trémie et le retirer. Enfin, l'opérateur est exposé aux poussières, lors du retrait du sac, à cause de l'accès peu pratique situé en bas de la machine. Cependant, une autre solution connue consiste à utiliser, comme moyens de réception des particules, un tiroir situé en partie inférieure de la machine et rendu nécessairement étanche par rapport à l'extérieur par des joints. En effet, la trémie déverse directement les particules dans le tiroir situé en-dessous sans lien mécanique entre eux, pour permettre le déplacement du tiroir lors des opérations de vidage et de mise en place. Cette solution entraîne des inconvénients importants au moment du retrait et du vidage du tiroir pour les opérateurs concernés en raison des risques d'inhalation des particules, de sorte qu'un aspirateur indépendant de la machine est souvent utilisé. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne une machine à aspiration particulaire dont la conception de la liaison entre les moyens amovibles de réception et la trémie garantit une mise en place et un retrait rapides et sûrs desdits moyens de réception, avec étanchéité et sans recourir à des positions inadaptées pour l'opérateur.

A cet effet, la machine à aspiration particulaire, telle que rappelée préalablement, est remarquable par le fait que lesdits moyens amovibles de réception comportent une ouverture d'entrée avec des moyens de rigidification associés, agencée pour coulisser dans un rail de guidage disposé en sortie de partie basse de la trémie pour mettre en correspondance la sortie de la trémie et l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception. Ainsi, grâce à l'invention, les moyens amovibles de réception sont rapportés directement à la trémie par leur ouverture rigidifiée qui est simplement glissée, à la manière d'un tiroir coulissant, dans le rail de la trémie, ce qui assure une liaison solide, sûre et étanche entre ceux-ci supprimant notamment les risques de pollution extérieur (du fait que les particules tombantes sont canalisées) et les multiples mouvements fastidieux pour mettre en place, par le ruban adhésif, le sac sur la trémie, puis le retirer. En plus des conditions ergonomiques améliorées pour l'opérateur, lorsque le sac rigidifié est plein, il est retiré par un simple mouvement de translation hors de la machine, avec les particules confinées dans celui-ci, sans chute de ces dernières vers l'extérieur. Cela améliore également la prévention puisque les risques d'inhalation des particules durant les changements des moyens amovibles de réception sont minimisés, ce qui n'est pas le cas avec la solution antérieure à tiroir indépendant de la trémie. Selon un exemple préféré de réalisation, lesdits moyens de rigidification de l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception sont définis par deux manchons respectivement interne et externe, emboîtés l'un dans l'autre et entre lesquels est disposé et maintenu le bord d'extrémité délimitant l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception. On remarque la conception particulièrement simple et fiable pour rigidifier l'ouverture d'entrée.

Avantageusement, ladite partie basse de la.trémie se termine par un col cylindrique annulaire formant la sortie de celle-ci, et ledit rail de guidage est disposé dans un plan sensiblement horizontal, perpendiculaire audit col, et présente une forme de U entourant de manière concordante ledit col et recevant, entre les branches parallèles du rail en U, l'ouverture d'entrée rigidifiée des moyens amovibles de réception.

Dans ce cas, les deux manchons emboîtés des moyens de rigidification enserrant le bord d'extrémité des moyens amovibles de réception ont alors une forme cylindrique annulaire apte à coulisser latéralement entre les bras parallèles du rail de guidage en U jusqu'à s'engager dans le fond arrondi de celui-ci.

Par ailleurs, l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception coopère avec la sortie de ladite trémie par contact sensiblement étanche. Pour cela, ledit manchon interne peut se terminer par une collerette d'extrémité faisant radialement saillie vers l'extérieur et agencée pour venir au contact d'une collerette d'extrémité terminant la sortie de la trémie et faisant radialement saillie vers l'extrémité, et ledit rail de guidage présente alors une encoche tout du long de celui-ci, recevant lesdites collerettes respectives du manchon interne et de la trémie au contact l'une de l'autre, après montage desdits moyens amovibles de réception. De préférence, ledit manchon externe se termine également par une collerette d'extrémité faisant radialement saillie vers l'extérieur et au-dessus de laquelle se trouve la collerette dudit manchon interne en enserrant entre celles-ci l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception. De plus, des moyens de verrouillage, par exemple à grenouillère, sont prévus entre lesdits moyens amovibles de réception et ladite trémie pour maintenir en position raccordée et étanche l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception avec la sortie de ladite trémie.

