FR2828371A1 - Terminal autonome portatif d'acces public a un reseau telephonique terrestre sans fil et vehicule transportant un tel terminal - Google Patents

Abstract

L'invention propose un terminal autonome (24) portatif d'accès à un réseau du type GSM, caractérisé en ce qu'il comporte :- au moins un téléphone mobile (42) dont le combiné loge un premier connecteur pour le relier à une carte (C) d'abonnement au réseau et un second connecteur pour le relier à une source autonome d'énergie électrique;- un coffre portatif (26) qui loge des premiers moyens (54) de raccordement avec la carte (C) d'abonnement au réseau, et des seconds moyens de raccordement avec la source autonome d'énergie électrique;- et un câble (44) de raccordement du coffre (26) au téléphone mobile (42) dont l'extrémité proximale (43) est reliée aux premiers (54) et seconds moyens de raccordement du coffre (26), et dont l'extrémité distale (45) comporte des moyens pour sa connexion aux premier et second connecteurs du combiné (42).

Description

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"Terminal autonome portatif d'accès public à un réseau téléphonique terrestre sans fil et véhicule transportant un tel terminal"
La présente invention concerne un terminal d'accès public à un réseau téléphonique sans fil, notamment à un réseau du type GSM.

L'invention concerne plus particulièrement un terminal autonome portatif pour l'accès du public à un tel réseau et qui est destiné à des pays, régions ou des zones géographiques dans lesquels le niveau de vie des habitants susceptibles d'utiliser le téléphone ne leur permet pas d'être équipés individuellement d'un téléphone mobile relié au réseau, ni même de disposer d'un abonnement et/ou de payer à l'avance un montant déterminé correspondant à un nombre important d'unités téléphoniques.

Dans les pays en voie de développement ou en cours d'industrialisation dans lesquels il n'existe pas de réseaux téléphoniques filaires analogues aux réseaux du type RTC, l'apparition des réseaux téléphoniques terrestres cellulaires sans fil du type GSM présentent une opportunité de développement par la mise en place rapide d'un ou plusieurs réseaux de télécommunications grâce à des investissements réduits, si on les compare à ceux d'un réseau fixe filaire, tout en permettant d'obtenir à court terme une couverture géographique importante.

Il est donc possible, grâce à des financements publics et/ou privés, de mettre en place un ou plusieurs réseaux de type GSM dont l'opérateur de réseau, c'est-à-dire son propriétaire, met à la disposition du public l'infrastructure générale du réseau, et notamment, de place en place, les antennes ou bornes qui peuvent communiquer avec les différents téléphoniques portables ou mobiles des usagers ou utilisateurs.

On constate toutefois que le coût des téléphones mobiles et des abonnements associés est, dans de très nombreux cas, trop élevé pour qu'une grande partie de la population puisse y accéder individuellement.

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Afin de résoudre ce problème, on a déjà proposé des centres d'accès aux réseaux téléphoniques GSM, aussi appelés télécentres ou"télépublics"qui sont implantés localement à poste fixe et auprès desquels se rendent les personnes désireuses de téléphoner.

Chaque centre comporte un ou plusieurs terminaux fixes d'accès aux réseaux téléphoniques qui se présentent globalement sous la forme d'une"cabine téléphonique"du type de celles classiquement utilisées en association avec un réseau téléphonique filaire fixe.

Chaque terminal fixe est un ensemble complexe et coûteux qui incorpore notamment un ou plusieurs modules de communication GSM et qui, s'il est utilisable d'une manière individuelle et autonome, c'est-à-dire sans l'aide d'un préposé centre d'utilisation, doit de plus être protégé contre le vandalisme et les erreurs de manipulation.

Ainsi, chaque terminal fixe nécessite des investissements importants et, s'il est suffisamment protégé, est d'un poids très élevé qui interdit de le déplacer et nécessite donc de l'implanter de manière privilégiée dans une zone de population importante, ou tout ou moins dans une zone centrale telle qu'un centre ville, une gare, etc...

