FR2938179A1 - Dispositif d'aide a la cicatrisation - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un dispositif (70) d'aide à la cicatrisation de la peau, du type comportant une source laser (72, 74) apte à émettre un faisceau de longueur d'onde comprise entre environ 800 nanomètres et environ 820 nanomètres. Selon l'invention, ce dispositif comporte un module de pilotage (111, 112) apte à commander la source laser en fonction de données relatives au type de peau du patient à traiter.

Description

DISPOSITIF D'AIDE A LA CICATRISATION DOMAINE DE L'INVENTION L'invention a trait au domaine de l'aide à la cicatrisation de la peau, et plus particulièrement à l'aide à la cicatrisation au moyen d'un faisceau laser.
ETAT DE LA TECHNIQUE Il est connu, dans l'état de la technique, différentes solutions consistant à cicatriser par apport d'une énergie externe. Elles consistent à appliquer une énergie lumineuse émise par une source laser sur les tissus de façon à chauffer de manière sélective des parties précises de la peau, et ce avec des temps de tir très réduits (inférieurs à la seconde). Le principe de sélectivité permet de cantonner l'élévation de température aux zones du tissu irradiées.
On connait par exemple de la demande de brevet européen EP265470 un dispositif pour l'assemblage des lèvres d'une plaie comportant un laser dont la longueur d'onde d'émission est choisie de manière à pouvoir réaliser une soudure tissulaire et assembler les lèvres d'une plaie et une pièce de maintien apte à être assujettie au tissu autour de la plaie de manière à maintenir affrontées les lèvres de cette dernière, au moins pendant l'exposition de la plaie audit rayonnement laser.
L'idée maîtresse est de souder la peau comme les vaisseaux, en utilisant une énergie laser suffisante pour obtenir une élévation de température tissulaire au delà de 60°C, apte à obtenir la dénaturation et l'inter-digitation des fibres de collagène. De nos jours, cette température est reconnue comme étant le niveau au-delà duquel on obtient un dommage thermique irréversible pour des durées de chauffage supérieures à la seconde, entraînant la coagulation tissulaire et la nécrose par brûlure qui ralentissent la cicatrisation et grèvent sa qualité.
Toutefois, il est invariablement utilisé dans l'état de la technique une puissance de tir identique quelque soit le type de peau sur laquelle le traitement est réalisé. Or, les effets d'un tir laser sur la peau varient substantiellement d'un type de peau à l'autre. Un mauvais choix de réglage du laser peut ainsi induire une inefficacité du traitement ou des brûlures.
EXPOSE DE L'INVENTION
Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un dispositif d'aide à la cicatrisation permettant de tenir compte des différents types de peau sur lesquelles sont appliquées le traitement laser afin d'optimiser l'efficacité de la cicatrisation et éviter tout phénomène de brûlure.
A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau, du type comportant une source laser apte à émettre un faisceau de longueur d'onde comprise 10 entre environ 800 nanomètres et environ 820 nanomètres.
Selon l'invention, le dispositif comporte un module de pilotage apte à commander la source laser en fonction de données relatives au type de peau du patient à traiter.
15 Par source laser , on entend ici le dispositif qui émet le faisceau qui est incident sur la peau à traiter. La source laser comprend donc notamment la ou les diodes lasers et les moyens optiques de mis en forme du rayonnement délivrés par celle-ci.
Par commande , on entend ici tout type de commande qui influence les 20 caractéristiques du faisceau incident sur la peau. Cela peut être par exemple la puissance du faisceau laser, sa durée, sa forme ou encore sa vitesse de déplacement sur la peau.
Selon un premier mode de réalisation selon l'invention, le module de pilotage est apte à commander la source laser en fonction du phototype de peau du patient à traiter. 25 Plus particulièrement : le module de pilotage est apte à commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise : ^ entre environ 80 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque le phototype de peau est de la catégorie I, II ou III ; 30 ^ entre environ 60 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque le phototype de la peau est de la catégorie IV ; et ^ entre environ 20 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque le phototype de la peau est de la catégorie V ou VI.
35 Selon une variante préférée de l'invention, le module de pilotage est apte à commander la source laser pour que celle-ci émette un rayonnement dont la durée est fonction du type de phototype, la durée étant notamment décroissante en fonction de la numérotation des phototypes. 2 Plus particulièrement, le module de pilotage est apte à commander la source laser pour que celle-ci émette : ^ pendant environ 5 secondes à environs 15 secondes lorsque le phototype de la peau est de la catégorie I, II III ou IV ; et ^ sur une durée supérieure à 10 secondes et inférieure à 20 secondes lorsque le phototype de la peau est de la catégorie V ou VI.
Selon un second mode de réalisation de l'invention, le module de pilotage est apte à commander la source laser en fonction de la clarté de la zone de la peau du patient à traiter. Le paramètre L* (ou clarté) provient du système colorimétrique L*a*b* qui a été créé par la Commission Internationale de l'Eclairage. Le paramètre L* est une fonction non linéaire de la luminance et n'a pas d'unité. L*=0 représente la couleur noire, L*=100 correspond à la couleur blanche.
Plus particulièrement, le module de pilotage est apte à commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise : ^ entre environ 110 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est supérieure à 80; ^ entre environ 100 J/cm2 et environ 110 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 75 et environ 80; ^ entre environ 80 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 70 et environ 75; ^ entre environ 60 J/cm2 et environ 80 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 65 et environ 70; ^ entre environ 40 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 55 et environ 65; ^ entre environ 30 J/cm2 et environ 50 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 45 et environ 55; et ^ entre environ 20 J/cm2 et environ 30 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est inférieure à 45.
Selon une variante préférée, le module de pilotage est apte à commander la source laser pour que celle-ci émette un rayonnement dont la durée est fonction de la valeur de la clarté de la zone de la peau à traiter, la durée étant notamment croissante en fonction de la clarté.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : - La figure 1 est un graphe présentant une relation logarithmique entre un temps d'exposition et une température pour obtenir l'induction d'une "Heat Shock Response" ; - La figure 2 est un graphe présentant les différentes phases de cicatrisation d'une plaie cutanées ; - La figure 3 est un graphe présentant différents coefficients d'absorption des principaux chromophores en fonction des longueurs d'onde d'une source laser émise ; - La figure 4 est un graphe présentant la profondeur de pénétration (en pourcentage) d'un faisceau laser dans la peau en fonction de sa longueur d'onde ; - La figure 5 est un graphe illustrant l'influence du phototype de peau sur l'élévation de la température dans la peau ; - La figure 6 est un graphe illustrant l'influence de la clarté de la peau sur l'élévation de température dans la peau ; - La figure 7 est un graphe présentant un profil de faisceau laser classique et un profil de faisceau laser selon l'invention ; - La figure 8 représente de manière schématique un dispositif de transformation d'un faisceau laser selon l'invention ; - Les figures 9 et 10 représentent des schémas représentatifs d'un dispositif de traitement dermatologique selon l'invention ; - La figure 11 est un est un schéma simplifié d'une bandelette de sécurité selon l'invention ; - La figure 12 est un exemple de dessin imprimable sur une bandelette de sécurité selon l'invention ; - La figure 13 est un diagramme schématique de la communication entre un support RFID et les deux microcontrôleurs d'un dispositif selon l'invention, - Les figures 14a à 14c sont des graphes représentant différents cas de montée de température à la surface d'une zone de tissu traitée ; et - Les figures 15 et 16 sont des graphes fonctionnels décisionnels des microcontrôleurs d'un dispositif selon l'invention. 4 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
L'invention repose sur l'échauffement modéré afin d'effectuer le conditionnement thermique d'un volume cutané limité entourant et incluant une lésion cutanée présente lors du traitement ou à venir (dans le cas des incisions chirurgicales par exemple). Comme précisé précédemment, il ne s'agit pas de chauffer de façon sélective un ou plusieurs constituants de la peau, mais effectivement de chauffer dans sa globalité un volume situé sur l'épaisseur de la peau (épiderme, derme, couche supérieure de l'hypoderme) afin de générer une réponse biologique de l'ensemble du tissu au stress thermique ou conditionnement thermique. Le choix du faisceau et de tous les paramètres liés repose donc sur ces spécifications.
