FR2939266A1 - Procede de gestion de communications d'un reseau de communication sans-fil, produit programme d'ordinateur, moyen de stockage et dispositif correspondants - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil comprenant un ensemble de couples constitués d'un dispositif émetteur et d'un dispositif récepteur, chacun des dispositifs présentant une zone de couverture de communication déterminée, les zones de couverture de chaque couple présentant une zone d'intersection mutuelle. Un tel procédé comprend : - une étape de détermination (600 à 605) de trajectoires futures d'un obstacle mobile perturbant, en fonction d'un ensemble de positions antérieures de cet obstacle, une position d'un obstacle étant déterminée en fonction de zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, une zone d'intersection perturbée présentant un état de perturbation donné selon un critère déterminé de qualité de communication entre les dispositifs des couples correspondant à la zone d'intersection perturbée ; - une étape d'établissement (606) d'un diagnostic prévisionnel de qualité des communications par examen des trajectoires futures déterminées.

Description

Procédé de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil, produit programme d'ordinateur, moyen de stockage et dispositif correspondants. 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des réseaux de communication, et plus particulièrement des réseaux de communication sans-fil à antennes directives. Plus précisément, l'invention concerne une technique de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans les réseaux de communication radio susceptibles d'être soumis à des évanouissements et/ou des masquages des communications radio provoqués par des obstacles mobiles perturbants. Dans l'ensemble de la présente description, on entend par obstacle , tout élément physique, distinct des dispositifs émetteurs et récepteurs du réseau, compris dans la zone de couverture globale du réseau et susceptible de perturber les communications sans-fil. 2. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Traditionnellement, les réseaux sans-fil domestiques ou réseaux PAN (pour "Personal Area Networks", en anglais) sont destinés à interconnecter des dispositifs de communication, tels que par exemple des appareils numériques, téléphones, assistants personnels, enceintes, poste de télévision, lecteur multimédia, situés à proximité de l'utilisateur. La portée d'un tel réseau de communication est de l'ordre de quelques mètres. Un tel réseau peut également être utilisé pour faire communiquer les différents dispositifs personnels entre eux (ce que l'on appelle plus couramment communication intra-personnelle ), ou pour les connecter à des applications supportées par le réseau Internet par exemple. Les réseaux domestiques peuvent être câblés (comme c'est le cas pour les réseaux de type USB, Ethernet, ou encore selon les normes IEEE 1394) mais peuvent aussi reposer sur l'usage d'un médium sans-fil. On parle alors de réseau domestique sans-fil (ou réseau WPAN, pour "Wireless Personal Area Networks" en anglais). Les standards Bluetooth (IEEE 802.15.1), UWB, ZigBee (IEEE 802.15.4), IEEE 802.11e ou IEEE 802.15.3, sont à ce jour parmi les protocoles les plus utilisés pour ce type de réseaux. De tels protocoles prévoient généralement deux types d'accès au médium partagé sans-fil.
Un premier type d'accès est le mode à détection de collision (aussi appelé CSMA/CD pour Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection ). Celui-ci autorise chacun des dispositifs du réseau de communication à gérer ses émissions en fonction de ses besoins et de la disponibilité du médium. En l'absence d'information à transmettre, le dispositif reçoit des paquets de données qui circulent sur le médium.
Lorsque ce dispositif a besoin d'émettre un ou plusieurs paquets de données, il vérifie qu'aucune trame n'est émise sur le médium. Si c'est le cas, il peut émettre son paquet de données. Si ce n'est pas le cas, il attend la fin de la transmission en cours. La méthode d'accès étant à détection de collision, lors de son émission, un dispositif peut déceler un problème de contention, et s'arrêter pour renvoyer son paquet de données ultérieurement, c'est-à-dire quand il aura de nouveau la parole. De façon à minimiser le risque de rencontrer une deuxième collision avec un même dispositif, chaque dispositif du réseau attend pendant une certaine période (qui peut être aléatoire) avant de tenter une nouvelle émission. Cependant, de manière à ne pas saturer un réseau qui s'avérerait déjà très chargé en termes de communications, un dispositif du réseau ne tente pas indéfiniment de retransmettre un paquet de données si, à chaque tentative, il se trouve en conflit avec un autre dispositif du réseau. Ainsi, après un certain nombre d'essais infructueux, le paquet de données est supprimé, évitant ainsi l'effondrement du réseau. Les couches supérieures sont alors averties de l'échec de la transmission du message. Un deuxième type d'accès est un mode d'accès multiple à répartition dans le temps (aussi appelé mode TDMA, pour Time Division Multiple Access ). Ce deuxième mode d'accès est un mode de multiplexage permettant la transmission de plusieurs signaux sur un seul canal de communication. Il s'agit du multiplexage temporel, dont le principe est de découper le temps disponible en plusieurs intervalles de temps (aussi appelés time slots en anglais) ou temps de parole qui sont affectés successivement aux différents dispositifs du réseau.
De tels réseaux reposent, de manière classique, sur la présence d'un dispositif maître qui est responsable de l'établissement des connexions du réseau, de la synchronisation des temps de parole de chacun des dispositifs du réseau et de l'arbitrage de l'accès au médium sans-fil partagé.
Les systèmes de transmission radio utilisent actuellement un large domaine de fréquences de transmission, compris généralement entre 2,5 GHz et 60 GHz. Ces fréquences sont particulièrement bien adaptées pour une transmission de données très haut débit dans un rayon limité, par exemple comme moyen de connectivité entre les différents éléments d'un réseau de communication de type home cinema . En effet, pour ce cas d'utilisation, la portée est limitée à une dizaine de mètres. Par contre, les débits mis en jeu sont très élevés (au-delà du gigabit par seconde (Gbps ou Gbit/s)) de par la nature (audio, vidéo) et la très haute résolution de l'information transmise. L'usage des antennes de transmission et de réception peut en outre jouer un rôle crucial dans la qualité de la communication pour de tels réseaux domestiques sans-fil.
Une antenne isotrope, c'est-à-dire une antenne rayonnant avec les mêmes caractéristiques physiques dans toutes les directions de l'espace, est un modèle théorique irréalisable dans la pratique. En effet, l'énergie rayonnée par une antenne est en réalité répartie inégalement dans l'espace, certaines directions étant privilégiées. On parle alors de lobes de rayonnement . Un diagramme de rayonnement d'une antenne permet de visualiser ces lobes de rayonnement dans les trois directions de l'espace, c'est-à-dire dans le plan horizontal ou dans le plan vertical incluant le lobe le plus important. La proximité et la conductibilité du sol ou de masses conductrices environnant l'antenne peuvent en outre avoir une influence importante sur le diagramme de rayonnement. La directivité d'une antenne dans le plan horizontal est une caractéristique importante dans le choix d'une antenne. En effet, une antenne omnidirectionnelle rayonne de la même façon dans toutes les directions du plan horizontal, alors qu'une antenne directive, quant à elle, possède un ou deux lobes nettement plus importants que les autres ; on parle alors de lobes principaux . Il est à noter qu'une antenne est d'autant plus directive que le lobe le plus important est étroit. La directivité correspond à la largeur du lobe principal, entre les angles d'atténuation à 3 dB. Le gain d'une antenne est alors défini comme l'augmentation de puissance émise ou reçue dans le lobe principal par rapport à une antenne omnidirectionnelle. Un traitement de signal fondé sur la directivité des antennes (appelé beamforming en anglais) est une technique reposant sur l'usage de tableaux de transmission ou de capteurs de réception qui contrôlent l'orientation et/ou la sensibilité d'une antenne en fonction d'un diagramme de rayonnement. Lors de la réception d'un signal radio, cette technique permet d'augmenter la sensibilité du dispositif récepteur dans une direction désirée et ainsi diminuer la sensibilité de l'antenne pour des zones d'interférences ou fortement bruitées. Lors de la transmission d'un signal radio, la technique de directivité d'antennes permet d'augmenter la puissance du signal radio dans une direction désirée. De tels systèmes de communication, bien qu'avantageux du point de vue de leur installation et des débits applicatifs particulièrement élevés (autorisés pour les hautes fréquences telles que la bande de fréquence à 60 GHz par exemple), présentent cependant une forte sensibilité aux phénomènes d'interférence et de masquage des communications radio causés par des obstacles. Ainsi, la pertinence quant à l'usage des liens de communication entre les différents dispositifs du réseau est fortement corrélée au positionnement et au déplacement d'obstacles dans le réseau. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un objectif est de fournir une technique permettant de gérer les communications d'un réseau de communication.
Au moins un mode de réalisation de l'invention a également pour objectif de fournir une telle technique permettant de détecter et de localiser un ou plusieurs obstacle(s) mobile(s) conduisant à des perturbations pour les communications des dispositifs du réseau. Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une telle technique permettant d'identifier un obstacle mobile conduisant à des perturbations pour les communications des dispositifs d'un réseau, sans interactions (ou communications) entre l'obstacle mobile (perturbant) et les dispositifs du réseau. Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une telle technique permettant de différencier un obstacle perturbant mobile d'obstacles perturbant fixes dans la zone de couverture du réseau. Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une technique permettant d'estimer la trajectoire future d'un ou plusieurs obstacles mobiles perturbants, de manière à anticiper les perturbations éventuelles occasionnées par le ou les obstacles mobiles perturbants aux dispositifs du réseau.
En d'autres termes, un objectif de la présente invention est d'adapter le routage des communications en fonction des perturbations potentielles prévisibles. Encore un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une technique permettant de quantifier l'impact des obstacles mobiles perturbants en termes de qualité de service du réseau.
Un objectif complémentaire d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir une telle technique qui repose uniquement sur des moyens utilisés classiquement pour la transmission de données dans un réseau de communication sans-fil, c'est-à-dire une technique qui soit simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation de l'invention, il est proposé un procédé de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil comprenant un ensemble de couples constitués d'un dispositif émetteur et d'un dispositif récepteur, chacun des dispositifs présentant une zone de couverture de communication déterminée, les zones de couverture de chaque couple présentant une zone d'intersection mutuelle. Un tel procédé comprend des étapes consistant à : - déterminer au moins une trajectoire future d'un obstacle mobile perturbant, en fonction d'un ensemble de positions antérieures dudit obstacle mobile perturbant, une position d'un obstacle étant déterminée en fonction de zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, une zone d'intersection perturbée présentant un état de perturbation donné selon un critère déterminé de qualité de communication entre les dispositifs des couples correspondant à ladite zone d'intersection perturbée ; et - établir un diagnostic prévisionnel de qualité des communications par examen de la ou des trajectoire(s) future(s) déterminée(s).
Le principe général de l'invention consiste à localiser, dans un réseau de communication sans-fil, un ou plusieurs obstacles mobiles perturbants et, par analyse de positions antérieures de chacun de ces obstacles, à estimer leurs trajectoires futures, de sorte qu'un diagnostic prévisionnel relatif à un état futur de perturbations du réseau soit établi.
Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive permettant d'évaluer l'état de perturbation potentiel des communications du réseau à venir, autrement dit, prévoir les communications (ou liaisons de communication) susceptibles d'être coupées ou dégradées (par phénomène de masquage par exemple) du fait de la présence d'obstacles mobiles perturbants dans la zone de couverture de communication des dispositifs du réseau. Un tel diagnostic prévisionnel établi permet donc d'anticiper une baisse estimée de qualité de service du réseau et de mettre ainsi en oeuvre une reconfiguration de la topologie du réseau en adaptant le routage des communications en fonction des perturbations futures du réseau.
De façon avantageuse, ladite étape consistant à déterminer au moins une trajectoire future comprend une étape consistant à déterminer au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par extrapolation d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant. Ladite étape consistant à établir un diagnostic prévisionnel est effectuée à partir dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s). L'invention permet ainsi de prévoir la mise en oeuvre d'une première méthode d'estimation du trajet futur d'un obstacle mobile perturbant susceptible d'occasionner une perturbation dynamique des communications du réseau, une telle méthode étant basée sur une extrapolation vectorielle de trajectoire à partir des positions passées de l'obstacle mobile. Ainsi, un diagnostic prévisionnel de qualité des communications peut être établi, afin de prévoir une éventuelle reconfiguration des communications et ainsi effectuer une "manoeuvre d'évitement" des perturbations potentielles prévues. Il est à noter que la ou les perturbations liées à l'obstacle mobile considéré est une perturbation virtuelle, celle-ci ne se concrétisera donc pas si un ajustement prédictif du routage des communications du réseau peut être mis en oeuvre pour contourner cette perturbation. Selon une variante, ladite étape consistant à déterminer au moins une trajectoire future comprend une étape consistant à déterminer au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par reconnaissance d'un segment de trajectoire antérieure, auquel est associé de manière prédéterminée ledit ou lesdits segment(s) de trajectoire future. Ladite étape consistant à établir un diagnostic prévisionnel est effectuée à partir dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s). Dans cette variante, l'invention prévoit la mise en oeuvre d'une seconde méthode d'estimation de la trajectoire future d'un obstacle mobile perturbant susceptible d'occasionner une perturbation dynamique des communications du réseau, cette méthode étant basée sur la reconnaissance d'un trajet déjà emprunté par le passé par un autre obstacle mobile perturbant. Comme ci-dessus, un diagnostic prévisionnel de qualité des communications peut être établi afin de prévoir une éventuelle reconfiguration des communications.
Un gain de temps peut donc être apporté puisque les liens de causalité entre un obstacle mobile et les perturbations établis par le passé peuvent avoir été mémorisés. Ainsi, une anticipation de perturbations futures peut être effectuée (et donc un ajustement prédictif du routage du réseau), évitant l'établissement de communications rencontrant, au moins en partie, un trajet manifestement fréquenté par des obstacles mobiles. Un compteur, fournissant le nombre de fois pour lequel le trajet (ou une partie du trajet) a été emprunté par un obstacle, peut préciser l'acuité du risque. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé comprend des étapes préalables successives de détermination de zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, l'obstacle mobile perturbant étant détecté à partir desdites zones de recouvrement mutuel déterminés.
Par analyse de l'état de perturbation de zones de recouvrement pendant une durée prédéterminée, on peut donc détecter des positions passées d'un même obstacle perturbant et en déduire son caractère mobile. Préférentiellement, le procédé comprend une étape consistant à détecter un obstacle fixe à une position donnée, à partir desdites zones de recouvrement mutuel déterminés, ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant étant déterminée en fonction de la position donnée de l'obstacle fixe détecté et d'au moins un sous-ensemble des zones de recouvrement mutuel ayant servi à détecter l'obstacle mobile perturbant.
Ainsi, l'estimation de l'impact potentiel des obstacles mobiles sur les communications peut être affinée dans le cas où un obstacle mobile perturbant considéré se dirigerait vers un obstacle du réseau dont le statut de mobilité est considéré comme étant fixe . En effet, il est très probable dans ce cas que l'obstacle mobile perturbant effectuera un contournement de l'obstacle fixe. La prise en compte, dans la trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant, de la position de l'obstacle fixe détecté peut par exemple s'effectuer sur la base d'une mémorisation de trajectoire(s) précédemment empruntée(s) par un objet (ou obstacle) mobile et qui a(ont) permis à l'objet (ou obstacle) mobile de contourner l'objet (ou obstacle) fixe. Avantageusement, au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant étant déterminé à partir d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant est déterminée en fonction d'au moins un segment de trajectoire secondaire de contournement de la position donnée de l'obstacle fixe détecté, chaque segment de trajectoire secondaire formant un angle prédéterminé avec ledit segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant. Ainsi, l'estimation de l'impact potentiel des obstacles mobiles sur les communications peut être affinée de manière dynamique dans le cas où un obstacle mobile perturbant considéré se dirigerait vers un obstacle du réseau dont le statut de mobilité est considéré comme étant fixe .
De façon avantageuse, le procédé comprend une étape consistant à modifier le routage d'au moins une communication, en fonction dudit au moins un diagnostic établi à ladite étape consistant à établir un diagnostic prévisionnel. De cette façon, il est possible d'adapter le routage des communications en fonction des perturbations susceptibles d'être occasionnées par les obstacles mobiles perturbants au sein du réseau, évitant ainsi la perte de données. D'après une caractéristique avantageuse, la ou les communication(s) dont le routage est modifié sont sélectionnées en fonction d'une pondération associée à des dispositifs parmi lesdits dispositifs émetteurs et/ou récepteurs du réseau, ladite pondération étant déterminée en fonction d'une estimation d'une probabilité qu'au moins une communication impliquant ledit dispositif associé est d'un niveau de qualité en dessous d'un seuil prédéterminé. Une pondération, appliquée à un dispositif considéré, est représentative d'un niveau d'impact estimé de perturbations détectées vis-à-vis de ce dispositif. Autrement dit, une pondération doit prendre en compte la trajectoire future estimée pour l'obstacle mobile vis-à-vis de la position du dispositif auquel la pondération est associée (ou vis-à-vis de communications impliquant ce dispositif). Après détermination de l'ensemble des zones de recouvrement associées à une communication donnée, il est alors possible de déterminer l'impact de l'objet mobile détecté en fonction de la trajectoire qu'il emprunte vis-à-vis de cette communication. De manière préférentielle, l'étape consistant à modifier le routage d'au moins une communication comprend une étape consistant à renforcer, pour un dispositif récepteur d'un flux de données, les communications de ce flux de données à destination du dispositif récepteur.
L'invention prévoit donc, afin de renforcer au moins une communication vers un dispositif récepteur considéré en situation critique, une détermination d'un ou plusieurs dispositifs relais de support, permettant d'augmenter la capacité de réception du dispositif récepteur. De tels dispositifs supports viennent alors en complément des chemins de communication déjà établis, de sorte à augmenter la redondance de transmissions des données pour le flux de données considéré.
On note que cette caractéristique peut s'appliquer dans le cas d'un schéma de routage pour lequel le dispositif récepteur est un dispositif destinataire final d'un flux de données considéré. Elle peut également s'appliquer dans le cas d'un schéma de routage pour lequel le dispositif récepteur est un dispositif relais d'un flux de données considéré.
Selon une variante, l'étape consistant à modifier le routage d'au moins une communication comprend une étape consistant à déterminer, pour un dispositif relais d'un flux de données à destination d'un dispositif récepteur, un dispositif relais alternatif dudit flux de données à destination dudit dispositif récepteur. Dans un schéma de routage pour lequel ledit dispositif récepteur est un dispositif relais pour au moins une communication, le dispositif récepteur peut être remplacé par un dispositif relais alternatif pour une ou plusieurs communications, le relais alternatifs possédant un niveau de capacité à recevoir supérieur à celui du dispositif récepteur. L'invention prévoit ainsi une détermination d'un ou plusieurs relais alternatifs susceptibles de pouvoir suppléer le dispositif récepteur considéré comme étant en situation critique. Un dispositif relais, pour lequel un dispositif relais alternatif a été déterminé, cesse alors d'être un dispositif relais (au moins pour un flux de données considéré). On note qu'un dispositif relais (en situation critique) peut avoir à être remplacé par un ensemble de plusieurs dispositifs relais, afin de permettre un relais efficace de manière spatiale et temporelle au sein du réseau de communication. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur. Ce produit programme d'ordinateur comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation), lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un moyen de stockage lisible par ordinateur, éventuellement totalement ou partiellement amovible, stockant un programme d'ordinateur comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation).
Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil comprenant une pluralité de dispositifs émetteurs et une pluralité de dispositifs récepteurs associés, chacun des dispositifs émetteurs et récepteurs présentant une zone de couverture de communication déterminée, les deux zones de couverture de chaque couple de dispositifs présentant une zone d'intersection mutuelle. Le dispositif de gestion de communications comprend : - des premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future d'un obstacle mobile perturbant, en fonction d'un ensemble de positions antérieures dudit au moins un obstacle mobile perturbant, une position d'un obstacle étant déterminée en fonction de zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, une zone d'intersection perturbée présentant un état de perturbation donné selon un critère déterminé de qualité de communication entre les dispositifs des couples correspondant à ladite zone d'intersection perturbée ; - des moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel de qualité des communications par examen de la ou des trajectoire(s) future(s) déterminée(s). De façon avantageuse, lesdits premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future comprennent eux-mêmes des deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par extrapolation d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, lesdits moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel tenant compte dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s). Selon une variante, lesdits premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future comprennent eux-mêmes des deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par reconnaissance d'un segment de trajectoire antérieure, auquel est associé de manière prédéterminée ledit ou lesdits segment(s) de trajectoire future, lesdits moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel tiennent compte dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s). Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif de gestion de communications comprend des troisièmes moyens de détermination préalable permettant de déterminer successivement des zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées et des premiers moyens de détection de l'obstacle mobile perturbant, tenant compte desdites zones de recouvrement mutuel déterminés. Préférentiellement, le dispositif de gestion de communications comprend en outre des seconds moyens de détection d'un obstacle fixe à une position donnée, à partir desdites zones de recouvrement mutuel déterminés, lesdits premiers moyens de détermination de ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tenant compte de la position donnée de l'obstacle fixe détecté et d'au moins un sous-ensemble des zones de recouvrement mutuel ayant servi à détecter l'obstacle mobile perturbant.
