FR2841655A1 - Machine de medecine nucleaire notamment a correction d'absorption - Google Patents

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Abstract

Pour résoudre un problème de réalisation d'une source radioactive utilisée pour corriger des images de médecine nucléaire, on prévoit de monter cette source sur arceau (22) circulaire. Cet arceau circulaire est susceptible de tourner par coulissement dans un arceau principal (2) qui porte des détecteurs d'une machine de médecine nucléaire. On montre qu'en agissant ainsi, au besoin en modifiant une statistique de détection du fait d'un balayage non parallèle, on peut acquérir des images de transmission en même temps que des images d'émission.

Description

Machine de médecine nucléaire notamment à correction d'absorption La
présente invention a pour objet une machine de médecine nucléaire notamment à correction d'absorption, c'est-à-dire capable d'acquérir une image de médecine nucléaire en même temps qu'une image de correction d'absorption. L'utilisation de ces machines se justifie notamment pour corriger des distorsions apportées dans des images de médecine nucléaire. Ces distorsions sont apportées, dans le corps d'un patient sous examen, par des tissus interposés sur un chemin parcouru par
un rayon gamma émis par le corps de ce patient, et détecté par la machine.
Ces machines auvent aussi être utilisées dans des ensembles dits intermodaux pour lesquels des images de différents types sont fusionnées, et
comparées, afin d'améliorer les diagnostics avancés par les praticiens.
Les machines d'acquisition d'image en médecine sont de deux types d'une part on distingue les machines anatomiques et d'autre part les machines fonctionnelles. Les machines anatomiques ont pour but de montrer
la forme des organes, et leur disposition dans le corps humain. Les machines anatomiques les plus connues sont les machines de radiologie conventionnelle, les tomodensitomètres, les échographes et les machines de 20 RMN. Parmi les machines fonctionnelles on connaît essentiellement les gamma caméra de type ANGER ainsi que les machines dites de type PET (Positron emission tomography - tomographie par émission de positons).
Ces machines fonctionnelles, dites aussi dans ce cas machines de médecine nucléaire, nécessitent l'injection dans le corps d'un patient d'un 25 isotope radioactif. L'isotope est associé à un produit biologique amené à se métaboliser à différents endroits choisis du corps humain. Au moment de cette métabolisation les isotopes se fixent dans l'organe choisi et émettent des rayons gamma. Ces rayons gamma sont captés par des détecteurs de rayons gamma, de préférence après avoir subi une collimation. Parmi ces 30 émissions de rayons gamma certaines émissions sont particulières. Elles concernent les émissions de positons pour lesquels deux photons gamma sont émis dans les directions opposées l'une de l'autre, simultanément. On sait donc fabriquer d'une part des machines classiques détectant les rayons gamma, et d'autre part des machines dites PET mesurant la survenance de 35 ces positons. Dans les deux cas, par le nombre et la répartition de provenance des rayonnements détectés, on mesure l'activité de l'organe choisi. Les machines de médecine nucléaire présentent donc la particularité de proposer des images d'événements radioélectriques qui prennent naissance à l'intérieur du corps humain. Pour cette raison, on les appelle aussi des machines d'émission. Pour des raisons faciles à comprendre, la statistique de détection de telles émissions est naturellement influencée par la densité et l'épaisseur des tissus interposés entre le lieu d'émission et un détecteur qui les mesure. Par exemple, pour un détecteur placé sur le côté 10 gauche d'un patient lors d'un examen cardiaque, il est compréhensible que le nombre de coups détectés par le détecteur sera plus grand que lorsque ce détecteur sera placé sur le côté droit du corps du patient, alors que les rayons gamma auront d traverser une plus grande épaisseur de tissu pour atteindre ce détecteur. Il en résulte pour l'acquisition d'images de 15 tomographie en médecine nucléaire que cette altération de la statistique de
détection doit être corrigée.
Pour l'acquisition d'images de tomographie, en médecine nucléaire ou en tomodensitométrie, il est connu d'acquérir une suite d'images en projection, selon des incidences décalées les unes des autres d'un faible 20 écart. Plus l'écart est faible plus la résolution de l'image tomographique est bonne. En pratique, pour pouvoir ainsi réaliser des acquisitions selon des incidences variant progressivement sur au moins 1800 autour du corps du patient, on place un détecteur, ou plusieurs détecteurs, dans un dispositif
mobile, tournant autour du corps du patient.
