FR2866693A1 - Dispositif de feux de navigation - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un dispositif (1) de feux de navigation pour navire, ce dispositif (1) comportant, logé dans un boîtier (3), d'une part, au moins un moyen d'éclairage conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique (5) associée à un tel moyen d'éclairage.Ce dispositif est caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage est constitué par au moins une diode électroluminescente (6) conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
Description
La présente invention a trait à un dispositif de feux de navigation pour un navire, ce dispositif comportant, logé dans un boîtier, d'une part, au moins un moyen d'éclairage conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique associée à un tel moyen d'éclairage.
Cette invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à assurer la signalisation d'un navire en mer, plus particulièrement des dispositifs émettant un faisceau lumineux permettant de repérer un tel navire dans des conditions de faible visibilité, notamment de nuit.
L'on connaît, d'ores et déjà, de tels dispositifs de feux de navigation dont la fabrication doit répondre à un cahier des charges stricte imposé par des instances internationales de réglementation du trafic maritime (COLREGS 72) et auquel il est impératif de se conformer.
Pour ce faire, de tels dispositifs doivent comporter au moins un faisceau de lumière, selon le cas, rouge, verte, blanche, jaune ou bleue, chacun de ces faisceaux devant, d'une part, couvrir l'horizon selon un angle déterminé, d'autre part, couvrir l'espace vertical selon un angle déterminé (notamment pour tenir compte des mouvements en roulis du bateau) et, d'autre part encore, être visible à une distance minimale du navire qui dépend, notamment, des dimensions du navire.
Pour qu'un tel faisceau soit visible à une telle distance, il est connu de faire appel à des lampes de forte puissance d'éclairage, notamment des lampes de type à incandescence ou à halogène.
De telles lampes, d'une part, présentent une taille conséquente et, d'autre part, consomment une grande quantité d'énergie électrique, notamment par rapport à la quantité de lumière produite, une telle consommation étant préjudiciable aux performances du navire. De plus, ces lampes dégagent une quantité de chaleur importante dont il est impératif de tenir compte pour la conception et le dimensionnement de ces dispositifs de feux de navigation. En outre, ces lampes ont une durée de vie réduite et intègrent une ampoule avec un filament particulièrement sensible aux chocs.
On remarquera, encore, que de telles lampes doivent être complétées par des moyens pour concentrer ou étaler la lumière en vue de couvrir les angles requis, de tels moyens adoptant notamment la forme de lentilles, plus particulièrement en verre ou matériaux plastiques , présentant un encombrement non négligeable. De plus, ces lampes émettent une lumière blanche de sorte que, pour générer une lumière de couleur jaune, bleue, verte ou rouge, il est indispensable de compléter une telle lampe par des filtres appropriés.
Aussi et afin de tenir compte des impératifs de température, d'encombrement et de poids, les dispositifs de feux de navigation connus à ce jour se présentent sous la forme d'un boîtier à l'intérieur duquel sont disposées les lampes, les lentilles ainsi que les filtres, un tel boîtier étant, usuellement, défini en un matériau métallique ou intégrant des sous-ensembles métalliques et présentant des dimensions avoisinant celles d'un tonnelet.
On remarquera encore que, de manière à pouvoir repérer un navire à la portée maximale requise (6 milles nautiques pour lesquels la courbure de la terre vaut environ 10 m) et en tenant compte des houles possibles, il est nécessaire d'implanter un tel dispositif de feux de navigation à l'extrémité supérieure d'un mat ce qui, du fait du poids d'un tel dispositif, nécessite de dimensionner ledit mat en conséquence.
En outre, l'utilisation d'un matériau métallique pour la réalisation d'un tel boîtier rend ce dernier particulièrement sensible aux phénomènes de corrosion ce qui, pour le maintien en parfait état de fonctionnement du dispositif, nécessite un entretien régulier qui se révèle particulièrement complexe, notamment du fait de son implantation à l'extrémité du mat.
Selon une autre approche, la réalisation de ce boîtier en un matériau métallique ou intégrant des matériaux métalliques se traduit par une signature radar préjudiciable à la furtivité d'un navire équipé d'un tel dispositif de feux de navigation.
Une autre solution, divulguée dans le document US-4.367.519, concerne un dispositif de feux de navigation comportant un boîtier défini un matériau plastique renfermant une optique ainsi qu'une lampe. Cette dernière est de type classique de sorte que, autour de l'ampoule de cette lampe, il doit être prévu un espacement conséquent autorisant une circulation d'air en vue d'éviter une surchauffe préjudiciable à l'intégrité du boîtier. La présence d'une telle lampe ainsi que de l'espacement y associé font que ce dispositif ne permet pas de résoudre le problème de la consommation élevée d'énergie ni même celui de l' échauffement ni encore celui de l'encombrement des dispositifs susmentionnés. Par ailleurs l'ampoule comporte des matériaux métalliques (le culot par exemple) préjudiciables à la discrétion radar.
La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de feux de navigation de l'état de la technique.
A cet effet, l'invention concerne un dispositif de feux de navigation pour navire, ce dispositif comportant, logé dans un boîtier, d'une part, au moins un moyen d'éclairage conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique associée à un tel moyen d'éclairage, caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage est constitué par au moins une diode électroluminescente conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
Une caractéristique additionnelle consiste en ce que l'optique comporte au moins une lentille de type à réflexion interne totale (TIR) .
Selon une autre caractéristique l'optique comporte des moyens agencés pour générer un faisceau, selon le cas, elliptique ou sphérique.
De plus, l'optique comporte des moyens pour corriger la couleur du faisceau lumineux émis par la diode électroluminescente.
En outre, l'optique comporte des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier comporte une pluralité de modules, chacun de ces modules, d'une part, intégrant une diode électroluminescente ainsi qu'une optique et, d'autre part, étant, de préférence, défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
En fait, le boîtier comporte une matrice à l'intérieur de laquelle sont disposés les différents modules, cette matrice étant, plus particulièrement, définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Un caractéristique additionnelle concerne le fait que les modules sont associés au sein du boîtier par moulage dans une résine, plus particulièrement définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Une autre caractéristique consiste en ce que les modules sont agencés au sein du boîtier, en sorte que le faisceau lumineux, émis par le dispositif et résultant des faisceaux lumineux émis par chacun des modules, présente une intensité sensiblement continue pour un angle de balayage d'au moins 110[deg].