Les figures ci-après énoncées du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée: La figure 1 représente, en perspective simplifiée, une machine à aspiration particulaire conforme à l'invention. La figure 2 est une coupe schématique dans un plan vertical de la machine illustrée en figure 1.

La figure 3 montre, en perspective, le rail de guidage prévu en sortie de partie basse de la trémie. La figure 4 montre, en perspective éclatée avant assemblage, les moyens amovibles de réception formant contenant et les moyens de rigidification à manchons emboîtables du contenant.

La figure 5 est une demi-vue en coupe axiale montrant les deux manchons emboîtés et enserrant le bord des moyens amovibles de réception. Les figures 6 et 7 montrent, en perspective, la mise en place des moyens amovibles de réception à manchons rigides emboîtés, dans le rail de guidage de la trémie. La figure 8 est une coupe axiale montrant les moyens amovibles de réception associés à la trémie et immobilisés en position par des moyens de verrouillage. Dans l'exemple de réalisation montré sur les figures 1 et 2, la machine d'aspiration particulaire 1 comprend extérieurement une zone de travail ZT où sont produites les particules par suite d'une opération mécanique sur une pièce symbolisée en P. Et, à l'intérieur du carter 2 de la machine, se trouvent principalement, un ventilateur 3, une trémie 4 et, pour récupérer les particules selon leur dimension, des moyens de réception 5 formant contenant et un élément filtrant 6. En particulier, le ventilateur 3, entraîné par un moteur 7, est logé en partie supérieure 8 de la machine (bien que cela ne soit pas impératif). Il a pour but de créer, dans un espace interne 9 relativement étanche de la machine, un flux d'air d'aspiration des particules (flèches F) depuis la zone ZT jusqu'à au moins une sortie 10 située au sommet de la machine 1 (cette sortie pourrait être raccordée à un tuyau d'évacuation non illustré), en traversant, dans l'espace interne 9, la trémie 4 et l'élément filtrant attenant 6. La zone de travail ZT est confinée par la forme même de la machine et elle est délimitée par une table 11 à grille horizontale 12 au- dessus de laquelle s'effectuent les différentes opérations, avec passage vertical des particules, et par une paroi inclinée 14 remontant du fond de la table, en façade de machine, et présentant des ouvertures 15 pour le passage horizontal des particules aspirées. Deux panneaux latéraux mobiles 16 finissent de délimiter la zone de travail ZT.

Sous la grille 12 de la table horizontale 11 se trouve l'entrée ou la partie haute élargie 17 de la trémie 4 globalement tronconique, laquelle entrée s'étend horizontalement en profondeur au-delà de la grille 12 pour être en communication avec les ouvertures 15 de la paroi inclinée 14 et l'élément filtrant 6. Et la sortie ou la partie basse réduite 18 de la trémie est reliée aux moyens de réception 5 des particules plus denses (lourdes), prévus en partie inférieure 19 de la machine. L'accès aux moyens de réception est rendu possible par une porte ou trappe frontale 20 déplaçable par rapport au carter, en partie inférieure de la façade de machine 1.