Les détecteurs de rayons gamma, selon une variante, sont portés par des bras décrivant autour du corps du patient un parcours circulaire. Le statif qui tient ces bras est un statif massif. Le corps du patient est amené en regard de ces bras jusqu'à ce que la tête du lit support du patient, dit aussi quelques fois plateau ou porte patient, vienne buter contre ce statif. Ces 30 machines à bras présentent l'avantage, pour le patient, de ne pas se sentir confiné dans une machine. Une machine à bras est toutefois complexe à
réaliser et donc coteuse.
D'autres machines dites machines tunnels comportent dans leur principe une couronne portant des détecteurs. En tournant sur cette 35 couronne, les détecteurs décrivent un tunnel. Pour l'examen, le patient est amené à passer dans le tunnel, normalement en position horizontale. L'examen avec une telle machine tunnel peut plus facilement être un examen tomographique corps entier qu'avec une machine à bras. Mais il peut gêner certains patients souffrant de claustrophobie. En outre l'examen des patients en position assise ou en position verticale n'est pas possible avec de telles machines. Des examens o le patient est vertical ou assis sont par exemple
des examens d'effort: le patient est amené à effectuer un effort pendant la durée de l'examen, par exemple un pédalage sur un vélocipède fixe.
Des machines intermédiaires possèdent une portion de couronne circulaire qui, d'une part, supporte les détecteurs et qui, d'autre part, peut coulisser dans un statif pour produire toutes les incidences désirées. Ces machines intermédiaires sont bien moins coteuses et ne provoquent pas de claustrophobie. Pour tenir compte de la densité des tissus interposés sur le chemin 15 des rayons gamma utiles, et qui faussent la statistique de détection, on mesure la densité des tissus interposés. Cette mesure de densité est une mesure par transmission, typiquement une mesure de l'atténuation de rayons transmis au travers du corps du patient, typiquement une mesure de tomodensitométrie. Dans ce cas, deux solutions sont possibles. Soit on 20 dispose, en aval ou en amont de la machine par rapport au sens de défilement d'un patient, un tomodensitomètre à rayons X (ou autres) susceptible d'acquérir une image de transmission classique. Soit, dans le cadre de la présente invention, on dispose en regard des détecteurs, mais de l'autre côté du corps du patient par rapport à ces derniers, une source de 25 rayons X ou gamma. La source est en général une source radioactive, mais elle pourrait être un tube à rayons X Le principe de la correction ou de l'acquisition de tomodensitométrie consiste donc, dans l'invention, à utiliser les mêmes détecteurs pour mesurer à la fois les émissions des rayons gamma, avec lesquelles on produit les 30 images d'émission, et les signaux résultant de la détection des rayons X ou gamma produits par la source de rayons X ou gamma, et ayant traversé le corps du patient avant d'être détectés par les détecteurs. Des circuits de traitement sont prévus pour tenir compte, dans l'élaboration des images
d'émission, de corrections d'absorption mesurées avec des rayons transmis.
Autrement dit, l'image de rayonnement transmis permet d'attribuer à des cheminements de rayonnements de rayons X ou gamma des coefficients tendant à corriger les effets de l'absorption plus ou moins forte à laquelle
sont soumis des rayons gamma à cet endroit.
Dans les détecteurs, les rayonnements X ou gamma sont détectés et sont transformés en signaux électriques qui culminent dans une fenêtre de niveau d'énergie donnée. Si le signal mesuré culmine dans une fenêtre d'énergie inférieure (ou supérieure), on en déduira que le signal mesuré ne correspond pas à un rayon gamma à détecter. Donc on ne comptera pas une occurrence pour le lieu concerné par cette détection. La correction 10 d'absorption n'a pas pour but d'augmenter fictivement l'énergie des rayonnements reçus, et dont le point culminant du signal ne correspondrait pas à la fenêtre choisie, mais a pour objet de pondérer le nombre de coups comptés à un endroit alors que le nombre réel de coups comptés serait
inférieur. Pour les signaux résultant des transmissions, les fenêtres d'énergie 15 sont différentes des fenêtres d'énergie d'émission. De cette façon, un même détecteur peut servir pour les deux mesures dont les principes sont semblables.
