FR2946229A1 - Chaussure a semelage ameliore - Google Patents

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Salomon SAS
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  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Abstract

Chaussure (1) comprenant un semelage (2), lequel comprend un talon (7), une couche d'amortissement (30) et une semelle de marche (31). Cette dernière présente deux fragments (41, 42, 43) au niveau du talon (7). La couche d'amortissement (30) présente une cavité ouverte (50) du côté de la face de liaison (32) à la semelle de marche (31), et la cavité (50) s'étend entre les fragments (41, 42, 43). Un appendice (51) issu d'un premier fragment (41) s'étend dans la cavité (50) et un appendice (42) issu d'un deuxième fragment (42) s'étend dans la cavité (50), les appendices se joignant. La couche d'amortissement (30) présente un bossage (55) au niveau du talon (7), du côté de la face de support (33) d'un pied. Le bossage (55) est à l'aplomb de la cavité (50) à travers la couche d'amortissement.

Description

CHAUSSURE A SEMELAGE AMELIORE L'invention se rapporte à une chaussure, et concerne notamment une chaussure destinée à la marche ou à l'athlétisme. De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche, sportive 5 ou non, ou la course sur terrain plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore la planche à roues, un sport de balle, ou autre. Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure peut aussi être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant il est dans certains cas souhaitable que le semelage de la chaussure apporte un certain amorti, une certaine précision 10 dans la transmission des informations sensorielles ou des impulsions liées à la marche ou à la course, ainsi qu'une capacité à relancer la chaussure après une prise d'appui. Ces caractéristiques sont utiles par exemple au niveau du talon. Bien entendu, différentes structures ont été élaborées pour conférer au semelage les aptitudes recherchées. 15 Par exemple, il est connu d'employer une couche d'amortissement et une semelle de marche pour fabriquer un semelage. La couche d'amortissement a vocation à amortir les informations sensorielles qui transitent par le semelage, notamment les appuis, les impulsions, les impacts, ou autre, ce qui apporte un certain confort. La semelle de marche quant à elle comprend généralement du caoutchouc, pour faciliter l'adhérence au sol et limiter l'usure du 20 semelage. Au niveau du talon, la couche d'amortissement et la semelle de marche peuvent s'étendre de manière continue d'un bord à l'autre. Il s'agit d'une construction classique pour laquelle l'amortissement dépend directement de la nature et de l'épaisseur de la couche éponyme. Alternativement il peut être prévu, toujours au niveau du talon, de fragmenter le semelage. 25 Cela signifie par exemple que des rainures divisent la partie du semelage en regard du sol. Chaque fragment, lorsqu'il est sollicité, amortit les informations sensorielles. Qu'il soit continu ou discontinu, le semelage apporte généralement un minimum d'amortissement. Cependant il est apparu que, par corollaire, la transmission des informations sensorielles n'est pas toujours aussi précise que souhaitée, que le déroulement du pied est gêné 30 par le semelage, ou que ce dernier ne contribue pas, au moins pas suffisamment, à relancer la chaussure après une prise d'appuis. L'art antérieur a donc proposé des aménagements de structure du semelage, dans le but de lui conférer les aptitudes ci-avant mentionnées. Par exemple il est connu de loger dans le semelage des mécanismes élastiques, comprenant 35 des ressorts ou des moyens équivalents, au niveau du talon. Ces mécanismes ont vocation à amortir des impulsions, mais aussi à accumuler puis restituer de l'énergie générée par la marche. Malgré tout, les solutions proposées par l'art antérieur ne sont pas totalement satisfaisantes.
L'amortissement, d'abord, ne convient pas toujours à l'utilisateur. Celui-ci peut présenter un poids excessif ou insuffisant par rapport aux caractéristiques d'amortissement du semelage. De plus l'amortissement varie en fonction de la fréquence de marche, ou de course. Cela signifie qu'un pas de marche n'est pas amorti de la même façon qu'une foulée de course.
