FR2932413A1

FR2932413A1 - Dispositif de stenotypie comportant des touches et procede de reglage pour determiner l'enfoncement desdites touches.

Info

Publication number: FR2932413A1
Application number: FR0803267A
Authority: FR
Inventors: Valmir Adeline
Original assignee: STENOTYPE GRANDJEAN SOC
Current assignee: STENOTYPE GRANDJEAN SOC
Priority date: 2008-06-12
Filing date: 2008-06-12
Publication date: 2009-12-18

Abstract

Ce dispositif de sténotypie comporte des touches ( T1..T21) auxquelles est associé un arrangement de validation (24) pour déterminer la course de l'enfoncement de la touche manoeuvrée par un opérateur. Cet arrangement comporte un ensemble optoélectronique( 25) dans lequel est engendré un faisceau de lumière dont l'intensité est en dépendance de l'enfoncement de la touche et un circuit à seuil (50) pour fournir le signal de validation de touche enfoncée par comparaison de l'intensité dudit faisceau avec un seuil dont la valeur est fixée par l'opérateur. Par l'utilisation de certaines touches, l'opérateur peur régler l'enfoncement de chacune de ces touches qui provoque la frappe effective. Application : sténotypie.

Description

Dispositif de sténotypie comportant des touches et procédé de réglage pour déterminer l'enfoncement desdites touches. La présente invention concerne un dispositif de sténotypie formé de touches auxquelles est associé un arrangement de validation pour valider l'enfoncement de la touche manoeuvrée par un opérateur. L'invention concerne aussi un procédé de réglage pour déterminer la course 5 qui valide l'enfoncement d'une touche. La sténotypie est utilisée pour la saisie d'une conversation par un opérateur. Le dispositif comporte un clavier ayant un nombre plutôt réduit de touches. C'est par l'appui d'une ou de plusieurs touches que les paroles d'un orateur sont enregistrées. Cet enregistrement est fait sur la base de sténogrammes établis sur la base d'une 10 grammaire phonétique. On trouvera dans le document de brevet FR 2 542 888 la description d'un tel dispositif de sténotypie. Avec ce genre de dispositif, la rapidité de frappe est primordiale et en outre on souhaite que les fautes de frappe soient en nombre le plus réduit possible. Un grand nombre de ces fautes proviennent du fait que les doigts qui agissent sur les touches 15 centrales du clavier ont plus de force que les doigts qui agissent à la périphérie. On se rend compte qu'un enfoncement correspondant à un appui effectif de la touche doit être adapté pour chacune des touches. En d'autres termes, la course des touches qui provoque une frappe effective doit être ajustée avec soin pour chacune de ces touches. Les dispositifs connus comportent un réglage mécanique délicat qui 20 nécessite la présence d'un technicien pour parfaire ce réglage en fonction des desiderata de l'opérateur. Il peut arriver, en outre, que ce réglage soit modifié, ce qui nécessite alors un retour en usine, d'où une immobilisation du dispositif fort préjudiciable. Ceci constitue un grand inconvénient en ce qui concerne le coût, puisque cela 25 impose une immobilisation du dispositif durant le réglage et un temps important imputé au technicien. La présente invention concerne un dispositif du genre mentionné dans le préambule pour lequel cet inconvénient de réglage mécanique a pratiquement disparu. - 2

Pour cela, un tel dispositif est remarquable en ce que l'arrangement comporte un ensemble optoélectronique dans lequel est engendré un faisceau de lumière dont l'intensité est en dépendance de l'enfoncement de la touche et un circuit à seuil pour fournir le signal de validation de touche enfoncée par comparaison de l'intensité dudit faisceau avec un seuil dont la valeur est fixée par l'opérateur. Selon un autre aspect de l'invention un procédé de réglage adapté au dispositif de sténotypie du genre mentionné ci-dessus est remarquable en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - visualisation sur un dispositif de visualisation de différentes phases du réglage, - attribution de touches dédiées auxdites phases, - réglage de la course de la touche à régler par des appuis successifs de ladite touche, - validation du réglage par un appui prolongé de ladite touche.

Selon cet autre aspect de l'invention, en variante, un tel procédé est remarquable en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - génération de zones (Z1, Z2, Z3 Z4) correspondant à des phases de réglage sur un écran tactile d'un dispositif de visualisation (10): - activation d'une partie du réglage par l'appui d'une zone, - réglage de la course de la touche à régler par des appuis successifs de ladite touche, - validation du réglage par un appui prolongé de ladite touche. La description suivante accompagnée des dessins ci-annexés, le tout donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Dans les dessins, les figures représentent : la FIG 1 montre un dispositif de sténographie, la FIG.2 montre un détail cle réalisation du dispositif de sténotypie conforme à l'invention, la FIG.3 montre la courbe du signal de sortie d'un ensemble émetteur- récepteur de lumière faisant partie du dispositif de sténotypie. 2932413 -3

