FR2947977A1 - Procede de configuration d'une transmission d'un flux de donnees depuis un emetteur vers un recepteur, produit programme d'ordinateur, moyen de stockage et dispositif d'interconnexion correspondants - Google Patents

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Abstract

Il est proposé un procédé un procédé de configuration d'une transmission d'un flux de données depuis un dispositif émetteur vers un dispositif récepteur, le flux de données étant associé à une valeur de bande passante nécessaire pour la transmission et une valeur de retard cible à appliquer audit flux, les dispositifs émetteur et récepteur étant interconnectés par des dispositifs d'interconnexion, au moins deux desdits dispositifs d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur. Plus précisément, le procédé consiste à appliquer un retard à un flux donné en tenant compte, pour chaque dispositif retardateur, en premier lieu de sa capacité de retard temporel et ensuite de sa capacité en bande passante.

Description

Procédé de configuration d'une transmission d'un flux de données depuis un émetteur vers un récepteur, produit programme d'ordinateur, moyen de stockage et dispositif d'interconnexion correspondants 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des réseaux dédiés au transport de données, notamment les réseaux synchrones. Plus précisément, l'invention concerne une technique de gestion d'un retard (aussi appelé délai dans la suite de la description) associé à un flux de données, notamment mais non exclusivement dans le cadre de l'interconnexion de cellules sans fil synchrone. 2. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Un document de brevet US20090037789 décrit une cellule sans fil synchrone dans le contexte d'un système multi-canal audio sans fil. Dans cet exemple, un décodeur audio multi-canal et un ensemble d'enceintes amplifiées sont munis d'une interface radio opérant dans la bande des 60 Ghz. L'ensemble des canaux audio est transmis du décodeur aux enceintes selon un protocole de communication synchrone. La technologie radio à 60 Ghz étant une technologie de faible portée (5-10 mètres), son utilisation est particulièrement adaptée pour les cellules PAN (pour Personal Area Network en anglais ou réseaux personnels en français).
Un autre exemple de cellule sans fil synchrone concerne une cellule home theater dans laquelle une paire source/afficheur vidéo communique sur le même système sans fil que l'application audio correspondante. Dans les technologies radio à 60 Ghz déjà existantes, il est possible de transporter un flux vidéo brut ( raw video en anglais) en haute définition, comme par exemple 1080p-60Hz. Du fait de la limite de bande passante, la multiplication de flux vidéo nécessite de compresser les flux vidéo. Une telle compression s'accompagne classiquement d'une dégradation de la qualité. Cette dégradation étant proportionnelle au taux de compression, pour des applications supposant un certain nombre de flux vidéo simultanés, il est nécessaire de multiplier les cellules sans fils afin d'augmenter le débit global du système et de diminuer le taux de compression des vidéos transportées.
La multiplication des cellules sans fil est rendu possible grâce à l'usage de dispositifs d'interconnexion desdites cellules. Un tel système de cellules sans fil interconnectées est par exemple un système de multi-projections vidéo. Dans un tel système, plusieurs sources vidéo sont projetées par un ensemble de projecteurs placés de manière à composer un mur d'image de résolution égale à la somme des résolutions individuelles des vidéos utilisées. L'usage de dispositifs d'interconnexion de sous-ensembles synchrones pose traditionnellement des problèmes de synchronisation tels que décrits par la suite en relation avec quelques exemples.
Par exemple, dans le cas d'un flux audio ou vidéo transmis sur un système synchrone à l'aide d'un ensemble de canaux, l'ensemble des canaux utilisés pour transporter un flux doit avoir une caractéristique de délai identique afin d'assurer une restitution correcte du flux sur le dispositif récepteur. Si l'ensemble des canaux n'est pas routé par des mêmes chemins à travers le dispositif d'interconnexion alors il est nécessaire de mettre en oeuvre un système de compensation de délai. Ce système compensera la différence de délai entre les différents chemins afin de garantir l'intégrité des données. Il s'agit d'une synchronisation intra-flux. Au niveau applicatif, il est nécessaire parfois de synchroniser des flux entre eux (synchronisation inter-flux) comme par exemple pour assurer la synchronisation d'un ensemble de haut-parleurs restituant une source sonore multi-canal. D'une manière générale, il convient d'assurer une synchronisation d'une précision de quelques microsecondes entre les haut-parleurs. Il est également possible de synchroniser de multiples flux vidéo dans le cas d'une projection composée. La projection composée (ou multi-projection display en anglais) combine plusieurs sources vidéo afin de les afficher de manière connexe et ainsi générer un affichage de grande dimension. La précision voulue dans le cas des projections composée est de l'ordre du temps d'affichage d'une image. Soit par exemple pour un système à 30 images par seconde, une précision de 32 millisecondes. Enfin, un autre exemple concerne la synchronisation entre un flux audio et un flux vidéo (ou lip synchronization en anglais) dont il est communément admis qu'elle doit avoir une précision de quelques dixièmes de millisecondes.
De manière générale, pour compenser le délai, les systèmes de compensation de délai utilisent des mémoires permettant de stocker les flux pendant l'écoulement du délai de compensation. Selon les applications, la capacité en termes de débit et de profondeur requise pour les mémoires de délai peut atteindre des niveaux difficilement atteignables pour certains types d'implémentations. Par exemple pour traiter 10 millisecondes de délai sur un flux vidéo en haute définition, il faut une mémoire d'un débit minimum de 2 fois 3 Gbits par secondes et d'une profondeur de 300 Mbits. Ces valeurs de débit et de profondeur de mémoire sont atteignables avec la technologie actuelle DDR2 (pour Dual Data Rate en anglais). Cependant, l'utilisation de telles mémoires peut s'avérer coûteuse pour certains produits fortement intégrés, et la généralisation au traitement de plusieurs flux en simultané pose le problème du dimensionnement de tels systèmes. Il convient alors de mettre en oeuvre un système distribué pour la gestion du délai (ou retard). Il s'agit de permettre la gestion du délai sur plusieurs entités du système.
Chaque entité ayant une capacité délai raisonnable (donc plus facile et moins coûteuse à réaliser), et la mise en commun de ces capacités donne un système flexible ayant une relativement grande capacité de traitement des délais. Le problème à résoudre consiste donc à trouver un moyen de distribuer la gestion du délai associé à un flux dans un réseau d'interconnexion de sous-réseaux synchrone, sachant que la capacité mémoire ainsi que le débit nécessaire pour le traitement peut être supérieur aux capacités individuelles de chaque élément du réseau d'interconnexion. On présente maintenant quelques techniques connues de gestion du délai, permettant d'appliquer un retard à un flux (ou à un sous-flux).
Une première technique connue est liée aux réseaux TDM ( Time Division Multiplex en anglais) de téléphonie numérique, tels que ceux décrits dans le brevet US 5,515,371, qui permettent de scinder un flux en plusieurs sous-flux (comprenant chacun un sous-ensemble de canaux) afin de les transporter via des chemins différents. Ceci offre l'avantage par exemple de pouvoir agréger plusieurs sous-systèmes de transmission à débit moyen afin d'obtenir un système de transmission à haut débit. Pour cela, il faut gérer les problèmes de synchronisation dus à la séparation d'un ensemble de canaux entre plusieurs chemins à l'entrée du réseau. L'ensemble des canaux constituant une unité logique, il est prévu un système de gestion de délai (appliquant un retard) en sortie de réseau afin d'équilibrer la différence de délai de chaque chemin. Ceci fournit un moyen d'appliquer un délai à un sous-flux (aussi appelé flux partiel).