En référence à la figure 1, représentant une relation logarithmique entre un temps d'exposition en ordonnées (unités en seconde) et une température pour obtenir l'induction d'une réponse de choc thermique ( Heat Shock Response en abscisse; unités en degrés Celsius). La réponse de choc thermique est un mécanisme cellulaire permettant de maintenir une stabilité lors d'un choc par exemple thermique; une réponse de choc thermique implique souvent la production de protéines de choc thermique ( Heat Sock Proteins , HSP), groupe de protéines pouvant servir à accélérer le processus de cicatrisation.
L'invention ne vise pas à modifier la structure cellulaire, mais à modifier le processus de cicatrisation en induisant la production de HSP. En effet, une hyperthermie non contrôlée peut aboutir rapidement un dommage tissulaire et par conséquent à la dénaturation ou à la destruction du tissus. En se plaçant dans le cas d'un conditionnement thermique, il est prévu, selon l'invention, de produire une fièvre localisée dont la température maximale est contrôlée pour éviter l'apparition de dommages tissulaires.
En dirigeant une source d'énergie électromagnétique, comme un laser, vers la zone de tissu lésé, un conditionnement thermique qui va modifier le processus inflammatoire est induit. Le lien entre l'élévation contrôlée de température (hyperthermie modérée), l'expression des HSP et le processus d'inflammation a été déjà établi dans l'état de l'art.
En référence à la figure 2, le processus de cicatrisation décompose en trois phases suivant la thrombose initiale: - inflammation 21, - prolifération 22, et - remodelage 23. 5 En abscisse de ce graphe, est mis le temps écoulé depuis le début de la cicatrisation et en ordonnées un niveau de réponse à un choc thermique donné et donc un niveau de production de HSP.
Un procédé de traitement de plaies de la peau d'un patient par faisceau laser consiste à diriger une énergie lumineuse sur le tissu dans le but de générer une hyperthermie modérée et contrôlée le plus tôt possible dans le processus de cicatrisation afin de prévenir l'apparition de la rançon cicatricielle et d'accélérer la régénération tissulaire.
Ceci plutôt que de corriger cette rançon tissulaire en intervenant une fois que la cicatrice est apparue. Le moment du traitement doit donc être choisi de telle façon à ce que l'effet soit optimum par rapport à la phase d'inflammation.
Il convient de définir une fenêtre de traitement optimale qui fait coïncider le pic d'expression des HSP avec la phase d'inflammation. Le pic d'expression des HSP pouvant intervenir jusqu'à vingt quatre heures suivant l'application du stress thermique, le conditionnement pourra s'appliquer jusqu'à vingt quatre heures avant que n'apparaisse la lésion.
CHOIX DU FAISCEAU:
Le choix du faisceau et de tous les paramètres liés repose donc sur des spécifications précises. Un modèle de simulation numérique par méthode des éléments finis intégrant les interactions de la lumière avec les principaux chromophores localisés dans la région à traiter, a été réalisé afin de confirmer les choix théoriques.
CHOIX DE LA LONGUEUR D'ONDE:
La figure 3 est un graphe avec trois courbes représentant, en fonction de la longueur d'onde de l'énergie apportée (en abscisse), le coefficient d'absorption de cette énergie (en ordonnées), et ceci pour les éléments suivants: la mélanine, représentée par la courbe 301, l'hémoglobine représentée par la courbe 302, l'eau représentée par la courbe 303.
La figure 4, quant à elle, est un graphe présentant pour chaque longueur d'onde le taux d'absorption de chaque couche cutanée. En référence à ces figures, l'absorption de la lumière par les différents chromophores varie donc considérablement en fonction de la longueur d'onde.
Les mélanocytes étant situés dans la couche basale de l'épiderme, la longueur d'onde doit être supérieure à 800nm si l'on veut pouvoir traverser cette couche sans être absorbé totalement. Pour les longueurs d'onde inférieures à 590nm, l'hémoglobine est le chromophore prédominant et présente donc une forte absorption. Par contre, dans le rouge et le proche infrarouge (longueur d'onde entre 600nm et 1000nm), l'absorption est relativement faible, car ni le sang, ni l'eau n'absorbent dans ce domaine de longueur d'onde. Enfin, pour les longueurs d'onde supérieures à 1800nm, l'absorption de l'eau est extrêmement importante et cette absorption devient le facteur prédominant.
La plage de longueur d'onde doit donc se situer entre 800nm et 1800nm. Dans un mode privilégié la longueur d'onde sera égale à 810nm ou 910nm. Avantageusement, une longueur d'onde de 1200nm permettrait de minimiser l'absorption par la mélanine, mais la technologie actuelle ne permet pas de fournir un faisceau de cette longueur d'onde dont la source est une diode laser avec une puissance suffisante.
CHOIX DE LA FLUENCE DU LASER
Les figures 5 et 6 illustrent l'influence du type de peau sur la température atteinte par celle-ci sous un éclairement laser présentant une longueur d'onde de 810 nanomètres. Sur la figure 5 sont tracés des courbes de températures de la peau en fonction de la fluence du faisceau laser en joule par cm2 pour des patients présentant des phototypes de peau différents. La fluence correspond à la quantité d'énergie délivrée par cm2.
25 Ces courbes sont obtenues expérimentalement sur des patients présentant des phototypes de peau différents, la courbe Cl étant relative à une peau de phototype V, la courbe C2 étant relative à une peau de phototype IV, les courbe C3, C4 et C6 étant relatives à des peaux de phototype III, et la courbe C5 étant quant à elle relative à une peau de phototype II. 30 Le phototype est une classification numérique de la peau bien connue dans le domaine de la dermatologie qui tient compte des dispositions génétiques de la personne, de sa réaction à l'exposition solaire et de ses habitudes de bronzage. Le phototype de la peau, déterminé par le score réalisé au test de Fitzpatrick, est couramment utilisé par les 35 personnels de santé et sert de support à de nombreux diagnostiques et traitements de la peau.20 Comme on peut l'observer sur la figure 5, l'échauffement de la peau dépend fortement du phototype de la peau. On observe par ailleurs de dispersion de comportement à l'intérieur même d'une même catégorie de phototype comme cela est visible aux courbes C3, C4 et C6.
