FR2953038A1 - Procede d'obtention de coefficients aerodynamiques rigides d'un aeronef - Google Patents

Procede d'obtention de coefficients aerodynamiques rigides d'un aeronef Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé d'obtention d'une fonction représentant un coefficient aérodynamique rigide d'un aéronef en fonction de l'incidence de l'aéronef pour un nombre de Mach donné, dans lequel ladite fonction est obtenue par correction d'une fonction représentant ledit coefficient aérodynamique tel que mesuré sur une maquette de l'aéronef dans le cadre d'essais en soufflerie, cette correction faisant intervenir au moins une relation linéaire préalablement établie liant un facteur de forme de la voilure de la maquette, tel le vrillage ou le dièdre, au produit Q x Cz maquette où Q désigne la pression dynamique de la soufflerie et Cz maquette le coefficient de portance de la maquette.

Description

La présente invention concerne un procédé de détermination de coefficients aérodynamiques rigides d'un aéronef. L'invention concerne plus particulièrement un procédé d'obtention d'une fonction, dite fonction coefficient rigide, représentant un coefficient aérodynamique rigide d'un aéronef en fonction de l'incidence de l'aéronef. Dans toute la description, le terme "aéronef' est employé pour désigner de façon générique un type d'aéronef (par exemple le type connu sous la marque A320) et non un spécimen donné. Par ailleurs, l'expression "incidence de l'aéronef' désigne de façon usuelle l'angle formé par une corde de référence du profil des ailes de l'aéronef et le vecteur vitesse. Cet angle est également appelé angle d'attaque. Les termes "coefficient aérodynamique" désignent de façon habituelle des coefficients adimensionnels servant à quantifier les forces ou les moments exercés par l'air en mouvement sur une partie ou la totalité de l'aéronef. Parmi ces coefficients, on peut citer par exemple le coefficient de portance Cz, le coefficient de traînée Cx, le coefficient de force latérale (ou de dérive) Cy, le coefficient de moment de roulis CL, le coefficient de moment de tangage CM, le coefficient de moment de lacet CN, ou encore tout coefficient de pression permettant de quantifier localement la pression exercée par l'air en mouvement. Les termes "coefficient aérodynamique" s'étendent ici également à d'autres paramètres caractéristiques de l'aérodynamique de l'aéronef, tels que les efficacités en portance, en traînée, en dérive, en roulis, en tangage et en lacet d'une surface mobile (aileron, spoiler, volet...) de l'aéronef. L'efficacité en portance (respectivement en traînée, en dérive, etc.) d'une surface mobile traduit l'impact du braquage total de cette surface mobile sur le coefficient de portance (respectivement de traînée, de dérive, etc.) de l'aéronef. Enfin, on entend par "coefficient aérodynamique rigide", la valeur théorique que prendrait ce coefficient si l'aéronef était parfaitement rigide. II est à noter que la valeur d'un coefficient aérodynamique ainsi que du coefficient aérodynamique rigide correspondant dépend d'un ensemble de conditions environnementales et opérationnelles, parmi lesquelles la température de l'air, la pression, la vitesse d'écoulement de l'air relativement à l'aéronef... Ces conditions peuvent également être définies à l'aide de paramètres tels que : l'incidence ; le nombre de Mach, qui représente le rapport entre la vitesse 2 d'écoulement de l'air relativement à l'aéronef et la vitesse du son ; le nombre de Reynolds Re, qui représente le rapport entre les forces d'inertie et les forces visqueuses (avec Re = pVL /,u = VL / v, où V est la vitesse d'écoulement de l'air relativement à l'aéronef, L la longueur caractéristique, p la masse volumique de 5 l'air, ,u la viscosité dynamique de l'air et v la viscosité cinématique de l'air) ; etc. Les modèles de calculs numériques utilisés pour dimensionner les différentes parties d'un aéronef font généralement intervenir des coefficients aérodynamiques rigides. Jusqu'ici, ces coefficients aérodynamiques rigides étaient généralement calculés à partir de résultats d'essais menés en soufflerie sur une 10 maquette de l'aéronef, en prenant pour hypothèse qu'une telle maquette est quasiment rigide. Les inventeurs ont cependant constaté que les déformations de la maquette, et en particulier le vrillage et les variations de dièdre de ses ailes, pouvaient être significatifs et induire par conséquent des erreurs non négligeables 15 dans le calcul des coefficients aérodynamiques. Pour mémoire, le terme "vrillage" désigne une variation du calage (angle formé par la corde de référence du profil d'une aile et l'axe de référence ùaxe du fuselageù