FR2822328A1 - Procede et systeme de simulation visuelle d'une forme a l'interieur d'un volume - Google Patents

Procede et systeme de simulation visuelle d'une forme a l'interieur d'un volume Download PDF

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Abstract

La présente invention est relative à un procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2), lequel présente habituellement des ouvertures (4) à une première échelle, consistant à produire à l'emplacement de chacune desdites ouvertures (4) des images (7) de ladite forme (3) par des moyens de visualisation (5). Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que les images (7) sont des vues partielles à travers les ouvertures (4) de la forme (3) à une deuxième échelle, donnant ainsi l'impression que ladite forme (3) occupe tout l'intérieur du volume (2).Applicable notamment à la simulation de la présence d'un géant prisonnier ou coincé dans un bâtiment.

Description

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Figure img00010001
PROCÉDÉ ET SYSTÈME DE SIMULATION VISUELLE D'UNE FORME À L'INTÉRIEUR D'UN VOLUME ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION
Les professionnels de la cinéscénie prêtent à Walt Disney l'invention, dans les années 50, d'un artifice pour donner l'illusion d'un incendie à l'intérieur d'une bâtisse : des caléidoscopes placés derrière les fenêtres projettent des images colorées sur des rideaux de soie ; des courants d'air produits par des ventilateurs agitent les rideaux et contribuent au réalisme de la simulation.
Un procédé et un système de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume, quand ce volume est notamment un bâtiment, et la forme dont il s'agit, des flammes, sont donc connus de longue date.
De nos jours, les techniques modernes de la vidéo offrent de grandes possibilités pour produire toutes sortes d'effets visuels, et peuvent efficacement remplacer de tels moyens rudimentaires.
La demande de brevet français FR-2.528. 604 publiée le 8 juin 1983, au nom de la société Tatsumi, montre qu'il est notamment possible d'afficher une image coordonnée sur les écrans de plusieurs dispositifs d'affichage. Cela permet de représenter des scènes dont la taille dépasse la dimension d'un écran normal, comme par exemple le paysage entourant l'habitacle d'un véhicule dans un simulateur de conduite.
Plus connus sont les"murs d'images", comme celui décrit dans le brevet américain US-4.746. 981 publié le 24 mai 1988, au nom de J. Nadan et E. Bahr.
Le développement récent de projecteurs vidéo produisant des flux lumineux intenses a permis leur utilisation à l'extérieur, ou avec de grands écrans.
Le brevet américain US-5.238. 281 publié le 24 août 1998, au nom de S. Chen, décrit un véhicule publicitaire équipé d'écrans latéraux et arrière. Des vidéo-projecteurs placés à l'intérieur de la camionnette projettent des séquences de publicité à l'intention des passants.
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Destiné à des parcs d'attractions, le système divulgué dans le brevet américain US-5. 253. 049 publié le 12 octobre 1993, au nom de K. Brooke, comporte un ensemble de vidéoprojecteurs projetant par transparence, sous le contrôle d'un ordinateur central, des séquences vidéo stockées dans une base sur des écrans entourant un tunnel dans lequel se déplacent des véhicules. Le mode de synchronisation des images donne l'illusion, aux passagers des véhicules, soit qu'ils sont arrêtés, soit qu'ils sont en mouvement rapide.
Les caractéristiques propres aux systèmes de vidéoprojection par transparence les font souvent préférer aux autres dispositifs pour la mise en oeuvre des procédés dits de "réalité virtuelle".
Par exemple, la demande de brevet français FR-2.786. 012 publiée le 19 mai 2000, au nom de l'Association pour la Recherche et le Développement des Méthodes et Processus Industriels (ARMINES), décrit un appareillage pour simuler un magasin. Le procédé comprend plusieurs étapes consistant à décomposer l'image de base représentant un présentoir en plusieurs sous-images précalculées, à projeter les sous-images sur un écran au moyen de plusieurs vidéo-projecteurs, à créer, en trois dimensions, un modèle graphique d'un des objets présentés sur le présentoir, et à manipuler de manière virtuelle cet objet, au moyen d'une interface, de sorte que l'utilisateur peut, comme dans un espace d'exposition réel, saisir la représentation 3D de l'objet virtuel, la déplacer et la faire tourner dans toutes les directions, tout en conservant dans son champ visuel le présentoir, à l'échelle nominale.