Les inventeurs ont ainsi constaté que, pour une longueur d'onde comprise entre 800 nanomètres et de 820 nanomètres, les gammes de fluences suivantes permettent d'obtenir avec efficacité l'effet cicatriciel recherché en évitant tout phénomène de brûlure en raison d'une exposition trop forte : - une fluence comprise entre environ 80 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque le phototype de peau est de la catégorie I, II ou III ; - fluence comprise entre environ 60 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque le phototype de la peau est de la catégorie IV ; et - fluence comprise entre environ 20 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque le phototype 15 de la peau est de la catégorie IV.
Hors de ses gammes de fluence, on observe soit une dégradation de l'effet cicatriciel ou des brûlures, soit pas d'effet du traitement.
20 En outre, il convient de délivrer la fluence sur une durée inférieure à un certain seuil pour que l'échauffement de la peau soit effectif et induise l'effet cicatriciel recherché. Une durée maximale de délivrance de la fluence inférieure à 20 secondes permet d'obtenir l'échauffement souhaité. Au-delà de cette durée, on observe un échauffement trop faible en profondeur. La durée d'exposition est par exemple obtenue en commandant la 25 durée des impulsions lasers.
La dispersion de températures observée dans un groupe de personnes ayant le même phototype a différentes causes. En effet, le test de Fitzpatrick ne concerne pas seulement la teinte de la peau mais prend également en comptes des critères tels que la couleur des 30 yeux et des cheveux, la réaction de la peau à la lumière du soleil ou encore les habitudes de bronzage. Si les phototypes du test de Fitzpatrick sont une bonne indication pour pouvoir ajuster la fluence de traitement laser et ne nécessite pas de matériel spécifique pour détecter la nature de la peau, la précision des phototypes reste limitée.
35 Sur la figure 6 sont tracées de températures de la peau en fonction de la fluence du faisceau laser en joule par cm2 pour des peaux présentant des clartés différentes mesurées au moyen d'un chromamètre classique.
Comme on peut le constater à la vue des courbes C7, C8, C9 obtenue expérimentalement, sur des peaux d'un même phototype, mais de clartés respectives de 70, 73 et 77, l'élévation de température de la peau dépend fortement de la clarté de celle-ci.
Les inventeurs ont ainsi constaté que, pour une longueur d'onde comprise entre 800 nanomètres et de 820 nanomètres, les gammes de fluences suivantes permettent d'obtenir avec efficacité l'effet cicatriciel recherché en évitant tout phénomène de brûlure en raison d'une exposition trop forte : - une fluence comprise entre environ 110 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque la 10 clarté de la zone de la peau à traiter est supérieure à 80; - une fluence comprise entre environ 100 J/cm2 et environ 110 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 75 et environ 80; - une fluence comprise entre environ 80 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 70 et environ 75; 15 - une fluence comprise entre environ 60 J/cm2 et environ 80 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 65 et environ 70; - entre environ 40 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 55 et environ 65; - entre environ 30 J/cm2 et environ 50 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à 20 traiter est comprise entre environ 45 et environ 55; et - entre environ 20 J/cm2 et environ 30 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est inférieure à 45.
De manière analogue à ce qui a été décrit précédemment, il convient de délivrer lesdites 25 fluences sur une durée inférieure à 20 secondes pour produire l'effet cicatriciel recherché.
Par ailleurs, les inventeurs ont également noté que plus la peau est foncée plus il convient de répartir de délivrer la fluence sur une plus longue durée. En effet, dans le cas de peau foncé, la délivrance sur une courte durée de l'énergie lumineuse a pour effet de chauffer 30 les couches superficielles de la peau et non pas en profondeur. En étalant l'éclairement dans le temps, on obtient un échauffement de la peau par diffusion thermique.
Notamment, le faisceau laser est commandé de manière à ce que sa durée soit fonction du type de phototype de la peau, la durée étant notamment décroissante en fonction de la 35 numérotation des phototypes. Plus particulièrement, une fois la fluence déterminée en fonction du phototype de peau, il souhaitable d'avoir un éclairement pendant environ 5 secondes à environs 15 secondes lorsque le phototype de la peau est de la catégorie I, II III ou IV et un éclairement sur une durée supérieure à 10 secondes et inférieure à 20 secondes lorsque le phototype de la peau est de la catégorie V ou VI.
De façon analogue, le faisceau laser est commandé de manière à ce que sa durée soit 5 fonction de la valeur de la clarté de la zone de la peau à traiter, la durée étant notamment croissante en fonction de la clarté.
CHOIX DE LA GEOMETRIE DU SPOT:
10 La géométrie du spot laser doit être également étudiée de façon à pouvoir chauffer en profondeur afin de stimuler l'ensemble des tissus impliqués dans le processus de cicatrisation cutanée: hypoderme, derme et épiderme. La profondeur étant quasi proportionnelle au diamètre du spot laser, on privilégiera donc un diamètre (dans le cas de spot rond) supérieur ou égal à 3mm. Idéalement, la géométrie du spot peut également 15 être adaptée à la géométrie de l'endroit à traiter et permettre une répartition la plus homogène possible de l'énergie lumineuse dans le tissu ciblé. Dans un mode de réalisation privilégié, on choisira une géométrie de spot rectangulaire de largeur au moins égale à 3mm et de longueur pouvant atteindre plusieurs centimètres, permettant ainsi le traitement de cicatrices linéaires. 20 PRECISION DE LA TEMPERATURE DU VOLUME CHAUFFE ET PROFIL DU FAISCEAU LASER:
L'invention réside également dans la précision de température atteinte dans le volume chauffé. Le modèle numérique développé permet d'optimiser l'ensemble des paramètres 25 pour atteindre une température minimale de 45°C (température nécessaire pour provoquer le stress thermique) et maximale de 55°C. Comme décrit dans l'état de l'art, dépasser 60°C peut provoquer une dénaturation protéinique et aura un effet contraire à l'effet escompté. La température maximale de 55°C permet donc de rester au dessous de cette valeur seuil. 30 Pour ces raisons, et en référence à la figure 7, présentant un profil gaussien classique de faisceau (courbe 512) et un profil de faisceau d'un dispositif selon un mode de réalisation possible de l'invention (courbe 510), un profil de faisceau gaussien classique n'est pas le plus adapté. En effet, comme son nom l'indique, la répartition de l'énergie s'apparente à 35 une fonction gaussienne, ce qui a pour effet direct de chauffer la surface de la peau de manière non uniforme avec un pic de température important au centre de la zone irradiée et donc d'avoir un gradient de température trop important par rapport à la précision de la plage de température dans laquelle on désire se placer.