Ensuite, la transmission des informations sensorielles ou des impulsions n'est pas toujours précise. Par exemple, des déformations du semelage peuvent perturber la transmission. Il arrive encore que le semelage ne contribue pas, en tout cas pas assez, à relancer la chaussure après une prise d'appui. Par rapport à cela l'invention cherche à améliorer encore le semelage d'une chaussure et a notamment pour but d'apporter au niveau de la semelle une certaine capacité d'amortissement. Un autre but est également d'offrir une bonne capacité à relancer la chaussure lors de son déroulement au sol. L'invention cherche à optimiser le comportement du semelage pendant l'intégralité, ou au moins une partie significative, de son contact avec le sol, en fonction de l'activité pratiquée.
L'invention cherche également à améliorer les capacités d'amortissement et de relance au niveau du talon. Un autre but recherché par l'invention est d'améliorer la précision dans la transmission des informations sensorielles ou des impulsions liées à la marche ou à la course. Un but encore de l'invention est de réduire autant que possible l'épaisseur du semelage.
Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant un semelage, le semelage s'étendant longitudinalement entre une extrémité arrière et une extrémité avant, et transversalement entre un bord latéral et un bord médial, le semelage comprenant un talon, le semelage comprenant encore une couche d'amortissement et une semelle de marche, la couche d'amortissement s'étendant en épaisseur entre une face de liaison à la semelle de marche, et une face de support d'un pied, la semelle de marche présentant au moins deux fragments au niveau du talon. La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que la couche d'amortissement présente une cavité ouverte du côté de la face de liaison, la cavité s'étendant entre les fragments de la semelle de marche, par le fait qu'un appendice issu d'un premier fragment s'étend dans la cavité, qu'un appendice issu d'un deuxième fragment s'étend dans la cavité, les appendices se joignant l'un l'autre, par le fait que la couche d'amortissement présente un bossage au niveau du talon, du côté de la face de support, et par le fait que le bossage est à l'aplomb de la cavité à travers l'épaisseur de la couche d'amortissement. Lors d'un appui au sol, pendant la marche, le semelage est comprimé par le pied au niveau du talon. En conséquence le bossage se comprime et se déplace vers la cavité située entre les fragments. Le fond de la cavité se rapproche du sol, les fragments de la semelle de marche s'éloignent l'un de l'autre, et les appendices se tendent élastiquement de manière réversible. De fait le semelage se déforme élastiquement en compression dans son épaisseur et en extension en largeur. On peut dire qu'un appui au talon provoque à la fois des déformations verticales et transversales. Il s'ensuit que l'énergie, liée à un appui ou un impact au talon, est diffusée à la fois dans le sens de l'épaisseur du semelage et dans un plan qui lui est parallèle. En d'autres termes le 5 semelage de l'invention augmente les directions de sollicitation du semelage lors de la marche. La chaussure comprend des moyens pour diffuser l'amortissement dans différentes directions du semelage. Bien entendu une fois l'appui au sol terminé les fragments sont sollicités dans un sens de rapprochement relatif, les appendices tendant à reprendre leur forme naturelle. Il va de soi que 10 la forme naturelle est celle définie en l'absence de contraintes externes. Par corollaire le bossage se reforme. La reprise de la forme initiale du semelage est synonyme de restitution, en partie au moins, de l'énergie générée lors d'un impact ou d'un appui. Cela permet une relance de la chaussure, au moins au niveau du talon. Au final le semelage selon l'invention apporte une certaine capacité d'amortissement, tout 15 en offrant une bonne capacité à relancer la chaussure après un appui ou un impact au sol. On verra par la suite que l'invention améliore la précision dans la transmission des informations sensorielles ou des impulsions. L'invention permet également l'obtention de ces propriétés avec un semelage d'épaisseur réduite. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la 20 description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective arrière par-dessus d'une chaussure, selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective arrière par-dessous de la chaussure selon la 25 figure 1, - la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, dans un cas où le semelage présente une forme naturelle, - la figure 4 est similaire à la figure 3, dans un cas où le semelage est comprimé, - la figure 5 est une coupe selon V-V de la figure 2, 30 - la figure 6 est une coupe selon VI-VI de la figure 5, - la figure 7 est similaire à la figure 2, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention. La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement des chaussures pour la marche ou la course à plat ou en terrain mouvementé. Cependant 35 l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant. La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 6. Comme le montrent les figures 1 et 2, une chaussure de marche est prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.