Ce type de solution ne permet donc pas de proposer un accès public à un réseau de téléphonie GSM dans des zones moins peuplées et interdit donc à des personnes à capacités de déplacement réduites, de pouvoir téléphoner ou recevoir des appels.

Par ailleurs, l'opérateur du réseau et les différents intermédiaires qui interviennent dans la chaîne économique jusqu'à l'utilisateur ou client final, souhaitent obtenir une garantie de payement des conversations téléphoniques.

Sans recourir à un abonnement régulier, il a déjà été proposé de vendre des cartes prépayées permettant au titulaire de la carte d'effectuer un ou plusieurs appels téléphoniques

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correspondant à un montant relativement important d'unités téléphoniques.

Toutefois, ici encore, cette solution n'est pas toujours accessible de manière universelle, notamment pour des utilisateurs à faible niveau de revenu et/ou ne souhaitant utiliser le téléphone que très occasionnellement et ne voulant pas, en conséquence, immobiliser une somme d'argent importante.

Il est apparu ainsi souhaitable de pouvoir disposer d'une solution permettant de résoudre ces différents problèmes et notamment de pouvoir disposer d'un terminal autonome d'accès public à un réseau téléphonique GSM dont le coût soit particulièrement faible afin de pouvoir multiplier le nombre de ce type de terminaux et dont le poids et l'encombrement puisse être réduit de façon à pouvoir être déplacé aisément en vue de constituer un terminal mobile ou portatif qui est entre les mains d'un gérant qui peut le transporter aisément, grâce à tout moyen de locomotion ou de déplacement individuel adapté, pour le mettre à la disposition des clients ou utilisateurs finaux.

La présence d'un gérant du terminal permet de s'affranchir des équipements de protection et de blindage du terminal dans la mesure où il en assure lui-même en permanence la surveillance.

De plus, le gestionnaire ou gérant du terminal peut mettre celui-ci à la disposition du client sans que ce dernier ne dispose d'aucun abonnement ni, le cas échéant, de cartes prépayées, l'utilisateur devant seulement payer à l'avance au gérant du terminal le coût de la communication qu'il souhaite avoir en fonction notamment de sa destination et de sa durée.

Dans ce but, l'invention propose un terminal autonome portatif d'accès public à un réseau téléphonique terrestre sans fil, notamment à un réseau du type GSM, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins un téléphone mobile destiné à être relié au réseau téléphonique et dont le combiné loge

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un premier connecteur pour le relier à une carte, notamment une carte à puce du type SIM ou MICROSIM, d'abonnement au réseau ; et . un second connecteur pour le relier à une source autonome d'énergie électrique nécessaire à son fonctionnement, notamment une batterie d'accumulateurs ou de piles et/ou de cellules solaires ; - un coffre portatif qui loge ou qui porte : . des premiers moyens de raccordement avec la carte d'abonnement au réseau ; et . des seconds moyens de raccordement avec la source autonome d'énergie électrique ; - et un câble de raccordement du coffre au téléphone mobile dont l'extrémité proximale est reliée aux premiers et seconds moyens de raccordement du coffre, et dont l'extrémité distale comporte des moyens pour sa connexion aux premier et second connecteurs du combiné Grâce à cette conception, il est possible de réaliser le terminal avec un nombre réduit de composants spécifiques, et notamment en faisant appel à des téléphones mobiles disponibles sur le marché.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, - les premiers moyens de raccordement sont constitués par un connecteur qui est destiné à recevoir la carte d'abonnement au réseau, et dont les sorties sont reliées à l'extrémité proximale du câble ; - le coffre comporte une fente accessible depuis l'extérieur pour permettre l'introduction, et l'extraction, de la carte d'abonnement au réseau dans, et hors, du connecteur ; - le coffre loge une unité électronique qui régule le courant fourni par la source autonome d'énergie électrique, et dont les sorties sont reliées à l'extrémité proximale du câble ; - le coffre loge une batterie d'accumulateurs ou de piles ; - le coffre porte une batterie de cellules solaires, notamment agencées sous la forme d'un panneau solaire ;