Cependant, cette solution est limitée en ce qu'elle ne peut s'appliquer que si chaque sous-flux a un débit inférieur à un seuil correspondant au débit maximal, que le système de gestion de délai en sortie est capable de traiter par chemin. Une deuxième technique connue est présentée dans le document de brevet FR2831745. Un flux est divisé à l'entrée du réseau. Dans ce système, la différence de délai des différents chemins est compensée à l'entrée et à la sortie du réseau. Ceci fournit un autre moyen d'appliquer un délai à un flux partiel (sous-flux). Cette deuxième solution connue présente les mêmes inconvénients que la première. Une troisième technique connue correspond au système HDMI dans sa version actuelle (1.3), qui permet d'appliquer un délai sur un flux audio pour assurer la lip synchronization . Ce délai peut être appliqué par un équipement intermédiaire le long de la chaîne allant de la source à la destination. Ceci fournit un moyen d'appliquer un délai à un flux sur un équipement le long d'un chemin de la source à la destination. Cette troisième solution présente les mêmes inconvénients que la première. Une quatrième technique connue est décrite dans le brevet EP1289211. Un flux traversant plusieurs équipements intermédiaires se voit appliquer un délai réparti sur certains des équipements. Ceci fournit un moyen d'appliquer une succession de délais partiels à un flux, chaque délai partiel étant pris en charge par un équipement le long du chemin. Une telle solution de distribution du délai utilise des dispositifs d'interconnexion, tels que des ponts ( bridge en anglais), pour lesquels il est supposé que l'ensemble du flux peut être retardé d'une certaine valeur de délai, programmable. Une telle solution ne se préoccupe pas de la consommation en termes de ressources mémoire dans ces dispositifs d'interconnexion et leur répartition entre les différents flux traversant ces dispositifs d'interconnexion. Il en résulte ainsi un surdimensionnement des dispositifs d'interconnexion en termes de bande passante.
Toutes ces techniques connues ne permettent cependant pas de distribuer le traitement du délai sans nécessiter un surdimensionnement, inutile et coûteux en termes de bande passante, des dispositifs de compensation de délai utilisés pour le traitement complet du flux. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un objectif est de fournir une technique permettant, pour un flux donné transmis depuis un dispositif émetteur vers un dispositif récepteur, de répartir la gestion du délai (retard) de manière à éviter un surdimensionnement inutile des dispositifs de compensation de délai utilisés pour le traitement complet du flux. Un autre objectif est de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé de configuration d'une transmission d'un flux de données depuis un dispositif émetteur vers un dispositif récepteur, ledit flux de données étant associé à une valeur de bande passante nécessaire pour ladite transmission et une valeur de retard cible à appliquer audit flux, lesdits dispositifs émetteur et récepteur étant interconnectés par des dispositifs d'interconnexion, au moins deux desdits dispositifs d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur, De manière remarquable, ledit procédé comprend des étapes consistant à : - obtenir, pour au moins deux desdits dispositifs retardateurs, une première information relative à une valeur de bande passante d'accès audit dispositif retardateur et une seconde information relative à une capacité de retard temporel dudit dispositif retardateur ; - sélectionner, en fonction desdites secondes informations, un premier ensemble d'au moins deux dispositifs retardateurs pour lequel la capacité de retard temporel de chaque dispositif retardateur est supérieure ou égale à ladite valeur de retard cible ; - vérifier si la somme des valeurs de bande passante d'accès auxdits dispositifs retardateurs dudit premier ensemble est supérieure ou égale à ladite valeur de bande passante nécessaire ; - en cas de vérification positive, diviser ledit flux de données en premières portions et configurer chaque dispositif d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur dudit premier ensemble, de telle sorte que chaque première portion est retardée d'un temps égal au retard cible par un dispositif retardateur dudit premier ensemble. Ainsi, ce mode de réalisation particulier de l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive consistant à appliquer un retard à un flux donné en tenant compte, pour chaque dispositif retardateur, de sa capacité de retard temporel mais également de sa capacité en bande passante. De cette façon, entre l'émetteur et le récepteur, le retard cible à appliquer au flux (ayant une bande passante donnée) est, si c'est possible, réparti uniquement selon l'axe de la bande passante. Chaque dispositif d'interconnexion le long d'un chemin entre l'émetteur et le récepteur applique la totalité du retard cible mais seulement à une partie du flux. Il est à noter que cette technique s'appuie sur un nouveau type de dispositif d'interconnexion (détaillé par la suite) capable d'appliquer un retard à une partie du flux qu'il reçoit, et à laisser passer l'autre partie du flux sans la retarder.
Il est alors possible de traiter entièrement le flux donné sans nécessiter un surdimensionnement inutile et coûteux en termes de bande passante des dispositifs retardateurs le long d'un chemin entre l'émetteur et le récepteur. Ainsi, pour chaque dispositif d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur du premier ensemble, le dispositif d'interconnexion reçoit la totalité du flux et en dirige une première portion vers le dispositif retardateur pour application du retard cible. La partie restante du flux (c'est-à-dire autre que la première portion) ne passe pas par le dispositif retardateur, et donc aucun retard ne lui est appliqué. Enfin, cette solution est avantageuse par le fait qu'elle ne nécessite pas que les équipements retardateurs soient utilisés au maximum de leurs limites de capacités.
Dans un mode de réalisation particulier, ledit premier ensemble comprend tous les dispositifs retardateurs pour chacun desquels la capacité de retard temporel est supérieure ou égale à ladite valeur de retard cible, et ledit second ensemble comprend tous les dispositifs retardateurs pour chacun desquels la capacité de retard temporel est inférieure à ladite valeur de retard cible. De façon avantageuse, en cas de vérification négative, il comprend des étapes consistant à : a) diviser une première partie du flux de données en premières portions et configurer chaque dispositif retardateur dudit premier ensemble, de telle sorte que chaque première portion est retardée par un dispositif retardateur dudit premier ensemble ; b) sélectionner un second ensemble d'au moins deux dispositifs retardateurs dont la valeur de bande passante n'est pas nulle, et tel que la somme des capacités de retard temporel des dispositifs retardateurs dudit second ensemble est supérieure ou égale à ladite valeur de retard cible ; c) configurer chaque dispositif d'interconnexion comprenant un retardateur dudit second ensemble, de telle sorte qu'une deuxième partie du flux de données est retardée par chacun des dispositifs retardateurs dudit second ensemble, ladite deuxième partie du flux de données étant comprise dans une partie restante du flux, non retardée par les dispositifs retardateurs du premier ensemble. Ainsi, même si la somme des valeurs de bande passante d'accès auxdits dispositifs retardateurs dudit premier ensemble est inférieure ou égale à ladite valeur de bande passante nécessaire, la présente invention présente l'avantage d'augmenter les chances de pouvoir effectuer le traitement de la partie restante du flux (non retardée par les dispositifs retardateurs du premier ensemble), grâce à la répartition de l'effort sur plusieurs équipements retardateurs.