En fait, le boîtier d'un tel dispositif comporte au moins trois modules dont au moins un module central, comportant chacun une optique pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau elliptique, et au moins deux modules latéraux, disposés de part et d'autre du ou des modules centraux, et comportant chacun une optique pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique.
De plus, le boîtier est défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Les avantages de la présente invention résident, au moins en partie, dans l'utilisation d'au moins une diode électroluminescente en tant que moyen d'éclairage.
Une telle diode électroluminescente présente un rendement considérablement supérieur à celui d'une lampe a halogène et, a fortiori, d'une lampe à incandescence. De ce fait, une telle diode électroluminescente consomme une quantité d'énergie électrique notablement inférieure à celle des lampes équipant les dispositifs de feux de l'état de la technique, ceci pour une même puissance restituée de faisceau lumineux. De ce fait aussi, une telle diode électroluminescente dégage une quantité de chaleur notablement inférieure à celle dégagée par les lampes des dispositifs connus ce qui permet de faire appel à un matériau autre que métallique pour la réalisation du boîtier et des optiques, notamment un matériau plastique de poids notablement inférieur et de maintenance facilitée.
En outre, une diode électroluminescente présente une durée de vie considérablement accrue par rapport à une lampe à incandescence ou à halogène ce qui permet d'espacer les interventions de maintenance (remplacement du moyen d'éclairage) par rapport aux dispositifs connus.
Le dispositif de feux de navigation, objet de la présente invention, fait appel, pour sa conception, à des éléments (diode électroluminescente, optique, boîtier, constituant des modules élémentaires) essentiellement réalisés à partir d'un matériau diélectrique et évitant, tant que faire se peut, le métal. Ceci autorise, avantageusement, un gain de poids substantiel et minimise singulièrement la signature radar d'un tel dispositif de feux.
D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs.
La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel : - la figure 1 est une vue schématisée d'un dispositif de feux de navigation selon l'invention et implanté à l'extrémité du mat d'un navire ; - la figure 2 est une vue schématisée et de face d'un dispositif de feux de navigation selon un mode particulier de réalisation ; - la figure 3 est une vue schématisée et en coupe selon III-III du dispositif représenté figure 2 ; - la figure 4 est une vue schématisée et en détail d'une matrice que comporte, intérieurement, le boîtier d'un dispositif de feux, cette matrice recevant une pluralité de modules d'éclairage ; - la figure 5 est une vue schématisée et en détail d'un module d'éclairage représenté figure 3 ;- les figures 6 et 7 correspondent à une vue schématisée du recouvrement des faisceaux lumineux (respectivement de forme elliptique et sphérique) émis par une pluralité de modules.
La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à assurer la signalisation d'un navire en mer, plus particulièrement des dispositifs émettant un faisceau lumineux permettant de repérer un tel navire dans des conditions de faible visibilité, notamment de nuit.
L'invention concerne un dispositif de feux de navigation 1 destiné à équiper un navire.
Tel que visible figure 1 correspondant à un mode de réalisation non limitatif de l'invention, un tel dispositif 1 peut, notamment, être implanté au niveau d'un mat 2, plus particulièrement à l'extrémité supérieure d'un tel mat 2.
Un tel dispositif 1 se présente sous la forme d'un boîtier 3 recevant, intérieurement, au moins un moyen d'éclairage 4 conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux.
Ce dispositif 1 reçoit, encore, intérieurement, au moins une optique 5 associée à un tel moyen d'éclairage 4 et logée, à l'instar de ce dernier 4, dans ledit boîtier 3.
Selon l'invention, le moyen d'éclairage 4 est constitué par au moins une diode électroluminescente 6 conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
A ce propos, on observera que, selon la réglementation internationale, les dispositifs 1 de feux de navigation peuvent être de différentes couleurs en fonction du navire qu'ils équipent.
Ainsi, un navire, selon sa nature, peut recevoir au moins un feu blanc (feu de poupe) et/ou au moins un feu rouge (feu de signalisation) et/ou au moins un feu vert (feu tribord).
Aussi, pour la réalisation d'un dispositif 1 de feux de navigation selon l'invention, il sera fait appel à au moins une diode électroluminescente 6 émettant un faisceau lumineux dans une zone de chromaticité correspondant à une couleur verte (pour un feu tribord vert), rouge (pour un feu de signalisation rouge) ou blanche (pour un feu de poupe blanc).
Selon une autre caractéristique, une telle diode électroluminescente 6 comporte une ou plusieurs puces émettrices de sorte qu'une telle diode 6 peut être choisie parmi les diodes de type monochip ou multichip.
Une telle diode 6 est dépourvue de pièces métalliques excepté les fils d'alimentation en énergie électrique. Ces derniers présentent une section notablement réduite par rapport aux lampes (incandescence, halogène) des dispositifs de l'état de la technique du fait des faibles puissances électriques nécessaires à l'alimentation d'une telle diode 6.
Il en résulte que la signature électromagnétique d'un tel moyen d'éclairage 4 est considérablement réduite par rapport à celle des dispositifs de l'état de la technique.
Une autre caractéristique des dispositifs 1 de feux de navigation selon l'invention consiste en ce qu'ils comportent au moins une optique 5, chaque optique 5 étant associée à une diode électroluminescente 6 et étant disposée à l'avant de cette dernière 6.
Une telle optique 5 comporte au moins une lentille de type à réflexion interne totale (Total Internai Reflection, TIR).
Une lentille de ce type permet, avantageusement, de maximiser le flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6 et permet d'éviter l'utilisation de miroirs réfléchissants qui comportent, usuellement, des éléments métalliques ou, tout du moins, un revêtement métallique.
Selon une autre caractéristique de l'invention et tel qu'il sera exposé plus en détail dans la suite de la description, une telle optique 5 peut, encore, comporter des moyens agencés pour générer, à partir du faisceau lumineux émis par la diode électroluminescente 6, un faisceau, selon le cas, de forme elliptique ou sphérique, ceci de manière à couvrir les angles requis avec l'intensité nécessaire pour se conformer à la réglementation.
