FR2818494A1 - Dispositif pour effeuiller des vegetaux, tels que des betteraves - Google Patents

Abstract

Il comprend un rotor muni d'une pluralité de couteaux (10) pour couper les feuilles au niveau de leurs pétioles, et des moyens (11) associés chacun à un couteau (10) pour enlever les restes des pétioles demeurant sur le tubercule après la coupe des feuilles. Suivant l'invention les moyens d'enlèvement (11) sont conçus pour exercer une action de brossage sur ledit tubercule. Ces moyens prennent la forme d'une brosse en fil d'acier ou en matière plastique souple.

Description

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La présente invention est relative à un dispositif pour effeuiller des végétaux, tels que des betteraves, cultivés en ligne et pourvus d'une touffe de feuilles s'étendant au-dessus d'un tubercule en saillie sur le sol.

Plus particulièrement, la présente invention est relative à un dispositif de ce type comportant un rotor muni d'une pluralité de couteaux pour couper les feuilles au niveau de leurs pétioles, et des moyens associés chacun à un couteau pour enlever les restes des pétioles des feuilles, après ladite coupe.

On connaît de la demande de brevet français No 9909904 déposée le 30 juillet 1999 par la demanderesse un dispositif de ce type, représenté à la figure 1 du dessin annexé. Sur cette figure il apparaît que ce dispositif comprend un rotor 1, placé classiquement sous un capot ou carter (non représenté) muni de moyens de support du rotor propres à permettre de déplacer celui-ci, à une hauteur prédéterminée, au-dessus d'un champ de végétaux à tubercules tels que 2i, 2l+l, 2lF2,... des betteraves à sucre par exemple, cultivées en ligne, chacun des tubercules s'étendant partiellement en saillie au-dessus du sol 3 et portant une touffe de feuilles telle que celle repérée 4.

Le rotor est déplacé dans le sens de la flèche Fi, parallèlement aux lignes de tubercules.

Le rotor comprend un arbre 5 sur lequel sont montés des outils de coupe (61, 7-), (62, 7),... comprenant des couteaux tels que 61, 6. ?, etc.... Ces couteaux sont distribués régulièrement, d'une part dans un même plan perpendiculaire à l'arbre 5, comme c'est le cas des couteaux 6, 62 et, d'autre part, au long de l'arbre, au niveau des rangs ou lignes de tubercules à effeuiller.

Dans un même plan perpendiculaire à l'arbre 5, on peut ainsi disposer deux couteaux ou plus, quatre par exemple.

Chaque couteau 61, 67 présente un bord de coupe 6'i, 6'2 et est articulé en 81, 82, respectivement, sur le rotor 1. Quand celui-ci tourne à une vitesse relativement

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grande, de 1300 tours/mn par exemple, dans le sens de la flèche F2, les bords de coupe 6'], 6'2 des couteaux 61, 62 tournent sur une même trajectoire circulaire 9 de rayon prédéterminé, centrée sur l'axe du rotor 1, ce rayon étant ajusté pour que ces bords de coupe passent à proximité des tubercules en coupant les touffes de feuilles qu'ils portent au niveau de leurs pétioles, comme illustré schématiquement pour le tubercule 2111 de la figure 1.

Une telle coupe laisse cependant demeurer sur le tubercule la base 4a des pétioles des feuilles, comme cela apparaît sur la figure 1. On élimine ce reste de"verts" de manière que le tubercule arraché, envoyé ensuite à une usine d'extraction du sucre contenu dans celui-ci, par exemple, ne comporte que de la matière utile, celle du tubercule.

Pour ce faire, le rotor comporte des battes de râpage 7 :, 7s... solidaire chacune d'un des couteaux 61, 62, ... de manière à tourner avec ce dernier autour de l'axe X du rotor 1. Chaque batte présente une surface active garnie de protubérances propres à assurer une fonction de râpage.

La batte est réalisée en un matériau relativement souple pour permettre à sa surface active de suivre approximativement la surface du tubercule sur laquelle elle frotte.

Bien qu'une telle batte réponde généralement à ce que l'on en attend, un besoin est apparu pour un moyen permettant d'enlever les bases des pétioles et présentant une capacité d'adaptation encore supérieure à la géométrie de la surface du tubercule portant ces bases de pétioles à éliminer, ce moyen étant ainsi propre à assure une élimination complète et sûre de celle-ci, sans attaquer en profondeur la matière utile qui constitue le tubercule lui-même.

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La présente invention a précisément pour but de réaliser un dispositif d'effeuillage propre à satisfaire ce besoin.

On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, avec un dispositif du type décrit en préambule de la présente description, remarquable en ce qu'il comprend des moyens d'enlèvement des bases de pétioles conçus pour exercer une action de brossage sur le tubercule.

Comme on le verra plus loin en détail, ce brossage permet d'enlever complètement les bases de pétioles à éliminer, et donc de laisser demeurer un tubercule parfaitement"chauve", sans que ce brossage n'applique au tubercule lui-même des efforts mécaniques, susceptibles de l'endommager ou d'enlever une partie de la matière utile qui le constitue.