L'examen du corps d'un patient se réalise de la manière suivante dans une telle machine. Le patient est placé, avec une zone à examiner de son corps en regard de la zone de détection de la machine de médecine nucléaire. Alors que le patient est dans cette position, la machine acquiert des images d'émission pour différentes incidences des détecteurs autour du corps du patient. Par exemple, l'acquisition des images peut durer 20 secondes pour chacune, et, en les prélevant avec des incidences décalées 25 de 50, on arrive à une durée d'examen de 12 minutes. Pour un examen cardiaque, la durée ainsi considérée correspondrait à un état du coeur. Par des procédés de synchronisation, on pourrait également mesurer d'autres images pour d'autres états du coeur, amenant par exemple à une durée d'examen d'une heure si on veut disposer de cinq états. Le patient passe
donc un certain temps dans la machine.
Avec une machine selon l'invention, la mesure d'une image de transmission pour chaque incidence peut être simultanée à l'acquisition d'une image d'émission pour cette incidence. Dans ce but, la source (radioactive ou électronique) de rayons X ou gamma possède une forme allongée et est 35 présentée en regard d'une fente collimatrice. La fente collimatrice forme donc un faisceau plat, de préférence à rayons parallèles, avec lequel on balaye le
corps du patient selon une direction de balayage perpendiculaire à une direction d'un coté du détecteur. Ce dernier est de préférence rectangulaire.
Comme il y a deux détecteurs, notamment inclinés l'un par rapport à l'autre de 900 environ pour accélérer la mesure totale, il faut disposer de deux sources de rayons X ou gamma, et de deux mécanismes de déplacement en balayage de ces sources. Il est connu dans ce but de disposer, sur un détecteur, un mécanisme de balayage d'une source dont le faisceau balaye l'autre détecteur. Un tel mécanisme présente en outre la nécessité de devoir 10 construire des détecteurs plus grands (pour recevoir chacun une boîte de
garage du mécanisme de balayage).
Ce sont ces problèmes de duplication de source et d'encombrement que cherche à résoudre l'invention. On y parvient alors en montant une seule source sur un arceau intermédiaire coulissant dans un arceau principal formé 15 par la portion de couronne de la machine. On monte la source en tête de cet arceau intermédiaire. La source pourrait être électronique, elle est de préférence radioactive. Pour une pose en incidence de la machine, alors que les détecteurs sont dans une orientation donnée de mesure, on fait coulisser l'arceau, d'une de ses positions extrême à une autre. Pendant ce 20 coulissement, on ouvre une fenêtre d'émission située en regard de la fente du faisceau d'émission de la source, de préférence le faisceau est collimaté. On oriente le faisceau collimaté de la source vers le détecteur dont elle est le plus éloignée. On mesure alors avec ce détecteur le résultat de détection des rayons transmis au travers du corps du patient et qui atteignent ce détecteur 25 au cours du balayage. Lorsque l'arceau atteint la moitié de son parcours en coulissement et qu'il a balayé le premier détecteur, on fait tourner la source d'environ 900 sur elle-même pour qu'elle soit orientée vers l'autre détecteur. On mesure alors les détection faites par l'autre détecteur au cours de la fin du balayage. Pour une pose selon une incidence suivante, le balayage est 30 de préférence entrepris en sens inverse. On obtient ainsi en un seul
balayage à chaque fois une exploration de la totalité des surfaces des deux détecteurs, selon deux incidences décalée de 90 . De préférence, la durée d'un balayage est égal à la durée d'une pose de la machine selon une incidence.
Avec l'invention, le nombre de source est donc divisé par deux, et le
mécanisme de rangement est bien plus simple à maîtriser.
L'invention a donc pour objet une machine de médecine nucléaire pour acquérir au moins une d'image de médecine nucléaire et une information de tomodensitométrie du corps d'un patient, comportant un bâti, un arceau principal coulissant dans le bâti, deux détecteurs de scintigraphie inclinés l'un sur l'autre et portés par l'arceau principal, et un dispositif d'irradiation par transmission du corps d'un patient qui serait placé en regard des deux détecteurs, caractérisé en ce qu'il comporte un arceau secondaire coulissant par rapport à l'arceau principal et portant une source de rayons X
ou gamma orientée vers un détecteur.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit
et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figures 1 et 2: des représentations schématiques de la machine de
médecine nucléaire de l'invention.