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- la batterie est reliée à l'unité électronique de régulation du courant ; - les moyens pour la connexion de l'extrémité distale du câble comportent : - une carte de connexion de dimensions analogues à celles de la carte d'abonnement au réseau et portant, sur une première de ses deux faces opposées, une série de plages de connexion qui, en position montée de la carte de connexion dans le combiné, coopèrent avec des lames de contact dudit premier connecteur et qui sont reliées à une série de fils associés du câble ; - une plaque de connexion portant deux bornes de connexion qui, en position montée de la plaque de connexion dans le combiné, coopèrent avec deux lames de contact dudit second connecteur électrique et qui sont reliées à deux fils associés du câble ; - la plaque de connexion est portée par la carte de connexion avec laquelle elle forme un sous-ensemble de connexion qui est fixé dans le combiné par mise en place et/ou verrouillage de la carte de connexion dans ledit premier connecteur ; - la plaque de connexion s'étend parallèlement à la carte de connexion et en regard de la seconde face de cette dernière ; - la carte et la plaque de connexion sont réalisées sous la forme de plaques à circuits imprimés ; - le coffre délimite un compartiment de rangement du téléphone mobile et de son câble de raccordement au coffre ; - le terminal comporte des moyens de comptage de la durée et/ou du coût d'une communication téléphonique qui commandent l'interruption automatique de la communication lorsqu'une valeur prédéterminée et programmable est atteinte.

L'invention propose également un véhicule de transport, notamment un véhicule individuel tel qu'une motocyclette caractérisé en ce qu'il est équipé, de manière démontable ou amovible, d'un terminal autonome selon l'invention.

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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective arrière qui représente schématiquement un cyclomoteur équipé sur son porte-bagages arrière d'un terminal autonome réalisé conformément aux enseignements de l'invention ; - la figure 2 est une vue latérale du terminal autonome selon l'invention après qu'il ait été démonté du porte-bagages ; - la figure 3 est une vue arrière en perspective de dessus qui illustre le coffre du terminal en position ouverte ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3 qui illustre l'agencement de la cloison supérieure de la coque inférieure du coffre après que l'on ait enlevé le matelas de protection des téléphones ; - la figure 5 est une vue de dessous de la cloison supérieure de fermeture de la coque inférieure ; - la figure 6 est une vue qui représente un téléphone mobile appartenant au terminal autonome selon l'invention, depuis sa face arrière, après que l'on ait ôté sa partie amovible du boîtier donnant accès à l'intérieur du combiné, et notamment aux différents connecteurs de raccordement du combiné ; - la figure 7 est une vue analogue à celle de la partie gauche de la figure 6 sur laquelle le combiné ouvert est représenté après démontage des moyens de connexion agencés à l'extrémité du câble de raccordement du téléphone au terminal, ces moyens de connexion étant illustrés à côté du téléphone mobile en vue de dessous en faisant ainsi apparaître la carte de connexion ; - la figure 8 est une vue de dessus et à plus grande échelle des moyens de connexion faisant apparaître plus particulièrement la plaque de connexion ;

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- fa figure 9 est une illustration schématique du raccordement des principaux composants du terminal autonome 24 selon l'invention.

Dans la description qui va suivre, on appellera téléphone portable ou téléphone mobile l'appareil, de conception connue, se présentant sous la forme générale d'un boîtier ou combiné qui regroupe notamment un écouteur et un microphone et qui incorpore un module de communication GSM relié à une antenne également intégrée au combiné.

A titre non limitatif, l'invention sera décrite dans le cadre d'un terminal autonome portatif comportant, agencé, de manière identique et symétrique, deux téléphones portables permettant à deux clients ou usagers de téléphoner simultanément à l'aide du terminal.

On a représenté schématiquement à la figure 1 une motocyclette 20 qui porte, à l'arrière de la selle 22, un terminal autonome portatif 24 réalisé conformément aux enseignements de l'invention.

Le terminal 24 comporte notamment un coffre amovible 26 qui, selon une conception générale connue utilisée notamment pour en faire un coffre à bagages, comporte une coque moulée en matière plastique en deux parties inférieure, formant embase 22, et supérieure 30 formant couvercle qui est montée articulée entre une position fermée représentée à la figure 2 et une position ouverte représentée à la figure 3, autour d'une charnière 32.

