FR2918553A1 - Systeme pour l'implantation d'une prothese de hanche et procede pour son utilisation. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système pour l'implantation, dans le bassin d'un patient, d'une prothèse de hanche comportant une prothèse cotyloïdienne et une prothèse fémorale en remplacement respectivement de la partie femelle et de la partie mâle de la rotule fémorale.Le système selon l'invention se caractérisé essentiellement par le fait qu'il comporte un élément 1 apte à coopérer avec la cavité cotyloïdienne du bassin, un manche de maintien 10, des premiers moyens d'accrochage - décrochage 12 de ce manche de maintien 10 avec l'élément 1 de façon que, lorsque l'élément 1 coopère avec la cavité cotyloïdienne, la direction de l'axe du manche de maintien 10 fasse avec l'axe du col du fémur un angle sensiblement égal à quatre-vingt-dix degrés, et des moyens 20 pour transmettre à l'élément 1 au moins une force suivant une direction donnée 2 correspondant sensiblement à l'axe du col du fémur 4 quand l'élément 1 coopère avec la cavité cotyloïdienne, de façon à faire subir à cet élément 1 au moins une translation suivant cette direction donnée.

Description

SYSTEME POUR L'IMPLANTATION D'UNE PROTHESE DE HANCHE ET PROCEDE POUR SON

UTILISATION La présente invention concerne les systèmes pour réaliser l'implantation d'une prothèse de hanche et les procédés mis en oeuvre pour l'utilisation de ces systèmes. Il est connu qu'une prothèse de hanche est réalisée pour remplacer, dans le bassin d'un patient, une rotule fémorale comportant une partie femelle constituée d'une cavité cotyloïdienne et une partie mâle constituée de la tête du fémur correspondant à la cavité cotyloïdienne et située à l'extrémité du col de ce fémur. Une telle prothèse comporte donc une partie femelle constituée d'une prothèse cotyloïdienne comportant notamment une cupule et un insert disposé dans la cupule, et une partie mâle constituée d'une prothèse fémorale comportant notamment un tige fémorale apte à être enfichée dans le canal médullaire du fémur et une tête prothétique destinée à remplacer la tête et le col du fémur. De nombreuses prothèses de hanche ont déjà été mises au point, certaines ayant même des structures leur permettant d'être implantées à l'aide d'un minimum d'incisions, dans le but notamment de permettre au patient de retrouver le plus rapidement possible sa mobilité, sans même devoir suivre une rééducation fonctionnelle. Par ailleurs, dans ce but également, et pour le meilleur confort possible du patient, les praticiens cherchent à mettre au point des systèmes pour implanter de telles prothèses de hanche, qui permettent de faciliter leur travail opératoire et de réduire le temps de l'intervention chirurgicale. La présente invention a donc pour but de réaliser un système pour l'implantation d'une prothèse de hanche, qui tente d'atteindre les buts définis ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système pour l'implantation, dans le bassin d'un patient, d'une prothèse de hanche en remplacement d'une rotule fémorale, comportant une prothèse cotyloïdienne et une prothèse fémorale en remplacement respectivement de la partie femelle et de la partie mâle de la rotule fémorale, caractérisé par le fait qu'il comporte : • un élément apte à coopérer avec la cavité cotyloïdienne du bassin, • un manche de maintien, • des premiers moyens d'accrochage-décrochage de ce manche de maintien avec l'élément de façon que, lorsque ledit élément coopère avec la cavité cotyloïdienne, la direction de l'axe du manche de maintien fasse avec l'axe du col du fémur un angle sensiblement égal à quatre-vingt-dix degrés, et • des moyens pour transmettre au dit élément au moins une force suivant une direction donnée correspondant sensiblement à l'axe du col du fémur quand ledit élément coopère avec la cavité cotyloïdienne, de façon à faire subir à cet élément au moins une translation suivant cette direction donnée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : Les figures 1 et 2 représentent deux vues d'un mode de réalisation du système selon l'invention pour réaliser l'implantation d'une prothèse de hanche, La figure 3 représente un schéma permettant d'expliciter le processus d'implantation d'une prothèse de hanche avec le système selon l'invention tel que représenté sur les figures 1 et 2, La figure 4 représente, vu en coupe, un autre mode de réalisation du système selon l'invention pour l'implantation d'une prothèse de hanche, et La figure 5 représente, vu en coupe, un autre mode de réalisation du système selon l'invention qui est un perfectionnement au mode de réalisation selon la figure 4.

Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments.

De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. II est aussi précisé que les figures représentent essentiellement trois modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction 10 donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet 15 de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. II est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces 20 caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La présente invention concerne un système pour implanter une prothèse de hanche qui, de façon connue en elle-même, est essentiellement 25 constituée d'une prothèse cotyloïdienne 21 comprenant généralement une cupule apte à recevoir un insert, et d'une prothèse fémorale 40 comprenant essentiellement une tige fémorale 120 et une tête prothétique 210 comportant essentiellement une portion sensiblement sphérique située sur une embase, figure 3. 30 Le système selon l'invention comporte, par référence aux figures 1 et 2, un élément 1 apte à coopérer avec la cavité cotyloïdienne 9 du bassin 3 par exemple une fraise 28 ou analogue, un manche de maintien 10, des 4

premiers moyens d'accrochage-décrochage 12 permettant de lier de façon amovible ce manche de maintien avec l'élément 1 de façon que la direction 6 de l'axe du manche de maintien 10, quand l'élément 1 coopère avec la cavité cotyloïdienne 9, fasse avec l'axe du col du fémur 4 un angle sensiblement égal à quatre-vingt-dix degrés, et des moyens 20 pour transmettre à l'élément 1, quand il coopère avec la cavité cotyloïdienne 9, au moins une force suivant une direction donnée 2 sensiblement confondue avec celle de l'axe du col du fémur 4, de façon à faire subir à cet élément 1 au moins une translation selon cette direction donnée 2.

De façon avantageuse, les moyens 20 définis ci-dessus sont en outre aptes à transmettre à l'élément 1 un couple de forces pour lui faire subir une rotation autour de cette même direction donnée 2, étant précisé que cette rotation peut se combiner avec la translation mentionnée ci-dessus. Selon une réalisation possible et avantageuse, le manche de maintien 10 est constitué d'une tige de préhension et de manipulation 11 dont l'extrémité distale 13 est apte à être montée en coopération avec les premiers moyens d'accrochage-décrochage 12. Ces premiers moyens d'accrochage-décrochage 12 peuvent être de tout type, par exemple du type comportant un emboîtement à cliquets à rétention sous une force minimum.

Les moyens d'accrochage-décrochage de ce type ou similaires sont bien connus en eux-mêmes et ne seront pas plus amplement décrits ici dans l'unique souci de simplifier la présente description. De façon préférentielle, les moyens 20 pour transmettre à l'élément 1 au moins la force de translation comportent au moins une came 23 de forme sensiblement oblongue, de préférence cylindrique, et des deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 permettant de lier de façon amovible une première extrémité 25 de la came 23, en l'occurrence l'extrémité distale, et l'élément 1. Ces deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 peuvent être de toute structure, maïs avantageusement constitués, comme illustré sur les figures 1 et 2, par un emboîtement de deux parties mâle et femelle réalisées de façon à être, l'une par rapport à l'autre, fixes en rotation mais libres en translation.