La figure 1 montre une vue en coupe schématique d'une machine de médecine nucléaire selon l'invention. Cette machine est destinée à acquérir une image de médecine nucléaire par émission, et des informations, de préférence une image, de tomodensitométrie du corps du patient sous 20 examen. Dans l'exemple représenté, la machine comporte un bâti 1 supportant un arceau principal 2. L'arceau 2 circulaire porte lui-même deux détecteurs 3 et 4. Pour des raisons de simplification les détecteurs 3 et 4 sont montés rigidement sur l'arceau. Il serait toutefois envisageable de leur autoriser une certaine mobilité d'inclinaison de leur normale par rapport à 25 l'arceau. Les détecteurs 3 et 4 sont sensiblement orientés l'un par rapport à l'autre pour que leurs plans normaux, respectivement 5 et 6 par rapport à leur centre se coupent selon un axe 7 de rotation de l'arceau 2 et passant par le centre de l'arceau 2. Un corps 8 d'un patient à examiner est placé sur un panneau porte- patient 9 lui-même porté par un lit 10. Le corps 8 est placé
en regard des zones de détection 11 et 12 des détecteurs 3 et 4.
L'arceau 2 est pourvu d'un mécanisme, montré ici schématiquement par une crémaillère 13, par des pignons 14 et par des roulements 15. Le mécanisme de coulissement permet à l'arceau 2 de tourner autour de l'axe 7, et aux détecteurs 3 et 4 d'occuper par rapport au corps 8 des incidences au 35 cours de chacune desquelles une pose, une image d'émission, est saisie. Du fait que les deux détecteurs 3 et 4 sont orientés à 900 l'un de l'autre, il suffit que l'arceau 2 occupe différentes positions reparties dans l'espace sur 90 pour que l'exploration du corps 8 soit effectuée sur 1800. Selon l'enseignement du document EP-B-0 517 600, il est connu de déplacer relativement au cours des différentes incidences l'ensemble de la machine par rapport à un centre de visée, ici par exemple le centre 16 montrant le coeur d'un patient sous examen. Dans ce but le bâti 1 peut se mouvoir latéralement par rapport au lit 10 (ou réciproquement) selon des directions 17. Par ailleurs, un équipage mobile 18 qui porte les pignons 14 et les 10 roulements 15 peut s'élever ou s'abaisser selon des directions 19. Les directions 17 et 19 sont orthogonales à l'axe 7. De ce fait, on peut s'arranger pour que, pour chaque incidence, le centre de visée 16 corresponde avec le centre de rotation 7 de la machine. Selon un perfectionnement de l'invention, l'équipage mobile 18 est lui-même porté par un socle 20 susceptible de 15 tourner autour d'un arbre horizontal 21 perpendiculaire à l'axe 7. Dans la position montrée sur la figure 1, la machine est placée pour permettre l'examen d'un patient couché sur le lit 10. Par contre, si le lit 10 est retiré et que l'équipage mobile 18 est tourné autour de l'arbre 21, on peut s'arranger pour que l'axe 7, au lieu d'être horizontal soit vertical. On peut alors placer 20 entre les deux détecteurs 3 et 4 un patient en position verticale, ou assise, et
en tout cas capable d'exercer un effort sur un vélocipède fixe.
La figure 2 montre en détail et en coupe le perfectionnement essentiel de l'invention. Sur celle-ci on montre que l'arceau principal 2 porte en coulissement un arceau secondaire 22. L'arceau secondaire 22 comporte 25 une première extrémité 23 et une deuxième extrémité 24. Le coulissement de l'arceau 22 dans l'arceau 2 est du même type que le coulissement de l'arceau 2 dans l'équipage mobile 18. Il n'est pas représenté spécifiquement ici. L'arceau 22 peut lors de son coulissement s'extraire par son extrémité 24 de l'arceau 2. L'extrémité 24 porte alors à cet effet une source radioactive 25 30 munie de préférence d'un collimateur 26 ainsi que d'un volet d'obturation (non représenté) pour ne provoquer des émissions de rayons gamma qu'au moment désiré. La source 25 comporte de préférence une enceinte isolante chargée avec un matériau radioactif. L'arceau 22 peut coulisser dans l'arceau 2 pour que son extrémité 24 passe d'une position proche du
détecteur 4 à une position proche du détecteur 3.
