FR2849669A1 - Dispositif de freinage du deplacement d'un element mobile, notamment un ouvrant d'un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de freinage du déplacement d'un élément mobile (1) comprenant au moins un aimant annulaire (11) disposé entre deux masses polaires annulaires (12) en matériau fortement perméable aux champs magnétiques et un noyau (20) formé par un groupe de pièces cylindriques (21) en matériau fortement perméable aux champs magnétiques et séparées par les entretoises (22) en matériau amagnétique. Le déplacement dudit aimant annulaire (11) par rapport auxdites pièces cylindriques (21) détermine des positions d'arrêt de l'élément mobile (1 ) entre des positions fermée et ouverte.L'invention s'applique aux ouvrants d'un véhicule automobile.

Description

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La présente invention concerne un dispositif de freinage d'un élément mobile notamment un ouvrant d'un véhicule automobile.

L'invention concerne également un ouvrant équipé d'un tel dispositif de freinage.

Les manoeuvres des ouvrants, notamment de véhicule automobile, du type porte battante ou porte coulissante, doivent obéir à des effets particuliers pour répondre à des consignes de sécurité ou simplement pour en faciliter l'usage.

Pour que l'ouvrant n'ait pas tendance à échapper à la main qui le 10 manoeuvre, soit par l'action du vent, soit par l'effet de l'inclinaison du véhicule et de son propre poids, il est connu d'associer aux charnières ou aux coulisses, un dispositif qui permet de maintenir l'élément mobile dans différentes positions entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture.

A cet effet, il est connu d'associer aux charnières ou aux 15 coulisses, un système procurant un certain nombre de crans réalisés généralement par un jeu d'encoches et de rouleaux. La combinaison de ces encoches et des rouleaux impose un effort suffisant pour empêcher toute mise en mouvement intempestive de l'élément mobile.

Le plus souvent, ces systèmes comportent un ou deux crans 20 formés par des encoches réalisées sur une pièce métallique articulée à un élément fixe constitué par la caisse du véhicule automobile sur laquelle circule un groupe de rouleaux solidaires de l'élément mobile. Ces rouleaux sont appliqués contre les encoches par un jeu de ressorts. Dès que l'on exerce une force suffisante pour vaincre l'action des ressorts, les rouleaux quittent les encoches 25 correspondantes et leur circulation se poursuit avec un effort limité.

Généralement, un premier cran correspond à une position d'ouverture de l'élément mobile qui permet l'accès à l'intérieur du véhicule avec un minimum d'encombrement latéral, éventuellement un deuxième cran à micourse du déplacement de l'élément mobile et un dernier cran qui précède la butée 30 d'ouverture maximale de l'élément mobile.

Le principal inconvénient de ce système utilisé jusqu'à présent, réside dans le fait qu'il n'offre qu'un nombre réduit de positions de maintien intermédiaire entre la position d'ouverture et la position de fermeture de l'élément mobile. L'invention vise à obtenir un dispositif de freinage qui pallie les inconvénients de l'état de la technique et qui permet par des moyens simples à 5 mettre en oeuvre, une multitude de positions de freinage de l'élément mobile entre les positions fermée et ouverte.