L'élément filtrant 6 des particules moins denses (légères) est à cartouche de filtration répondant aux exigences imposées par les normes en vigueur en matière d'aspiration particulaire, fumée, etc... II est disposé, comme le montre la figure 2, entre la paroi inclinée de façade 14 et le carter arrière 2A de la machine, dans l'espace interne d'aspiration 9 et s'étend verticalement, dans cet exemple, depuis l'entrée 17 de la trémie 4 jusqu'en direction du ventilateur 3. En réalité, plusieurs éléments filtrants 6 sont disposés en parallèle, sur toute la largeur de la machine, seul l'un d'eux est visible sur la figure 2. Un poste de commande 21 de la machine 1 est prévu sur un bras articulé 22, en partie supérieure 8 de celle-ci. Fonctionnellement, la mise en marche du ventilateur 3 produit un flux d'aspiration (avec une vitesse au moins de 0,5m/s) dans l'espace interne 9 de la machine 1 qui, selon les flèches F sur la figure 2, entraîne les particules engendrées dans la zone ZT par l'usinage de la pièce P avec un outillage pouvant être raccordé à la machine, à travers la grille 12 et les ouvertures 15, puis dans la trémie 4. Les plus lourdes tombent par gravité dans les moyens de réception 5 et les plus légères, ainsi que les émanations et fumées, traversent les éléments filtrants 6 (cartouches) pour y être piégées. Un flux d'air quasiment propre ressort de la machine. Conformément à l'invention, pour faciliter la mise en place, le maintien et le retrait des moyens amovibles de réception à contenant 5 par rapport à la trémie 4 et confiner les particules tombantes, ces moyens de réception sont rapportés directement à la trémie. Pour cela, la sortie 18 de cette dernière comporte un rail de guidage et de support 24 pour le contenant 5, et le bord supérieur 25 délimitant l'ouverture d'entrée 23 de ce contenant est muni de moyens de rigidification à manchons emboîtables 26, 27 aptes à coulisser dans le rail 24. Plus particulièrement, comme le montrent les figures 2, 3, 4 et 5, dans l'exemple de réalisation illustré, le rail de guidage 24 présente une forme de U contenu dans un plan sensiblement horizontal et il est fixé à un col cylindrique annulaire 28 d'axe vertical terminant la partie basse réduite ou sortie 18 de la trémie. Ce col annulaire 28 se prolonge, en bout, par une collerette transversale horizontale 29 tournée radialement vers l'extérieur. Le fond 30 du U définissant le rail 24 est alors arrondi, demi-circulaire pour être rapporté autour du col 28, sur une demi-circonférence de celui-ci, avec les bras latéraux et parallèles 31 du U se prolongeant au-delà du col, tangentiellement à celui-ci. Le rail 24 est rendu solidaire du col, au niveau de la liaison entre son fond arrondi 30 et la paroi correspondante 32 du col, par tout moyen de fixation approprié, tel que par soudage. Et le rail 24 est agencé de telle façon que l'écartement ou ouverture 33 des branches parallèles du U se trouve en regard de la porte d'accès 20. Dans cet exemple, le rail est monobloc, mais il pourrait être composé de plusieurs tronçons assemblés (deux rectilignes et un courbe). On remarque, aussi, que le rail de guidage 24 présente, tout du long de celui-ci, une zone de renflement externe définissant une encoche 34 à section sensiblement en V ou analogue pour la réception et le maintien du contenant 5, comme on le verra ci-après. Et la collerette 29 se trouve située dans un plan sensiblement au niveau de l'encoche 34. Quant aux moyens de réception 5 formant le contenant, ils peuvent être définis par un sac plus ou moins souple réalisé en une matière antistatique et étanche vis-à-vis des particules à contenir, ou par un récipient du type seau plus ou moins rigide, avec le bord supérieur libre 25 de ceux-ci destiné à être rigidifié en étant pour cela pincé entre les deux manchons emboîtables de rigidification respectivement interne 26 et externe 27, comme le montre la figure 4 avant assemblage de ces derniers. Chaque manchon 26, 27 présente une paroi latérale annulaire, cylindrique 35, 36 qui se termine d'un côté, par une collerette transversale 37, 38 faisant radialement saillie vers l'extérieur. Le manchon interne 26 a un diamètre bien entendu inférieur à celui du manchon externe 27, mais néanmoins proche pour que, lorsque le bord libre 25 du contenant 5 est pincé entre les deux parois 35, 36, les manchons 26, 27 soient maintenus à force l'un dans l'autre en formant un ensemble unifié, rigide. Aussi, après assemblage, comme le montre la figure 5, la collerette 37 du manchon interne 26 se trouve sur la collerette 38 du manchon externe 27 avec le bord libre 25 rabattu, plié, du contenant 5 entre celles-ci. De plus, les collerettes 37, 38 ont des diamètres extérieurs sensiblement identiques correspondant, de préférence, à celui de la collerette 29 du col annulaire 28 de la trémie 4.