A ce propos et selon un premier mode de réalisation, il est envisagé de compléter la lentille TIR par une lentille additionnelle conçue en sorte de générer un faisceau elliptique ou sphérique. Une telle lentille additionnelle peut être disposée à l'avant de ladite lentille TIR, par exemple, une lentille de Fresnel.
Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la lentille TIR est, elle-même, conçue en sorte de générer un faisceau elliptique ou sphérique. Pour ce faire, ladite lentille TIR peut être conformée en lentille de Fresnel.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les diodes électroluminescentes 6 sont conçues aptes à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
Ainsi, pour la réalisation d'un dispositif 1 de feux selon l'invention, il est fait appel à des diodes électroluminescentes 6 émettant une lumière rouge, verte, jaune, blanche ou bleue.
A ce propos, on remarquera que de telles diodes 6 peuvent, de par leur fabrication, être conçues pour émettre directement dans la zone de chromaticité requise par la réglementation.
Cependant, certaines de ces diodes émettent seulement en partie, voire en dehors, de la zone de chromaticité exigée par cette réglementation.
Aussi et de manière à se conformer à cette réglementation, de telles diodes 6 sont complétées par des moyens pour corriger la couleur du faisceau lumineux émis par celles-ci 6.
Un premier mode de réalisation, particulièrement adapté à des diodes 6 émettant dans une zone de chromaticité peu différente de celle exigée (rouge, vert, jaune, bleu), consiste en ce que de tels moyens de correction sont constitués par un filtre conçu apte à décaler (notamment faiblement) la zone de chromaticité du faisceau émis par la diode électroluminescente 6.
On remarquera que ce filtre peut être défini par un hublot 10, plus particulièrement implanté à l'avant de la lentille TIR.
Il est, également, possible de faire appel à un hublot 10, de type neutre, implanté à l'avant d'une lentille TIR associée à une diode électroluminescente 6 émettant dans un zone de chromaticité appropriée.
Un tel hublot 10 est conçu apte à refermer un réceptacle 9, défini au niveau dudit boîtier 3, et destiné à contenir une diode électroluminescente 6 ainsi qu'une partie au moins de l'optique 5 y associée, plus particulièrement une lentille TIR.
Il convient d'observer que les dispositifs 1 de feux de navigation doivent être conçus en sorte que le faisceau émis couvre l'horizon selon un angle déterminé (par exemple 112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc) . A ce propos, on observera que la réglementation impose que le passage de la zone éclairée à la zone sombre soit très brutal, ce qu'il est difficile de réaliser par un moyen purement optique.
Aussi, l'optique 5 d'un tel dispositif 1 peut, encore, comporter des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
En fait, de tels moyens de décroissance sont, préférentiellement, constitués par un cache.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les diodes électroluminescentes 6 engendrent une dissipation de chaleur notablement inférieure à celle des dispositifs de l'état de la technique. De ce fait, il est possible de faire appel à des matériaux autres que le métal pour la réalisation du dispositif 1 selon l'invention.
Aussi et selon une autre caractéristique de l'invention, l'optique 5 du dispositif 1 est, au moins en partie (lentille TIR et/ou lentille additionnelle et/ou moyens de correction et/ou hublot de fermeture et/ou moyens de décroissance brutale du flux...), conçue en un matériau de type diélectrique, notamment un matériau plastique.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les dispositifs 1 de feux de navigation doivent, pour répondre à la réglementation en vigueur, émettre selon un angle déterminé et avec une puissance lumineuse minimale déterminée.
Pour ce faire, un tel dispositif 1 comporte, de préférence et tel que visible sur les figures 2 et 3, une pluralité de diodes électroluminescentes 6, 6A, 6B, 6C, 6D ainsi qu'une pluralité d'optiques 5, 5A, 5B, 5C, 5D chacune de ces optiques 5, 5A, 5B, 5C, 5D étant associée à une diode 6, 6A, 6B, 6C, 6D.
Ces diodes 6 ainsi que ces optiques 5, d'une part, présentent, chacune, les caractéristiques respectives susmentionnées et, d'autre part, sont logées à l'intérieur du boîtier 3 susmentionné.
A ce propos, on observera que ces diodes 6 ainsi que ces optiques 5 peuvent être disposées à l'intérieur dudit boîtier 3, de manière individuelle ou groupée (diode+optique, optique+optique, diode+diode), en une ou plusieurs opérations, ceci lors du process de fabrication du dispositif 1.
Cependant et selon un mode de réalisation préféré, l'invention consiste, tout d'abord, à fabriquer une pluralité de modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D, intégrant, chacun, une diode électroluminescente 6, 6A, 6B, 6C, 6D ainsi qu'au moins une optique 5, 5A, 5B, 5C, 5D y associée.
Tel que visible figure 5 , un tel module 7 se présente sous la forme d'une enveloppe 8 délimitant un réceptacle 9 à l'intérieur duquel sont implantées une diode électroluminescente 6 ainsi qu'une partie au moins de l'optique 5 (lentille TIR, lentille additionnelle...). Un mode de réalisation particulier consiste en ce qu'un tel réceptacle 9 est refermé à l'aide d'un hublot 10 (du type susmentionné) susceptible de définir, au moins en partie, ladite optique 5. Selon une caractéristique additionnelle et selon un mode de réalisation préféré, un tel module 7 (au moins son enveloppe 8) est réalisé par moulage et/ou est défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
La fabrication du dispositif 1 de feu de navigation selon l'invention consiste, alors, à regrouper l'ensemble des modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D entrant dans la composition de ce dispositif 1 au sein d'un boîtier 3 qui comporte, alors, une pluralité de modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D.
Pour ce faire et selon un mode de réalisation préféré visible figure 4, ce boîtier 3 comporte une matrice 11 à l'intérieur de laquelle sont disposés les différents modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D.
Selon une autre caractéristique de l'invention, ces différents modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D peuvent être associés, au sein du boîtier 3, par moulage dans une résine.