Ce cheminement comporte deux portions de chemins consécutifs, la portion I et la portion Il sensiblement symétriquement reparties. Au cours de la portion 1, la source 25 est orienté pour que son collimateur soit dirigé perpendiculairement à la surface 11 du détecteur 3. Etant donné que lors de ce balayage l'extrémité 24 tourne autour de l'axe 7, de préférence la source 25 subira au fur et à mesure du balayage une modification de son orientation par rapport à l'arceau 22 de manière à rester toujours orienté perpendiculairement à la face 11. La phase de balayage I dure de l'ordre de deux à six secondes conduisant à un balayage total, phases I et Il, égal à 10 cinq à vingt secondes. Cette durée correspond à la durée d'une pose des
détecteurs 3 et 4 pour acquérir une image d'émission.
Le balayage ainsi présenté conduit à acquérir une image du corps 8 interposé (non représenté) par transmission. La géométrie d'acquisition correspond à une géométrie de type tomographique avec toutefois un 15 déplacement circulaire du foyer de la source de rayonnement X et non pas un déplacement parallèle. On corrigera donc, dans les algorithmes de reconstruction des images de transmission acquises, les distorsions qui résulteraient du rapprochement, ou de l'éloignement, de la source 25 du
détecteur 3 au cours du balayage.
En outre, la vitesse de balayage de l'arceau pourra être adaptée de façon à ce que la vitesse de balayage de l'impact 27 du rayonnement transmis sur la face 11 du détecteur 3 soit uniforme. Deux solutions sont possibles. Soit la vitesse de coulissement pendant la phase I n'est elle- même pas uniforme soit, de préférence, la rotation de la tête 25 autour de son pivot 25 28 à l'extrémité 24 de l'arceau 22 est modifiée en fonction de la position en coulissement de l'arceau 22 dans l'arceau 2. Dans ce but, un système d'indexation de la position de l'arceau 22 dans l'arceau 2 peut d'être prévu. En effet, à la fin de la phase l la vitesse de l'impact 27 se ralentit. Il convient alors de faire tourner la tête 25, ici dans le sens des aiguilles d'une montre 30 de façon à ce qu'elle atteigne en balayage l'extrémité 29 du détecteur 3 avant que l'extrémité 24 de l'arceau 22 n'ait atteint le milieu 30 de son coulissement. En variante, les images seront corrigées numériquement, avec
des vitesses de balayage de l'impact 27 non uniformes.
Dès que ce coulissement de la phase I est mené à bien, et avant que 35 l'extrémité 24 n'atteigne le milieu 30 du cheminement, la fenêtre de la source radioactive est obturée. Elle subit ensuite un basculement de son orientation, ici dans le sens trigonométrique, de manière à ce qu'elle pointe maintenant par un rayonnement 31 vers le détecteur 4. Dans cette position, le volet d'ouverture de la fenêtre de la source est réouvert et le balayage de la face 12 du détecteur 4 se produit à partir de l'impact 32. Ce balayage se produit pendant la phase Il au cours de laquelle peu à peu la source 1 est progressivement réorienté de façon à ce que le rayonnement soit toujours
perpendiculaire à la face 12.
La perpendicularité du rayonnement aux faces 11 et 12 des détecteurs 3 et 4 n'est cependant pas une nécessité. On pourra s'en affranchir en relevant, par exemple alors que le corps du patient n'est pas encore injecté par le radio-isotope en mesurant pour les différentes positions de la source les résultats sur le détecteur. Sachant que les résultats doivent être uniformes on peut se satisfaire d'une compensation, numériquement 15 calculé, du signal de transmission lui-même pour le normaliser par rapport à une moyenne. Dans ce but, la source pourra ne plus être collimatée mais produire un faisceau qui au lieu d'être plat illuminera au travers d'un dièdre d'ouverture 33. Il suffit de corriger dans les images obtenues les effets de la trop grande illumination relative de certaines parties de détecteur par rapport 20 à d'autres (écart lié uniquement à la géométrie du balayage) pour corriger les
résultats de mesure.
Après avoir fait la phase I et la phase Il de balayage, pour une position donnée en orientation des détecteurs 3 et 4 autour du corps 8 du patient, on arrête le coulissement de l'arceau 22. Puis on déplace l'arceau 2 de manière 25 à rejoindre une autre incidence, par exemple décalée de 50 par rapport à une incidence précédente. Puis en même temps que les détecteurs 3 et 4 acquièrent l'image d'émission, l'arceau 22 subit un balayage inverse, phases 1I1 et IV pour revenir à sa position de départ. En agissant ainsi, notamment à l'aide d'un microprogramme de gestion de la machine, on limite les 30 déplacements mécaniques des différentes pièces en mouvements indispensables. Dans la représentation montrée figures 1 et 2 en coupe, on repère le profil de la source 25. En pratique celle-ci s'étend, parallèlement aux plans 11 et 12 des détecteurs 3 et 4, selon un allongement parallèle également à 35 l'axe 7. De préférence la longueur de la source est égale à la longueur des détecteurs mesurée parallèlement à l'axe 7. L'axe de rotation 28 de la source est parallèle à l'axe 7 et est dont perpendiculaire au plan dans lequel est
inscrit l'arceau 22 ou l'arceau 2.
