FR2942157A1 - Dispositif de manutention concu pour une ligne d'emboutissage - Google Patents

Abstract

L'invention porte sur un dispositif de manutention conçu pour une ligne d'emboutissage afin de permettre le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage de ladite ligne, ledit dispositif comprenant une première partie (1) agencée pour recevoir et maintenir lesdits flancs de tôle dans une position déterminée. Le dispositif de manutention selon l'invention est notamment remarquable en ce qu'il comprend une deuxième partie (2) rattachée à la première partie (1) et formant un socle pour ladite première partie (1). La présente invention trouve une application dans le domaine de la fabrication automobile et plus particulièrement dans les lignes d'emboutissage de pièces de carrosserie.

Description

DISPOSITIF DE MANUTENTION CONÇU POUR UNE LIGNE D'EMBOUTISSAGE

La présente invention se rapporte à un dispositif de manutention conçu pour une ligne d'emboutissage afin de permettre le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage de ladite ligne, et également à une ligne d'emboutissage comprenant un tel dispositif de manutention. Elle se rapporte plus particulièrement à un dispositif de manutention comprenant une première partie agencée pour recevoir et maintenir des flancs de tôle 10 dans une position déterminée. L'invention trouve notamment son application dans le domaine de la fabrication automobile dans le cadre d'une ligne d'emboutissage pour la réalisation de pièces de carrosserie au moyen de postes d'emboutissage successifs réalisant des opérations d'emboutissage et de reprises. 15 Pour la production de pièces en tôle métallique de grandes dimensions et en grande quantité, comme des pièces de carrosserie de véhicule automobile, on utilise couramment des lignes d'emboutissage comprenant plusieurs postes d'emboutissage se succédant le long de la ligne. Dans la plupart des cas, une ligne d'emboutissage est constituée de quatre à six postes disposés les uns à la suite des autres. Chaque poste 20 d'emboutissage comprend une presse d'emboutissage, mécanique ou hydraulique, et des moyens de transfert assurant le transfert du flanc de tôle depuis la presse dudit poste vers la presse du poste suivant. En amont de la ligne d'emboutissage, un rouleau de tôle métallique est déroulé au moyen d'un dévidoir suivi d'un redresseur de tôle, afin d'obtenir un ruban 25 continu de tôle métallique. Le ruban continu est ensuite découpé par cisaillage en flancs de tôle, d'une longueur prédéterminée, qui sont acheminés sur la ligne d'emboutissage. Le premier poste d'emboutissage comporte généralement une presse à emboutir de grande capacité, et est précédé par un dispositif automatique d'alimentation qui permet d'alimenter la première presse avec un premier flan de tôle à emboutir. 30 Les autres postes d'emboutissage comportent chacun une presse de reprise et des moyens de transfert à l'exception du dernier poste dans lequel les moyens de transfert sont remplacés par un dispositif d'extraction automatique qui extrait les pièces de la dernière presse et les dépose par exemple sur un tapis roulant d'évacuation. La première presse est généralement du type presse à double effet ou 35 presse à simple effet avec coussin hydraulique, tandis que les autres presses sont en général du type presse à simple effet pour des opérations de reprise.

Une presse à double effet, mécanique ou hydraulique, comprend généralement deux coulisses indépendantes : une coulisse poinçon et une coulisse serre-flan entraînées en mouvement l'une vers l'autre. La coulisse serre-flan touche et soutient le bord du flan de tôle avant que l'emboutissage débute puis pendant toute la durée de l'opération d'emboutissage. Les presses à double effet permettent notamment de réussir des opérations d'emboutissage en profondeur. Une presse à simple effet avec coussin hydraulique peut également être employée pour des opérations d'emboutissage en profondeur. Les coussins hydrauliques s'emploient notamment pour limiter les chocs qui se produisent au début de l'emboutissage et pour assurer des emboutissages profonds tout en conservant des cadences élevées. A la suite du premier poste conçu pour un emboutissage en profondeur, la ligne d'emboutissage comprend des postes avec des presses à simple effet, mécanique ou hydraulique, qui permettent chacune d'opérer une seule opération d'emboutissage, dite opération de reprise des flancs de tôle, et qui sont moins chers que les presses à double effet ou que les presses à simple effet avec coussin hydraulique. Concernant les moyens de transfert des postes d'emboutissage, ceux-ci peuvent soit être directement intégrés à la presse, on parle alors de presse à transfert, soit être distincts de la presse et positionnés entre deux presses successives.