A ce propos, on observera qu'une telle association peut se faire en l'absence d'une matrice 11 telle que susmentionnée mais qu'un mode de réalisation préféré consiste à recourir à une telle matrice 11 au niveau de laquelle sont disposés lesdits modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D avant leur association par moulage dans une résine.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les dispositifs 1 de feu de navigation doivent être conformes à une réglementation internationale qui impose une intensité lumineuse minimale ainsi qu'un angle de balayage horizontal par le faisceau émis par un tel dispositif 1 (notamment 112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc, 360[deg] pour un feu de signalisation rouge).
Aussi et selon une autre caractéristique de l'invention, les modules 7 entrant dans la composition d'un tel dispositif 1 sont agencés au sein du boîtier 3, en sorte que le faisceau lumineux, émis par ce dispositif 1 et résultant des faisceaux lumineux émis par chacun des modules 7, présente une intensité sensiblement continue pour un angle de balayage d'au moins 110[deg].
Pour ce faire et dans le cas d'un dispositif 1 de feux à secteur limité (112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc), le boîtier 3 d'un tel dispositif 1 comporte au moins trois modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D dont au moins un module central 7, 7A, 7B (un tel module central 7, 7A, 7B comportant une optique 5, 5A, 5B pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau elliptique) et au moins deux modules latéraux 7C, 7D, disposés de part et d'autre du ou des modules centraux 7, 7A, 7B, et comportant chacun une optique 5C, 5D pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique. Dans un pareil cas, les modules latéraux 7C, 7D peuvent comporter des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6C, 6D, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
Un mode de réalisation préféré de l'invention visible figures 2 et 3 consiste en un dispositif 1 de feux à secteur limité à 112.5[deg] (feu tribord vert) et comportant trois modules centraux 7, 7A, 7B et deux modules latéraux 7C, 7D du type susmentionné.
Un autre mode de réalisation non représenté et correspondant à un dispositif 1 de feux à secteur non limité (360[deg] pour un feu de signalisation rouge) concerne un boîtier 3 recevant une pluralité de modules 7 comportant, chacun, une optique 5 pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique.
En fait et tel que visible sur les figures 2 et 3, ces modules 7 sont disposés les uns à coté des autres en sorte que les faisceaux émis par deux modules 7 successifs (diode électroluminescente 6 + optique 5) se recouvrent au moins en partie (figures 6 et 7 pour, respectivement, une et deux séries de modules). Tel que visible figure 2, ces modules 7 s'étendent, sensiblement et de préférence, dans un même plan, ceci au sein du boîtier 3.
Il a été représenté figure 2 un mode de réalisation pour lequel les modules 7 s'étendent sensiblement dans un seul plan.
Cependant et de manière à atteindre l'intensité lumineuse minimale requise par la réglementation, il peut être fait appel à au moins deux séries superposées de modules (figure 1). Les modules d'une même série sont, alors, sensiblement disposés dans un même plan alors que les deux séries de modules sont disposées selon deux plans sensiblement parallèles. Ces séries de modules peuvent être intégrées au niveau d'un ou de plusieurs boîtiers du type susmentionné (par exemple un boîtier par série auquel cas le dispositif de feu de navigation est constitué par l'association d'au moins deux boîtiers).
En ce qui concerne les matériaux utilisés pour la fabrication d'un dispositif 1 de feu de navigation selon l'invention, on observera que l'emploi de diodes électroluminescentes 6 (dissipant notablement moins de chaleur que les dispositifs de l'état de la technique) permet de faire appel à un matériau de type diélectrique (notamment un matériau plastique) pour la réalisation du boîtier 3 et/ou de la matrice 11 et/où des modules 7 et/ou de la résine de moulage pour l'association de ces modules 7.
A ce propos, on observera qu'un tel matériau diélectrique est principalement constitué par un matériau polymère, plus particulièrement du PMMA, du polycarbonate, de l'ABS, des résines epoxy ou analogue.
En fait, on remarquera que le dispositif 1 de feux de navigation selon l'invention est, au moins en partie, réalisé en un tel matériau diélectrique.
Un mode de réalisation préféré consiste en ce que l'intégralité du dispositif 1 de feux de navigation (à l'exception des fils d'alimentation en énergie électrique de la ou des diodes électroluminescentes 6) est réalisée en un tel matériau diélectrique. Dans un pareil cas, seuls les fils d'alimentation sont de type métallique ce qui, d'une part, réduit notablement les phénomènes de corrosion et, d'autre part, réduit considérablement la signature radar de ce dispositif 1, une telle signature étant d'autant plus faible que ces fils sont de faible section eu égard à la puissance électrique nécessaire pour l'alimentation d'une diode électroluminescente.
Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.
Cette invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à assurer la signalisation d'un navire en mer, plus particulièrement des dispositifs émettant un faisceau lumineux permettant de repérer un tel navire dans des conditions de faible visibilité, notamment de nuit.
L'on connaît, d'ores et déjà, de tels dispositifs de feux de navigation dont la fabrication doit répondre à un cahier des charges stricte imposé par des instances internationales de réglementation du trafic maritime (COLREGS 72) et auquel il est impératif de se conformer.
Pour ce faire, de tels dispositifs doivent comporter au moins un faisceau de lumière, selon le cas, rouge, verte, blanche, jaune ou bleue, chacun de ces faisceaux devant, d'une part, couvrir l'horizon selon un angle déterminé, d'autre part, couvrir l'espace vertical selon un angle déterminé (notamment pour tenir compte des mouvements en roulis du bateau) et, d'autre part encore, être visible à une distance minimale du navire qui dépend, notamment, des dimensions du navire.
Pour qu'un tel faisceau soit visible à une telle distance, il est connu de faire appel à des lampes de forte puissance d'éclairage, notamment des lampes de type à incandescence ou à halogène.
De telles lampes, d'une part, présentent une taille conséquente et, d'autre part, consomment une grande quantité d'énergie électrique, notamment par rapport à la quantité de lumière produite, une telle consommation étant préjudiciable aux performances du navire. De plus, ces lampes dégagent une quantité de chaleur importante dont il est impératif de tenir compte pour la conception et le dimensionnement de ces dispositifs de feux de navigation. En outre, ces lampes ont une durée de vie réduite et intègrent une ampoule avec un filament particulièrement sensible aux chocs.