L'invention a donc pour objet un dispositif de freinage du déplacement d'un élément mobile, notamment un ouvrant d'un véhicule automobile, ledit élément mobile étant déplaçable entre une position fermée 10 d'obturation d'une ouverture de forme complémentaire ménagée dans un élément fixe et une position ouverte libérant ladite ouverture, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins un aimant annulaire disposé entre deux masses polaires annulaires en matériau fortement perméable aux champs magnétiques, 15 ledit au moins aimant et lesdites masses étant empilés sur un tube en matériau amagnétique relié à l'un des éléments, et - un noyau formé par un groupe de pièces cylindriques en matériau fortement perméable aux champs magnétiques et séparées par des entretoises en matériau amagnétique, lesdites pièces cylindriques et lesdites 20 entretoises étant disposées dans le tube et reliées à l'autre desdits éléments et le déplacement dudit au moins aimant annulaire par rapport auxdites pièces cylindriques déterminant des positions d'arrêt de l'élément mobile entre une position fermée et ouverte.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention 25 - le dispositif comprend plusieurs aimants disposés chacun entre deux masses polaires, les pôles de même nature de deux aimants adjacents étant en contact avec la même masse polaire, - l'épaisseur déterminée par une pièce et une entretoise est sensiblement le double de l'épaisseur formée par un aimant et une masse, l'épaisseur d'une pièce est sensiblement égale à l'épaisseur déterminée par un aimant et deux masses, - le dispositif comprend un aimant cylindrique et "n" pièces cylindriques, le nombre de positions d'arrêt de l'élément mobile correspondant au nombre desdites pièces cylindriques, chaque masse polaire comporte des rebords interposés entre l'aimant adjacent et le tube de support des aimants, - le tube de support des aimants et des masses polaires est prolongé par un fourreau de diamètre interne égal au diamètre interne dudit tube et relié à l'élément correspondant par une articulation, - les pièces et les entretoises sont empilées sur une tige 10 coulissant à l'intérieur du tube et du fourreau et reliées à l'élément correspondant par une articulation, - le tube comporte, à l'opposé du fourreau, un prolongement cylindrique muni à son extrémité libre d'un passage axial de guidage de la tige, - le tube comporte, à l'opposé du fourreau, un prolongement 15 cylindrique muni à son extrémité libre d'un embout amortisseur comportant un passage axial de guidage de la tige et destiné à coopérer avec une butée montée sur ladite tige entre lesdites pièces et ledit embout, - le passage axial de l'embout amortisseur comporte un bourrelet destiné à coopérer, dans la position ouverte de l'élément mobile, avec une gorge 20 ménagée sur la tige à proximité de la butée, - le prolongement cylindrique comporte, à proximité de l'embout amortisseur, un orifice calibré de passage de l'air, - le matériau magnétique des aimants et des pièces cylindriques est constitué par exemple par du fer ou de l'acier doux, - le matériau amagnétique des masses polaires et des entretoises est constitué par exemple par de l'acier inoxydable ou du laiton ou de l'aluminium ou par un matériau synthétique comme du polyamide ou du polyuréthane.

L'invention a également pour objet un ouvrant notamment de véhicule automobile formé par une porte pivotante ou une porte coulissante 30 munie d'un dispositif de freinage tel que précédemment mentionné.

L'invention a encore pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ouvrant tel que précédemment mentionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 5 au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de freinage du déplacement d'un élément mobile, comme par exemple un ouvrant du type porte battante, - les Figs. 2 à 7 sont des vues schématiques en coupe longitudinale du dispositif de freinage de la Fig. 1 dans différentes positions, - la Fig. 8 est une vue schématique en coupe longitudinale représentant le cheminement du champ magnétique d'un aimant à travers les masses polaires du dispositif de freinage, - la Fig. 9 représente les variations des efforts nécessaires à la manoeuvre du dispositif de freinage, - les Figs. 10 à 12 sont des vues schématiques en coupe transversale d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de freinage dans différentes positions, - les Figs. 13 et 14 sont des vues schématiques en coupe longitudinale d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif de freinage, - les Figs. 15 et 16 sont des vues schématiques en coupe longitudinale d'un quatrième mode de réalisation d'un dispositif de freinage dans différentes positions, - la Fig. 17 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un quatrième mode de réalisation d'un dispositif de freinage, - la Fig. 17A est une vue schématique à plus grande échelle d'un embout amortisseur du dispositif de freinage de la Fig. 17, - les Figs. 18 à 20 sont des vues schématiques en coupe 30 longitudinale du dispositif de freinage de la Fig. 17 dans différentes positions.