Dans ce but, ces deux parties mâle et femelle constituant les deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 ont, par exemple, une section transversale polygonale. II est en outre prévu une butée dans le fond de la partie femelle, pour 5 limiter à une longueur maximale la pénétration de la came 23 dans cette partie femelle. Selon une réalisation préférentielle, le système selon l'invention comporte en outre une canule creuse 30 apte à entourer la came 23 de façon que cette came soit apte à s'y déplacer en translation représentée par 10 les flèches T, et avantageusement aussi en rotation représentée par les flèches R. La longueur de la came 23 est déterminée de façon que sa seconde extrémité 27, en l'occurrence son extrémité proximale, soit apte à émerger de la canule creuse 30 pour pouvoir être saisie et manipulée, soit manuellement soit à l'aide d'un instrument ancillaire annexe. 15 Comme illustré sur la figure 1 et comme mentionné précédemment, l'élément 1 est essentiellement constitué d'une fraise 28 pour, comme il sera explicité ci-après, la réalisation, dans la cavité cotyloïdienne 9, d'une cavité de réception 121 de la prothèse cotyloïdienne 21, figure 3. Les moyens 20 pour transmettre à l'élément 1 au moins une force de 20 translation suivant la direction donnée 2 peuvent être utilisés pour impacter, par translation, la prothèse cotyloïdienne 21 comme il sera explicité ci-après. Cette prothèse cotyloïdienne 21 est également maintenue, lorsqu'elle est impactée, par le manche de maintien 10 défini ci-dessus. Pour cela, sont aussi prévus des troisièmes moyens d'accrochage-décrochage 112 entre 25 cette prothèse cotyloïdienne 21 et l'extrémité distale 13 du manche de maintien 10, figure 2. Il est à noter que, dans ce mode de réalisation, la prothèse cotyloïdienne 21 peut aussi être considérée comme l'élément 1 défini ci-dessus. 30 Le système selon l'invention décrit ci-dessus s'utilise de la façon décrite ci-après plus particulièrement en référence à la figure 3. Le procédé selon l'invention consiste essentiellement à réaliser, d'abord, deux incisions : une incision principale 101 et une incision accessoire 102, l'incision principale 101 se situant sensiblement sous l'épine iliaque antéro-supérieure 103 et son trajet en profondeur est défini selon une direction 6 sensiblement perpendiculaire à l'axe 2 du col du fémur 4, entre le muscle tenseur 105 du fascia lata et le muscle sartorius 106, l'incision accessoire 102 se situant sur la direction 2. Pour la mise en oeuvre du procédé ayant les caractéristiques essentielles définies ci-dessus, le patient est positionné en décubitus dorsal, puis soumis à une anesthésie générale ou loco régionale. Le membre qui doit être opéré est maintenu dans une posture permettant sa mobilisation en rotation, en traction et en hyper extension de hanche, le bassin étant stabilisé par des appuis en position, par exemple, horizontale par rapport à des repères osseux accessibles notamment à la palpation, par exemple l'épine iliaque et le pubis. Après que le patient ait été ainsi positionné, la hanche est abordée, figure 3, avec les deux incisions principale 101 et accessoire 102 définies ci-dessus. L'incision accessoire 102 est de l'ordre du centimètre. Elle se situe sur la direction 2 de l'axe du col du fémur 4 c'est-à-dire, pour les êtres humains, une direction sensiblement inclinée d'environ quarante-cinq degré par rapport au plan axial du patient et d'environ quinze degrés par rapport au plan frontal du patient. La direction 2, est plus précisément définie comme l'axe perpendiculaire au plan d'ouverture du cotyle osseux, passant par le centre de ce cotyle osseux. Sur la face, cet axe 2 se confond globalement avec l'axe du col du fémur. Mais dans un plan frontal, cet axe est dirigé vers le dedans et vers l'arrière d'environ une quinzaine de degrés, alors que l'axe du col fémoral est dirigé vers le dedans et vers l'avant. Il faut préciser que la voie accessoire donne accès au cotyle, par un passage qui est donc devant le fémur.

Cette voie accessoire permet l'introduction d'instruments dans la hanche du patient, essentiellement mais non exclusivement la came 23 dont les fonctions ont été définies auparavant, vers le centre de la cavité cotyloïdienne 9 et sensiblement perpendiculairement au plan d'ouverture anatomique 110 de cette cavité cotyloïdienne. La canule creuse 30 est avantageusement positionnée dans cette voie accessoire 102 de façon que son extrémité proximale 111 soit la plus proche de la sortie de cette incision accessoire 102 et même avantageusement émerge légèrement du corps du patient comme illustré sur la figure 3. Cette canule creuse 30 est prévue afin de protéger les tissus musculaires lors de l'introduction par exemple de la came 23 quand cette dernière est mise en translation et/ou en rotation, ou de l'introduction d'un arthroscope comme il sera explicité ci-après. Le praticien procède alors à la résection de la tête et du col du fémur selon différents procédés, en passant par la voie principale 101. Ou bien ils sont entièrement détruits et aspirés grâce à un outil rotatif motorisé, par exemple une fraise à aspiration, ou bien ils sont fracturés en plusieurs fragments, grâce à des tranches de section réalisées avec une scie oscillante ou analogue, etc. L'avantage de la fraise notamment aspirante est l'absence de risque de lésions des tissus avoisinants et des artères. Le praticien prépare ensuite de façon connue en elle-même, par exemple au moyen d'une fraise, une cavité de réception 121 dans la cavité cotyloïdienne 9 du bassin 3 de façon à la rendre apte à recevoir la prothèse cotyloïdienne 21. Pour ce faire, il fixe l'élément 1 constitué dans ce cas d'une fraise 28 sur l'extrémité distale de la tige de préhension 11 du manche de maintien 10 via les premiers moyens d'accrochage-décrochage 12 et, par l'incision principale 101, il introduit cette fraise dans la cavité cotyloïdienne 9 jusqu'à ce qu'elle soit située en face de l'orifice distal 113 de la canule creuse 30 positionnée dans la voie accessoire 102. La came d'entraînement 23 de la fraise 28 est introduite dans la canule creuse 30 jusqu'à être enfichée dans la fraise 28 via les deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24, par exemple à emboîtement mâle-femelle du type à accouplement six pans ou analogue.