Une presse à transfert est ainsi conçue de manière à réaliser le transfert du flanc de tôle à travailler tout au long d'une série d'étapes d'emboutissage. Les presses à transfert mettent en oeuvre des dispositifs de transfert et d'alimentation autoporteurs, chacun de ces dispositifs étant par exemple couplé à des barreaux totalement intégrés à la presse à transfert et sur lesquels sont positionnés des ventouses ou des pinces adaptées pour saisir un ou plusieurs flancs de tôle pour les transférer à l'étape suivante. Les moyens de transfert distincts des presses peuvent par exemple prendre la forme de robots de transfert qui assurent la prise des flancs de tôle, ou de l'ensemble qui vient d'être traitée par une presse, ainsi que son transfert vers la presse suivante ou vers un poste de déchargement. Les robots de transfert peuvent pour cela comprendre un bras articulé avec trois degré de liberté et muni à son extrémité libre de pinces ou de ventouses. Une ligne d'emboutissage est généralement prévue pour fournir en sortie de nombreuses sortes de pièces de carrosserie. Par exemple, dans la fabrication automobile, une ligne d'emboutissage peut servir à fournir différentes gammes de pièces de carrosserie aux dimensions proches, telles que des doublures de porte avant, des doublures de porte arrière, des ailes avant et des ailes arrière. En outre, suivant le modèle du véhicule, une ligne d'emboutissage peut servir à fournir une même gamme de pièces mais aux formes et aux dimensions distinctes. Pour certaines gammes de pièces de carrosserie, il est nécessaire d'employer l'ensemble des postes de la ligne d'emboutissage. Par contre, pour d'autres gammes de pièces de carrosserie, il est nécessaire d'employer seulement une partie des presses de la ligne d'emboutissage, de sorte qu'il est prévu pour ces gammes de pièces de retirer ou de contourner une ou plusieurs presses de la ligne. Par exemple, une première gamme de pièces requiert le pliage de respectivement un premier et un deuxième bord longitudinal d'un flanc de tôle, les pliages étant réalisés au moyen de respectivement une première et une deuxième presse à simple effet, tandis qu'une deuxième gamme de pièces requiert uniquement le pliage du premier bord longitudinal du flanc de tôle. Ainsi, dans le cas de la deuxième gamme de pièces, il est nécessaire de retirer ou de contourner la deuxième presse à simple effet de la ligne d'emboutissage.

Lorsqu'une ou plusieurs presses sont retirées ou contournées sur une ligne d'emboutissage afin de répondre aux exigences de la gamme de pièces, il est indispensable de prévoir des moyens pour conserver le défilement continu des flancs de tôle le long de la ligne d'emboutissage. Pour conserver le défilement continu de la ligne, il est connu d'utiliser un poste mort , autrement dit un poste disposé à la place ou en parallèle du poste manquant, afin de ne pas rompre le cheminement des flancs de tôle ; étant entendu que le poste mort peut remplacer ou contourner seulement la presse du poste correspondant. Ainsi, ce poste mort permet temporairement le transfert des flancs de 25 tôle entre : - la sortie du poste précédent, pour recevoir et supporter les flancs de tôle transportés soit par les dispositifs de transfert de la presse à transfert précédente, soit par le robot de transfert du poste précédent ; et - l'entrée du poste suivant, pour alimenter la presse du poste suivant soit directement 30 soit par l'intermédiaire du robot de transfert dudit poste remplacé ou contourné. De manière générale, un poste mort constitue un dispositif de manutention permettant le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage. Il est d'usage de prévoir ces dispositifs de manutention sous la forme de ponts roulants, avec un support suspendu à des câbles guidés en translation dans des rails de guidage 35 disposés en hauteur au-dessus de la ligne d'emboutissage. De tels ponts roulants sont très encombrants et en outre peu pratiques à déplacer du fait du poids des câbles et de la distance entre le sol et les rails de guidage prévue pour que ces derniers puissent passer au-dessus de presses généralement très hautes. Ainsi, lors d'un changement de gamme de pièces de carrosserie, la manutention avec le pont roulant prend beaucoup du temps diminuant d'autant l'utilisation de la ligne d'emboutissage et ainsi le nombre de pièces de carrosserie produites dans la journée. En outre, l'entretien et la réparation de tels ponts roulants est difficile du fait de cette hauteur élevée. En outre, si la ligne d'emboutissage est modifiée, il est nécessaire de modifier les rails de guidage pour pouvoir amener correctement les ponts roulants au niveau des postes d'emboutissage, complexifiant ainsi toute modification de la ligne d'emboutissage. La présente invention a notamment pour but de résoudre tout ou partie de ces inconvénients, et consiste pour cela en un dispositif de manutention conçu pour une ligne d'emboutissage afin de permettre le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage de ladite ligne, ledit dispositif comprenant une première partie agencée pour recevoir et maintenir lesdits flancs de tôle dans une position déterminée, ledit dispositif étant remarquable en ce qu'il comprend une deuxième partie rattachée à la première partie et formant un socle pour ladite première partie. Ainsi, le dispositif de manutention selon l'invention, destiné à constituer un poste mort comme décrit ci-dessus, comprend un socle posé sur une surface, tel que le sol même de l'atelier accueillant la ligne d'emboutissage ou un plateau mobile sur lequel est disposé tout ou partie de ladite ligne d'emboutissage. De la sorte, le dispositif de manutention peut être déplacé sur le sol, facilitant ainsi son adaptation à toutes les lignes d'emboutissage et également à toute modification sur la ligne. Un tel dispositif peut par exemple être déplacé très aisément sur le sol en le construisant dans un matériau adapté pour que l'ensemble ne dépasse pas un certain poids. En outre un tel dispositif peut être conçu de manière standard pour différentes lignes d'emboutissage, ou du moins afin de requérir un minimum de modification pour s'adapter à la ligne correspondante, notamment en ce qui concerne la hauteur globale du dispositif.