Avantageusement, lesdits deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tenant compte d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, lesdits premiers moyens de détermination de ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tiennent compte d'au moins un segment de trajectoire secondaire de contournement de la position donnée de l'obstacle fixe détecté, chaque segment de trajectoire secondaire formant un angle prédéterminé avec ledit segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant. De façon avantageuse, le dispositif de gestion de communications comprend des moyens de modification du routage d'au moins une communication, en fonction dudit au moins un diagnostic prévisionnel à établir. D'après une caractéristique avantageuse, le dispositif de gestion de communications comprend des moyens de sélection de la ou des communication(s) dont le routage est modifié en fonction d'une pondération associée à des dispositifs parmi lesdits dispositifs émetteurs et/ou récepteurs du réseau, ladite pondération étant déterminée en fonction d'une estimation d'une probabilité qu'au moins une communication impliquant ledit dispositif associé est d'un niveau de qualité en dessous d'un seuil prédéterminé. De manière préférentielle, lesdits moyens de modification du routage d'au moins une communication comprennent eux-mêmes des moyens de renforcement, pour un dispositif récepteur d'un flux de données, des communications de ce flux de données à destination du dispositif récepteur.
Selon une variante, lesdits moyens de modification du routage d'au moins une communication comprennent eux-mêmes des quatrièmes moyens de détermination, pour un dispositif relais d'un flux de données à destination d'un dispositif récepteur, d'un dispositif relais alternatif dudit flux de données à destination dudit dispositif récepteur. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre un exemple d'un réseau de communication sans-fil dans lequel peut être mis en oeuvre le procédé de gestion selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention ; - la figure 2 présente la structure schématique d'un dispositif de communication mettant en oeuvre le procédé de gestion selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention ; - la figure 3 illustre un exemple schématique d'une zone d'intersection de couvertures obtenue par un couple de dispositifs émetteur/récepteur communiquant dans un réseau de communication, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 4 illustre un exemple schématique d'une zone de recouvrement obtenue à partir de deux couples de dispositifs émetteur/récepteur d'un réseau de communication, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 5a présente un organigramme d'un algorithme de gestion d'objets mobiles perturbants selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 5b présente un organigramme d'un algorithme de localisation de zones de présence d'objets selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 6 présente un organigramme d'un algorithme d'estimation de trajectoire d'obstacles mobiles perturbants selon un mode réalisation particulier de l'invention ; - la figure 7 présente un organigramme d'un algorithme de reconnaissance de trajet courant parcouru par un obstacle mobile perturbant selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; 25 30 - la figure 8 présente un organigramme d'un algorithme de routage prédictif sur estimation de trajectoire effectuée à l'aide de l'algorithme de la figure 6, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 9 présente un organigramme d'un algorithme de routage prédictif sur reconnaissance de trajet courant effectuée à l'aide de l'algorithme de la figure 7, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 10 présente un organigramme d'un algorithme de mise à jour du routage du réseau. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Sur toutes les figures du présent document, les éléments et étapes identiques sont désignés par une même référence numérique. On présente, en relation avec la figure 1, un exemple d'un réseau de communication sans-fil 100 dans lequel est mis en oeuvre le procédé de gestion, selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention.
Plus particulièrement, le réseau 100 de la figure 1 illustre un système de communication audio 7.1 sans-fil, de type home cinéma par exemple, comprenant un dispositif source 112 disposant de deux antennes de transmission 110 et 111, ainsi qu'une pluralité de dispositifs émetteurs et récepteurs 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190, chaque dispositif pouvant se comporter alternativement comme un dispositif émetteur et un dispositif récepteur et ne présentant qu'une seule antenne pour la transmission et la réception de signaux de données radio. De plus, certains noeuds peuvent jouer le rôle de noeud relais, c'est-à-dire dire qu'ils retransmettent sur le réseau des données qu'ils ont préalablement reçues d'un autre noeud. Les dispositifs du réseau sont tous interconnectés par des liens de communication radio 101. En effet, même si les signaux radio peuvent être diffusés dans toutes les directions, certains noeuds relais ou récepteurs peuvent ne pas être en mesure de détecter ces signaux radio en raison de la présence d'obstacles. Une liaison radio n'est donc pas nécessairement présente entre un dispositif émetteur et tout autre dispositif récepteur du réseau. Afin de limiter ce phénomène de masquage et afin de fournir de la redondance d'information (dont l'objectif est de faciliter le décodage des données par un dispositif récepteur), des dispositifs relais sont définis dans le réseau pour relayer les données transmises par un dispositif émetteur. Il est à noter que la description qui suit illustre un mode de réalisation particulier de l'invention dont certaines hypothèses de départ sont à prendre en considération. En effet, la topologie du réseau de communication 100, c'est-à-dire la position spatiale relative des dispositifs 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190, est considérée comme étant connue de chacun des dispositifs 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190 du réseau 100. La topologie du réseau 100 peut être effectivement connue à l'avance par chacun des dispositifs 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190 du fait qu'une installation du réseau 100 prédéfinie est nécessaire à certaines recommandations de configuration telles que préconisées par une norme (comme par exemple le standard ITU-R BS.775-2 adapté pour un système audio de type 7.1) ou du fait de la capacité des dispositifs du réseau 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190 à calculer leurs distances et leurs angles relatifs à chacun des autres dispositifs du réseau 100.
Dans la suite de la présente description, on considère donc que la connaissance topologique du réseau 100 par un dispositif gestionnaire central et / ou par chacun des dispositifs 120, 130, 140, 150, 160, 170, 180 et 190 compris dans ce réseau 100 est induite par la normalisation de l'installation du réseau de communication 100. En outre, le mode de réalisation particulier décrit ci-après, destiné aux réseaux de communication de type home cinéma, est donné à titre d'exemple illustratif. Il est clair que de nombreux autres modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés, sans sortir du cadre de l'invention. Lors de la transmission de données radio, le flux de données est constitué d'une pluralité de blocs de données et est conventionnellement protégé contre les erreurs de transmission au moyen d'un code correcteur d'erreur. Généralement, les blocs de données du flux de données sont regroupés par paquets, au niveau d'un dispositif émetteur, chaque paquet étant alors codé de façon à générer une pluralité de blocs de parité représentant des informations redondantes. Un dispositif récepteur du réseau 100, recevant les paquets de données, via les différents liens de communication radio, procède alors au décodage. Cette étape de décodage consiste à corriger les erreurs dans les blocs de données reçus par le dispositif récepteur, en utilisant pour ce faire les blocs de parité. Les dispositifs relais, quant à eux, effectuent le transfert de paquets de données codés comme tels, sans décoder ni à nouveau coder le flux de données.
En effet, l'exécution du décodage et du codage ultérieur au niveau de chaque noeud relais épuiserait la consommation de mémoire nécessaire au stockage temporaire des paquets, et accroîtrait par ailleurs le délai de transmission tout en consommant inutilement des ressources de calcul. En outre, pour transmettre un flux de données relatives à un flux audio, à un flux vidéo ou à une combinaison des deux, un protocole comme celui décrit par la norme IEEE 802.15.3 peut, par exemple, être mis en oeuvre. Outre le fait qu'il autorise de très hauts débits (dans sa version 802.15.3c), du fait d'une transmission de données dans la bande fréquentielle 57-64 GHz, ce protocole offre la possibilité, à chacun des dispositifs, de bénéficier d'un temps d'accès au médium de communication sans-fil partagé garanti en utilisant le multiplexage par répartition temporelle, également appelé TDM (pour Time Division Multiplexing en anglais), prévoyant une division du domaine temporel en une pluralité d'intervalles de temps récurrents, de longueur fixe, aussi appelée séquence ou cycle TDM. Un tel multiplexage permet à certains paramètres, tels que le temps de latence ou le débit de données, de demeurer invariants.
La figure 2 présente la structure schématique d'un dispositif de communication 200 du réseau de communication 100 mettant en oeuvre le procédé de gestion selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention. Plus précisément, le dispositif de communication 200 est intégré dans chacun des dispositifs émetteurs ou dispositifs récepteurs (120, 130, 140, 150, 160, 170, 180), ou dans tout noeud relais du réseau de communication 100, et peut se comporter à la fois comme dispositif émetteur et dispositif récepteur. Le dispositif de communication 200 comprend : - une mémoire RAM (pour Random Access Memory en anglais) 202 fonctionnant en tant que mémoire principale ; - un bloc de calcul 201 ou unité CPU (pour Control Process Unit en anglais) dont la capacité peut être étendue par une mémoire vive optionnelle connectée à un port d'expansion (non illustré sur la figure 2). L'unité CPU 201 est apte à exécuter des instructions lors de la mise sous tension du dispositif de communication 200, à partir de la mémoire ROM 203. Après la mise sous tension, l'unité CPU 201 est apte à exécuter des instructions de la mémoire RAM 202 relatives à un programme d'ordinateur, une fois ces instructions chargées à partir de la mémoire ROM 203 ou d'une mémoire externe (non illustrée sur la figure 3). Un tel programme d'ordinateur, s'il est exécuté par l'unité CPU 201, provoque l'exécution d'une partie ou de la totalité des étapes des algorithmes décrits ci-après en relation avec les figures 5a, 5b à 10 ; - un bloc 205 chargé de l'adaptation d'un signal de sortie du bloc de bande de base 206, avant son émission par le biais d'une antenne 204. À titre d'exemple, l'adaptation peut être réalisée par des processus de transposition de fréquence et d'amplification de puissance. Inversement, le bloc 205 permet également l'adaptation d'un signal reçu par l'antenne 204 avant sa transmission au bloc de bande de base 206. Le bloc de bande de base 206 est chargé de moduler et démoduler les données numériques échangées avec le bloc 205 ; - un bloc d'interface entrée/sortie ( Input/Output en anglais) 211 relié à un réseau de communication 212. On présente maintenant, en relation avec la figure 3, un exemple schématique d'une zone d'intersection de couvertures 301 obtenue pour un couple de dispositifs émetteur/récepteur 330, 320 communiquant dans un réseau de communication selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Plus particulièrement, le réseau de communication est un réseau de communication sans-fil, de type home cinéma, comprenant un dispositif source 312 comportant deux antennes de transmission 310 et 311, ainsi qu'une pluralité de dispositifs émetteurs ou récepteurs 320, 330, 340, 350, 360, 370, 380 et 390, chacun des dispositif pouvant jouer le rôle de dispositif relais (dont le principe est rappelé plus haut en relation avec la figure 1). On considère à présent le dispositif 330 du réseau en tant que dispositif émetteur, émettant avec un angle d'émission de 180°, pour couvrir tout le réseau, et le dispositif 320 en tant que dispositif récepteur associé. Le dispositif émetteur 330 possède une antenne quasi-omnidirectionnelle (relativement à l'étendue du réseau de communication), dont la zone de couverture (non représentée sur la figure) associée est estimée comme étant celle produite par un angle de 180° entre les axes (x'o 304, xl 302) et (x'o 304, x2 303). Le dispositif récepteur 320 présente une antenne directive dont le lobe principal de sélectivité est représenté par la zone de couverture 301 de son antenne en réception, correspondant à l'espace situé entre les axes (xo 300, xl 302) et (xo 300, x2 303). Les coordonnées des sommets xo 300, xl 302 et x2 303 sont définies dans un repère 371 prédéfini, en fonction de la configuration du réseau de communication. Dans le cas où le réseau de communication est utilisé dans un système de diffusion sonore de type home cinéma , la configuration peut être prédéfinie à la fabrication en usine, ou être fournie par un utilisateur à l'initialisation du système, ce qui permet à ce dernier de pouvoir sélectionner une configuration adaptée à son environnement. En tout état de cause, la configuration des dispositifs est préalablement définie et un repère de localisation commun est utilisé par les dispositifs du réseau.