On remarquera, encore, que de telles lampes doivent être complétées par des moyens pour concentrer ou étaler la lumière en vue de couvrir les angles requis, de tels moyens adoptant notamment la forme de lentilles, plus particulièrement en verre ou matériaux plastiques , présentant un encombrement non négligeable. De plus, ces lampes émettent une lumière blanche de sorte que, pour générer une lumière de couleur jaune, bleue, verte ou rouge, il est indispensable de compléter une telle lampe par des filtres appropriés.
Aussi et afin de tenir compte des impératifs de température, d'encombrement et de poids, les dispositifs de feux de navigation connus à ce jour se présentent sous la forme d'un boîtier à l'intérieur duquel sont disposées les lampes, les lentilles ainsi que les filtres, un tel boîtier étant, usuellement, défini en un matériau métallique ou intégrant des sous-ensembles métalliques et présentant des dimensions avoisinant celles d'un tonnelet.
On remarquera encore que, de manière à pouvoir repérer un navire à la portée maximale requise (6 milles nautiques pour lesquels la courbure de la terre vaut environ 10 m) et en tenant compte des houles possibles, il est nécessaire d'implanter un tel dispositif de feux de navigation à l'extrémité supérieure d'un mat ce qui, du fait du poids d'un tel dispositif, nécessite de dimensionner ledit mat en conséquence.
En outre, l'utilisation d'un matériau métallique pour la réalisation d'un tel boîtier rend ce dernier particulièrement sensible aux phénomènes de corrosion ce qui, pour le maintien en parfait état de fonctionnement du dispositif, nécessite un entretien régulier qui se révèle particulièrement complexe, notamment du fait de son implantation à l'extrémité du mat.
Selon une autre approche, la réalisation de ce boîtier en un matériau métallique ou intégrant des matériaux métalliques se traduit par une signature radar préjudiciable à la furtivité d'un navire équipé d'un tel dispositif de feux de navigation.
Une autre solution, divulguée dans le document US-4.367.519, concerne un dispositif de feux de navigation comportant un boîtier défini un matériau plastique renfermant une optique ainsi qu'une lampe. Cette dernière est de type classique de sorte que, autour de l'ampoule de cette lampe, il doit être prévu un espacement conséquent autorisant une circulation d'air en vue d'éviter une surchauffe préjudiciable à l'intégrité du boîtier. La présence d'une telle lampe ainsi que de l'espacement y associé font que ce dispositif ne permet pas de résoudre le problème de la consommation élevée d'énergie ni même celui de l' échauffement ni encore celui de l'encombrement des dispositifs susmentionnés. Par ailleurs l'ampoule comporte des matériaux métalliques (le culot par exemple) préjudiciables à la discrétion radar.
La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de feux de navigation de l'état de la technique.
A cet effet, l'invention concerne un dispositif de feux de navigation pour navire, ce dispositif comportant, logé dans un boîtier, d'une part, au moins un moyen d'éclairage conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique associée à un tel moyen d'éclairage, caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage est constitué par au moins une diode électroluminescente conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
Une caractéristique additionnelle consiste en ce que l'optique comporte au moins une lentille de type à réflexion interne totale (TIR) .
Selon une autre caractéristique l'optique comporte des moyens agencés pour générer un faisceau, selon le cas, elliptique ou sphérique.
De plus, l'optique comporte des moyens pour corriger la couleur du faisceau lumineux émis par la diode électroluminescente.
En outre, l'optique comporte des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier comporte une pluralité de modules, chacun de ces modules, d'une part, intégrant une diode électroluminescente ainsi qu'une optique et, d'autre part, étant, de préférence, défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
En fait, le boîtier comporte une matrice à l'intérieur de laquelle sont disposés les différents modules, cette matrice étant, plus particulièrement, définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Un caractéristique additionnelle concerne le fait que les modules sont associés au sein du boîtier par moulage dans une résine, plus particulièrement définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Une autre caractéristique consiste en ce que les modules sont agencés au sein du boîtier, en sorte que le faisceau lumineux, émis par le dispositif et résultant des faisceaux lumineux émis par chacun des modules, présente une intensité sensiblement continue pour un angle de balayage d'au moins 110[deg].
En fait, le boîtier d'un tel dispositif comporte au moins trois modules dont au moins un module central, comportant chacun une optique pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau elliptique, et au moins deux modules latéraux, disposés de part et d'autre du ou des modules centraux, et comportant chacun une optique pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique.
De plus, le boîtier est défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
Les avantages de la présente invention résident, au moins en partie, dans l'utilisation d'au moins une diode électroluminescente en tant que moyen d'éclairage.
Une telle diode électroluminescente présente un rendement considérablement supérieur à celui d'une lampe a halogène et, a fortiori, d'une lampe à incandescence. De ce fait, une telle diode électroluminescente consomme une quantité d'énergie électrique notablement inférieure à celle des lampes équipant les dispositifs de feux de l'état de la technique, ceci pour une même puissance restituée de faisceau lumineux. De ce fait aussi, une telle diode électroluminescente dégage une quantité de chaleur notablement inférieure à celle dégagée par les lampes des dispositifs connus ce qui permet de faire appel à un matériau autre que métallique pour la réalisation du boîtier et des optiques, notamment un matériau plastique de poids notablement inférieur et de maintenance facilitée.
En outre, une diode électroluminescente présente une durée de vie considérablement accrue par rapport à une lampe à incandescence ou à halogène ce qui permet d'espacer les interventions de maintenance (remplacement du moyen d'éclairage) par rapport aux dispositifs connus.
Le dispositif de feux de navigation, objet de la présente invention, fait appel, pour sa conception, à des éléments (diode électroluminescente, optique, boîtier, constituant des modules élémentaires) essentiellement réalisés à partir d'un matériau diélectrique et évitant, tant que faire se peut, le métal. Ceci autorise, avantageusement, un gain de poids substantiel et minimise singulièrement la signature radar d'un tel dispositif de feux.
D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs.
