FR2834284A1 - Procede et dispositif d'epuration des effluents industriels liquides - Google Patents

Procede et dispositif d'epuration des effluents industriels liquides Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un procédé et un dispositif d'épuration des effluents industriels liquides.Le procédé de l'invention comprend une étape, dite étape d'évapotranspiration, consistant en le passage des effluents liquides à traiter dans au moins un bassin d'évapotranspiration dans lequel est implanté au moins un type de plantes hyper-accumulatrices choisies en fonction des polluants contenus dans les effluents liquides, pour accumuler les polluants dans ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices, dans des conditions permettant l'élimination d'au moins une partie de la fraction hydrique des effluents par évapotranspiration de ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices implantées dans le au moins un bassin d'évapotranspiration, et en ce que les effluents liquides restants à la sortie de cette étape sont recyclés en amont de cette étape.L'invention trouve application dans le domaine du traitement des déchets.

Description

<Desc/Clms Page number 1>
L'invention concerne un procédé zéro rejets d'épuration des effluents industriels liquides ainsi qu'un dispositif pour sa mise en oeuvre.
Les contraintes imposées par les législations sur le niveau d'impuretés contenus dans des rejets industriels, que ce soient liquides ou solides, deviennent de plus en plus drastiques de par le monde.
Dans certains cas, les Autorités imposent même à l'Industriel de traiter l'intégralité de l'effluent afin d'éliminer tous rejets solides et liquides dans le milieu naturel. Autrement dit, l'Industriel ne peut rejeter aucune matière solide ou liquide dans le milieu naturel. Un tel procédé sera appelé ici procédé zéro rejets.
Actuellement, lorsque les Autorités imposent à l'Industriel de traiter l'intégralité de l'effluent et d'éliminer tous rejets dans le milieu naturel, l'Industriel collecte ces rejets dans des conteneurs et les envoie dans des usines de traitement indépendantes, même si ces rejets ont préalablement été partiellement traités dans une station d'épuration sur le site de son usine.
Il existe trois types de rejets : les rejets solides, les rejets liquides et les rejets gazeux.
On connaît des procédés de traitements des rejets solides qui consistent globalement à trier ces rejets en fonction de leur nature pour en séparer les polluants les plus toxiques pour l'environnement, puis à incinérer ces déchets et à traiter les polluants toxiques restants, par exemple par enrobage ou enfouissement dans le sol.
Cependant, lorsque les rejets sont liquides et que le polluant est dissous ou en suspension dans un liquide, bien que l'on puisse, comme dans le cas des déchets solides, pré-traiter ces effluents liquides par filtration etc., il reste une quantité importante de liquide à traiter, qui, dans le cas où l'Industriel ne peut rien rejeter dans le milieu naturel, doivent être stockés et transportés dans une usine de traitement spéciale indépendante. Cela entraîne des coûts importants.
De plus, cette solution n'est pas toujours satisfaisante car le plus souvent, les usines de traitement spécialisées dans le traitement de tels effluents liquides contenant des polluants toxiques, diluent simplement ces effluents liquides jusqu'à la limite autorisée et les rejettent ensuite dans la nature.
L'invention vise à pallier les inconvénients des procédés d'épuration des effluents industriels liquides de l'art antérieur en proposant un procédé zéro
<Desc/Clms Page number 2>
rejets d'épuration de ces effluents, qui est mis en oeuvre directement sur le site de l'usine et qui permet de traiter les polluants toxiques sous forme de solides.
A cet effet, l'invention propose un procédé zéro rejets d'épuration d'effluents industriels liquides, qui comprend une étape, dite étape d'évapotranspiration, de passage des effluents liquides à traiter dans au moins un bassin d'évapotranspiration dans lequel est implanté au moins un type de plantes hyper-accumulatrices choisies en fonction des polluants contenus dans les effluents liquides, pour accumuler les polluants dans ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices, dans des conditions permettant l'élimination d'au moins une partie de la fraction hydrique des effluents par évapotranspiration de ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices implantées dans le au moins un bassin d'évapotranspiration, et en ce que les effluents liquides restants à la sortie de cette étape sont recyclés en amont de cette étape.
Selon une première caractéristique, le procédé de l'invention comprend, de plus, avant l'étape d'évapotranspiration une étape, dite de pré-traitement des effluents, comprenant les étapes successives suivantes : - passage des effluents liquides industriels sur des grilles pour éliminer les grosses particules, suivi du - passage des effluents liquides sortant de l'étape précédente dans des déshuileurs-désableurs pour éliminer les hydrocarbures et les sédiments, suivi du - traitement des effluents liquides sortant de l'étape précédente, par oxydo- réduction pour faire floculer certaines espèces présentes, avant leur passage dans des bassins de sédimentation pour clarifier les effluents.
Selon une première caractéristique, les conditions permettant l'élimination d'une partie de la fraction hydrique des effluents liquides par évapotranspiration de ce au moins un type de plantes accumulatrices sont obtenues par contrôle et régulation de la température et de l'hygrométrie de l'étape d'évapo-transpiration.
Selon un mode de réalisation préféré, l'étape d'évapotranspiration se déroule sous serre.
Selon encore une autre caractéristique, le procédé de l'invention comprend de plus, avant l'étape d'évapotranspiration et après l'éventuelle étape de pré-traitement, une étape de passage des effluents sur un filtre contenant un matériau spécifique choisi pour retenir au moins une partie des polluants des effluents liquides sur ce matériau.
<Desc/Clms Page number 3>
De préférence, le procédé de l'invention comprend de plus l'introduction d'éléments nutritifs pour le au moins un type de plantes hyper-accumulatrices, dans le au moins un bassin d'évapotranspiration.
Avantageusement, l'étape d'évapotranspiration comprend le passage des effluents sur au moins deux types différents de plantes hyper-accumulatrices implantées dans au moins deux bassins d'évapotranspiration différents.
Préférablement, le procédé de l'invention comprend de plus la collecte du matériau spécifique du filtre lorsque ce dernier est saturé en polluants et l'incinération de ce matériau en tant que matière solide, auquel cas le matériau est remplacé par du nouveau matériau spécifique.
De la même façon, préférablement, le procédé de l'invention comprend de plus la récolte des plantes hyper-accumulatrices lorsqu'elles sont saturées en polluants et leur incinération en tant que matières solides, auquel cas de nouvelles plantes hyper-accumulatrices sont implantées dans le au moins un bassin d'évapotranspiration.
Avantageusement, le procédé de l'invention comprend de plus la régulation des niveaux de liquides dans le ou les bassins d'évapotranspiration et/ou, le cas échéant, le filtre.
Egalement avantageusement, le procédé de l'invention comprend de plus le contrôle du niveau de polluants dans le ou les types de plantes hyperaccumulatrices et leurs substrats, et/ou, le cas échéant, le filtre.
De préférence, le procédé de l'invention comprend de plus le contrôle de la concentration en éléments nutritifs dans le ou les bassins d'évapotranspiration.
Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que les polluants sont des métaux lourds ou des composés de métaux lourds et en ce que l'étape d'évapotranspiration consiste en le passage des effluents liquides dans deux bassins d'évapotranspiration dans lesquels sont implantées des plantes hyper-accumulatrices identiques ou différentes choisies
Figure img00030001

parmi les genres Phragmites australis, Typha latipholia, Scirpus lacustris, et leurs mélanges et en ce que le filtre, lorsque présent, est un filtre à tourbe.
Selon un autre mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que les polluants sont du fluor ou des composés de fluor et en ce que l'étape d'évapotranspiration consiste en le passage des effluents liquides dans trois bassins d'évapotranspiration différents, l'espèce Camellia sinensis sinensis étant implantée dans le premier bassin d'évapotranspiration,
<Desc/Clms Page number 4>
l'espèce Camellia sinensis assambica étant implantée dans le second bassin, et l'espèce Camellia sinensis Combodiensis étant implantée dans le troisième bassin et en ce que le filtre, lorsque présent, est un filtre à litotam.
L'invention propose aussi un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention qui comprend au moins un bassin d'évapotranspiration dans lequel est implanté au moins un type de plantes hyper-accumulatrices choisies en fonction des polluants contenus dans les effluents liquides, pour accumuler les polluants dans ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices, ainsi que des moyens pour créer des conditions permettant l'élimination d'une partie de la fraction hydrique des effluents liquides par évapotranspiration du au moins un type de plantes hyper-accumulatrices et des moyens pour recycler les effluents liquides restant sortant du au moins un bassin d'évapotranspiration, en amont de ce au moins un bassin d'évapotranspiration.
Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend de plus, en amont du au moins un bassin d'évapotranspiration et successivement : - des moyens tels que des grilles à grosses mailles, pour éliminer les grosses particules des effluents liquides, suivis - des moyens tels que des déshuileurs-désableurs pour éliminer les hydrocarbures et les sédiments, suivis - des moyens pour réaliser l'oxyda-réduction des effluents et au moins un bassin de sédimentation pour clarifier les effluents.
De préférence, les moyens permettant de créer des conditions permettant l'élimination d'au moins une partie de la fraction hydrique des effluents liquides par évapotranspiration sont des moyens de contrôle et de régulation de la température et de l'hygrométrie régnant au-dessus du au moins un bassin d'évapotranspiration.
Le plus préférablement, le au moins un bassin d'évapotranspiration est placé sous serre.
Encore de préférence, le dispositif de l'invention comprend de plus un bac tampon situé entre le au moins un bassin de sédimentation et le au moins un bassin d'évapotranspiration.
Toujours de préférence, le dispositif selon l'invention comprend de plus un filtre situé en amont du au moins un bassin d'évapotranspiration, et, en aval du bac tampon, lorsque présent.
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Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend de plus des moyens d'introduction, dans le au moins un bassin d'évapotranspiration, d'éléments nutritifs pour le au moins un type de plantes hyper-accumulatrices.
Encore avantageusement, le dispositif de l'invention comprend au moins deux bassins d'évapotranspiration différents, dans chacun desquels est implanté au moins un type différent de plantes hyper-accumulatrices.
De façon appropriée, le dispositif de l'invention comprend de plus des moyens de régulation des niveaux de liquide dans le ou les bassins d'évapotranspiration et/ou, le cas échéant, le filtre.
Préférablement, le dispositif de l'invention comprend de plus des moyens de contrôle du niveau de polluants dans les plantes hyper-accumulatrices et leurs substrats et/ou, le cas échéant, le filtre.
Toujours préférablement, le dispositif de l'invention comprend de plus des moyens de contrôle de la concentration en éléments nutritifs dans le ou les bassins d'évapotranspiration.
Selon un autre mode de réalisation préféré, le dispositif de l'invention est caractérisé en ce que les polluants sont des métaux lourds ou des composés de métaux lourds et en ce qu'il comprend deux bassins d'évapotranspiration dans chacun desquels est implanté un type différent de plantes hyper-accumulatrices choisies parmi les espèces Phraqmite australis, les Typha latipholia, Scirpus lacustris, et leurs mélanges, et en ce qu'il comprend de plus un filtre contenant de la tourbe.
Selon un autre mode de réalisation préféré, le dispositif de l'invention est caractérisé en ce que les polluants sont du fluor ou des composés de fluor et en ce qu'il comprend trois bassins d'évapotranspiration, l'espèce Camellia sinensis sinensis étant implantée dans le premier bassin d'évapotranspiration, l'espèce Camee/ia sinensis assambica étant implantée dans le second bassin, et l'espèce Camellia sînensis combodiensis étant implantée dans le troisième bassin, et en ce qu'il comprend un filtre contenant du litotam.
L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront mieux à la lecture de la description explicative qui va suivre qui est faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement un premier dispositif selon l'invention permettant la mise en oeuvre d'un premier mode de réalisation du procédé de
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l'invention, pour traiter des effluents liquides contenant en tant que polluants des métaux lourds, et/ou des composés de métaux lourds, et - la figure 2 représente un second dispositif pour la mise en oeuvre d'un second mode de réalisation du procédé de l'invention dans lequel les polluants sont du fluor et/ou des composés de fluor.
L'invention repose sur un nouveau principe qui consiste non pas, comme dans l'art antérieur, à épurer l'effluent mais à éliminer au moins une partie de la fraction hydrique de cet effluent par évapotranspiration par une population de végétaux et à recycler l'effluent liquide restant dans le procédé et le dispositif d'épuration lui-même. Par évapotranspiration on entend l'évaporation de l'eau contenue dans l'effluent par transpiration d'une population de végétaux choisis en fonction du polluant.
Ainsi qu'on l'a déjà dit, l'épuration de l'effluent n'est pas l'objectif principal. En effet, dans le procédé et le dispositif de l'invention, les végétaux se développent dans un milieu clos et étanche appelé bassin d'évapotranspiration.
Aucun effluent liquide n'est rejeté. Les végétaux sont choisis en fonction de leur capacité à hyper-accumuler dans leur organisme les polluants contenus dans les effluents. Une fois saturés en polluants, les plantes ou végétaux sont récoltés et traités sous forme solide, c'est-à-dire incinérés pour réduire considérablement leur masse et ensuite traités comme dans l'art antérieur, c'est-à-dire soit enrobés soit enfouis. Alternativement, les cendres peuvent être traitées de sorte à récupérer les éléments polluants en vue de leur réutilisation.
Les plantes sont alors remplacées par de nouvelles plantes.
Les substrats de culture présents dans les bassins d'évapotranspiration participent également par leur pouvoir absorbant, au procédé d'épuration de l'invention.
En effet, ils seront choisis de façon à, eux aussi, fixer une partie de la charge polluante.
A saturation ils seront, comme les plantes elles-mêmes, collectés, remplacés par un substrat neuf et traités sous forme de matières solides et incérés et/ou enfouis dans le sol.
Ce procédé et cette installation peuvent de plus être rendus particulièrement esthétiques en fonction du choix des végétaux.
Les principaux facteurs conditionnant le fonctionnement du procédé et du dispositif de l'invention sont
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Figure img00070001

