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Dispositif de saisie de caractères alphanumériques. La présente invention a pour objet un dispositif de saisie de caractères alphanumériques. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif qui permet d'effectuer une saisie alphanumérique à partir de deux organes de saisie différents, chaque élément d'un texte pouvant être tapé indifféremment depuis l'un ou l'autre organe de saisie, une alternance dans l'utilisation de ces deux organes étant rendue possible.
Le domaine de l'invention comprend l'ensemble des appareils qui sont utilisés avec un premier type de clavier, par exemple un clavier réduit, et qui sont également susceptibles de pouvoir recevoir des informations tapées sur un deuxième type de clavier, par exemple un clavier alphanumérique. Les appareils concernés par l'invention sont donc par exemple les décodeurs de télévision numérique, qui sont équipés d'une télécommande à clavier réduit et auxquels on peut connecter un clavier alphanumérique. Le clavier réduit est constitué notamment de dix touches numériques avec lesquelles il est également possible de saisir tous les caractères d'un alphabet, plus éventuellement certains caractères spéciaux. Un perfectionnement de l'invention consiste en l'exploitation d'un système de traitement de texte adapté au traitement des données saisies sur un clavier réduit pour effectuer une vérification orthographique d'un texte saisi dans un dispositif selon l'invention.
Par clavier alphanumérique, on désigne l'ensemble des claviers comportant notamment la totalité des caractères, c'est à dire des lettres et des caractères spéciaux, qui peuvent être utilisés pour la composition d'une phrase, et plus particulièrement de mots, dans une langue donnée. Par caractères spéciaux, on désigne par exemple les tirets, les apostrophes, les signes de ponctuation, ou encore les espaces entre les mots. Une des particularités de ce type de clavier est que les différentes lettres sont affectées à des touches distinctes du clavier. Une touche de ce type de clavier ne peut donc être
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associée qu'à une unique lettre, et/ou éventuellement à différents caractères spéciaux et/ou à un chiffre. Par clavier réduit, on désigne l'ensemble des claviers à partir desquels on peut composer l'ensemble des mots d'une langue donnée, et donc à partir desquels on a accès à l'ensemble des caractères intervenant dans cette langue, différentes lettres et caractères spéciaux étant affectés à une même touche. Ainsi, un clavier réduit comporte nécessairement un nombre de touches inférieur au nombre de lettres qu'il est possible de saisir avec ce clavier.
Par système de traitement de texte, appelé aussi générateur de mots, on désigne un système qui permet de produire une information née de l'interprétation d'un appui sur une touche du clavier, et qui permet d'exploiter les informations ainsi générées. Un système de traitement de texte connu de l'état de la technique utilisant des claviers réduits est le système dit T9. Dans ce système, un clavier réduit comportant dix touches numériques, numérotées de 0 à 9, est utilisé. Chacune de ces dix touches correspond d'une part à un chiffre et d'autre part à un certain nombre de lettres ou de caractères spéciaux.
Dans la mise en oeuvre du système T9, chaque touche, en plus de sa signification numérique, correspond à au moins 3 caractères. Ces caractères ont un certain ordre sur la touche.
Lorsqu'on souhaite accéder à l'un des caractères de cette touche, hors le caractère numérique, il faut d'une part placer le clavier dans une mode de saisie alphabétique, puis appuyer le nombre de fois nécessaire sur la touche pour faire afficher le caractère souhaité. Il est aussi possible de maintenir un appui sur cette touche, ce qui à pour effet de faire défiler tous les caractères correspondant à cette touche. On relâche alors la touche au moment où le caractère que l'on souhaite afficher apparaît.
Le système T9 fonctionne essentiellement à l'aide d'un algorithme, dit algorithme T9, qui joue notamment le rôle de détecteur d'erreurs de frappe. Le fonctionnement de cet algorithme est le suivant : pour chaque lettre tapée sur un clavier
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réduit, ou pour chaque caractère spécial tapé sur ce clavier, un chiffre, appelé rang, correspondant à la touche qui vient d'être pressée, est mémorisé. Un même rang peut donc désigner plusieurs caractères qui ont comme particularité commune d'être accessibles depuis une unique touche du clavier réduit. On parle alors de mode ambigu, chacun des chiffres mémorisés pouvant désigner plusieurs lettres. Lorsqu'un mot est entièrement tapé, on a mémorisé autant de chiffres qu'il existe de lettres et de caractères spéciaux dans ce mot. L'algorithme T9, après avoir détecté que ce mot est terminé, procède à une lecture de la succession de chiffres associés à ce mot et qui ont été mémorisés. Cette succession de chiffres, qui correspond à un mot tapé, est appelé mot de rangs. Le mot de rangs est alors confronté à un dictionnaire électronique, dit dictionnaire de mots de rangs, qui est contenu dans un premier module de mémoire et qui contient toutes les successions de chiffres possibles qui sont susceptibles de correspondre à un ou plusieurs mots de la langue utilisée.