Par voie de conséquence, on privilégiera donc un profil quasi-linéaire ( tophat ou flat-top en anglais) 510 plutôt que gaussien de façon à homogénéiser la température obtenue à la surface de la peau, et donc dans le volume chauffé. Ce profil de puissance quasi-linéaire, représenté par la courbe 510, permet d'avoir un chauffage plus homogène sur la zone de chauffe plutôt qu'un chauffage sélectif. Ce profil est défini par deux éléments: - un rapport d'une largeur de front 515 sur une largeur à mi hauteur (FWHM =Full Width Half Maximum) 514 ; - un taux de variation 516, le long de la largeur de front 515 ; et - une puissance nominale 518, qui est la puissance moyenne le long de la largeur de front 515.
Une caractéristique d'un profil quasi-linéaire est d'avoir un taux de variation 516 minimum le long de la largeur de front, tout en gardant un rapport entre largeur de front/largeur à mi-hauteur maximal. Avantageusement un profil quasi-linéaire a un taux de variation inférieur à 5% pour un rapport largeur de front/largeur à mi-hauteur supérieur à 90%.
La géométrie du spot dépend de l'indication d'utilisation. Dans un mode de réalisation privilégié et dans une configuration choisie de traitement d'incision, les dimensions du spot sont de 20mm sur 4mm, et le taux de variation inférieur à +/-20% de la puissance nominale 518.
Afin d'obtenir ce profil particulier, il est prévu selon l'invention, un moyen de mise en forme du faisceau laser émanant de la diode (le faisceau laser ayant un profil gaussien en sortie de diode). Un tel moyen est représenté sur la figure 8.
Ainsi le moyen de mise en forme du faisceau laser 61 selon un mode de réalisation possible de l'invention est placé en aval d'une diode laser 62 caractérisée avantageusement par une largeur d'émission de 200 m sur 5 m et une divergence de 8x35°. Une fibre optique 63 placée devant la diode sert de lentille cylindrique afin de diminuer la divergence de l'axe rapide de la diode à avantageusement environ 5°. Le faisceau laser passe ensuite dans le moyen de mise en forme du faisceau laser 61 comprenant un système de deux réseaux de lentilles 64 et d'une lentille cylindrique 66 ; ce qui permet de diviser le faisceau d'origine en autant de faisceau qu'il y a de lentilles dans le réseau de lentilles 64. Chaque sous-faisceau est focalisé à la distance souhaitée et la superposition de tous ces faisceaux permet d'obtenir un profil quasi-linéaire.
La distance à laquelle est focalisé le faisceau dépend principalement de la focale de la lentille cylindrique. Mais l'homogénéité du profil dépend, en plus de cette focale, des focales des deux réseaux de lentilles. D'autre part pour obtenir un profil de faisceau quasi-linéaire le plus homogène possible il faut que le faisceau d'entrée illumine le maximum de lentilles du réseau (plus le faisceau est divisé en sous-faisceaux, plus la somme de ces sous-faisceaux tendra vers un profil quasi-linéaire). Ainsi, il existe un compromis entre la distance entre la diode et le premier réseau de lentilles et l'angle de divergence de façon à maximiser l'homogénéité du profil quasilinéaire tout en réduisant la longueur du système final.
REALISATION PRIVILEGIEES:
Afin de rendre la technique accessible au plus grand nombre d'utilisateurs, la conception du dispositif prend en compte sa facilité d'utilisation et sa sécurité d'emploi en toutes circonstances, et dans l'ensemble des lieux dans lequel il pourrait être utilisé, du simple cabinet de consultation jusqu'à l'environnement stérile d'un bloc opératoire. Les utilisateurs du dispositif pouvant être amenés à voyager ou se déplacer régulièrement, le transport du dispositif en termes d'encombrement est également primordial. De plus, comme décrit précédemment, il est prévu selon l'invention d'appliquer une source lumineuse le plus tôt possible dans le processus de cicatrisation afin de prévenir l'apparition de la rançon cicatricielle, plutôt que de corriger en intervenant une fois que la cicatrice est apparue. Pour cela, il est nécessaire de fournir à l'utilisateur un dispositif médical lui permettant d'intervenir le plus tôt possible, c'est-à-dire directement au bloc opératoire, en environnement stérile.
Il convient donc de concevoir un dispositif médical d'encombrement réduit, portable et utilisable avec une seule main, autonome (sans fil) et ne remettant pas en cause la propreté ou la stérilité du milieu dans lequel il est utilisé. En référence aux figures 9 et 10, nous allons décrire une réalisation d'un dispositif selon l'invention. Ainsi, un dispositif 70 de traitement dermatologique selon l'invention comprend un bloc 35 optique 722, fermé, comprenant au moins un système laser 72 composé d'une diode laser de puissance de longueur d'onde comprise entre 800 nm et 820nm, et de préférence égale à 810 nanomètres et de puissance supérieure à 1 W et inférieure à 25 W, et un moyen de transformation 74 comprenant un réseau de lentilles ou un réseau de phase. Le système30 laser 72 et le moyen de transformation 74 sont destinés à émettre un faisceau laser présentant les caractéristiques avantageuses précédemment citées. Le bloc optique 722 peut également comprendre un laser de visée 73, par exemple de puissance inférieure à lmW afin que ce laser de visée n'ait qu'un rôle de confort et qu'il ne génère aucune réponse biologique. Afin de rendre ce laser de visée 73 visible, sa longueur peut être choisie par exemple entre 480nm et 650nm (couleur rouge).
Il est prévu, selon l'invention que le bloc optique 722 soit amovible et interchangeable afin de faciliter la maintenance du dispositif de traitement 70 et de garantir sa flexibilité (possibilité de changer de type de diode selon le traitement souhaité). Ainsi, il est prévu selon l'invention de fournir à un utilisateur du dispositif (par exemple un praticien) un panel de blocs optiques ayant des configurations différentes tout en gardant les contraintes liées à la sécurité (aucun réglage possible par l'utilisateur lui-même).
Le dispositif de traitement 70 comprend également un moyen de batterie 71 permettant une entière autonomie énergétique du dispositif. Ce moyen de batterie peut être interchangeable.
Le dispositif de traitement 70 comprend un ou plusieurs circuits électroniques 710 ayant 20 pour fonction la gestion de l'alimentation générale du dispositif et celle des différents composants compris dans le dispositif.
Le dispositif de traitement comprend un lecteur RFID 711 (sous forme d'antenne RFID par exemple) permettant de sécuriser l'ensemble du dispositif en ne permettant le tir qu'à 25 proximité d'un support (ou tag ) RFID apposé à proximité de l'endroit à traiter, évitant ainsi tout risque de dommage pour l'utilisateur, le patient et l'entourage; et de sécuriser le traitement en lisant les paramètres préenregistrés dans le support, ne permettant pas au praticien de modifier accidentellement tout paramètre pouvant être dangereux pour le patient (puissance et durée du tir principalement). Les paramètres de tir du laser sont 30 commandés en fonction de la nature des informations transmises par le support RFID, qui contient des paramètres permettant d'adapter la puissance, la durée et le nombre des tirs en fonction des choix de l'utilisateur pour obtenir les fluences décrites précédemment en fonction du phototype de peau du patient à traiter.