- la quantité d'effluents ou charge hydraulique, - la nature chimique du polluant ou charge chimique, - le choix des végétaux, et - le climat.
En effet, la surface de l'installation sera directement fonction de la quantité d'effluents à évapotranspirer. Quant à la composition de la charge chimique ou de polluants et à la concentration de cette charge chimique dans l'effluent, celles-ci influencent directement la toxicité de l'effluent vis-à-vis des végétaux. Au cours du temps, la concentration en polluants augmente dans le milieu. La durée de vie de l'installation arrive à son terme lorsque cette concentration dépasse la valeur tolérable par les plantes. La dimension de l'installation sera donc également directement fonction de la durée de vie des plantes choisie comme rotation, étant entendu que les végétaux seront alors récoltés et remplacés par de nouveaux végétaux.
Les végétaux, quant à eux, sont choisis en fonction de leur capacité à accumuler ou à résister à la charge chimique de l'effluent. Le dimensionnement de l'installation sera donc également fonction de la valeur de la concentration tolérable par les végétaux, mais aussi de leur faculté à évapotranspirer, l'hyperaccumulation et l'évapotranspiration n'étant pas deux valeurs corrélatives.
Lorsque les végétaux choisis sont des hyper-accumulateurs, la récolte de la biomasse vient régulièrement réduire la concentration dans le milieu. Cette phyto-extraction n'est généralement pas prise en compte dans le fonctionnement de l'installation. Il s'agit avant tout d'une mesure de sécurité.
Les conditions de développement des végétaux doivent être optimales. La maîtrise du climat est un point majeur du bon fonctionnement du procédé et du dispositif de l'invention.
Ainsi, le principe de base du procédé de l'invention consiste à faire passer les effluents liquides dans au moins un bassin d'évapotranspiration dans lequel des plantes hyper-accumulatrices des, ou très résistantes aux, polluants des effluents sont implantées, dans des conditions permettant l'évaporation d'au moins une partie de la fraction hydrique de l'effluent, puis à recycler les effluents liquides sortant de ce au moins un bassin d'évapotranspiration en amont de ce bassin d'évapotranspiration pour y passer à nouveau, en même temps que les effluents non traités.
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Les végétaux hyper-accumulateurs de polluants sont connus. Parmi les végétaux hyper-accumulateurs de polluants connus, il a été choisi la liste donnée au tableau 1 qui suit, pour la mise en oeuvre réalisation de l'invention.
<Desc/Clms Page number 9>
TABLEAU 1 Végétaux Hyper-accumulateurs en éléments
Figure img00090001
<tb>
<tb> Noms <SEP> vulgaires <SEP> Noms <SEP> latins <SEP> Indice <SEP> Eléments <SEP> fixés <SEP> connus <SEP> et <SEP> objectifs
<tb> d'évapo-transpiration
<tb> Agrotis <SEP> ou <SEP> Traînasse <SEP> Agrostis <SEP> tenus <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Arabette <SEP> Cardaminopsis <SEP> halleri <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Arabette <SEP> des <SEP> dames <SEP> Arabidopsis <SEP> thaliana <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds, <SEP> notamment <SEP> cd, <SEP> Hg, <SEP> Zn, <SEP> Ni
<tb> Astragales <SEP> Astragaius <SEP> spp <SEP> 1 <SEP> As <SEP> (variété <SEP> beticus)
<tb> Carotte <SEP> sauvage <SEP> Daucus <SEP> carota <SEP> 1 <SEP> Cd, <SEP> Cu
<tb> Epinard <SEP> Spinacea <SEP> oleracea <SEP> 1 <SEP> Cd, <SEP> Fe, <SEP> Zn, <SEP> Ni
<tb> Ibéris <SEP> intermédiaire <SEP> Iberis <SEP> intermedia <SEP> 1 <SEP> n
<tb> Joncs <SEP> marins <SEP> Armeria <SEP> maritima <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Menthe <SEP> aquatique <SEP> Mentha <SEP> aquatic <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Potamot <SEP> nageant <SEP> Potamogeton <SEP> natans <SEP> 1 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Puccinellie <SEP> distante <SEP> Pucdnellia <SEP> distans <SEP> 1 <SEP> Nacl
<tb> Puccinellie <SEP> maritime <SEP> Puccinellia <SEP> maritama <SEP> 1 <SEP> NaCI
<tb> Radis <SEP> ou <SEP> Raifort <SEP> Raphanus <SEP> sativus <SEP> 1 <SEP> Cr, <SEP> Cu, <SEP> Li
<tb> Salicorne <SEP> d'Europe <SEP> Salicornia <SEP> europaea <SEP> 1 <SEP> NaCI
<tb> Thlaspi <SEP> Thlaspi <SEP> caerulescens <SEP> 1 <SEP> Zn, <SEP> ou <SEP> Pb, <SEP> Cd
<tb> Arroche <SEP> du <SEP> littoral <SEP> Atriplex <SEP> littorals <SEP> 2 <SEP> NaCI
<tb> Arroche <SEP> faux <SEP> pourpier <SEP> Halimoine <SEP> portulacoides <SEP> 2 <SEP> NaCI
<tb> Arroche <SEP> hastée <SEP> Atriplex <SEP> hastata <SEP> 2 <SEP> NaCi
<tb> Bourrache <SEP> officinale <SEP> Borrago <SEP> offininalis <SEP> 2 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Chou <SEP> Brassica <SEP> oieracea <SEP> 2 <SEP> Ni, <SEP> Cd, <SEP> S
<tb> Colza <SEP> Brassica <SEP> naous <SEP> 2 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> CI, <SEP> Li
<tb> Consoude <SEP> officinale <SEP> Symphitum <SEP> officinale <SEP> 2 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K-Bore
<tb> Cresson <SEP> de <SEP> cheval <SEP> Veronica <SEP> beccabunaa <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Cresson <SEP> des <SEP> fontaines <SEP> Nastrurtium <SEP> officinale <SEP> 2 <SEP> Cu
<tb> Iris <SEP> de <SEP> Sibérie <SEP> Iris <SEP> sibirica <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Iris <SEP> des <SEP> marais <SEP> Iris <SEP> pseudoacorus <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Juncus <SEP> articulatus <SEP> Juncus <SEP> articulatus <SEP> 2 <SEP> NaCI
<tb> Laitue <SEP> cultivée <SEP> Lactuca <SEP> sativa <SEP> 2 <SEP> Cd, <SEP> Cu
<tb> Morelles <SEP> SP <SEP> Solanum <SEP> spp <SEP> 2 <SEP> As, <SEP> CN
<tb> Ortie <SEP> blanche <SEP> Lamium <SEP> album <SEP> 2 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Fe
<tb> Petite <SEP> ortie <SEP> Urtica <SEP> urens <SEP> 2 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Fe
<tb> Plantain <SEP> d'eau <SEP> Alisma <SEP> plantaao <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Populage <SEP> des <SEP> marais <SEP> Caitha <SEP> palustris <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Rorippe <SEP> amphibie <SEP> Rorippa <SEP> amphibia <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Sanitaire <SEP> Sagitaria <SEP> saqitifolia <SEP> 2 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Scirpe <SEP> maritime <SEP> Scirpus <SEP> maritimus <SEP> 2 <SEP> NaCI
<tb> Soude <SEP> maritime <SEP> Suaeda <SEP> maritima <SEP> 2 <SEP> NaCI
<tb> Acore <SEP> Acorus <SEP> calamus <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Baldinqère <SEP> Phalaris <SEP> arundinacea <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Bambou <SEP> Bambusa <SEP> vulgaris <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Bambou <SEP> B. <SEP> Phvllostachis. <SEP> spp <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Camellia <SEP> de <SEP> chine <SEP> (thé) <SEP> Camellia <SEP> sinensis <SEP> 3 <SEP> Fluor, <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Canne <SEP> de <SEP> provence <SEP> Arundo <SEP> donax <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Herbe <SEP> de <SEP> la <SEP> pampa <SEP> Cortaderia <SEP> selloana <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Joncs <SEP> des <SEP> chaisiers <SEP> Scirpus <SEP> lacustris <SEP> 3 <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Joncs <SEP> diffus <SEP> Juncus <SEP> effusus <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Maïs <SEP> cultivé <SEP> Zea <SEP> mays <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> phvstodëgradation <SEP> hydrocarbures
<tb> Massette <SEP> à <SEP> feuille <SEP> étroite <SEP> Typha <SEP> angustifolia <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Massette <SEP> à <SEP> large <SEP> feuille <SEP> Typha <SEP> latifolia <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Ortie <SEP> dioïque <SEP> Urtica <SEP> dioica <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Fe, <SEP> Mg
<tb> Palétuvier <SEP> spp <SEP> Rhizophora <SEP> spp <SEP> 3 <SEP> NaCI
<tb> Peuplier <SEP> blanc <SEP> Populus <SEP> alba <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Peuolier <SEP> noir <SEP> pooulus <SEP> niara <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Reynoutria <SEP> Revnoutria <SEP> iaoonica <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Reynoutria <SEP> Reynoutria <SEP> sachalinensis <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K
<tb> Roseau <SEP> commun <SEP> Phragmites <SEP> australis <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Cr, <SEP> Pb, <SEP> Cd, <SEP> Hg, <SEP> As <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Rubanier <SEP> dressé <SEP> Sparganium <SEP> erectum <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> à <SEP> oreillettes <SEP> Salix <SEP> aurita <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> à <SEP> trois <SEP> étamines <SEP> Salix <SEP> triandra <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> blanc <SEP> Salix <SEP> alba <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> cendré <SEP> Salix <SEP> cinerea <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> des <SEP> vanniers <SEP> Salix <SEP> viminalis <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Saule <SEP> fragile <SEP> Salix <SEP> fragilis <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Tabac <SEP> Nicotiana <SEP> tabacum <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Tabac <SEP> Nicotiana <SEP> havanensis <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb> Tabac <SEP> Nicotiana <SEP> macrophylla <SEP> 3 <SEP> N, <SEP> P, <SEP> K, <SEP> Métaux <SEP> lourds
<tb>
<Desc/Clms Page number 10>
Figure img00100001