De manière connue la chaussure 1 comprend un semelage externe 2, lequel s'étend longitudinalement entre une extrémité arrière 3 et une extrémité avant 4, et transversalement entre un bord latéral 5 et un bord médial 6. Le semelage 2 comprend une partie arrière, ou talon 7, ainsi qu'une partie avant 8. Selon la première forme de réalisation le semelage 2 est monobloc, dans le sens où le talon 7 et la partie avant 8 se prolongent l'un l'autre. Cependant, ces parties 7, 8 pourraient être séparées et espacées l'une de l'autre. En complément la chaussure 1 comprend une tige 9 disposée sur le semelage. Telle que représentée la tige 9 comprend une portion basse 10, prévue pour entourer le pied, à l'exception d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également prévu que la tige comprenne aussi une portion haute. La tige 9 comprend notamment un quartier latéral 12, un quartier médial 13, et une languette 14. Cette dernière 14 relie l'un à l'autre les quartiers 12, 13 pour donner à la tige 9 sa continuité. Cependant, il pourrait être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent rester séparés ou se superposer.
Un dispositif de serrage, non détaillé ici, est prévu pour serrer la tige 9 de manière réversible. Cependant, la chaussure 1 pourrait être dépourvue de dispositif de serrage. Comme le montre par exemple la figure 3, la tige 9 comprend encore une première de montage 20. Bien entendu, celle-ci 20 maintient l'un par rapport à l'autre les quartiers latéral 12 et médial 13 pendant la fabrication. La première de montage 20 est solidarisée aux quartiers 12, 13 par exemple à l'aide d'une couture 21. La première de montage comprend, de manière non limitative, une couche souple et indéchirable 22, ainsi qu'une doublure de confort 23. La couche souple 22 comprend par exemple une toile, et la doublure 23 comprend par exemple une matière synthétique comme l'éthyle-vinyle-acétate, ou tout équivalent. Selon la forme de réalisation décrite, la doublure 23 s'étend selon toute la longueur et selon toute la largeur de la première de montage. Cependant, il peut alternativement être prévu que, dans le sens de la longueur, la doublure s'étende seulement au niveau du talon. La chaussure 1 comprend encore une première de propreté 24, positionnée dans la tige 9, sur la première de montage 20. La tige 9 est solidarisée au semelage 2 par collage. Cependant un autre moyen, tel qu'une couture, ou la combinaison d'un collage et d'une couture, pourrait convenir. Le semelage 2 comprend une couche d'amortissement 30 et une semelle de marche 31. La couche d'amortissement 30 s'étend en épaisseur entre une face de liaison 32 à la semelle de marche 31, et une face de support 33 d'un pied. La couche d'amortissement 30 et la semelle de marche 31 sont situées à l'extérieur de la tige 9.
Selon la première forme de réalisation de l'invention, la face de support 33 est solidarisée directement à la première de montage 20, ainsi qu'aux quartiers latéral 12 et médial 13. Il est implicite que la couche d'amortissement 30 supporte le pied indirectement à travers la première de montage 20 ainsi que, le cas échéant, à travers la première de propreté 24.