35 L'utilisateur sélectionnera le support en fonction de la nature du traitement à effectuer, et le tag sélectionné délivre au récepteur un signal ou une information qui pilotera les tirs du laser. Le support est constitué par exemple par un timbre (ou, en anglais patch ) formé par un morceau de tissu adhésif comprenant une étiquette radiofréquence (en anglais RFID ) constituée par un dessin d'antenne permettant un couplage inductif pour l'alimentation d'un composant haute fréquence, et la transmission du signal haute fréquence émis par ce composant.
Le support doit être positionné à proximité de la zone à traiter de manière à ce que le dispositif de traitement 70 soit à portée d'interaction avec l'étiquette pendant la durée du traitement.
Ces supports RFID sont largement décrits dans l'état de l'art. Cependant, l'invention prévoit que le support RFID ait également pour fonction d'automatiser le procédé. En fait, le support RFID possède un identifiant qui renvoie vers une table de paramétrage localisée dans le soft du laser dans laquelle sont prédéfinies la puissance et la durée de tir, mais également le type de patient qui doit être traité (pour une vérification de sécurité de la part du praticien). Lors de l'utilisation du dispositif, l'utilisateur n'a qu'à choisir la bandelette de sécurité (qui contient les supports RFID) en fonction du phototype du patient et de l'indication (cicatrice, traitement de l'acné, remodling cutané, etc.). Contrairement aux autres lasers disponibles sur le marché, aucun ajustage des paramètres par l'utilisateur n'est rendu possible. Le traitement ne repose ainsi que sur le choix de la bandelette qui contient l'identifiant du traitement.
Avantageusement, la distance entre le support RFID et le dispositif de traitement 70 est comprise entre un et quinze centimètres. L'évaluation de la distance est réalisée par une portée limitée des moyens d'interaction entre le support et le dispositif de traitement 70, ou par un télémètre, par exemple un télémètre à ultrasons, intégré dans le dispositif.
Le dispositif de traitement comprend également un pyromètre 712 permettant de contrôler l'élévation de température pouvant provoquer une brûlure superficielle (température supérieure à 60°C). Le pyromètre 712 permet de mettre en place une boucle fermée sur le faisceau laser. En effet, le pyromètre 712 est un organe de sécurité qui surveille la température à la surface de la peau. Il intervient afin de bloquer ou désactiver le tir si la température atteint une valeur seuil prédéfinie. Le pyromètre 712 peut être également utilisé de manière plus fine dans une boucle de régulation fermée afin de réajustement des paramètres laser.
De manière générale, les températures obtenues en surface et en profondeur de l'épiderme vont dépendre de plusieurs paramètres, tels que: 1 - la longueur d'onde de laquelle dépendent l'absorption et la diffusion de la lumière par les différents chromophores (eau, hémoglobine, mélanine),
2 - la puissance du laser qui permet de chauffer plus ou moins en profondeur, 3 - la géométrie et les dimensions du spot, qui influent sur la répartition de la chaleur en profondeur,
4 - le profil du faisceau qui a un impact direct sur le gradient de température obtenu sur 10 une section de faisceau (profil gaussien, profil quasi-linéaire), - le temps de tir qui, associés, à une puissance donnée, favorise s'il est long un système de chauffage par diffusion thermique,
15 6 - enfin, les paramètres directement associés au patient, le plus important étant a priori son phototype.
Il ne peut donc pas y avoir de corrélation générale entre la température à la surface de l'épiderme et de celle des couches inférieures. Par contre, si l'on fige tous les paramètres 20 associés au laser (points 1 à 5), il est possible de prédire l'élévation de température dans les tissus à partir d'un facteur humain et donc du phototype.
Il est prévu de surcroît, une fenêtre optique transparente 713 dans la gamme de longueur d'onde comprise entre 480 nm et 1,4 m. Dans un mode privilégié, le bromide de 25 potassium transparent pour des longueurs d'ondes allant de 450nm à 10 m pourra être choisi.
Un système de mise en veille du dispositif peut également être rajouté, dès lors que l'appareil n'est pas utilisé pendant un temps prédéterminé. Le mode de mise en veille est 30 interrompu, dès lors que l'utilisateur appuie sur l'un des deux boutons de tir. Ce type de système permet d'une part d'économiser la batterie, mais surtout d'éviter que le laser de visée (même de faible puissance) ne puisse provoquer des dommages oculaires.
Le dispositif de traitement peut en outre comprendre un système de refroidissement 35 composé d'un radiateur 714 interne relié directement ou via un caloduc à la diode laser. En outre, il est prévu selon une réalisation possible de l'invention un dispositif de ventilation naturelle et/ou forcée pour évacuer la chaleur émise par la diode laser hors du 5 dispositif et de façon stérile, afin de ne pas compromettre la stérilité du champ opératoire au dessus duquel est utilisé le dispositif de traitement 70.
Avantageusement, il est prévu d'équiper le dispositif d'une IHM (Interface Homme- Machine) afin de pouvoir renseigner l'utilisateur sur les réglages d'utilisation (longueur d'onde, paramètre contenu sur un support RFID capté par le dispositif de traitement RFID, température mesurée avec le pyromètre).
Nous allons détailler une IHM d'un dispositif de traitement selon l'invention. 10 Avantageusement l'IHM d'un dispositif de traitement selon l'invention comprend les éléments suivants: - un écran LCD 75, qui permet un retour d'information à l'utilisateur sur les réglages et paramétrages d'utilisation du dispositif selon l'invention (l'écran LCD peut être tactile), 15 - un bouton d'arrêt d'urgence 76, permettant à l'utilisateur un arrêt 20 rapide du dispositif en cas d'urgence, - un bouton marche/arrêt 77 pour la mise en marche ou l'arrêt du dispositif, - un système double/bouton 88 pour déclencher et sécuriser le tir: le système de double bouton (deux boutons sur les deux faces opposées) joue un rôle de 20 sécurisation du tir dans le sens où le tir n'est possible que lorsque les deux boutons sont maintenus appuyés par l'utilisateur. Dès que l'utilisateur relâche un seul des deux boutons, le tir est immédiatement stoppé. Par voie de conséquence, si malencontreusement la pièce à main était posée sur un plan de travail et qu'un des deux boutons venait en appui sur un élément du plan de travail, le tir ne peut pas 25 se déclencher. - un voyant lumineux 89 indiquant à l'utilisateur que le dispositif en cours de fonctionnement, - un buzzer 717 indiquant un problème à l'utilisateur (problème de batterie, température mesurée par le pyromètre trop élevée). 30 Avantageusement, il est prévu selon un mode de réalisation possible de l'invention un manchon stérile amovible 80 destiné à contenir le dispositif et l'isoler de l'environnement extérieur. Ce manchon peut être interprété comme une enveloppe stérile dans lequel le dispositif est placé afin de garantir la stérilité du lieu d'utilisation du dispositif. 35 Avantageusement, le manchon amovible 80 est conçu de façon à ne pas interférer avec le faisceau laser. A cet effet, il est prévu une fenêtre transparente aux longueurs d'onde prédéfinies du dispositif apte à laisser passer un faisceau dont la longueur d'onde est choisie parmi les longueurs d'onde prédéfinies. Le manchon amovible 80 est également conçu de façon à ne pas interférer avec le fonctionnement du pyromètre 712, ni avec le lecteur RFID 711. Le manchon amovible 80 permet également l'évacuation de la chaleur sans avoir d'effet néfaste pour l'environnement stérile dans lequel le dispositif de traitement 70 est utilisé. Avec ce manchon il est possible de réaliser le tir laser sans rompre la stérilité de la face extérieure du manchon.
