DISPOSITIF D'INTERFACE ENTRE DEUX PARTIES D'UN RESEAU ELECTRIQUE [0001 La présente invention concerne un dispositif d'interface entre deux parties d'un réseau électrique. [0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de l'alimentation électrique du réseau de bord des véhicules automobiles, notamment les véhicules automobiles à moteur thermique équipés d'un système d'arrêt et de redémarrage automatiques du moteur, tel que le système connu sous l'appellation « Stop and Start ». [0003] L'alimentation en courant continu des équipements électriques connectés au réseau de bord d'un véhicule automobile à moteur thermique est assurée, d'une part, par un alternateur, entraîné par le moteur thermique, dont le courant alternatif de sortie est redressé par un convertisseur alternatif/continu (A/C), et, d'autre part, par une batterie à courant continu. L'alternateur est destiné, lorsque le moteur est en fonctionnement, à alimenter les équipements électriques du réseau et charger la batterie, tandis que cette dernière est généralement prévue pour alimenter les équipements lorsque le moteur est à l'arrêt, par exemple pour permettre le démarrage du moteur, le fonctionnement de l'autoradio, de l'éclairage, etc. [0004 D'une manière générale, l'alternateur est capable d'assurer à lui seul les besoins en courant continu de l'ensemble des équipements du réseau électrique de bord du véhicule. [0005] Par contre, lorsque le moteur thermique est arrêté, l'alimentation du réseau revient à la seule batterie. Or, il s'avère que, dans certaines situations, le réseau électrique du véhicule peut faire l'objet d'appels de courant importants, susceptibles de provoquer de fortes chutes de tension. C'est le cas notamment lors des phases de redémarrage automatique du système « Stop and Start » durant lesquelles la batterie doit fournir à l'alternateur, fonctionnant alors en alterno-démarreur, le courant nécessaire au redémarrage du moteur thermique. Dans de telles circonstances, on peut observer des chutes de tension de la batterie de plusieurs volts, jusqu'à 6 V, de sorte qu'au cours de ces phases transitoires d'une durée de l'ordre de quelques centaines de millisecondes, la tension fournie par la batterie diminue d'une valeur nominale de l'ordre de 12 V à une valeur d'environ 6 V, voire moins. [0006] Cette diminution de la tension de la batterie n'a pas de conséquence sur les équipements prévus pour pouvoir fonctionner, au moins temporairement, sous des tensions minimales voisines 6 V. Parmi ces équipements, on trouve par exemple les soupapes électromagnétiques, le turbocompresseur électrique, etc. [0007] Cependant, les chutes de la tension batterie peuvent être préjudiciables à d'autres équipements, notamment ceux qui présentent un seuil minimum de fonctionnement supérieur à 6 V, 10 V par exemple. [0008] Parmi ces équipements, dits sensibles, on trouve des organes sécuritaires, comme les feux d'éclairages, des organes liés au confort de l'usager, comme l'autoradio, l'éclairage de l'habitacle et des écrans d'affichage, ainsi que des circuits électroniques stratégiques, comme les calculateurs ABS/ESP, les calculateurs de contrôle moteur, etc. [0009] Lors d'un redémarrage automatique du moteur, il existe donc un risque momentané d'altération de la sécurité, d'endommagement de certains circuits électroniques et de perception de moindre qualité ressentie par l'usager. [0010] Pour remédier à ces inconvénients, la demande de brevet français n° 2 923 328 propose une partition du réseau électrique de bord du véhicule en deux parties entre lesquelles est disposé un dispositif d'interface, à savoir, d'une part, une première partie, en amont du dispositif d'interface, comprenant notamment l'alternateur, ou alterno-démarreur, et son convertisseur A/C, la batterie et le démarreur, et, d'autre part, une deuxième partie, en aval du dispositif d'interface, comprenant un ou plusieurs équipements sensibles tels que définis plus haut. [0011] Le dispositif d'interface est conçu de manière à maintenir sa tension de sortie, c'est à dire la tension appliquée à la deuxième partie de réseau, à une valeur de consigne constante quelle que soit la tension d'entrée du dispositif. La tension de consigne est en général la tension nominale de la batterie d'environ 12 V. Le dispositif d'interface est commandé par un module de contrôle, de sorte qu'en cas de chute de la tension de la batterie en dessous de sa valeur nominale de 12 V, due notamment à un redémarrage automatique du système « Stop and Start », le dispositif soit activé afin de fournir une tension de sortie égale à la tension de consigne, par exemple fixée à 12 V. En l'absence de chute de tension, la fonction du dispositif d'interface se limite à transmettre directement à la deuxième partie de réseau la tension fournie par la batterie. [0012] Cependant, ce dispositif d'interface connu de la demande de brevet français précité présente l'inconvénient de prélever une énergie importante sur la première partie de réseau lorsque le dispositif d'interface est activé, ce qui exige l'utilisation de composants de puissance coûteux