En d'autres termes, s'il n'est pas possible, pour appliquer le retard cible au flux (c'est-à-dire traiter le flux), d'utiliser uniquement des dispositifs d'interconnexion ayant une profondeur de délai supérieure ou égale au retard cible (répartition uniquement selon l'axe de la bande passante), on tente pour traiter au moins une partie de la partie restante du flux (la partie restante du flux étant celle non traitée par les dispositifs retardateurs du premier ensemble), une répartition du retard cible selon l'axe de la profondeur de délai (c'est-à-dire l'axe du retard) : chaque dispositif d'interconnexion le long d'un chemin entre un émetteur et un récepteur n'applique qu'une partie du retard cible, et seulement à une partie du flux. Là encore, on s'appuie sur le nouveau type de dispositifs d'interconnexion précité, capable d'appliquer un retard à seulement une partie du flux qu'il reçoit.
Avantageusement, les étapes b) et c) sont réitérées tant que les dispositifs retardateurs configurés ne permettent pas de retarder la totalité du flux de données d'au moins ladite valeur de retard cible et en ce que chaque réitération des étapes b) et c) est précédée d'une étape consistant à, pour chacun des dispositifs retardateurs dudit second ensemble, mettre à jour la valeur de bande passante d'accès audit dispositif retardateur, par soustraction d'une valeur de bande passante correspondant à ladite deuxième partie du flux de données. Ainsi, on s'assure que la totalité du flux peut être traitée par l'ensemble des dispositifs retardateurs. Selon une caractéristique avantageuse, ledit flux de données comprend une pluralité de canaux virtuels, ladite valeur de bande passante d'accès à un dispositif retardateur étant exprimée par un nombre entier de canaux virtuels, chaque portion de flux comprenant un nombre entier de canaux virtuels. Ainsi, la granularité de traitement est le canal virtuel et la gestion du retard s'en trouve simplifiée.
Selon une autre caractéristique avantageuse, chaque dispositif d'interconnexion comprend un module de commutation comprenant : - des paires de ports comprenant chacune un port d'entrée et un port de sortie ; - une unité de commutation comprenant des moyens d'établissement de chemins de communication à travers l'unité de commutation, chaque chemin reliant un port d'entrée et un port de sortie, De manière remarquable, une configuration d'un dispositif d'interconnexion donné comprenant un dispositif retardateur donné, de telle sorte qu'une portion de flux donnée est retardée par ledit dispositif retardateur donné, comprend une étape consistant à configurer les moyens d'établissement de chemins compris dans ledit dispositif d'interconnexion donné, afin d'établir : - pour ladite portion de flux donnée, un chemin de communication indirecte à travers l'unité de commutation, en passant par ledit dispositif retardateur donné ; et - pour la partie restante du flux autre que ladite portion de flux donnée, un chemin de communication directe à travers l'unité de commutation, sans passer par ledit dispositif retardateur donné. Ainsi, on facilite la configuration d'un dispositif d'interconnexion permettant à ce dernier d'appliquer un retard seulement à une partie du flux qu'il reçoit. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur. Ce produit programme d'ordinateur comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation), lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un moyen de stockage lisible par ordinateur stockant un programme d'ordinateur comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif d'interconnexion, destiné à être configuré, pour au moins un flux de données, par la mise en oeuvre dudit procédé de configuration. De manière remarquable, le dispositif d'interconnexion comprend un module de commutation comprenant: - des paires de ports comprenant chacune un port d'entrée et un port de sortie ; - une unité de commutation comprenant des moyens d'établissement de chemins de communication à travers l'unité de commutation, chaque chemin reliant un port d'entrée et un port de sortie, ledit dispositif d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur permettant de retarder une portion de flux donnée, les moyens d'établissement de chemins permettant d'établir : - pour ladite portion de flux donnée, un chemin de communication indirecte à travers l'unité de commutation, en passant par le dispositif retardateur ; et - pour la partie restante du flux autre que ladite portion de flux donnée, un chemin de communication directe à travers l'unité de commutation, sans passer par le dispositif retardateur. Avantageusement, le dispositif d'interconnexion est destiné à être configuré, pour chacun d'au moins deux portions de flux de données, par la mise en oeuvre dudit procédé de configuration, ledit dispositif retardateur comprenant un moyen de stockage de données, partagé par au moins deux chemins de communication indirecte permettant chacun de retarder une desdites portions de flux. Ainsi, le dispositif d'interconnexion de la présente invention est adapté à être configuré pour au moins deux portions de flux, ces portions de flux pouvant appartenir à un même flux ou bien à des flux distincts. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement un exemple de système audio vidéo mettant en oeuvre l'invention, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 2 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'un équipement d'infrastructure comprenant un module de commutation incluant lui-même un dispositif retardateur, selon un mode de réalisation particulier de l'invention; - la figure 3 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'un équipement de communication sans fil, selon un mode de réalisation particulier; - la figure 4 illustre schématiquement un fonctionnement d'un système TDM ; - la figure 5 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'un module de commutation dans un équipement d'infrastructure, selon un mode de réalisation particulier ; la figure 6 illustre schématiquement un exemple de port de communication permettant de réaliser une liaison d'interconnexion série, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 7 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'une unité de commutation munie d'un dispositif retardateur, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 8a illustre schématiquement une table de configuration d'un port d'un module de commutation TDM permettant de construire une séquence TDM, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 8b illustre schématiquement une table de configuration d'un module de gestion d'une mémoire partagée permettant de construire une séquence TDM, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 9 illustre schématiquement un algorithme de construction d'une séquence TDM en sortie de chaque port de communication d'un dispositif de communication d'un équipement d'infrastructure de la figure 1, selon un mode de réalisation particulier ; - les figures 10 et 11 illustrent schématiquement un algorithme de répartition du retard pour un flux, exécuté par un module de commutation TDM d'un des équipements d'infrastructure de la figure 1, selon un mode de réalisation particulier. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE La figure 1 illustre schématiquement un exemple de système audio vidéo mettant en oeuvre l'invention, selon un mode de réalisation particulier. Ce système représente une installation à multiples affichages reliant une source vidéo très haut débit 001 (format 4k2k) à un ensemble de quatre vidéo projecteurs 002 à 005. La source vidéo peut être par exemple un ordinateur personnel doté d'un moyen de stockage et d'une carte graphique haut de gamme. On entend par 4k2k un format pour lequel on a à l'affichage l'équivalent de 4 fois 1080p (d'où les 4 projecteurs). La source vidéo produit sa vidéo très haute définition en quatre flux de haute définition, chaque flux étant disponible sur une interface physique distincte de la carte graphique. Cette connexion physique est dans cet exemple de type HDMI (pour High Definition Multimedia Interface en français). Les vidéo projecteurs 002 à 005 sont aussi munis d'une interface HDMI et sont capable d'afficher une vidéo au format haute définition. La combinaison de l'affichage 5 des quatre flux en haute définition est équivalente à un affichage en très haute résolution. La structure d'interconnexion synchrone utilisée dans cet exemple est constituée de quatre cellules sans fil synchrone 010 à 013 interconnectées au travers d'un réseau filaire synchrone. Cette infrastructure repose sur deux types d'équipements : - les équipements d'infrastructure 020 intégrant la fonction retardateur au moyen d'un dispositif retardateur selon la présente invention ; et - les équipements de communication sans fil 030 permettant à un équipement audio/vidéo d'accéder à une cellule synchrone. Le dispositif retardateur est plus amplement décrit par la suite en relation avec la figure 7. Les équipements d'infrastructure 020 intègrent les fonctions de l'équipement de communication sans fil pour l'accès aux cellules sans fil. De plus ces équipements ont des fonctions de commutation, de gestion de retard, et de communication filaire. 