de l'aéronef) des ailes ; le dièdre est l'angle formé par le plan d'une aile et le plan horizontal. Les inventeurs ont ainsi déterminé que les marges de 20 dimensionnement usuellement prises pour la conception d'un nouvel aéronef pourraient être réduites si la souplesse de la maquette de l'aéronef pouvait être prise en compte dans le calcul des coefficients aérodynamiques rigides de l'aéronef. La diminution des marges de dimensionnement aurait pour conséquence immédiate de réduire la masse de l'aéronef et d'augmenter ses 25 performances. L'invention vise à optimiser la conception des aéronefs en améliorant la précision obtenue dans la détermination des coefficients aérodynamiques rigides des aéronefs. A cette fin, l'invention vise à proposer un procédé d'obtention de coefficients aérodynamiques rigides à partir de mesures effectuées en soufflerie 30 sur une maquette de l'aéronef et d'une correction apportée à ces mesures visant à prendre en compte la souplesse de ladite maquette. Un objectif de l'invention est de proposer un procédé qui nécessite un nombre limité d'essais en soufflerie et de simulations numériques. Pour ce faire, l'invention propose un procédé d'obtention d'une fonction, dite fonction coefficient rigide, représentant un coefficient aérodynamique rigide d'un aéronef en fonction de l'incidence de l'aéronef pour un nombre de Mach donné quelconque, dit nombre de Mach étudié. Selon ce procédé, on réalise, sur une maquette représentant ledit aéronef, des mesures en soufflerie audit nombre de Mach étudié et pour au moins deux incidences, et on construit à partir de ces mesures une fonction, dite fonction coefficient maquette, représentant le coefficient aérodynamique de la maquette en fonction de l'incidence de la maquette. A noter que l'expression "coefficient aérodynamique" employée ici, parfois en référence à l'aéronef, parfois en référence à la maquette et par la suite également en référence à des objets souples et rigide (voir plus loin), désigne le même coefficient aérodynamique, à savoir le coefficient étudié pour lequel on cherche à déterminer des valeurs rigides pour toute incidence (c'est-à-dire à construire une fonction coefficient rigide). Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que : - on effectue une étape d'établissement d'au moins une relation linéaire, dans laquelle • pour au moins deux ensembles de conditions, on réalise, sur une maquette représentant l'aéronef, des mesures en soufflerie permettant de déterminer la valeur du coefficient de portance de la maquette, noté Cz maquette, ainsi que la valeur d'au moins un facteur de forme de la voilure de la maquette, • à partir des valeurs précédemment déterminées, pour chaque facteur de forme mesuré, on établit une relation linéaire liant ledit facteur de forme au produit Q x Cz maquette ; - on effectue une étape de modélisation de la maquette utilisant au moins une relation linéaire précédemment établie et comprenant la génération d'au moins deux objets numériques, dits objets souples, chaque objet souple étant représentatif de la forme que prendrait la maquette à une incidence déterminée et au nombre de Mach étudié, - on génère un objet numérique, dit objet rigide, représentatif d'une forme de référence, dite forme rigide, que prendrait l'aéronef dans des conditions de référence prédéterminées, - on effectue une étape de détermination d'une correction utilisant les objets souples et l'objet rigide précédemment générés, 30 - la fonction coefficient rigide est obtenue par application de cette correction à la fonction coefficient maquette. Pour mémoire, Q = pV2 / 2. Par ailleurs, on rappelle que la pression dynamique Q dépend du nombre de Mach et que le coefficient de portance Cz (et en particulier Cz maquette) dépend du nombre de Mach et de l'incidence. De préférence, le(s) facteur(s) de forme susmentionné(s) est(sont) choisi(s) parmi : le vrillage des ailes de la maquette, le dièdre des ailes de la maquette. L'invention repose donc sur la constatation surprenante que la relation liant un facteur de forme tel que le vrillage ou le dièdre d'une part, et le produit Q X Cz maquette d'autre part est en première approximation linéaire dans le domaine aérodynamique linéaire (quels que soient le nombre de Mach et l'incidence). Pour établir une relation linéaire, seuls deux points suffisent. Dès lors, à partir de deux séries de mesures en soufflerie pour des ensembles de conditions distincts (nombre de Mach et/ou incidence différent(e)(s) entre les deux séries), il est possible d'établir une telle relation linéaire et donc ultérieurement de déterminer directement et sans essai supplémentaire, avec une approximation