Suivant un premier mode de réalisation de l'invention, les moyens d'enlèvement comporte au moins une brosse constituée de fils d'acier.

Suivant un autre mode de réalisation de l'invention lesdits moyens d'enlèvement comportent au moins une brosse constituée de brins d'une matière plastique souple.

L'invention fournit aussi un outil de coupe formant partie du dispositif suivant l'invention, cet outil de coupe comprenant un couteau de coupe et une brosse présentant tous deux un manche, un embout d'assemblage desdits manches et des moyens pour monter à rotation l'embout d'assemblage sur le rotor du dispositif suivant l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel : la figure 1 est un schéma d'un dispositif d'effeuillage connu, décrit en préambule de la présente description,

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les figures 2 et 3 représentent, en vue de côté et de face, respectivement, un premier mode de réalisation d'un outil de coupe conçu pour faire partie du dispositif d'effeuillage suivant la présente invention, les figures 4 et 5 sont des vues analogues à celles des figures 2 et 3, d'un deuxième mode de réalisation de l'outil de coupe, et la figure 6 est une vue en coupe de l'outil de la figure 4, prise selon le trait de coupe VI-VI de cette figure.

On se réfère aux figures 2 et 3 du dessin annexé où l'on a représenté un mode de réalisation d'un outil de coupe conçu pour se substituer à ceux (61, 7i ; 62, 7) incorporés au dispositif de la technique antérieure représentée à la figure 1. L'outil des figures 2 et 3 comprend ainsi un couteau de coupe 10, généralement conforme à ceux (61, 62) du dispositif de la figure 1. Ce couteau n'est pas représenté sur la figure 3, pour la clarté de celle-ci. Suivant l'invention, l'outil comprend en outre des moyens 11 accolés au couteau 10 et agencés pour enlever, par brossage, les bases des pétioles qui restent sur un tubercule après la coupe, par le couteau 10, de la touffe de feuilles qui surmonte ce tubercule, telle que cette coupe est décrite ci-dessus à propos du fonctionnement du dispositif de la figure 1.

Les moyens de brossage 11 représentés aux figures 2 et 3 sont avantageusement réalisés avec des fils présentant une certaine souplesse tels que des fils d'acier. Dans le mode de réalisation représenté, ces moyens sont commodément réalisés à partir de deux

longueurs 121, 12y d'un câble d'acier classique, composé de fils torsadés. Ces deux longueurs 121, 122 sont détorsadées et déployées à une extrémité de manière à constituer chacune une brosse (voir figure 3) et prises, à leur autre

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extrémité, non détorsadée, dans un manche en forme de double douille 13. La double douille 13 est elle-même montée sur un embout 14 (voir figure 2) analogue à celui qui, dans le dispositif de la demande de brevet français précitée, porte à la fois un couteau et une batte de râpage. C'est ainsi que la double douille 13, et donc les brosses 121, 122, sont montées sur l'embout 14 à l'aide d'un axe 15 parallèle à un axe 16 assurant le montage du couteau 10 à la fois dans l'embout 14 et sur le rotor du dispositif suivant l'invention, tout comme le fait l'axe 81 ou 82 du dispositif de la figure 1. Un autre axe 17 traverse le manchon pour limiter le débattement angulaire des brosses 121, 122 dans cet embout, en retenant celles-ci à proximité du couteau 10.

On remarquera, sur la figure 2, que les brosses 121, 12 s'étendent radialement, par rapport à l'axe 16, plus loin que le bord de coupe 18 du couteau 10. Ainsi, quand le rotor du dispositif suivant l'invention tourne, dans le même sens que celui de la figure 1 (voir la flèche F ?) les brosses 121, 122 passent sur les restes des pétioles des feuilles d'un tubercule, immédiatement après la coupe des feuilles par le bord de coupe 18 du couteau 10.

Grâce à leur souplesse et à leur flexibilité, les brins ou fils d'acier constituant ces brosses se conforment et glissent sur la surface du tubercule qui porte les restes des pétioles, en déchiquetant et évacuant ces restes, dont la matière est relativement molle par rapport à celle composant le tubercule.

Celui-ci n'est alors pas attaqué par les brosses. Il

reste sur le champ un tubercule parfaitement"chauve"et donc débarrassé de toute"tare-feuille", comme cela est souhaité notamment pour la betterave dans les industries sucrières. Les tubercules ainsi dépouillés sont ensuite arrachés et transportés dans une usine de traitement appropriée.

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Comme représenté à la figure 3, on peut disposer plusieurs outils de coupe côte à côte, parallèlement à l'axe X du rotor, en fonction de l'encombrement des tubercules dans la direction de cet axe, de manière à couvrir complètement ceux-ci.