Selon une caractéristique, la deuxième partie supporte des moyens de positionnement du dispositif dans une position déterminée, tel qu'un ou plusieurs pions de centrage adaptés pour coopérer avec des orifices de centrage adéquat. Selon une autre caractéristique, la deuxième partie supporte des moyens de guidage du dispositif, tel qu'un ou plusieurs tenons de guidage adaptés pour coopérer avec des rails de guidage adéquats définissant un chemin de convoyage dudit dispositif.

Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend un mât de liaison dont les extrémités opposées sont solidaires de respectivement la première et la deuxième partie, notamment au moyen d'équerres de fixation fixées à chacune desdites extrémités du mât.

La hauteur du mât est prévue en fonction des postes d'emboutissage disposés de part et d'autre du dispositif de manutention. Ainsi, pour telle ou telle ligne d'emboutissage, il suffit de prendre un mât plus ou moins long, sans avoir à modifier l'ensemble du dispositif. Avantageusement, la première partie comprend des moyens de maintien 10 des flancs de tôle, tels que des systèmes à ventouses et/ou des systèmes à résine et/ou des systèmes de bridage à fixation rapide. Dans une réalisation particulière, la première partie comprend un cadre fixé à l'une des extrémités dudit mât de liaison et supportant lesdits moyens de maintien. 15 Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - la deuxième partie comprend au moins une poutre longitudinale, notamment sous la forme d'un profilé en acier, supportant des moyens de positionnement et/ou de guidage dudit dispositif ; - la deuxième partie comprend au moins une poutre transversale fixée solidairement sur 20 ladite poutre longitudinale, notamment sur un flanc et/ou sur une extrémité de ladite poutre longitudinale, ladite poutre transversale supportant d'autres moyens de positionnement et/ou de guidage dudit dispositif. En outre, le dispositif peut comprendre au moins une poignée ménagée dans la première partie et/ou la deuxième afin de faciliter le convoyage dudit dispositif. 25 L'invention se rapporte également à une ligne d'emboutissage pour des flancs de tôle, comprenant au moins deux postes d'emboutissage et au moins un dispositif de manutention disposé temporairement entre les deux dits postes d'emboutissage pour permettre le transfert de flancs de tôle entre les deux dits postes d'emboutissage, ledit dispositif étant tel que décrit ci avant. 30 La ligne d'emboutissage comprend ainsi des moyens pour coopérer de façon complémentaire avec les moyens de positionnement du dispositif ; lesdits moyens complémentaires prenant par exemple la forme d'un orifice de centrage et/ou d'un rail de guidage. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront 35 à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus d'un dispositif de manutention conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessous du dispositif de manutention illustré en figure 1 ; - la figure 3 est une de côté du dispositif illustré en figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe partielle du dispositif de manutention selon l'axe IV-IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une de dessus du dispositif illustré en figure 1 ; - la figure 6 est une vue partielle de dessus d'un dispositif identique à celui de la figure 5, comprenant en outre une poutre transversale supportant un pion de centrage ; la figure 7 est une vue en perspective de dessus du dispositif illustré en figure 6 montrant la poutre transversale supportant le pion de centrage ; - la figure 8 est une vue partielle de dessus d'un dispositif identique à celui de la figure 5, comprenant en outre une première poutre transversale supportant un organe de guidage ; - la figure 9 est une vue en perspective de dessus du dispositif illustré en figure 