Le coffre 26 comporte sur sa face supérieure, c'est-à-dire sur la face supérieure 34 du couvercle 30, un panneau solaire 36 de conception générale connue qui est un panneau équipé d'une batterie de cellules photovoltaïques ou cellules solaires qui, dans le mode de réalisation représenté aux figures est un panneau solaire fixé sur le couvercle 30 et qui est relié à l'intérieur du coffre par un câble 38.

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De manière connue, le coffre 26 comporte des moyens tels qu'une serrure 40 pour le verrouillage en position fermée du couvercle 30 sur l'embase 28.

Lorsque le gérant ou gestionnaire du terminal 24 souhaite mettre celui-ci à la disposition de clients, il ouvre le couvercle 30 dans la position illustrée à la figure 3 de manière à donner accès à deux téléphones mobiles 42 identiques dont chacun est, conformément aux enseignements de l'invention, relié à l'intérieur du coffre 26 par un câble de raccordement 44.

Plus précisément, la coque inférieure 28 est fermée au niveau de sa face supérieure par un plan ou une cloison de fermeture 46 sur laquelle reposent les deux téléphones 42 en position de rangement, ainsi que leurs câbles de liaison 44.

La cloison 46 est avantageusement matelassée sur sa face supérieure, de même que la face inférieure interne 48 correspondant à la face ouverte du couvercle 30 de manière que, en position fermée du coffre et notamment lorsque la motocyclette 20 roule, les téléphones portables 42 soient protégés des chocs et autres vibrations ou nuisances de toutes natures.

Comme on peut le voir à la figure 4, sur laquelle on a ôté le revêtement matelassé de la cloison 46, cette dernière porte sur sa face supérieure 50, agencés symétriquement de part et d'autre du plan vertical et longitudinal médian du coffre 26, deux connecteurs 54 de conception générale connue dont chacun est susceptible de recevoir une carte à puce C qui, dans le mode de réalisation représenté aux figures, peut être introduite transversalement depuis l'extérieur dans le connecteur, en position fermée du coffre 26, grâce à une fente 56 formée à cet effet dans la paroi latérale en vis-à-vis de la coque inférieure 28.

La cloison 46 est agencée de manière démontable ou amovible pour permettre d'accéder à l'intérieur de la coque inférieure 28 dans laquelle sont agencés différents composants du terminal.

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Le câble 38 de raccordement électrique avec le panneau solaire 36 pénètre dans la cavité interne 60, de même que les deux câbles 44 dont les extrémités distales 45 sont reliées aux téléphones 42 et dont les extrémités proximales 43 sont reçues à l'intérieur de la cavité interne 60.

Chaque connecteur 54 est aussi relié à l'intérieur de la cavité interne 60 par un câble plat 64 dont chacun s'étend aussi à l'intérieur de la cavité 60.

La plaque ou cloison 46 est représentée en vue de dessous à la figure 5 sur laquelle on peut voir qu'elle porte, sur sa face inférieure 51 un bloc ou unité électronique 66 de régulation du courant d'alimentation en énergie électrique des téléphones portables 42.

L'unité électronique de régulation 66 est reliée par le câble 38 au panneau solaire 36 et par un autre câble 68, à deux fils, à une batterie d'accumulateur B qui est située dans le fond de la coque inférieure 28.

L'unité électronique 66 est également reliée par deux fils de sortie 70 à une plaque 72 qui est fixée sur la face inférieure 51 et qui comporte différents composants électriques et électroniques.

Chaque câble plat 64 relié au connecteur associé 54 est lui aussi relié à la plaque 72 à laquelle sont également raccordées les extrémités proximales 43 de chaque câble 44 du téléphone 42.

Comme on le comprendra par la suite, la plaque 72 avec ses différents composants et raccordements assure un"relais" entre, d'une part, la source d'alimentation d'énergie électrique régulée 66 et les cartes à puce C et, d'autre part, les deux téléphones portables 42 pour des connecteurs adaptés.