Les conditions permettant l'évapotranspiration d'au moins une partie de la fraction hydrique de l'effluent sont des conditions dans lesquelles les plantes peuvent se développer et éliminer par transpiration au moins une partie de la fraction hydrique de l'effluent dans les meilleures conditions. Ces conditions sont obtenues dans l'invention en particulier en contrôlant et en régulant la température et le degré d'hygrométrie régnant au-dessus du au moins un bassin d'évapotranspiration, en particulier en fonction de la saison.
C'est ainsi que dans un mode de réalisation préféré, cette étape de passage des effluents dans le au moins un bassin d'évapotranspiration se déroule sous serre.
Les bassins d'évapotranspiration sont constitués de bassins étanches dans lesquels on a placé un substrat adapté à la nature de l'effluent et des végétaux et sur lequel les plantes sont installées. Ces bassins varient d'un nombre de 1 jusqu'à 10, mais peuvent dépasser ce nombre, en fonction de la dimension souhaitée de l'installation globale.
Le dimensionnement de ces bassins d'évapotranspiration est fonction de la charge hydraulique et de la charge chimique. C'est la valeur la plus importante de ces deux dimensionnements qui sera celle de l'installation finale.
Ces dimensionnements se calculent de la façon suivante en référence au tableau 2 qui suit.
Dimensionnement minimal de l'installation-Critères de détermination en France métropolitaine et DOM-TOM Dimensionnement minimal en rapport à l'évapotranspiration Evapotranspiration potentielle (ETP) Sont définis trois types d'associations végétales selon leur potentialité 1-à Faible ETP, inférieure à 800 mm d'eau par an, 2-à Moyenne ETP, entre 800 et 1200 mm d'eau par an, 3-à Haute ETP, supérieure à 1200 mm d'eau par an.
A l'ETP s'associent les conditions climatiques pour donner une valeur précise, l'évapotranspiration réelle (ETR).
<Desc/Clms Page number 11>
La maîtrise du climat sous serre est limitée par les conditions climatiques de chaque région. Quatre types de conditions climatiques sont distingués :
Figure img00110001
<tb>
<tb> A- <SEP> Climat <SEP> de <SEP> montagne <SEP> Olp, <SEP> 04, <SEP> 05, <SEP> 09,15, <SEP> 25,31p, <SEP> 38,39, <SEP> 43,63, <SEP> 64p, <SEP> 65,66p, <SEP> 73, <SEP> 74,88
<tb> départements
<tb> B- <SEP> Climat <SEP> de <SEP> plaines <SEP> et <SEP> collines <SEP> 01p, <SEP> 02,03, <SEP> 08,10, <SEP> 14,16, <SEP> 18,21, <SEP> 22,23, <SEP> 24,27, <SEP> 28,29, <SEP> 31p, <SEP> 32,
<tb> départements <SEP> 35,36, <SEP> 37,41, <SEP> 42,45, <SEP> 46,47, <SEP> 49,50, <SEP> 51,52, <SEP> 53,54, <SEP> 55,57, <SEP> 58,59,
<tb> 60, <SEP> 61, <SEP> 62,67, <SEP> 68,69, <SEP> 70,71, <SEP> 72,75, <SEP> 76,77, <SEP> 78,79, <SEP> 80, <SEP> 81, <SEP> 82,86,
<tb> 87,89, <SEP> 90,91, <SEP> 92,93, <SEP> 94,95
<tb> C-Climat <SEP> Océanique <SEP> sud <SEP> 17,33, <SEP> 40,44, <SEP> 56,64p, <SEP> 85
<tb> départements
<tb> D- <SEP> Climat <SEP> méditerranéen <SEP> et <SEP> 06, <SEP> 07, <SEP> 11, <SEP> 12, <SEP> 13, <SEP> Corse, <SEP> 26, <SEP> 30è, <SEP> 34, <SEP> 83, <SEP> 84, <SEP> 66p, <SEP> DOM, <SEP> TOM <SEP> à
<tb> tropical <SEP> départements <SEP> l'exception <SEP> des <SEP> Terres <SEP> Australes <SEP> et <SEP> Antarctiques <SEP> Françaises <SEP> (TAAF).
<tb>
TABLEAU 2 Tableau de dimensionnement de l'installation en rapport à la charge hydraulique de l'effluent en m2 végétalisés
Figure img00110002
<tb>
<tb> Conditions <SEP> A <SEP> B <SEP> C <SEP> D
<tb> climatiques
<tb> Associations <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3
<tb> végétales
<tb> Charge
<tb> hy7draulique
<tb> en <SEP> m3/an
<tb> 250 <SEP> 625 <SEP> 313 <SEP> 208 <SEP> 500 <SEP> 278 <SEP> 179 <SEP> 417 <SEP> 250 <SEP> 156 <SEP> 313 <SEP> 208 <SEP> 139
<tb> 300 <SEP> 750 <SEP> 375 <SEP> 250 <SEP> 600 <SEP> 333 <SEP> 214 <SEP> 500 <SEP> 300 <SEP> 188 <SEP> 375 <SEP> 250 <SEP> 167
<tb> 350 <SEP> 875 <SEP> 438 <SEP> 292 <SEP> 700 <SEP> 389 <SEP> 250 <SEP> 583 <SEP> 350 <SEP> 219 <SEP> 438 <SEP> 292 <SEP> 194
<tb> 400 <SEP> 1000 <SEP> 500 <SEP> 333 <SEP> 800 <SEP> 444 <SEP> 286 <SEP> 667 <SEP> 400 <SEP> 250 <SEP> 500 <SEP> 333 <SEP> 222
<tb> 450 <SEP> 1125 <SEP> 563 <SEP> 375 <SEP> 900 <SEP> 500 <SEP> 321 <SEP> 750 <SEP> 450 <SEP> 281 <SEP> 563 <SEP> 375 <SEP> 250
<tb> 500 <SEP> 1250 <SEP> 625 <SEP> 417 <SEP> 1000 <SEP> 556 <SEP> 357 <SEP> 833 <SEP> 500 <SEP> 313 <SEP> 625 <SEP> 417 <SEP> 278
<tb> 550 <SEP> 1375 <SEP> 688 <SEP> 458 <SEP> 1100 <SEP> 611 <SEP> 393 <SEP> 917 <SEP> 550 <SEP> 344 <SEP> 688 <SEP> 458 <SEP> 306
<tb> 600 <SEP> 1500 <SEP> 750 <SEP> 500 <SEP> 1200 <SEP> 667 <SEP> 429 <SEP> 1000 <SEP> 600 <SEP> 375 <SEP> 750 <SEP> 500 <SEP> 333
<tb> 650 <SEP> 1625 <SEP> 813 <SEP> 542 <SEP> 1300 <SEP> 722 <SEP> 464 <SEP> 1083 <SEP> 650 <SEP> 406 <SEP> 813 <SEP> 542 <SEP> 361
<tb> 700 <SEP> 1750 <SEP> 875 <SEP> 583 <SEP> 1400 <SEP> 778 <SEP> 500 <SEP> 1167 <SEP> 700 <SEP> 438 <SEP> 875 <SEP> 583 <SEP> 389
<tb> 750 <SEP> 1875 <SEP> 938 <SEP> 625 <SEP> 1500 <SEP> 833 <SEP> 536 <SEP> 1250 <SEP> 750 <SEP> 469 <SEP> 938 <SEP> 625 <SEP> 417
<tb> 800 <SEP> 2000 <SEP> 1000 <SEP> 667 <SEP> 1600 <SEP> 889 <SEP> 571 <SEP> 1333 <SEP> 800 <SEP> 500 <SEP> 1000 <SEP> 667 <SEP> 444
<tb> 850 <SEP> 2125 <SEP> 1063 <SEP> 708 <SEP> 1700 <SEP> 944 <SEP> 607 <SEP> 1417 <SEP> 850 <SEP> 531 <SEP> 1063 <SEP> 708 <SEP> 472
<tb> 900 <SEP> 2250 <SEP> 1125 <SEP> 750 <SEP> 1800 <SEP> 1000 <SEP> 643 <SEP> 1500 <SEP> 900 <SEP> 563 <SEP> 1125 <SEP> 750 <SEP> 500
<tb> 950 <SEP> 2375 <SEP> 1188 <SEP> 792 <SEP> 1900 <SEP> 1056 <SEP> 679 <SEP> 1583 <SEP> 950 <SEP> 594 <SEP> 1188 <SEP> 792 <SEP> 528
<tb> 1000 <SEP> 2500 <SEP> 1250 <SEP> 833 <SEP> 2000 <SEP> 1111 <SEP> 714 <SEP> 1667 <SEP> 1000 <SEP> 625 <SEP> 1250 <SEP> 833 <SEP> 556
<tb> 1050 <SEP> 2625 <SEP> 1313 <SEP> 875 <SEP> 2100 <SEP> 1167 <SEP> 750 <SEP> 1750 <SEP> 1050 <SEP> 656 <SEP> 1313 <SEP> 875 <SEP> 583
<tb> 1100 <SEP> 2750 <SEP> 1375 <SEP> 917 <SEP> 2200 <SEP> 1222 <SEP> 786 <SEP> 1833 <SEP> 1100 <SEP> 688 <SEP> 1375 <SEP> 917 <SEP> 611
<tb> 1150 <SEP> 2875 <SEP> 1438 <SEP> 958 <SEP> 2300 <SEP> 1278 <SEP> 821 <SEP> 1917 <SEP> 1150 <SEP> 719 <SEP> 1438 <SEP> 958 <SEP> 639
<tb> 1200 <SEP> 3000 <SEP> 1500 <SEP> 1000 <SEP> 2400 <SEP> 1333 <SEP> 857 <SEP> 2000 <SEP> 1200 <SEP> 750 <SEP> 1500 <SEP> 1000 <SEP> 667
<tb> 1250 <SEP> 3125 <SEP> 1563 <SEP> 1042 <SEP> 2500 <SEP> 1389 <SEP> 893 <SEP> 2083 <SEP> 1250 <SEP> 781 <SEP> 1563 <SEP> 1042 <SEP> 694
<tb> 1300 <SEP> 3250 <SEP> 1625 <SEP> 1083 <SEP> 2600 <SEP> 1444 <SEP> 929 <SEP> 2167 <SEP> 1300 <SEP> 813 <SEP> 1625 <SEP> 1083 <SEP> 722
<tb> 1350 <SEP> 3375 <SEP> 1688 <SEP> 1125 <SEP> 2700 <SEP> 1500 <SEP> 964 <SEP> 2250 <SEP> 1350 <SEP> 844 <SEP> 1688 <SEP> 1125 <SEP> 750