La tige de préhension 11 est retirée avant de commencer le fraisage de la cavité cotyloïdienne 9. Ce fraisage est alors réalisé en entraînant la fraise en rotation autour de l'axe de direction donnée 2 via la came 23, manuellement ou avantageusement au moyen d'un outil rotatif ou analogue, non représenté. La cavité cotyloïdienne 9 ainsi préparée pour la réalisation de la cavité de réception 121 de la prothèse cotyloïdienne 21, la came 23 est retirée, de même que la fraise 28 par une manoeuvre inverse à celle qui a amené à son introduction dans le corps du patient, grâce à la tige de préhension 11 qui a été remontée à nouveau sur la fraise via les premiers moyens d'accrochage-décrochage 12. Pour fixer la prothèse cotyloïdienne 21, comportant généralement de façon connue une cupule et un insert, on commence par introduire la cupule dans la cavité de réception 121, par la voie principale 101 et à l'aide de la tige de préhension 11 à laquelle elle est connectée de façon amovible par les troisièmes moyens d'accrochage-décrochage 112. La cupule est ensuite impactée dans la cavité de réception 121 à l'aide d'un impacteur qui agit sur la cupule via la came 23 coopérant avec cette cupule par les deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 à emboîtement mâle-femelle définis précédemment et illustrés sur la figure 2. Cet emboîtement mâle-femelle comporte une pièce rapportée 50 qui est fixée, par exemple par vissage dans le fond de la cupule, figure 2, et qui sera retirée par dévissage après que la cupule ait été impactée. Une telle cupule peut être de tout type, par exemple avantageusement comme celle qui est décrite dans la Demande de Brevet US-A-2005010303. Un insert, qui est bien connu en lui-même, est ensuite enfiché généralement en force dans la cupule en l'introduisant dans le corps du patient pas la voie principale 101. Il est ensuite procédé à la préparation du fémur pour l'implantation de 30 la prothèse fémorale 40 comportant une tige fémorale 120 et une tête prothétique 21. Pour ce faire, le fémur est positionné en rotation externe proche de quatre-vingt-dix degrés et en légère hyper extension, et est ante-pulsé grâce à un système de pression sous la cuisse, c'est-à-dire déplacé pour que l'axe du fémur soit dégagé de l'os de la hanche. Des râpes fémorales, connues en elles-mêmes, sont introduites par la voie principale 101 définie ci-avant pour préparer le canal médullaire 131 du 5 fémur de façon qu'il soit apte à recevoir la tige fémorale. La tige fémorale 120 est introduite par la même voie principale 101, puis la tête prothétique 21 est positionnée de façon connue sur cette tige fémorale. Il est alors procédé à la réduction de la prothèse et à la fermeture de la prothèse. 10 Pour cela, le fémur est remis en position neutre, c'est-à-dire en position originelle, avec les deux éléments prothétiques, à savoir la prothèse fémorale et la prothèse cotyloïdienne coopérant ensemble de façon connue selon une rotule mâle-femelle. Cette manoeuvre se fait selon plusieurs mouvements, effectués grâce à une "chaussure ou botte ou analogue" 15 assurant une tenue de la jambe. Ces différents mouvements sont les suivants : flexion du membre pour qu'il retrouve une direction correspondant à l'axe du corps, puis traction dans l'axe du membre inférieur, puis rotation interne et enfin libération progressive de la traction pour relâcher toute tension et laisser coopérer les deux parties mâle et femelle de la prothèse. 20 Au cours de l'opération, il peut être procédé à une ou plusieurs inspections par arthroscopie en utilisant un arthroscope introduit via la canule 30 ou par la voie principale 101, pour inspecter la hanche en profondeur, notamment pour contrôler le fraisage de la cavité cotyloïdienne, vérifier par exemple l'absence d'une fausse route fémorale, etc. 25 Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus en regard des figures 1 et 2, le système comprend spécifiquement une fraise 28 et une prothèse cotyloïdienne 21. Or, il est constaté que, lorsqu'il est procédé au fraisage de l'os iliaque pour la réalisation de la cavité de réception 121 préalablement à la pose de 30 la prothèse cotyloïdienne 21, il se produit un saignement important au niveau de la partie osseuse, surtout quand la fraise est retirée, qui s'explique par le fait que le saignement se produit essentiellement lorsque la pression exercée par la fraise ne s'exerce plus sur la partie osseuse. 10