Le repère de localisation utilisé est connu de chacun des dispositifs du réseau, au même titre que l'est la topologie du réseau. Ainsi, le dispositif récepteur 320 est sensible à (c'est-à-dire peut estimer) toute perte de puissance du signal émis par le dispositif source 330, détectée dans la zone de couverture en réception 301. Par souci de clarté dans la suite de la description, on assimilera une zone de couverture en réception à une zone d'intersection de couvertures pour un couple de dispositifs émetteur/récepteur. En réalité, une zone d'intersection est une intersection entre une zone de couverture en émission et une zone de couverture en réception. Cette zone d'intersection de couvertures 301 (obtenue en considérant que l'angle entre les axes (xo, 304, xl 302) et (xo, 304, x2 303) est de 180°) autorise par ailleurs un positionnement indéterminé du dispositif émetteur 330 autour d'une position normalisée, pour peu que celle-ci demeure entre les points xl 302 et x2 303, permettant au dispositif récepteur 320 de détecter éventuellement une perte de puissance du signal émis par le dispositif émetteur 330. Une variante d'un mode de réalisation consiste à définir une zone de couverture en émission avec un angle entre les axes (xo, 304, xl 302) et (xo, 304, x2 303) inférieur à 180°(s'il était supérieur, cela reviendrait à le considérer à 180°). Cet angle est défini par les antennes émettrices des dispositifs de communication du réseau et est sensiblement la même pour l'ensemble des dispositifs du réseau. Il en est de même pour les angles en réception. Chaque noeud en a alors la connaissance. Dans le cas contraire, il est possible pour l'homme du métier de prévoir un protocole d'échange de données de configuration pouvant être mis en oeuvre entre l'ensemble des dispositifs du réseau de façon à échanger les valeurs d'angle relatives aux zones de couverture des antennes en émission et/ou en réception. En somme, de par la détection d'une perte de puissance du signal reçu d'un dispositif émetteur du réseau, la puissance du signal étant mesurée et comparée à une puissance théorique à vide , c'est-à-dire dans des conditions idéales de transmission (sans obstacle, ni perturbation), un dispositif récepteur du réseau est donc capable de détecter la présence d'un obstacle, ou d'un objet perturbant, dans la zone d'intersection de couvertures 301 relative au dispositif émetteur. Dans la suite, une zone d'intersection de couvertures au niveau de laquelle est détectée une perte de puissance sera désignée comme étant une zone perturbée. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, chacun des dispositifs du réseau effectue une mesure de la puissance du signal radio pour chacune des zones d'intersection de couvertures relatives à chacun des dispositifs émetteurs du réseau et transmet ensuite le résultat de ces mesures à un dispositif central du réseau. On entend par dispositif central (ou dispositif de contrôle), un dispositif du réseau mettant en oeuvre de gestion centralisée des algorithmes de mise en oeuvre de l'invention ou, plus généralement, du réseau. Dans un premier mode de réalisation en variante, le procédé de l'invention étant déterministe, il peut être mis en oeuvre par un ensemble de dispositifs du réseau, indépendamment les uns des autres. Il est seulement nécessaire que l'ensemble des dispositifs reçoivent les informations de l'état de perturbation (c'est-à-dire si une zone d'intersection est considérée comme étant perturbée ou non perturbée) relatives aux zones d'intersection de couvertures en provenance des autres dispositifs du réseau. Dans un second mode de réalisation en variante, le procédé de l'invention peut aussi être mis en oeuvre par un dispositif central dédié uniquement au diagnostic prévisionnel, qui ne fait pas partie intégrante de la partie "transmission" du réseau (tel qu'un dispositif gestionnaire indépendant, par exemple). Ce dispositif dédié peut être adapté à la réception d'informations en provenance des dispositifs du réseau (relatives aux statuts de perturbation des zones d'intersection de couvertures). Il peut néanmoins ne pas être adapté à l'émission de signaux radio sur le réseau et ne pas participer à la définition des zones d'intersection de couvertures, bien qu'étant un dispositif de réception au sens strict du terme. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif central du réseau effectue alors une corrélation des mesures de puissance afin de déterminer la présence ou non de zones de recouvrement perturbées, une zone de recouvrement étant une zone d'intersection entre au moins deux zones d'intersection de couvertures. Un exemple de zone de recouvrement est illustré ci-après en relation avec la figure 4. La figure 4 illustre un exemple de zone de recouvrement dans un réseau de communication sans-fil selon un mode de réalisation particulier de l'invention. De manière analogue aux figures 1 et 3, on considère que le système de communication de la figure 4 est un réseau de communication sans-fil, de type home-cinéma, comprenant un dispositif source 412 de contenu audio et/ou vidéo présentant deux antennes de transmission 410 et 411, ainsi qu'une pluralité de dispositifs émetteurs ou récepteurs 420, 430, 440, 450, 460, 470, 480 et 490, pouvant jouer le rôle de dispositif relais (selon le principe énoncé plus haut en relation avec la figure 1). On considère également, dans le cas présent, deux zones d'intersection de couvertures 441 et 461 relatives aux deux couples émetteur/récepteur respectivement 480/440 et 430/420. Le dispositif central du réseau détermine les coordonnées des sommets xl 471, x2 472, x3 473 et x4 474 de la zone de recouvrement 475 (aussi appelée par la suite polygone de recouvrement ) des zones d'intersection de couvertures 441 et 461. Si les zones d'intersection de couvertures 441 et 461 présentent chacune un niveau de perturbation fort, le polygone de recouvrement 475 peut alors correspondre à une zone dans laquelle se trouve un objet, celui-ci étant perturbant pour les communications des deux zones d'intersection de couvertures 441 et 461. Il est dès lors possible de raffiner la détermination de la taille du polygone de recouvrement 475 en considérant l'intersection du polygone de recouvrement 475 avec au moins une autre zone perturbée du réseau, si tel est le cas.
Il est à noter qu'une telle méthode de détermination de zone de recouvrement 475 peut être fondée, par exemple, sur l'algorithme d'intersection de polygones (aussi appelé polygon clipping , en anglais) de Weiler-Atherton. La figure 5a présente un organigramme d'un algorithme de gestion d'obstacles mobiles perturbants selon un mode de réalisation particulier de l'invention. La mise en oeuvre d'un tel algorithme permet à un dispositif du réseau 200 de localiser l'ensemble des obstacles perturbants, c'est-à-dire des objets pouvant provoquer des phénomènes de masquage entre un dispositif émetteur et un ou plusieurs dispositifs récepteurs ou dispositif relais, et permet de différencier, parmi ces obstacles, les obstacles mobiles des obstacles fixes. Un obstacle mobile perturbant est considéré comme critique pour un réseau de communication de par la nature dynamique de la perturbation qu'il occasionne. Ainsi, dans une première étape 500, un dispositif 200 du réseau, implémentant la présente invention, vérifie l'état de perturbation du réseau de communication, à l'aide d'un mécanisme de détection de zones perturbées courantes du réseau, basé sur un critère de qualité de liaison. Une méthode s'appuyant sur la détermination des zones de couverture, des zones d'intersection et des zones de recouvrement du réseau (dont le principe est présenté plus haut en relation avec les figures 3 et 4), par exemple, peut être mise en oeuvre pour établir un diagnostic courant de l'état de perturbation du réseau.
Une fois l'état de perturbation courant du réseau obtenu, le dispositif 200 compare ensuite, dans une deuxième étape 501, l'état de perturbation courant du réseau obtenu à un état de perturbation du réseau précédemment déterminé. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la vérification de l'état de perturbation du réseau peut être effectuée de façon périodique.
De la précédente étape de comparaison 501, le dispositif 200 met alors à jour une table locale figurative des obstacles perturbants du réseau. La table locale contient des blocs de données correspondant chacun à un obstacle perturbant du réseau et présente : - un identifiant unique d'obstacle perturbant, permettant d'identifier de façon unique au niveau du dispositif 200 chacun des obstacles perturbants du réseau ; - une information relative à la position de l'obstacle perturbant, à l'aide des coordonnées des sommets du polygone de recouvrement 475 (ou de la zone de recouvrement) où a été détecté l'obstacle perturbant. Cette information sera appelée par la suite forme associée à l'obstacle perturbant ; - une information relative au statut de mobilité de l'obstacle perturbant, précisant si l'obstacle perturbant est considéré comme mobile , fixe , ou à mobilité restreinte ; - une information relative au trajet courant de l'obstacle perturbant, représentant un trajet parcouru au sein de la zone de couverture du réseau, chaque trajet étant déterminé à l'aide des positions antérieures de l'obstacle correspondant préalablement mémorisées dans la table locale.
Il est à noter que la position d'un obstacle perturbant (antérieure ou courante) peut être obtenue, à titre d'exemples non-exhaustifs, à l'aide des formes de la zone de recouvrement où l'obstacle perturbant considéré a été détecté, des coordonnées du barycentre des formes précédentes de l'obstacle perturbant considéré. La position d'un obstacle perturbant peut également être déterminée par définition d'une zone circulaire ayant pour centre le barycentre d'une forme de zone de recouvrement où l'obstacle perturbant considéré a été détecté et ayant pour rayon une longueur maximale Rmax prédéfinie, correspondant à un écart maximal de positionnement admissible pour une trajectoire donnée de l'obstacle perturbant du réseau. Cet écart maximal par exemple être fixé à 50 cm, dans le cas où le réseau 100 considéré est le réseau de communication comme décrit à la figure 1. La mise à jour d'une telle table locale consiste alors en la mémorisation d'un nouvel obstacle perturbant dans la table locale ou en la mise à jour des informations relatives à la forme ou au statut de mobilité associé à un ou plusieurs obstacle(s) perturbant(s) déjà présent(s) dans la table locale.