Si le mot de rangs considéré n'est pas contenu dans le dictionnaire de mot de rangs, alors un message d'erreur est envoyé à l'utilisateur. Si le mot de rangs est contenu dans le dictionnaire de mots de rangs, aucun message d'erreur n'est envoyé et la mot tapé est affiché sur un écran de visualisation.
Dans une version améliorée du système T9, chaque caractère tapé est mémorisé dans une mémoire de caractères. Dans cette version, si le mot de rangs associé au mot tapé est présent dans le dictionnaire de mots de rangs, une liste de mots plausibles associée à ce mot de rangs est alors extraite d'un deuxième dictionnaire électronique, dit dictionnaire de mots, contenu dans un deuxième module de mémoire. La liste de mots est ainsi constituée de tous les mots dont la conversion en mots de rangs est semblable au mot de rang analysé. Le mot initialement tapé, qui est contenu dans la mémoire de caractères, est alors confronté à cette liste de mots. Une comparaison entre le mot tapé et le mot contenu dans la liste est effectuée. Si
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aucun des mots de la liste ne correspond au mot tapé, un message d'erreur apparaît ; sinon aucune erreur n'est signalée à l'utilisateur.
La première version du système T9 permet de détecter certaines erreurs orthographiques. La version améliorée permet de détecter de nombreuses erreurs de frappe qui proviennent du fait que plusieurs lettres sont associées à une unique touche, et sont par conséquent plus difficiles d'accès.
Les décodeurs de télévision numérique développent fortement leur fonctionnalité. Ils peuvent être aujourd'hui connectés à un clavier alphanumérique qui facilite par exemple l'utilisation de leurs éventuelles fonctions Internet. La présence d'un clavier alphanumérique est en effet de plus en plus indispensable pour faciliter à l'utilisateur l'écriture de mots, car si les systèmes à clavier réduits sont économiques en terme de touches utiles, et sont pratiques pour taper épisodiquement des mots, ils demeurent contraignants d'utilisation lorsqu'il faut taper plusieurs mots à la suite. D'une façon générale, on peut prévoir qu'à plus ou moins long terme l'ensemble des appareils qui font appel à des claviers réduits auront la possibilité d'être complétés par des périphériques de type claviers alphanumériques, qui seront utilisés de façon préférée pour des textes dont la frappe à l'aide d'un clavier réduit s'avérera trop fastidieuse. L'ensemble des appareils concernés par la présente invention peut donc comprendre notamment les téléphones mobiles, qui sont équipés d'un clavier réduit.
Un des problèmes qui apparaît avec l'utilisation conjointe d'un clavier réduit et d'un clavier alphanumérique est qu'il est prévu pour chacun des modes de frappe, c'est à dire pour une saisie sur un clavier réduit ou sur un clavier alphanumérique, un système de traitement de texte particulier. Il n'est en effet pas prévu de passer de l'utilisation d'un des deux modes de frappe à l'autre mode de frappe. Une phrase ou un mot dont la saisie a été entamée au moyen d'un premier organe de saisie doit impérativement être saisi totalement avec ce premier organe de
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saisie afin que le système de traitement de texte associé à ce mode de saisie puisse comprendre et exploiter les informations qui lui sont transmises suite à la saisie. L'utilisation conjointe de deux organes de saisie impose donc certaines contraintes d'utilisation relativement gênante pour l'utilisateur.
Par ailleurs, lorsqu'on ajoute un périphérique de type clavier, il est accompagné d'un système de traitement de texte.
Or, comme on l'a vu dans le cas du système T9, les systèmes de traitement de texte sont relativement coûteux en terme de mémoire, car ils doivent contenir d'une part des dictionnaires de mots, d'autre part un ensemble de programmes permettant de gérer le fonctionnement de l'organe de saisie qu'ils accompagnent, et encore différentes applications liées au système de traitement de texte, par exemple celles dédiées à la détection des erreurs orthographiques.