Le manchon doit évidemment être étanche et être muni d'un système de fermeture étanche également, afin de constituer une barrière microbienne entre le dispositif et le milieu extérieur. Cette barrière microbienne ne doit pas pour autant gêner l'évacuation de la chaleur engendrée par le dispositif. Le manchon contient donc au moins deux filtres (une entrée d'air et une sortie d'air) qui permettront la circulation de l'air dans le manchon.
Le manchon ne doit également pas gêner l'accès aux commandes du dispositif (boutons de tir, interrupteur, bouton d'arrêt d'urgence), la lecture des informations (écran LCD, voyants lumineux), ni la préhension du dispositif. Dans un mode de réalisation privilégié, le manchon sera donc constitué d'une partie rigide en bas du dispositif de façon à pouvoir le positionner correctement, et transparente et souple sur la partie recouvrant le reste du dispositif.
Le manchon étant en contact avec le patient au niveau des surfaces 81 et 82, et notamment dans le cas de traitement d'une incision, le risque que le manchon soit en contact avec du sang ne doit pas être négligé. En effet, si le manchon est en contact avec du sang, le sang peut s'accumuler sur celui-ci lors du déplacement du manchon sur le reste de l'incision; le faisceau laser traversant le manchon pourrait alors être absorbé par ces traces, et perdre en conséquence une partie de l'énergie de traitement dans cette zone. Dans un mode de réalisation privilégié, le dispositif de traitement 70 et la partie basse et rigide 87 du manchon 80 en contact avec l'endroit à traiter comportent tout deux, un décroché 83 en face de la sortie du faisceau laser, qui permettra de ne pas être en contact direct avec le patient et donc de ne pas être sali ou contaminé et de garantir une distance entre la sortie du moyen de mise en forme du faisceau et la zone de tissu à traiter.
Ainsi, le manchon comprend une partie rigide et une partie flexible (pour la manipulation des boutons et sa prise en main). Il est prévu que les deux parties soient en PVC, les épaisseurs sont par exemple comprises entre 2 et 3 dixièmes de millimètres, pour la partie flexible et de quelques millimètres pour la partie rigide.
SUPPORT RFID
En référence à la figure 1l, et comme décrit précédemment, il est prévu de sécuriser et paramétrer le traitement grâce à une bandelette de sécurité 90 contenant une puce RFID qui communiquera au dispositif laser les différents paramètres de fonctionnement en fonction de l'indication d'utilisation et du phototype du patient à traiter. Cette bandelette de sécurité 90, qui peut être déclinée en plusieurs longueurs (4, 10 et 20 cm par exemple), est collée à environ 5 mm de la zone à traiter.
La bandelette de sécurité est composée de deux supports adhésifs: un support adhésif 91 en double face et l'autre support adhésif 93 en simple face. Ces deux supports prennent en sandwich les supports RFID 92 qui seront positionnées tous les 2 cm. La bandelette de sécurité peut avoir par exemple une largeur de 2 cm.
Le support adhésif inférieur 91 est en contact avec la peau du patient. De ce fait, il doit répondre aux problématiques de biocompatibilité et de maintien suffisant sur la peau durant son utilisation. Le support adhésif inférieur 91 doit pouvoir coller sur la peau du patient et être assemblé aussi bien avec le support RFID qu'avec le support adhésif supérieur 93. De ce fait, le support adhésif inférieur est à double face adhésive.
Il est prévu, lors de la fabrication des bandelettes de sécurité, une étape de stérilisation. Le support adhésif supérieur 93 doit être une adhésive simple face afin de permettre l'assemblage avec les supports RFID 92 et le support adhésif inférieur 91. En référence à la figure 12 et sur sa partie supérieure 93, il est prévu d'imprimer des informations telles que le phototype, le nom de l'entreprise, une graduation qui permettra au praticien de savoir où il en est par rapport au traitement ainsi que la référence du produit.
Le support adhésif supérieur 93 est tel qu'il n'altère pas la communication RFID entre le lecteur 711 (voir figure 9) du dispositif et les 25 supports RFID 92. Les supports RFID 92 doivent être conformes à la norme ISO 15693 -3. Il est d'ailleurs prévu d'implémenter les parties obligatoires et optionnelles telles que définies par cette présente norme. La distance de lecture du support RFID étant une donnée critique, les supports RFID 92 selon l'invention sont tels qu'ils permettent de fixer cette valeur une fois le couple support RFID - Lecteur RFID est choisi. Les supports RFID peuvent avoir par exemple une taille de 14 mm x 14 mm pour une épaisseur inférieure à 1 mm. Il est prévu que la capacité de stockage de 1'EEPROM du support RFID soit au minimum de 1024 octets. De plus, un processus de stérilisation à l'oxyde d'éthylène est prévu. 18 PROCEDE DE COMMUNICATION ENTRE LE SUPPORT RFID ET LE DISPOSITIF
En référence à la figure 13, le dispositif est composé de deux microcontrôleurs 111 et 112. L'un (microcontrôleur 111) est responsable de la gestion du laser, de l'énergie, du contrôle thermique et de l'IHM ; l'autre (microcontrôleur 112) de la gestion des bandelettes de sécurités 90. La responsabilité de la gestion des tirs est, quant à elle, partagée par les deux microcontrôleurs 111 et 112. Le tir peut être stoppé à cause d'une 15 température trop élevée (gérée par le microcontrôleur 111) ou bien d'une demande d'arrêt d'urgence (microcontrôleur 111). La reprise du traitement est contrainte par ces conditions d'arrêt.