A cet effet, chaque câble 44 comporte, dans l'exemple illustré aux figures, huit fils parmi lesquels deux fils d'alimentation électriques et six fils pour le raccordement de la carte C associée au module GSM du téléphone portable correspondant 42.

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Le téléphone portable 42 utilisé à titre d'exemple, pour la réalisation du terminal autonome selon l'invention est par exemple un téléphone du modèle"One Touch Easy"commercialisé par la société"ALCATEL".

Il comporte dans sa face arrière 80 un capot ou couvercle amovible inférieur 82 qui est une pièce creuse qui loge habituellement une batterie autonome ou des piles pour l'alimentation électrique du téléphone 42.

L'intérieur du téléphone 42 est délimité par une cloison interne ou plaque formant fond 84 qui porte notamment un premier connecteur 86 pour le raccordement d'une carte d'abonnement à un réseau téléphonique GSM et un second connecteur 88 notamment pour le raccordement de la batterie.

Le second connecteur 88 est agencé en partie inférieure et il comporte notamment deux lames de contact 90 et 92 qui sont conçues pour établir un contact électrique avec deux plots correspondants (non représentés) de la batterie rechargeable qui est habituellement logée dans le couvercle 82.

Le premier connecteur 86 comporte ici six lames électriques 94 dont chacune est prévue pour coopérer avec une plage conductrice correspondante (non représentée) d'une carte MICROSIM normalisée d'abonnement à un réseau qui est habituellement reçue dans un logement complémentaire 99 qui entoure le connecteur 86 et dans lequel elle est verrouillée en position par des pattes fixes 96 et par un verrou mobile 98 qui coopère avec un bord en vis-à-vis de la carte.

Conformément aux enseignements de l'invention, la carte MICROSIM n'est plus reçue dans le téléphone 42 qui ne comporte plus non plus sa propre batterie autonome d'alimentation.

La carte C d'abonnement et la source d'énergie électrique sont déportées dans le coffret 26 comme cela a été décrit précédemment et elles sont raccordées au téléphone 42 par le câble 44 qui, à son extrémité distale 45, est muni de moyens 100 de connexion qui assurent simultanément le raccordement de la

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carte C et de la source d'énergie électrique régulée 66 avec les deux connecteurs 86 et 88 du téléphone 42.

Les moyens de connexion 100 qui seront maintenant décrits en détail sont conçus et dimensionnés pour être logés dans le boîtier du téléphone 42 sans modification de ce dernier, à l'exception d'un décrochement ou passage 102,104 prévu à cet effet dans la paroi du boîtier pour permettre le passage du câble 44.

Les moyens de connexions 100 comportent une carte de connexion 106, ou"fausse carte", et une plaque de connexion 108 qui constituent un sous-ensemble rigide relié aux huit fils du câble 44.

La carte de connexion 106 est réalisée dans une plaque à circuits imprimés et elle présente un contour et une épaisseur analogues à ceux d'une carte MICROSIM de façon à pouvoir être mise en place dans le logement 99 et fixée dans ce celui-ci grâce aux pattes 96 et au verrou mobile 98, comme une carte MICROSIM.

Sur sa face inférieure 110, la carte de connexion 106 comporte six plages de connexion 112 agencées de la même manière que les plages de connexion d'une carte MICROSIM et qui sont réalisées sous la forme de pistes de la plaque à circuits imprimés dans laquelle est réalisée la carte de connexion 106.

Chaque plage 112 est reliée électriquement par une soudure 114 à un picot, non représenté, qui s'étend vers le haut en direction de la plaque parallèle de connexion 108 qu'il traverse pour être relié par une soudure 118 à une piste conductrice 120 formée dans la face supérieure 122 de la plaque 108, les pistes 120 étant elles-mêmes reliées à des plots 122 de connexion par soudage aux extrémités libres des six fils correspondants du câble 44 qui passent entre la plaque 108 et la carte 106 de connexion.