Pour ce faire, le dispositif du réseau 200 vérifie, pour chaque zone de recouvrement résultant de l'étape 500 du présent algorithme, si celle-ci est considérée comme étant adjacente et si elle recouvre la zone de recouvrement représentative de la forme associée à un obstacle perturbant présent dans la table locale figurative des obstacles perturbants du réseau. Deux zones sont dites adjacentes si elles présentent une arête commune. Une première zone de recouvrement recouvre une seconde zone de recouvrement si les coordonnées de la seconde zone de recouvrement sont incluses dans la première zone de recouvrement. Si tel est le cas, la forme associée à l'obstacle perturbant correspondant est mise à jour. En effet, si la zone de recouvrement résultant de l'étape 500 est adjacente à une autre zone de recouvrement ou si celle-ci recouvre la forme associée à un obstacle perturbant présent dans la table locale figurative des obstacles perturbants du réseau, la zone de recouvrement résultant de l'étape 500 devient la nouvelle forme associée à l'obstacle perturbant de la table locale. Si la zone de recouvrement résultant de l'étape 500 recoupe la forme courante associée à un obstacle perturbant de la table locale figurative des obstacles perturbants du réseau, la nouvelle forme associée à l'obstacle perturbant de la table locale devient alors l'union de la zone de recouvrement résultant de l'étape 500 et de la forme courante associée à cet obstacle perturbant de la table locale. Dans le cas où une zone de recouvrement résultant de l'étape 500 ne présenterait aucune adjacence avec une autre zone de recouvrement, aucune aire de recouvrement et aucune aire de recoupement avec la forme courante d'un obstacle perturbant présent dans la table locale figurative des obstacles perturbants du réseau, il est considéré qu'un nouvel obstacle perturbant est détecté et un nouveau bloc de données est ajouté à la table locale, auquel est associé : - un nouvel identifiant unique d'obstacle perturbant ; - une forme correspondant à la zone de recouvrement résultant de l'étape 500 ; et - un statut de mobilité fixe correspondant à un obstacle perturbant immobile (aussi appelé par la suite obstacle fixe ). Il est à noter que, concernant la notion de zones de recouvrement adjacentes, il peut être intéressant d'introduire la notion de distance minimale d'adjacence telle que, si deux points de deux zones de recouvrement distinctes sont distants d'une longueur inférieure à Emin, les deux zones de recouvrement distinctes sont alors considérées comme adjacentes. Une fois la liste des obstacles perturbants du réseau mise à jour dans l'étape 501, l'algorithme procède ensuite, lors d'une étape 502, à la mise à jour du statut de mobilité de chacun des obstacles perturbants présents, lors de l'initiation de l'étape 500, dans la table locale figurative des obstacles perturbants du réseau. Pour ce faire, une comparaison est effectuée, pour chacun des obstacles perturbants de la liste locale, entre sa forme associée avant l'étape 501 et sa forme nouvellement mise à jour à l'issue de l'étape 501. Plusieurs cas peuvent se présenter : - si les formes sont différentes (c'est-à-dire si au moins un des sommets d'un polygone de recouvrement n'est pas commun à un autre polygone de recouvrement), l'obstacle perturbant est alors considéré comme étant en mouvement et son statut de mobilité est dit mobile (aussi appelé par la suite obstacle mobile ). - si les formes sont identiques (c'est-à-dire si les deux polygones de recouvrement possèdent exactement les mêmes sommets), les cas suivants sont alors à considérer : o si le statut de mobilité précédemment obtenu de l'obstacle perturbant considéré est mobile , un compteur de mobilité est alors déclenché et le statut de mobilité de l'obstacle perturbant devient alors mobilité restreinte . Le compteur de mobilité, une fois déclenché, est incrémenté 15 à chaque itération de l'étape 502 ; o le statut de mobilité précédemment obtenu de l'obstacle perturbant considéré est fixe , le statut de l'obstacle perturbant demeure fixe ; o le statut de mobilité précédemment obtenu de l'obstacle perturbant considéré est mobilité restreinte , la valeur du compteur de mobilité est 20 alors comparée à un seuil de temporisation maximale Tmax. Si la valeur du compteur est inférieure à un seuil Tmax, le statut de mobilité de l'obstacle perturbant demeure mobilité restreinte . Si la valeur du compteur est supérieure ou égale au seuil Tmax, l'obstacle perturbant est alors considéré comme immobile et son statut de mobilité devient fixe . Le compteur 25 de mobilité est alors réinitialisé et stoppé. Le compteur de mobilité est aussi réinitialisé et stoppé lorsque la forme courante déterminée à l'étape 5001 est différente de la forme précédemment associée à l'obstacle perturbant. Enfin, dans une étape 503, le présent algorithme met à jour une information 30 représentative du trajet parcouru par chaque obstacle perturbant présent dans la table 10 locale, en ajoutant, aux positions précédentes de l'obstacle perturbant, la position courante de celui-ci. Une fois l'étape 503 achevée, l'algorithme effectue une transition dans une étape 504 de fin de l'algorithme de gestion d'obstacles mobiles perturbants.
La figure 5b présente un organigramme d'un algorithme de localisation de zones de présence d'objets selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Cet algorithme détaille la mise en oeuvre des étapes 500 et 501, déjà décrites en relation avec la figure 5a, dans le cadre d'un réseau de communication tel que le réseau 100 décrit en relation avec la figure 1.
Chaque dispositif récepteur du réseau peut déterminer le niveau de qualité de liaison (ou communication) dont il dispose avec un dispositif émetteur, lorsque ce dernier émet un signal avec une configuration d'antenne omnidirectionnelle, et les transmettre aux autres dispositifs du réseau, via des blocs de données de contrôle. Une fois les informations relatives à l'état de perturbation des zones d'intersection de couvertures du réseau collectées, telles que transmises par les dispositifs récepteurs du réseau, on peut mettre en oeuvre l'algorithme de localisation afin de localiser les zones de présence d'au moins un objet (ou obstacle) dans la zone de couverture du réseau, cet objet (ou obstacle) occasionnant des perturbations au sein du réseau. En pareil cas, l'algorithme permet de définir la position, relativement aux dispositifs du réseau, d'une zone polygonale au sein de laquelle se situe l'objet ou obstacle. Dans une première étape 5000, on trie l'ensemble des zones d'intersection de couvertures du réseau en fonction de leur état de perturbation respectif, tel que reçu des dispositifs récepteurs du réseau. On établit ensuite, dans une étape 5001, une liste comprenant l'ensemble des zones perturbées (appelée liste de perturbation ), puis une liste comprenant l'ensemble des zones non perturbées (appelée liste de non-perturbation ), dans une étape 5002. Dans une étape 5003 de l'algorithme, le dispositif central du réseau effectue ensuite, pour chaque zone d'intersection de couvertures présente dans la liste de perturbation, une corrélation par intersection polygonale avec l'ensemble des autres zone d'intersection de couvertures présentes dans la liste de perturbation, conformément aux mécanismes précédemment évoqués en relation avec la figure 4. L'ensemble des zones de recouvrement par intersection polygonale ainsi obtenues est alors mémorisé dans une liste de zones de recouvrement, lors d'une étape 5004. Dans une étape 5005 de l'algorithme, on effectue ensuite, pour chaque zone de recouvrement mémorisée dans la liste de zones de recouvrement, une corrélation par soustraction polygonale avec l'ensemble des zones de non perturbation présentes dans la liste de non perturbation. Une telle corrélation par soustraction polygonale peut par exemple être mise en oeuvre grâce à un algorithme de la demi-droite (ou half-line algorithm , en anglais), connu de l'Homme du Métier. L'ensemble des zones de recouvrement par soustraction polygonale ainsi obtenues, correspondant aux zones de présence d'objets perturbants (aussi appelées par la suite zones de localisation), est alors mémorisé dans une liste de localisation, lors de l'étape 5006 du présent algorithme. Chaque zone de localisation de la liste de localisation ainsi mise à jour correspond alors au positionnement relatif d'objets perturbants du réseau par rapport aux dispositifs émetteur, récepteur ou dispositifs relais du réseau. L'obstacle est détecté, en application de l'algorithme décrit ci-dessus en relation avec la figure 5b, comme une zone de recouvrement ou un ensemble de zones de recouvrement, éventuellement diminué(e) d'une ou plusieurs zone(s) de recouvrement. Par souci de simplicité, on assimilera la zone de présence d'un obstacle détecté à une zone de recouvrement. On présente maintenant, en relation avec la figure 6, un organigramme d'un algorithme d'estimation de trajectoire d'obstacles mobiles perturbants, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. La mise en oeuvre d'un tel algorithme permet, par analyse du trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant, de quantifier l'impact des perturbations à venir occasionnées par cet obstacle. En d'autres termes, il permet l'établissement d'un diagnostic prévisionnel de perturbation du réseau, permettant de prévoir quelles sont les liaisons de communication du réseau qui seront susceptibles d'être perturbées par cet obstacle mobile perturbant. Une fois effectuée la mise à jour 600 du trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant (comme décrit plus haut à l'étape 503 de la figure 5a), l'algorithme de la figure 6 sélectionne alors, lors d'une étape 601 un premier échantillon de positions passées de l'obstacle mobile perturbant correspondant au trajet parcouru. Dans le cadre du présent algorithme, on entend, par positions passées, le barycentre des polygones de recouvrement précédents pour un obstacle mobile perturbant.
De ce premier échantillon de positions passées, l'algorithme sélectionne ensuite, lors d'une étape 602 un sous-ensemble représentatif du premier échantillon, dit second échantillon de positions passées. Il pourra s'agir, à titre d'exemple, des dix dernières positions passées d'un obstacle mobile perturbant. L'algorithme peut également être plus restrictif dans le choix d'un échantillon de positions passées, comme par exemple en calculant l'écart-type de chacune des positions passées à une trajectoire moyenne et en excluant les points considérés comme trop distants de cette trajectoire moyenne au vu de l'écart-type précédemment calculé. Dans une étape 603, l'algorithme détermine ensuite un vecteur directionnel moyen (aussi appelé par la suite vecteur directionnel principal et on appelle A la droite supportant le vecteur directionnel principal) en tenant compte du second échantillon de positions passées sélectionné. Dans une étape 604a, l'algorithme vérifie si la direction du vecteur directionnel principal peut être considérée comme constante. Pour ce faire, on considère l'angle courant a(n) formé par le vecteur directionnel principal (nouvellement calculé à l'étape 603) et une référence de direction donnée (comme une droite d'ordonnée fixe dans le repère partagé). Une variation moyenne de l'angle courant a(n) relatif aux positions passées du second échantillon est alors calculée. Si la variation moyenne est inférieure à une valeur de déviation maximale ami, la direction du vecteur directionnel principal de l'obstacle mobile perturbant est considérée comme constante.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la valeur de amax peut être fixée à 5 degrés. Si la direction du vecteur directionnel principal n'est pas constante, l'algorithme effectue une transition à l'étape 607 de fin d'algorithme, en attendant la prochaine mise à jour du trajet parcouru d'un obstacle mobile perturbant du réseau. Si la direction du vecteur directionnel principal est constante, l'algorithme vérifie, dans une étape 604b, si un obstacle perturbant, tel que détecté à l'étape 501, est présent sur la trajectoire future estimée de l'obstacle mobile perturbant considéré. Dans le cas d'une vérification négative à l'étape 604b, l'algorithme exécute une étape 606, décrite ci-après. Dans le cas d'une vérification positive à l'étape 604b, l'algorithme détermine un premier et éventuellement un vecteur directionnel secondaire de l'obstacle mobile perturbant considéré, dans une étape 605. Ainsi, dans le cas où l'obstacle mobile perturbant considéré se dirige vers un obstacle du réseau dont le statut de mobilité est fixe , l'obstacle mobile perturbant effectuera probablement un contournement de l'obstacle fixe. Les vecteurs directionnels secondaires sont des vecteurs directionnels relatifs à la trajectoire de contournement de l'obstacle fixe. Il existe au moins deux vecteurs directionnels secondaires dans le cas où l'obstacle peut être contourné par les deux côtés. Il peut n'exister qu'un seul vecteur directionnel secondaire dans le cas où l'obstacle ne peut être contourné par un seul côté. De plus, pour un même contournement par un côté donné, il se peut que plusieurs trajectoires puissent être envisagées, et ainsi plusieurs vecteurs directionnels secondaires peuvent être nécessaires.