20 Les équipements d'infrastructure 020 sont également interconnectés au travers de liens de communications série 040. La figure 2 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'un dispositif de communication 200 d'un équipement d'infrastructure 020 de la figure 1. Ce dispositif de communication 200 comprend un module de commutation 207 muni d'un 25 dispositif retardateur, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Ce dispositif de communication 200 comprend un bus interne 201 permettant l'échange d'informations entre les composants référencés 202, 203, 204, 205, 206 et 207. L'unité centrale 202 permet l'exécution des instructions d'un programme 30 sauvegardé dans une mémoire non programmable 204 ou dans une mémoire non volatile 206 comme par exemple un disque dur. Ce programme contient notamment tout ou 10 15 partie des étapes décrites dans les organigrammes décrivant la présente invention et plus amplement décrits par la suite. En outre, la mémoire non volatile 206 contient les données de configuration qui peuvent être mises à jour par l'opérateur grâce à une interface utilisateur 205. La mémoire vive 203 (ou RAM pour Random Acces Memory en anglais) est la mémoire principale de l'unité centrale 202 qui y exécute les instructions du programme après leur transfert en provenance de la mémoire non programmable 204 ou de la mémoire non volatile 206 après la mise sous tension. Enfin, ce dispositif de communication 200 dispose d'une interface de connectivité locale 209 adaptée à connecter des équipements audio vidéo comme par exemple une interface HDMI. Il dispose aussi d'une connectivité étendue vers un réseau TDM par l'intermédiaire d'un module d'interface 208 qui met en forme les informations devant être échangées entre le bus interne (en provenance ou à destination d'une application s'exécutant sur l'unité centrale 202) ou de l'interface de connectivité locale et les ports de communication 210, 211 et 212 avec le réseau TDM. Un module de commutation TDM 207 réalise notamment des opérations de filtrage, de retard et d'établissement de circuits entre les ports de communication 210, 211 et 212 et le module d'interface 208 (routage).
Le module de commutation 207 est bien sûr configurable par l'unité centrale 202 à travers le bus interne 206. Il est à noter que le module d'interface 208 est un port de communication qui permet l'adaptation de trafic (par exemple en effectuant des opérations de segmentation et réassemblage) pour échanger des données avec les applications, alors que les ports de communication 210, 211 et 212 mettent en forme le trafic pour émettre et recevoir des données de manière adéquate sur un medium. Enfin, le nombre de ports de communication ainsi que le nombre de modules d'interface 208 sont fixés respectivement à 3 et 1. Bien entendu, ces valeurs ne sont pas limitatives et sont à dimensionner en fonction des besoins du système.
La figure 3 illustre schématiquement un exemple d'implémentation d'un équipement de communication sans fil 250 selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, telle que mise en oeuvre dans les équipements de communication sans fil 030 de la figure 1. Cet équipement de communication 250 diffère du dispositif de communication 200 de la figure 2 en ce qu'il ne comporte pas de module de commutation 207 et par conséquent ne possède qu'un seul port de communication 210 et un seul module d'interface 208 permettant l'échange d'information à travers le réseau TDM. La figure 4 illustre schématiquement les mécanismes régissant le fonctionnement des communications dans d'un réseau TDM (pour Time Division Multiplexing en anglais pour Multiplexage temporel en français).
Ainsi, à chaque port de communication du réseau TDM, l'ensemble de la bande passante disponible est partagée en canaux virtuels (ou VC pour Virtual channel en anglais) synchrones 302 dont les échantillons 303 de taille identique m sont entrelacés dans le temps formant ainsi une séquence TDM (ou cycle TDM) dont les échantillons sont numérotés de 1 à N. A chacun de ces canaux virtuels est assigné un sens de communication entrée ou sortie (on parlera aussi de lecture ou d'écriture). La bande passante ainsi allouée à chaque canal virtuel est donc constante et caractérisée par la fréquence d'apparition du cycle TDM et de la taille des échantillons. A titre d'exemple, pour une fréquence du cycle TDM de 8 kHz soit une période 304 de 125 pts (microseconde) et une taille des échantillons de 96 bits, chaque canal virtuel 302 offre donc une bande passante de 768 Kbps (kilobit par seconde). Ainsi, un cycle TDM comportant 4096 canaux virtuels offre une bande passante globale de 3 Gbps (giga bits par seconde). Le signal SDPC 300 (pour Synchronous Data Processing Cycle en anglais) marque l'apparition du premier symbole représentatif du premier échantillon du cycle TDM. La période 304 de ce signal est égale à la période du cycle TDM appartenant à un flux identifié par un identifiant Strl. Il est à noter que les équipements d'infrastructure 020 et les équipements de communication sans fil 030 sont synchronisés entre eux ainsi tous les ports débuteront de manière simultanée le traitement d'une nouvelle séquence TDM.
La figure 5 illustre schématiquement un exemple d'implémentation module de commutation TDM 207 dans un équipement d'infrastructure 020 de la figure 1.
Ainsi le module de commutation TDM 207 tel que décrit sur la figure 5 est composé d'un module de commutation 405 et de quatre paire de ports A, B, C et D référencés respectivement 401 à 404 comprenant chacune un port d'entrée et un port de sortie.
Chaque paire de ports est connectée à une unité de commutation 405 qui pourra par exemple prendre la forme d'un bus de données partagé (non représenté sur la figure pour les ports C et D). Par la suite et par souci de simplicité de langage, un port A, B, C ou D désignera une paire de port A, B, C ou D respectivement.
Il est à noter que pour des raisons de clarté, seuls les ports A 401 et B 402 sont entièrement détaillés. Le port A est connecté au module d'interface avec l'application 208 et le port B au port de communication 210. Les ports C et D sont connectés aux ports de communications 211 et 212 (non représenté sur cette figure 5). Un sélecteur de cycle TDM de référence 406 permet de choisir une horloge de référence. Cette horloge de référence est soit générée localement par un dispositif de génération d'horloge 407 (par exemple un oscillateur à quartz), soit générée à l'aide d'un signal SDPC 300 issu d'un des ports A, B, C ou D. Dans ce dernier cas, le signal SDPC de chacun des autres ports est alors asservi sur cette référence. Dans un réseau TDM supportant un système tel que celui de la figure 1, il est d'usage de parler de distribution d'horloge de référence lorsqu'il est utilisé un seul commutateur TDM 207 pour lequel le cycle TDM de référence est l'horloge locale 407. L'opérateur choisit la configuration du sélecteur de cycle de référence 406 de chacun des commutateurs de chaque équipement d'infrastructure 020 à travers de l'interface utilisateur 205 grâce à un programme qui est exécuté par l'unité centrale 202. Ce programme permet de modifier la configuration d'un commutateur TDM à travers l'interface 450. Dans une alternative, une détermination automatique de la distribution d'horloge pourra être mise en oeuvre par l'homme du métier à l'aide d'un algorithme de gestion d'arbre de recouvrement (ou spanning tree en anglais).