acceptable, soit la forme de la maquette pour un ensemble de conditions donné (c'est-à-dire pour une valeur donnée du produit Q x Cz), soit l'incidence correspondant à une forme donnée de la maquette et à un nombre de Mach donné. Selon une mise en oeuvre possible de l'invention, pour établir la relation linéaire susmentionnée entre un facteur de forme et le produit Q x Cz maquette, on réalise des mesures en soufflerie pour seulement deux ensembles de conditions. En variante, afin d'obtenir une plus grande précision dans l'établissement de cette relation linéaire, on réalise des mesures pour plus de deux ensembles de conditions. Dans tous les cas, comme on pourra le constater par la suite, l'invention permet de réduire de façon considérable le nombre d'essais à mener en soufflerie puisqu'il n'est pas nécessaire de réaliser des mesures du facteur de forme (c'est-à-dire des mesures de déformations de la maquette) pour chaque incidence pour laquelle un coefficient aérodynamique rigide est recherché. Avantageusement, les ensembles de conditions choisis pour l'étape d'établissement d'au moins une relation linéaire sont compris dans un domaine aérodynamique linéaire correspondant à la plage de valeurs [0 ;15000] pour le produit Q X Cz maquette• L'étape de modélisation de la maquette, dans laquelle interviennent la ou les relations linéaires préalablement établies, peut être effectuée d'au moins deux façons. Selon une première forme de réalisation possible de cette étape : - si le coefficient aérodynamique étudié est le coefficient de portance, on détermine le coefficient de portance Cz maquette de la maquette pour au moins deux incidences à partir des mesures préalablement effectuées en soufflerie ou de la fonction coefficient maquette préalablement établie ; - si le coefficient aérodynamique étudié n'est pas le coefficient de portance, on mesure, dans le cadre d'essais en soufflerie, le coefficient de portance de la maquette pour au moins deux incidences et pour le nombre de Mach étudié ; de préférence, ces mesures sont effectuées dans le cadre des essais menés pour établir la fonction coefficient maquette ; - pour chacune des incidences précédemment choisies, • on calcule le produit Q x Cz maquette de la pression dynamique correspondant au nombre de Mach étudié et du coefficient de portance précédemment obtenu, • on détermine au moins un facteur de forme à partir dudit produit Q x Cz maquette calculé et de la relation linéaire préalablement établie pour ledit facteur de forme ; on en déduit une forme de la maquette, - chaque objet souple est généré à partir de l'une des incidences choisies et de la forme correspondante précédemment déduite. En d'autres termes, les incidences "déterminées" dans l'étape de modélisation de la maquette et associées aux objets souples sont, dans cette première forme de réalisation, des incidences choisies. Selon une deuxième forme de réalisation possible de l'étape de modélisation de la maquette : - on choisit au moins deux formes de la maquette, ce qui revient à choisir au moins deux valeurs d'un facteur de forme pour lequel une relation linéaire a préalablement été établie ; - pour chacune des formes choisies, on déduit d'une relation linéaire préalablement établie la valeur du produit Q x Cz correspondant à ladite forme choisie, et on en déduit l'incidence correspondante pour le nombre de Mach étudié ; - chaque objet souple est généré à partir de l'une des formes choisies et de l'incidence correspondante précédemment déduite. En d'autres termes, les incidences "déterminées" dans l'étape de modélisation de la maquette sont, dans cette deuxième forme de réalisation, les incidences correspondant à des formes choisies et que l'on peut déduire d'une relation linéaire préalablement établie. Comme on peut le constater, dans la première forme de réalisation de l'étape de modélisation de la maquette, la relation linéaire préalablement établie permet de construire des objets numériques représentatif de la forme que devrait prendre la maquette pour des incidences choisies et pour le nombre de Mach étudié, sans qu'il ne soit nécessaire, pour déterminer cette forme, soit de mener des essais en soufflerie pour mesurer les déformations de la maquette soumise aux mêmes conditions, soit de faire tourner un modèle numérique aéroélastique sur l'objet rigide. De façon similaire, dans la deuxième forme de réalisation, la relation linéaire préalablement établie permet de déterminer, pour le nombre de Mach étudié, l'incidence correspondant à une forme choisie, ce qui rend possible l'utilisation d'objets numériques générés à partir de formes choisies et permet d'éviter d'avoir à réaliser des mesures de