Comme le montre la figure 6, lors du montage d'un nouveau contenant 5 disposé entre les deux manchons emboîtés 26, 27 et après l'ouverture de la porte d'accès 20 à la trémie de la machine 1, le contenant est présenté par l'opérateur devant l'ouverture 33 des bras 31 du rail 24 en U. L'opérateur, tenant les manchons emboîtés d'une seule main, engage diamétralement les collerettes 37, 38 des manchons dans l'encoche 34 en V prévue dans les bras parallèles 31 et dont l'écartement correspond sensiblement au diamètre des collerettes. De la sorte, celles-ci sont correctement guidées et maintenues dans les bras en étant portées par les encoches respectives à la manière d'un tiroir dans ses glissières. Et cela jusqu'à ce que ces collerettes 37, 38 soient engagées dans la partie demi-circulaire de l'encoche 34 à savoir le fond arrondi 30 du rail. Simultanément à l'engagement des collerettes 37, 38 dans l'encoche 34 du rail en U, la collerette extérieure 37 du manchon interne 26 glisse sous la collerette 29 du col cylindrique 28 de la trémie 4. Ainsi, comme le montrent les figures 7 et 8, après montage du contenant 5, les axes géométriques du col (sortie 18 de la trémie) et des manchons (ouverture d'entrée 23 du contenant) sont sensiblement coaxiaux, et les faces transversales 39, 40 en regard des collerettes 29, 37 sont au contact l'une de l'autre par le profil en V de l'encoche 34 qui tend à rapprocher les collerettes l'une vers l'autre. Par conséquent, la mise en place et le retrait du contenant 5 de la machine 1 s'effectuent dans des conditions ergonomiques optimales pour l'opérateur et, lorsque le contenant est monté, les particules sont canalisées et tombent directement de la trémie dans celui-ci, sans polluer l'environnement extérieur qui reste ainsi propre. Par ailleurs, pour immobiliser le contenant 5 à manchons rigides 26, 27, en fond de rail 24, avec le col 28 de la trémie 4, et optimiser l'étanchéité entre ceux-ci, des moyens de verrouillage 41 sont prévus. Par exemple, comme le montre la figure 8, les moyens de verrouillage 41 schématiquement représentés sont de type à grenouillère, un levier 42 articulé à la paroi latérale 36 du manchon externe 27 coopérant par une partie en crochet 43 avec un élément de retenue 44 solidaire de la paroi latérale 32 du col de la trémie. Tout autre type de moyens de verrouillage pourrait être envisagé (par clipsage, immobilisation, ..).

Le contenant 5 à manchons rigides 26, 27 est alors en place, l'opérateur fermant ensuite la porte 20. La matière des manchons peut être métallique, analogue à celle de la trémie, voire en plastique ou autre.

Lorsque le contenant 5 tel qu'un sac est plein, ce qui peut être observé à travers la grille 12 de la zone de travail ZT, l'opérateur ouvre la porte d'accès et déverrouille le sac. Puis, il effectue l'opération décrite ci-dessus en sens inverse, en faisant coulisser le bord rigide manchonné du sac hors du rail de support. Lorsque le sac est sorti de la machine, il suffit de retirer le manchon intérieur 26 monté à force, et de refermer le sac sur lui-même pour éviter de disperser son contenu, libérant de cette façon le manchon extérieur, et de remettre un sac vide à la place du précédent entre les deux manchons. En outre, le ventilateur et l'élément filtrant pourraient, sans sortir de l'invention, se trouver à l'extérieur du carter de la machine et être en communication avec l'espace interne par un tuyau ou analogue. 25 30