Bien entendu c'est sa nature qui confère à la couche d'amortissement 30 ses propriétés mécaniques. Il est prévu que la couche d'amortissement 30 comprenne une mousse d'une matière synthétique, telle qu'un éthyle-vinyle-acétate (EVA), ou encore une mousse de caoutchouc, ou tout équivalent. De manière non limitative, la couche d'amortissement 30 est constituée exclusivement d'une mousse, de matière synthétique ou de matière naturelle, telle que le caoutchouc ou le latex. Les cellules de la mousse permettent à celle-ci de se déformer de manière réversible, notamment en compression. En conséquence la couche 30 amortit des impulsions ou des chocs. La semelle de marche 31 quant à elle s'étend en épaisseur entre une face d'usure 35, prévue 10 pour contacter le sol, et une face de liaison 36, prévue pour être solidarisée à la couche d'amortissement 30. La semelle de marche 31 est réalisée à partir de tout matériau approprié. Par exemple la semelle de marche 31 comprend du caoutchouc, ou bien est fabriquée intégralement en caoutchouc. Cela favorise la résistance à l'usure, notamment par frottement. Le caoutchouc est 15 également un matériau ayant des propriétés très élastiques. Comme on le voit sur la figure 2, la semelle de marche 31 présente au moins deux fragments 41, 42, 43 au niveau du talon 7. Par exemple, selon la première forme de réalisation de l'invention, la semelle 31 présente un premier fragment 41 ou fragment latéral, un deuxième fragment 42 ou fragment médial, et un troisième fragment 43 ou fragment arrière. 20 On verra mieux par la suite que ces trois fragments 41, 42, 43 bordent le semelage au niveau du talon. Selon l'invention la couche d'amortissement 30 présente une cavité 50 ouverte du côté de la face de liaison 32, la cavité 50 s'étendant entre les fragments 41, 42, 43 de la semelle de marche 31, un premier appendice 51 issu du premier fragment 41 s'étendant dans la cavité 50, 25 un deuxième appendice 52 issu du deuxième fragment 42 s'étendant dans la cavité 50, un troisième appendice 53 issu du troisième fragment 43 s'étendant dans la cavité 50, les premier 51, deuxième 52 et troisième 53 appendices se joignant l'un l'autre, la couche d'amortissement 30 présentant un bossage 55 au niveau du talon 7, du côté de la face de support 33, le bossage 55 étant en regard de la cavité 50 à travers l'épaisseur de la couche d'amortissement 30. 30 Lors d'un appui talon, pendant la marche, le bossage 55 provoque un affaissement vers le sol de la partie de la couche d'amortissement 30 qui délimite le fond 56 de la cavité 50. En d'autres termes le volume de la cavité 50 se réduit. En même temps les fragments 41, 42, 43 s'éloignent les uns des autres, et les appendices 51, 52, 53 se tendent élastiquement. Bien entendu ces derniers 51, 52, 53 sollicitent les fragments dans un sens de rapprochement 35 relatif. De ce fait le semelage reprend sa forme initiale dès que l'appui sur le talon 7 se réduit. Par leur élasticité, les appendices 51, 52, 53 sollicitent le talon 7 dans un sens d'éloignement du sol. En d'autres termes, ils 51, 52, 53 remplissent une double fonction, à savoir amortir les impulsions ou les impacts, au niveau du talon, et restituer en partie au moins l'énergie après l'impact, au cours et à la fin du mouvement de déroulement du semelage ou du pied.