Le procédé selon l'invention permet de pallier l'ensemble des problèmes qui viennent d'être exposés. En effet, dans l'invention, on utilise un unique système de traitement de texte qui permet de traiter des informations qu'elles proviennent d'un premier organe de saisie ou d'un deuxième organe de saisie. A cet effet, le système de traitement de texte prévoit une opération de conversion pour transformer une information transmise suite à une saisie sur le deuxième organe de saisie de façon que l'information convertie soit intelligible par le système de traitement de texte initialement prévu pour traiter les informations transmises suite à une saisie sur le premier organe de saisie. Un circuit d'incrémentation, ou compteur 164, est prévu dans le dispositif selon l'invention pour tenir compte de la transmission de chaque caractère saisi. On associe ainsi à chaque caractère tapé un numéro correspondant à son ordre de frappe, que le caractère provienne du premier organe de saisie ou du deuxième organe de saisie. Cet ordre de frappe est exploité notamment dans des applications qui permettent de vérifier l'orthographe d'un mot tapé au moyen des deux claviers.
L'invention concerne donc un dispositif de saisie de
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caractères alphanumériques comportant un système de traitement de texte, caractérisé en ce qu'il comprend : - un premier organe de saisie et un deuxième organe de saisie pour taper des caractères indifféremment sur l'un de ces deux organes, pour constituer des mots tapés ; - des moyens pour mémoriser un ordre de frappe de chaque caractère tapé ; - des moyens d'affichage selon l'ordre de frappe mémorisé des différents caractères tapés.
Dans un mode de réalisation préféré, le premier organe de saisie est un clavier alphanumérique, et le deuxième organe de saisie est un clavier réduit.
Selon différentes réalisations du dispositif, différents éléments et moyens peuvent être mis en oeuvre dans l'invention : - des moyens pour associer et mémoriser, pour chaque caractère tapé sur le clavier réduit, un rang associé à une touche sur laquelle se trouve le caractère tapé ; - une mémoire de caractères pour mémoriser chaque caractère tapé sur le clavier alphanumérique ; - des moyens pour effectuer une opération de conversion pour associer au caractère tapé sur le clavier alphanumérique, un rang exploitable par le système de traitement de texte ; - des moyens pour constituer des mots de rangs en respectant l'ordre de frappe de chaque caractère associé à un rang, chacun des mots tapés étant ainsi converti en un mot de rangs ; - une mémoire de mots de rangs pour mémoriser les différents mots de rangs ; - des moyens pour confronter les mots de rangs mémorisés et un dictionnaire de mots de rangs contenu dans une mémoire de données ; - des moyens pour déterminer, pour chaque mot tapé, une liste de mots plausibles en extrayant d'un dictionnaire de mots un ensemble de mots associé à un mot de rangs semblable à au moins l'un des mots de rangs mémorisés.
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- des moyens pour constituer une sélection de mots probables en éliminant de la liste de mots possibles l'ensemble des mots ne comportant pas les caractères mémorisés dans la mémoire de caractères.
- des moyens pour constituer une sélection de mots probables en éliminant de la liste de mots possibles l'ensemble des mots ne comportant pas, dans leur ordre de frappe, les caractères mémorisés dans la mémoire de caractères.
L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Ainsi c'est uniquement à titre d'exemple que le dispositif selon l'invention est décrit au sein d'un décodeur de télévision numérique. Les figures montrent : - à la figure 1, une illustration des moyens utiles intervenant dans le dispositif selon l'invention ; - à la figure 2, un organigramme illustrant les différentes étapes mises en oeuvre lors du fonctionnement du dispositif selon l'invention.
La figure 1 montre un appareil 101. Dans un exemple préféré, cet appareil 101 est un décodeur de télévision numérique. Il comporte notamment un microprocesseur 102, une mémoire de programmes 103 et une mémoire de données 104.
Les éléments 102 à 104 sont connectés à un bus de communication bidirectionnel 105. Le bus 105 comporte tous les fils, ou pistes, nécessaires à la circulation des signaux d'adresses, de données, de commandes et d'interruptions. Le décodeur 101 comporte d'autre part un convertisseur analogique numérique 106 connecté d'une part au bus 105, et d'autre part à un capteur infrarouge 107. Le capteur infrarouge 107 reçoit des signaux émis par une télécommande 108. La télécommande 108 émet ces signaux via un capteur infrarouge 109. Il existe donc une liaison 110 entre la télécommande 108 et le décodeur 101.