La plaque de connexion 108 est elle aussi réalisée à la faveur d'une partie de plaque à circuits imprimés qui est fixée

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rigidement à la carte de connexion 106 par les picots soudés et qui comporte également, dans sa face supérieure 122, deux autres pistes conductrices 124 dont chacune est reliée par un plot soudé 126 à l'un des deux fils d'alimentation électrique du câble 44.

Chaque piste 124 est aussi reliée à une patte ou borne soudée 128,130 qui, dans la position montée des moyens de connexion 100 dans le téléphone 42, représentée à la figure 6, est en contact électrique avec la lame en vis-à-vis 90,92 respectivement du second connecteur 84 du téléphone 42.

Pour permettre d'accéder au verrou mobile 98 de blocage en position de connexion de la carte de connexion 106 reçue dans le logement 99, la plaque de connexion 108 comporte un trou circulaire 132 permettant le passage d'un outil pour la manoeuvre du verrou 98.

Le raccordement du téléphone 42 à son câble associé 44 qui porte à son extrémité distale 45 les moyens de connexion 100 est donc particulièrement simple dans la mesure où il est analogue à la manoeuvre utilisée habituellement pour mettre en place une carte MICROSIM dans le téléphone mobile 42.

Cette conception selon l'invention permet d'utiliser un téléphone mobile disponible dans le commerce et de le remplacer aisément en cas de panne ou de destruction accidentelle.

De la même manière, si le câble 44 avec ses moyens de connexion 100 sont endommagés, il est particulièrement aisé de le remplacer dans la mesure où son extrémité proximale 43 est raccordée aux circuits de la plaque 72 par un connecteur standard.

Comme on peut le voir sur le schéma de la figure 9, le terminal 24 peut aussi comporter des moyens 134, représentés schématiquement à la figure 9 d'affichage du comptage d'une durée de conversation et/ou du prix de celle-ci.

Plus particulièrement, les moyens 134 comportent un afficheur 136 qui peut par exemple afficher directement une durée

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en étant associé à des moyens de comptage ou de décomptage, non représentés, programmables par des boutons 138.

Selon une caractéristique de l'invention, les moyens 134 d'affichage et de comptage ou de décomptage sont reliés aux circuits principaux 72 de façon à provoquer notamment une interruption automatique d'une conversation téléphonique en cours, par exemple par interruption de l'alimentation électrique du téléphone 42 lorsque la valeur programmée et affichée atteint une valeur de seuil, par exemple une valeur nulle, dans le cas du décomptage progressif d'une durée de conversation téléphonique autorisée.

Les moyens 134 peuvent être doublés, c'est-à-dire en autant d'exemplaires que de téléphone 42.

On peut enfin prévoir des ouïes d'aération dans le coffre 24 dont la masse totale est inférieure à 2 kg.

On décrira maintenant à titre d'exemple l'utilisation du terminal autonome 24.

Lorsque le gérant ou gestionnaire arrive dans une zone géographique disposant d'un relais ou réseau GSM, et dans laquelle se situent un ou plusieurs clients potentiels, il arrête son véhicule et met en place le terminal simplement en ouvrant le boîtier 26.

Lorsqu'un utilisateur se présente, celui-ci peut être titulaire d'une carte d'abonnement au réseau GSM.

Dans ce cas, le gérant introduit la carte C de l'utilisateur dans un des deux connecteurs 54 et il met le téléphone portable 42 associé à la disposition du client en lui facturant alors une utilisation forfaitaire du téléphone et du terminal, ou bien un montant correspondant à la mise à disposition du terminal et du téléphone, par exemple grâce aux moyens 134.

Les moyens 134, lorsqu'ils sont utilisés, permettent de demander un paiement à l'avance à l'utilisateur, de programmer la durée pour laquelle le matériel est mis à sa disposition, c'est-à-

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dire la durée de sa conversation téléphonique et d'interrompre celle-ci automatiquement dès que le "crédit" du client est épuisé.

Si le client ou l'utilisateur ne dispose pas de sa propre carte d'abonnement, le gérant ou gestionnaire introduit dans un connecteur 54 sa propre carte d'abonnement au réseau GSM de façon à pouvoir établir des communications grâce au terminal 24 et au téléphone 42.