Les figures 3 et 4 illustrent bien ce phénomène. Le semelage 2 est représenté dans son état naturel sur la figure 3. On observe notamment le bossage 55 en saillie vers la tige 9, et la cavité 50 à son volume maximal. Sur la figure 4 par contre le semelage 2 est sollicité par un pied, non représenté, selon la flèche W1. Dans ce cas le bossage 55 est aplati, le volume de la cavité 50 se réduit, et les bords latéral 5 et médial 6 s'éloignent l'un de l'autre alors que les appendices 51, 52, 53 se tendent élastiquement. Bien entendu, le semelage externe 2 revient à son état naturel dès que la sollicitation cesse. On remarque que les déformations liées à la marche se font à la fois dans le sens de l'épaisseur du semelage et dans un plan P parallèle au semelage. Ce plan P est par exemple matérialisé par le sol, lorsque la chaussure est en appui sur ce dernier. D'un point de vue dimensionnel, le bossage 55 de la couche d'amortissement 30 présente une épaisseur comprise entre 1 et 6 mm, sachant que des valeurs entre 2 et 3 mm ont donné de bons résultats. La cavité 50 quant à elle, par exemple en forme de bol, présente une profondeur comprise entre 1 et 15 mm, sachant que des valeurs entre 5 et 10 mm ont donné de bons résultats. On peut par exemple prévoir que l'épaisseur du bossage 55 soit égale à la profondeur de la cavité 50. Dans ce cas le semelage externe 2 présente une épaisseur constante. On obtient ainsi un amortissement satisfaisant, avec un semelage 2 qui devient plat quand les appendices 51, 52, 53 entrent en contact avec le sol.
Dans le but d'assurer la meilleure coopération possible entre la couche d'amortissement 30 et la semelle de marche 31, les appendices 51, 52, 53 longent le fond de la cavité 50. Par exemple les appendices 51, 52, 53 sont solidarisés à la couche d'amortissement 30 par un moyen tel qu'un collage, une soudure, un surmoulage, ou tout équivalent. Alternativement les appendices 51, 52, 53 pourraient être libres, c'est-à-dire non solidarisés à la couche d'amortissement. La solidarisation amène les appendices 51, 52, 53 à mieux suivre les déformations du semelage 2 pendant toutes les phases du déroulement du pied. En d'autres termes les appendices 51, 52, 53 et, par voie de conséquence, les fragments 41, 42, 43, sont directement sollicités en fonction des déformations de la couche d'amortissement. Selon la forme de réalisation décrite, les appendices 51, 52, 53 et les fragments 41, 42, 43 de la semelle de marche 31 forment une pièce monobloc. Cela simplifie la fabrication du semelage 2, et va aussi dans le sens d'une transmission directe des sollicitations. Ces appendices et fragments peuvent également être fabriqués de façon distincte et comprendre des matériaux différents. En ce qui concerne les matériaux utilisés, les appendices 51, 52, 53 et les fragments 41, 42, 43 comprennent du caoutchouc. Selon la première forme de réalisation, les appendices et les fragments sont intégralement faits de caoutchouc. Par extension, toujours dans un but de simplification mais aussi pour optimiser l'adhérence au sol, l'intégralité de la semelle de marche est constituée de caoutchouc. Cependant, elle pourrait comprendre tout autre matériau tel que du polyuréthane.
On remarque en complément que le caoutchouc est très élastique, ce qui le rend particulièrement apte à accumuler puis restituer de l'énergie. Cela amène les appendices 51, 52, 53 à jouer chacun un rôle de ressort. De manière non limitative, selon la forme de réalisation décrite, l'épaisseur e des fragments 41, 42, 43 est égale à l'épaisseur e des appendices 51, 52, 53. Cette épaisseur e, qui au moins au niveau du talon est celle de la semelle de marche 31, est comprise par exemple entre 0,5 et 12 mm. Des valeurs de 3 à 7 mm ont donné d'excellents résultats. Comme on le voit sur les figures 1, 2, 5 et 6, des rainures 61, 62 creusent la couche d'amortissement 30, entre les fragments 41, 42, 43 de la semelle de marche 31, pour former des plots 71, 72, 73. Plus précisément une première rainure 61 ou rainure latérale creuse la couche d'amortissement 30 entre le premier fragment 41 et le troisième fragment 43. Dans le même esprit une deuxième rainure 