Les signaux reçus par le capteur 107 sont transmis au
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convertisseur analogique numérique 106 qui les convertit en données numériques. Ces données numériques sont lues par le microprocesseur 102 par l'intermédiaire du bus 105. Dans la pratique, la liaison 110 se fait grâce à des signaux infrarouges, mais il est tout à fait envisageable qu'elle se fasse grâce à des signaux radio.
La télécommande 108 comporte différentes touches disposées sur un clavier réduit 130. Des touches 111 à 119 correspondent aux caractères numériques 1 à 9 respectivement, la touche 120 correspondant au caractère 0. D'autre part, la touche 111 correspond aussi aux caractères"point"et "apostrophe", la touche 102 aux caractères ABC, la touche 103 aux caractères DEF, la touche 104 aux caractères GHI, la touche 105 aux caractères GKL, la touche 106 aux caractères MNO, la touche 107 aux caractères PQRS, la touche 108 aux caractères TUV, 109 la touche aux caractères WXYZ, la touche 120 aux caractères"espace"et"tiret". L'affectation des caractères aux touches 111 à 120 est purement arbitraire, mais utile pour la description. Le dispositif selon l'invention pourrait être réalisé avec des claviers réduits présentant une association différente entre les caractères et les touches. De même, le nombre de touches est arbitraire. Il pourrait y en avoir plus ou moins sans que le principe de l'invention soit changé. Par soucis de simplification de la description, chaque lettre aura pour rang le chiffre correspondant au caractère numérique marqué sur la touche à partir de laquelle elle est accessible.
L'appareil 101 comporte aussi un connecteur 123 connecté au bus 105. Le connecteur 123 permet d'assurer une liaison entre l'appareil 101 et un écran 124. Cette liaison s'effectue par exemple par un câble 125. Dans l'exemple décrit, le connecteur 123 comporte le circuit nécessaire pour transformer les données numériques qu'il reçoit de la part du microprocesseur 102 en des données analogiques qui peuvent être affichés par l'écran 124. L'écran 124 peut aussi être un écran numérique capable d'assimiler directement les données numériques fournies par le
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microprocesseur 102. Il peut également être un écran à cristaux liquides. Dans certaines variantes de l'invention, l'écran 124 peut être remplacé ou coexister avec un dispositif de visualisation non représenté disposé sur la télécommande 108. D'une façon générale les écrans qui interviennent dans la mise en oeuvre du procédé selon l'invention sont des périphériques qui servent notamment à afficher les différents caractères saisis.
Un deuxième connecteur 126 connecté au bus 105 permet également d'effectuer la liaison entre l'appareil 101 et un clavier alphanumérique 127. La mémoire de programmes 103 contient un ensemble d'applications qui permettent de gérer le fonctionnement du dispositif selon l'invention. Parmi les applications présentes dans la mémoire de programmes 103, on trouve : - une application 140, dite application d'incrémentation d'un compteur 164, qui permet pour chaque caractère tapé sur l'un des organes de saisie d'attribuer un ordre de frappe à ce caractère ; - une application 141, dite application de conversion, qui permet d'attribuer à un caractère saisi à l'aide du clavier alphanumérique 127 un rang interprétable et exploitable par les différentes applications qui sont mises en oeuvre lorsqu'un caractère est saisi à l'aide du clavier réduit ; - une application 142, dite application de lecture d'une table de conversion, qui permet d'accéder et d'utiliser une table de conversion 131 pour attribuer à chacun des caractères saisis à l'aide du clavier alphanumérique 127 un rang qui correspond au rang que ce caractère possède lorsqu'il est saisi depuis un clavier réduit ; la table de conversion 131 peut être programmée dès la fabrication, et/ou être paramètre par un utilisateur.