déformations en soufflerie ou des calculs aéroélastiques. L'invention permet donc de tenir compte de la souplesse de la maquette dans la détermination de coefficients rigides sans pour autant avoir à mettre en oeuvre des essais ou des calculs onéreux et longs. Avantageusement, l'étape de détermination d'une correction comprend les actions suivantes : - pour chaque objet souple généré, on calcule, à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient aérodynamique dudit objet souple pour l'incidence déterminée correspondante et pour le nombre de Mach étudié, lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient souple de correction ; - on calcule, à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient aérodynamique de l'objet rigide pour le nombre de Mach étudié et pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient rigide de correction ; - pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, on calcule un facteur de correction à partir du coefficient rigide de correction et du coefficient souple de correction calculés pour ladite incidence. La fonction coefficient rigide est construite à partir de la fonction coefficient maquette et des facteurs de correction précédemment calculés. De préférence, pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, le facteur de correction correspondant est égal à la différence entre le coefficient rigide de correction et le coefficient souple de correction calculés pour ladite incidence. Par ailleurs, pour chacune de ces incidences, la fonction coefficient rigide est égale à la somme de la fonction coefficient maquette et du facteur de correction calculé pour ladite incidence. En variante, l'étape de détermination d'une correction comprend les actions suivantes : - pour chaque objet souple généré, on calcule à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique le coefficient aérodynamique dudit objet souple pour l'incidence déterminée correspondante et pour le nombre de Mach étudié, lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient souple de correction ; - à partir des coefficients souples de correction précédemment calculés, on construit une fonction, dite fonction coefficient souple de correction, représentant le coefficient aérodynamique des objets souples en fonction de l'incidence pour le nombre de Mach étudié ; - on construit à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique une fonction, dite fonction coefficient rigide de correction, représentant le coefficient aérodynamique de l'objet rigide en fonction de l'incidence pour le nombre de Mach étudié ; - on élabore une loi de correction à partir des fonctions coefficient rigide de correction et coefficient souple de correction précédemment construites. La fonction coefficient rigide est construite à partir de la fonction coefficient maquette et de la loi de correction ainsi élaborée. De préférence, la loi de correction est élaborée par soustraction des fonctions coefficient rigide de correction et coefficient souple de correction, et la fonction coefficient rigide est égale à la somme de la fonction coefficient maquette et de cette loi de correction.
L'invention s'étend à un procédé d'obtention d'une fonction coefficient rigide caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques décrites ci-avant et ci-après. D'autres détails et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, qui se réfère aux dessins schématiques annexés et porte sur des modes de réalisation préférentiels, fournis à titre d'exemples non limitatifs. Sur ces dessins : - la figure 1 est un graphique représentant le vrillage des ailes d'une maquette d'aéronef en fonction du produit Q x Cz maquette, - la figure 2 est un graphique représentant trois fonctions (décrites plus loin) en fonction de l'incidence, - la figure 3 est un organigramme représentant une première forme de réalisation du procédé selon l'invention, - la figure 4 est un organigramme représentant une deuxième forme de réalisation du procédé selon l'invention. L'invention concerne la détermination des coefficients aérodynamiques rigides d'un aéronef. Cette détermination intervient en phase de conception de l'aéronef : les coefficients aérodynamiques rigides sont utilisés dans les modèles numériques employés pour le dimensionnement de l'aéronef.
La figure 1 est un graphique représentant le vrillage qui a été mesuré en soufflerie sur une maquette d'aéronef pour diverses conditions environnementales et opérationnelles, en fonction du produit Q x Cz maquette OÙ Q désigne la pression dynamique de la soufflerie et Cz maquette désigne le coefficient de portance de la maquette tel que mesuré, par exemple à l'aide d'une balance.