La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel : - la figure 1 est une vue schématisée d'un dispositif de feux de navigation selon l'invention et implanté à l'extrémité du mat d'un navire ; - la figure 2 est une vue schématisée et de face d'un dispositif de feux de navigation selon un mode particulier de réalisation ; - la figure 3 est une vue schématisée et en coupe selon III-III du dispositif représenté figure 2 ; - la figure 4 est une vue schématisée et en détail d'une matrice que comporte, intérieurement, le boîtier d'un dispositif de feux, cette matrice recevant une pluralité de modules d'éclairage ; - la figure 5 est une vue schématisée et en détail d'un module d'éclairage représenté figure 3 ;- les figures 6 et 7 correspondent à une vue schématisée du recouvrement des faisceaux lumineux (respectivement de forme elliptique et sphérique) émis par une pluralité de modules.
La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à assurer la signalisation d'un navire en mer, plus particulièrement des dispositifs émettant un faisceau lumineux permettant de repérer un tel navire dans des conditions de faible visibilité, notamment de nuit.
L'invention concerne un dispositif de feux de navigation 1 destiné à équiper un navire.
Tel que visible figure 1 correspondant à un mode de réalisation non limitatif de l'invention, un tel dispositif 1 peut, notamment, être implanté au niveau d'un mat 2, plus particulièrement à l'extrémité supérieure d'un tel mat 2.
Un tel dispositif 1 se présente sous la forme d'un boîtier 3 recevant, intérieurement, au moins un moyen d'éclairage 4 conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux.
Ce dispositif 1 reçoit, encore, intérieurement, au moins une optique 5 associée à un tel moyen d'éclairage 4 et logée, à l'instar de ce dernier 4, dans ledit boîtier 3.
Selon l'invention, le moyen d'éclairage 4 est constitué par au moins une diode électroluminescente 6 conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
A ce propos, on observera que, selon la réglementation internationale, les dispositifs 1 de feux de navigation peuvent être de différentes couleurs en fonction du navire qu'ils équipent.
Ainsi, un navire, selon sa nature, peut recevoir au moins un feu blanc (feu de poupe) et/ou au moins un feu rouge (feu de signalisation) et/ou au moins un feu vert (feu tribord).
Aussi, pour la réalisation d'un dispositif 1 de feux de navigation selon l'invention, il sera fait appel à au moins une diode électroluminescente 6 émettant un faisceau lumineux dans une zone de chromaticité correspondant à une couleur verte (pour un feu tribord vert), rouge (pour un feu de signalisation rouge) ou blanche (pour un feu de poupe blanc).
Selon une autre caractéristique, une telle diode électroluminescente 6 comporte une ou plusieurs puces émettrices de sorte qu'une telle diode 6 peut être choisie parmi les diodes de type monochip ou multichip.
Une telle diode 6 est dépourvue de pièces métalliques excepté les fils d'alimentation en énergie électrique. Ces derniers présentent une section notablement réduite par rapport aux lampes (incandescence, halogène) des dispositifs de l'état de la technique du fait des faibles puissances électriques nécessaires à l'alimentation d'une telle diode 6.
Il en résulte que la signature électromagnétique d'un tel moyen d'éclairage 4 est considérablement réduite par rapport à celle des dispositifs de l'état de la technique.
Une autre caractéristique des dispositifs 1 de feux de navigation selon l'invention consiste en ce qu'ils comportent au moins une optique 5, chaque optique 5 étant associée à une diode électroluminescente 6 et étant disposée à l'avant de cette dernière 6.
Une telle optique 5 comporte au moins une lentille de type à réflexion interne totale (Total Internai Reflection, TIR).
Une lentille de ce type permet, avantageusement, de maximiser le flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6 et permet d'éviter l'utilisation de miroirs réfléchissants qui comportent, usuellement, des éléments métalliques ou, tout du moins, un revêtement métallique.
Selon une autre caractéristique de l'invention et tel qu'il sera exposé plus en détail dans la suite de la description, une telle optique 5 peut, encore, comporter des moyens agencés pour générer, à partir du faisceau lumineux émis par la diode électroluminescente 6, un faisceau, selon le cas, de forme elliptique ou sphérique, ceci de manière à couvrir les angles requis avec l'intensité nécessaire pour se conformer à la réglementation.
A ce propos et selon un premier mode de réalisation, il est envisagé de compléter la lentille TIR par une lentille additionnelle conçue en sorte de générer un faisceau elliptique ou sphérique. Une telle lentille additionnelle peut être disposée à l'avant de ladite lentille TIR, par exemple, une lentille de Fresnel.
Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la lentille TIR est, elle-même, conçue en sorte de générer un faisceau elliptique ou sphérique. Pour ce faire, ladite lentille TIR peut être conformée en lentille de Fresnel.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les diodes électroluminescentes 6 sont conçues aptes à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
Ainsi, pour la réalisation d'un dispositif 1 de feux selon l'invention, il est fait appel à des diodes électroluminescentes 6 émettant une lumière rouge, verte, jaune, blanche ou bleue.
A ce propos, on remarquera que de telles diodes 6 peuvent, de par leur fabrication, être conçues pour émettre directement dans la zone de chromaticité requise par la réglementation.
Cependant, certaines de ces diodes émettent seulement en partie, voire en dehors, de la zone de chromaticité exigée par cette réglementation.
Aussi et de manière à se conformer à cette réglementation, de telles diodes 6 sont complétées par des moyens pour corriger la couleur du faisceau lumineux émis par celles-ci 6.
Un premier mode de réalisation, particulièrement adapté à des diodes 6 émettant dans une zone de chromaticité peu différente de celle exigée (rouge, vert, jaune, bleu), consiste en ce que de tels moyens de correction sont constitués par un filtre conçu apte à décaler (notamment faiblement) la zone de chromaticité du faisceau émis par la diode électroluminescente 6.
On remarquera que ce filtre peut être défini par un hublot 10, plus particulièrement implanté à l'avant de la lentille TIR.
Il est, également, possible de faire appel à un hublot 10, de type neutre, implanté à l'avant d'une lentille TIR associée à une diode électroluminescente 6 émettant dans un zone de chromaticité appropriée.
Un tel hublot 10 est conçu apte à refermer un réceptacle 9, défini au niveau dudit boîtier 3, et destiné à contenir une diode électroluminescente 6 ainsi qu'une partie au moins de l'optique 5 y associée, plus particulièrement une lentille TIR.