Il ressort de l'état de la technique tel que décrit dans les documents cités ci-dessus que des méthodes et des dispositifs de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume sont connus, notamment pour donner le plus grand réalisme possible à des environnements virtuels. Au contraire, il n'existe à ce jour aucun procédé ou système de ce type pour créer dans un espace des effets visuels surprenants et inhabituels, susceptibles de constituer un puissant pôle d'attraction à des fins publicitaires, ou d'animation culturelle ou touristique.
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DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION
La présente invention concerne donc un procédé de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume, lequel présente habituellement des ouvertures à une première échelle, consistant à produire à l'emplacement de chacune de ces ouvertures des images de la forme dont il s'agit par des moyens de visualisation.
Elle a précisément pour objet un procédé où ces images sont des vues partielles à une deuxième échelle de la forme à travers les ouvertures du volume, donnant ainsi l'impression que cette forme occupe tout l'intérieur de celui-ci.
Le procédé selon l'invention comporte plusieurs étapes : - une première étape consistant à élaborer des représentations du volume et des ouvertures à une troisième échelle, ainsi qu'une représentation de la forme à une quatrième échelle.
Dans le but d'obtenir l'effet visuel voulu, le rapport de la quatrième échelle à la troisième échelle est égal au rapport de la deuxième échelle à la première échelle, et une deuxième étape consistant à juxtaposer les représentations du volume, des ouvertures et de la forme, à extraire de la représentation résultante les parties correspondant à l'intérieur des ouvertures, et à transformer ces parties par une homothétie d'un rapport égal à l'inverse de la troisième échelle pour obtenir les vues partielles de la forme.
Une première façon de réaliser la première étape du procédé est de l'accomplir en deux phases : - une première phase consistant à créer une maquette virtuelle du volume et de ses ouvertures au moyen d'un ordinateur, puis à générer une première séquence d'images numériques de ceuxci, et - une seconde phase consistant à créer un modèle virtuel de la forme au moyen d'un ordinateur, puis à générer une seconde séquence d'images numériques de celle-ci.
Une seconde façon d'accomplir cette étape est d'exécuter successivement les phases suivantes :
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- une première phase consistant à fabriquer une maquette en matériau transparent du volume à une cinquième échelle, - une deuxième phase consistant à placer sur cette maquette des marques visibles par un dispositif de prise de vues et indiquant les bords des ouvertures du volume, une troisième phase consistant à prendre une première séquence de vues de la maquette munie de ses marques et à régler le grandissement du dispositif de prise de vues tel que le produit de ce grandissement par la cinquième échelle soit égal à la troisième échelle, - une quatrième phase consistant à enlever les marques de la maquette et à les remplacer par des repères invisibles par le dispositif de prise de vues, - une cinquième phase consistant à prévoir un modèle de la forme à une sixième échelle, le rapport de cette sixième échelle à la cinquième échelle étant égal au rapport de la deuxième échelle à la première échelle, et - une sixième phase consistant à prendre une seconde séquence de vues de la maquette munie de ses repères et contenant le modèle. On s'assurera que la maquette et le dispositif de prise de vues sont dans les mêmes positions relatives que lors de la troisième phase ; les repères servent au positionnement du modèle.
Dans ce cas, le dispositif de prise de vues utilisé est avantageusement une caméra vidéo numérique capable de produire des séquences d'images numériques directement utilisables par l'étape suivante du procédé de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume selon l'invention.