et volumineux. [0013] Aussi, un but de l'invention est de proposer un dispositif d'interface qui permettrait d'assurer les mêmes fonctions que le dispositif connu, tout en réduisant le coût et le volume de ses composants. [0014] Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à un dispositif d'interface entre, d'une part, une première partie d'un réseau électrique, comprenant une source d'alimentation du réseau en courant continu, apte à appliquer au dispositif d'interface une tension d'entrée, et, d'autre part, une deuxième partie de réseau comprenant au moins un équipement destiné à être alimenté en courant continu par le dispositif d'interface, ledit dispositif d'interface étant apte à délivrer sur la deuxième partie de réseau une tension de sortie égale à une valeur de consigne lors d'une chute de la tension d'entrée en dessous d'une valeur nominale donnée, remarquable en ce que la valeur de consigne est limitée à des valeurs inférieures à la valeur nominale, définies de manière à garantir un fonctionnement opérationnel dudit équipement et à minimiser l'énergie électrique fournie par le dispositif d'interface. [0015] Ainsi, on comprend que l'invention met à profit le fait que les équipements sensibles de la deuxième partie de réseau peuvent rester opérationnels pendant une phase transitoire de courte durée, quelques centaines de millisecondes, sous une tension minimale d'alimentation, de 10 V par exemple, inférieure à la tension nominale de la batterie. Il est donc possible, durant la phase transitoire, d'imposer au dispositif d'interface une tension de consigne égale à la tension minimale d'alimentation, laquelle est inférieure à la tension nominale de la batterie. On peut ainsi assurer le fonctionnement opérationnel des équipements sensibles, tout en limitant au strict nécessaire la puissance développée par le dispositif d'interface selon l'invention, contrairement au dispositif connu décrit plus haut. [0016] Selon un premier mode de réalisation, la valeur de consigne de la tension de sortie à délivrer par le dispositif d'interface est définie par une table de correspondance préétablie entre des valeurs mesurées de la tension d'entrée et les valeurs de consigne à appliquer. [0017] Selon un deuxième mode de réalisation, la valeur de consigne de la tension de sortie à délivrer par le dispositif d'interface est définie par la moyenne des valeurs mesurées de la tension d'entrée à l'intérieur d'une fenêtre temporelle de largeur donnée. Avantageusement, l'invention prévoit que la valeur de consigne est au moins égale à un seuil minimum donné. [ools] La description que va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en qui consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. • La figure 1 est un schéma d'un réseau électrique équipé d'un dispositif d'interface conforme à l'invention. • La figure 2 est un schéma de réalisation d'un dispositif d'interface conforme à l'invention. • La figure 3a représente une table de correspondance mise en oeuvre par un premier mode de réalisation d'un dispositif d'interface conforme à l'invention. • La figure 3b est un diagramme de l'évolution en fonction du temps des tensions d'entrée et de sortie du dispositif d'interface selon le premier mode de réalisation. • La figure 4 est un diagramme de l'évolution en fonction du temps des tensions d'entrée et de sortie du dispositif d'interface selon un deuxième mode de réalisation. [0019] Sur la figure 1 est représenté un réseau électrique de véhicule automobile qui, pour la mise en oeuvre de l'invention, est divisé en deux parties P1 et P2. [0020] Comme on peut le voir sur la figure 1, la première partie P1 de réseau comprend une source 11 d'alimentation apte à délivrer un courant continu sous une tension nominale V10. Dans le cas d'un véhicule automobile, la source 11 d'alimentation est la batterie du véhicule, la valeur nominale V10 fournie par la batterie étant généralement de l'ordre de 12 V. [0021] Dans l'exemple illustré sur la figure 1, la première P1 partie de réseau comprend également une seconde source 12 d'alimentation en courant continu constitué par l'alternateur 121 du véhicule et un convertisseur alternatif/continu 122. Plus précisément, pour un véhicule équipé du système « Stop and Start » d'arrêt et de redémarrage automatiques du moteur thermique, l'alternateur 121 est un alterno-démarreur, c'est-à-dire une machine électrique pouvant fonctionner en générateur de courant lorsque le moteur thermique est en marche, ou comme démarreur lors des phases de redémarrage automatique, le courant nécessaire étant alors fourni par la batterie 11. La puissance électrique à fournir à l'alterno-démarreur 121 est alors telle que, lors du redémarrage automatique du moteur, des chutes importantes de la tension V1 aux bornes de la batterie peuvent se produire, de l'ordre de 6 V, la tension V1 passant de 12 V à environ 6 V. [0022] C'est pourquoi, les équipements électriques EQ1, tels que les soupapes électromagnétiques ou le turbocompresseur électrique, susceptibles de fonctionner sous une tension minimale voisine de 6 V sont regroupés