8 montrant la première poutre transversale supportant l'organe de guidage, le dispositif comprenant en outre une deuxième poutre transversale supportant également un organe de guidage ; - la figure 10 est une vue en perspective de dessus d'un autre mode de réalisation d'un dispositif de manutention. Pour réaliser un poste mort sur une ligne d'emboutissage, ainsi que décrit ci-dessus, l'invention prévoit un dispositif de manutention permettant le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage (non représentés), ledit dispositif sera décrit en référence aux figures 1 à 10. Ce dispositif comprend : - une première partie 1 agencée pour recevoir et maintenir lesdits flancs de tôle dans une position déterminée, et - une deuxième partie 2 rattachée à la première partie 1 et formant un socle pour la première partie 1. La première partie 1 comprend un cadre 10 sur lequel un flanc de tôle peut venir en appui, et dont les côtés 11 sont formés de profilés en métal fixés deux à deux au niveau de leurs extrémités respectives afin de constituer ledit cadre 10 une fois assemblés.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 1, les côtés 11 sont au nombre de quatre et sont tous de longueur sensiblement égale de sorte que le cadre 10 est en forme générale de carré, tandis que dans le mode de réalisation illustré en figure 10, les côtés 11 sont également au nombre de quatre mais seuls les côtés 11 opposés sont de même longueur de sorte que le cadre 10 est en forme générale de rectangle. Le cadre 10 comporte également des barres de renfort 12 s'étendant entre les côtés du cadre 10, en l'occurrence des barres de renfort 12 au nombre de deux et reliant les milieux de deux côtés 11 opposés afin de former des médiatrices du cadre 10 en forme de carré ou de rectangle. Les barres de renfort 12 sont également formées de profilés en métal, par exemple des mêmes profilés que ceux utilisés pour former les côtés 11 du cadre 10. Le cadre 10 supporte des moyens de maintien des flancs de tôle, qui peuvent par exemple prendre la forme de : - platines 130, 131, 132 adaptées pour recevoir une ou plusieurs ventouses (non 15 représentées), et/ou un ou plusieurs supports en résine (non représentés) et/ou une ou plusieurs cales pour former une surface d'appui ; et/ou de - systèmes de bridage à fixation rapide 6. Les platines peuvent être rapportées sur la partie supérieure du cadre 10 opposée à la deuxième partie 2, et plus particulièrement sur les côtés 11 du cadre 10, 20 comme par exemple au niveau du milieu d'un côté I l pour la platine 130 illustrée en figure 1 ou au niveau des coins du cadre 10 pour les platines 131 illustrées en figure 10. Les platines peuvent également être rapportées sur la partie inférieure du cadre 10 en regard de la deuxième partie 2, comme par exemple avec les platines 132 illustrées aux figures 1 et 2 qui saillent hors du cadre 10 afin d'offrir une surface de 25 réception à l'extérieur du cadre 10. Comme illustré aux figures 1 à 3, et de façon plus détaillé en figure 4, un premier système de bridage 6 comprend une bride 60 montée pivotante sur un support de bride 61 autour d'un pivot 63 ; ledit support de bride 61 étant fixée sur un côté I l du cadre 10, à l'extérieur dudit cadre 10. La bride 60 est déplaçable au moyen d'une 30 poignée 62 solidaire de la bride 60. La bride 60 supporte un arbre adaptée pour s'engager dans un orifice adéquat ménagé dans le support 61 lorsque le système à bride 6 est dans une position de bridage. En position de bridage, la bride 60 présente une paroi en regard du côté 1 l correspondant du cadre 10, et espacée de cette dernière. De la sorte, ce premier système de bridage 6 permet de serrer un élément, tel qu'un 35 flanc de tôle ou une platine de maintien d'un flanc de tôle, entre un côté 11 du cadre 10 et la paroi de la bride 60.