Diverses méthodes de calcul des vecteurs directionnels secondaires peuvent être envisagées. La méthode suivante est donnée à titre d'exemple illustratif dont les étapes sont les suivantes : détermination du premier vecteur directionnel secondaire : * considérer le sommet du polygone de recouvrement où a été détecté l'obstacle fixe ayant la valeur d'abscisse la plus élevée dans le repère partagé ; * tracer la droite A' formant un angle de 45° avec la direction du vecteur directionnel principal de l'obstacle mobile perturbant considéré, telle que cette droite passe par le sommet de valeur d'abscisse la plus élevée ; * la direction du premier vecteur directionnel secondaire est alors donnée par la précédente droite A', et on notera I A le point d'intersection de A et A'; - détermination du second vecteur directionnel secondaire : * considérer le sommet du polygone de recouvrement de l'obstacle fixe ayant la valeur d'abscisse la moins élevée ; * tracer la droite A" formant un angle de 45° avec la direction du vecteur directionnel principal de l'obstacle mobile perturbant considéré, telle que cette droite passe par ledit sommet de valeur d'abscisse la moins élevée ; * la direction du second vecteur directionnel secondaire est alors donnée par la précédente droite A", et on notera I"A le point d'intersection de A et A". Une fois les vecteurs directionnels principaux et, éventuellement secondaires, calculés, l'algorithme effectue, dans une étape 606, une pondération relative à la capacité future des dispositifs du réseau à relayer, ou à recevoir, des données provenant de dispositifs émetteur ou relais du réseau, pondération qui est fonction de la direction du vecteur directionnel principal (et, s'il y a lieu, des vecteurs directionnels secondaires) de l'obstacle mobile perturbant considéré. En effet, la pondération appliquée doit prendre en compte la trajectoire future estimée pour l'obstacle mobile vis-à-vis de la position du dispositif auquel la pondération est associée (ou vis-à-vis de communications impliquant ce dispositif). La pondération est une information représentative d'une estimation d'une probabilité qu'au moins une communication impliquant ledit dispositif associé est d'un niveau de qualité en dessous d'un seuil prédéterminé. Il est en effet possible de déterminer l'ensemble des zones de recouvrement associées à une communication donnée, une communication étant, rappelons-le, définie par l'intersection de zones de couverture d'un couple de dispositifs émetteur/récepteur. Il est alors possible de déterminer l'impact de la trajectoire d'un objet mobile détecté vis-à-vis de cette communication. Selon cette méthode, il est alors possible d'affecter une pondération à une communication, c'est-à-dire à un couple de dispositifs, plutôt qu'à un dispositif unique. L'algorithme d'adaptation du routage, déclenché lorsque la communication est dans une situation critique, c'est-à-dire menacée par la trajectoire future estimée d'un objet mobile détecté, cherche alors à déterminer un chemin alternatif ou un chemin complémentaire pour mettre en relation le dispositif émetteur et le dispositif récepteur, par utilisation par exemple d'un dispositif relais. Un exemple de pondération est donné ci-après à titre d'illustration, dans le cadre de la pondération appliquée à un dispositif donné. L'Homme du Métier saura adapter un tel exemple à une pondération appliquée à une communication donnée. On considère l'angle non orienté (3 formé par le vecteur directionnel principal d'un obstacle mobile perturbant et la droite reliant la position courante de l'obstacle mobile perturbant (c'est-à-dire le barycentre du polygone de recouvrement courant de l'obstacle mobile perturbant) à un dispositif, ici récepteur, du réseau. Trois cas peuvent se présenter : - si l'angle (3 est inférieur à 20 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant faible , autrement dit, il y a un risque important que les liaisons radio vers le dispositif considéré deviennent fortement perturbées par l'obstacle mobile perturbant ; - si l'angle (3 est compris entre 20 degrés et 50 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant moyenne . - si l'angle (3 est supérieur à 50 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant forte , autrement dit, il y a un risque faible que les liaisons radio vers le dispositif considéré deviennent fortement perturbées par l'obstacle mobile perturbant.
Il est également possible de raffiner la précédente pondération en tenant compte des angles non orientés y' et y" formés respectivement par la droite A' et la droite reliant la position du dispositif récepteur considéré à "A d'une part, et par la droite A" et la droite reliant la position du dispositif récepteur considéré à I"A d'autre part. Là encore, trois cas peuvent se présenter : - si l'angle y' (ou y") est inférieur à 20 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant faible , autrement dit, il y a un risque important que les liaisons radio vers le dispositif considéré deviennent fortement perturbées par l'obstacle mobile perturbant ; - si l'angle y' (ou y") est compris entre 20 degrés et 50 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant moyenne . - si l'angle y' (ou y") est supérieur à 50 degrés, la capacité future du dispositif récepteur concerné à recevoir des données radio est considérée comme étant forte , autrement dit, il y a un risque faible que les liaisons radio vers le dispositif considéré deviennent fortement perturbées par l'obstacle mobile perturbant. Une fois l'étape de pondération 606 effectuée, l'algorithme effectue une transition dans une étape 607 de fin de l'algorithme, jusqu'à la prochaine mise à jour du trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant.
On présente la figure 7 illustrant un organigramme d'un algorithme de reconnaissance de trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. La mise en oeuvre d'un tel algorithme permet, par analyse du trajet parcouru d'un obstacle mobile perturbant, de déterminer si cet obstacle emprunte un trajet déjà emprunté, par le passé, par un autre obstacle mobile. Pour ce faire, une table dite de trajets mémorisés du réseau (également appelé table TTM par la suite) est mise en oeuvre pour la mémorisation de tout ou partie des trajets empruntés par les obstacles mobiles, cette table TTM étant mise à jour par un dispositif central mettant en oeuvre la présente invention. Il s'agit, en d'autres termes, d'un historique des trajets empruntés par les obstacles mobiles perturbants. Les conditions de mémorisation d'un trajet dans une table TTM sont, à titre d'exemples non exhaustifs, évoquées ci-après : - lors de la disparition, hors de la zone de couverture du réseau, d'un obstacle mobile perturbant, son trajet parcouru est mémorisé dans la table TTM ; - lorsque le nombre de positions relatives au trajet d'un obstacle mobile perturbant excède une valeur minimum préalablement définie, le trajet parcouru peut être mémorisé dans la table TTM. À chaque bloc de données de la table TTM correspond donc un ensemble de champs de données défini ci-dessous : - un premier champ représentatif du trajet mémorisé (comme décrit ci-dessus en relation avec la figure 5a) ; - un deuxième champ représentatif de la fréquence d'emprunt du trajet mémorisé, c'est-à-dire le nombre de fois que le trajet mémorisé a été emprunté par un obstacle mobile perturbant. Afin d'éviter une sur-utilisation des ressources en mémoire du dispositif implémentant la présente invention, il peut s'avérer nécessaire d'effacer régulièrement des blocs de données de la table TTM. Les conditions d'effacement d'un trajet mémorisé dans la table TTM sont, à titre d'exemples non exhaustifs, évoquées ci-dessous : - si le nombre de blocs de données dans la table TTM atteint une valeur maximale prédéfinie, on efface le bloc de données présentant la valeur de fréquence d'emprunt du trajet mémorisé la plus faible ; - si au bout d'une durée préalablement fixée, un compteur de fréquence d'emprunt d'un trajet mémorisé n'a pas été incrémenté (par exemple 72 heures), on efface le bloc de données correspondant. Une fois effectuée la mise à jour 700 du trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant (comme décrit plus haut à l'étape 503 de la figure 5a), l'algorithme consulte, dans une étape 701, la table TTM et, pour chaque trajet mis à jour dans la table locale figurative des obstacles du réseau, l'algorithme vérifie si un trajet présent dans la table TTM comprend un sous-trajet (aussi appelé segment de trajectoire ) identique au trajet courant (qui peut être décrit à partir du premier échantillon de positions passées obtenu à l'étape 601 ou du second échantillon de positions passées obtenu à l'étape 602), dans une étape 702. Si tel est le cas, l'identification du trajet est positive et l'algorithme effectue une transition à l'étape 703. Dans le cas contraire, l'identification du trajet est négative et l'algorithme effectue une transition à l'étape 704 de fin d'algorithme, jusqu'à la prochaine mise à jour du trajet d'un obstacle mobile perturbant.