Chacun des ports A, B, C, et D référencés 401 à 404 comporte des mémoires de configuration 410 contenant des paramètres de configuration. Chaque mémoire de configuration peut être statique ou modifiable dynamiquement. Parmi ces paramètres de configuration, on peut citer les informations de routage permettant d'établir des chemins de communication à travers l'unité de commutation 405, le sens de communication de chacun des canaux virtuels, mais aussi les informations relatives à la mise en oeuvre de l'invention. Chaque port comporte en outre un module de réception 412 et un module d'émission 411 adaptés à communiquer avec le module auquel il est attaché en respectant les mécanismes décrits au regard de la figure 3. Ainsi, durant un cycle TDM (entre 2 impulsions 301 du signal SDPC 300), chaque port va recevoir des données Out Data que le module de réception 412 va stocker avant qu'elles soient transférées vers un ou plusieurs ports. Dans le même temps le module d'émission 411 de chaque port va écrire des données In Data qu'il a préalablement stockées dans le port de communication auquel il est attaché. Dans le cas présent, le port A est le module d'interface 208 et le port B est le port de communication 210). Ces opérations sont plus amplement décrites par la suite en relation avec la figure 6. La figure 6 illustre schématiquement un exemple de port de communication 210 permettant de réaliser une liaison d'interconnexion série (encore appelée InterConnect ). Une liaison d'interconnexion, telle que les liaisons d'interconnexion 040 de la figure 1, est obtenue en reliant en point à point deux ports de communication à l'aide d'un câble qui transporte des signaux 520 à 526.
Ainsi, les données issues du module de commutation TDM 207 sont dans un premier temps encapsulées dans un étage d'encapsulation 501 pour ainsi former une trame de données avant d'être sérialisées et encodées dans un étage 502. Les données ainsi mises en forme sont ensuite transférées dans une mémoire tampon (ou biffer en anglais) d'émission LVDS 505 ( LVDS pour Low Voltage Differential Signaling en anglais) offrant ainsi une transmission haut débit à travers un signal Data out 521.
La chaîne de réception de ce port de communication 210 réalise les opérations successives inverses à savoir la réception de données à travers un signal Data in 522 dans la mémoire tampon de réception LVDS 505, une opération inverse dite de désérialisation et décodage dans un étage 504 et finalement une opération d'extraction des données dans un étage 503 avant de les remettre au module de commutation TDM 207 suivant les mécanismes tels que décrits en relation avec la figure 3. Il est à noter que le signal 520 relié à la mémoire tampon LVDS 505 est l'horloge de sérialisation (ou bit dock en anglais) des données émises ou reçues sur les signaux 521 et 522. Le signal 520 est configurable en tant qu'entrée ou sortie, en fonction de la distribution d'horloge configurée par l'opérateur comme précisé précédemment en relation avec la figure 4. En outre, le port de communication 210 possède un module de signalisation 510 permettant d'échanger des informations de contrôle avec le port distant avec lequel il est interconnecté.
Egalement, une opération de sérialisation dans un étage 511 est appliquée avant émission sur un signal CTLOUT 523. En réception, l'opération inverse de dé-sérialisation est réalisée dans un étage 512 sur un signal CTL_IN 524 pour traitement par le module de signalisation 510. Ce module de signalisation contribue notamment à diffuser de l'information pour la distribution de l'horloge dans le réseau, et à assurer que la liaison entre les deux ports de communication connectés en point à point est toujours active. Ce port de communication 210 permet en outre la délivrance du signal d'horloge de référence du cycle TDM 300 issu du module de commutation TDM 207 sur le signal de sortie 526.
Il permet également la délivrance à ce même module de commutation TDM 207 du signal d'horloge de référence du cycle TDM 300 reçu du terminal distant à travers un signal SDPC_IN 525. Ainsi, en fonction de la distribution d'horloge configurée par l'opérateur, un seul de ces deux signaux sera pris comme référence. La figure 7 illustre schématiquement les mécanismes de communication à travers l'unité de commutation 405 entre les ports A, B, C et D du module de commutation TDM 207. Par soucis de clarté, seuls les ports A et B respectivement 401, 402 ont été entièrement représentés. Ainsi, comme on peut le constater sur cette figure 7, chaque port du module de commutation TDM 207 comporte cinq bancs mémoire 602 à 606, chacun d'eux étant lui-même divisé en deux zones permettant la lecture et l'écriture simultanées. Ainsi, la partie réception du port A 401 comporte un module 620 permettant d'écrire ces données reçues dans les cinq bancs mémoire 602 à 606. Quatre de ces bancs mémoire sont réservés à la communication de port à port sans fonction de retard. En effet, les bancs 602 à 605 sont respectivement dédiés aux ports A à D. Le banc mémoire 606 est quant à lui dédié à un dispositif retardateur d'un équipement d'infrastructure 020 de la figure 1. Ce dispositif retardateur est implémenté, dans cet exemple, sous la forme d'une mémoire partagée 650 et de son module de gestion associé 660.
Le module de gestion 660 de la mémoire partagée 650 accède aux bancs mémoires qui lui sont réservés dans chacun des ports afin de les stocker suivant les informations dans une table 1200. Cette table 1200 est plus amplement décrite par la suite en relation avec la figure 8b. La partie émission 411 (figure 5) quant à elle possède un module de fabrication de séquences TDM 611 dont le fonctionnement est plus amplement décrit en relation avec la figure 9. Sur base des informations de tables de configuration du port 800 et 1200 (plus amplement décrites par la suite en relation avec les figures 8a et 8b) contenues dans la mémoire de configuration 410, ce module de fabrication de séquences TDM 611 va accéder aux bancs mémoire qui lui sont réservés dans chacun des ports A, B, C et D du module de commutation TDM 207. Les données relatives aux canaux virtuels ainsi lus forment alors une nouvelle séquence TDM. Un module d'écriture 610 n'a plus alors qu'à procéder à l'écriture de cette nouvelle séquence lors du cycle TDM suivant. Ainsi, à titre d'exemple sur la figure 7, le banc 602 de chaque port est accessible par le module de construction de séquence TDM 611 du port A.