62 ou rainure médiale creuse la couche d'amortissement 30 entre le deuxième fragment 42 et le troisième fragment 43. Il apparaît donc que le talon 7 du semelage 2 présente trois plots 71, 72, 73, et que chaque extrémité distale d'un plot 71, 72, 73 est respectivement constituée, en partie au moins, par un fragment 41, 42, 43. Cela revient à dire que chaque plot 71, 72, 73 comprend une saillie issue de la couche d'amortissement 30 et un fragment. Cet agencement augmente l'aptitude à la déformation du semelage 2. Notamment, les plots 71, 72, 73 sont tout à fait à même de s'écarter les uns des autres, contre l'action des appendices 51, 52, 53, pour contribuer à conférer ses propriétés d'amortissement et de relance au semelage 2. En complément on remarque que chacune des première 61 et deuxième 62 rainures est orientée transversalement par rapport au semelage, c'est-à-dire d'un bord 5 à l'autre 6. Cela délimite clairement un plot latéral 71, un plot médial 72, et un plot arrière 73. Cette répartition des plots, et par voie de conséquence des fragments 41, 42, 43, contribue à une bonne stabilité du semelage 2 lors d'un appui au sol avec le talon. Afin d'optimiser l'amortissement et la restitution d'énergie par le talon 7, les plots 71, 72, 73 sont séparés les uns des autres au niveau de la couche d'amortissement 30. Cela est obtenu par le fait que chaque rainure 61, 62 communique avec la cavité 50 de la couche d'amortissement 30, et par le fait que chaque rainure 61, 62 débouche au niveau d'un bord 5, 6 du semelage 2. Par corollaire les plots 71, 72, 73 sont reliés élastiquement les uns aux autres, par l'agencement des fragments 41, 42, 43 et des appendices 51, 52, 53. L'ensemble du talon participe à l'amortissement et à la restitution d'énergie. En cas d'appui ponctuel, la déformation locale garantit la stabilité du semelage. Il s'ensuit une plus grande progressivité du déroulement du semelage, et donc du pied, pendant la marche. Autrement dit la marche est plus confortable. Pour que chaque plot 71, 72, 73 s'apparente à un crampon, c'est-à-dire à une subdivision du semelage 2 qui apporte le meilleur amorti et la meilleure restitution, il est prévu que l'épaisseur E de la couche d'amortissement 30 soit supérieure à l'épaisseur e des fragments 41, 8 42, 43. Par exemple l'épaisseur E de la couche d'amortissement est comprise entre 5 et 25 millimètres. En complément on remarque que la première de propreté 24 est amincie au niveau du bossage 55. Cela signifie notamment que, selon la direction transversale, l'épaisseur centrale el de la première 24 est inférieure à l'épaisseur e2 près du bord latéral 5, et inférieure à l'épaisseur e3 près du bord médial 6. Ainsi la première de propreté 24 présente une face d'accueil 75, prévue pour accueillir le pied, sensiblement plane ou tout au moins plus régulière. Au final, la structure ci-avant décrite permet de conférer au semelage 2 une épaisseur 10 totale réduite, par rapport à ses aptitudes d'amortissement, de stabilité, et de restitution. La deuxième forme de réalisation de l'invention est présentée ci-après à l'aide de la figure 7. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes références. On retrouve une chaussure 1 avec notamment son semelage 2, une extrémité arrière 3, une 15 extrémité avant 4, un bord latéral 5, un bord médial 6, un talon 7 et une tige 9. Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation, c'est l'agencement du semelage 2 au niveau du talon 7. En l'occurrence la semelle de marche 31 présente un premier fragment 81 et un deuxième fragment 82, un premier 91 et un deuxième 92 appendices issus du premier fragment 81 s'étendant dans la cavité 50, un troisième 93 et un quatrième 94 appendices issus 20 du deuxième fragment 82 s'étendant dans la cavité 50, les premier 91, deuxième 92, troisième 93 et quatrième 94 appendices se joignant les uns aux autres. Ici le premier fragment 81 est latéral, et le deuxième fragment 82 est médial. On remarque qu'une rainure 101 sépare les fragments 81, 82, et débouche au niveau de l'extrémité arrière 3 du semelage 2. Cette architecture du semelage favorise une coopération des bords latéral 5 et médial 6.