<tb> 1400 <SEP> 3500 <SEP> 1750 <SEP> 1167 <SEP> 2800 <SEP> 1556 <SEP> 1000 <SEP> 2333 <SEP> 1400 <SEP> 875 <SEP> 1750 <SEP> 1167 <SEP> 778
<tb> 1450 <SEP> 3625 <SEP> 1813 <SEP> 1208 <SEP> 2900 <SEP> 1611 <SEP> 1036 <SEP> 2417 <SEP> 1450 <SEP> 906 <SEP> 1813 <SEP> 1208 <SEP> 806
<tb> 1500 <SEP> 3750 <SEP> 1875 <SEP> 1250 <SEP> 3000 <SEP> 1667 <SEP> 1071 <SEP> 2500 <SEP> 1500 <SEP> 938 <SEP> 1875 <SEP> 1250 <SEP> 833
<tb> 1550 <SEP> 3875 <SEP> 1938 <SEP> 1292 <SEP> 3100 <SEP> 1722 <SEP> 1107 <SEP> 2583 <SEP> 1550 <SEP> 969 <SEP> 1938 <SEP> 1292 <SEP> 861
<tb> 1600 <SEP> 4000 <SEP> 2000 <SEP> 1333 <SEP> 3200 <SEP> 1778 <SEP> 1143 <SEP> 2667 <SEP> 1600 <SEP> 1000 <SEP> 2000 <SEP> 1333 <SEP> 889
<tb> 1650 <SEP> 4125 <SEP> 2063 <SEP> 1375 <SEP> 3300 <SEP> 1833 <SEP> 1179 <SEP> 2750 <SEP> 1650 <SEP> 1031 <SEP> 2063 <SEP> 1375 <SEP> 917
<tb> 1700 <SEP> 4250 <SEP> 2125 <SEP> 1417 <SEP> 3400 <SEP> 1889 <SEP> 1214 <SEP> 2833 <SEP> 1700 <SEP> 1063 <SEP> 2125 <SEP> 1417 <SEP> 944
<tb> 1750 <SEP> 4375 <SEP> 2188 <SEP> 1458 <SEP> 3500 <SEP> 1944 <SEP> 1250 <SEP> 2917 <SEP> 1750 <SEP> 1094 <SEP> 2188 <SEP> 1458 <SEP> 972
<tb> 1800 <SEP> 4500 <SEP> 2250 <SEP> 1500 <SEP> 3600 <SEP> 2000 <SEP> 1286 <SEP> 3000 <SEP> 1800 <SEP> 1125 <SEP> 2250 <SEP> 1500 <SEP> 1000
<tb> 1850 <SEP> 4625 <SEP> 2313 <SEP> 1542 <SEP> 3700 <SEP> 2056 <SEP> 1321 <SEP> 3083 <SEP> 1850 <SEP> 1156 <SEP> 2313 <SEP> 1542 <SEP> 1028
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<tb> 2000 <SEP> 5000 <SEP> 2500 <SEP> 1667 <SEP> 4000 <SEP> 2222 <SEP> 1429 <SEP> 3333 <SEP> 2000 <SEP> 1250 <SEP> 2500 <SEP> 1667 <SEP> 111
<tb> 2050 <SEP> 5125 <SEP> 2563 <SEP> 1708 <SEP> 4100 <SEP> 2278 <SEP> 1464 <SEP> 3417 <SEP> 2050 <SEP> 1281 <SEP> 2563 <SEP> 1708 <SEP> 1139
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<tb> 2350 <SEP> 5875 <SEP> 2938 <SEP> 1958 <SEP> 4700 <SEP> 2611 <SEP> 1679 <SEP> 3917 <SEP> 2350 <SEP> 1469 <SEP> 2938 <SEP> 1958 <SEP> 1306
<tb> 2400 <SEP> 6000 <SEP> 3000 <SEP> 2000 <SEP> 4800 <SEP> 2667 <SEP> 1714 <SEP> 4000 <SEP> 2400 <SEP> 1500 <SEP> 3000 <SEP> 2000 <SEP> 1333
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<tb> 2500 <SEP> 6250 <SEP> 3125 <SEP> 2083 <SEP> 5000 <SEP> 2778 <SEP> 2786 <SEP> 4167 <SEP> 2500 <SEP> 1563 <SEP> 3125 <SEP> 2083 <SEP> 1389
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<tb>
<Desc/Clms Page number 12>
TABLEAU 2 (suite)
Figure img00120001
<tb>
<tb> Conditions <SEP> A <SEP> B <SEP> C <SEP> D
<tb> climatiques
<tb> Associations <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3
<tb> végétales
<tb> Charge
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<tb> 3100 <SEP> 7750 <SEP> 3875 <SEP> 2583 <SEP> 6200 <SEP> 3444 <SEP> 2214 <SEP> 5167 <SEP> 3100 <SEP> 1938 <SEP> 3875 <SEP> MM <SEP> 1722
<tb> 3150 <SEP> 7875 <SEP> 3938 <SEP> 2625 <SEP> 6300 <SEP> 3500 <SEP> 2250 <SEP> 5250 <SEP> 3150 <SEP> 1969 <SEP> 3938 <SEP> 2625 <SEP> 1750
<tb> 3200 <SEP> 8000 <SEP> 4000 <SEP> 2667 <SEP> 6400 <SEP> 3556 <SEP> 2286 <SEP> 5333 <SEP> 3200 <SEP> 2000 <SEP> 40M <SEP> 2667 <SEP> 1778
<tb> 3250 <SEP> 8125 <SEP> 4063 <SEP> 2708 <SEP> 6500 <SEP> 3611 <SEP> 2321 <SEP> 5417 <SEP> 3250 <SEP> 2031 <SEP> 4063 <SEP> 2708 <SEP> 1806
<tb> 3300 <SEP> 8250 <SEP> 4125 <SEP> 2750 <SEP> 6600 <SEP> 3667 <SEP> 2357 <SEP> 5500 <SEP> 3300 <SEP> 2063 <SEP> 4125 <SEP> 2750 <SEP> 1833
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<tb> 3400 <SEP> 8500 <SEP> 4250 <SEP> 2833 <SEP> 6800 <SEP> 3778 <SEP> 2429 <SEP> 5667 <SEP> 3400 <SEP> MM <SEP> 4250 <SEP> 2833 <SEP> 1889
<tb> 3450 <SEP> 8625 <SEP> 4313 <SEP> 2875 <SEP> 6900 <SEP> 3833 <SEP> 2469 <SEP> 5750 <SEP> 3450 <SEP> 2156 <SEP> 4313 <SEP> 2875 <SEP> 1917
<tb> 3500 <SEP> 8750 <SEP> 4375 <SEP> 2917 <SEP> 7000 <SEP> 3889 <SEP> 2500 <SEP> 5833 <SEP> 3500 <SEP> 2188 <SEP> 4375 <SEP> 2917 <SEP> 1944
<tb> 3550 <SEP> 8875 <SEP> 4438 <SEP> 2958 <SEP> 7100 <SEP> 3944 <SEP> 2536 <SEP> 5917 <SEP> 3550 <SEP> 2219 <SEP> 4438 <SEP> 2958 <SEP> 1972
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<tb> 3650 <SEP> 9125 <SEP> 4563 <SEP> 3042 <SEP> 7300 <SEP> 4056 <SEP> 2607 <SEP> 6083 <SEP> 3650 <SEP> 2281 <SEP> 4563 <SEP> 3042 <SEP> MM
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<tb> 3900 <SEP> 9750 <SEP> 4875 <SEP> 3250 <SEP> 7800 <SEP> 4333 <SEP> 2786 <SEP> 6500 <SEP> MM <SEP> 2438 <SEP> 4875 <SEP> 3250 <SEP> 2167
<tb> 3950 <SEP> 9875 <SEP> 4938 <SEP> 3292 <SEP> 7900 <SEP> 4389 <SEP> 2821 <SEP> 6583 <SEP> 3950 <SEP> 2469 <SEP> 4938 <SEP> 3292 <SEP> 2194
<tb> 4000 <SEP> 10000 <SEP> 5000 <SEP> 3333 <SEP> 8000 <SEP> 4444 <SEP> 2857 <SEP> 6667 <SEP> 4000 <SEP> 2500 <SEP> MM <SEP> 3333 <SEP> 2222
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<tb> 4100 <SEP> 10250 <SEP> 5125 <SEP> 3417 <SEP> MM <SEP> 4556 <SEP> 2929 <SEP> 6833 <SEP> 4100 <SEP> 2563 <SEP> MM <SEP> 3417 <SEP> 2278
<tb> 4150 <SEP> 10375 <SEP> 5188 <SEP> 3458 <SEP> 8300 <SEP> 4611 <SEP> 2964 <SEP> 6917 <SEP> 4150 <SEP> 2594 <SEP> 5188 <SEP> 3458 <SEP> 2306
<tb> 4200 <SEP> 10500 <SEP> 5250 <SEP> MM <SEP> 8400 <SEP> 4667 <SEP> 3000 <SEP> 7000 <SEP> 4200 <SEP> 2625 <SEP> 52250 <SEP> MM <SEP> MM
<tb> 4250 <SEP> 10625 <SEP> S313 <SEP> 3542 <SEP> MM <SEP> 4722 <SEP> MM <SEP> 7083 <SEP> 4250 <SEP> 2656 <SEP> 5313 <SEP> 3542 <SEP> 2361
<tb> 4300 <SEP> 10750 <SEP> 5375 <SEP> 3583 <SEP> MM <SEP> 4778 <SEP> 3071 <SEP> 7167 <SEP> 4300 <SEP> 2688 <SEP> 5375 <SEP> 3583 <SEP> 2389
<tb> 4350 <SEP> 10875 <SEP> MM <SEP> 36M <SEP> 87M <SEP> 4833 <SEP> 3107 <SEP> MM <SEP> 4350 <SEP> 2719 <SEP> 5438 <SEP> 3625 <SEP> 2417
<tb> 4400 <SEP> 11000 <SEP> 5500 <SEP> 3667 <SEP> 8800 <SEP> 4889 <SEP> 3143 <SEP> 7333 <SEP> 4400 <SEP> 2750 <SEP> MM <SEP> 3667 <SEP> 2444
<tb> 4450 <SEP> 11125 <SEP> 5563 <SEP> 3708 <SEP> 8900 <SEP> 4944 <SEP> 3179 <SEP> 7417 <SEP> 4450 <SEP> 2781 <SEP> 5563 <SEP> 3708 <SEP> 2472
<tb> 4500 <SEP> 11250 <SEP> 5625 <SEP> 3750 <SEP> 9000 <SEP> 5000 <SEP> 3214 <SEP> 7500 <SEP> 4500 <SEP> 2813 <SEP> 5625 <SEP> 3750 <SEP> MM
<tb> 4550 <SEP> 11375 <SEP> 5688 <SEP> 3792 <SEP> 9100 <SEP> 5056 <SEP> 3250 <SEP> 7583 <SEP> 4550 <SEP> 2844 <SEP> 5688 <SEP> 3792 <SEP> 2528
<tb> 4600 <SEP> 11500 <SEP> 5750 <SEP> MM <SEP> 9200 <SEP> 5111 <SEP> MM <SEP> 7667 <SEP> 4600 <SEP> 2875 <SEP> 5750 <SEP> 3833 <SEP> 2556
<tb> 4650 <SEP> 11625 <SEP> 5813 <SEP> 3875 <SEP> 9300 <SEP> 5167 <SEP> 3321 <SEP> 7750 <SEP> 4650 <SEP> 2906 <SEP> 5813 <SEP> 3875 <SEP> MM
<tb> 4700 <SEP> 11750 <SEP> 5875 <SEP> 3819 <SEP> 9400 <SEP> 5222 <SEP> 3357 <SEP> 7833 <SEP> 4700 <SEP> 2938 <SEP> 5875 <SEP> 3917 <SEP> 2611
<tb> 4750 <SEP> 11875 <SEP> 5938 <SEP> 3958 <SEP> 9500 <SEP> 5278 <SEP> 3393 <SEP> 7917 <SEP> 4750 <SEP> 2969 <SEP> 5938 <SEP> 3958 <SEP> 2639
<tb> 4800 <SEP> 12000 <SEP> 6000 <SEP> 4000 <SEP> 9600 <SEP> 5333 <SEP> 3429 <SEP> 8000 <SEP> 4800 <SEP> 3000 <SEP> 6000 <SEP> 4000 <SEP> 2667
<tb>
Figure img00120002