Le client indique ensuite au gestionnaire du terminal 24 la destination de sa communication et la durée qu'il souhaite pour cette communication.

Le gestionnaire calcule, à partir d'un tableau de tarif, le coût de la communication à établir et il fait ensuite payer cette communication, préalablement à la mise à disposition de l'utilisateur du terminal 24 et du téléphone 42.

Il programme ensuite, grâce aux moyens 134, la durée à venir de la communication et il compose le numéro en mettant le téléphone à disposition de l'utilisateur.

Dès que la communication est établie, il met en marche les moyens de comptage et/ou décomptage de manière que l'utilisateur sache le temps qu'il lui reste pour sa communication en cours, et de manière que la communication soit interrompue automatiquement à la fin du temps alloué.

Selon une variante non représentée, il est aussi possible si le réseau GSM et le téléphone portable le permettent, de raccorder d'autres lames du connecteur 86 au circuit principal 72 de manière à provoquer automatiquement la mise en marche des moyens de comptage ou de décomptage dès que la conversation commence.

Il est bien entendu possible de prévoir des voyants supplémentaires, par exemple du type clignotant, annonçant de manière plus visible, comme une alarme, la fin de la communication à venir.

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Sans sortir du cadre de l'invention, il est possible de prévoir des variantes ou modifications du terminal tel qu'il vient d'être décrit.

Tout d'abord 1 dans la mesure où le coffre 26 est démontable dans le cas où il est porté par un vélomoteur, il est bien entendu possible de le poser ensuite sur une structure de support ou sur un comptoir et de prévoir que le panneau solaire 36 est détachable avec un long câble 38 de manière à disposer le panneau 36 dans une zone idéale d'ensoleillement.

Il est aussi possible de prévoir des voyants illustrant l'état de charge de la batterie B qui sont, de préférence, agencés à l'intérieur du coffre 26.

Le coffre 26 peut aussi comporter une prise ou sortie électrique pour le raccordement de la batterie à une source électrique extérieure, telle qu'une batterie d'appoint d'un véhicule, par exemple à la batterie du vélomoteur lorsque la batterie interne P est insuffisamment chargée.

On peut aussi utiliser ce raccordement électrique extérieur de la source autonome d'énergie électrique pour la raccorder à un chargeur de batterie.

Il est bien entendu possible de multiplier le nombre de téléphones portables, et des moyens de raccordement et de connexion associés, pour un même terminal autonome.

De part sa grande compacité et son caractère portatif, le terminal autonome 24 peut aussi être porté par exemple dans un sac à dos et mis en place dans un lieu public tel qu'un marché grâce à un support tubulaire repliable sur lequel le gérant du terminal vient poser le coffre 26.

Le terminal autonome 24 permet bien entendu aussi de recevoir des appels téléphoniques sur"rendez-vous", cette prestation étant aussi facturée, forfaitairement ou au temps passé, au client qui reçoit l'appel.

A titre de sécurité, on peut utiliser le commutateur intégré à chaque connecteur 54 permettant de détecter la présence d'une

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carte pour provoquer l'interruption automatique de l'alimentation électrique du téléphone associé dès que la carte C est extraite du connecteur 54.

Une flotte de véhicules, tels que des motocyclettes ou des vélomoteurs, équipés de terminaux autonomes selon l'invention permet à l'opérateur du réseau GSM de développer rapidement son chiffre d'affaires en prévoyant notamment de"couvrir"les marché, les évènements culturels ou sportifs, les manifestations, etc, en mettant le téléphone à disposition des clients potentiels, ainsi dans des campagnes, villes ou villages éloignés couverts par le réseau GSM.