En outre, le module de fabrication de séquences TDM 611 peut aussi relire les données relatives à un canal virtuel qui a été préalablement stocké dans le dispositif retardateur pour les remettre au module d'écriture 610, introduisant ainsi une latence contrôlée entre la réception sur un premier port du module de commutation TDM 207 et l'émission sur un deuxième port. Il est à noter que des informations en provenance du port A peuvent aussi être réémises sur le port A. Ainsi, les informations reçues à travers un premier canal virtuel peuvent être retransmises à travers un second canal virtuel d'un même port. Selon un mode de réalisation, afin de garantir des temps de transfert constants, l'ensemble des cycles d'écriture et de lecture dans les bancs mémoire qui permettent le transfert des données relatives à une séquence TDM doit être réalisé dans un temps inférieur à la période du cycle TDM. La figure 8a illustre schématiquement une table de configuration 800 d'un port du module de commutation TDM 207 permettant de construire (figure 9) une séquence TDM. Cette table 800 comporte : - un champ d'identification de canal virtuel (de sortie) 801 ; - un champ 802 précisant le statut (libre ou occupé) du canal virtuel identifié par le champ 801 ; - un champ port source 803 et un champ canal virtuel source 804, permettant d'établir un routage entre le canal virtuel source du port source vers le canal virtuel de sortie (du port considéré) ; - un champ 805 indiquant si ce canal virtuel appartient à un flux ; - un champ 806 représentatif du retard à appliquer sur ce canal virtuel. La figure 8b illustre schématiquement une table de configuration 1200 d'un module de gestion 660 de la mémoire partagée 650 permettant de construire une séquence TDM. Cette table 1200 comporte : - un premier champ d'identification de canal virtuel (de sortie) 1201 ; - un champ 1202 précisant le statut (libre ou occupé) du canal virtuel identifié par le champ 1201 ; - un champ port source 1203 et un champ canal virtuel source 1204, permettant d'établir un routage entre le canal virtuel source du port source vers le canal virtuel de sortie (du port considéré) ; - un champ 1205 indiquant si ce canal virtuel appartient à un flux. - un champ 1206 représentatif du retard cumulé depuis que le champ statut 1202 est positionné à Occupé . En effet quand le champ statut 1202 passe de Libre à Occupé le champ 1206 est initialisé à 0 puis incrémenté de 1 à chaque nouveau cycle TDM jusqu'à atteindre le délai maximum supporté par le dispositif retardateur. Il est à noter que la capacité de traitement en nombre de canaux virtuels de la mémoire partagée 650 peut être inférieure à la capacité individuel des ports A, B, C et D. La mémoire partagée 650 est gérée de manière rotative par ligne. Chaque ligne contient le nombre de canaux virtuels maximum que la mémoire peut traiter par port. Le 15 nombre de lignes est représentatif de la profondeur de retard que peut gérer le dispositif retardateur. Le nombre de canaux virtuels libres est obtenu en parcourant les champs 1202 de la table et en faisant la somme des canaux virtuels dont le champ 1202 est positionné sur Libre . 20 La figure 9 illustre schématiquement un algorithme de construction d'une séquence TDM en sortie de chaque port de communication d'un dispositif de communication 200 d'un équipement d'infrastructure 020 de la figure 1. Ce dispositif intègre notamment un dispositif retardateur réalisant la fonction retardateur selon la présente invention. 25 Dans le présent exemple, la trame TDM comprend des canaux virtuels non retardés ainsi que des canaux virtuels retardés. Une première étape 900 permet d'activer le module de fabrication de séquences TDM 611. Une étape 921 suivante permet d'attendre le début d'un nouveau cycle TDM 30 donné par le signal In_SDPC (figure 5). 10 Une étape 901 suivante permet d'initialiser la mémoire d'émission dans laquelle va être construite la séquence TDM sur base des informations contenues dans la table de configuration 800 du port de communication concerné. Les informations 802, 803, 804 et 806 associées au premier canal virtuel sont ensuite extraites.
Ensuite, une étape 902 consiste à vérifier si l'ensemble des canaux virtuels a été traité (ce qui n'est pas le cas lorsque l'algorithme vient de l'étape 901). Si c'est le cas, la procédure de construction de la séquence TDM se termine, ce qui signifie que la séquence TDM est prête pour une émission des données lors du prochain cycle TDM. Puis on reboucle sur l'étape 921.
Si l'ensemble des canaux virtuels n'a pas été traité et dans l'hypothèse où le statut du canal virtuel considéré est positionné sur Occupé (information renseignée par le champ 802), les informations du canal virtuel suivant sont extraites. Le test de l'étape 902 est ensuite répété (branche Libre ) tant que l'ensemble des canaux virtuels n'a pas été traité.
Si l'ensemble des canaux virtuels n'a pas été traité et dans l'hypothèse où le canal virtuel considéré est Occupé ( branche O ), une étape 903 permet d'extraire les informations contenues dans les champs 803 et 804 de la table 800 et renseignant de la localisation de l'information à insérer dans la séquence TDM. Puis une étape 905 permet de déterminer si un retard est à appliquer (champ 806 de la table 800). Dans une mode de réalisation particulier de l'invention, une valeur à zéro du champ 806 indique qu'aucun retard n'est à appliquer. Si aucun retard n'est à appliquer (test négatif lors de l'étape 905), une étape 904 consiste à venir lire les données du canal virtuel du port approprié à l'aide des informations collectées dans l'étape 903.
Puis une étape 920 consiste à écrire les données lues à l'étape 904 dans une mémoire d'émission pour former un canal virtuel de la séquence TDM. Une fois ce canal virtuel traité dans l'étape 920, l'étape 902 est répétée pour traiter le canal virtuel suivant. Si un retard est à appliquer (test positif lors de l'étape 905), une étape 922 consiste à lire le champ 1206 de la table 8b correspondant à l'entrée 1201 du canal virtuel (VC) en cours de traitement. Cette étape permet de savoir si le dispositif retardateur a déjà cumulé suffisamment de retard pour le canal virtuel (VC) en question. Ce test se fait en comparant les deux champs 806 (retard souhaité) et 1206 (retard cumulé). Si le retard n'est pas atteint nous rebouclons sur l'étape 902 pour traiter un nouveau canal virtuel (VC). Si le retard est atteint, une étape 911 consiste à venir lire les données préalablement écrites dans la mémoire partagée 650 du dispositif de retard lors d'une séquence précédente. Ces données correspondent au retard contenu dans le champ 806 de la table de configuration du port de communication 800 et à la correspondance trouvée dans la table 1200 à l'étape 911. Puis, dans l'étape 920, les données lues à l'étape 911 sont écrites dans la mémoire d'émission pour former un canal virtuel de la séquence TDM. Une fois ce canal virtuel traité dans l'étape 920, l'étape 902 est répétée pour traiter le canal virtuel suivant, tant que l'ensemble des canaux virtuels n'a pas été traité.
La figure 10 illustre schématiquement un algorithme de répartition du retard pour un flux exécuté par le module de commutation TDM 207 d'un des équipements d'infrastructure 020 de la figure 1. Il est à noter que cet algorithme de configuration est exécuté avant l'algorithme de transmission des données de la figure 9.
Lors d'une première étape 1000, les caractéristiques du flux sont récupérées au travers de l'interface utilisateur 205. Ces caractéristiques sont la liste des équipements d'infrastructure 020 situés sur le chemin de la source vers la destination, la liste des canaux virtuels (VC) constituant ce flux à la source (des translations apparaîtront en chemin) ainsi que le retard associé à ce flux.
Une étape 1001 permet d'envoyer une commande aux équipements d'infrastructure 020 de la liste précédemment obtenue. Cette commande permet par retour d'obtenir l'état d'au moins deux dispositifs retardateurs de ces équipements d'infrastructure 020. L'état est exprimé par un nombre de canaux virtuels libres ainsi qu'une capacité profondeur de retard. Le nombre de canaux virtuels libres exprime la capacité en bande passante restante du dispositif retardateur.