L'invention sera décrite ci-dessous en référence à un élément mobile constitué par un ouvrant d'un véhicule automobile déplaçable entre une position fermée d'obturation d'une ouverture de forme complémentaire audit ouvrant et une position ouverte libérant ladite ouverture qui est ménagée dans un élément fixe, comme par exemple dans la caisse du véhicule automobile.

Ainsi que montré à la Fig. 1, l'élément mobile désigné par la 5 référence générale 1 est formé par une porte pivotante sur une partie fixe 2 constituée par exemple par la caisse du véhicule automobile.

A cet effet, l'ouvrant 1 est déplaçable par pivotement entre une position fermée et une position ouverte au moyen d'au moins une charnière 3 à axe vertical. L'ouvrant 1 est renforcé par un doublage 4 sur lequel est fixé une 10 charnière 5. L'ouvrant 1 est équipé d'un dispositif de freinage du déplacement désigné par la référence générale 10 qui détermine une multitude de positions d'arrêt de cet ouvrant 1 entre les positions fermée et ouverte.

Selon un premier mode de réalisation représenté sur les Figs. 2 à 7, le dispositif de freinage comprend plusieurs aimants annulaires 11 disposés 15 chacun entre deux masses polaires annulaires 12 en matériau fortement perméable au champ magnétique, comme par exemple du fer ou de l'acier doux.

Les aimants 11 à aimantation axiale sont disposés de telle manière que les pôles de même nom soient appliqués sur une même masse polaire 12. Ainsi, les pôles nord des éléments 11 sont en vis à vis et les pôles sud desdits aimants 11 sont 20 également en vis à vis. Les aimants 11 et les masses polaires 12 sont empilés sur un tube 13 à paroi très mince et sont disposés dans un corps 14 ayant la forme d'un cylindre.

Le tube 13 est prolongé, à l'extérieur du corps 14, par un fourreau 15 de diamètre interne sensiblement égal au diamètre interne dudit tube 13 et qui 25 est relié au doublage 4 de l'ouvrant 1 par l'articulation 5.Le tube 13 et le fourreau sont réalisés dans un matériau amagnétique, comme de l'acier inoxydable, du laiton, de l'aluminium ou une matière synthétique comme du polyamide ou du polyuréthane. Le dispositif de freinage comprend également un noyau désigné 30 par la référence générale 20 et qui est constitué par un groupe de pièces cylindriques 21 séparées par des entretoises 22. Le diamètre externe des pièces 21 et des entretoises 22 est défini pour que le noyau 20 puisse coulisser dans l'espace central déterminé par le tube 13, avec un jeu minimum conduisant à un entrefer radial limité. Les pièces cylindriques 21 sont réalisées dans un matériau fortement perméable aux champs magnétiques, comme le fer ou l'acier doux, tandis que les entretoises 22 sont réalisées en un matériau amagnétique, comme 5 l'acier inoxydable, le laiton, l'aluminium ou une matière synthétique comme le polyamide ou le polyuréthane.

Les pièces 21 et les entretoises 22 sont empilées à l'extrémité d'une tige 23 et elles sont fixées sur cette tige 23 par un écrou 24. Dans ce mode de réalisation le nombre d'aimants 11 est égal à huit et le nombre de 10 pièces 21 est égal à neuf.

L'extrémité de la tige 23 opposée à celle sur laquelle les pièces 21 et les entretoises 2 sont empilées, est reliée à l'élément fixe 2 par une articulation 6, comme représentée à la Fig. 1.

La tige 23 assure le déplacement des pièces 21 et des 15 entretoises 22 dans le tube 13 et le fourreau 15.

Ainsi que montré à la Fig. 2, l'épaisseur "el" déterminée par une pièce 21 et une entretoise 22 est sensiblement le double de l'épaisseur formée par un élément 11 et une masse polaire 12 et l'épaisseur "e3" d'une pièce 21 est sensiblement égale à l'épaisseur "e4" déterminée par un aimant 11 et deux 20 masses polaires 12.