Fort avantageusement, la deuxième étape du procédé comprend également différentes phases : - une première phase consistant à acquérir par des moyens d'interface les première et seconde séquences sur un ordinateur en vue de leur traitement par un logiciel de montage vidéo, - une deuxième phase consistant à extraire au moyen de ce logiciel les multiples séquences vidéo correspondant à chacune des ouvertures du volume, - une troisième phase consistant à effectuer au moyen du même
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logiciel un zoom sur les images de chacune des multiples ik
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séquences d'un facteur de grandissement égal à l'inverse du produit de la troisième échelle par le grandissement des moyens de visualisation, une quatrième phase consistant à nommer chacune des multiples séquences pour faciliter leur mise en place,
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une cinquième phase consistant à régler chacune des multiples séquences de façon qu'elles comportent le même nombre d'images, une sixième phase consistant à copier ces multiples séquences dans des moyens de mémorisation, - une septième phase consistant à programmer l'exécution en boucle de ces multiples séquences, une huitième phase consistant à placer les moyens de visualisation à l'emplacement des ouvertures du volume,
Figure img00050002

une neuvième phase consistant à régler les moyens de visualisation à l'aide des marques ou des bords des ouvertures apparaissant dans la première séquence, et - une dixième phase consistant à vérifier et à régler le grandissement, ainsi que la luminosité et la colorimétrie, des moyens de visualisation afin d'obtenir l'effet d'ensemble souhaité.
Selon une caractéristique additionnelle du procédé de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume selon l'invention, la deuxième échelle est supérieure à ladite première échelle, donnant ainsi l'impression que la taille de la forme est supérieure à la normale.
On tirera bénéfice de la réalisation d'une étape préalable consistant à relever les côtes du volume et des ouvertures, si l'on n'en dispose pas par ailleurs.
Notamment dans le cas d'une forme en mouvement, le procédé selon l'invention comporte une troisième étape consistant à synchroniser les vues partielles de la forme à travers les ouvertures par des moyens de synchronisation afin d'assurer une cohérence d'ensemble de la simulation visuelle.
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Le procédé selon l'invention est avantageusement mis en oeuvre par un système comprenant d'une part un dispositif de création d'images intégrant : - un ordinateur muni d'un logiciel de montage de séquences vidéo, - des premiers moyens d'interface reliés à cet ordinateur pour acquérir les données numériques représentant une maquette, réelle ou virtuelle, du volume et de ses ouvertures, ainsi qu'un modèle, réel ou virtuel, de la forme, - des premiers moyens de mémorisation des séquences vidéo, - des seconds moyens d'interface pour exporter ces séquences vidéo vers des seconds moyens de mémorisation, et, d'autre part, un appareillage de restitution d'images intégrant : - ces seconds moyens de mémorisation pour recevoir et stocker les séquences vidéo, - des moyens de lecture de ces séquences à partir des seconds moyens de mémorisation, et - des moyens de visualisation reliés aux moyens de lecture.
Le dispositif de création d'images adapté à la mise en oeuvre de la première façon de réaliser la première étape du procédé selon l'invention comprend de plus, de préférence, une station de travail de hautes performances adaptée à la synthèse d'images virtuelles.
Dans le cas de la mise en oeuvre de la seconde façon, le dispositif de création d'images comprend de plus avantageusement : - une maquette du volume et de ses ouvertures en matériau transparent présentant des marques et des repères de cadrage, - un modèle réel de la forme, préférentiellement un acteur, - une caméra vidéo numérique.
Une caractéristique additionnelle du système est que les seconds moyens de mémorisation et les moyens de lecture sont constitués par des lecteurs vidéo numériques comportant chacun au moins un disque dur de grande capacité, amovible et/ou
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téléchargeable. hh
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Alternativement ou simultanément, les seconds moyens de mémorisation et les moyens de lecture sont constitués par des serveurs de flux vidéo, contrôlant préférentiellement jusqu'à 16 flux et comportant chacun au moins un disque dur de grande capacité, amovible et/ou téléchargeable.
Notamment dans le cas d'une forme en mouvement, le système de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume selon l'invention comprend de plus des moyens de synchronisation des moyens de lecture.
Dans ce cas, ces moyens de synchronisation sont utilement constitués par un réseau reliant entre eux les moyens de lecture.
Pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on tirera bénéfice de moyens de visualisation constitués par des vidéo-projecteurs placés à l'intérieur du volume et derrière chacune des ouvertures, munies à cette occasion d'un écran translucide.
Dans certaines situations, il est préférable que cet écran soit transparent, du type de ceux constitués par un film polyester recouvert de poudre de nacre selon un motif tramé.