dans la première partie P1 de réseau. [0023] La deuxième partie P2 de réseau comprend les équipements électriques sensibles EQ2 mentionnés plus haut, qui exigent une tension minimale de fonctionnement supérieure à 6 V, 10 V par exemple. Afin de maintenir la tension V2 appliquée à ce niveau de 10 V lors des phases de redémarrage automatique du système « Stop and Start », il est prévu un dispositif 20 d'interface disposé entre les première P1 et deuxième P2 parties de réseau de manière à compenser la chute de la tension V1 de la batterie de la valeur nominale V10 de 12 V à une tension V1 d'environ 6 V. En d'autres termes, à partir de la tension V1 d'entrée de 6 V, le dispositif 20 d'interface délivre sur la deuxième partie P2 de réseau une tension V2 de sortie égale à une valeur Vcons de consigne, laquelle doit être au moins égale à la valeur minimale de fonctionnement des équipements sensibles EQ2. Par contre, en dehors des phases de redémarrage automatique, le moteur thermique étant en marche, le dispositif 20 d'interface peut être désactivé pour transmettre directement à la deuxième partie P2 de réseau la tension continue, alors supérieure à 10 V, fournie par l'alternateur 121 et le convertisseur A/C 122. [0024] La commutation du dispositif 20 d'interface entre un état actif et un état inactif est réalisée au moyen d'un module 13 de contrôle connecté à la première partie P2 de réseau de sorte à pouvoir suivre les variations de la tension V1 d'entrée et commander le dispositif 20 d'interface en conséquence. Si la tension V1 devient inférieure à la tension nominale V10, le module 13 de contrôle active le dispositif 20 d'interface et régule sa tension V2 de sortie à une valeur égale à une valeur Vcons de consigne qui sera précisée ci-après. A l'inverse, lorsque la tension V1 atteint à nouveau au moins la valeur nominale V10, le module 13 de contrôle désactive le dispositif 20 d'interface. [0025] La figure 2 donne le schéma d'un exemple de réalisation du dispositif 20 d'interface. Il s'agit d'un circuit connu de l'homme du métier sous le nom de « push-pull ». La régulation de la tension V2 de sortie du dispositif est effectuée par le module 13 de contrôle en commandant l'ouverture et la fermeture des commutateurs 21, 22 selon un rapport cyclique défini de manière à obtenir en sortie la tension Vcons de consigne désirée. D'autre part, un interrupteur « by-pass » 23, également commandé par le module 13 de contrôle, permet d'activer ou de désactiver le dispositif 20 d'interface en fonction des valeurs de la tension d'entrée V1 observées sur la première partie P1 de réseau par le module 13 de contrôle. [0026] Les commutateurs 21, 22 ainsi que l'interrupteur 23 sont par exemple réalisés par des transistors MOSFET, comme indiqué sur la figure 2. [0027] Compte tenu que les équipements sensibles EQ2 peuvent fonctionner, au moins transitoirement, sous des tensions d'alimentation inférieures à la valeur nominale V10, l'invention propose de limiter la valeur Vcons de consigne à des valeurs permettant à la fois de garantir le fonctionnement opérationnel des équipements EQ2 et de minimiser l'énergie électrique fournie par le dispositif 20 d'interface, contrairement au dispositif d'interface, objet de la demande de brevet français n ° 2 923 328, lequel est commandé par le module de contrôle de manière à délivrer en sortie uniformément la même tension de sortie de 12 V, quelle que soit la valeur de la tension d'entrée. [0028] Ayant ainsi diminué la puissance électrique développée par le dispositif 20 d'interface, on peut alors envisager d'utiliser des composants électroniques moins coûteux et moins volumineux. [0029] Les valeurs Vcons de consigne à appliquer peuvent être définies par une table de correspondance préétablie et stockée dans le module 13 de contrôle, comme par exemple la table représentée sur la figure 3a. On voit sur cette table que les valeurs de consigne varient en fonction des valeurs de la tension V1 d'entrée relevées par le module 13 lorsque que celle-ci est inférieure à la valeur nominale V10 de 10 V. Dans l'exemple particulier proposé, les valeurs Vcons de consigne varient par paliers. La figure 3b illustre les variations de la tension V2 de sortie en fonction de celles de la tension V1 d'entrée. [0030] Sur la figure 4 est illustré un deuxième mode de définition des valeurs Vcons de consigne à appliquer à la tension V2 de sortie, qui consiste à calculer la moyenne de la tension V1 d'entrée à l'intérieur d'une fenêtre temporelle F de largeur I donnée. Tant que la tension V1 reste égale, dans la fenêtre F, à la tension nominale V10 de 12 V, sa moyenne est égale à V10 et le dispositif 20 n'est pas activé par le module 13 de contrôle. Dès qu'une diminution de la tension V1 apparaît à l'intérieur de la fenêtre F, la moyenne de V1 dans cette fenêtre devient inférieure à la valeur nominale V10. Le module 13 de contrôle détecte cette diminution et prend alors pour valeur Vcons de consigne à imposer au dispositif 20 d'interface la moyenne de V1 calculée dans la fenêtre F. On comprend que, comme pour le premier mode de réalisation