La Fig. 8 représente le cheminement du champ magnétique issu d'un aimant annulaire 11 à travers la matière des masses polaires 12 et d'une pièce magnétique 21.

Dans la position du noyau 20 représentée à la Fig. 2, dans 25 laquelle ce noyau 20 est disposé dans le fourreau 15 complètement en dehors de l'influence du champ magnétique des aimants 11, ledit noyau 20 ne subit aucune action sensible.

Au début de l'introduction du noyau 20 dans le tube 13, comme représentée à la Fig. 3., la première position correspond à une seule pièce 21 30 engagée sous le champ magnétique d'un seul aimant 11. L'action magnétique est donc unitaire.

La position suivante représentée à la Fig. 4, décalée d'un pas, met encore un seul aimant 11 en action.

La Fig. 5 représente la troisième position qui est la première o deux aimants 11 impliquent deux pièces 21. Pour quitter cette position, il faut exercer une force sur l'ouvrant 1 égale à deux fois l'action magnétique unitaire.

La quatrième position représentée à la Fig. 6, décalée d'un pas, met encore deux aimants 11 et deux pièces 21 en action.

Dans le cas o les aimants 11 sont au nombre de huit comme dans le premier exemple de réalisation représenté sur les Figs. 2 à 7, de la 10 cinquième à la huitième position du noyau mobile 20, trois aimants 11 sont actifs ce qui représente une action magnétique de même valeur égale à trois fois l'action unitaire d'un aimant 11.

La dernière position est représentée à la Fig. 7, dans laquelle la pièce 21 opposée à l'écrou 24 est en appui contre l'extrémité du corps 14.

Ainsi, pour quitter une position d'arrêt, il faut exercer sur chaque pièce 21, une force axiale supérieure à la traction magnétique qui est elle-même fonction de la taille des aimants 21. Bien évidemment, le noyau 20 ne bouge que sous l'action d'une force égale à la somme des actions magnétiques des pièces 21 engagées dans le tube 15.

Chacune des positions d'arrêt étant une position stable de forte attraction, la transition de l'une à l'autre se fait en passant par une position intermédiaire instable o les efforts d'attraction se neutralisent. Dès que cette position intermédiaire est quittée, l'ouvrant 1 bascule vers une des positions stables en amont ou en aval, c'est à dire dans le sens d'ouverture ou de 25 fermeture de cet ouvrant 1.

D'une manière générale, le nombre de positions d'arrêt de l'ouvrant 1 correspond au nombre des pièces cylindriques 21.

Sur le diagramme de la Fig. 9, on a représenté au-dessus de l'abscisse la force nécessaire à l'ouverture de l'ouvrant en fonction de la position 30 d'arrêt déterminée par les aimants 11 et les pièces 21 et au-dessous de cette abscisse, la force nécessaire à la fermeture dudit ouvrant 1 en fonction de la position d'arrêt déterminée par lesdits aimants 11 et lesdites pièces 21. Ainsi, le fonctionnement reste le même si le nombre des aimants 11 ou des pièces 21 est changé et le nombre de seuils d'effort et leur intensité changent alors suivant les combinaisons choisies.

Avec la configuration représentée sur le premier mode de 5 réalisation des Figs. 2 à 7, à partir de la position o toutes les pièces 21 sont entrées dans l'aire magnétique interne, c'est à dire dans le tube 13, pour chaque déplacement d'un cran un nouvel aimant 11 entre en action, mais, simultanément, un autre aimant cesse d'agir. Seul les trois aimants 11 et les masses polaires 12 correspondantes situés en concordance avec les trois pièces 10 21 sont actifs. La force magnétique maximale sera toujours égale à celle générée par les trois aimants 11 actifs.

Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les Figs. 10 à 12, le nombre d'aimants 11 est de six au lieu de huit et le nombre de pièces 21 est de quatre au lieu de trois, comme dans le précédent mode de réalisation. 15 La Fig. 11 représente une première position o la force magnétique maximale correspondant à trois aimants 11 actifs est obtenue et la Fig. 12 montre la dernière position donnant la force magnétique maximale également pour trois aimants 11 actifs.

La suppression de deux aimants 11 par rapport au précédent 20 mode de réalisation permet d'obtenir un dispositif de freinage moins onéreux.

Cependant, les longueurs du noyau mobile 20 et du fourreau 15 ayant été augmentées, malgré le raccourcissement du corps 14, le dispositif de freinage selon ce mode de réalisation présente un encombrement longitudinal sensiblement accru.

Selon un troisième mode de réalisation représenté sur les Figs. 13 et 14, chaque masse polaire comporte deux rebords opposés 12a de telle façon que chaque aimant 11 soit en appui sur deux rebords 12a de deux masses polaires 12 adjacentes. Les rebords 12a sont donc interposés entre les aimants 11 et le tube 13.

La Fig. 13 montre également le cheminement des champs magnétiques issus des aimants 11 dans les masses polaires 12 et dans les pièces 21 lorsque la totalité du noyau 20 est engagé dans le tube 13.

Les Figs. 15 et 16 représentent un mode de réalisation simplifié du dispositif de freinage.

Dans ce mode de réalisation, le dispositif de freinage 10 ne comprend qu'un seul aimant annulaire 11 disposé entre deux masses polaires 5 12. L'ensemble formé par cet aimant 11 et les deux masses polaires 12 est également disposé sur un tube 13 et à l'intérieur d'un corps 14. Le tube 13 est prolongé d'un côté du corps 14 par un fourreau 15 relié à l'articulation 5 solidaire du doublage 4 de l'ouvrant 1 et de l'autre côté dudit corps 14 par un prolongement cylindrique 16 comportant à son extrémité libre un passage axial 10 16a formant un guidage pour la tige 23.

Dans ce mode de réalisation, le noyau mobile 20 est constitué également par un empilage de pièces 21 séparées par des entretoises 22. Avec cette disposition, on dispose d'autant de positions d'arrêt que de pièces 21 et tous les efforts de maintien sont identiques.

La Fig. 15 représente la position du noyau mobile 20 au premier arrêt et la Fig. 16 représente la position du noyau mobile 20 au dernier arrêt.

Selon un cinquième mode de réalisation représenté sur les Figs. 17 à 20, le dispositif de freinage est équipé d'une butée de fin de course d'ouverture et d'un amortisseur permettant de réduire les chocs éventuels lors 20 d'un mouvement brutal d'ouverture de l'ouvrant 1.

Dans ce mode de réalisation, les éléments communs aux précédentes modes de réalisation ont été désignés par les mêmes références.

Dans ce mode de réalisation, le noyau mobile 20 est équipé d'un prolongement comprenant une entretoise 30 réalisée en matériau amagnétique 25 constitué par exemple par de l'acier inoxydable ou du laiton ou de l'aluminium ou par un matériau synthétique comme du polyamide ou du polyuréthane, à l'extrémité de laquelle est disposée une butée 31 munie d'un joint périphérique 32. Le diamètre extérieur de la butée 31 est sensiblement plus petit 30 que le diamètre interne du tube 13 situé à l'intérieur de la zone active des aimants 11 de façon que le déplacement se fasse sans action de compression de l'air situé en avant de cette butée 31. Dans ce cas également le tube 13 comporte, à l'opposé du fourreau 15, un prolongement cylindrique 17 muni à son extrémité libre d'un embout amortisseur 35.