De plus, chaque terminal 24 avec sans son moyen de transport tel qu'un véhicule, peut constituer un excellent support publicitaire permettant, soit au gérant du terminal, soit à l'opérateur GSM, de faire de la publicité et/ou de disposer d'un chiffre d'affaires supplémentaire.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Terminal autonome (24) portatif d'accès public à un réseau téléphonique terrestre sans fil, notamment à un réseau du type GSM, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins un téléphone mobile (42) destiné à être relié au réseau téléphonique et dont le combiné loge : un premier connecteur (86) pour le relier à une carte (C), notamment une carte à puce du type SIM ou MICROSIM, d'abonnement au réseau ; et . un second connecteur (88) pour le relier à une source autonome d'énergie électrique (66,36, B) nécessaire à son fonctionnement, notamment une batterie (B) d'accumulateurs ou de piles et/ou de cellules solaires (36) ; - un coffre portatif (26) qui loge ou qui porte : . des premiers moyens (54) de raccordement avec la carte (C) d'abonnement au réseau ; et . des seconds moyens (66,72) de raccordement avec la source autonome d'énergie électrique ; - et un câble (44) de raccordement du coffre (26) au téléphone mobile (42) dont l'extrémité proximale (43) est reliée aux premiers (54) et seconds (66,72) moyens de raccordement du coffre (26), et dont l'extrémité distale (45) comporte des moyens (100,106, 108) pour sa connexion aux premier (86) et second (88) connecteurs du combiné (42).

2. Terminal autonome selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers moyens de raccordement sont constitués par un connecteur (54) qui est destiné à recevoir la carte (C) d'abonnement au réseau, et dont les sorties (64) sont reliées à l'extrémité proximale (43) du câble (44).

3. Terminal autonome selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le coffre (26) comporte une fente (58) accessible depuis l'extérieur pour permettre l'introduction, et l'extraction, de la carte (c) d'abonnement au réseau dans, et hors, du connecteur (54).

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4. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coffre (26) loge une unité électronique (66) qui régule le courant fourni par la source autonome d'énergie électrique, et dont les sorties (70) sont reliées à l'extrémité proximale (43) du câble (44).

5. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coffre loge une batterie d'accumulateurs ou de piles.

6. Terminal autonome, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coffre (26) porte une batterie de cellules solaires, notamment agencées sous la forme d'un panneau solaire (36).

7. Terminal autonome selon l'une des revendications 5 ou 6 prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisé en ce que la batterie (B) est reliée à l'unité électronique (66) de régulation du courant.

8. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (100) pour la connexion de l'extrémité distale (45) du câble (44) comportent : - une carte (106) de connexion de dimensions analogues à celles d'une carte d'abonnement au réseau et portant, sur une première (110) de ses deux faces opposées, une série de plages (112) de connexion qui, en position montée de la carte de connexion (106) dans le combiné, coopèrent avec des lames (94) de contact dudit premier connecteur (86) et qui sont reliées à une série de fils associés du câble (44) ; et - une plaque de connexion (108) portant deux bornes (128,130) de connexion qui, en position montée de la plaque de connexion (108) dans le combiné, coopèrent avec deux lames (90,92) de contact dudit second connecteur électrique (88) et qui sont reliées à deux fils associés du câble (44).

9. Terminal autonome selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque de connexion (108) est portée par

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la carte de connexion (106) avec laquelle elle forme un sousensemble de connexion (100) qui est fixé dans le combiné par mise en place et/ou verrouillage (98) de la carte de connexion (106) dans ledit premier connecteur (86).

10. Terminal autonome selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque de connexion (108) s'étend parallèlement à la carte de connexion (106) et en regard de la seconde face de cette dernière.

11. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que la carte (106) et la plaque (108) de connexion sont réalisées sous la forme de plaques à circuits imprimés.

12. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coffre (26) délimite un compartiment de rangement du téléphone mobile (42) et de son câble (44) de raccordement au coffre.

13. Terminal autonome selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (134) de comptage de la durée et/ou du coût d'une communication téléphonique qui commandent l'interruption automatique de la communication lorsqu'une valeur prédéterminée et programmable est atteinte.

14. Véhicule (20) de transport, notamment un véhicule individuel tel qu'une motocyclette, caractérisé en ce qu'il est équipé, de manière démontable, d'un terminal autonome (24,26) selon l'une quelconque des revendications précédentes.