La FIG.4 montre un schéma explicitant le traitement du signal de sortie dudit ensemble émetteur-récepteur, La FIG.5 explicite le procédé mis en oeuvre pour le réglage des touches. Le dispositif de sténotypie montré à la figure 1 se compose d'un bâti 1 sur 5 lequel sont disposés un clavier 5 et un écran 10. Les sténogrammes sont tapés sur le clavier 5 par l'appui d'une ou plusieurs des touches Ti, T2, T3 ....T20 disposés, de part et d'autre d'une touche centrale T21. Un ensemble électronique 15 comportant au moins un microcontrôleur gère, entre autres, l'écran 5, la reconnaissance des sténogrammes et autres fonctions qui seront décrites ci-dessous. 10 La figure 2 montre plus en détail la structure associée à chaque touche Ti. La touche Ti repose sur une tringle 20 pouvant pivoter selon un axe 22. Un ressort 23 reposant sur le bâti 1 maintient cette touche Ti en position haute. Du fait de la présence de la résilience de ce ressort 23, la force d'appui sur les touches provoque un enfoncement plus ou moins important de celles-ci. 15 Selon l'invention, on a prévu un arrangement de validation 24 qui comprend un ensemble optoélectronique 25 pour cette touche Ti. Cet ensemble 25 comporte un réflecteur 27 placé sur la tige 20 en regard d'un émetteur-récepteur de lumière 30 de type OPB702 formé d'une diode semi-conducteur émettrice de lumière (30E) et d'un transistor à collecteur ouvert faisant office de récepteur (30F). Lorsque la touche est à 20 l'état haut, donc en position de repos, le faisceau de lumière converge sur le réflecteur 27 et une grande partie de l'énergie réfléchie est transmise sur le récepteur (30R). Lorsqu'on appuie sur la touche, le réflecteur s'éloigne et le récepteur capte moins d'énergie. Ceci est montré à la figure 3. Sur cette figure, on a porté en ordonnée, l'énergie E captée par le récepteur et, en abscisse, la distance d qui 25 sépare le réflecteur 27 de l'émetteur-récepteur 30. L'énergie captée passe par une valeur maximum EMX pour une distance ff de l'ordre de 4 mm correspondant à la focalisation, optimum de la lumière sur le réflecteur 27. Sur cette figure 3, la courbe représentée a la forme d'une cloche asymétrique présentant une partie abrupte A et une partie H dite douce car ayant une pente plus douce que la précédente. 30 A cet ensemble optoélectronique 30, on a associé un montage électronique à seuil 50 montré à la figure 4. 2932413 -4

Ce montage est constitué à partir d'un amplificateur à seuil 55 qui fournit, à l'ensemble électronique 15, un signal logique dont la valeur dépend des deux signaux appliqués à son entrée. Un premier de ces signaux est fourni par un circuit de potentiomètre 57 alimenté par une tension fixe Vref. La valeur du potentiomètre 5 dépend d'une valeur numérique fournie par l'ensemble 15. A sa deuxième entrée est appliquée la valeur de sortie du récepteur de l'ensemble émetteur-récepteur 30. Une résistance 58 fixe la polarisation du circuit récepteur de l'ensemble 30. L'intensité de la diode émettrice est fixée par une résistance variable 59. Ce réglage a pour but, entre autres, de placer les points de fonctionnement de l'ensemble 25 dans la partie 10 H de la courbe montrée à la figure 3, comme cela sera explicité par la suite. Pour régler la course de chacune des touches, on procède de la manière suivante. On se rapporte à la figure 5 qui montre, d'une part, l'écran 10 et, d'autre part, les touches adjacentes à la touche centrale T21 du clavier 5 c'est-à-dire les touches T15, T16, T5 et T6. Ces touches vont être dédiées pour la gestion des phases 15 du réglage de la course de toutes les touches. L'écran 10 montre, en guise d'invite de réglage, quatre zones Z1, Z2, Z3 et Z4 affectée à ces différentes phases du réglage des touches. La zone Z1 a trait à l'initialisation des touches. La zone Z2 concerne le réglage collectif de ces touches. 20 La zone Z3 est la zone qui permet le réglage individuel de chaque touche. La zone Z4 est une zone de test qui permet de visualiser chaque touche avec son niveau associé. La zone Z1, lorsqu'elle est activée, par l'appui d'une touche dédiée, déclenche l'initialisation des touches par ajustage de la valeur de la résistance 59-FIG.3. Ceci 25 s'effectue par une routine exécutée par l'intermédiaire du microcontrôleur faisant partie de l'ensemble 15. Par cette routine on obtient que lorsque les touches sont relâchées, on se trouve au sommet de la partie H de la courbe montrée à la figure 3. La zone Z2, lorsqu'elle est activée par l'appui d'une autre touche dédiée déclenche la valeur de seuil pour un enfoncement total des touches. Pour cela 30 l'utilisateur est invité à appuyer sur toutes les touches en même temps. Et on détermine ainsi pour chaque touche, via une deuxième routine la valeur de la résistance 57 qui donne le point de la partie basse de la partie H de la courbe de la 2932413 -5