Cet embout amortisseur 35 assure le guidage de la tige 23 par un passage axial 35a et amortit le choc éventuel de fin de course d'ouverture de 5 l'ouvrant 1. Pour cela, l'embout amortisseur 35 est réalisé en un matériau élastique, comme par exemple en néoprène ou en polyuréthane. La forme de l'embout amortisseur 35 représenté à plus grande échelle à la Fig. 17A permet son insertion à l'extrémité du prolongement 17. Le passage axial 35a de cet embout amortisseur 35 comporte un bourrelet interne 35b destiné à coopérer 10 avec une gorge torique 23a ménagée sur la tige 23 à proximité de la butée 31.

Tant que la butée 31 reste éloignée de l'embout amortisseur 35, celui-ci est déformé élastiquement, le bourrelet 35a étant dilaté par la présence de la tige 23.

Le prolongement cylindrique 17 comporte, à proximité de l'embout amortisseur 35, un orifice calibré 36 de passage de l'air.

Dans la configuration représentée à la Fig. 17, le noyau mobile 20 est situé en dehors de la zone active des aimants 11, le premier aimant 11 en étant éloigné d'une distance "x". La disposition de cette figure correspond à la position de l'ouvrant 1 fermé.

La Fig. 18 représente le noyau mobile 20 dans une position 20 intermédiaire de l'ouvrant 1 entre la position de fermeture maximale et la position d'ouverture maximale. Dans cette position, le noyau mobile 20 est engagé dans l'espace actif des aimants 11 arrêté sur un cran magnétique mettant en oeuvre deux pièces 21 en prise avec deux aimants 11. La butée 31 n'a pas encore atteint le prolongement 17 et reste dans l'espace délimité par le tube 13.

La Fig. 19 représente le noyau mobile dans une position en cours d'amortissement. Ce noyau mobile 20 reste engagé dans l'espace actif des aimants 11 et trois pièces 21 sont en prise avec trois aimants 11, ce qui conduit à un effort de crans magnétiques maximal. La butée 31 a pénétré dans le prolongement 17 et, grâce au joint 32, il refoule l'air par l'orifice 36. La 30 surpression qui en résulte exerce une force de freinage sur la butée 31, entraînant un effet ralentisseur d'autant plus fort que ledit orifice 36 est plus petit et que la vitesse de mouvement du noyau mobile 20 est plus élevée. Ainsi, avant la position d'arrêt de fin de course, un effet sensible d'amortissement est obtenu dont il est aisé d'adapter la valeur par un choix judicieux des dimensions dudit orifice 36.

La Fig. 20 représente la position du noyau mobile 20 dans la 5 position ouverte de l'ouvrant 1. En fin de course, la butée 31 vient en appui contre l'embout amortisseur 35 qui se déforme en absorbant le reliquat et l'énergie cinétique.

Dans cette position, toutes les pièces 21 sont engagées dans l'espace actif des aimants 11, l'effet de crans magnétiques est maximal et joue 10 aussi un rôle de dispositif anti-rebond. Le bourrelet 35b est engagé dans la rainure 23a, comme représenté à la Fig.20 et s'oppose au retour en arrière par une force de maintien qui renforce d'autant l'effet antirebond. Cette force de maintien est définie par le choix judicieux des formes complémentaires de la gorge 23a et du bourrelet 35b ainsi que par la dureté du matériau élastomère de 15 l'embout amortisseur 35. Dans ce mode de réalisation, le dispositif réalise une fonction d'arrêt de l'ouvrant d'une force totale égale à la valeur du cran magnétique maximale augmentée de la force de maintien due au bourrelet 35b, qu'il faut vaincre pour commencer la fermeture de l'ouvrant 1.