Le dimensionnement ainsi défini constitue la limite basse en dessous de laquelle aucune installation ne sera réalisée au risque que l'intégralité de l'effluent ne soit pas évapotranspirée.
Dimensionnement minimal en rapport la charge chimique Ce dimensionnement ne sera obtenu qu'après étude des concentrations finales en éléments polluants au terme de la durée de fonctionnement de l'installation.
Ces concentrations sont le fruit de l'accumulation des éléments dans le système.
La formule ci-après détermine le dimensionnement (surface végétalisée) :
Figure img00120003

D : Dimensionnement exprimé en m2 végétalisé
<Desc/Clms Page number 13>
Cga : Charge globale annuelle exprimée en gramme
DV : Durée de vie de l'installation exprimée en année Cf : Concentration limite tolérable dans le milieu par les végétaux exprimée en milligramme par litre Pf : Profondeur occupée par l'effluent (substrat compris) exprimée en mètre Cs : Coefficient de sécurité, généralement égal à 1,5 Le dimensionnement définitif sera déterminé par la plus grande valeur des deux dimensionnements possibles.
De préférence, les niveaux d'effluent dans les bassins d'évapotranspiration seront contrôlés et régulés.
A cet effet, on régulera le niveau bas d'effluent dans le bassin d'évapotranspiration par un asservissement du débit de la pompe d'alimentation et/ou de la pompe de vidange. La gestion du niveau haut se fera de la même façon.
On pourra également prévoir que l'automate utilisé dans ce but puisse prendre des mesures de salinité, de pH et intégrer des fonctions lui permettant de restituer l'historique de ces mesures de salinité, de pH, l'historique des mesures de débit ainsi que des fonctions permettant la prévention et la définition des pannes éventuelles.
La maîtrise du climat dans le bassin d'évapotranspiration, on l'a déjà dit, sera effectuée par un contrôle et une régulation, de préférence automatisés, de la température et de l'hygrométrie, qui modulent l'aération des végétaux, en fonction du climat extérieur.
Par exemple, le sens et la force des vents sont appréhendés par une girouette et un anémomètre. Si nécessaire, on prévoira un système de chauffage pour apporter une maîtrise de la température ambiante.
De préférence, le ou les bassins d'évapotranspiration seront donc placés sous serre pour permettre un meilleur contrôle et une meilleure régulation du climat.
De plus, l'effluent apporté aux plantes étant généralement fortement déséquilibré en éléments nutritifs, de préférence, on prévoira un système de programmateurs avec une pompe doseuse qui régulera la fertilisation en engrais foliaires par pulvérisation haute.
<Desc/Clms Page number 14>
Dans un mode de réalisation préféré, ce système sera alimenté en eaux pluviales par une pompe.
La récupération des eaux pluviales pourra se faire par le biais des gouttières de la serre via un bassin de stockage.
On voit donc qu'il est préférable que le dispositif de l'invention comprenne un bassin de stockage qui permet d'absorber les irrégularités saisonnières d'évapotranspiration. Ce bassin de stockage sera placé en amont du bassin d'évapotranspiration et permettra également de réguler le débit d'alimentation en effluents du bassin proprement dit.
Les effluents qui sont traités dans l'installation et par le procédé de l'invention peuvent être les effluents sortant directement de l'usine concernée ou des effluents sortant d'une station d'épuration installée en amont de l'installation.
Lorsque les effluents sortiront directement de l'usine, sans traitement antérieur, il est particulièrement avantageux de prévoir un filtre en amont du bassin d'évapotranspiration. Ce filtre sert à préparer l'effluent en éliminant les matières en suspension et/ou en fixant certaines charges de façon à réduire les concentrations de polluants en aval.
De préférence, ce filtre sera situé en amont du bassin de stockage.
Afin de réguler le débit et d'homogénéiser l'effluent sortant directement de l'usine, on prévoira, avant le filtre lorsque présent, mais dans tous les cas avant le bassin de stockage et le bassin d'évapotranspiration, un bac tampon. Ce bac tampon constitue de plus une sécurité en cas de déversement accidentel de l'effluent.
Ainsi, dans un mode de réalisation préféré, l'installation globale est divisée en quatre unités distinctes : - un bac tampon, - un filtre, - un bassin de stockage, et - le bassin d'évapotranspiration lui-même.
Lorsque l'on traite directement l'effluent à la sortie de l'usine, une limitation du procédé réside en la charge en polluants de l'effluent qui peut à terme réduire le fraction d'oxygène utilisable par les plantes du bassin d'évapotranspiration et ainsi limiter la croissance de ces dernières et, donc, l'efficacité du système.
<Desc/Clms Page number 15>
Un moyen simple de remédier à cette situation est alors de prévoir une aération de le bassin de stockage, par exemple en introduisant un micro-buttage par des diffuseurs dans ce bassin de stockage.
Une autre limitation du procédé dans le cas où les effluents traités par le procédé et dans le dispositif de l'invention sortent directement de l'usine, réside dans la saturation rapide du filtre. En effet, dans ce cas il faut changer très souvent le filtre.
Un moyen pour pallier ce problème, si l'Industriel ne veut pas avoir à changer le filtre trop souvent, consiste à préalablement traiter les effluents d'une manière classique. Une telle manière classique est de faire passer les effluents d'abord sur des grilles pour éliminer les grosses particules, puis à les faire passer dans un dispositif pour éliminer les hydrocarbures et les sédiments, tel qu'un déshuileur-désableur, puis à les traiter par oxydo-réduction pour permettre une floculation de certains éléments des effluents, qui sédimentent alors dans des bassins de sédimentation où ils sont clarifiés.
L'invention consistera alors, après ce traitement physico-chimique, à faire passer les effluents dans le bassin d'évapotranspiration, ou le cas échéant, dans le bac tampon, puis le filtre, puis le bassin de stockage, puis le ou les bassins d'évapotranspiration.
Afin de mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant en décrire deux modes de mise en oeuvre qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs.
EXEMPLE 1
Dans cet exemple, l'usine dont les effluents sont à traiter est une usine de fabrication de pièces métalliques qui font l'objet d'un traitement de surface par chromage, nickelage ou cuivrage.
Actuellement les eaux de rinçage de ces pièces sont traitées dans une station d'épuration par un traitement physico-chimique du type décrit précédemment, c'est-à-dire comprenant des grilles, des déshuileurs-désableurs, des bassins de sédimentation. L'effluent restant ainsi traité est alors rejeté dans le réseau public.
Cependant, le Ministère de l'Environnement impose à l'Industriel de traiter l'intégralité de l'effluent afin d'éliminer tout rejet dans le milieu naturel.
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Comme montré en figure 1, l'effluent 1 est partiellement épuré dans la station d'épuration notée 2, puis traité dans le dispositif de l'invention par évaporation, par une biomasse végétale notée 5 et 6, d'au moins une partie de la fraction hydrique de l'effluent et par un contrôle permanent de la concentration des éléments de charge ou éléments polluants de cet effluent. Ici, ces éléments de charge ou éléments polluants sont le chrome, le nickel et le cuivre.
L'effluent 1 sortant de la station d'épuration 2 est amené par un conduit 13 dans un bac tampon 3 ayant une capacité égale à 5 à 10 fois le volume journalier d'effluent. Ce bac tampon 3 permet de réguler le débit arrivant dans les deux bassins d'évapotranspiration notés 7 et 8 en figure 1.
De plus, une mesure de la charge en polluants est effectuée sur l'effluent présent dans le bac tampon. Si cette charge excède le seuil tolérable lui permettant d'être traité dans les bassins d'évapotranspiration, il sera recyclé par la canalisation 14 vers la station d'épuration 2 pour y être retraité.
Puis l'effluent 1 sort du bac tampon 3 par la canalisation 15 pour passer sur l'unité de filtration notée 40 en figure 1. Dans cet exemple, cette unité de filtration 40 est constituée du filtre 4 proprement dit et d'un bassin de stockage noté 9. Le filtre 4 permet de limiter au maximum la concentration en éléments polluants de l'effluent, en en retenant une partie, avant qu'il ne contacte les plantes 5,6. Dans le cas particulier donné en exemple ici, le filtre 4 est un filtre à lit de tourbe 4', la tourbe retenant une partie du chrome, du nickel et du cuivre contenus dans les effluents.
Puis, l'effluent ainsi filtré est déversé dans le bassin de stockage 9.
Comme on le voit en figure 1, le filtre 4 et le bassin de stockage 9 forment une seule et même unité 40. Cependant, elle pourrait constituer deux unités différentes reliées par une canalisation permettant le passage de l'effluent entre le filtre 4 et le bassin de stockage 9.
Le bassin de stockage 9 comporte également une canalisation 10 d'alimentation en eau du réseau public ainsi qu'une canalisation 11 permettant le recyclage de l'effluent ayant traversé les deux bassins d'évapotranspiration 7 et 8.
Le bassin de stockage 9 est également de préférence équipé d'une canalisation d'alimentation en eaux pluviales, notée 12, en appoint d'effluent.
Le bassin de stockage 9 est également muni d'une canalisation, notée 16 en figure 1, alimentant les bassins d'évapotranspiration 7 et 8.
<Desc/Clms Page number 17>
Figure img00170001
L'effluent 1 est issu de la station de traitement physico-chimique 2 des eaux de rinçage de l'usine. Les entraînements d'éléments polluants sont en grande partie précipités dans un bassin de sédimentation de cette station de traitement physico-chimimque. Le flux de l'effluent 1 est de l'ordre de 2 à 3 m3 par jour de fonctionnement de l'usine, soit un volume global annuel compris entre 484 et 726 m3. Le dimensionnement du dispositif de l'invention devra donc permettre d'évaporer, en figure 1, un minimum de 800 m3 de l'effluent par saison de végétation.
Les végétaux 5, 6, implantés dans les deux bassins 7 et 8 d'évapotranspiration, sont choisis en fonction de la charge chimique de l'effluent 1.
Ici, la charge chimique de l'effluent est composée de quatre types de substances : - les sels métalliques issus directement du traitement des métaux, dans le procédé de production de l'usine, à l'exception du chrome qui fera l'objet d'un traitement spécifique et dont les effluents seront traités à l'extérieur, -les sels issus de l'utilisation des réactifs de type acide-base, -les sels contenus dans l'eau d'alimentation de l'usine, -des molécules organiques provenant de l'emploi de mouillants, surfactants ou autres agents de brillance.
Il est très difficile de connaître la nature de ces molécules organiques.
Toutefois, elles sont réputées biodégradables.
L'effluent peut alors être décrit de la façon suivante :
<Desc/Clms Page number 18>
Figure img00180001
<tb>
<tb> Eléments <SEP> Forme <SEP> Concentration <SEP> de <SEP> Charge <SEP> globale
<tb> l'effluent <SEP> en <SEP> mg/) <SEP> en <SEP> g <SEP> par <SEP> an
<tb> Ca <SEP> CALICO3 <SEP> 120,20 <SEP> 58 <SEP> 176, <SEP> 80
<tb> Cr <SEP> Cr2 <SEP> (S04) <SEP> 32, <SEP> 00 <SEP> 968, <SEP> 00
<tb> Cu <SEP> CUS04 <SEP> 0, <SEP> 75 <SEP> 363, <SEP> 00
<tb> Fe <SEP> Fe2 <SEP> (SO4) <SEP> 3 <SEP> 0, <SEP> 66 <SEP> 319,44
<tb> K <SEP> K2SO4 <SEP> 1290, <SEP> 00 <SEP> 624360, <SEP> 00
<tb> Mg <SEP> MgS044, <SEP> 70 <SEP> 2 <SEP> 274 <SEP> 80
<tb> Ni <SEP> Ni2SO4 <SEP> 0, <SEP> 81 <SEP> 392, <SEP> 04
<tb> Zn <SEP> ZnSO4 <SEP> 0,05 <SEP> 24,20
<tb> Concentration <SEP> de <SEP> métaux <SEP> en <SEP> mg/l <SEP> 4,27
<tb>
Figure img00180002