Il convient d'observer que les dispositifs 1 de feux de navigation doivent être conçus en sorte que le faisceau émis couvre l'horizon selon un angle déterminé (par exemple 112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc) . A ce propos, on observera que la réglementation impose que le passage de la zone éclairée à la zone sombre soit très brutal, ce qu'il est difficile de réaliser par un moyen purement optique.
Aussi, l'optique 5 d'un tel dispositif 1 peut, encore, comporter des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
En fait, de tels moyens de décroissance sont, préférentiellement, constitués par un cache.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les diodes électroluminescentes 6 engendrent une dissipation de chaleur notablement inférieure à celle des dispositifs de l'état de la technique. De ce fait, il est possible de faire appel à des matériaux autres que le métal pour la réalisation du dispositif 1 selon l'invention.
Aussi et selon une autre caractéristique de l'invention, l'optique 5 du dispositif 1 est, au moins en partie (lentille TIR et/ou lentille additionnelle et/ou moyens de correction et/ou hublot de fermeture et/ou moyens de décroissance brutale du flux...), conçue en un matériau de type diélectrique, notamment un matériau plastique.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les dispositifs 1 de feux de navigation doivent, pour répondre à la réglementation en vigueur, émettre selon un angle déterminé et avec une puissance lumineuse minimale déterminée.
Pour ce faire, un tel dispositif 1 comporte, de préférence et tel que visible sur les figures 2 et 3, une pluralité de diodes électroluminescentes 6, 6A, 6B, 6C, 6D ainsi qu'une pluralité d'optiques 5, 5A, 5B, 5C, 5D chacune de ces optiques 5, 5A, 5B, 5C, 5D étant associée à une diode 6, 6A, 6B, 6C, 6D.
Ces diodes 6 ainsi que ces optiques 5, d'une part, présentent, chacune, les caractéristiques respectives susmentionnées et, d'autre part, sont logées à l'intérieur du boîtier 3 susmentionné.
A ce propos, on observera que ces diodes 6 ainsi que ces optiques 5 peuvent être disposées à l'intérieur dudit boîtier 3, de manière individuelle ou groupée (diode+optique, optique+optique, diode+diode), en une ou plusieurs opérations, ceci lors du process de fabrication du dispositif 1.
Cependant et selon un mode de réalisation préféré, l'invention consiste, tout d'abord, à fabriquer une pluralité de modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D, intégrant, chacun, une diode électroluminescente 6, 6A, 6B, 6C, 6D ainsi qu'au moins une optique 5, 5A, 5B, 5C, 5D y associée.
Tel que visible figure 5 , un tel module 7 se présente sous la forme d'une enveloppe 8 délimitant un réceptacle 9 à l'intérieur duquel sont implantées une diode électroluminescente 6 ainsi qu'une partie au moins de l'optique 5 (lentille TIR, lentille additionnelle...). Un mode de réalisation particulier consiste en ce qu'un tel réceptacle 9 est refermé à l'aide d'un hublot 10 (du type susmentionné) susceptible de définir, au moins en partie, ladite optique 5. Selon une caractéristique additionnelle et selon un mode de réalisation préféré, un tel module 7 (au moins son enveloppe 8) est réalisé par moulage et/ou est défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
La fabrication du dispositif 1 de feu de navigation selon l'invention consiste, alors, à regrouper l'ensemble des modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D entrant dans la composition de ce dispositif 1 au sein d'un boîtier 3 qui comporte, alors, une pluralité de modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D.
Pour ce faire et selon un mode de réalisation préféré visible figure 4, ce boîtier 3 comporte une matrice 11 à l'intérieur de laquelle sont disposés les différents modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D.
Selon une autre caractéristique de l'invention, ces différents modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D peuvent être associés, au sein du boîtier 3, par moulage dans une résine.
A ce propos, on observera qu'une telle association peut se faire en l'absence d'une matrice 11 telle que susmentionnée mais qu'un mode de réalisation préféré consiste à recourir à une telle matrice 11 au niveau de laquelle sont disposés lesdits modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D avant leur association par moulage dans une résine.
Tel qu'évoqué ci-dessus, les dispositifs 1 de feu de navigation doivent être conformes à une réglementation internationale qui impose une intensité lumineuse minimale ainsi qu'un angle de balayage horizontal par le faisceau émis par un tel dispositif 1 (notamment 112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc, 360[deg] pour un feu de signalisation rouge).
Aussi et selon une autre caractéristique de l'invention, les modules 7 entrant dans la composition d'un tel dispositif 1 sont agencés au sein du boîtier 3, en sorte que le faisceau lumineux, émis par ce dispositif 1 et résultant des faisceaux lumineux émis par chacun des modules 7, présente une intensité sensiblement continue pour un angle de balayage d'au moins 110[deg].
Pour ce faire et dans le cas d'un dispositif 1 de feux à secteur limité (112.5[deg] pour un feu tribord vert, 135[deg] pour un feu de poupe blanc), le boîtier 3 d'un tel dispositif 1 comporte au moins trois modules 7, 7A, 7B, 7C, 7D dont au moins un module central 7, 7A, 7B (un tel module central 7, 7A, 7B comportant une optique 5, 5A, 5B pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau elliptique) et au moins deux modules latéraux 7C, 7D, disposés de part et d'autre du ou des modules centraux 7, 7A, 7B, et comportant chacun une optique 5C, 5D pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique. Dans un pareil cas, les modules latéraux 7C, 7D peuvent comporter des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente 6C, 6D, ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.
Un mode de réalisation préféré de l'invention visible figures 2 et 3 consiste en un dispositif 1 de feux à secteur limité à 112.5[deg] (feu tribord vert) et comportant trois modules centraux 7, 7A, 7B et deux modules latéraux 7C, 7D du type susmentionné.
Un autre mode de réalisation non représenté et correspondant à un dispositif 1 de feux à secteur non limité (360[deg] pour un feu de signalisation rouge) concerne un boîtier 3 recevant une pluralité de modules 7 comportant, chacun, une optique 5 pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique.