Aussi, selon un autre mode de réalisation de l'invention comme celui illustré sur la figure 4, dans le but de pallier l'inconvénient mentionné ci-dessus, les moyens de fraisage 28 et la prothèse- cotyloïdienne 21 sont combinés en une seule pièce 400 pour limiter au maximum ce saignement qui ne fait qu'affaiblir le patient. Cette pièce 400 apte à recevoir un insert (de type connu et non représenté), comprend une coupelle 401 dont la surface externe 402 est de forme sensiblement hémisphérique définie entre un sommet polaire 405 et un plan de base 406, et dont la surface interne 403 est de forme concave pour être apte à recevoir l'insert. La pièce 400 comprend en outre des éléments de fraisage 410 réalisés au moins sur la majeure partie de la zone polaire 411 de la surface externe 402 de la coupelle 401 mais en laissant, sur cette surface externe et bordant le bord libre de celle-ci, une bande circulaire 412 sans aucun élément de fraisage, et au moins une fenêtre 420 (trois sont visibles sur la figure 4) réalisée dans la paroi 421 de la coupelle 401 pour mettre en communication l'espace 422 en regard de sa surface externe 402 et l'espace 423 en regard de sa surface interne 403, cette (ou ces) fenêtre permettant d'évacuer les déchets osseux qui se produisent lors du fraisage de la cavité de réception 121 par les éléments de fraisage 410, mais aussi de contrôler visuellement ou par arthroscopie l'état de l'os du bassin avivé par le fraisage. La pièce 400 comporte en outre, réalisés sur la bande circulaire 412 de la coupelle 401, des éléments de maintien primaires 430 destinés à solidariser au moins temporairement la coupelle avec l'os cotyloïdien, de façon que, lorsque la cavité de réception 121 est définitivement fraisée, la coupelle 401, après impactage, reste solidaire de la partie osseuse de l'os cotyloïdien au moins temporairement c'est-à-dire le temps nécessaire que l'ostéointégration emprisonne et solidarise définitivement la cupule avec l'os cotyloïdien de la hanche.

Il est aussi prévu des moyens 440 pour obturer la fenêtre 420 quand la coupelle 401 est implantée dans l'os cotyloïdien, qui doivent être posés après le fraisage et l'impactage mais avant que l'insert soit introduit dans la coupelle 401.. 11

Selon une réalisation possible, les éléments de maintien primaires temporaires 430 sont constitués par une couronne tronconique 431 bordant extérieurement la surface externe 402 de la coupelle 401, dont la petite base est tournée vers le sommet polaire 405 de la coupelle 401 et dont la grande base est sensiblement confondue avec le plan de base 406. Dans le mode de réalisation selon la figure 4, les premier 12 et troisième 112 moyens d'accrochage-décrochage sont combinés en étant confondus. Ils n'ont pas été représentés sur cette figure 4, dans l'unique souci de simplifier le dessin.

Quant aux deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 ils peuvent aussi être de toute structure. Mais, dans ce mode de réalisation selon la figure 4, ils sont avantageusement constitués par les fenêtres 420 et des doigts solidaires d'un ancillaire, ces doigs étant aptes à pénétrer dans au moins deux fenêtres pour entraîner en rotation la coupelle 401 et obtenir le fraisage de l'os et ensuite pour appliquer une force de translation pour réaliser l'impactage de la pièce 400. Le mode d'utilisation du système selon l'invention dans son mode de réalisation représenté sur la figure 4 se déduit sans difficulté du processus décrit ci-avant en regard des figures 1 à 3, la structure de la pièce 400 lui permettant de constituer à la fois les moyens de fraisage 28 de l'os cotyloïdien et la prothèse cotyloïdienne 21, et d'être laissée en place dans la cavité de réception 121.