Ainsi, cette étape 1001 permet d'obtenir, pour au moins deux desdits dispositifs retardateurs, une première information relative à une valeur de bande passante d'accès disponible audit dispositif retardateur et une seconde information relative à une capacité de retard temporel dudit dispositif retardateur ; Ensuite, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, deux tests préliminaires (étapes 1002 et 1004) sont réalisés afin de s'assurer qu'il y a globalement suffisamment de ressources cumulées dans les dispositifs retardateurs pour prendre en charge le flux. Ainsi, un premier test 1002 permet de vérifier que le cumul des canaux virtuels libres de tous les dispositifs retardateurs est supérieur ou égal au nombre de canaux virtuels constituant le flux. En cas de vérification négative, la procédure de répartition du retard est abandonnée faute de bande passante disponible. En cas de vérification positive, un second test préliminaire effectué à l'étape 1004. Ce test permet de tester si la somme des profondeurs de retard possible de tous les retardateurs du chemin est au moins égale au retard à appliquer au flux. En cas de vérification négative, la procédure de répartition du retard est abandonnée faute de mémoire suffisante. En cas de vérification positive, la procédure de répartition du retard se poursuit dans une étape 1005 consistant à construire une première liste (ou premier ensemble) d'au moins deux dispositifs retardateurs pour laquelle la capacité de retard temporel de chaque dispositif retardateur est supérieure ou égale à une valeur de retard cible correspondant au retard voulu pour le flux. Une fois cette liste obtenue, une étape suivante 1006 consiste à diviser le flux en portions (ou premières portions) pouvant être gérés individuellement par chaque dispositif retardateur de la première liste. En effet, du fait que les capacités de chaque retardateur en terme de canaux virtuels libres sont différentes d'un retardateur à un autre, le nombre de canaux virtuels du flux alloués à chaque retardateur ne sera pas nécessairement le même pour chaque retardateur. Même si la somme des canaux virtuels libres de chacun des retardateurs de cette première liste est inférieure à la somme des canaux virtuels du flux, il est alors avantageusement possible de répartir l'ensemble (ou du moins un sous ensemble) des canaux virtuels du flux entre les retardateurs de la première liste. Une étape suivante 1007 permet de vérifier si la totalité des canaux virtuels du flux à été allouée aux dispositifs retardateurs de la première liste. En d'autres termes, ce test de l'étape 1007 consiste à vérifier si la somme des valeurs de bande passante d'accès auxdits dispositifs retardateurs de ladite première liste est supérieure ou égale à une valeur de bande passante nécessaire pour la transmission du flux concerné. En cas de vérification positive, la procédure de répartition du retard est possible. Une commande d'allocation de canaux virtuels est alors envoyée aux dispositifs retardateurs de la première liste. Chaque dispositif d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur dudit premier ensemble est alors configuré, de telle sorte que chaque première portion est retardée par un dispositif retardateur de ladite première liste. Ainsi pour chaque retardateur de la première liste un groupe de canaux virtuels sera retardé et un autre groupe de canaux virtuels ne sera pas retardé.
Pour le groupe de canaux virtuels retardé, les tables 8a et 8b respectivement du port de sortie et du dispositif retardateur seront renseignées comme suis : Table 8b : Dans la colonne 1201, on choisit le premier canal virtuel pour lequel le champ 1202 est à l'état Libre Le champ 1202 passe alors de l'état Libre à Occupé . Le champ 1203 (port source) prend la valeur du port d'entrée du flux pour le dispositif retardateur considéré. Le champ 1204 (canal virtuel source) prend la valeur de l'identifiant du canal virtuel associé au flux en entrée du dispositif retardateur.
Le champ 1205 prend l'identificateur du flux en cours traitement. Le champ 1206 (compteur de retard) est initialisé à 0. Table 8a : Dans la colonne 801, on choisit le canal virtuel que celui pris dans la table 8b. Le champ 802 passe alors de l'état Libre à Occupé .
Le champ 803 (port source) prend la valeur du port d'entrée du flux pour le dispositif retardateur considéré.
Le champ 804 (canal virtuel source) prend la valeur de l'identifiant du canal virtuel associé au flux en entrée du dispositif retardateur. Le champ 805 prend l'identificateur du flux en cours traitement. Le champ 806 (retard) prend la valeur voulue de retard pour le flux en cours de traitement. Pour le groupe de canaux virtuels non retardé, seule la table 8a est renseignée. La table 8a est renseignée comme suit : Table 8a : On parcourt la colonne 801 à partir du dernier numéro de canal virtuel de la colonne 1201 de la table 8b, on choisit le premier canal virtuel pour le quel le champ 802 est à l'état Libre . Si nous n'en trouvons pas ou si les tables 8a et 8b ont le même nombre d'entrées possibles, alors nous parcourons à nouveau la colonne 801 à partir du premier canal virtuel jusqu'à en trouver un de libre, et nous le marquons comme étant Occupé aussi dans la table 8b.
Le champ 802 passera de l'état Libre à Occupé . Le champ 803 (port source) prend la valeur du port d'entrée du flux pour le dispositif retardateur considéré. Le champ 804 (canal virtuel source) prend la valeur de l'identifiant du canal virtuel associé au flux en entrée du dispositif retardateur.
Le champ 805 prend l'identificateur du flux en cours traitement. Le champ 806 (retard) prend la valeur voulue de retard pour le flux en cours de traitement. En cas de vérification négative, la procédure de répartition du retard continue afin de tenter de répartir le reste des canaux virtuels du flux sur les dispositifs retardateurs n'appartenant pas à la première liste. Dans ce cas, une étape 1008 permet de construire une seconde liste de dispositifs retardateurs en excluant les dispositifs retardateurs de la première liste de l'ensemble des dispositifs retardateurs présents sur le chemin du flux. La figure 11 illustre schématiquement un algorithme de répartition du retard pour un flux exécuté par le module de commutation TDM 207 d'un des équipements d'infrastructure 020 de la figure 1, lorsque la somme des valeurs de bande passante d'accès auxdits dispositifs retardateurs de ladite première liste n'est pas supérieure ou égale à ladite valeur de bande passante nécessaire. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, une étape 1009 permet ensuite de trier la seconde liste de dispositifs retardateurs dans l'ordre croissant du nombre de canaux virtuels libres. Une étape 1010 permet ensuite de construire une liste temporaire de dispositifs retardateurs en prenant un à un les dispositifs retardateurs de la seconde liste jusqu'à que le cumul des capacités de profondeur de retard soit au moins égal au retard voulu pour le flux.
Ainsi, cette liste temporaire est telle que la somme des capacités de retard temporel des dispositifs retardateurs est supérieure ou égale à la valeur de retard cible du flux concerné. Puis une étape 1011 permet de vérifier si le total de cumul de profondeur de retard voulu est atteint.
En cas de vérification négative, la procédure de répartition du retard a échoué. En cas de vérification positive, une étape 1012 permet de répartir la profondeur de retard d'un sous ensemble de canaux virtuels égal au nombre de canaux virtuels libres du premier dispositif retardateur de la liste temporaire. Cette répartition s'effectue sur les dispositifs retardateurs de la liste temporaire. Ainsi pour un canal virtuel donné, le retard sera réparti dans le champ 806 de la table 8a de plusieurs retardateurs. Une étape 1013 suivante permet de mettre à jour l'état des dispositifs retardateurs auxquels a été affecté le traitement d'un sous-ensemble de canaux virtuels lors de l'étape précédente. Puis une étape 1014 permet de mettre à jour la seconde liste de dispositifs retardateurs en retirant de cette seconde liste les dispositifs retardateurs qui ne disposent plus de canaux virtuels libres. Enfin, une étape 1015 consiste à tester si l'ensemble des canaux virtuels devant être traités par la seconde liste de dispositifs retardateurs a été alloué. En cas de vérification positive, la procédure de répartition du retard est terminée et une commande d'allocation de canaux virtuels peut être envoyée aux dispositifs retardateurs de la seconde liste.