Dans le cas d'une identification positive, l'algorithme marque, dans une étape 703, le trajet courant (aussi appelé segment de trajectoire antérieur ), positivement identifié lors de l'étape 702, comme reconnu, puis effectue une transition dans l'étape 704 de fin d'algorithme, jusqu'à la prochaine mise à jour du trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant. La figure 8 présente un organigramme d'un algorithme de routage prédictif sur estimation de trajectoire effectuée à l'aide de l'algorithme de la figure 6, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. La mise en oeuvre d'un tel algorithme de routage permet une adaptation anticipée des caractéristiques de communication du réseau en termes de routage (chemins de transmission des données radio) et notamment un usage particulier des dispositifs relais du réseau. Un tel algorithme de routage permet donc de limiter les phénomènes de masquage susceptibles d'être occasionnés par un ou plusieurs objet(s) mobile(s) perturbant(s). Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'algorithme de routage peut être mis en oeuvre dans un dispositif central du réseau, qui est chargé de l'établissement des connections du réseau. Dans une variante d'un mode de réalisation, l'algorithme de routage peut être mis en oeuvre de façon distribuée, c'est-à-dire mis en oeuvre dans chacun des dispositifs du réseau, qu'il soit dispositif émetteur, dispositif récepteur ou dispositif relais. L'algorithme de routage s'appuie préférentiellement sur la pondération de la capacité future des dispositifs du réseau à recevoir les données radio (dont le principe est détaillé plus haut en relation avec la figure 6). Il est cependant possible d'utiliser l'algorithme de reconnaissance de trajet parcouru par un obstacle mobile perturbant (dont le principe est détaillé plus haut en relation avec la figure 7), afin d'effectuer une pondération similaire des dispositifs récepteurs et/ou des dispositifs relais du réseau et d'exploiter la pondération dans le cadre du présent algorithme. La mise en oeuvre de l'algorithme de routage prévoit, dans une première étape 800, la vérification des pondérations des dispositifs relais du réseau. Dans une deuxième étape 801, le présent algorithme détermine les dispositifs relais considérés dans une situation critique, c'est-à-dire les dispositifs relais dont la capacité future à relayer des données radio est la plus affectée par le mouvement d'un obstacle mobile dans la zone de couverture du réseau. Ainsi, on considère comme étant en situation critique les dispositifs relais du réseau ayant une capacité future à recevoir des données radio faible ou moyenne . Il est également possible d'effectuer une gradation du niveau de criticité et de considérer les dispositifs ayant une capacité future à recevoir des données radio faible comme étant en situation hautement critique, les dispositifs ayant une capacité future à recevoir des données radio moyenne comme étant en situation moyennement critique et les dispositifs ayant une capacité future à recevoir forte comme étant en situation non-critique. Dans une troisième étape 802, le présent algorithme détermine alors, pour chaque dispositif relais du réseau jugé comme étant en situation critique, un dispositif relais alternatif de niveau de criticité moindre. Ainsi, dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'algorithme de routage essaie de déterminer, pour chaque dispositif relais en situation critique, un dispositif relais alternatif étant en situation non-critique. Si un tel dispositif relais s'avère inexistant, l'algorithme de routage détermine un dispositif relais alternatif étant en situation moyennement critique. Un algorithme de mise à jour du routage du réseau est illustré ci-dessous en relation avec la figure 10. Dans une quatrième étape 803, le présent algorithme procède ensuite à la mise à jour du routage du réseau en notifiant aux dispositifs concernés le remplacement du dispositif relais en situation critique par le dispositif relais alternatif déterminé, dans le cas d'un mode de réalisation centralisé, ou bien en modifiant des tables de routage mises en oeuvre dans le cas d'un mode de réalisation distribué, de façon à remplacer le dispositif relais en situation critique par le dispositif relais alternatif déterminé. Le présent algorithme effectue ensuite une transition vers l'étape 804 de fin d'algorithme, jusqu'à la prochaine mise à jour des pondérations relatives à la capacité future des dispositifs du réseau à relayer les données radio. La figure 9 présente un organigramme d'un algorithme de routage prédictif sur reconnaissance de trajet courant effectuée à l'aide de l'algorithme de la figure 7, selon un mode de réalisation particulier de l'invention.
La mise en oeuvre d'un tel algorithme de routage permet une adaptation anticipée des caractéristiques de communication réseau en termes de routage (chemins de transmission des données radio) et notamment un usage particulier des dispositifs relais du réseau. Un tel algorithme de routage permet ainsi de limiter les phénomènes de masquage susceptibles d'être occasionnés par un ou plusieurs objet(s) mobile(s) perturbant(s).
Il est à noter par ailleurs que cet algorithme de routage prédictif sur reconnaissance de trajet courant constitue une variante de réalisation de l'algorithme de routage présenté ci-dessus en relation avec la figure 8. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'algorithme de routage peut être mis en oeuvre dans un dispositif central du réseau, chargé de l'établissement des connexions du réseau. Dans une variante d'un mode de réalisation, l'algorithme de routage peut être mis en oeuvre de façon distribuée, c'est-à-dire mis en oeuvre dans chacun des dispositifs du réseau, qu'il soit dispositif émetteur, dispositif récepteur ou dispositif relais. Le présent algorithme s'appuie préférentiellement sur la reconnaissance de trajets parcourus par des obstacles mobiles. L'initialisation du présent algorithme s'effectue, dans une première étape 900, sur reconnaissance du trajet parcouru par un obstacle mobile, d'après le principe décrit en relation avec la figure 7. Dans une deuxième étape 901, l'algorithme consulte la table de trajets mémorisés (table TTM). Comme déjà décrit plus haut, à chaque bloc de données de la table TTM correspond un ensemble de champs de données défini ci-dessous : - un premier champ représentatif du trajet mémorisé (comme décrit ci-dessus en relation avec la figure 5a); et - un deuxième champ représentatif de la fréquence d'emprunt du trajet mémorisé, c'est-à-dire le nombre de fois que le trajet mémorisé a été emprunté par un obstacle mobile perturbant. Il convient, dans le cas du présent algorithme, de rajouter deux champs additionnels aux deux champs de données précédents évoqués : - un troisième champ représentatif des sous-trajets, chaque trajet mémorisé dans la table TTM pouvant être divisé en un ensemble de sous-trajets, chaque sous-trajet étant défini par les coordonnées des positions antérieures de l'obstacle mobile perturbant du réseau correspondant à ses extrémités ; - un quatrième champ représentatif des politiques de routage associées à des sous- trajets du réseau, chaque sous-trajet relatif à un trajet mémorisé étant associé à une politique de routage, en tenant compte des perturbations des communications du réseau occasionnées par un obstacle mobile perturbant parcourant le sous-trajet correspondant. Il est à noter que, pour un trajet mémorisé dans la table TTM, peuvent n'être mémorisés que les sous-trajets associés présentant des politiques de routage différentes.
Dans une troisième étape 902, l'algorithme consulte ainsi la liste des sous-trajets mémorisés et de leurs politiques associées relatifs au trajet emprunté par l'obstacle mobile perturbant, tel que reconnu à l'étape 900. Dans une quatrième étape 903, l'algorithme met à jour la politique de routage du réseau en fonction du sous-trajet parcouru par l'obstacle mobile perturbant, en notifiant, aux dispositifs concernés, le nouveau chemin de routage de données, dans le cas d'un mode de réalisation centralisé, ou bien en modifiant les tables de routage, dans le cas d'un mode de réalisation distribué. Dans une cinquième étape 904, l'algorithme vérifie si le trajet de l'obstacle mobile perturbant, tel que reconnu dans l'étape 900, a été totalement parcouru. Si tel n'est pas le cas, l'algorithme retourne à l'étape 903 et continue la mise à jour de la politique de routage du réseau en fonction du sous-trajet parcouru par l'obstacle mobile perturbant. Si le trajet de l'obstacle mobile perturbant, tel que reconnu dans l'étape 900, a été totalement parcouru, l'algorithme effectue alors une transition vers l'étape 905 de fin d'algorithme, jusqu'à la prochaine reconnaissance d'un trajet parcouru par un obstacle mobile. On présente maintenant, en relation avec la figure 10, un organigramme d'un algorithme de mise à jour du routage du réseau. Il est à noter que la mise en oeuvre du présent algorithme est ici décrite dans un mode de réalisation dit centralisé , autrement dit, c'est un dispositif central du réseau qui met en oeuvre le présent algorithme et notifie par la suite aux autres dispositifs du réseau le résultat du présent l'algorithme. Le présent algorithme pourrait, cependant, être mis en oeuvre de façon distribuée , chaque dispositif du réseau mettant alors en oeuvre le présent algorithme. Sur notification de mise à jour du routage du réseau, lors d'une étape 1000, survenant lors de la mise en oeuvre de l'algorithme de routage prédictif sur estimation de trajectoire lors de l'étape 803 de l'algorithme de la figure 8, le dispositif central sélectionne, lors d'une étape 1001, un dispositif relais désigné comme étant en situation critique à l'issue de l'étape 801 de l'algorithme de la figure 8. L'algorithme vise à renforcer la communication vers un dispositif récepteur donné : - si le dispositif récepteur (d'un flux de données considéré) est un dispositif relais (pour le flux de données considéré), et dans ce cas, l'algorithme vise soit à maintenir ce dispositif comme relais (pour le flux de données considéré) et augmenter sa capacité à recevoir (des données du flux de données considéré), soit à déterminer un relais de substitution permettant d'assurer la fonction relais (pour le flux de données considéré) qu'assure le dispositif relais en situation critique, vis-à-vis du dispositif destinataire final (du flux de données considéré). - si le dispositif récepteur (d'un flux de données considéré) est un dispositif destinataire final (du flux de données considéré), et dans ce cas, alors la partie de l'algorithme visant à augmenter la capacité à recevoir d'un dispositif relais peut être transposée, en remplaçant le dispositif relais par le dispositif destinataire final. En effet, dans une étape 1002, le dispositif central détermine ensuite les dispositifs relais alternatifs du réseau, susceptibles de suppléer le dispositif relais désigné comme étant en situation critique (méthode de mise à jour 1). Dans une variante de réalisation, le dispositif central peut également déterminer les dispositifs relais de support, susceptibles d'améliorer la qualité de réception du dispositif relais en situation critique (méthode de mise à jour 2). Il est important de noter qu'un relais alternatif (ou un ensemble de relais) est utilisé en lieu et place d'un relais en situation critique. Le dispositif relais en situation critique, pour lequel un dispositif relais alternatif a été déterminé, cesse alors d'être un dispositif relais (au moins pour un flux de données considéré). Il est aussi à noter qu'un dispositif relais peut avoir à être remplacé par un ensemble de plusieurs dispositifs relais, dit relais de substitution, afin de permettre un relais efficace de manière spatiale, voire temporelle, dans le réseau de communication. Ces dispositifs relais de substitution peuvent alors agir comme relais parallèles, c'est-à-dire ne dépendant pas les uns des autres, soit comme relais consécutifs, c'est-à-dire qu'un relais donné relaie les données reçues d'un autre relais, afin de suppléer à la fonction de relais réalisée jusqu'alors par le dispositif relais en situation critique. Un dispositif relais de support va, quant à lui, être utilisé pour augmenter la probabilité que le dispositif relais en situation critique reçoive les données qu'il doit relayer. Le dispositif support vient alors en complément des chemins de routage déjà établis, afin d'augmenter la redondance des données pour le flux de données considéré. Le dispositif relais en situation critique peut être relais pour plusieurs flux de données, comme par exemple plusieurs canaux audio dans le cadre de la mise en oeuvre d'un système de type home cinéma tel que représenté sur la figure 1. L'étape 1002 consiste alors à déterminer au moins un dispositif relais alternatif ou au moins un dispositif relais de support, soit pour chaque flux de données relayé par le dispositif relais en situation critique, soit pour l'ensemble des flux de données relayés par le dispositif relais en situation critique. Les critères de sélection d'un dispositif relais alternatif sont les suivants : - un dispositif relais alternatif doit être en mesure de communiquer avec le dispositif récepteur auquel sont adressées les données radio qui sont relayées par le dispositif relais en situation critique, c'est-à-dire qu'il existe un chemin de communication entre le dispositif relais alternatif et le dispositif