Comme illustré à la figure 10, des deuxièmes systèmes de bridage à fixation rapide 14 comprennent chacun un support 140 monté sur un côté 11 du cadre 10 et une antenne 141 destinée à être fixée de façon amovible dans le support 140 correspondant ; ledit support 140 comprend des moyens de verrouillage 142 de l'antenne 141 à l'intérieur du support 140. L'antenne 141 est conçue pour s'engager dans le support 140, et les moyens de verrouillage 142 verrouillent l'antenne 141 afin que cette dernière ne puisse pas ressortir du support 140. Les supports 140 sont ici au nombre de quatre, ils sont fixés sur les côtés 11 du cadre 10 afin d'être disposés à l'intérieur du cadre 10. Les supports 140 ne saillent pas de la partie supérieure du cadre 10 afin que, lorsqu'aucune antenne 141 n'est verrouillée dans les supports 140, ils ne gênent pas l'appui de flancs de tôle sur la cadre 10. Les antennes 141 sont de toutes de la même longueur prédéterminée, afin que celles-ci forment une zone d'appui pour les flancs de tôle à une hauteur prédéterminée du sol. Le choix de la longueur des antennes 141 est fait en fonction de la hauteur à laquelle les flancs de tôle sont transférés en sortie du poste d'emboutissage précédent, et en fonction de la hauteur à laquelle les flancs de tôle doivent alimenter le poste d'emboutissage suivant. Le cadre 10 supporte en outre des moyens de préhension, en l'occurrence une paire de poignées 15 rapportées solidairement sur les côtés 11 du cadre 10 et saillantes vers l'intérieur du cadre 10. Les poignées 15 sont disposées sur deux côtés 11 opposés du cadre 10. La deuxième partie 2 formant socle comprend une embase longitudinale 20 constituée par exemple de deux poutres longitudinales 21 parallèles et de même longueur, maintenues solidaires et espacées l'une de l'autre au moyen de plaques d'assemblage 220, 221, 222, 223, 224, 225 fixées par vissage ou par tout autre moyen à chacune des poutres longitudinales 21. Les plaques d'assemblage 220 et 221 sont disposées à une première extrémité desdites poutres longitudinales 21, respectivement sur leur face supérieure et inférieure ; il est entendu par face supérieure d'une poutre longitudinale 21 sa face en regard de la première partie 1 et par face inférieure d'une poutre longitudinale 21 sa face opposée à la première partie 1. Les plaques d'assemblage 222 et 223 sont disposées à une deuxième extrémité desdites poutres longitudinales 21, respectivement sur leur face supérieure et inférieure. Les plaques d'assemblage 224 et 225 sont disposées à une distance 35 prédéterminée de l'une ou l'autre des extrémités desdites poutres longitudinales 21, respectivement sur leur face supérieure et inférieure.

La deuxième partie 2 comprend en outre une embase transversale 22 constituée d'une première poutre transversale s'étendant dans le même plan que le plan défini par les deux poutres longitudinales 21 et s'étendant perpendiculairement aux deux poutres longitudinales 21. La première poutre transversale 22 est fixée en son milieu sur la deuxième extrémité des poutres longitudinales 21, notamment au moyen des plaques d'assemblage 222 et 223 qui sont également fixées par vissage ou par tout autre moyen à la première poutre transversale 22. Ainsi, les deux embases, respectivement longitudinale 20 et transversale 22, forment un socle en forme générale de T .