décrit en regard de la figure 3b, la tension Vcons de consigne appliquée au dispositif 20 d'interface, reste toujours inférieure à la tension nominale V10, ce qui limite l'énergie électrique fournie par le dispositif 20 et permet l'utilisation de composants peu coûteux et peu volumineux. [0031] Toutefois, afin de garantir que la valeur Vcons de consigne ne soit jamais inférieure à un seuil minimum Vseuil, de 10 V par exemple, le module 13 de contrôle compare la moyenne de la tension V1 calculée sur la fenêtre F au seuil Vseuil et, en cas de comparaison négative, prend la valeur de Vseuil pour valeur Vcons de consigne. [0032] Enfin, de manière à obtenir une précision suffisante de ce deuxième mode de réalisation, il y a avantage à ce que la largeur I de la fenêtre F soit au plus égale à la largeur du pic p de chute de la tension V1 d'entrée, ainsi que le montre la figure 4. The present invention relates to an interface device between two parts of an electrical network. The invention finds a particularly advantageous application in the field of power supply of the vehicle network of vehicles, including motor vehicles with a combustion engine equipped with a system for stopping and restarting the engine automatically, such as the system known as "Stop and Start". The DC power supply of electrical equipment connected to the onboard network of a motor vehicle with a combustion engine is provided, on the one hand, by an alternator, driven by the heat engine, whose alternating current output is rectified by an AC / DC converter, and on the other hand by a DC battery. The alternator is intended, when the engine is in operation, to supply the electrical equipment of the network and charge the battery, while the latter is generally intended to power the equipment when the engine is stopped, for example to allow the starting the engine, the operation of the car radio, lighting, etc. In general, the alternator is able to ensure alone the DC requirements of all the equipment of the on-board electrical network of the vehicle. By cons, when the engine is stopped, the network power returns to the single battery. However, it turns out that, in certain situations, the electrical network of the vehicle can be the subject of large current calls, likely to cause large voltage drops. This is particularly the case during the automatic restart phases of the "Stop and Start" system, during which the battery must supply the alternator, then operating as an alternator-starter, with the current needed to restart the engine. In such circumstances, voltage drops in the battery of several volts can be observed, up to 6 V, so that during these transient phases of a duration of the order of a few hundred milliseconds, the voltage supplied by the battery decreases from a nominal value of the order of 12 V to a value of about 6 V or less. This decrease in the voltage of the battery has no effect on the equipment provided to operate, at least temporarily, at minimum voltages of about 6 V. Among these equipment, there are for example the electromagnetic valves, the electric turbocharger, etc. However, drops in battery voltage may be detrimental to other equipment, especially those with a minimum operating threshold greater than 6 V, 10 V for example. Among these equipment, said sensitive, there are safe organs, such as lighting lights, organs related to the comfort of the user, such as the car radio, the lighting of the passenger compartment and screens. display, as well as strategic electronic circuits, such as ABS / ESP calculators, engine control computers, etc. During an automatic restart of the engine, there is therefore a temporary risk of tampering with the security, damage to some electronic circuits and perceived lower quality felt by the user. To overcome these drawbacks, French Patent Application No. 2 923 328 proposes a partition of the vehicle electrical network in two parts between which is disposed an interface device, namely, on the one hand, a first part, upstream of the interface device, comprising in particular the alternator, or alternator-starter, and its A / C converter, the battery and the starter, and, secondly, a second part, downstream of the interface device, comprising one or more sensitive equipment as defined above. The interface device is designed to maintain its output voltage, ie the voltage applied to the second network portion, to a constant setpoint regardless of the input voltage of the device. . The nominal voltage is usually the nominal voltage of the battery of about 12 V. The interface device is controlled by a control module, so that in case of drop of the battery voltage below its nominal value of 12 V, due in particular to an automatic restart of the "Stop and Start" system, the device is activated in order to supply an output voltage equal to the set voltage, for example set at 12 V. In the absence of voltage drop, the function of the interface device is limited to transmitting directly to the second network part the voltage supplied by the battery. However, this interface device known from the aforementioned French