Chaque point la, lb, 1 c (représenté par une croix grise) dudit graphique correspond à un couple (Ma, a), où Ma désigne le nombre de Mach de la soufflerie et a désigne l'incidence de la maquette. Comme l'illustre le segment de droite 2 rapporté sur le graphique obtenu, la relation liant le vrillage au produit Q x Cz maquette est quasiment linéaire pour les valeurs du produit Q x Cz maquette comprises entre 0 et 15000. Les inventeurs ont constaté que des graphiques similaires étaient obtenus pour d'autres facteurs de forme de la voilure de la maquette et notamment pour son dièdre. En première approximation, le vrillage ou le dièdre d'une maquette peut donc être exprimé en fonction du produit Q x Cz maquette à l'aide d'une relation linéaire.
Les figures 2 à 4 illustrent la construction d'une fonction 10 représentant le coefficient de moment de tangage rigide, noté CM rigide, d'un aéronef, en fonction de l'incidence a de l'aéronef, pour un nombre de Mach donné. Selon l'invention, on effectue en premier lieu une étape 100 d'établissement d'au moins une relation linéaire (telle celle illustrée à la figure 1), dans laquelle on réalise tout d'abord, sur une maquette représentant l'aéronef, des mesures en soufflerie permettant de déterminer le coefficient de portance Cz maquette de la maquette ainsi qu'au moins un facteur de forme de la voilure de la maquette. Ces mesures sont réalisées pour au moins deux, et par exemple cinq à six, couples (Ma, a). De préférence, on mesure à la fois le vrillage et le dièdre des ailes de la maquette, et on établit deux relations linéaires correspondantes. On effectue également des mesures en soufflerie permettant de déterminer le coefficient de moment tangage de la maquette, noté CM maquette, pour le nombre de Mach étudié et pour une pluralité (par exemple une vingtaine) d'incidences. A partir de ces mesures, on construit la fonction 3, dite fonction coefficient maquette et notée CM maquette(a) représentant le coefficient de moment de tangage de la maquette en fonction de l'incidence a pour le nombre de Mach étudié. A l'occasion de ces essais, on mesure également le coefficient de portance Cz maquette de la maquette pour au moins deux, et de préférence pour l'ensemble, des incidences testées. On effectue ensuite une étape de modélisation de la maquette. Selon une première forme de réalisation possible de cette étape (voir figure 3) : - on choisit (en 101) au moins deux incidences parmi les incidences précédemment testées ; en l'exemple illustré, trois incidences sont choisies ; pour chacune de ces incidences, on calcule (en 102) le produit Q x Cz maquette de la pression dynamique correspondant au nombre de Mach étudié et du coefficient de portance mesuré pour cette incidence, - pour chaque incidence choisie, on déduit (en 103), de la relation linéaire correspondante préalablement établie, le vrillage ûrespectivement le dièdreû des ailes de la maquette correspondant au produit Q x Cz maquette précédemment calculé, - pour chaque incidence choisie, on génère (en 104) un objet numérique, dit objet souple, dont la forme est donnée par le vrillage et le dièdre associés à ladite incidence.
Selon une deuxième forme de réalisation possible de l'étape de modélisation de la maquette (voir figure 4) : - on choisit (en 201) au moins deux, par exemple trois, valeurs de vrillage ou valeurs de dièdre ; en d'autres termes, on choisit une forme de la maquette ; - pour chacune des valeurs de vrillage ou de dièdre choisies, on déduit (en 202), de la relation linéaire correspondante préalablement établie, la valeur du produit Q x Cz correspondant audit vrillage ou dièdre, et on en déduit (en 203) l'incidence correspondante pour le nombre de Mach étudié ; - pour chacune des valeurs de vrillage ou de dièdre choisies, on génère (en 204) un objet numérique, dit objet souple, dont la forme est donnée par ledit vrillage ou dièdre. Pour chacune des incidences choisies (en 101) ou déduites (en 203) dans l'étape de modélisation de la maquette, on calcule ensuite (en 105), à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient de moment de tangage, noté CM souple_correction, de l'objet souple correspondant pour ladite incidence et pour le nombre de Mach étudié. La courbe 4 de la figure 2 relie les trois points (CM souple_correction (ai), ai) obtenus par ces calculs. Par ailleurs, on génère (en 106) un autre objet numérique, dit objet rigide, représentatif d'une forme de référence, dite forme rigide, que prendrait l'aéronef dans des conditions de référence prédéterminées. Par exemple, l'objet rigide représente la forme de l'aéronef pour un nombre de Mach et une incidence représentant les conditions de croisière. Cet objet est parfois également appelé maquette 1g.