Alternativement ou simultanément, ces moyens de visualisation sont constitués avantageusement par des écrans actifs, préférentiellement de type"plasma", placés à l'emplacement des ouvertures.
Pour éviter les contraintes que peuvent présenter des liaisons filaires, des liaisons hertziennes sont utilisées avec profit pour relier les moyens de visualisation aux moyens de lecture.
Les effets visuels créés par le système sont notamment surprenants dans le cas où le volume en question est un bâtiment et les ouvertures, préférentiellement, les portes et
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les fenêtres. 81t
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Un autre exemple, non limitatif, de volume intéressant est constitué par l'habitacle d'un véhicule ; des moyens de visualisation sont alors placés au niveau des vitres de l'habitacle.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
Les Figures la à lg représentent schématiquement les étapes et phases essentielles du procédé de simulation visuelle d'une forme à l'intérieur d'un volume selon l'invention.
Les Figures 2a à 2c montrent un dispositif de création d'images adapté à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
La Figure 3 est un schéma de l'appareillage de restitution d'images adapté à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
La Figure 4 représente un exemple de l'effet visuel obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, à savoir un géant prisonnier ou coincé dans un bâtiment.
DESCRIPTION DE FORMES D'EXECUTION PRÉFÉRÉES DE L'INVENTION
Les références aux Figures la à lg serviront à expliquer les différentes caractéristiques du procédé selon l'invention.
A titre d'exemple, la Figure la montre la façade 1 d'une usine dans le volume intérieur 2 de laquelle on simule une forme 3 parallélépipédique, comme le représente la Figure Ig.
Les dimensions du bâtiment sont connues, ou auront été relevées au préalable. Dans cet exemple, la hauteur de l'édifice est H=30 m et sa longueur L=100 m. Les portes et fenêtres 4 de la façade 1 sont de dimensions normales, c'est- à-dire à une échelle 1/1. Des moyens de visualisation 5, par exemple constitués de vidéo-projecteurs 6 et d'écrans placés derrière les ouvertures 4 de la façade 1 produisent des vues partielles 7 de la forme 3, comme le montre la Figure If.
Les vues partielles 7 de la forme 3 donnent l'impression que ladite forme occupe tout l'espace intérieur de l'usine 2.
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La forme 3, par exemple un objet courant ayant un côté de dimensions 20 cm X 60 cm, est alors par exemple à l'échelle 100/1, ce qui produit un effet visuel surprenant.
Pour obtenir ce résultat, une maquette 8 de l'usine au 1/100 est d'abord construite en studio en matériau transparent. Cette maquette est représentée sur les Figures Ib et le, et mesure h=30 cm de haut sur 1=100 cm de long. Les ouvertures 9 de la maquette sont également au 1/100. Un premier film de cette maquette est réalisé au moyen d'une caméra numérique pour obtenir une représentation numérique de la maquette utilisable par un ordinateur.
Ensuite, on place un modèle 10 de la forme 3, par exemple l'objet 10 lui-même dans ce cas à l'échelle 1/1, à l'intérieur de la maquette 8 (Figure le), et on réalise un second film.
Une autre façon de réaliser ces films est de créer des images de synthèse sur ordinateur.
Quelle que soit la méthode, on a obtenu à cette étape du procédé deux représentations numériques, du volume et de ses ouvertures, d'une part, et de la forme dans le volume, d'autre part, à une certaine échelle.
Les vues des films sont alors superposées, et on en extrait les images 11 correspondant à chaque ouverture 9 de la maquette 8 (Figure Id).
Un zoom est effectué sur ces images Il afin que, en tenant compte du grandissement des moyens de projection 5 utilisés sur le site de l'usine 2, chaque vue partielle 7 de la forme 3 puisse recouvrir celle des ouvertures 4 de la façade 2 qui lui correspond.
Les films 12 sont alors stockés sur les moyens de mémorisation 13 à partir desquels les moyens de lecture 14 sur site connectés aux moyens de visualisation 5 les lisent, opération qui a été schématiquement représentée à la Figure le.