En fait et tel que visible sur les figures 2 et 3, ces modules 7 sont disposés les uns à coté des autres en sorte que les faisceaux émis par deux modules 7 successifs (diode électroluminescente 6 + optique 5) se recouvrent au moins en partie (figures 6 et 7 pour, respectivement, une et deux séries de modules). Tel que visible figure 2, ces modules 7 s'étendent, sensiblement et de préférence, dans un même plan, ceci au sein du boîtier 3.
Il a été représenté figure 2 un mode de réalisation pour lequel les modules 7 s'étendent sensiblement dans un seul plan.
Cependant et de manière à atteindre l'intensité lumineuse minimale requise par la réglementation, il peut être fait appel à au moins deux séries superposées de modules (figure 1). Les modules d'une même série sont, alors, sensiblement disposés dans un même plan alors que les deux séries de modules sont disposées selon deux plans sensiblement parallèles. Ces séries de modules peuvent être intégrées au niveau d'un ou de plusieurs boîtiers du type susmentionné (par exemple un boîtier par série auquel cas le dispositif de feu de navigation est constitué par l'association d'au moins deux boîtiers).
En ce qui concerne les matériaux utilisés pour la fabrication d'un dispositif 1 de feu de navigation selon l'invention, on observera que l'emploi de diodes électroluminescentes 6 (dissipant notablement moins de chaleur que les dispositifs de l'état de la technique) permet de faire appel à un matériau de type diélectrique (notamment un matériau plastique) pour la réalisation du boîtier 3 et/ou de la matrice 11 et/où des modules 7 et/ou de la résine de moulage pour l'association de ces modules 7.
A ce propos, on observera qu'un tel matériau diélectrique est principalement constitué par un matériau polymère, plus particulièrement du PMMA, du polycarbonate, de l'ABS, des résines epoxy ou analogue.
En fait, on remarquera que le dispositif 1 de feux de navigation selon l'invention est, au moins en partie, réalisé en un tel matériau diélectrique.
Un mode de réalisation préféré consiste en ce que l'intégralité du dispositif 1 de feux de navigation (à l'exception des fils d'alimentation en énergie électrique de la ou des diodes électroluminescentes 6) est réalisée en un tel matériau diélectrique. Dans un pareil cas, seuls les fils d'alimentation sont de type métallique ce qui, d'une part, réduit notablement les phénomènes de corrosion et, d'autre part, réduit considérablement la signature radar de ce dispositif 1, une telle signature étant d'autant plus faible que ces fils sont de faible section eu égard à la puissance électrique nécessaire pour l'alimentation d'une diode électroluminescente.
Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Dispositif (1) de feux de navigation pour navire, ce dispositif (1) comportant, logé dans un boîtier (3), d'une part, au moins un moyen d'éclairage (4) conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique (5) associée à un tel moyen d'éclairage (4), caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage (4) est constitué par au moins une diode électroluminescente (6) conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
2. Dispositif (1) de feux de navigation selon la
1. Dispositif (1) de feux de navigation pour navire, ce dispositif (1) comportant, logé dans un boîtier (3), d'une part, au moins un moyen d'éclairage (4) conçu apte, sous l'effet d'un courant électrique, à émettre un faisceau lumineux et, d'autre part, au moins une optique (5) associée à un tel moyen d'éclairage (4), caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage (4) est constitué par au moins une diode électroluminescente (6) conçue apte à émettre un faisceau lumineux dont la couleur se situe dans une zone de chromaticité déterminée.
2. Dispositif (1) de feux de navigation selon la
Claims (9)
- 3. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'optique (5) comporte au moins une lentille de type à réflexion interne totale (TIR).
- 4. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'optique (5) comporte des moyens agencés pour générer un faisceau, selon le cas, elliptique ou sphérique.
- 5. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'optique (5) est, au moins en partie, constituée par une lentille conformée en lentille de Fresnel.6. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'optique (5) comporte des moyens pour corriger la couleur du faisceau lumineux émis par la diode électroluminescente.
- 7. Dispositif (1) de feux de navigation selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens pour corriger la couleur sont constitués par un filtre conçu apte à décaler la zone de chromaticité du faisceau émis par la diode électroluminescente (6).
- 8. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'optique (5) comporte des moyens agencés pour assurer une décroissance brutale du flux lumineux émis par une diode électroluminescente (6), ceci aux limites des secteurs horizontaux de visibilité.9. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'optique (5) est, au moins en partie, conçue en un matériau de type diélectrique, notamment un matériau plastique.
- 10. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le boîtier (3) comporte une pluralité de modules (7) , chacun de ces modules (7), d'une part, intégrant une diode électroluminescente(6) ainsi qu'une optique (5) et, d'autre part, étant, de préférence, défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.11. Dispositif (1) de feux de navigation selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le boîtier (3) comporte une matrice (11) à l'intérieur de laquelle sont disposés les différents modules (7), cette matrice (11) étant, plus particulièrement, définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.
- 12. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisé par le fait que les modules (7) sont associés au sein du boîtier (3) par moulage dans une résine, plus particulièrement définie en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.13. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé par le fait que les modules (7) sont agencés au sein du boîtier (3), en sorte que le faisceau lumineux, émis par le dispositif (1) et résultant des faisceaux lumineux émis par chacun des modules (7), présente une intensité sensiblement continue pour un angle de balayage d'au moins
- 110..14. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé par le fait que le boîtier (3) d'un tel dispositif (1) comporte au moins trois modules (7, 7A, 7B, 7C, 7D) dont au moins un module central (7, 7A, 7B), comportant chacun une optique (5, 5A, 5B) pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau elliptique, et au moins deux modules latéraux (7C, 7D), disposés de part et d'autre du ou des modules centraux (7, 7A, 7B), et comportant chacun une optique (5C, 5D) pourvue de moyens agencés pour générer un faisceau sphérique.
- 15. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le boîtier (3) est défini en un matériau de type diélectrique, notamment en matière plastique.16. Dispositif (1) de feux de navigation selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisé par le fait que le matériau de type diélectrique est constitué par un matériau polymère, plus particulièrement du PMMA, du polycarbonate, de l'ABS, des résines epoxy ou analogue.
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