- une application 143, dite application de concaténation, qui permet de transmettre, vers un module de mémoire 160 dit mémoire de rangs, l'ensemble des rangs obtenus suite à la saisie des caractères sur le clavier alphanumérique ou sur le clavier réduit en respectant l'ordre de frappe de ces caractères ;
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- une application 144, dite application de détermination de terminaison de mots, qui permet de détecter la fin d'un mot saisi ; - une application 145, dite application de lecture de mots de rangs, qui permet d'extraire de la mémoire de rangs 160 un mot de rangs qui a été mémorisé ; - une application 146, dite application de confrontation, qui permet de comparer un mot de rangs extrait de la mémoire de rangs 160 à un dictionnaire de mots de rangs 128 ; - une application 147, dite application d'extraction des mots plausibles, permet de sélectionner dans un dictionnaire de mots 129 l'ensemble de mots correspondants à un mot de rangs tapé, puis d'écrire ce mot sélectionné dans une liste de mots plausibles 162 ; - une application 148, dite application d'écriture de caractères, permet de mémoriser dans une mémoire de caractères 161 chaque caractère tapé au moyen du clavier alphanumérique 127, éventuellement associé à son ordre de frappe ; - une application 149, dite application de comparaison simple, permet d'effectuer une comparaison entre chaque mot contenu dans une liste de mots plausibles 162 et l'ensemble des caractères mémorisés dans la mémoire de caractères 161 et qui sont associés au mot de rangs qui a généré la liste des mots plausibles objet de la comparaison ; - une application 150, dite application de comparaison complexe, qui permet d'effectuer une comparaison entre chaque mot contenu dans une liste de mots plausibles 162 et l'ensemble des caractères mémorisés dans la mémoire de caractères 161, qui sont associés au mot de rangs qui a généré la liste de mots plausibles 162 objet de la comparaison, en tenant compte de leur ordre de frappe ; - une application 151, dite application de signalement d'erreur orthographique, qui permet de signaler un utilisateur qu'il vient de commettre une erreur orthographique.
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Les applications 143, 144, 145, 146, 147 et 148 sont des applications qui existent déjà dans le système de traitement de texte associé au clavier réduit. L'ensemble des applications mentionnées peuvent être contenues dans la mémoire de programmes 103, ou bien peuvent être réalisées par des circuits électroniques spécifiques. Par ailleurs, les différents dictionnaires, mémoires, tables ou listes de mots peuvent être regroupés dans la mémoire de donnée 104, mais ce n'est pas une obligation. Le microprocesseur 102 gère l'ensemble des échanges d'informations entre les différents éléments du dispositif.
Le fonctionnement du dispositif selon l'invention peut être par ailleurs expliqué au moyen de l'organigramme de la figure 2.
Un exemple peut permettre de clarifier le fonctionnement du dispositif selon l'invention : imaginons que l'utilisateur décide de taper le mot français"MOT"au moyen du clavier alphanumérique 127 et du clavier réduit 130. L'opération de saisie peut être réalisée dans une première étape qui est constituée soit par une étape 200 de saisie sur le clavier alphanumérique, soit par une étape 201 de saisie sur le clavier réduit. Dans cet exemple, l'utilisateur souhaite saisir la première lettre"M"au moyen du clavier réduit, la deuxième lettre"0"au moyen du clavier alphanumérique, et la troisième lettre"T"au moyen du clavier réduit. Cependant, lors de la saisie de la troisième lettre "T", l'utilisateur commet une erreur et tape la lettre"V", disposée sur la même touche de la lettre"T"sur le clavier réduit 130 ; cette erreur correspond à un type d'erreur fréquent lorsqu'on saisit des caractères sur les claviers réduits.
Le mot effectivement saisi est donc"MOV".
L'étape 200 ou l'étape 201 est suivie d'une étape d'incrémentation 202 du compteur 164. Pour chaque caractère tapé, on attribue à ce caractère un numéro qui correspond à son ordre de frappe. Ainsi, l'ordre de frappe associé à la lettre"M"est le numéro 1, l'ordre de frappe associé à la lettre "0" est le numéro 2 et l'ordre de frappe associé à
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lettre"V"est le numéro 3.
La lettre "0", tapée au moyen du clavier alphanumérique, est mémorisée dans la mémoire de caractères 161. D'une façon générale, lorsque la saisie a été effectuée au moyen du clavier alphanumérique 127, une étape de mémorisation 203 permet de mémoriser dans la mémoire de caractères 161 le caractère effectivement saisi, éventuellement associé à son ordre de frappe qui est donné par le compteur 164. L'étape 203 est alors suivie par une étape 204, dite étape de conversion, qui permet d'obtenir à l'aide de la table de conversion 131 un rang pour chaque caractère tapé au moyen du clavier alphanumérique.