La deuxième partie 2 supporte des moyens de positionnement du dispositif de manutention dans une position déterminée. Comme illustré sur les figures, ces moyens de positionnement peuvent être constitués d'un ou plusieurs pions de centrage 30, 32 adaptés pour coopérer avec des orifices de centrage adéquat. Comme représenté aux figures 1 à 3, le dispositif peut comprend un seul pion de centrage 30 monté sur la première extrémité des poutres longitudinales 21 et présentant une partie en saillie de la face inférieure desdites poutres longitudinales 21. Le pion de centrage 30 est engagé dans des orifices adéquats ménagés dans les plaques d'assemblage 220 et 221 ; cet engagement pouvant être effectué en force ou par coopération avec des moyens adaptés pour retenir le pion de centrage 30 dans les orifices correspondants des deux plaques d'assemblage 220 et 221. Le dispositif peut comprendre un deuxième pion de centrage monté entre les poutres longitudinales 21 au niveau des plaques d'assemblage 224 et 225 qui présentent avantageusement des encoches pour accueillir au moins partiellement ce deuxième pion de centrage. De manière générale, le ou les pions de centrage 30 peuvent être montés entre les poutres longitudinales 21 à une distance prédéterminée des extrémités desdites poutres longitudinales 21. Comme représenté aux figures 6 et 7, le dispositif peut comprend un autre pion de centrage 32 monté sur une deuxième poutre transversale 23 qui est fixée solidairement sur un flanc d'une poutre longitudinale 21. La deuxième poutre transversale 23 s'étend à partir de la poutre longitudinale 21 associée, perpendiculairement à ladite poutre longitudinale 21. La deuxième poutre transversale 23 est par exemple fixée sur ladite poutre longitudinale 21 au moyen d'équerres de fixation 230 vissées d'une part dans la poutre longitudinale 21, dans laquelle sont ménagées des orifices de fixation 210 adéquats, et d'autre part dans la deuxième poutre transversale 23. La deuxième poutre transversale 23 supporte au niveau de son extrémité libre un support 231 pour le pion de centrage 32. Ce support 231 est par exemple vissé dans la deuxième poutre transversale 23, et présente une encoche de réception et de retenue pour le pion de centrage 32. La deuxième partie 2 supporte des moyens de guidage du dispositif de manutention pour guider ledit dispositif le long d'un chemin de convoyage prédéterminé. Comme illustré sur les figures, ces moyens de guidage peuvent être constitués d'un ou plusieurs tenon de guidage 40, 41, 42, 43 adaptés pour coopérer avec des rails de guidage (non représentés) adéquats. De manière générale, le ou les tenons de guidage 40, 41, 42, 43 sont en saillie de la face inférieure de la deuxième partie 2, sur une hauteur inférieure à celle de pions de centrage 30, 32, de sorte qu'un opérateur puisse déplacer le dispositif tout en le guidant avec le ou les tenons de guidage 40, 41, 42, 43, puis centrer le dispositif dans une position finale en engageant le ou les pions de centrage 30, 32 entre les poutres longitudinales 21 et dans des orifices de centrage adéquats. Comme représenté aux figures 1 à 3, le dispositif peut comprend un premier tenon de guidage 40 rapporté sur la première poutre transversale 22, et plus particulièrement à l'une de ses extrémités. Ce tenon de guidage 40 est monté sur une patte de fixation 400 solidairement fixée sur la première poutre transversale 22, le tenon de guidage 40 saillant de la face inférieure de la première poutre transversale 22 afin de pouvoir s'engager dans un rail de guidage adéquat.

Comme représenté aux figures 2 et 3, le dispositif peut comprendre un deuxième tenon de guidage 41 fixé sur l'embase longitudinale 20, et plus particulièrement sur la plaque d'assemblage 221 assurant la liaison entre les deux poutres longitudinales 21 au niveau de leurs première extrémité. Comme représenté en figure 8, le dispositif peut comprendre un troisième tenon de guidage 42 monté sur une deuxième poutre transversale 23 ; ladite deuxième poutre transversale 23 étant conforme à la deuxième poutre transversale 23 décrit ci-dessus. Le troisième tenon de guidage 42 est monté sur une patte de fixation 420 solidairement fixée sur la deuxième poutre transversale 23 au niveau de son extrémité libre.

Comme représenté en figure 9, le dispositif peut comprendre un quatrième tenon de guidage 43 monté sur une troisième poutre transversale 24 ; ladite troisième poutre transversale 24 étant symétrique à la deuxième poutre transversale 23. En l'occurrence, la deuxième poutre transversale 23 est rattachée à une poutre longitudinale 21, tandis que la troisième poutre transversale 24 est rattachée à l'autre poutre longitudinale 21 ; les deux poutres transversales 23 et 24 étant identiques. Le quatrième tenon de guidage 43 est également monté sur une patte de fixation 430 solidairement fixée sur la troisième poutre transversale 24 au niveau de son extrémité libre. L'embase longitudinale 20 supporte en outre des moyens de préhension, en l'occurrence une poignée 25 rapportée solidairement sur les faces supérieures des poutres longitudinales 21. La poignée 25 présente deux extrémités fixées respectivement sur l'une et l'autre des poutres longitudinales 21, à proximité de la plaque d'assemblage 220. Les poutres, respectivement longitudinales 21 et transversale 22, 23 et 24, peuvent être obtenues à partir de profilés creux métalliques de longueur adéquate.