En cas de vérification positive, l'étape 1009 est de nouveau exécutée. On notera que l'invention ne se limite pas à une implantation purement logicielle, sous la forme d'une séquence d'instructions d'un programme informatique, mais qu'elle peut aussi être mise en oeuvre sous forme matérielle ou toute forme mixant une partie matérielle et une partie logicielle. Dans le cas où l'invention est implantée partiellement ou totalement sous forme logicielle, la séquence d'instructions correspondante pourra être stockée dans un moyen de stockage amovible (tel que par exemple une disquette, un CD-ROM ou un DVD-ROM) ou non, ce moyen de stockage étant lisible par un ordinateur ou un microprocesseur.10

Claims (9)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de configuration d'une transmission d'un flux de données depuis un dispositif émetteur (001) vers un dispositif récepteur (002, 003, 004, 005), ledit flux de données étant associé à une valeur de bande passante nécessaire pour ladite transmission et une valeur de retard cible à appliquer audit flux, lesdits dispositifs émetteur et récepteur étant interconnectés par des dispositifs d'interconnexion (020), au moins deux desdits dispositifs d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur (650, 660), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - obtenir (1001), pour au moins deux desdits dispositifs retardateurs, une première information relative à une valeur de bande passante d'accès audit dispositif retardateur et une seconde information relative à une capacité de retard temporel dudit dispositif retardateur ; - sélectionner (1005), en fonction desdites secondes informations, un premier ensemble d'au moins deux dispositifs retardateurs pour lequel la capacité de retard temporel de chaque dispositif retardateur est supérieure ou égale à ladite valeur de retard cible ; - vérifier (1007) si la somme des valeurs de bande passante d'accès auxdits dispositifs retardateurs dudit premier ensemble est supérieure ou égale à ladite valeur de bande passante nécessaire ; - en cas de vérification positive, diviser ledit flux de données en premières portions et configurer chaque dispositif d'interconnexion comprenant un dispositif retardateur dudit premier ensemble, de telle sorte que chaque première portion est retardée d'un temps égal au retard cible par un dispositif retardateur dudit premier ensemble.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en cas de vérification négative, il comprend des étapes consistant à : a) diviser une première partie du flux de données en premières portions et configurer chaque dispositif retardateur dudit premier ensemble, de telle sorte que chaque première portion est retardée par un dispositif retardateur dudit premier ensemble ;b) sélectionner (1010) un second ensemble d'au moins deux dispositifs retardateurs dont la valeur de bande passante n'est pas nulle, et tel que la somme des capacités de retard temporel des dispositifs retardateurs dudit second ensemble est supérieure ou égale à ladite valeur de retard cible ; c) configurer chaque dispositif d'interconnexion comprenant un retardateur dudit second ensemble, de telle sorte qu'une deuxième partie du flux de données est retardée par chacun des dispositifs retardateurs dudit second ensemble, ladite deuxième partie du flux de données étant comprise dans une partie restante du flux, non retardée par les dispositifs retardateurs du premier ensemble.
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les étapes b) et c) sont réitérées tant que les dispositifs retardateurs configurés ne permettent pas de retarder la totalité du flux de données d'au moins ladite valeur de retard cible et en ce que chaque réitération des étapes b) et c) est précédée d'une étape consistant à, pour chacun des dispositifs retardateurs dudit second ensemble, mettre à jour la valeur de bande passante d'accès audit dispositif retardateur, par soustraction d'une valeur de bande passante correspondant à ladite deuxième partie du flux de données.
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, ledit flux de données comprenant une pluralité de canaux virtuels, caractérisé en ce que ladite valeur de bande passante d'accès à un dispositif retardateur est exprimée par un nombre entier de canaux virtuels, et en ce que chaque portion de flux comprend un nombre entier de canaux virtuels.
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, chaque dispositif d'interconnexion comprenant un module de commutation (207) comprenant : - des paires de ports (401 à 404) comprenant chacune un port d'entrée et un port de sortie ; - une unité de commutation (405) comprenant des moyens (620, 611) d'établissement de chemins de communication à travers l'unité de commutation, chaque chemin reliant un port d'entrée et un port de sortie, caractérisé en ce qu'une configuration d'un dispositif d'interconnexion donné comprenant un dispositif retardateur donné (650, 660), de telle sorte qu'une portion de flux donnée est retardée par ledit dispositif retardateur donné, comprend une étapeconsistant à configurer les moyens (620, 611) d'établissement de chemins compris dans ledit dispositif d'interconnexion donné, afin d'établir : - pour ladite portion de flux donnée, un chemin de communication indirecte à travers l'unité de commutation, en passant par ledit dispositif retardateur donné ; et - pour la partie restante du flux autre que ladite portion de flux donnée, un chemin de communication directe à travers l'unité de commutation, sans passer par ledit dispositif retardateur donné.
  6. 6. Produit programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé selon au moins une des revendications 1 à 5, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
  7. 7. Moyen de stockage lisible par ordinateur, éventuellement totalement ou partiellement amovible, stockant un programme d'ordinateur comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé selon au moins une des revendications 1 à 5.
  8. 8. Dispositif d'interconnexion, destiné à être configuré, pour au moins un flux de données, par la mise en oeuvre du procédé de configuration selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, ledit dispositif d'interconnexion comprend un module de commutation (207) comprenant : - des paires de ports (401 à 404) comprenant chacune un port d'entrée et un port de sortie ; - une unité de commutation (405) comprenant des moyens (620, 611) d'établissement de chemins de communication à travers l'unité de commutation, chaque chemin reliant un port d'entrée et un port de sortie, ledit dispositif d'interconnexion étant caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif retardateur (650, 660) permettant de retarder une portion de flux donnée, et en ce que les moyens (620, 611) d'établissement de chemins permettent d'établir : - pour ladite portion de flux donnée, un chemin de communication indirecte à travers l'unité de commutation, en passant par le dispositif retardateur ; et- pour la partie restante du flux autre que ladite portion de flux donnée, un chemin de communication directe à travers l'unité de commutation, sans passer par le dispositif retardateur.
  9. 9. Dispositif d'interconnexion selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il est destiné à être configuré, pour chacun d'au moins deux portions de flux de données, par la mise en oeuvre du procédé de configuration selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, et en ce que ledit dispositif retardateur comprend un moyen de stockage de données, partagé par au moins deux chemins de communication indirecte permettant chacun de retarder une desdites portions de flux.
FR0954848A 2009-07-10 2009-07-10 Procede de configuration d'une transmission d'un flux de donnees depuis un emetteur vers un recepteur, produit programme d'ordinateur, moyen de stockage et dispositif d'interconnexion correspondants Expired - Fee Related FR2947977B1 (fr)

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