25 Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.
30 En particulier, les nombres des fragments et d'appendices de la semelle de marche peuvent être différents de ceux évoqués avant. Notamment, ils peuvent être supérieurs.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS1- Chaussure (1) comprenant un semelage (2), le semelage (2) s'étendant longitudinalement entre une extrémité arrière (3) et une extrémité avant (4), et transversalement entre un bord latéral (5) et un bord médial (6), le semelage (2) comprenant un talon (7), le semelage (2) comprenant encore une couche d'amortissement (30) et une semelle de marche (31), la couche d'amortissement (30) s'étendant en épaisseur entre une face de liaison (32) à la semelle de marche (31), et une face de support (33) d'un pied, la semelle de marche (31) présentant au moins deux fragments (41, 42, 43, 81, 82) au niveau du talon (7), caractérisée par le fait que la couche d'amortissement (30) présente une cavité (50) ouverte du côté de la face de liaison (32), la cavité (50) s'étendant entre les fragments (41, 42, 43, 81, 82) de la semelle de marche (31), par le fait qu'un appendice (51, 91, 92) issu d'un premier fragment (41) s'étend dans la cavité (50), qu'un appendice (42, 93, 94) issu d'un deuxième fragment (42) s'étend dans la cavité (50), les appendices (51, 52, 91, 92, 93, 94) se joignant l'un l'autre, par le fait que la couche d'amortissement (30) présente un bossage (55) au niveau du talon (7), du côté de la face de support (33), et par le fait que le bossage (55) est à l'aplomb de la cavité (50) à travers l'épaisseur de la couche d'amortissement.
  2. 2- Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la semelle de marche (31) présente un premier fragment (41), un deuxième fragment (42) et un troisième fragment (43), un premier appendice (51) issu du premier fragment (41) s'étendant dans la cavité (50), un deuxième appendice (52) issu du deuxième fragment (42) s'étendant dans la cavité (50), et un troisième appendice (53) issu du troisième fragment (43) s'étendant dans la cavité (50), les premier (51), deuxième (52) et troisième (53) appendices se joignant les uns aux autres.
  3. 3- Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la semelle de marche (31) présente un premier fragment (81) et un deuxième fragment (82), un premier (91) et un deuxième (92) appendices issus du premier fragment s'étendant dans la cavité (50), un troisième (93) et un quatrième (94) appendices issus du deuxième fragment s'étendant dans la cavité (82), les premier (91), deuxième (92), troisième (93) et quatrième (94) appendices se joignant les uns aux autres.
  4. 4- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que les appendices (51, 52, 53, 91, 92, 93, 94) longent le fond (56) de la cavité (50).
  5. 5- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les appendices (51, 52, 53, 91, 92, 93, 94) et les fragments (41, 42, 43, 81, 82) de la semelle de 35 marche (31) forment une pièce monobloc.
  6. 6- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que les appendices (51, 52, 53, 91, 92, 93, 94) et les fragments (41, 42, 43, 81, 82) comprennent du caoutchouc.lo
  7. 7- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que l'épaisseur (e) des fragments (41, 42, 43, 81, 82) est égale à l'épaisseur (e) des appendices (51, 52, 53, 91, 92, 93, 94).
  8. 8- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que 5 l'épaisseur (e) de la semelle de marche (31) est comprise entre 0,5 et 8 mm.
  9. 9- Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que des rainures (61, 62, 101) creusent la couche d'amortissement (30), entre les fragments (41, 42, 43, 81, 82) de la semelle de marche (31), pour former des plots (71, 72, 73).
  10. 10- Chaussure (1) selon la revendication 9, caractérisée par le fait que chaque rainure 10 (61, 62, 101) communique avec la cavité (50) de la couche d'amortissement (30).
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