En référence aux figures 14a, 14b et 14c, le pyromètre 712 (voir figure 7) arrête le tir si la température de la peau est supérieure à une température critique, 60°C par exemple (gestion par le microcontrôleur 111). Ces figures sont des graphes présentant des courbes 120, 121 et 122 de température (degré Celsius en ordonnées) en fonction du temps de chauffe TC en abscisse; TC1, TC2 et TC3 représentent, quant à eux, les temps auxquels est arrêté le tir. Si le tir a été 25 arrêté par le pyromètre 712, le tir peut à nouveau être autorisé, une seule fois, au bout d'un temps de sécurité (par exemple 5 secondes) si durant le premier tir, le temps de tir est inférieur ou égal à la moitié de la durée du tir donnée en paramètre (géré par le microcontrôleur 112). C'est le cas de la figure 14c. Ainsi les figures présentent les cas suivants: - la figure 14a présente le cas où le tir est arrêté (TC1) au-delà de 50% de la durée du tir en paramètre; dans ce cas le tir ne peut être repris, - la figure 14b présente le cas où le tir n'est pas arrêté jusqu'au bout de la durée du tir en paramètre (TC2), - la figure 14c présente le cas où le tir est arrêté (TC3) avant 50% de la durée de tir en paramètre; dans ce cas le tir peut être repris.
Si le pyromètre 712 se déclenche au-delà de 50% (figure 14a) de la durée normale du tir, un bip doit signaler une fin de tir normal (microcontrôleur 111). Si le pyromètre 712 se déclenche en deçà de 50%, il faut un élément de l'IHM pour montrer à l'utilisateur qu'il peut récupérer le tir.
Si jamais l'utilisateur décroche (arrêt, volontaire ou non, dû à l'utilisateur) et que le temps d'arrêt est inférieur ou égal à 75% de la durée du tir en paramètre, une reprise du tir peut être autorisée une seule fois au bout de 5 secondes et ce, durant 60 minutes.
En cas de déclenchement de l'arrêt d'urgence (fig. 9, bouton 76), il peut être prévu une procédure de vérification à suivre.
La présence d'un support RFID 92 est indiquée par la patte TTL 113 du microcontrôleur 112. La présence d'un support RFID 92 ne donne pas d'information concernant son état. Pour connaître l'état du support RFID 92, il faut envoyer un message de lecture des paramètres au microcontrôleur 112. Cette commande permet de connaître l'état du traitement du support RFID 92 présent dans le champ du lecteur RFID 711. Les différents états d'un support RFID 92 sont: - Traité; - OK (Non Traité) ; - Reprise immédiate (identique que non traité) ; - Attente avant reprise (5 secondes).
Le microcontrôleur 111 reconnaît cinq messages en provenance du microcontrôleur 112 : - INIT : Initialisation de l'horloge et de l'identifiant du dispositif ; - PARAM: Récupérer l'état du support RFID 92, la puissance et la durée du tir (ne peut tirer que si l'état est OK) ; - START Début de tir ; - STOP Fin du tir ; - PAUSE Arrêt prématuré du tir.
Au démarrage du dispositif, le microcontrôleur 111 initialise l'horloge du microcontrôleur 112 avec le message INIT. Les deux horloges se trouvent synchronisées. Au front montant de la patte TTL 113 du microcontrôleur 112, le microcontrôleur 111 demande les paramètres du tir avec le message PARAM. En fonction de la réponse du microcontrôleur 112, l'IHM est mise à jour et le tir autorisé. Pendant le tir, le microcontrôleur 111 indique l'avancement du tir au microcontrôleur 112 avec les messages START, STOP et PAUSE. Le microcontrôleur 112 met à jour les informations des supports RFID 92 en fonction de ces messages. L'horloge du dispositif est gérée par le microcontrôleur 111. Elle ne contient pas la date et l'heure exacte, mais une information de datation relative au démarrage du dispositif. Elle a une fonction de chronomètre. L'horloge du dispositif peut être réinitialisée suite à une interruption d'alimentation prolongée de la batterie. Dans ce cas, si un support RFID 92 a été traité, sa date de début de traitement est postérieure à la date courante. Même si le traitement n'est pas terminé, le support RFID 92 est considéré comme traité.
Sur la figure 15 est représenté un diagramme fonctionnel du microcontrôleur 111. Ainsi au bloc 1301 est détectée la présence d'un support RFID ou non; dans ce dernier cas l'IHM indique à l'utilisateur qu'aucun support RFID n'est présent (bloc 1302). Si un support RFID est détecté, une lecture des paramètres est initiée (bloc 1303) pour un diagnostique de l'état du support RFID (bloc 1304). Si l'état est OK alors le dispositif indique via son IHM qu'il est armé (bloc 1305) et si le bouton de tir est actionné (bloc 1306), alors le microcontrôleur 111 envoie au microcontrôleur 112 le message START 1307 indiquant le début d'un tir. Enfin le laser est allumé (bloc 1308). Si le message est ATTENDRE, alors le dispositif indique qu'il est en attente (bloc 1309) et revient au début du diagramme. Si le message est TRT OK (traité) alors le dispositif indique que la zone a été traitée (bloc 1310) et revient au début du diagramme.
Si un tir est initié (bloc A), une mesure 1311 de la température est effectuée. Si cette température est supérieure à 60°C, alors une mesure du temps 1312 est également effectuée. Si ce temps est inférieur à 50% de la durée du tir en paramètre, alors un message PAUSE 1313 est envoyée au microcontrôleur 112, et le laser est éteint (bloc 1314).
Si la température mesurée en 1311 est inférieur à 60°C, alors une mesure du temps 1315 est également effectuée. Si ce temps est inférieur à 75% de la durée du tir en paramètre, alors on recommence une mesure de la température 1311. Si, par contre, le temps est supérieur à 75% de la durée du tir en paramètre TC, alors un message STOP 1316 est envoyé au microcontrôleur 112. Une mesure de la température est alors effectuée (bloc 1317), si la température est inférieure à 60°C, alors on effectue une vérification sur la durée de tir (bloc 1318) ; si la durée du tir est inférieur à la durée du tir en paramètre TC (signifiant que le tir n'est pas encore terminé), alors on re-effectue une vérification sur la température (retour sur le bloc 1317). Cette boucle continue jusqu'à ce que la température dépasse 60°C ou jusqu'à ce que la durée de tir atteigne ou dépasse TC. Dans les deux cas, on éteint le laser (bloc 1320), on envoie un bip 1321 (ou tout autre dispositif IHM) afin de prévenir l'utilisateur de la fin du traitement de cette zone et on affiche un message de fin de traitement (bloc 1322). De retour au bloc 1312, si la durée de tir est supérieure à 50% de TC, alors un message STOP est envoyé au microcontrôleur 1319, puis on éteint le laser (bloc 1320). Si la durée du tir est inférieure ou égale à 50% de TC alors un message PAUSE est envoyé au microcontrôleur 1314 puis le laser est éteint.
En référence à la figure 15, nous allons décrire un diagramme fonctionnel de gestion de l'autorisation de tir du microcontrôleur 112. Si un support RFID est détecté (bloc 1401), le microcontrôleur 111 se met en attente d'un message (bloc 1402). Lorsqu'un message (bloc 1403) est reçu, il est analysé. Si le message est START, et que le dernier tir date d'il y a moins de 5 secondes (1405), alors le microcontrôleur 111 envoie le message ATTENDRE (bloc 1406). Si, par contre, le dernier tir date d'il y a plus de 5 secondes, une variable totaLstart (indiquant le nombre de tir effectué) est incrémentée d'une unité (bloc 1407) et une variable laststart (indiquant la date du dernier tir) est mise à jour (bloc 1408). Enfin un message OK est envoyé (bloc 1409).