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Machine à aspiration particulaire, comportant au moins : - une zone de travail (ZT) où sont produites des particules ; - un ventilateur (3) engendrant, dans un espace interne (9) de la machine, un flux d'aspiration des particules ; - une trémie (4) située sous ladite zone de travail et en communication fluidique avec le flux d'aspiration du ventilateur ; - des moyens amovibles de réception (5) situés en partie basse de ladite trémie pour recevoir par gravité et contenir des particules ; et - un élément filtrant (6) débouchant dans ladite trémie pour recevoir les autres particules du flux, caractérisée par le fait que lesdits moyens amovibles de réception (5) comportent une ouverture d'entrée (23) avec des moyens de rigidification associés (26, 27), agencée pour coulisser dans un rail de guidage (24) disposé en sortie (18) de partie basse de la trémie pour mettre en correspondance la sortie de la trémie (4) et l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception (5).
2. 2. Machine selon la revendication 1, dans laquelle lesdits moyens de rigidification (26, 27) de l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception (5) sont définis par deux manchons respectivement interne (26) et externe (27), emboîtés l'un dans l'autre et entre lesquels est disposé et maintenu le bord d'extrémité (25) délimitant l'ouverture d'entrée (23) des moyens amovibles de réception (5).
3. 3. Machine selon l'une des revendications 1 ou 2, dans laquelle ladite partie basse de la trémie (4) se termine par un col cylindrique annulaire (28) formant la sortie de celui-ci, et dans laquelle ledit rail de guidage (24) est disposé dans un plan sensiblement horizontal, perpendiculaire audit col, et présente une forme de U entourant de manière concordante ledit col et recevant, entre les branches parallèles du rail en U, l'ouverture d'entrée rigidifiée des moyens amovibles de réception (5).
4. 4. Machine selon les revendications 2 et 3, dans laquelle les deux manchons emboîtés (26, 27) enserrant le bord d'extrémité des moyens amovibles de réception ont une forme cylindrique annulaire apte à coulisser latéralement entre les bras parallèles du rail de guidage (24) en U jusqu'à s'engager dans le fond arrondi de celui-ci.
5. 5. Machine selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle l'ouverture d'entrée (23) des moyens amovibles de réception (5) coopère avec la sortie (18) de ladite trémie (4) par contact étanche.
6. 6. Machine selon la revendication 5, dans laquelle ledit manchon interne (26) se termine par une collerette d'extrémité (37) faisant radialement saillie vers l'extérieur et agencée pour venir au contact d'une collerette d'extrémité (29) terminant la sortie (18) de la trémie et faisant radialement saillie vers l'extrémité, et dans laquelle ledit rail de guidage (24) présente une encoche (34) tout du long de celui-ci, recevant lesdites collerettes respectives au contact l'une de l'autre du manchon interne et de la trémie, après montage desdits moyens amovibles de réception.
7. 7. Machine selon la revendication 6, dans laquelle ledit manchon externe (27) se termine par une collerette d'extrémité (38) faisant radialement saillie vers l'extérieur et au-dessus de laquelle se trouve la collerette (37) dudit manchon interne (26) en enserrant entre celles-ci l'ouverture d'entrée (23) des moyens amovibles de réception.
8. 8. Machine selon l'une des revendications 1 .à 7, dans laquelle des moyens de verrouillage (41) sont prévus entre lesdits moyens amovibles de réception (5) et ladite trémie (4) pour maintenir en position l'ouverture d'entrée des moyens amovibles de réception avec la sortie de ladite trémie.
9. 9. Machine selon la revendication 8, dans laquelle lesdits moyens de verrouillage (41) sont à grenouillère.
10. 10. Machine selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle ledit rail de guidage (24) est monobloc et solidaire de la partie basse de la trémie (4).