La figure 5 représente un autre mode de réalisation du système selon 25 l'invention constituant un perfectionnement par rapport à celui décrit ci-dessus en référence à la figure 4. Selon ce mode de réalisation illustré sur la figure 5, les éléments de fraisage 410 réalisés au moins sur la majeure partie de la zone polaire 411 de la surface externe 402 de la coupelle 401 sont constitués d'ailettes de 30 fraisage 450. Ces ailettes de fraisage 450 sont solidaires d'une âme centrale 451 ayant une forme externe sensiblement complémentaire de la surface interne 403 de la coupelle 401 et sont situées et conformées de façon que, lorsque 12

cette âme centrale 451 est située contre la surface interne 403 de la coupelle 401, elles pénètrent dans les fenêtres 420 et émergent partiellement dans l'espace 422 en regard de la surface externe 402 de la coupelle.

Le système comprend en outre des moyens 460 pour fixer l'âme centrale 451 sur la coupelle 401. Selon une réalisation avantageuse, les moyens 460 pour fixer l'âme centrale sur la coupelle sont constitués d'un embout 461 apte par exemple à être vissé dans le sommet polaire 405 de la coupelle en pinçant l'âme centrale 451 entre lui et la surface interne 403 de la coupelle 401, cet embout 461 comportant en outre des moyens 462 aptes à coopérer avec un ancillaire apte à fournir au moins l'une des forces suivantes : force de rotation, force de poussée, force de traction. Il est souligné que, en fait, ces moyens 462 constituent aussi les 15 deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage 24 tels que définis auparavant en regard des figures 1 et 2. Comme dans le mode de réalisation selon la figure 4, les premier 12 et troisième 112 moyens d'accrochage-décrochage sont combinés en étant confondus. Ils n'ont pas, non plus, été représentés sur cette figure 5, 20 toujours dans l'unique souci de simplifier les dessins, d'autant plus qu'ils sont du même type que ceux qui ont été décrits en regard des figures 1 et 2. Avec le système dans sa configuration tel qu'illustré sur la figure 5, le Praticien peut tout d'abord réaliser la cavité de réception, par fraisage de la paroi cotyloïdienne au moyen des parties émergeantes des ailettes de 25 fraisage 450 qui vont mordre dans la partie osseuse, au moyen d'un ancillaire coopérant avec l'embout 461 pour à la fois agir sur lui en pression et l'entraîner en rotation contre la paroi osseuse. Quand la cavité de réception 121 est réalisée, le Praticien retire l'embout 461 et l'âme centrale 451 avec ses ailettes 450, tout en maintenant 30 une certaine pression sur la coupelle 401 pour faire coopérer les éléments de maintien primaires 430 avec la partie osseuse de la cavité de réception 121.

Lorsque l'âme centrale avec ses ailettes de fraisage est enlevée, les fenêtres 420 peuvent être obturées. Il est apparent à la description faite ci-dessus que le procédé mis en oeuvre avec le système selon l'invention répond aux buts de l'invention définis dans le préambule de la présente description, l'utilisation du système avec les modes de réalisation selon les figures 4 et 5, s'en déduira sans aucune difficulté par les Hommes du métier avec la description faite ci-après et les descriptions structurelles faites ci-avant.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Système pour l'implantation, dans le bassin d'un patient, d'une prothèse de hanche en remplacement d'une rotule fémorale, comportant une prothèse cotyloïdienne (21) et une prothèse fémorale (40) en remplacement respectivement de la partie femelle et de la partie mâle de la rotule fémorale, caractérisé par le fait qu'il comporte : • un élément (1) apte à coopérer avec la cavité cotyloïdienne (9) du 10 bassin (3), • un manche de maintien (10), • des premiers moyens d'accrochage-décrochage (12, 112) de ce manche de maintien (10) avec l'élément (1) de façon que, lorsque ledit élément (1) coopère avec la cavité cotyloïdienne (9), la direction (6) de l'axe 15 du manche de maintien (10) fasse avec l'axe du col du fémur (4) un angle sensiblement égal à quatre-vingt-dix degrés, et • des moyens (20) pour transmettre au dit élément (1) au moins une force suivant une direction donnée (2) correspondant sensiblement à l'axe du col du fémur (4) quand ledit élément (1) coopère avec la cavité 20 cotyloïdienne (9), de façon à faire subir à cet élément (1) au moins une translation suivant cette direction donnée (2).