On effectue ensuite une étape de détermination d'une correction. Pour chacune des incidences choisies (en 101) ou déduites (en 203) dans le cadre de l'étape de modélisation de la maquette, on calcule (en 107), à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient de moment de tangage de l'objet rigide précédemment généré, noté CM rigide_correction (ai) pour ladite incidence et pour le nombre de Mach étudié. La courbe 5 de la figure 2 relie les trois points (CM rigide_correction, ai) obtenus par ces calculs. Pour chacune desdites incidences choisies ou déduites, on calcule (en 108) le facteur de correction tCM correction suivant : LCM correction (ai) = CM rigide_correction (ai) - CM souple_correction (ai) La fonction coefficient rigide 10 est construite (en 110) à partir des points suivants, calculés (en 109) pour chacune des incidences choisies : CM rigide (ai) = CM maquette (ai) + ACM correction (ai) L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport au mode de réalisation décrit et illustré, dès lors que ces variantes entrent dans le cadre délimité par les revendications et n'implique aucune activité inventive de la part de l'homme du métier. En particulier, l'invention s'applique à l'obtention d'une fonction coefficient rigide d'un coefficient aérodynamique quelconque d'une partie quelconque ou de la totalité d'un aéronef ; elle ne s'applique pas uniquement à l'obtention d'une fonction coefficient rigide du coefficient de moment de tangage de l'aéronef. Par ailleurs, on pourrait envisager d'utiliser, à titre de facteur de correction pour une incidence donnée, le rapport entre le coefficient rigide de correction et le coefficient souple de correction calculés pour cette incidence. La fonction coefficient rigide serait alors égale, pour chaque incidence concernée, au produit de la fonction coefficient maquette et du facteur de correction pour ladite incidence. De façon similaire, on pourrait envisager d'utiliser, à titre de loi de correction, le rapport entre la fonction coefficient rigide de correction et la fonction coefficient souple de correction. La fonction coefficient rigide serait alors le produit de la fonction coefficient maquette et de la loi de correction.

Claims (9)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé d'obtention d'une fonction (CM rigide (a)), dite fonction coefficient rigide, représentant un coefficient aérodynamique rigide d'un aéronef en fonction de l'incidence de l'aéronef pour un nombre de Mach donné quelconque, dit nombre de Mach étudié, dans lequel on réalise, sur une maquette représentant ledit aéronef, des mesures en soufflerie audit nombre de Mach étudié et pour au moins deux incidences, et on construit à partir de ces mesures une fonction, dite fonction coefficient maquette (CM maquette (a)) représentant le coefficient aérodynamique de la maquette en fonction de l'incidence de la maquette, caractérisé en ce que : - on effectue une étape (100) d'établissement d'au moins une relation linéaire, dans laquelle • pour au moins deux ensembles de conditions, on réalise, sur une maquette représentant l'aéronef, des mesures en soufflerie permettant de déterminer la valeur du coefficient de portance de la maquette, noté CZ maquette, ainsi que la valeur d'au moins un facteur de forme de la voilure de la maquette ; • à partir des valeurs précédemment déterminées, pour chaque facteur de forme mesuré, on établit une relation linéaire liant ledit facteur de forme au produit Q x Cz maquette où Q désigne la pression dynamique de la soufflerie ; - on effectue une étape (101-104 ; 201-204) de modélisation de la maquette utilisant au moins une relation linéaire précédemment établie et comprenant la génération (104) d'au moins deux objets numériques, dits objets souples, chaque objet souple étant représentatif de la forme que prendrait la maquette à une incidence déterminée et au nombre de Mach étudié, - on génère (106) un objet numérique, dit objet rigide, représentatif d'une forme de référence, dite forme rigide, que prendrait l'aéronef 30 dans des conditions de référence prédéterminées, - on effectue une étape (105, 107-108) de détermination d'une correction utilisant les objets souples et l'objet rigide précédemment générés, - la fonction coefficient rigide est obtenue (109, 110) par application de cette correction à la fonction coefficient maquette.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ensembles de conditions choisis pour l'étape (100) d'établissement d'au moins une relation linéaire sont compris dans un domaine aérodynamique linéaire correspondant à la plage de valeurs [0 ;15000] pour le produit Q x Cz maquette.