Lorsque les caractères son saisis au moyen du clavier réduit, les rangs sont directement connus par exemple grâce au système T9, et transmis à la mémoire de rangs. Ici, le rang associé à la lettre"0"est 6.
Une étape de concaténation 205 permet alors de regrouper les différents rangs correspondant à un mot tapé en respectant leur ordre de frappe. Après les opérations de conversion des différents caractères en rangs, le mot de rangs associé à"MOV" est"668". Il est mémorisé au cours d'une étape de mémorisation 207 dans la mémoire de rangs 160.
L'étape 207 consiste en la lecture du mot de rangs qui met en oeuvre l'application de lecture de mots de rangs 145. Puis une étape 208 permet d'effectuer la confrontation entre le mot de rangs lu et le dictionnaire de mots de rangs 128. Si le dictionnaire de mots de rangs contient le mot de rangs en question, dans l'exemple"668", alors une étape d'extraction 209 d'une liste de mots plausibles permet d'extraire du dictionnaire de mots 129 l'ensemble de mots associés au mot de rangs objet de la confrontation précédente. Dans l'exemple, la liste de mots plausibles constituée par l'ensemble des mots du dictionnaire de mots 129 français présentant le mot de rangs"668"sera en principe constitué des mots"MOT","MOU","ONT"et"ONU", ces mots ayant une signification en français.
Une étape de comparaison 210 peut alors être mise en
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oeuvre. Dans cette étape, l'application de comparaison simple 149 permet d'extraire de la liste de mots plausibles constituée l'ensemble des mots qui contiennent la lettre "0". En l'occurrence, dans l'exemple choisi, les quatre mots de la liste de mots plausibles sont conservés. L'application de comparaison complexe 150 permet d'extraire de la liste de mots plausibles les mots contenants la lettre "0" et qui ont pour ordre de frappe le numéro 2, cet à dire les mots dont la deuxième lettre est la lettre "O". Ainsi, seuls les mots"MOT"et"MOU"seront conservés dans une liste de mots probables 163.
Deux situations de détections d'erreur orthographique peuvent se présenter ; - la première correspond au cas où un mot tapé est converti en un mot de rangs qui n'est pas présent dans le dictionnaire de mots de rangs 128. Ce type d'erreur est détecté à l'issue de l'étape de confrontation 208. Dans ce cas, un message d'erreur est transmis à l'utilisateur dans une étape 211 ; - la deuxième correspond au cas où un mot tapé est converti en un mot de rangs présent dans le dictionnaire de mots de rangs, mais où aucun des mots de la liste plausibles ne correspond au mot effectivement tapé. Ce type d'erreur est détecté à l'issue de l'étape de comparaison 210, qu'elle fasse appel à l'application de comparaison simple 149 ou à l'application de comparaison complexe 150. Dans ce cas, un message d'erreur est transmis à l'utilisateur dans une étape 212, éventuellement accompagné de la liste de mots plausibles, qui peut être affichée par exemple sur l'écran 124. L'utilisateur peut alors sélectionner, au moyen de commandes appropriées accessibles depuis le clavier alphanumérique ou depuis le clavier réduit, le mot qu'il voulait effectivement taper, ou recommencer la saisie du mot erroné, ou encore ignorer le message d'erreur.
Dans l'exemple, pour corriger son erreur de frappe, l'utilisateur aura le choix entre 4 mots si c'est l'application de comparaison simple 149 qui a été utilisée, et il aura le choix entre deux mots si c'est l'application de comparaison complexe
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qui a été utilisée.
L'application de détermination de terminaison de mots 144 peut être mise en oeuvre de façon optionnelle. Lorsqu'elle est active, elle détecte de façon automatique la fin de chaque mot tapé, par exemple en repérant la présence des espaces entre les mots, ou la présence de signes de ponctuation. Les différentes étapes présentes à la figure 2 sont alors automatiquement mises en oeuvre pour chaque mot dont la saisie est achevée. Lorsqu'elle n'est pas active, les différentes étapes décrites à la figure 2 sont déclenchées par une action appropriée de l'utilisateur. Plusieurs listes de mots plausibles peuvent alors être soumises simultanément à l'utilisateur, chacune de ces listes étant affectée à un des mots dont l'orthographe est erroné.