2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens (20) pour transmettre au dit élément (1) au moins une force suivant ladite direction donnée (2), comportent au moins une came (23) et des 25 deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage (24) entre l'extrémité distale (25) de ladite came (23) et ledit élément (1).

3. Système selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les deuxièmes moyens d'accrochage-décrochage (24) sont constitués par un emboîtement comportant une partie mâle et une partie femelle, ces deux 30 parties étant, l'une par rapport à l'autre, fixes en rotation et libres en translation. 15

4. Système selon rune des revendications 2 et 3, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une canule creuse (30) apte à entourer ladite came (23) de façon que cette came soit apte à s'y déplacer en translation (T) et en rotation (R).

5. Système selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que les moyens (20) pour transmettre au dit élément (1) au moins une force suivant ladite direction donnée (2), sont en outre aptes à transmettre au dit élément (1) un couple de forces de façon à faire subir à cet élément (1) une rotation autour d'un axe suivant ladite direction donnée (2).

6. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit élément (1) est constitué d'une fraise (28) pour la réalisation, dans la cavité cotyloïdienne (9), de la prothèse cotyloïdienne (21).

7. Système selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ladite fraise (28) et ladite prothèse cotyloïdienne (21) sont combinées en une seule pièce (400) (Figure 4).

8. Système selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ladite pièce (400) apte à recevoir un insert, comprend une coupelle (401) dont la surface externe (402) est de forme sensiblement hémisphérique définie entre un sommet polaire (405) et un plan de base (406) et dont la surface interne (403) est de forme concave, des éléments de fraisage (410) réalisés au moins sur la majeure partie de la zone polaire (411) de ladite surface externe (402), en laissant sur cette surface externe et bordant le bord libre de cette surface externe une bande circulaire (412) sans élément de fraisage, au moins une fenêtre (420) réalisée dans la paroi (421) de ladite coupelle (401) pour mettre en communication l'espace (422) en regard de sa surface externe (402) et l'espace (423) en regard de sa surface interne (403), et des éléments de maintien primaires temporaires (430) réalisés sur ladite bande circulaire (412) de ladite coupelle (401) avec l'os cotyloïdien quand ladite pièce (400) y est implantée.

9. Système selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les éléments de fraisage (410) réalisés au moins sur la majeure partie de la zone polaire (411) de ladite surface externe (402) sont constitués par des ailettes de fraisage (450) solidaires d'une âme centrale (451), ladite âme 16 centrale (451) ayant une forme externe sensiblement complémentaire de la surface interne (403) de la coupelle (401), lesdites ailettes de fraisage (450) étant situées et conformées pour que, lorsque ladite -âme centrale (451) est située contre ladite surface interne (403) de la coupelle (401), ces dites ailettes de fraisage (450) pénètrent dans lesdites fenêtres et émergent partiellement dans ledit espace (422) en regard de la surface externe (402) de la coupelle, le système comprenant en outre des moyens (460) pour fixer ladite âme centrale (451) sur ladite coupelle (401).

10. Système selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les moyens (460) pour fixer ladite âme centrale (451) sur ladite coupelle (401) sont constitués d'un embout (461) apte à être vissé dans le sommet polaire (405) de la coupelle en pinçant ladite âme centrale (451) entre lui et la surface interne (403) de la coupelle (401), ledit embout (461) comportant des moyens (462) apte à coopérer avec un ancillaire apte à fournir au moins l'une des forces suivantes : force de rotation, force de poussée, force de traction.

11. Système selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (440) pour obturer ladite fenêtre (420) de la coupelle (401) quand ladite pièce (400) est implantée dans ledit os cotyloïdien.

12. Système selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que les éléments de maintien primaires temporaires (430) sont constitués par une couronne tronconique (431) bordant extérieurement ladite surface externe (402) de la coupelle (401), dont la petite base est tournée vers le sommet polaire (405) de ladite coupelle (401) et dont la grande base est sensiblement confondue avec le plan de base (406).