Le dispositif de manutention selon l'invention comprend en outre un mât de liaison 5 dont les extrémités opposées sont solidaires de respectivement la première partie 1 et la deuxième partie 2. Le mât de liaison 5 assurer ainsi la liaison entre la première partie 1 formant support des flancs de tôle, et la deuxième partie 2 formant socle de la première partie 1.

Comme illustré sur les figures, le mât de liaison 5 présente une extrémité supérieure fixée solidairement au cadre 10, et plus particulièrement fixée aux barres de renfort 12 au niveau de leur intersection. Le mât, de section carré ou rectangulaire, est fixé sur les barres de renfort 12 au moyen de quatre équerres de fixation 50 présentant chacune une partie fixée sur l'une des quatre faces dudit mât 5, et une autre partie fixée sur une barre de renfort 12. Le mât de liaison 5 présente une extrémité inférieure fixée solidairement à l'embase longitudinale 20, et plus particulièrement fixée sur la plaque d'assemblage 224 assurant la liaison à mi-distance entre les deux poutres longitudinales 21. Cette fixation peut être réalisée au moyen d'équerres de fixation 51 présentant chacune une partie fixée sur l'une des faces dudit mât 5, et une autre partie fixée sur la plaque d'assemblage 224. Ainsi, le mât 5 s'étend à partir de l'embase longitudinale 20, perpendiculairement à celle-ci, entre ses deux extrémités. L'extrémité inférieure du mât 5 peut également supporter des plaques de renfort 52 agencées pour éviter que ledit mât ne se courbe.

Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés au dispositif de manutention selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres formes de cadre, d'embases longitudinale et/ou transversales, de moyens de maintien peuvent par exemple être réalisées.35

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de manutention conçu pour une ligne d'emboutissage afin de permettre le transfert de flancs de tôle entre deux postes d'emboutissage de ladite ligne, ledit dispositif comprenant une première partie (1) agencée pour recevoir et maintenir lesdits flancs de tôle dans une position déterminée, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième partie (2) rattachée à la première partie (1) et formant un socle pour ladite première partie (1).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la deuxième partie (2) supporte des moyens de positionnement (30 ; 32) du dispositif dans une position déterminée, tels qu'un ou plusieurs pions de centrage adaptés pour coopérer avec des orifices de centrage adéquats.
3. 3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel la deuxième partie (2) supporte des moyens de guidage (40 ; 41 ; 42 ; 43) du dispositif, tels qu'un ou plusieurs tenons de guidage adaptés pour coopérer avec des rails de guidage adéquats définissant un chemin de convoyage dudit dispositif.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un mât de liaison (5) dont les extrémités opposées sont solidaires de respectivement la première partie (1) et la deuxième partie (2), notamment au moyen d'équerres de fixation (50 ; 51) fixées à chacune desdites extrémités du mât de liaison (5).
5. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première partie (1) supporte des moyens de maintien (130 ; 131 ; 132 ;
6. 6) des flancs de tôle, tels que des systèmes à ventouses et/ou des systèmes à résine et/ou des systèmes de bridage à fixation rapide. 6. Dispositif selon les revendications 4 et 5, dans lequel la première partie (1) comprend un cadre (10) fixé à l'une des extrémités dudit mât de liaison (5) et supportant lesdits moyens de maintien (130 ; 131 ; 132 ; 6). 35
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième partie (2) comprend au moins une poutre longitudinale (21),30notamment sous la forme d'un profilé en acier, supportant des moyens de positionnement (30) et/ou de guidage (41) dudit dispositif.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel la deuxième partie (2) comprend au moins une poutre transversale (22 ; 23 ; 24) fixée solidairement sur ladite poutre longitudinale (21), notamment sur un flanc et/ou sur une extrémité de ladite poutre longitudinale (21), ladite poutre transversale (22 ; 23 ; 24) supportant d'autres moyens de positionnement (32) et/ou de guidage (40 ; 42 ; 43) dudit dispositif.
9. 9. Ligne d'emboutissage pour des flancs de tôle, comprenant au moins deux postes d'emboutissage et au moins un dispositif de manutention disposé temporairement entre les deux dits postes d'emboutissage pour permettre le transfert de flancs de tôle entre les deux dits postes d'emboutissage, ledit dispositif étant conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 8.