patent application has the disadvantage of taking a large amount of energy on the first part of the network when the interface device is activated, which requires the use of components. expensive and bulky power. Also, an object of the invention is to provide an interface device that would provide the same functions as the known device, while reducing the cost and volume of its components. This object is achieved, in accordance with the invention, by means of an interface device between, on the one hand, a first part of an electrical network, comprising a dc power supply source, suitable applying an input voltage to the interface device, and secondly a second network portion comprising at least one device for supplying direct current from the interface device, said interface device being capable of delivering on the second network part an output voltage equal to a set value when the input voltage falls below a given nominal value, which is remarkable in that the setpoint value is limited to values lower than the nominal value, defined so as to guarantee operational operation of said equipment and to minimize the electrical energy supplied by the interface device. Thus, it is understood that the invention takes advantage of the fact that the sensitive equipment of the second network part can remain operational during a transient phase of short duration, a few hundred milliseconds, at a minimum power supply voltage, 10 V for example, lower than the rated voltage of the battery. It is therefore possible, during the transient phase, to impose on the interface device a reference voltage equal to the minimum supply voltage, which is lower than the nominal voltage of the battery. It is thus possible to ensure the operational operation of the sensitive equipment, while limiting as much as possible the power developed by the interface device according to the invention, unlike the known device described above. According to a first embodiment, the set value of the output voltage to be delivered by the interface device is defined by a pre-established correspondence table between measured values of the input voltage and the setpoint values. to apply. According to a second embodiment, the set value of the output voltage to be delivered by the interface device is defined by the average of the measured values of the input voltage inside a time window. of given width. Advantageously, the invention provides that the set value is at least equal to a given minimum threshold. [ools] The description that follows with reference to the accompanying drawings, given by way of non-limiting examples, will make it clear who the invention consists of and how it can be achieved. • Figure 1 is a diagram of an electrical network equipped with an interface device according to the invention. • Figure 2 is an embodiment diagram of an interface device according to the invention. • Figure 3a shows a correspondence table implemented by a first embodiment of an interface device according to the invention. FIG. 3b is a diagram of the evolution as a function of time of the input and output voltages of the interface device according to the first embodiment. FIG. 4 is a diagram of the evolution as a function of time of the input and output voltages of the interface device according to a second embodiment. In Figure 1 is shown an electrical network of a motor vehicle which, for the implementation of the invention, is divided into two parts P1 and P2. As can be seen in Figure 1, the first portion P1 network comprises a power source 11 capable of delivering a DC current at a nominal voltage V10. In the case of a motor vehicle, the power source 11 is the battery of the vehicle, the nominal value V10 supplied by the battery being generally of the order of 12 V. In the example illustrated in the figure 1, the first network portion P1 also comprises a second source 12 of DC power constituted by the alternator 121 of the vehicle and an AC / DC converter 122. More specifically, for a vehicle equipped with the system "Stop and Start" automatic shutdown and restart of the engine, the alternator 121 is an alternator-starter, that is to say an electric machine that can operate as a current generator when the engine is running, or as a starter during automatic restart phases, the current required then being provided by the battery 11. The electrical power to be supplied to the alternator-starter 121 is then such that, when the automatic restart of the m In this case, large drops in the voltage V1 at the battery terminals can occur, of the order of 6 V, the voltage V1 going from 12 V to about 6 V. Therefore, the electrical equipment EQ1 , such as electromagnetic valves or the electric turbocharger, capable of operating at a minimum voltage of about 6 V are grouped together in the first network part P1. The second network part P2 comprises the sensitive electrical equipment EQ2 mentioned above, which require a minimum operating voltage greater than 6 V, 10 V for example. In order to maintain the voltage V2 applied at this 10 V level during the automatic restart phases of the "Stop