récepteur. - un dispositif relais alternatif doit être en mesure de communiquer directement ou indirectement (via un autre dispositif relais) avec le dispositif émetteur dont les données sont relayées par le dispositif relais en situation critique, c'est-à-dire qu'il existe un chemin de communication entre le dispositif relais alternatif et le dispositif émetteur. Les critères de sélection d'un dispositif relais support sont les suivants : - un dispositif relais support doit être en mesure de communiquer avec le dispositif relais en situation critique, c'est-à-dire qu'il existe un chemin de communication entre le dispositif relais support et le dispositif relais en situation critique ; - un dispositif relais support doit être en mesure de communiquer directement ou indirectement (via un dispositif relais) avec le dispositif émetteur dont les données sont relayées par le dispositif relais en situation critique, c'est-à-dire qu'il existe un chemin de communication entre le dispositif relais support et le dispositif émetteur. Dans une étape 1003, les différents dispositifs relais alternatifs ou dispositifs relais supports sont classés en fonction du niveau de criticité de leur situation, tel que défini à l'aide de l'algorithme d'estimation de trajectoire dont le principe est détaillé plus haut en Figure 6. Dans une étape 1004, au moins un dispositif relais alternatif ou au moins un dispositif relais support est sélectionné en fonction du classement défini à l'étape précédente 1003. Dans le cadre d'une utilisation des dispositifs relais alternatifs, un ou plusieurs relais alternatifs sont sélectionnés afin de relayer les données radio à la place du dispositif relais en situation critique sélectionné lors de l'étape 1001. Dans le cadre d'une utilisation de dispositifs relais supports, un ou plusieurs relais supports sont sélectionnés afin d'augmenter le nombre de copies des données radio que le dispositif relais en situation critique (sélectionné lors de l'étape 1001) est susceptible de recevoir. Dans une étape 1005, le dispositif central ayant mis en oeuvre ces étapes notifie aux dispositifs émetteurs et dispositifs récepteurs considérés, ainsi qu'au(x) dispositif(s) relais alternatif(s) ou support(s), le nouveau routage de la (ou des) communication(s) du réseau, selon qu'est mise en oeuvre la méthode de mise à jour 1 ou 2. L'algorithme effectue ensuite une transition vers l'étape 1006 de fin d'algorithme. Les étapes 1000 à 1006 peuvent en outre être réitérées tant qu'il existe au moins un dispositif relais en situation critique du réseau pour lequel une mise à jour du routage n'a pas encore été effectuée.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil (100) comprenant un ensemble de couples constitués d'un dispositif émetteur et d'un dispositif récepteur, chacun des dispositifs présentant une zone de couverture de communication déterminée, les zones de couverture de chaque couple présentant une zone d'intersection mutuelle (301), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - déterminer (600 à 605 ; 700 à 703) au moins une trajectoire future d'un obstacle mobile perturbant, en fonction d'un ensemble de positions antérieures dudit obstacle mobile perturbant, une position d'un obstacle étant déterminée en fonction de zones de recouvrement mutuel (475) d'au moins deux zones d'intersection (461, 441) perturbées, une zone d'intersection perturbée présentant un état de perturbation donné selon un critère déterminé de qualité de communication entre les dispositifs des couples correspondant à ladite zone d'intersection perturbée ; et - établir (606) un diagnostic prévisionnel de qualité des communications par examen de la ou des trajectoire(s) future(s) déterminée(s).
  2. 2. Procédé de gestion de communications selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape (600 à 605) consistant à déterminer au moins une trajectoire future 20 comprend une étape (603) consistant à déterminer au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par extrapolation d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, et en ce que ladite étape (606) consistant à établir un diagnostic prévisionnel est effectuée à partir dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s). 25
  3. 3. Procédé de gestion de communications selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape (700 à 703) consistant à déterminer au moins une trajectoire future comprend une étape (701 à 703) consistant à déterminer au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par reconnaissance d'un segment de trajectoire antérieure, auquel est associé de manière prédéterminée ledit ou lesdits 30 segment(s) de trajectoire future, 15et en ce que ladite étape (606) consistant à établir un diagnostic prévisionnel est effectuée à partir dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s).
  4. 4. Procédé de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes préalables successives de détermination de zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, et en ce que l'obstacle mobile perturbant est détecté à partir desdites zones de recouvrement mutuel déterminées.
  5. 5. Procédé de gestion de communications selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape (501) consistant à détecter un obstacle fixe à une position donnée, à partir desdites zones de recouvrement mutuel déterminés, et ce que ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant est déterminée en fonction de la position donnée de l'obstacle fixe détecté et d'au moins un sous-ensemble des zones de recouvrement mutuel ayant servi à détecter l'obstacle mobile perturbant.
  6. 6. Procédé de gestion de communications selon la revendication 5, caractérisé en ce que, au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant étant déterminé à partir d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant est déterminée (602, 605) en fonction d'au moins un segment de trajectoire secondaire de contournement de la position donnée de l'obstacle fixe détecté, chaque segment de trajectoire secondaire formant un angle prédéterminé avec ledit segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant.
  7. 7. Procédé de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (803 ; 903) consistant à modifier le routage d'au moins une communication, en fonction dudit au moins un diagnostic établi à ladite étape (606) consistant à établir un diagnostic prévisionnel.
  8. 8. Procédé de gestion de communications selon la revendication 7, caractérisé en ce que la ou les communication(s) dont le routage est modifié sont sélectionnées en fonction d'une pondération associée à des dispositifs parmi lesdits dispositifs émetteurs et/ou récepteurs du réseau, ladite pondération étant déterminée en fonction d'uneestimation d'une probabilité qu'au moins une communication impliquant ledit dispositif associé est d'un niveau de qualité en dessous d'un seuil prédéterminé.
  9. 9. Procédé de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que l'étape consistant à modifier le routage d'au moins une communication comprend une étape consistant à renforcer (1004), pour un dispositif récepteur d'un flux de données, les communications de ce flux de données à destination du dispositif récepteur.
  10. 10. Procédé de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 7 à 8, caractérisé en ce que l'étape consistant à modifier le routage d'au moins une communication comprend une étape consistant à déterminer (1004), pour un dispositif relais d'un flux de données à destination d'un dispositif récepteur, un dispositif relais alternatif dudit flux de données à destination dudit dispositif récepteur.
  11. 11. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé selon au moins une des revendications 1 à 10, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
  12. 12. Moyen de stockage lisible par ordinateur, éventuellement totalement ou partiellement amovible, stockant un programme d'ordinateur comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé selon au moins une des revendications 1 à 10.
  13. 13. Dispositif de gestion de communications d'un réseau de communication sans-fil (100) comprenant une pluralité de dispositifs émetteurs et une pluralité de dispositifs récepteurs associés, chacun des dispositifs émetteurs et récepteurs présentant une zone de couverture de communication déterminée, les deux zones de couverture de chaque couple de dispositifs présentant une zone d'intersection mutuelle (301), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend : - des premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future d'un obstacle mobile perturbant, tenant compte d'un ensemble de positions antérieures dudit au moins un obstacle mobile perturbant, une position d'un obstacle étant déterminée en fonction de zones de recouvrement mutuel (475)d'au moins deux zones d'intersection (461, 441) perturbées, une zone d'intersection perturbée présentant un état de perturbation donné selon un critère déterminé de qualité de communication entre les dispositifs des couples correspondant à ladite zone d'intersection perturbée ; et - des moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel de qualité des communications par examen de la ou des trajectoire(s) future(s) déterminée(s).
  14. 14. Dispositif de gestion de communications selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future comprennent eux-mêmes des deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par extrapolation d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, et en ce que lesdits moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel tiennent compte dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s).
  15. 15. Dispositif de gestion de communications selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de détermination d'au moins une trajectoire future comprennent eux-mêmes des deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant par reconnaissance d'un segment de trajectoire antérieure, auquel est associé de manière prédéterminée ledit ou lesdits segment(s) de trajectoire future, et en ce que lesdits moyens d'établissement d'un diagnostic prévisionnel tiennent compte dudit ou desdits segment(s) de trajectoire future déterminé(s).
  16. 16. Dispositif de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend des troisièmes moyens de détermination préalable permettant de déterminer successivement des zones de recouvrement mutuel d'au moins deux zones d'intersection perturbées, et en ce qu'il comprend des premiers moyens de détection de l'obstacle mobile perturbant, qui tiennent compte desdites zones de recouvrement mutuel déterminés.
  17. 17. Dispositif de gestion de communications selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des seconds moyens de détection d'un obstacle fixe à une position donnée, tenant compte desdites zones de recouvrement mutuel déterminées,et ce que lesdits premiers moyens de détermination de ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tiennent compte de la position donnée de l'obstacle fixe détecté et d'au moins un sous-ensemble des zones de recouvrement mutuel ayant servi à détecter l'obstacle mobile perturbant.
  18. 18. Dispositif de gestion de communications selon la revendication 17, caractérisé en ce que, lesdits deuxièmes moyens de détermination d'au moins un segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tenant compte d'un segment de trajectoire antérieure dudit obstacle mobile perturbant, lesdits premiers moyens de détermination de ladite au moins une trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant tiennent compte d'au moins un segment de trajectoire secondaire de contournement de la position donnée de l'obstacle fixe détecté, chaque segment de trajectoire secondaire formant un angle prédéterminé avec ledit segment de trajectoire future de l'obstacle mobile perturbant.
  19. 19. Dispositif de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 13 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de modification du routage d'au moins une communication, tenant compte dudit au moins un diagnostic prévisionnel à établir.
  20. 20. Dispositif de gestion de communications selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de sélection de la ou des communication(s) dont le routage est modifié en fonction d'une pondération associée à des dispositifs parmi lesdits dispositifs émetteurs et/ou récepteurs du réseau, ladite pondération étant déterminée en fonction d'une estimation d'une probabilité qu'au moins une communication impliquant ledit dispositif associé est d'un niveau de qualité en dessous d'un seuil prédéterminé.
  21. 21. Dispositif de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 19 et 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de modification du routage d'au moins une communication comprennent eux-mêmes des moyens de renforcement, pour un dispositif récepteur d'un flux de données, des communications de ce flux de données à destination du dispositif récepteur.
  22. 22. Dispositif de gestion de communications selon l'une quelconque des revendications 19 à 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de modification du routaged'au moins une communication comprennent eux-mêmes des quatrièmes moyens de détermination, pour un dispositif relais d'un flux de données à destination d'un dispositif récepteur, d'un dispositif relais alternatif dudit flux de données à destination dudit dispositif récepteur.5
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