La présence de Ca, Mg provient de l'utilisation d'eau du réseau dans le procédé de production.
La forte présence de K et de 504 est due à l'utilisation des deux réactifs principaux pour la précipitation des métaux, l'hydroxyde de potassium (KOH), l'acide sulfurique (H2SO4).
La soude (NaOH) sur l'ensemble du procédé est à utiliser avec la plus grande précaution car en présence de 504 et de CI, cette base provoque la formation de sulfate et de chlorure de sodium, Na2SO4 et NaCI. Ces éléments sont très solubles (point de saturation de 200 à 300 g/ !) et ne sont fixés ni par le lit à tourbe 4'dans le filtre 4 du dispositif de l'invention, ni par les substrats 17', 18'qui sont présents dans les bassins végétalisés 7 et 8, et deviennent très rapidement toxiques pour les plantes et l'homme. A contrario, le sulfate de potassium constitue un amendement bénéfique à la croissance des végétaux.
Le dispositif de l'invention peut alors être divisé en quatre unités distinctes.
La première unité est le bac tampon 3 dont la capacité sera de 10 m3.
Les bac tampon a trois fonctions principales : - assurer une alimentation continue et régulière des unités en aval, l'émission d'effluent 1 n'étant pas constante en sortie de la station primaire 2, - assurer un mélange permanent de l'effluent 1, améliorant ainsi son homogénéité,
<Desc/Clms Page number 19>
- constituer une réserve de sécurité en cas d'accident d'épuration afin de ne pas contaminer l'ensemble de l'installation avec des effluents anormalement chargés.
Le contrôle de la qualité de l'effluent sera réalisé par une mesure de salinité globale, par exemple par conductivité. Le seuil au-delà duquel l'effluent sera considéré comme accidentel sera fixé à dix fois la valeur nominale moyenne.
Ce seuil atteint, une alarme, par exemple visuelle, se déclenchera, l'alimentation des unités en aval sera stoppée et l'effluent contenu dans le bac tampon sera recyclé dans la station d'épuration 2 par la canalisation 14.
La seconde unité est le filtre 4 à lit de tourbe 4'. L'objectif principal de ce filtre 4 à lit de tourbe 4'est de limiter au maximum la concentration en polluants dans l'installation végétalisée 7,8. La filtration sur lit de tourbe 4'a pour effet de provoquer l'adsorption des cations par le complexe organique de la tourbe. Le volume optimal du lit de tourbe 4'est fonction de deux facteurs principaux : la charge hydraulique et la charge chimique ou charge en polluants.
La quantité de tourbe nécessaire au traitement des éléments polluants est calculée en fonction de la capacité d'adsorption de la tourbe blonde de chacun de ces éléments polluants et de la quantité annuelle de polluants à traiter.
La capacité d'adsorption de la tourbe blonde est de 125 mEq de polluants pour 100 g de matière sèche.
Dans ces conditions, la quantité nécessaire de tourbe pour traiter les effluents 1 se calcule de la façon montrée au tableau 3 qui suit.
<Desc/Clms Page number 20>
TABLEAU 3
Figure img00200001
<tb>
<tb> Elements <SEP> Forme <SEP> mEq <SEP> pour <SEP> Concentration <SEP> Charge <SEP> mEq/an <SEP> Quantité <SEP> de <SEP> Quantité <SEP> de
<tb> de <SEP> l'effluent <SEP> globale <SEP> en <SEP> g <SEP> tourbe/an <SEP> en <SEP> tourbe/an
<tb> en <SEP> mg/ <SEP> ! <SEP> par <SEP> an <SEP> kg <SEP> de <SEP> matière <SEP> en <SEP> m3
<tb> sèche
<tb> Ca <SEP> CaHC03 <SEP> 19,98 <SEP> 120,20 <SEP> 58 <SEP> 176, <SEP> 80 <SEP> 1 <SEP> 162 <SEP> 512, <SEP> 99 <SEP> 930,01 <SEP> 5,47
<tb> Cr <SEP> Cr2 <SEP> (S04) <SEP> 3 <SEP> 7,65 <SEP> 2,00 <SEP> 968,00 <SEP> 7405, <SEP> 14 <SEP> 5,92 <SEP> 0,03
<tb> Cu <SEP> CuSO4 <SEP> 12,53 <SEP> 0,75 <SEP> 363,00 <SEP> 4 <SEP> 548,82 <SEP> 3,64 <SEP> 0,02
<tb> Fe <SEP> Fe2(SO4)3 <SEP> 19,75 <SEP> 0,66 <SEP> 319,44 <SEP> 6 <SEP> 308,76 <SEP> 5,05 <SEP> 0,03
<tb> K <SEP> K2S04 <SEP> 5,74 <SEP> 1290, <SEP> 00 <SEP> 624 <SEP> 360, <SEP> 00 <SEP> 3 <SEP> 582 <SEP> 922, <SEP> 07 <SEP> 2 <SEP> 866, <SEP> 34 <SEP> 16,86
<tb> Mg <SEP> MgS04 <SEP> 16,62 <SEP> 4,70 <SEP> 2274, <SEP> 80 <SEP> 37799, <SEP> 62 <SEP> 30,24 <SEP> 0,18
<tb> Ni <SEP> Ni2S04 <SEP> 4,68 <SEP> 0,81 <SEP> 392, <SEP> 04 <SEP> 1836, <SEP> 46 <SEP> 1,47 <SEP> 0,01
<tb> Zn <SEP> ZnS04 <SEP> 12,39 <SEP> 0,05 <SEP> 24,20 <SEP> 299, <SEP> 83 <SEP> 0, <SEP> 24 <SEP> 0,00
<tb> 3 <SEP> 842, <SEP> 907 <SEP> 22,605
<tb> Métaux <SEP> totaux <SEP> (mg/ <SEP> !) <SEP> 4, <SEP> 27
<tb> Délai <SEP> de <SEP> saturation <SEP> des <SEP> 11 <SEP> m3 <SEP> de <SEP> tourbe <SEP> en <SEP> mois <SEP> 5,8
<tb>
On peut voir à partir du tableau 3 que la charge en sulfate de potassium est prépondérante. La tourbe fixe en priorité les cations de forte valence, et donc les cations métalliques. Une insuffisance de filtration ne laisserait passer que des ions potassium qui seraient libérés au profit de l'adsorption des ions métalliques.
Le taux de la saturation de la tourbe sera déterminé par mesure du différentiel de pH à l'entrée et à la sortie du filtre 4. Le différentiel de pH devra dépasser 25 % de baisse entre l'entrée et la sortie du filtre 4. En-dessous de cette valeur, la tourbe sera considérée comme saturée.
L'abattement de charge est estimé à 95 % des éléments polluants.
Sachant que les résidus seront essentiellement des ions potassium et sulfate (éléments fertilisants), l'effluent sera prêt à alimenter les végétaux 5,6.
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Dans le cas de cet exemple, l'optimum de filtration est obtenu avec une couche de 60 cm de tourbe et une charge hydraulique de 120 mm d'effluent, soit 120 1 d'effluent par m2 de filtre et par 24 heures.
La quantité de tourbe nécessaire pour supporter une charge hydraulique de 2 m3 par jour est de 11 m2. Le filtre aura une surface de 18 m2. La masse de matière sèche du filtre sera de 1900 kg.
La troisième unité est le bassin de stockage 9.
L'évapotranspiration des végétaux 5,6 n'intervenant que durant la saison de végétation, le bassin de stockage 9 permet de stocker les effluents produits pendant la période hivernale, soit 200 m3. De préférence, le bassin de stockage 9 est couvert d'une serre, non représentée, pour permettre la maîtrise des apports en eaux pluviales. Ce bassin 9 aura une capacité de 200 m3.
La quatrième unité est ici constituée de deux bassins 7,8 dans lesquels sont implantés des végétaux.
L'unité d'évapotranspiration proprement dite est divisée en deux bassins pour permettre la culture de deux espèces très colonisatrices sans pour autant qu'elles soient en concurrence, élaborer un parcours de l'effluent avec une alternance de situations, avoir une sécurité de fonctionnement en cas de travaux nécessaires sur l'un ou l'autre des bassins.
Dans cet exemple, les végétaux implantés dans le bassin 7 sont du genre phragmite australis et ceux implantés dans le bassin 8 sont du genre Typha latipholia, qui comme on le voit à partir du tableau 1 sont des plantes hyperaccumulatrices des métaux lourds. Cependant, les végétaux du genre Scirpus lacustris ainsi que des mélanges de ces trois végétaux auraient pu être choisis avec succès.
Ici, ces bassins 7,8 sont placés sous des serres 19,20 afin de favoriser la croissance des végétaux 5,6 par la maîtrise du climat. De plus, les serres permettront de maîtriser les apports en eaux pluviales et surtout de maîtriser les conditions climatiques en température et hygrométrie.
En maîtrisant les conditions climatiques en température et en hygrométrie et l'apport en eaux pluviales, on obtiendra une augmentation de l'évapotranspiration et également un allongement de la saison de végétation à sept mois.
Le volume minimum d'évapotranspiration sera de 840 m3 par saison. Le différentiel entre le volume de la fraction hydrique de l'effluent évapotranspiré et
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le volume d'effluent amené sera compensé par un apport en eaux pluviales, par exemple récupérées dans les gouttières 23, 23'des serres 19,20.
L'effluent 1 circule en continu dans les bassins 7,8, et est récupéré en surface du substrat 18'dans la canalisation 24 pour être recyclé via la canalisation 11 vers le bassin de stockage 9, ce qui permet une filtration permanente dans les substrats 17,17', 18,18'de ces bassins.
Dans cet exemple, la filtration de l'effluent au travers des substrats 17, 17', 18,18'des bassins végétalisés 7,8 se fera dans le sens ascendant pour deux raisons principales. Tout d'abord, l'effluent 1 sera diffusé en profondeur dans le premier bassin végétalisé 7 dans la sous-couche 17 composée de tourbe brune pour un tiers, de gravier calcaire dur de granulométrie 20/40 pour un tiers, de graviers siliceux de granulométrie 20/40 pour un tiers, en volume, et subit des conditions d'anaéorobie avec le développement d'un cortège de bactéries réductrices (consommation d'oxygène) dont le rôle sera de casser les ions SC' pour donner des sulfures (S2-) fixateurs d'ions métalliques, et créer des sels très peu solubles se précipitant dans le fond du bassin 7. Ensuite l'effluent traversera le substrat de culture lui-même 18, qui est composé de 25 % de compost, 25 % de sable siliceux, 50 % de graviers siliceux, en volume.
Sa granulométrie plus fine permettra une filtration physique de l'effluent avant son contact avec les racines des végétaux 6.
La sous-couche 17 est séparée du substrat de culture 18 par un géotextile antipénétration racinaire 30.
L'effluent collecté en surface du substrat 18 est amené vers le deuxième bassin 8 via la canalisation 50 où il traversera la sous-couche 17'qui a la même composition que le substrat 17, avant de traverser le substrat de culture 18'qui a la même composition que le substrat 18. La sous-couche 17'est séparée du substrat de culture 18'par un géotextile antipénétration racinaire 30'.
Le dimensionnement des bassins dépendra tout d'abord de la charge hydraulique et ensuite de la charge chimique de l'effluent.
Pour déterminer le dimensionnement en fonction de la charge hydraulique, on se rapportera au tableau 2.
Dans le cas présent, l'association végétale est d'une ETP de Type 3 et la zone climatique est la zone B, ce qui donne 571 m2 végétalisés. Le dimensionnement D en fonction de la charge chimique ou charge en polluants se calcule en fonction de la charge globale annuelle en métaux (Cga) qui est ici de
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2 066 g de la durée de vie Dv fixée à 25 ans par l'Industriel, de la concentration tolérable par les végétaux (Cf) qui est fixée ici à 150 mg/l de la profondeur (Pf) du bassin lui-même qui est de 0,85 m et du coefficient de sécurité (Cs) de 1,5.
L'application de la formule D= Cga x Dv x Cs
Cf x Pf donne un dimensionnement en fonction de la charge de 607 m2 végétalisés.
Comme on l'a dit précédemment c'est la surface la plus importante entre la surface nécessaire en fonction de la charge hydraulique et la surface nécessaire en fonction de la charge chimique de l'effluent qui doit être retenue.
Les deux bassins auront donc ici une surface végétalisée totale de 600 m2.
De plus, dans ces exemples, le dispositif de l'invention comprendra un automate qui permettra la maîtrise de l'ensemble du fonctionnement des différentes unités.
Cet automate permettra la gestion du niveau haut avec asservissement de la pompe d'alimentation du bac, la gestion du niveau bas avec asservissement de la pompe de vidange du bac, la gestion de la salinité avec asservissement de la pompe de vidange et l'alimentation d'une alarme visuelle. Il y aura également asservissement d'une pompe de recyclage vers la station 2, dans le bac tampon 3.
L'automate permettra également la gestion de la saturation du filtre 4 à tourbe 4'par mesure du pH, qui lorsqu'elle excédera un seuil (différentiel de pH entre l'entrée et la sortie de filtre inférieur à 25 % de baisse) déclenchera une alarme visuelle. Dans ce cas, la tourbe 4'est collectée et incinérée en tant que matière solide et le filtre 4 est rempli de tourbe neuve.
L'automate permet également la gestion du niveau haut dans le bassin de stockage 9, avec asservissement de la pompe de vidange, non représentée, et la gestion du niveau bas dans ce bassin de stockage, avec asservissement d'une électrovanne 21 d'eaux pluviales et/ou, en secours, d'une vanne 22 d'alimentation en eau du réseau public. Egalement, il y aura un recyclage de l'effluent depuis le bassin de stockage 9 sur la tourbe 4'via la canalisation 51 pour empêcher le séchage de la tourbe en période d'arrêt d'activité de l'usine.
L'automate permettra également la gestion du niveau bas d'effluent dans le premier bassin végétalisé 7 (environ 20 cm d'effluent au-dessus du substrat) et l'asservissement du débit de la pompe de l'alimentation et/ou de la pompe de vidange en fonction de ce niveau bas. Il permettra également la gestion du
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Figure img00240001