Avec le dispositif de freinage selon l'invention, l'ouvrant est stable, 20 quelle que soit sa position d'ouverture intermédiaire et quelle que soit l'assiette du véhicule et sa manoeuvre ne nécessite qu'un effort modéré.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de freinage du déplacement d'un élément mobile (1), notamment un ouvrant d'un véhicule automobile, ledit élément mobile (1) étant déplaçable entre une position fermée d'obturation d'une ouverture de forme 5 complémentaire ménagée dans un élément fixe (2) et une position ouverte libérant ladite ouverture, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins un aimant annulaire (11) disposé entre deux masses polaires annulaires (12) en matériau fortement perméable aux champs magnétiques, ledit au moins aimant (11) et lesdites masses (12) étant empilées 10 sur un tube (13) en matériau amagnétique relié à l'un (1) desdits éléments, et - un noyau (20) formé par un groupe de pièces cylindriques (21) en matériau fortement perméable aux champs magnétiques et séparées par des entretoises (22) en matériau amagnétique, lesdites pièces cylindriques (21) et lesdites entretoises (22) étant disposées dans le tube (13) et reliées à l'autre (2) 15 desdits éléments et le déplacement dudit au moins aimant annulaire (11) par rapport auxdites pièces cylindriques (21) déterminant des positions d'arrêt de l'élément mobile (1) entre les positions fermée et ouverte.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs aimants (1) disposés chacun entre deux masses polaires 20 (12), les pôles de même nature de deux aimants (11) adjacents étant en contact avec la même masse polaire (12).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'épaisseur déterminée par une pièce (21) et une entretoise (22) est sensiblement le double de l'épaisseur formée par un aimant (11) et une masse (12).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'épaisseur d'une pièce (21) est sensiblement égale à l'épaisseur déterminée par un aimant (11) et deux masses (12).

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un aimant annulaire (11) et "n" pièces cylindriques (21), le nombre de 30 positions d'arrêt de l'élément mobile (1) correspondant au nombre desdites pièces cylindriques (21).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque masse polaire (12) comporte des rebords (12a) interposés entre l'aimant (11) adjacent et le tube (13).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, 5 caractérisé en ce que le tube (13) de support des aimants (11) et des masses polaires (12) est prolongé par un fourreau (15) de diamètre interne égal au diamètre interne dudit tube (13) et relié à l'élément (1) correspondant par une articulation (5).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, 10 caractérisé en ce que les pièces (21) et les entretoises (22) sont empilées sur une tige (23) coulissant à l'intérieur du tube (13) et du fourreau (15) et reliée à l'élément (2) correspondant par une articulation (6).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le tube (13) comporte, à l'opposé du fourreau (15), un 15 prolongement cylindrique (16) muni à son extrémité libre d'un passage axial (16a) de guidage de la tige (23).

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le tube (13) comporte, à l'opposé du fourreau (15), un prolongement cylindrique (17) muni à son extrémité libre d'un embout 20 amortisseur (35) comportant un passage axial (35a) de guidage de la tige (23) et destiné à coopérer avec une butée (31) montée sur ladite tige (23) entre lesdites pièces (21) et ledit embout amortisseur (35).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le passage axial (35a) comporte un bourrelet (35b) destiné à coopérer, dans la 25 position ouverte de l'élément mobile (1), avec une gorge (23a) ménagée sur la tige (23) à proximité de la butée (31).

12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le prolongement cylindrique (17) comporte, à proximité de l'embout amortisseur (35), un orifice calibré (36) de passage de l'air.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le matériau magnétique des aimants (11) et des pièces cylindriques (21) est constitué par exemple par du fer ou de l'acier doux.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le matériau amagnétique des masses polaires (12) et des entretoises (22) est constitué par exemple par de l'acier inoxydable ou du laiton ou de l'aluminium ou un matériau synthétique comme du polyamide ou du polyuréthane.

15. Ouvrant notamment de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de freinage (10) selon l'une quelconque des

revendications précédentes.

16. Ouvrant selon la revendication 15, caractérisé en ce que 10 l'ouvrant (1) est formé par une porte pivotante.

17. Ouvrant selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'ouvrant (1) est formé par une porte coulissante.

18. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ouvrant (1) selon l'une quelconque des revendications 15 à 17.