figure 3. Il en découle après l'exécution de cette première et deuxième routine que l'enfoncement des touches est divisé en plusieurs degrés (quatre en pratique). La zone Z3 est affectée au réglage de l'enfoncement de chacune des touches. Cette zone est activée par l'appui d'une des touches dédiées. Puis on appuie sur la 5 touche dont on veut régler l'enfoncement. Par des appuis brefs successifs on règle le seuil de validation de l'enfoncement, la valeur du potentiomètre 57 est changée. Des appuis successifs font varier l'enfoncement selon un cycle 1, 2, 3, 4, 1, etc, par exemple. Un appui long provoque la mémorisation de l'enfoncement choisi. La zone Z4, activée, elle aussi par l'appui d'une touche dédiée, visualise le 10 degré d'enfoncement de chaque touche que l'utilisateur choisit par appui de celle-ci. Chaque réglage est ensuite mémorisé dans une mémoire faisant partie de l'ensemble 15 de sorte qu'en mode de fonctionnement normal de saisie, l'appui d'une touche déclenche l'apparition d'un mot binaire qui permet d'affecter une valeur du potentiomètre 57 et/ou du potentiomètre 59.

15 En variante, le dispositif de visualisation 10 peut être du type écran tactile et l'appui des touches dédiées est remplacé par l'appui sur des zones d'appui générées sur ledit écran tactile correspondant aux zones visualisées. Grâce aux mesures préconisées par l'invention, les parties mécaniques qui réglaient la course des touches ont été simplifiées ce qui permet de réduire la taille du 20 dispositif de sténotypie.

Claims

REVENDICATIONS. 1 Dispositif de sténotypie comportant des touches (T1,...T21) auxquelles est associé un arrangement de validation (24) pour déterminer la course de l'enfoncement de la touche manoeuvrée par un opérateur, caractérisé en ce que l'arrangement comporte un ensemble optoélectronique (25) dans lequel est engendré un faisceau de lumière dont l'intensité est en dépendance de l'enfoncement de la touche et un circuit à seuil (50) pour fournir le signal de validation de touche enfoncée par comparaison de l'intensité dudit faisceau avec un seuil (Vref- 57) dont la valeur est fixée par l'opérateur.
2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble optoélectronique (25) est formé par un émetteur (30E) de faisceau dirigé vers un réflecteur (27) solidaire du déplacement de la touche et par un récepteur (30R) pour fournir le signal déterminant l'intensité dudit faisceau.
3- Dispositif selon la revendication 2, dont chaque touche est reliée à une première extrémité d'un tige (20) dont l'autre extrémité est montée sur un pivot (22), caractérisé en ce que le réflecteur est fixé sur la tige en regard desdits émetteur (30E) et récepteur (30R).
4- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3 pour lequel l'intensité du faisceau est une fonction en forme de cloche dissymétrique présentant une partie abrupte (A) et une partie dite douce (H) en dépendance de la distance séparant le réflecteur desdits émetteur et récepteur caractérisé en ce que la partie douce est utilisée pour déterminer l'enfoncement des touches.
5- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4 auquel est rattaché un dispositif de visualisation (10), géré par un ensemble électronique (15) caractérisé en ce que ledit ensemble électronique (15) fournit une invite de réglage à l'intention de l'opérateur, en vue de commander ladite valeur de seuil de chacune des touches, phases déclenchées par l'appui de touches sélectionnées.
6- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4 auquel est rattaché un dispositif de visualisation (10) du type à écran tactile, géré par un ensemble électronique (15) caractérisé en ce que ledit ensemble électronique (15) fournit des invites de phases de réglage à l'intention de l'opérateur, en vue de commander ladite valeur de seuil et des zones d'appui sur ledit dispositif de visualisation en vue de- 7 commander ladite valeur de seuil de chacune des touches, phases déclenchées par l'appui desdites zones d'appui sur ledit écran tactile.
7- Procédé pour valider un sténogramme créé dans un dispositif selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - visualisation sur un dispositif de visualisation (10) de différentes phases (Z1, Z2, Z3, Z4) du réglage, - attribution de touches dédiées (T5, T6, T15, T16 et T21) auxdites phases, - réglage de la course de la touche à régler par des appuis successifs de ladite touche, - validation du réglage par un appui prolongé de ladite touche.
8- Procédé pour valider un sténogramme créé dans un dispositif selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - génération de zones (Z1, Z2, Z3 Z4) correspondant à des phases de réglage sur un écran tactile d'un dispositif de visualisation (10): - activation d'une partie du réglage par l'appui d'une zone, - réglage de la course de la touche à régler par des appuis successifs de ladite touche, - validation du réglage par un appui prolongé de ladite touche. 12- Procédé selon la revendication 7 ou 8 caractérisé en ce qu'il est prévu : - une phase de réglage d'un niveau haut pour toutes les touches en position relâchée, - une phase de réglage de niveau bas pour toutes les touches en position appuyées. - une division en degrés d'enfoncement de chaque touches, - un réglage de l'enfoncement de chacune des touches sur la base de ces degrés. 13- Procédé selon la revendication 7 ou 8 ou 9 caractérisé en ce qu'il est prévu une visualisation, pour chaque touche, du degré d'enfoncement