niveau haut d'effluent dans le premier bassin végétalisé (environ 30 cm d'effluent au-dessus de substrat), avec un asservissement du débit de la pompe de vidange et/ou de la pompe d'alimentation (non représenté) de ce premier bassin végétalisé.
L'automate permettra encore la gestion de la même façon des niveaux haut et bas dans le second bassin végétalisé 8, et ce dans les mêmes conditions que pour le premier bassin végétalisé 7.
En outre, l'automate sera en mesure de fournir l'historique des mesures de salinité, de pH, de mesures de débit et permettra également de prévenir et de définir les pannes éventuelles.
Quant aux serres 19,20, elles seront équipées d'un système autonome de gestion de la température et de l'hygrométrie modulant l'aération des végétaux.
Le sens et la force des vents constants seront appréhendés par une girouette, un anémomètre. La température sera maintenue entre 25 et 400C durant la saison de végétation et l'hygrométrie sera maintenue entre 60 et 80 %.
L'effluent apporté aux plantes est fortement déséquilibré en éléments nutritifs. Dans les meilleurs cas, il en sera totalement dépourvu, ou sinon il pourra contenir du sulfate de potassium, favorable à la croissance des végétaux mais induisant une carence en azote, en phosphore et en oligo-éléments. Un système de programmateur avec pompes doseuses permettra de contrôler et de réguler un apport en engrais foliaires par pulvérisation haute. Ce système sera alimenté en eau pluviale par une pompe de 6 m3/h de débit.
Annuellement, une analyse de végétaux permettra de connaître le taux de saturation de la partie aérienne des végétaux 5,6. Lorsqu'elles sont saturées, les végétaux seront récoltés et incinérés en tant que matière solide et remplacés par de nouveaux végétaux.
EXEMPLE 2
L'usine est une usine de dépolissage de verre, de type pour flacons de parfum ou autres objets de décoration et d'emballages alimentaires. Ces pièces font l'objet d'un traitement de surface par barbotage dans de l'acide fluorhydrique (HF) et du difluorure d'ammonium (iHFz).
Les eaux de rinçage des pièces sont actuellement rejetées dans le fleuve qui passe à proximité de l'usine.
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Cependant, le Ministère de l'Environnement impose à l'Industriel de traiter l'intégralité de l'effluent afin d'éliminer tout rejet dans le milieu naturel.
Dans cet exemple, l'effluent arrivant dans le dispositif de l'invention est constitué des eaux de rinçage qui ne sont actuellement pas traitées. Leur flux est de l'ordre de 15 m3 par jour de fonctionnement de l'usine, soit un volume global annuel de 3 700 m3. Le dispositif de l'invention sera capable d'évaporer un minimum de 4 000 m3 par saison de végétation.
La charge chimique ou en polluants de l'effluent est composée de deux types de substances : du fluor sous forme de HF, H2SiF6, NHHFz, relativement instables et de l'azote sous forme de NH4F, sel stable et soluble dans l'eau.
L'effluent peut être décrit de la façon suivante :
Figure img00250001
<tb>
<tb> Eléments <SEP> Forme <SEP> Concentration <SEP> de <SEP> Charge <SEP> globale
<tb> l'effluent <SEP> en <SEP> mqll <SEP> en <SEP> g <SEP> par <SEP> an
<tb> F <SEP> H2SiF6 <SEP> 16,00 <SEP> 60 <SEP> 000, <SEP> 00
<tb> F <SEP> HF <SEP> 4,00 <SEP> 15 <SEP> 000, <SEP> 00
<tb> F <SEP> NH4F, <SEP> NH4HF2 <SEP> 22, <SEP> 00 <SEP> 82 <SEP> 500 <SEP> 00
<tb> N <SEP> NH4F, <SEP> NH4HF2 <SEP> 20, <SEP> 00 <SEP> 75 <SEP> 000, <SEP> 00
<tb> 232 <SEP> 500 <SEP> 00
<tb>
Le NH4HF2 libère facilement HF pour devenir NH4F.
Dans cet exemple, aucune installation dite d'épuration n'est présente, contrairement à l'exemple 1.
Comme on le voit en figure 2, l'effluent 101 sortant de l'usine 102 est amené, par la canalisation 113 dans un bac tampon 103. Le bac tampon 103 a les mêmes fonctions que celles décrites à l'exemple 1 pour le bac tampon 3 et sera muni d'une canalisation 114 ayant les mêmes fonctions que la canalisation 14 de l'exemple 1. Puis, par une canalisation 115, l'effluent 101 est traité sur le filtre 104 à lit de litotam 104' (algue à squelette calci-magnésien) afin de fixer le fluor de HF et de H2SiF6 sous forme de difluorure de calcium (CaF2) et de magnésium (MgF2) et d'hexafluorosilicate de calcium (CaSiF6) et de magnésium (MgSiF6). Ces sels sont très stables et peu solubles. Ils vont très rapidement sédimenter dans le filtre. Le litotam présente en effet une surface de contact très importante avec l'effluent.
Dans le filtre les réactions suivantes se produisent :
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Figure img00260001

Ca CO) + 2 HF CaFz + Cor +H20 CaCOs + HSiFe- CaSiFe + COz + HO
Il est important de préciser que le magnésium réagit de la même façon, soit : MgO + 2 HF # MgF2 + H2O MgO+ HzSiFe- MgSiFe + HzO
Le NH4F reste en solution et passe à travers le filtre à l'exception de quelques molécules qui pourront être piégées physiquement.
A la sortie du filtre 104, l'effluent ne sera plus chargé qu'en NH4F approximativement à la concentration d'origine, c'est-à-dire de 20 mg/l de NH4 soit un apport en fluor de 22 mg/).
La charge de l'effluent 101 devient alors :
Figure img00260002
<tb>
<tb> Eléments <SEP> Forme <SEP> Concentration <SEP> de <SEP> Charge <SEP> globale <SEP> en
<tb> l'effluent <SEP> en <SEP> mg/l <SEP> g <SEP> par <SEP> an
<tb> F <SEP> NH4F22, <SEP> 00 <SEP> 82500, <SEP> 00
<tb> N <SEP> NH4F <SEP> 2000 <SEP> 75 <SEP> 000, <SEP> 00
<tb> 157 <SEP> 500, <SEP> 00
<tb>
L'effluent 101 chargé en NH4F passe alors, comme dans le cas de l'exemple 1, dans un bassin de stockage 109 alimenté en eau du réseau public par la canalisation 110, et en eaux pluviales, provenant des gouttières 123,123' et 123"des serres, via la canalisation 112. Dans ce bassin de stockage 109 est également recyclé, par une canalisation 111, l'effluent 101 après son passage dans les bassins végétalisés 107,108, 126.
En figure 2, le filtre 104 et le bassin de stockage 109 forment deux unités distinctes reliées par la canalisation 160.
Le temps de séjour de l'effluent 101 dans le filtre 104 est fixé à 2 heures.
Le débit de l'effluent est de 1 m3 par heure, 15 heures par jour. Le filtre 104 aura donc un volume de 2 m3.
Le litotam 104'a une masse de 300 kgjm3 et contient 60 % en poids de CaC03. La masse de calcaire dans le filtre 104 sera donc de 360 kg.
Pour calculer le dimensionnement du filtre 104 par rapport à la charge chimique, on ne retiendra comme agent neutralisant que le calcaire. On
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Figure img00270001

considéra également, par mesure de sécurité, qu'un atome de calcium fixera deux atomes de F. Le calcul du dimensionnement se fait de la façon suivante.
Figure img00270002
D= Cga x Mcaco3 soit D = Cga x 4, 38953 1 1, 2 x MF
D : Dimensionnement en g de litotam,
Cga : Charge globale annuelle en fluor sous forme d'acides en g,
MF : Masse molaire du fluor en g, Mac03 : Masse molaire du calcaire en g.
Le dimensionnement du filtre 104 en fonction de la charge chimique de 75000 g de fluor est donc de 329 214 g soit environ 330 kg de litotam.
Avec 600 kg de litotam le filtre a une durée théorique d'efficacité de près de 2 ans. C'est pour cette raison que le filtre 104 contiendra 600 kg de litotam.
Comme on le voit à partir du tableau 1, plusieurs espèces de végétaux sont des espèces hyper-accumulatrices de fluor. Cependant, dans l'exemple donné ici, on choisira d'implanter les trois espèces suivantes : les trois variétés de Camellia sinensis, c'est-à-dire Camellia sinensis sinensis, pour son extraordinaire faculté à fixer le fluor, de près de 400 mg/kg de matière fraîche, et sa forte consommation en azote, ainsi que l'espèce Camellia sinensis assambica et Camellia sinensis combodiensis.
L'évapotranspiration de ces espèces de végétaux intervient toute l'année mais de façon irrégulière. Il est donc raisonnable de considérer que l'évapotranspiration sera réduite de moitié pendant l'hiver, c'est-à-dire pendant 4 mois.
Il est donc nécessaire de stocker 50 % de l'effluent pendant cette durée, soit un volume d'environ 700 m3.
Le bassin de stockage 109 aura donc ce volume. En outre, le bassin de stockage 109 aura ici une fonction supplémentaire, c'est-à-dire qu'il permet une sédimentation complète des sels non solubles.
De plus, si nécessaire, le dispositif de invention comprendra un système d'aération de l'effluent, tel qu'un micro bulleur installé soit dans le bac tampon 103 soit dans le bassin de stockage 109, pour satisfaire la demande biochimique en oxygène des végétaux et de l'ensemble de l'installation.
L'unité d'évapotranspiration proprement dite est ici divisée en trois bassins 107,108 et 126 pour permettre la culture de trois espèces de Camellia sans pour autant qu'elles soient en concurrence, élaborer un parcours de
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l'effluent avec une alternance de situations, avoir une sécurité de fonctionnement en cas de travaux nécessaires sur l'un ou l'autre des bassins.
Là encore, ces trois bassins d'évapotranspiration seront placés sous des serres 119, 120,125 pour permettre la maîtrise des conditions climatiques en température et en hygrométrie pour favoriser la croissance des végétaux et leur évapotranspiration et, également pour maîtriser les apports en eaux pluviales.
Ainsi, à la sortie du bassin de stockage 109, l'effluent 101 passe dans le premier bassin d'évapotranspiration 107 dans lequel est installé l'espèce Camellia
Figure img00280001