Si le message reçu est STOP, alors la variable totaLstart est fixée à un maximum prédéterminé (bloc 1410) et le message OK est envoyé (bloc 1411). Si le message reçu est PAUSE, on enregistre la date de fin de tir (bloc 1413).
Enfin, si le message reçu est PARAM, on analyse la variable totaLstart (bloc 1414). Si cette dernière est inférieur au maximum prédéfini, alors le message TRAITE est envoyé 15 (1415). Dans le cas contraire, on analyse la variable laststart (bloc 1416), si ce dernier est supérieur à 60 minutes, alors le message TRAITE est envoyé (bloc 1415). Dans le cas contraire on vérifie que le dernier tir date d'il y a plus de 5 secondes (bloc 1417); si ce n'est pas le cas, on envoie le message ATTENDRE (bloc 1418). Si, par contre, le dernier tir date d'il y a plus de 5 secondes, le message OK est envoyé et une lecture des 20 paramètres est effectué (bloc 1419). Les informations contenues dans le support RFID peuvent être choisies parmi les suivantes: identifiant unique du support RFID, date de fabrication, date de péremption, identifiant de paramétrage du dispositif en fonction du type de peau, numéro de lot de fabrication de la bandelette de sécurité.
25 Bien évidement, l'ensemble des valeurs numériques (pourcentages, température, ... ) de la description ne sont données qu'à titre purement indicatif afin d'orienter la réalisation de l'invention. On pourra donc utiliser d'autres valeurs numériques par exemple déterminés par expérimentation sans sortir du cadre de l'invention.
30 Selon une réalisation possible de l'invention, il est prévu que le support adhésif ait un triple rôle sécuritaire: - la sécurisation du dispositif, dans le sens ou le fonctionnement du dispositif est immédiatement bloqué dès que le support RFID 92 inclus dans le support adhésif 90 sort du champ du lecteur RFID 711 compris dans le dispositif ; 35 - la définition des paramètres de traitement. L'utilisateur choisi le support adhésif en fonction de l'indication et du type de peau du patient, et les supports RFID 92 pré-programmés dans le support adhésif 90 envoient directement les paramètres adéquats au dispositif ;10 - la protection de son intégrité (usage unique). Lors de son utilisation, le dispositif inscrit les informations relatives à l'état du traitement sur les supports RFID 92 contenus dans le support adhésif. Les états de traitement sont: la zone à traiter n'a pas été traitée, la zone à traiter est en cours de traitement, et le traitement de la zone à traiter est terminé. Dès lors que le traitement est terminé, le dispositif recevant l'information relative à l'état de la zone à traiter comporte des moyens d'empêcher une seconde utilisation du support adhésif 90 muni d'un moyen d'identification lorsque celui-ci a déjà été utilisé une première fois pour traiter une zone à traiter. Ce principe de verrouillage des supports RFID permet donc de s'assurer que chaque support adhésif ne sera utilisé qu'une seule fois. L'avantage direct de ce système est l'impossibilité: o d'appliquer un traitement deux fois au même endroit (élimination du risque de surdosage) ; o de ré-utiliser un support adhésif livré stérile qui ait déjà été utilisé 15 Il est prévu que les moyens d'empêcher une seconde utilisation du support adhésif 90 soient directement compris dans le support RFID lui-même.
Il a été décrit un mode de réalisation privilégié dans lequel les microcontrôleurs 111 et 20 112 commandent la puissance et la durée de tir du laser sur la base des données contenues dans les puces RFID d'une bandelette choisie par le praticien à la suite d'un test de Fitzpatrick déterminant le phototype du patient. Les paramètres de commande du laser permettent ainsi de satisfaire aux plages de fluence dépendantes du phototype de peau décrites ci-dessus afin d'obtenir un bon effet cicatriciel tout en évitant les brûlures, le tout 25 dans un environnement sécurisé procuré par l'utilisation des bandelettes.
En variante, le laser est équipé d'un chromamètre connecté au microcontrôleur 111. La mesure de la clarté de la peau sert alors de base pour le choix de la puissance et de la durée de tir pour satisfaire aux plages de fluences fonction de la clarté décrites 30 précédemment.

Claims (17)

  1. REVENDICATIONS1. Dispositif (70) d'aide à la cicatrisation de la peau, du type comportant une source laser (72, 74) apte à émettre un faisceau de longueur d'onde comprise entre environ 800 nanomètres et environ 820 nanomètres, caractérisé en ce qu'il comporte un module de pilotage (111, 112) apte à commander la source laser (72, 74) en fonction de données relatives au type de peau du patient à traiter.
  2. 2. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 1, caractérisé en ce le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser en fonction du phototype de peau du patient à traiter.
  3. 3. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 2, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 80 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque le phototype de peau est de la catégorie I, II ou III.
  4. 4. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 60 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque le phototype de la peau est de la catégorie IV.
  5. 5. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 20 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque le phototype de la peau est de la catégorie V ou VI.
  6. 6. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette un rayonnement dont la durée est fonction du type de phototype, la durée étant notamment décroissante en fonction de la numérotation des phototypes.
  7. 7. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 6, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laserpour que celle-ci émette pendant environ 5 secondes à environs 15 secondes lorsque le phototype de la peau est de la catégorie I, II III ou IV.
  8. 8. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 6, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette sur une durée supérieure à 10 secondes et inférieure à 20 secondes, lorsque le phototype de la peau est de la catégorie V ou VI.
  9. 9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser en fonction de la clarté de la zone de la peau du patient à traiter.
  10. 10. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 9, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 110 J/cm2 et environ 130 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est supérieure à 80.
  11. 11. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 100 J/cm2 et environ 110 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 75 et environ 80.
  12. 12. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon la revendication 9, 10 ou 11, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 80 J/cm2 et environ 100 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 70 et environ 75.
  13. 13. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 60 J/cm2 et environ 80 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 65 et environ 70.
  14. 14. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 40 J/cm2 et environ 60 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 55 et environ 65.
  15. 15. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 9 à 14, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 30 J/cm2 et environ 50 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est comprise entre environ 45 et environ 55.
  16. 16. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette, sur une durée inférieure à 20 secondes, selon une fluence comprise entre environ 20 J/cm2 et environ 30 J/cm2 lorsque la clarté de la zone de la peau à traiter est inférieure à 45.
  17. 17. Dispositif d'aide à la cicatrisation de la peau selon l'une quelconque des revendications 9 à 16, caractérisé en ce que le module de pilotage comporte des moyens pour commander la source laser pour que celle-ci émette un rayonnement dont la durée est fonction de la valeur de la clarté de la zone de la peau à traiter, la durée étant notamment croissante en fonction de la clarté.
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