and Start" system, an interface device 20 is provided between the first P1 and the second P2 network portions so as to compensating for the drop of the voltage V1 of the battery from the nominal value V10 of 12 V to a voltage V1 of approximately 6 V. In other words, starting from the input voltage V1 of 6 V, the device 20 interface provides on the second network part P2 an output voltage V2 equal to a set value Vcons, which must be at least equal to the minimum operating value of the sensitive equipment EQ2. On the other hand, apart from the automatic restart phases, with the heat engine running, the interface device 20 can be deactivated to transmit directly to the second network part P2 the DC voltage, then greater than 10 V, supplied by the alternator 121 and the A / C converter 122. The switching of the interface device 20 between an active state and an inactive state is carried out by means of a control module 13 connected to the first network portion P2 of FIG. so as to be able to follow the variations of the input voltage V1 and control the interface device 20 accordingly. If the voltage V1 becomes lower than the nominal voltage V10, the control module 13 activates the interface device 20 and regulates its output voltage V2 to a value equal to a set value Vcons, which will be specified hereinafter. Conversely, when the voltage V1 again reaches at least the nominal value V10, the control module 13 deactivates the interface device 20. FIG. 2 gives the diagram of an exemplary embodiment of the interface device 20. This is a circuit known to those skilled in the art under the name of "push-pull". The regulation of the output voltage V2 of the device is carried out by the control module 13 by controlling the opening and closing of the switches 21, 22 according to a duty cycle defined so as to obtain the desired desired voltage Vcons at the output. On the other hand, a "bypass" switch 23, also controlled by the control module 13, makes it possible to activate or deactivate the interface device 20 as a function of the values of the input voltage V1 observed on the first network part P1 by the control module 13. The switches 21, 22 and the switch 23 are for example made by MOSFET transistors, as shown in Figure 2. Given that the sensitive equipment EQ2 can operate, at least temporarily, under voltages supply of less than the nominal value V10, the invention proposes to limit the value Vcons setpoint values to both ensure the operational operation of equipment EQ2 and minimize the electrical energy provided by the device 20 of interface, unlike the interface device, object of the French patent application No. 2 923 328, which is controlled by the control module so as to output uniformly the same output voltage of 12 V, whatever the value of the input voltage. Having thus reduced the electrical power developed by the interface device 20, it is then possible to envisage using less expensive and less bulky electronic components. The setpoint Vcons values to be applied may be defined by a pre-established correspondence table and stored in the control module 13, such as the table shown in FIG. 3a. It can be seen from this table that the set values vary as a function of the values of the input voltage V1 recorded by the module 13 when this is lower than the nominal value V10 of 10 V. In the particular example proposed, the setpoint Vcons values vary in stages. FIG. 3b illustrates the variations of the output voltage V2 as a function of those of the input voltage V1. FIG. 4 illustrates a second way of defining the setpoint Vcons values to be applied to the output voltage V2, which consists of calculating the average of the input voltage V1 inside a time window. F of width I given. As long as the voltage V1 remains equal, in the window F, at the nominal voltage V10 of 12 V, its average is equal to V10 and the device 20 is not activated by the control module 13. As soon as a decrease of the voltage V1 appears inside the window F, the average of V1 in this window becomes lower than the nominal value V10. The control module 13 detects this decrease and then takes the value Vcons setpoint to impose the interface device 20 the average of V1 calculated in the window F. It is understood that, as for the first embodiment described with respect to the 3b, the reference voltage Vcons applied to the interface device 20, remains always lower than the nominal voltage V10, which limits the electrical energy supplied by the device 20 and allows the use of inexpensive and bulky components. However, in order to guarantee that the set value Vcons is never less than a minimum threshold V threshold of 10 V, for example, the control module 13 compares the average of the voltage V 1 calculated on the window F with the threshold V Seuil. and, in the case of a negative comparison, takes the value of Vthreshold for a set value Vcons. Finally, in order to obtain a sufficient accuracy of this second embodiment, it is advantageous for the width I of the window F to be at most equal to the width of the peak p of drop of the voltage V 1 d. as shown in Figure 4.