Des essais ont montré que l'élimination des restes de pétioles par brossage proposée par la présente invention, donne des résultats améliorés, en terme d'efficacité de l'élimination et de protection du tubercule, par rapport aux procédés connus de la technique antérieure pour "scalper"les tubercules. Cette amélioration tient au grand nombre de brins d'acier qui participent au brossage des restes de pétioles et à la souplesse de ces brins, qui assure une conformation étroite de la brosse à la rotondité du tubercule, là où ces restes de pétioles sont implantés.

On a représenté aux figures 4 à 6, un deuxième mode de réalisation de l'outil de coupe formant partie du dispositif d'effeuillage suivant l'invention. Sur ces figures des références numériques identiques à des références utilisées sur les figures 2 et 3 désignent des organes, ou éléments d'organes, identiques ou analogues.

C'est ainsi qu'on retrouve dans l'outil de coupe des figures 4 et 5 le couteau 10, l'embout 14, les axes 15,16 et 17 du mode de réalisation des figures 2 et 3.

Le moyen 11 d'enlèvement des restes de pétioles est maintenant constitué par une brosse (vue en coupe axiale à la figure 4) comportant un manche 19 porté par l'axe 15,

manche sur lequel sont implantés et fixés des brins 20lof 20, ;,... en une matière plastique souple. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, ces brins peuvent être implantés suivant une couronne circulaire comme le montre la vue en coupe de la figure 6. Les brins 20l peuvent être obtenus par coupe de longueurs égales d'un"rond"en matière plastique, de 3mm de diamètre par exemple.

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Cette matière plastique peut être constituée par du nylon (marque déposée) ou un polyuréthane ou encore par l'une quelconque des nombreuses autres matières plastiques connues pour permettre la réalisation de brins présentant la souplesse nécessaire. Ces brins pourraient aussi être réalisés avec des matériaux composites.

La brosse ainsi constituée s'étend radialement audelà du bord de coupe 18 du couteau 10, comme les brosses du mode de réalisation des figures 2 et 3, et pour les mêmes raisons. Elle fonctionne de même que cette dernière, les brins 20 se conformant, grâce à leur souplesse, à la rotondité de la surface du tubercule lorsque le rotor qui porte cette brosse tourne, en enlevant alors les restes de pétioles sans attaquer la matière du tubercule.

Tout comme pour le mode de réalisation des figures 2 et 3, on peut disposer côte à côte (voir figure 5) plusieurs brosses (19, 20J et pour les mêmes raisons.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que les brosses métalliques du mode de réalisation des figures 2 et 3 peuvent être constituées de brins d'acier implantés individuellement sur un même manche plutôt que par réunion de plusieurs longueurs de câbles détorsadés, bien que l'utilisation d'un tel câble pour constituer les brins soit commode et économique. De même des géométries d'implantation de brins de matière plastique autres que celle représentée à la figure 6 pourraient se substituer à l'implantation en couronne représentée.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS 1. Dispositif pour effeuiller des végétaux, tels que des betteraves, cultivés en ligne et pourvus d'une touffe de feuilles (4) s'étendant au-dessus d'un tubercule (2) en saillie sur le sol, ce dispositif comportant un rotor (1) muni d'une pluralité de couteaux (10) pour couper lesdites feuilles au niveau de leurs pétioles, et des moyens (11) associés chacun à un couteau (10) pour enlever les restes (4a) des pétioles desdites feuilles demeurant sur le tubercule (2) après ladite coupe, caractérisé en ce que lesdits moyens d'enlèvement (11) sont conçus pour exercer une action de brossage sur ledit tubercule (2,).
2. 2. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'enlèvement (11) comportent au moins une brosse (12, 12) constituée de fils d'acier.
3. 3. Dispositif conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits fils d'acier font partie d'au moins une longueur de câble en fils d'acier torsadés, lesdits fils étant détorsadés et déployés à une extrémité de ladite longueur.
4. 4. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'enlèvement (11)

   

   comportent au moins une brosse (19, 20J constituée de brins (20) d'une matière plastique ou d'un matériau composite, souple.
5. 5. Dispositif conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que ladite matière plastique est choisie dans le groupe formé par : le nylon (marque déposée), le polyuréthane.
6. 6. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que ladite brosse (19, 20J est constituée par une pluralité de brins (20) parallèles, assemblés en couronne.
7. 7. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit

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   couteau (10) et lesdits moyens d'enlèvement (11) comportent tous deux un manche, les extrémités desdits manches étant engagés dans un embout (14) commun qui les assemble, cet embout (14) étant monté rotatif sur ledit rotor (1), autour d'un axe (16) parallèle et distant de celui (X) du rotor.
8. 8. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs outils de coupe constitués chacun d'un couteau

   

   (10) et d'au moins une brosse associée (12li 122, 13 ; 19, 20J, ces outils étant disposés côte-à-côte au niveau d'une ligne de tubercules de manière à couvrir complètement la surface de ceux-ci qui porte lesdites feuilles.
9. 9. Outil de coupe formant partie du dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un couteau de coupe (10) et au moins une brosse (11) présentant tous deux un manche, un embout d'assemblage (14) desdits manches et des moyens (16) pour monter à rotation ledit embout d'assemblage (14) sur ledit rotor (1).