Les Figures 2a à 2c indiquent de façon plus précise le dispositif de création d'images mis en place dans le studio pour la production d'un film simulant la présence d'un géant 3 prisonnier ou coincé à l'intérieur d'une maison 2.
La maquette 8 de la maison 2, dont la hauteur réelle est de 13 à 15 m, est réalisée au 1/13. Les quatre faces 15 de
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ladite maquette sont en plexiglas pour assurer la luminosité du film, et possèdent des renforts 16 au niveau des arêtes.
Pour le tournage du premier film (sans le modèle 10 à l'intérieur), les bords extérieurs des ouvertures 9 de la maquette 8 sont marqués avec du ruban adhésif de couleur 17.
Le modèle 10 est un acteur qui joue le rôle du géant pour le tournage du second film. Il prend place, comme le montre la Figure 2b, à l'intérieur de la maquette 8 de laquelle on a enlevé les marques 17, pour éviter les ombres, mais sur laquelle on a laissé des micro-repères à son intention.
La maquette 8 est filmée avec une caméra 18 numérique tri-CCD de type PD-150 de la société SONY à une distance de l'ordre de 3 m. La caméra 18 est équipée d'un objectif avec une focale variable de 24 mm à 72 mm.
Pour un réglage de la focale à 65 mm, on obtient donc une représentation de la maison à une échelle de (1/13) x (65/3000) =1/600.
Comme l'indique schématiquement la Figure 2c, cette caméra 18 est reliée par une liaison 19 de type IEEE1394 à un micro-ordinateur de type PC 20 par l'intermédiaire d'une carte d'acquisition 21 de type RT2000 de la société MATROX. Compte tenu du volume des données et des traitements complexes à effectuer sur les séquences vidéo, un ordinateur équipé d'un processeur de type Pentium III 0 à 800 Mhz, de 512 Mo de RAM et de quatres disques durs de 20 Go rapides 22 (interface SCSI), a été utilisé sous WINDOWS zu 98.
Le signal vidéo numérique issu de la caméra 18 est traité
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par un logiciel de post-production vidéo de type PREMIERE 0 23 Version 5.1 de la société ADOBE. L'extraction des séquences 11 correspondants aux fenêtres de la maquette 8 est réalisé avec un logiciel de montage vidéo et de création d'effets spéciaux 23 de type AFTER EFFECTS 0 Version 4.0 de la même société.
Ce logiciel 23 est également utilisé pour zoomer sur chaque fenêtre. Un zoom X 10 suffit pour obtenir des vues 7 à l'échelle 1 au niveau des ouvertures 4 compte tenu du grandissement des projecteurs 6 utilisés.
Les films sont rendus de longueur identique avec le logiciel de post-production 23. Les images 12 destinées aux
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moyens de lecture 14 sont exportées sur des disques durs amovibles 13 au format MPEG-2.
La Figure 3 montre en détail l'appareillage installé à l'intérieur de la maison 2 pour simuler la présence du géant.
Des vidéo-projecteurs 6 de type EMP-8100 de la société EPSON produisant un flux lumineux de 3200 lumens sont placés derrière les fenêtres et portes 4 à une distance de l'ordre de 3 m. Ce flux est suffisant, puisque l'on estime à 2000 lumens le minimum nécessaire. La focale de l'objectif peut varier de 49 mm à 69mm. Avec une focale de 50 mm, le grandissement à la distance de 3 m est donc de 3000/50= 60, ce qui correspond bien à la valeur nécessaire pour obtenir des vues 7 à l'échelle 1/1 sur les écrans.
Ceux-ci sont constitués par du rhodoïd translucide recouvrant les vitres des ouvertures 4. Des feuilles de marque POLYDABLE z de référence 6429-80-900 ont donné à cet égard d'excellents résultats.
D'autres types d'écrans sont utilisés, notamment des écrans transparents pour projection, comme les films de polyester recouverts de poudre de nacre selon un motif tramé commercialisés par la société GLACE CONTROLE.
Les vidéo-projecteurs sont reliés par des câbles coaxiaux 24 aux sorties YUV de serveurs de flux 14 de type MPS produits par la société ALPEG.