Lorsque le socle 20 est orienté comme montré sur les figures 1 et 2, les arceaux coulissent dans des plans verticaux. Par contre lorsqu'il est tourné de 900 par rapport à l'arbre 21, les arceaux coulissent dans des plans horizontaux. Les détecteurs 3 et 4 sont capables d'élaborer simultanément les images d'émission et les images de transmission. En effet on s'arrange pour choisir un matériau radioactif ou une dureté des rayonnements X émis par la source 25 telle que l'énergie qui leur correspond soit située, nettement si possible, hors de la fenêtre dans laquelle culmine des coups comptés pour l'image d'émission. On choisit par ailleurs une source radioactive 25 dont l'activité est contrôlée. Par exemple l'activité de la source 25 peut être dix 15 fois inférieure à l'activité du radio-isotope dans le corps du patient. De cette façon le nombre de coups à compter pour mesurer avec les détecteurs 3 et 4 les signaux des images de transmission ne contribuent qu'à un dixième de l'augmentation du travail de ces détecteurs. Ces détecteurs sont alors très capables d'élaborer les deux images simultanément. Au besoin on règle les 20 activités des deux sources, la source 25 et les radio- isotopes injectés dans le patient, pour que l'acquisition des deux images se fasse pour chacune d'elles
avec une sensibilité attendue.
il

Claims (9)

REVENDICATIONS
1 - Machine de médecine nucléaire pour acquérir au moins une d'image de médecine nucléaire et une information de tomodensitométrie du corps d'un patient, comportant un bâti (1), un arceau (2) principal coulissant dans le bâti, deux détecteurs (3, 4) de scintigraphie inclinés l'un sur l'autre et portés par l'arceau principal, et un dispositif d'irradiation (22, 25) par transmission du corps (8) d'un patient qui serait placé en regard des deux détecteurs, caractérisé en ce qu'il comporte un arceau secondaire coulissant par rapport à l'arceau principal et portant une source de rayons X ou gamma
orientée (28) vers un détecteur.
2 - Machine selon la revendication 1, caractérisé en ce que la source de rayons X ou gamma est portée par une extrémité (24) de l'arceau secondaire.
3 - Machine selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce
que la source de rayons X ou gamma est montée rotative (28) sur l'arceau secondaire, avec un axe de rotation perpendiculaire à une direction (1, Il, Ill, IV) de coulissement des arceaux
4 - Machine selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce
qu'elle comporte un microprogramme pour que l'arceau secondaire coulisse dans un seul premier sens pour une première pose en incidence de l'arceau principal, et pour que l'arceau secondaire coulisse dans un sens opposé au
premier sens pour une pose en incidence consécutive à cette première pose.
- Machine selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce 25 que la source radioactive comporte une enceinte isolante chargée avec
matériau radioactif.
6 - Machine selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce
que l'arceau principal et ou le bâti comportent des moyens pour déplacer les détecteurs en translation (17, 19), en profondeur et ou en hauteur,
perpendiculairement à l'axe de coulissement des arceaux.
7 - Machine selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce
que l'arceau est monté dans le bâti par l'intermédiaire d'un socle (20) capable de tourner sur lui-même autour d'un axe horizontal (21), de
préférence perpendiculaire à l'axe (7) de coulissement des arceaux.
8 - Machine selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce
que les arceaux coulissent dans un plan vertical.
9 - Machine selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce
que les arceaux coulissent dans un plan horizontal.
- Machine selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce
que les détecteurs sont inclinés l'un sur l'autre de manière fixe, de préférence
à 900.
11 - Machine selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce
que la source de rayons X ou gamma est une source radioactive.
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US6113264A (en) * 1997-06-04 2000-09-05 Kabushiki Kaisha Toshiba X-ray diagnostic apparatus with C-shaped arms

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