  3. 3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le(s)dit(s) facteur(s) de forme est(sont) choisi(s) parmi : le vrillage des ailes de la maquette, le dièdre des ailes de la maquette.
  4. 4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de modélisation de la maquette comprend les actions suivantes : - si le coefficient aérodynamique étudié est le coefficient de portance, on détermine le coefficient de portance Cz maquette de la maquette pour au moins deux incidences (101) à partir des mesures préalablement effectuées en soufflerie ou de la fonction coefficient maquette préalablement établie ; si le coefficient aérodynamique étudié n'est pas le coefficient de portance, on mesure, dans le cadre d'essais en soufflerie, le coefficient de portance de la maquette pour au moins deux incidences et pour le nombre de Mach étudié ; - pour chacune des incidences précédemment choisies, . on calcule (102) le produit Q x Cz maquette de la pression dynamique correspondant au nombre de Mach étudié et du coefficient de portance 20 précédemment obtenu, . on détermine au moins un facteur de forme à partir dudit produit Q x Cz maquette calculé et de la relation linéaire préalablement établie pour ledit facteur de forme ; on en déduit (103) une forme de la maquette, - chaque objet souple est généré (104) à partir de l'une des 25 incidences choisies et de la forme correspondante précédemment déduite.
  5. 5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape de modélisation de la maquette comprend les actions suivantes : - on choisit (201) au moins deux formes de la maquette ; - pour chacune des formes choisies, on déduit (202) d'une 30 relation linéaire préalablement établie la valeur du produit Q x Cz correspondant à ladite forme choisie, et on en déduit (203) l'incidence correspondante pour le nombre de Mach étudié ; - chaque objet souple est généré (204) à partir de l'une des formes choisies et de l'incidence correspondante précédemment déduite.
  6. 6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'une correction comprend les actions suivantes : - pour chaque objet souple généré, on calcule (105), à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient aérodynamique dudit objet 5 souple pour l'incidence déterminée correspondante et pour le nombre de Mach étudié, lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient souple de correction (CM souple_correction (ai)) - on calcule (107), à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique, le coefficient aérodynamique de l'objet rigide pour le nombre de 10 Mach étudié et pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient rigide de correction (CM rigide_correction (ai)) ; - pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, on calcule (108) un facteur de correction 15 (ACM correction (ai)) à partir du coefficient rigide de correction et du coefficient souple de correction calculés pour ladite incidence.
  7. 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que, pour chacune des incidences déterminées à l'étape de modélisation de la maquette, le facteur de correction (LCM correction (ai)) correspondant est égal à la différence entre 20 le coefficient rigide de correction (CM rigide_correction (ai)) et le coefficient souple de correction (CM souple_correction (ai)) calculés pour ladite incidence, et la fonction coefficient rigide (CM rigide (ai)) est égale, pour cette incidence, à la somme de la fonction coefficient maquette (CM maquette (ai)) et du facteur de correction calculé pour ladite incidence. 25
  8. 8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de détermination d'une correction comprend les actions suivantes : - pour chaque objet souple généré, on calcule à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique le coefficient aérodynamique dudit objet souple pour l'incidence déterminée correspondante et pour le nombre de Mach étudié, 30 lequel coefficient aérodynamique est dit coefficient souple de correction ; - à partir des coefficients souples de correction précédemment calculés, on construit une fonction, dite fonction coefficient souple de correction, représentant le coefficient aérodynamique des objets souples en fonction de l'incidence pour le nombre de Mach étudié ;- on construit à l'aide d'un modèle numérique aérodynamique une fonction, dite fonction coefficient rigide de correction, représentant le coefficient aérodynamique de l'objet rigide en fonction de l'incidence pour le nombre de Mach étudié ; - on élabore une loi de correction à partir des fonctions coefficient rigide de correction et coefficient souple de correction précédemment construites.
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la loi de correction est élaborée par soustraction des fonctions coefficient rigide de correction et coefficient souple de correction, et en ce que la fonction coefficient rigide est égale à la somme de la fonction coefficient maquette et de cette loi de correction.
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