Ces serveurs de flux 14, gèrent 4,8, 12 ou 16 flux vidéo selon les modèles. Ce sont des ordinateurs industriels en rack, de type PC fonctionnant sous WINDOWS 2000. Les séquences vidéo sont stockées sur des disques durs amovibles 13 dont la capacité atteint 36 Go, ce qui est suffisant pour les seize films d'une durée de 15 mn de l'animation du géant 3.
Pour un nombre d'ouvertures 4 supérieur à 16, ou s'il faut plusieurs projecteurs 6 par ouverture 4, plusieurs serveurs de flux 14 sont synchronisés entre-eux par des liaisons de type RS232 établies en chaîne 25.
Des lecteurs vidéo numériques 14 simples sont également mis en oeuvre. Les types MP-615 de la société ALPEG sont configurables, téléchargeables et pilotables via un réseau
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1. 1
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Ethernet câblé en 10/100 base T et fonctionnant en mode TCP/IP.
Des lecteurs 14 d'autres types, comme les modèles MP-200 également de la société ALPEG, sont pilotés par des synchronisateurs de départ'au travers d'une interface RS232, tels que les modèles MP-920 de la même société.
Le choix approprié des échelles et des grandissements assure le succès d'une première mise en place du système. Les réglages fins se font en jouant sur les distances et les focales des vidéo-projecteurs en s'aidant des séquences vidéo où les marques des bords des ouvertures sont visibles pour caler celles-ci sur les encadrements.
La luminosité et la colorimétrie de chaque vidéo projecteur sont réglées en fonction du rendu final souhaité et de l'ambiance.
La Figure 4 montre le résultat final de la simulation : de l'extérieur de la maison 2, en regardant la façade 1, on a l'impression qu'un géant 3 se trouve enfermé à l'intérieur de ladite maison.
Les exemples de l'usine et de la maison ne sont pas limitatifs. Le procédé s'applique à tout volume, que ce soit une boîte à chaussures, une voiture, ou un immeuble de 250 étages. Seules diffèrent les échelles, et les moyens de visualisation seront adaptés en conséquence. Par exemple, dans le cas d'une diffusion dans un autobus, on remplacera les vidéo-projecteurs par des écrans vidéo de type"plasma"au format 16/9 et de 127 cm de diagonale.
Le procédé selon l'invention ne s'applique pas en général qu'à une seule face d'un volume, ou au seul mur de façade d'un bâtiment. Au contraire, l'effet visuel est renforcé au moyen de représentations 3D visualisées sur toutes les faces du volume, ou sur tous les côtés de l'édifice, quatre en général, donnant ainsi l'impression qu'un géant 3 est bien coincé à l'intérieur de l'édifice, et ce quel que soit le côté de celui-ci que l'on observe de l'extérieur.
Tout équipement techniquement équivalent à celui décrit permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention fait également partie du même concept inventif.
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Ainsi, le dispositif de création d'images et l'appareillage de restitution de celles-ci comprennent dans l'exemple exposé des micro-ordinateurs de type PC, des systèmes d'exploitation de la société MICROSOFT, et des logiciels d'application de la société ADOBE. Il est clair que l'utilisation dans le but de réaliser ce procédé de tout autre type d'ordinateur équivalent et d'OS, notamment des machines de la société MACINTOSH tel que le POWER MAC 0 9600 sous MAC OS, ainsi que de divers logiciels de production vidéo
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similaires à ceux déjà cités, tel que MEDIA 100 de la société MEDIA 100, ne sortirait pas non plus du champ de l'invention.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite donc pas aux seuls modes d'exécution ci-dessus, donnés à titre d'exemples ; elle embrasse, au contraire, toutes les variantes possibles de réalisation.

Claims (22)

REVENDICATIONS
1) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2), lequel présente habituellement des ouvertures (4) à une première échelle, consistant à produire à l'emplacement de chacune desdites ouvertures (4) des images (7) de ladite forme (3) par des moyens de visualisation (5), caractérisé en ce que lesdites images (7) sont des vues partielles à travers lesdites ouvertures (4) de ladite forme (3) à une deuxième échelle, donnant ainsi l'impression que ladite forme (3) occupe tout l'intérieur dudit volume (2).
2) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte : a) une première étape consistant à élaborer des représentations dudit volume (2) et desdites ouvertures (4) à une troisième échelle, ainsi qu'une représentation de ladite forme (3) à une quatrième échelle, le rapport de ladite quatrième échelle à ladite troisième échelle étant égal au rapport de ladite deuxième échelle à ladite première échelle, et b) une deuxième étape consistant à juxtaposer lesdites représentations dudit volume (2), desdites ouvertures (4) et de ladite forme (3), à extraire de la représentation résultante les parties (11) correspondant à l'intérieur desdites ouvertures (9), et à transformer lesdites parties par une homothétie d'un rapport égal à l'inverse de ladite troisième échelle pour obtenir lesdites vues partielles (7).
3) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite première étape comporte : a) une première phase consistant à créer une maquette virtuelle dudit volume (2) et desdites ouvertures (4) au moyen d'un ordinateur, puis à générer une première séquence d'images numériques dudit volume (2) et desdites ouvertures (4), et
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b) une seconde phase consistant à créer un modèle virtuel de ladite forme (3) au moyen d'un ordinateur, puis à générer une seconde séquence d'images numériques de ladite forme (3).
4) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite première étape comporte : a) une première phase consistant à fabriquer une maquette (8) en matériau transparent dudit volume (2) à une cinquième échelle, b) une deuxième phase consistant à placer sur ladite maquette (8) des marques (17) visibles par un dispositif de prise de vues (18) et indiquant les bords desdites ouvertures (9), c) une troisième phase consistant à prendre une première séquence de vues de ladite maquette (8) munie desdites marques (17) et à régler le grandissement dudit dispositif (18) de prise de vues tel que le produit dudit grandissement par ladite cinquième échelle soit égal à ladite troisième échelle, d) une quatrième phase consistant à enlever les marques (17) de la maquette et à les remplacer par des repères invisibles par ledit dispositif, e) une cinquième phase consistant à prévoir un modèle (10) de ladite forme (3) à une sixième échelle, le rapport de ladite sixième échelle à ladite cinquième échelle étant égal au rapport de ladite deuxième échelle à ladite première échelle, f) une sixième phase consistant à prendre une seconde séquence de vues de ladite maquette (8) munie desdits repères et contenant ledit modèle (10), ladite maquette (8) et ledit dispositif (18) étant dans les mêmes positions relatives que lors de ladite troisième phase, et lesdits repères servant au positionnement dudit modèle (10).
5) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites première et seconde séquences sont des séquences d'images numériques obtenues au moyen d'une caméra vidéo numérique (18).
6) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des
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revendications 3 ou 5, caractérisé en ce que ladite deuxième étape comporte : a) une première phase consistant à acquérir par des moyens d'interface (21) lesdites première et seconde séquences sur un ordinateur (20) en vue de leur traitement par un logiciel de montage vidéo (23), b) une deuxième phase consistant à extraire au moyen dudit logiciel (23) les multiples séquences vidéo correspondant à chacune desdites ouvertures (9), c) une troisième phase consistant à effectuer au moyen dudit logiciel (23) un zoom sur les images (11) de chacune desdites multiples séquences d'un facteur de grandissement égal à l'inverse du produit de ladite troisième échelle par le grandissement desdits moyens de visualisation (5), d) une quatrième phase consistant à nommer chacune desdites multiples séquences pour faciliter leur mise en place, e) une cinquième phase consistant à régler chacune desdites multiples séquences de façon qu'elles comportent le même nombre d'images, f) une sixième phase consistant à copier lesdites multiples séquences dans des moyens de mémorisation (13), g) une septième phase consistant à programmer l'exécution en boucle desdites multiples séquences, h) une huitième phase consistant à placer lesdits moyens de visualisation (5) à l'emplacement desdites ouvertures (4) dudit volume (2), i) une neuvième phase consistant à régler lesdits moyens de visualisation (5) à l'aide desdites marques (17) ou des bords desdites ouvertures (4) apparaissant dans ladite première séquence, et j) une dixième phase consistant à vérifier et à régler le grandissement, ainsi que la luminosité et la colorimétrie, desdits moyens de visualisation (5) afin d'obtenir l'effet d'ensemble souhaité.
7) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite deuxième échelle est supérieure à ladite première échelle, donnant
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ainsi l'impression que la taille de ladite forme (3) est supérieure à la normale.
8) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable consistant à relever les côtes dudit volume (2) et desdites ouvertures (4).
9) Procédé de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que ladite forme (3) est en mouvement et en ce qu'il comporte une troisième étape consistant à synchroniser lesdites vues partielles (7) de ladite forme à travers les ouvertures par des moyens de synchronisation (25).
10) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2), lequel volume (2) présente des ouvertures (4) au niveau desquelles sont agencés des moyens de visualisation d'images (5), caractérisé en ce qu'il comprend : a) un dispositif de création d'images intégrant : un ordinateur (20) muni d'un logiciel de montage de séquences vidéo (23), - des premiers moyens d'interface (21) reliés audit ordinateur pour acquérir les données numériques représentant une maquette (8), réelle ou virtuelle, dudit volume (2) et desdites ouvertures (4), ainsi qu'un modèle (10), réel ou virtuel, de ladite forme (3), - des premiers moyens de mémorisation (22) desdites séquences vidéo, des seconds moyens d'interface pour exporter lesdites séquences vidéo vers des seconds moyens de mémorisation (13), et b) un appareillage de restitution d'images intégrant : - lesdits seconds moyens de mémorisation (13) pour recevoir et stocker lesdites séquences vidéo, des moyens de lecture (14) desdites séquences à partir desdits seconds moyens de mémorisation (13), et
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- des moyens de visualisation (5) reliés auxdits moyens de lecture (14).
11) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend de plus une station de travail de hautes performances adaptée à la synthèse d'images virtuelles.
12) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend de plus : - une maquette (8) dudit volume (2) et desdites ouvertures (4) en matériau transparent présentant des marques (17) et des repères de cadrage, - un modèle (10) réel de ladite forme, préférentiellement un acteur, - une caméra vidéo numérique (18).
13) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens de mémorisation (13) et lesdits moyens de lecture (14) sont constitués par des lecteurs vidéo numériques comportant chacun au moins un disque dur de grande capacité, amovible et/ou téléchargeable.
14) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens de mémorisation (13) et lesdits moyens de lecture (14) sont constitués par des serveurs de flux vidéo, contrôlant préférentiellement jusqu'à 16 flux et comportant chacun au moins un disque dur de grande capacité, amovible et/ou téléchargeable.
15) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que ledit
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appareillage comprend de plus des moyens de synchronisation (25) desdits moyens de lecture (14).
16) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de synchronisation (25) sont constitués par un réseau reliant entre eux lesdits moyens de lecture (14).
17) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de visualisation (5) sont constitués par des vidéo-projecteurs (6) placés à l'intérieur dudit volume (2) derrière chacune desdites ouvertures (4) munies d'un écran translucide.
18) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de visualisation (5) sont constitués par des vidéo-projecteurs (6) placés à l'intérieur dudit volume (2) derrière chacune desdites ouvertures (4) munies d'un écran transparent, préférentiellement du type de ceux constitués par un film polyester recouvert de poudre de nacre selon un motif tramé.
19) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de visualisation (5) sont constitués par des écrans actifs, préférentiellement de type"plasma", placés à l'emplacement desdites ouvertures (4).
20) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (5) selon l'une quelconque des revendications 10 à 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de visualisation (5) sont reliés auxdits moyens de lecture (14) par des liaisons hertziennes.
21) Système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des
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revendications 10 à 20, caractérisé en ce que ledit volume (2) est un bâtiment et lesdites ouvertures (4), préférentiellement les portes et les fenêtres dudit bâtiment.
22) système de simulation visuelle d'une forme (3) à l'intérieur d'un volume (2) selon l'une quelconque des revendications 10 à 20, caractérisé en ce que ledit volume (2) est l'habitacle d'un véhicule et lesdites ouvertures (4) préférentiellement les vitres dudit habitacle.
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