sinensis sinensis 105.
Dans ce premier bassin 107, la filtration se fera dans le sens ascendant, pour éviter le contact avec les usagers du site.
Le substrat 117 sur lequel seront implantées les Camellia sinensis sinensis sera constitué de deux couches : une sous-couche 128 d'une épaisseur de 25 cm dans laquelle l'effluent 101 sera diffusé en profondeur par la canalisation 129. La sous-couche 128 est composée à 50 % de tourbe blonde et à 50 % de graviers siliceux de granulométrie de 20/40 Cette sous-couche 128 sera revêtue du substrat de culture lui-même noté 127 en figure 2, d'une épaisseur de 60 cm. Ce substrat 127 est composé de 25 % de terre de bruyères, 25 % de tourbe blonde et 50 % de sable siliceux, en volume. Sa granulométrie plus fine permettra une filtration physique de l'effluent 101 avant son contact avec les racines des végétaux. Un géotextile 130 anti-pénétration racinaire sépare les deux couches de substrat.
Dans le premier bassin 107, remuent est diffusé en profondeur dans la sous-couche 128 par la canalisation 129 et le collecteur 131 le drainera vers un regard 132 avant qu'il n'arrive à la surface. De ce fait, l'effluent traversera de façon uniforme la totalité de la rhizosphère.
L'effluent traverse ensuite le deuxième bassin d'évapotranspiration 108 dans lequel est implantée l'espèce Camellia sinensis assembica 106 puis le troisième bassin d'évapotranspiration 126 dans lequel est implantée l'espèce Camellia sinensis combodiensis 134. Dans ces bassins, les substrats 117'et 117", les sous couches 128'et 128", les substrats de culture 127'et 127"et les géotextiles 130'et 130"sont identiques à ceux du premier bassin. L'effluent récupéré dans le regard 132 du premier bassin 107 est diffusé en surface des deuxième et troisième bassins par un goutte à goutte prévu dans les canalisations de transport 129'et 129"au niveau de ces bassins. Un collecteur
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136 situé dans la sous-couche 128'du deuxième bassin d'évapotranspiration 108 drainera l'effluent 101 du fond de ce bassin vers un second regard 132', puis l'effluent sera amené de ce second regard 132'dans le troisième bassin 126 par la canalisation 129" où il sera diffusé en surface du substrat 117"par un goutte à goutte prévu à cet endroit dans la canalisation 129". Un collecteur 133 placé dans le fond du troisième bassin 126 drainera l'effluent 101 vers le regard 124, d'où il sera recyclé vers le bassin de stockage 109 par la canalisation 111, constituant de ce fait une boucle fermée pour le cheminement de l'effluent 101.
Le dimensionnement de chaque bassin est à calculer en fonction de la charge hydraulique et en fonction de la charge chimique. En se référant au tableau 2 de dimensionnement et, en sachant que l'association végétale est une ETP de type 3 et que la zone climatique est la zone B, on obtient un dimensionnement pour les trois bassins ensemble de 2 857 m2 végétalisés.
Le dimensionnement par rapport à la charge chimique est calculé par rapport aux espèces hyper-accumulatrices de fluor choisies. Les données de base pour le dimensionnement en fonction de la charge totale en élément polluant sont les suivantes :
Cga : Charge globale annuelle en F de 82 500 g,
Dv : Durée de vie fixée à 15 ans par l'Industriel,
Cf : Concentration tolérable par les végétaux est de 600 mg/l,
Pf : Profondeur de 0,85 m,
Cs : Coefficient de sécurité de 1, 5.
On obtient ainsi un dimensionnement minimum pour les trois bassins de 3600 m2 végétalisés.
Les trois bassins auront donc une surface végétalisée totale de 3 600 m2 soit 1200 m2 chacun.
Pour calculer ce dimensionnement en fonction de la charge totale en éléments polluants, on considérera que la récolte annuelle des pousses des végétaux permettra de réduire l'accumulation d'éléments dans l'effluent. La charge de référence est celle du fluor pour deux raisons majeures : il est l'élément le plus réactif et le NH4 est un fertilisant des plantes et les Camellia sinensis en sont très exigeants.
Comme dans l'exemple 1, la différence entre le volume de fraction hydrique évapotranspirée par les végétaux et celui de l'effluent dans les bassins
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sera compensée par un apport d'eaux pluviales via la canalisation 112, dans le bassin de stockage 109.
A cet effet, les eaux pluviales provenant des gouttières des serres 119,
120 et 125 seront collectées dans des regards 123, 123'et 123".
Cette différence pourra également être compensée, soit totalement soit pour la partie non compensée par l'apport en eaux pluviales, par un apport en eau du réseau, par la canalisation 110 et l'électrovanne 122.
Le dispositif de l'invention sera équipé d'un automate permettant de réguler les mêmes fonctions qu'à l'exemple 1 et en particulier l'apport en effluent 101 via la canalisation 111 ainsi que l'apport en eaux pluviales via la canalisation 112 et l'électrovanne 121, dans le bassin de stockage 109.
Les trois bassins sont placés indépendamment sous les trois serres 119, 120 et 125. La température sera régulée entre 20 et 280C le jour, et entre 5 et 150C la nuit et, ceci toute l'année. L'hygrométrie sera maintenue entre 70 et 90%.
L'effluent apporté aux plantes est fortement déséquilibré en éléments nutritifs. Les apports en azote favorables à la croissance des végétaux induisent une carence en potassium, phosphore et oligo-éléments. Pour cette raison, comme à l'exemple 1, un système de programmateur avec pompe doseuse régulera une alimentation en engrais foliaires par pulvérisation haute.
Comme à l'exemple 1, lorsque le matériau de filtre et les végétaux seront saturés en polluants, ils seront collectés, incinérés en tant que matières solides et remplacés par du matériau et des végétaux nouveaux.
Ainsi, le procédé et le dispositif de l'invention permettent de transformer des effluents liquides en déchets solides qui peuvent être traités à moindre coût et plus efficacement que les dispositifs et procédés de l'art antérieur qui conservaient ces effluents à l'état liquide.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs.
Ainsi, bien que dans les exemples qui précèdent chacun des bassins d'évapotranspiration soit décrit comme placé sous une serre différente, il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que ces bassins pourraient être placés sous une seule et même serre.
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De la même façon, bien que chaque bassin ait été décrit comme végétalisé avec un seul type d'espèce végétale, il pourra être végétalisé avec plusieurs types, différents et compatibles, d'espèces végétales.
Egalement, bien que l'exemple 1 se réfère à l'épuration d'effluents contenant des métaux lourds ou de composés de métaux lourds en utilisant les propriétés des végétaux particuliers cités dans cet exemple, il apparaîtra clairement que tout autre espèce hyper-accumulatrice de ces métaux, telle que celles listées au tableau 1, pourra être utilisée efficacement.
Il en sera de même pour le traitement des effluents contenant du fluor ou des composés de fluor.
C'est dire que l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.

Claims (27)

REVENDICATIONS
1. Procédé zéro rejets d'épuration d'effluents industriels liquides, caractérisé en ce qu'il comprend une étape, dite étape d'évapotranspiration, consistant en le passage des effluents (1,101) liquides à traiter dans au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126) dans lequel est implanté au moins un type de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134) choisies en fonction des polluants contenus dans les effluents (1,101) liquides, pour accumuler les polluants dans ce au moins un type de plantes hyperaccumulatrices, dans des conditions permettant l'élimination d'au moins une partie de la fraction hydrique des effluents (1,101) par évapotranspiration de ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices implantées dans le au moins un bassin d'évapotranspiration, et en ce que les effluents (1, 101) liquides restants à la sortie de cette étape sont recyclés en amont de cette étape.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, de plus, avant l'étape dite d'évapotranspiration, le pré-traitement des effluents (1) dans une unité de pré-traitement (2) comprenant les étapes successives suivantes : - passage des effluents liquides industriels (1) sur des grilles pour éliminer les grosses particules, suivi par le - passage des effluents liquides (1) sortant de l'étape précédente dans des déshuileurs-désableurs pour éliminer les hydrocarbures et les sédiments, suivi par le - traitement des effluents liquides (1) par oxydo-réduction pour faire floculer certaines espèces présentes, avant leur passage dans des bassins de sédimentation pour clarifier ces effluents.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les conditions permettant l'élimination d'une partie de la fraction hydrique des effluents liquides (1,101) par évapotranspiration du au moins un type de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134) sont obtenues par contrôle et régulation de la température et de l'hygrométrie de l'étape d'évapotranspiration.
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4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'étape d'évapotranspiration se déroule sous des serres (19,20, 119,
120,125).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, avant l'étape d'évapotranspiration, et après, le cas échéant, le pré-traitement des effluents (1, 101) une étape de passage des effluents sur un filtre (4,104) contenant un matériau spécifique (4', 104') choisi pour retenir au moins une partie des polluants des effluents liquides (1,101) sur ce matériau.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus l'introduction d'éléments nutritifs pour le au moins un type de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134), dans le au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126).
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'évapotranspiration comprend le passage des effluents (1,101) dans au moins deux bassins d'évapotranspiration (7,8, 107, 108,126) différents dans chacun desquels sont implantées au moins un type différent de plantes hyper-accumulatrices (5, 6, 105, 106,134).
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend de plus la collecte du matériau (4', 104') du filtre (4,104) lorsque ce matériau (4', 104') est saturé en polluants et l'incinération de ce matériau (4', 104') en tant que matière solide, auquel cas le matériau (4', 104') est remplacé par du matériau neuf.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus la récolte des plantes hyperaccumulatrices (5,6, 105, 106,134) lorsqu'elles sont saturées en polluants et leur incinération en tant que matières solides, auquel cas de nouvelles plantes hyper-accumulatrices (5, 6, 105, 106,134) sont implantées dans le au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126).
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10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus la régulation des niveaux de liquides dans le ou les bassins d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126) et/ou le cas échéant, le filtre (4,104).
11. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus le contrôle du niveau de polluants dans le ou les types de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134) et leurs substrats (17, 17', 18, 18', 117, 117', 117") et/ou, le cas échéant, le filtre (4, 104).
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus le contrôle de la concentration en éléments nutritifs dans le ou les bassins d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126).
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les polluants sont des métaux lourds ou des composés de métaux lourds et en ce que l'étape d'évapotranspiration consiste en le passage des effluents liquides dans deux bassins d'évapotranspiration dans lesquels sont implantées des plantes hyper-accumulatrices identiques ou différentes choisies parmi les genres Phragmites australis, Typha latipholia, Scirpus lacustris, et leurs mélanges et en ce que le filtre (4), lorsque présent, est un filtre à tourbe (4').
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que les polluants sont du fluor ou des composés de fluor et en ce que l'étape d'évapotranspiration consiste en le passage des effluents liquides dans trois bassins d'évapotranspiration (107,108, 126) différents, l'espèce Camellia sinensis sinensis (105) étant implantée dans le premier bassin d'évapotranspiration (107), l'espèce Camellia sinensis assambica (106) étant implantée dans le second bassin (108), et l'espèce Camellia sinensis Combodiensis (134) étant implantée dans le troisième bassin (126) et en ce que le filtre (134), lorsque présent, est un filtre à litotam (104').
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15. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126) dans lequel est implanté au moins un type de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134) choisies en fonction des polluants contenus dans les effluents liquides (1,101), pour accumuler les polluants dans ce au moins un type de plantes hyperaccumulatrices, ainsi que des moyens pour créer des conditions permettant l'élimination d'une partie de la fraction hydrique des effluents liquides par évapotranspiration de ce au moins un type de plantes hyper-accumulatrices et des moyens (11,111) pour recycler les effluents liquides (1,101) restants sortant du au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126), en amont de ce au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126).
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, en amont du au moins un bassin d'évapotranspiration, une unité de pré-traitement (2) des effluents (1), cette unité de pré-traitement comprenant : - des moyens tels que des grilles à grosses mailles, pour éliminer les grosses particules des effluents liquides (1), suivis - des moyens tels que des déshuileurs-désableurs pour éliminer les hydrocarbures et les sédiments des effluents liquides (1), suivis - des moyens pour réaliser l'oxydo-réduction de certaines espèces présentes dans les effluents pour les faire floculer, et - au moins un bassin de sédimentation pour clarifier les effluents (1).
17. Dispositif selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que les moyens permettant de créer des conditions permettant l'élimination d'au moins une partie de la fraction hydrique des effluents (1, 101) liquides par évapotranspiration sont des moyens de contrôle et de régulation de la température et de l'hygrométrie régnant au-dessus du au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126).
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 16 à 17, caractérisé en ce que le au moins un bassin d'évapotranspiration est placé sous des serres (19,20, 119,120, 125).
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19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend de plus un bac tampon (3,103) situé en amont du au moins un bassin d'évapotranspiration et en aval de l'unité de prétraitement (102), lorsque cette dernière est présente.
20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend de plus un filtre (4,104) situé en amont du au moins un bassin d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126), et ; en aval du bac tampon (4,104) lorsque ce dernier est présent.
21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens d'introduction, dans le au moins un bassin d'évapotranspiration, d'éléments nutritifs pour le au moins un type de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134).
22. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux bassins d'évapotranspiration (7, 8,107, 108,126) différents, dans chacun desquels est implanté au moins un type différent de plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134).
23. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens de régulation des niveaux de liquide dans le ou les bassins d'évapotranspiration (7,8, 107,108, 126) et/ou, le cas échéant, le filtre (4,104).
24. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 23, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens de contrôle du niveau de polluants dans les plantes hyper-accumulatrices (5,6, 105,106, 134) et leurs substrats (17, 17', 18, 18', 117, 117', 117") et/ou le filtre (4,104) lorsque ce dernier est présent.
25. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens de contrôle de la
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concentration en éléments nutritifs dans le ou les bassins d'évapotranspiration (7, 8, 107, 108, 126).
Figure img00370001
26. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 25, caractérisé en ce que les polluants sont des métaux lourds ou des composés de métaux lourds et en ce qu'il comprend deux bassins d'évapotranspiration (7, 8) dans chacun desquels est implanté un type différent de plantes hyperaccumulatrices (5, 6) choisies parmi les espèces Phragmite australis, Typha latipholia, Scirpus lacustris, et en ce qu'il comprend de plus un filtre (4) contenant de la tourbe (4').
27. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 15 à 25, caractérisé en ce que les polluants sont du fluor ou des composés de fluor et en ce qu'il comprend trois bassins d'évapotranspiration (107, 108, 126), l'espèce Camellia sinensis sinensîs (105) étant implantée dans le premier bassin d'évapotranspiration (107),l'espèce Camellia sinensis assambica (106) étant implantée dans le second bassin d'évapotranspiration (108), et l'espèce Camellia sinensis combodiensis (134) étant implantée dans le troisième bassin d'évapotranspiration (126), et en ce qu'il comprend un filtre (104) contenant du litotam (104').
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